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Full Circle Magazine #93

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Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

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full circle magazine n°93 1 sommaire

Full CircleNuméro 93 - Janvier 201 5

UUBBUUNNTTUU KKIIOOSSKK

CRITIQUE LITTÉRAIRE

POUR BIBLIOTHÈQUES, CAFÉS, ETC.

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LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

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full circle magazine n°93 2 sommaire

Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Celasignifie que vous pouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer lenom de l'auteur d'une certaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi quel'URL www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ou

adaptez cette création, vous devez distribuer la création qui en résulte sous la même licence ou une similaire.

Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et lesopinions exprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

FullCircle

Ubuntu Kiosk p.1 7

LibreOffice p.1 5

Radio RTL-SDR p.1 3

Blender p.XX

Tutoriels

Q&R p.44

Command & Conquer p.1 1

Inkscape p.21

Tuxidermy p.43Courriers p.XX

Securité p.XX

Labo Linux 2 p.34

Actus p.04

Jeux Ubuntu p.46

Arduino p.26

Critique p.37

Critique littéraire p.39

Graphismes

Mon Opinion p.41

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Labo Linux 1 p.29

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

BIENVENUE DANS LE PREMIERNUMÉRO DU FULLCIRCLE DE2015

Nous avons toujours un homme en moins. Puisqu'il ne m'a pas fait signe, je suppose que Gregest toujours malade, ce qui veut dire qu'il n'y a malheureusement toujours pas de Python ce mois-ci.Au lieu de Python, j'ai écrit un article rapide sur la radio RTL-SDR. Je suis tombé dessus sur YouTubeet j'ai décidé de l'essayer. C'est incroyable ce que vous pouvez obtenir à partir d'une clé USB paschère. Elmer est présent avec son article habituel sur LibreOffice et, complétant la trinité, il y a unarticle intéressant sur la façon de créer un kiosque Ubuntu. Par kiosque, nous entendons ce genrede borne en lecture seule (faute d'une meilleure description) qu'utilisent les gens pour obtenir desinformations ou dans un café Internet ou quelque chose de semblable.

Le bureau Mate provient de Linux Mint, mais il s'est depuis répandu sur Ubuntu. Ubuntu Mate1 4.1 0 est l'une des deux critiques que nous avons pour vous ce mois-ci. L'autre critique est celle d'unlivre : TheOfficialUbuntuBook.

Dans son laboratoire, Charles jette un premier regard sur FreeBSD. On dirait qu'il a dû se dé-battre avec, mais il y est parvenu en fin de compte. Pendant ce temps, la série sur le noyau, malheu-reusement, se termine ce mois-ci.

Il y a les premières nouvelles du téléphone Ubuntu. Canonical a publié une déclaration relatantleurs réflexions sur les interfaces des téléphones, leur champ d'application, et bien plus encore. Lespremiers téléphones seront sortis d'ici la mi-février. Si tout va bien, je vais mettre mes pattes salessur l'un d'eux et vais déballer, faire la critique et faire des réflexions sur la bête.Gardez un œil sur le site du FCM pour plus de nouvelles fraîches, au fur et à me-sure que nous les recevons, de la source : Canonical.

Nous vous souhaitons à vous et à vos proches nos meilleurs vœux pour2015 !

Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Le Podcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations concer-nant Ubuntu, les opinions, les critiques,les interviews et les retours d'utilisateurs.Le Side-Pod est une nouveauté, c'est uncourt podcast supplémentaire (irrégulier)en marge du podcast principal. On y parlede technologie en général et de chosesqui ne concernent pas uniquement Ubuntuet qui n'ont pas leur place dans le podcastprincipal.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUUSS

PREMIERS DÉTAILS DUTÉLÉPHONEUBUNTU

L 'expérience des utilisateurs sur lessmartphones a tourné autour des

applications et de leur grille d'icônesdepuis le tout premier iPhone. Les ser-vices mobiles clés sur iOS et Androidsont livrés via des applications de ma-nière fragmentée et sont contrôlés parles propriétaires de plateformes tellesque Google, Apple et Microsoft, qui ontplacé les équipementiers et les opéra-teurs dans un rôle secondaire.

Les utilisateurs méritent une expé-rience plus riche, plus rapide et non frag-mentée construite autour des chosesqu'ils font le plus sur leurs appareils.

Avec le téléphone Ubuntu nous nouséloignons de la grille des applicationspour aller vers un contenu et des ser-vices intégrés. Et nous le faisons enfournissant une expérience utilisateurqui est centrée sur l'apport de servicesclés de la vie numérique et mobile direc-tement à l'écran, que nous appelons eninterne des « scopes ». [Ndt : moteursde recherche.]

Les scopes sont un moyen d'offrirdes expériences unifiées pour des caté-gories de services différentes, face à etcentrées sur l'utilisateur, sans les cacherderrière une mer d'applications et d'icô-nes d'applications. Ils sont créés par unesimple boîte à outils de l'interface utili-sateur avec des coûts de développe-ment et de maintenance beaucoup plusfaibles que les applications. Il existedeux types de scopes : «  d'agrégation  »et «  de marque  ».

Les scopes d'agrégation définissentl'expérience par défaut du matériel etc'est ce qui donne de la valeur aux télé-phones Ubuntu pour les utilisateursfinaux. Ils permettent aux OEM et auxopérateurs de créer une expérience utili-sateur qui est unique à leurs dispositifstels que le scope NearBy qui regroupeles services locaux centrés sur ce que

vous faites. Nous reviendrons plus endétail sur les autres scopes d'agréga-tion dans la future communicationAperçu du téléphone.

Les scopes de marque sont desexpériences semblables à des applis dé-livrées directement à l'écran, complè-tement pré-fabriquées. On les trouvedans le magasin par défaut, par un fluxdans un scope d'agrégation, ou par unécran rendu «  favori par défaut  ». Unmoyen plus rapide pour les dévelop-peurs de construire une expérience demarque, riche et facile d'accès sur l'ap-pareil.

Source : CanonicalÉcrit par : Canonical.

COMMENT INSTALLERLINUXSURUNCHROMEBOOKET LIBÉRER SAPLEINE PUISSANCE

I l existe quelques Chromebooks avecun matériel de folie, comme le beauChromebook Pixel ; mais ils n'attei-gnent pas tout à fait leur pleine puis-sance avec ChromeOS. Voici commentinstaller Ubuntu sur votre Chromebooket en obtenir plus.

ChromeOS n'est pas mauvais etvous pouvez réellement faire beau-coup de choses avec les super applisChrome. Mais, parfois, vous avez justebesoin d'un bureau complet pour lesfaire. Voici Ubuntu : en seulement quel-ques minutes de travail, vous pouvezobtenir un bureau Linux à part entièrequi fonctionne sur du matériel Chrome-book robuste, le transformant en unsuper ordinateur portable.

Nous allons utiliser un outil appeléCrouton [Ndt : Oui c'est le vrai nom !]pour installer Ubuntu (chapeau à nosamis de How-To Geek !), qui utilise lacommande chroot pour lancer Ubuntupar-dessus ChromeOS, qui est déjàbasé sur Linux.

Source : http://lifehacker.com/how-to-install-linux-on-a-chromebook-and-unlock-its-ful-509039343Proposé par : Arnfried Walbrecht.

2015 : L'OPEN SOURCEAGAGNÉ,MAIS CE N'EST PAS FINI

Au début d'une nouvelle année, ilest de tradition d'examiner les

1 2 derniers mois. Mais en ce qui con-

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ACTUScerne cet article, il est facile de résu-mer ce qui s'est alors passé : l'OpenSource a gagné. Commençons par lecommencement :

Les super-ordinateurs. Linux est sidominant dans le Top 500 des super-calculateurs que c'en est presque em-barrassant. Les chiffres de novembre201 4 montrent que 485 des 500 sys-tèmes tournaient sous une quelconqueforme de Linux ; Windows ne tourneque sur un seul. Les choses sont encoreplus impressionnantes si vous regardezle nombre de cœurs impliqués. Linux setrouve sur 22  851   693 d'entre eux, alorsque Windows n'est que sur 30  720  ; ceque cela signifie, c'est que non seule-ment Linux domine, mais qu'il est pré-sent sur les plus gros systèmes.

Source :http://www.computerworlduk.com/blogs/open-enterprise/open-source-has-won-359231 4/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

SAMSUNG VAALIMENTERTOUS

SES FUTURS TÉLÉVISEURS AVEC

SONOSTIZEN ÀBASE DELINUX

P our ceux d'entre vous qui n'ont ja-mais entendu parler de Tizen, ne

vous inquiétez pas, ce n'est pas votrefaute. La tentative de Samsung de créerune plateforme Linux, avec Meego d'In-tel (qui mourut d'une mort plutôt regret-table), n'a pas eu un parcours des plusfaciles.

Le premier smartphone SamsungTizen a été reporté sine die, et, plus tard,le Tizen à base de Z1 a vu son lance-ment en Inde repoussé de 201 4 à jan-vier 201 5.

Attendez, recommençons. Samsungest en train de créer un nouvel OS mo-bile, avec Intel ? Qu'est-il arrivé à l'infail-lible (bien que difficile) partenariatAndroid-Samsung ? Facile. Avec Tizen,Samsung espère récupérer du revenu,puisque, dans le montage actuel, lamajorité des bénéfices sont réalisés parGoogle. Tizen se vante d'être un effortcommun de certains des plus grandsnoms au monde : les dirigeants de Hua-wei, Fujitsu, NEC, Panasonic, KT, Sprint,SK Telecom, Orange, NTT Docomo etVodafone siègent au conseil d'adminis-tration de l'Association Tizen.

Source :http://thetechportal.in/201 5/01 /01 /samsung-power-future-tvs-linux-powered-tizen-os/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

FUITE SUR LES COMPOSANTS DE

L'OSUBUNTU DUNOKIALUMIA

1020

U ne fuite récente se répand dansle monde des appareils mobiles,

venant de Team Ubuntu (via Gizmo-Chi-na) qui semble révéler que le smart-phone Nokia Lumia 1 020 tourne sousune version complète du système d'ex-ploitation Ubuntu Linux. Ce type defuite est difficile à confirmer à 1 00  %,mais une série d'images sur le site Websource montrent l'appareil mobile fonc-tionnant efficacement sous le systè-me d'exploitation. Les images semblentmontrer le smartphone sous la versioncomplète du système d'exploitationUbuntu Desktop. Quiconque a déjà uti-lisé le système d'exploitation UbuntuLinux devrait reconnaître la configura-tion sur le téléphone, puisqu'on voit unfond d'écran basique avec des icônescouramment utilisées pour les fonc-tions et raccourcis placés sur le côtégauche.

Source :http://www.jbgnews.com/201 5/01 /nokia-lumia-1 020-ubuntu-os-features-leaked/233502.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

UNE GRANDE ANNÉE POUR LES

DISTRIB.ENTERPRISELINUXCOM-PRENDDESMISESÀJOURMAJEURES

P articulièrement forte pour Enter-prise Linux, 201 4 a offert une con-

vergence rare des calendriers de sortie.Les trois principaux fournisseurs d'En-terprise Linux ont publié des mises àjour significatives en 201 4. Le 1 7 avril,Ubuntu 1 4.04, nom de code Trusty Tahr,a été publié en tant que version à sou-tien à long terme (LTS). (Ubuntu sortune version LTS tous les deux ans  ; cha-que LTS est maintenue pendant jusqu'àcinq ans). Red Hat Enterprise Linux 7(RHEL) est sorti le 1 0 juin, devenant lapremière mise à jour majeure de RedHat RHEL depuis 201 0. Red Hat main-tient ses versions d'entreprise pen-dant dix ans. Le 27 octobre, SUSE LinuxEnterprise 1 2 fut publié, marquant lapremière mise à jour majeure depuis2009 de la plateforme Enterprise Linux,vaisseau amiral de SUSE. Les publi-cations de Linux par de grosses entre-prises n'ont pas été les seules mises àjour au cours de l'année ; la distributionLinux de la communauté Fedora de RedHat a publié Fedora 21 le 9 décembre,fournissant des versions pour les ser-veurs, le nuage et les postes de travail.Ubuntu 1 4.1 0, nom de code Utopic Uni-corn, qui a démarré le 23 octobre, offrede nouvelles capacités pour le big data.

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ACTUSSource :http://www.eweek.com/servers/slideshows/big-year-for-enterprise-linux-distros-includes-major-updates.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

TRAVAUXPRATIQUES SOUS

MAKULU LINUXXFCE7.0 : LAPLUS BELLE DISTRIB. LINUXQUE

J'AI VUEÀCE JOUR

L a dernière version de Makulu Linuxa deux importants atouts : d'abord,

elle est basée sur Ubuntu 1 4.04 LTS, etpas sur Debian, et, ensuite, elle utilisele bureau Xfce. Makulu semble faire untour ou une rotation des bureaux ; ainsila présence de Xfce ne devrait pas nousétonner, de toute façon.

L'annonce de sortie/les notes de ver-sion donnent un aperçu intéressant descoulisses et du développement de cetteversion, ainsi que ses principales carac-téristiques. Comme toujours avec Ma-kulu Linux, l'esthétique était une préoc-cupation majeure et elle comprend destonnes de fonds d'écran, de thèmes, d'icô-nes et de polices magnifiques. L'autrepréoccupation majeure était la vitesse,d'où le choix de Xfce pour le bureau, etFirefox plutôt que Chrome, le lanceursynapse plutôt que slingscold, et l'in-

clusion ou l'omission de divers autrespaquets.

Source :http://www.zdnet.com/article/hands-on-with-makulu-linux-xfce-7-0-the-most-beautiful-linux-distro-i-have-ever-seen/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

L'ALLIANCEALLSEEN DE LA

LINUXFOUNDATION INTENSIFIE

LES EFFORTS SUR L'INTERNETDESOBJETS

L 'Alliance AllSeen a annoncé aujour-d'hui de nouvelles initiatives et de

l'élan dans son offre pour aider à faireavancer les normes pour le nouveau pay-sage de l'Internet des objets (IoT - IdO).

L'Alliance AllSeen est un consor-tium qui est dirigé comme un projetde la Linux Foundation Collaboration.La Linux Foundation a d'abord annoncéle projet AllSeen Alliance en décem-bre 201 3, avec pour point de départ lecode AllJoyn, contribué par Qualcomm.AllJoyn est une structure logicielle pourpermettre une connectivité sécuriséeet homogène, ainsi que l'accès auxappareils IdO.

Maintenant l'Alliance AllSeen élargitcette structure avec AllJoyn GatewayAgent (Agent passerelle) qui élargit l'em-preinte des fonctionnalités d'IdO au-de-là de l'environnement local de l'utilisa-teur, pour aller vers le nuage.

Source :http://www.datamation.com/cloud-computing/linux-foundation-allseen-alliance-expands-internet-of-things-efforts.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

INTELCOMPUTESTICKTOURNERASOUSLINUX

I ntel a un nouvel ordinateur de po-che sympa appelé le Compute Stick

[Ndt  : litt. tige à calcul]. Il n'est pas en-core sorti, mais il y aura une versionLinux ainsi qu'une sous Windows.

Le Compute Stick est en fait éton-namment similaire à celui fait par Shen-zen Apec Electronics qui a été mis envente en octobre. Intel se prépare àoffrir deux modèles au début. Les deuxseront alimentés par un processeurAtom quad-core. Celui qui tournerasous Windows 8.1 avec Bing et sera livréavec 2 Go de RAM et 32 Go de stockageinterne sera vendu à 1 49 $.

Une version moins chère avec Ubun-tu pré-installé sera également disponible. Ilsera vendu pour seulement 89  $, mais lematériel sera de gamme inférieure. LeCompute Stick Linux aura juste 1 Go deRAM et 8 Go de stockage. C'est encoreassez de puissance pour les tâches infor-matiques de base.

Source :http://www.itworld.com/article/2866536/intel-compute-stick-will-run-linux.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

LE KIT DE DÉVELOPPEMENTD'IMPRIMANTE3D FONCTIONNE

SOUSLINUXSUR LE NOUVEAU

SOCMARVELLARMV7

M arvell a annoncé le premier kitde développement matériel/logi-

ciel basé sur Linux pour les impriman-tes 3D, construit autour d'un nouveauSoC (System On Chip - système embar-qué) ARMv7 «  88PA61 20  » de 533  MHz.

La Solution SoC d'imprimantes 3Dde Marvell, connue aussi comme le kitde développement de l'imprimante 3DMarvell 88PA61 20, fournit un kit de réfé-rence complet pour le développementclé en main des imprimantes 3D, dit

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ACTUSMarvell. La plateforme matérielle estconstruite autour d'un nouveau SoCMarvell 88PA61 20 cadencé à 533 MHz.La société n'offre pas de détails sur leprocesseur, mais dit qu'il s'agit d'unprocesseur compatible ARMv7.

Source : http://linuxgizmos.com/3d-printer-dev-kit-runs-linux-on-new-marvell-armv7-soc/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LE CHEVALDETROIE FURTIF'XOR.DDOS' INFECTE LESSYSTÈMESLINUXET INSTALLE UNROOTKIT

U n cheval de Troie nouvellementdécouvert infecte les systèmes Li-

nux et participe peut-être à la construc-tion d'un arsenal d'appareils destinés àêtre utilisés dans des attaques par dénide service distribuées (DDoS), selon unarticle de blog de Avast.

La nouvelle menace, XOR.DDoS,modifie son installation en fonction del'environnement Linux de la victime etlance plus tard un rootkit pour éviter ladétection. Bien qu'un cheval de Troiesimilaire ait été repéré dans les sys-tèmes Windows, Peter Kálnai, analystedes logiciels malveillants chez Avast, a

déclaré dans une interview mercredi deSCMagazine.com que ce troyen s'aven-ture en territoire relativement inex-ploré en ciblant les systèmes Linux.

Source :http://www.scmagazine.com/malware-targets-linux-and-arm-architecture/article/391 497/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LIBRECALC, LACALCULATRICELINUX IMPRIMÉE EN 3D

J 'utilise la fonction de calculatricesur mon smartphone principale-

ment pour gérer mes paiements defactures ou anticiper le montant de mapaye. Mais il fut un temps, il y a desannées, où j'utilisais une calculatricepour la classe de mathématiques et lesexamens standardisés. C'était essentield'en avoir une pendant un temps au ly-cée et mes amis qui ont poursuivi lesmathématiques après le bac en trimbal-laient certainement une dans leur car-table. Quelle serait l'utilité d'une calcu-latrice avec un boîtier imprimé en 3D etdes Logiciels Libres à l'ère du smart-phone ? C'est une bonne question àposer puisque LibreCalc est une nou-velle calculatrice programmable OpenSource, avec un design téléchargeableet disponible dès maintenant.

Source :http://3dprint.com/36474/3d-printed-calculator-librecalc/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

GOOGLE PROPOSE L'APPLIMOBILE«CLASSROOM» POURLES ÉLÈVES, LES ENSEIGNANTS

G oogle lance une nouvelle applica-tion mobile appelée Classroom vi-

sant à encourager la collaboration nu-mérique entre les enseignants et lesélèves.

Google Apps for Education compteplus de 40 millions d'élèves, d'ensei-gnants et d'administrateurs parmi sabase d'utilisateurs, selon les estimationsdu géant de l'Internet à l'automne der-nier. Classroom a fait ses débuts il y aenviron six mois, dans un effort pourrendre l'utilisation de Google Apps forEducation plus simple pour les éduca-teurs.

Les fonctionnalités disponibles pourles éducateurs comprennent l'aide auxélèves pour le suivi des devoirs à venir,ainsi que la possibilité pour les éduca-teurs de les marquer comme «  réalisés  »une fois terminés.

Depuis le lancement, plus de 30 mil-

lions de devoirs sont passés par Class-room, a noté Jorge Lugo, un ingénieurlogiciel de l'équipe Classroom de Goo-gle for Education.

La version mobile de Classroom, aexpliqué Lugo, est destinée à faciliter lacommunication entre les enseignants etles élèves, notamment à travers l'ajoutd'une page de devoirs par enseignantet la capacité d'archiver les cours.

Source :http://www.zdnet.com/article/google-classroom-mobile-ios-android-education/Proposé par : Rachel King.

VULNÉRABILITÉGIT CORRIGÉEDANS LESOSUBUNTU

C anonical a publié quelques détailssur une vulnérabilité Git qui a été

trou-vée et corrigée dans les systèmesd'ex-ploitation Ubuntu 1 4.1 0, Ubuntu1 4.04 LTS, et Ubuntu 1 2.04 LTS .

Chaque nouvelle version de Git estlivrée généralement avec des correctifsde sécurité et c'est ce qui s'est passéaussi avec la dernière branche. Les déve-loppeurs ont expliqué que Git aurait puêtre fait pour exécuter des program-mes si elle avait reçu des modifications

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ACTUSspécialement conçues à partir d'un dé-pôt.

C'est le même problème qui a réus-si à bouleverser Linus Torvalds a pro-pos du mauvais état du système defichiers HFS+.

Source :http://linux.softpedia.com/blog/Git-Vulnerabiltiy-Closed-in-Ubuntu-OSes-470022.shtmlProposé par : Silviu Stahie.

NVIDIAGEFORCEGTX970/980 : PERFORMANCEDE

WINDOWS CONTREUBUNTU

LINUX

P lus tôt cette semaine, j'ai mis enligne quelques tests montrant que

le pilote Linux NVIDIA continue de fairede solides progrès par rapport au piloteWindows ; ils comprenaient égalementles résultats du pilote Open SourceNouveau [Ndt : c'est son nom] parmieux. Toutefois, à cause de l'utilisationdu pilote Nouveau, les nouvelles cartesgraphiques GeForce GTX 970/980 n'ontpas participé aux essais car le piloteOpen Source ne supporte pas encorepleinement ces nouveaux GPU Maxwell.Dans cet article, cependant, nous retour-

nons comparer les performances sousWindows et sous Linux de ces deuxGPU haut de gamme NVIDIA à une ré-solution UHD de 4K.

Comme avec les autres essais de fin201 4, de Windows contre Linux, on autilisé un Windows 7 Pro x64 avec tou-tes les mises à jour système disponibleset, côté Linux, c'était Ubuntu 1 4.1 0. Ladernière version du pilote NVIDIA pourLinux est la version du pilote 346.22,tandis que la dernière version de Win-dows au moment du test était la ver-sion du pilote 347.09.

Chaque système d'exploitation étaità jour et testé avec ses paramètres pardéfaut. Le même système Intel Core i74790K Haswell a été utilisé à la fois pourles tests Linux et Windows. L'écran Seiki39 pouces, 3840 x 21 60, a été utilisépour tester les performances d'OpenGLà 4K pour éprouver pleinement cesdernières cartes graphiques NVIDIA.

Source :http://www.phoronix.com/scan.php?page=article&item=nvidia_maxwell900_winlin&num=1Proposé par :Michael Larabel.

FOSSNON-LINUX :L'ANIMATION FACILE

S i vous avez toujours voulu faire unfilm d'animation, la courbe d'appren-

tissage de tels logiciels est souvent trèsraide. Heureusement, le programme Pen-cil est sorti et, bien que basique, il four-nissait un moyen assez simple pourcréer des animations sur votre ordina-teur (Windows, Mac ou Linux) avec desoutils Open Source. Malheureusement,le programme Pencil a été abandonné.

Et vraiment, c'est la partie la plussympa des logiciels Open Source. S'ap-puyant sur le programme incroyable Pen-cil, un nouveau projet est né. Pencil2Dest en cours de développement actif etc'est une application multi-plateformespermettant de dessiner et d'exporterune séquence d'animation image parimage.

Source :http://www.linuxjournal.com/content/non-linux-foss-animation-made-easyProposé par : Shawn Powers.

SCOTUSDEMANDEDES

INFORMATIONSDUDEPT.OFJUSTICEÀPROPOSDU DIFFÉREND

ENTREGOOGLEETORACLEJAVA

L e choc des titans concernant Javapeut se terminer par une audience

auprès de la Cour Suprême, selon ce quel'avocat général a à dire sur le sujet.SCOTUS a demandé conseil pour savoirsi le cas méritait son attention. «  201 5va être une épreuve stressante pourl'industrie  » a déclaré l'analyste techni-que Al Hilwa. «  C'est un jugement por-tant sur ce que pourrait constituer «  fairuse  » (une utilisation juste) dans le con-texte du logiciel.  »

La Cour Suprême des États-Unis ainvité ce lundi l'administration Obama àdonner son avis sur l'opportunité d'en-tendre des plaidoiries dans le litige encours entre Google et Oracle sur lesdroits d'auteur Java.

Ceci est une réponse à une pétitionde Google en octobre pour un mandatde procédure d'appel suite à une déci-sion prise en mai 201 4 de la cour d'appelde circuit fédérale en faveur d'Oracle.

Google a fait valoir que le code n'étaitpas protégeable en vertu de l'article1 02(b) de la loi sur le droit d'auteur (Co-pyright Act), qui retire de toute idée,

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ACTUSprocédure, processus, système, ou mé-thode de fonctionnement, la protectiondonnée par le droit d'auteur. Il a égale-ment fait valoir que les éléments copiésétaient un élément clé pour permettrel'interopérabilité entre Java et Android.

De nombreuses grandes sociétésde technologie, y compris HP, Red Hatet Yahoo, ont déposé des témoignages(amicuscuriae) pour soutenir la positionde Google.

Source :http://www.ecommercetimes.com/story/81 573.htmlProposé par : Katherine Noyes.

UN MINUSCULEMINI-PC SANS

VENTILATEUR FONCTIONNE SOUS

LINUXSURUNE PUCEAMDQUAD-CORE

C ompuLab a dévoilé aujourd'hui sondernier mini-PC : le «  Fitlet  ». Ce

minuscule système sans ventilateur surarchitecture x86 prend un volume deseulement 0.22  l, et il est proposé avecle choix d'un SoC AMD 64-bit quad-coreou dual-core, cadencé jusqu'à 1 ,6  GHzet accompagné par des GPU gaphiquesRadeon R3 ou R2 d'AMD. Le Fitletrejoint la gamme «  Fit-PC  » de Compu-

Lab, de mini-PC sans ventilateur, con-nue de longue date, qui contient à la foisdes conceptions basées sur x86 et surARM, qui sont compatibles avec à la foisles systèmes d'exploitation Linux etWindows, et qui comprend une série spé-ciale, avec un rabais, de mini-PC Mint-Box pré-configurés, issus d'une collabo-ration avec le projet Linux Mint. Lesmodèles de Fit-PC non-Mint familiersaux lecteurs de LinuxGizmos compren-nent le Fit-PC3, l'Intense PC, et un uSVRrobuste avec un APU dual-core AMD G-T40E et G-T46N, l'Intense PC2 sur undual-core Intel Core i7 et le Fit-PC4 surune puce quad-core GX-420CA d'AMDavec une carte graphique Radeon HD8400E.

Source : http://linuxgizmos.com/tiny-fanless-mini-pc-runs-linux-on-quad-core-amd-soc/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LE GOUVERNEMENT INDIEN VEUT

IMPOSER LE LINUX FAIT MAISON

«  BOSS  » COMMEOS OFFICIEL

DE L'INDE

B OSS (Bharat Operating SystemSolution) est un système d'exploi-

tation libre développé par le Centrenational de ressources pour le Logiciel

libre et Open Source Software (NRCFOSS)sous la direction du gouvernement cen-tral de l'Inde. Bien qu'il existe depuis uncertain temps, le manque d'enthousias-me des fonctionnaires du gouvernementet des utilisateurs ordinaires dans toutle pays a empêché un taux élevé d'adop-tion de l'OS. Cependant, le nouveau gou-vernement NDA au centre, élu l'annéedernière, a l'intention de changer cela.

En vertu de l'initiative «  Make inIndia  » envisagée par le Premier minis-tre Narendra Modi, le DeitY (Départe-ment de l'Electronique et de la Techno-logY de l'information) a donné l'instruc-tion à de nombreux gouvernementsdes États indiens de mettre en œuvre lepassage de systèmes Windows proprié-taires vers BOSS. Pour faciliter le pro-cessus, le gouvernement a égalementconsulté une entreprise informatiquesituée à Chennai pour fournir un sou-tien au système d'exploitation.

BOSS s'appuie principalement surDebian et est actuellement maintenu parC-DAC (Centre pour le développementde systèmes informatiques avancés).Destiné à devenir une alternative à partentière aux systèmes Microsoft Win-dows, BOSS fait l'étalage de sa forcequant à la localisation. Il est actuelle-ment distribué dans 1 9 langues. Ladernière version stable, nom de codeAnokha, est elle-même un peu vieillemaintenant (publiée en décembre 201 3),

mais cette nouvelle poussée du gou-vernement, couplée à un support tech-nique direct et une maintenance, est cer-taine d'insuffler une nouvelle vie à cequ'on appelle «  l'OS indien faitmaison  ».

Source :http://computer.financialexpress.com/news/governments-boss-move-now-a-homegrown-system-to-run-computers/7764/Proposé par : Anirban Chatterjee.

MINTBOXMINI : UNPCCOMPACTLINUXMINT BIENTÔT

POUR295 €

C omme plusieurs autres modèlesde Fitlet, la MintBox Mini dispose

d'un processeur AMD A4-6400T Microbasé sur l'architecture Mullins d'AMD. Ila un processeur graphique Radeon R3,deux ports USB 3.0, deux ports USB 2.0,deux ports HDMI (pour jusqu'à deuxécrans), un lecteur de carte microSD, etune prise casque.

L'ordinateur dispose également descartes Wifi 80.21 1 /b/g/n et Ethernet Gi-gabit et ce modèle sera livré avec 4  Gode RAM et 64  Go de disque SSD.

La MintBox Mini devrait être dispo-nible au cours du deuxième trimestre

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ACTUSde 201 5 pour 295  $ aux États-Unis ou,en Europe, à 295  € (TVA incluse dans leprix européen). Une partie de l'argentprovenant de la vente aidera à soutenirle développement de logiciels Linux Mint,et la MintBox Mini est pourvue d'unegarantie de 5 ans.

Source :http://liliputing.com/201 5/01 /mintbox-mini-compact-linux-mint-pc-coming-soon-295.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

UBUNTU LINUXESTMAINTENANT

PRÊTÀALIMENTERVOS

APPAREILS ÉLECTROMÉNAGERS

ETROBOTS

U buntu Linux s'est répandu sur unbon nombre de plateformes pen-

dant son histoire longue de dix ans,même si ce ne fut pas toujours avecsuccès. Aujourd'hui, cependant, le logi-ciel Open Source s'attaque à ce quipourrait être son plus grand défi jus-qu'à présent : l'Internet des objets. Ca-nonical a publié une version de son trèsléger Snappy Ubuntu Core pour lesappareils connectés tels que les appa-reils ménagers, les robots et toutautre endroit où un système d'exploi-tation pour PC classique ne ferait pas

l'affaire. Il est conçu pour fonctionnersur du matériel modeste (un proces-seur 600 MHz fera l'affaire) et il four-nit des mises à jour faciles, tout endonnant aux fabricants de gadgets laliberté de personnaliser le logiciel pourtout ce qu'ils construisent. Il prometd'être très fiable aussi ; il ne se met àjour que si le code peut se vérifier etvous ne perdrez donc pas le contrôlede votre thermostat intelligent enraison d'une mise à niveau boguée.

Source :http://www.engadget.com/201 5/01 /20/snappy-ubuntu-core-for-iot/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LECERN ETNI COLLABORENTPOURDÉFINIR L'AVENIRDUSUPPORTDELABVIEW POUR

LINUX64 BITS

N I (Nasdaq : NATI), le fournisseurde solutions qui permettent aux

ingénieurs et scientifiques de résoudreles plus grands défis d’ingénierie au mon-de, a annoncé une collaboration avec leCERN, une organisation de rechercheintergouvernementale qui construit desinstruments scientifiques les plus im-portants et les plus avancés du monde.L'objectif est de pousser la normali-

sation de tous les systèmes de contrôledu CERN vers des systèmes d'exploita-tion Linux 64 bits, avec des objectifs pouraméliorer les performances du systè-me, concevoir des systèmes de contrô-le distribués rentables et accroître lesopportunités pour les petites et moyen-nes entreprises ayant une expertise dansles technologies Open Source et NI.

NI travaille avec l'Organisationeuropéenne pour la recherche nuclé-aire, plus communément appelé CERN,depuis le début des années 1 990, surdes applications qui aident à expliquerde quoi l'univers est fait et comment ila commencé. Des collaborations notablesincluent le système de collision LHC(Large Hadron Grand Collider), où desapplications développées avec le logi-ciel de conception de système LabVIEWcontrôle les moteurs pas à pas surenviron 1 20 systèmes PXI de NI, et lecentre de traitement contre le cancerpar faisceau d'ions MedAustron, pourlequel le CERN a reçu trois prix auNIWeek 201 3. Ces développements encommun ont abouti à une formationvalorisante pour les ingénieurs dans lemarché en croissance rapide des sys-tèmes embarqués et ont conduit à dessystèmes maintenables à long termedans les applications critiques pour leurmission.

Source :http://www.businesswire.com/news/h

ome/201 501 2600641 4/en/CERN-NI-Collaborate-Define-Future-LabVIEW-SupportProposé par : Arnfried Walbrecht.

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D ans le numéro 87, je vous ai pré-senté Node.JS et le lanceur de

tâches « Grunt ». J'ai récemment dé-couvert une alternative appelée Gulp,qui m'attire un peu plus (je vous endonnerai les raisons bientôt). Vers lamême époque, un lecteur m'a deman-dé si je pouvais parler de Gulp dansC&C. Alors voilà.

QUELLE EST LADIFFÉRENCE ?

La différence entre Gulp et Gruntest principalement dans leur appro-che de la gestion des tâches. Grunt seconcentre sur un système basé sur laconfiguration où vous définissez lesconfigurations de chaque tâche (fi-chiers, compression, greffon à utiliser,etc.). Alors que Gulp se concentre surun flux de travail continu : cela signi-fie un greffon par tâche (pas de che-vauchement) et relève plus de la pro-grammation que de la configuration.Cela signifie que les tâches Gulp ressem-blent plus à une fonction JavaScriptqui utilise une série de fonctions derappel à chaque étape de configura-tion. Il peut être plus facile d'appré-hender la différence si je décris lefonctionnement de Gulp. Si vous sou-

haitez une présentation sur les diffé-rences, consultez la section « pouraller plus loin ».

RÉFÉRENTIELD'EXEMPLE

Le référentiel peut être trouvé surGitHub :https://github.com/lswest/FCM93-Gulp-Example

GULPFILE.JS

C'est le fichier qui crée et organiseles tâches que Gulp est censé lancer.Les sept premières lignes du fichier(la var name = require(‘name’);) initia-lisent tout simplement les différentspaquets Node.js dont vous avez be-soin. Celles-ci doivent avoir été instal-lées auparavant avec npm : si vousavez le fichier package.json, l'exé-cution de npm install sera suffisant.

La raison pour laquelle vous placezles extensions dans des variables estde rendre plus facile leur appel, et laraison pour laquelle elles sont obli-gatoires est de permettre l'utilisationde paquets de npm comme Stylus àpartir de Gulp.

Dans le fichier d'exemple, je créealors deux tâches. La tâche «  app  » com-mence sur la ligne 9 et va jusqu'à laligne 21 . La tâche « uglify » (enlaidir)est sur les lignes 23-28. Le nom destâches est à votre libre choix.

LATÂCHE«APP»

Cette tâche est censée compilerdes fichiers préprocesseur CSS en CSS  :je l'utilise pour stylus, mais la mêmeidée s'applique à SASS et Less (si vousavez les bons paquets installés).

La tâche commence par lancerd'abord gulp.src, qui lui indique oùtrouver le(s) fichier(s) de stylus. Il de-vrait être possible de concaténer oud'utiliser une expression *.styl pourouvrir tous les fichiers stylus. Comme,cependant, la meilleure pratique consis-te à réduire le nombre de fichiers cssqu'un site doit appeler, c'est mieuxd'utiliser un seul fichier stylus pourcompiler. Utilisez la fonction @importpour inclure d'autres fichiers stylus,de sorte qu'il n'y ait qu'un seul fichierCSS résultant.

Ensuite, il y a une fonction de miseen chaîne appelée sur le .src, où la fonc-

tion stylus est appelée avec unepetite liste de paramètres. L'utilisa-tion des paramètres indique quels gref-fons stylus appeler (dans mon cas,j'utilise seulement Jeet pour le Frame-work Jeet). Compress, comme vouspouvez l'imaginer, contrôle le réglagede la compression des fichiers (rape-tissant le CSS). Le tableau sourcemapcontrôle quelques paramètres pourcréer aussi un fichier de cartographiedes sources, afin que l'inspecteur dunavigateur vous donne les numéros deligne correspondant au fichier d'origi-ne de stylus, par opposition à référen-cer le fichier CSS miniaturisé. C'est uti-le pour le développement, mais peutêtre laissé de côté si vous préférez.

Enfin, pour finir en beauté,.pipe(gulp.dest('./css/')); définit le dos-sier de destination pour les fichierscréés.

Espérons maintenant que le terme«  à base de flux  » fait un peu plus desens. Chaque appel de fonction a unbut, et elle est mise en file une étapeà la fois (dans un flux), jusqu'à ce quevous ayez votre résultat final.

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

GGuullpp

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COMMAND&CONQUER

LATÂCHE« UGLIFY»

L'idée derrière cette tâche est deconcaténer tous les fichiers JavaScript,puis rapetisser le résultat. Cela lesrend beaucoup moins lisibles pour unêtre humain, mais réduit la taille dufichier et le nombre de fichiers exter-nes qu'un site Web doit utiliser. D'oùle terme « enlaidir ».

Cette tâche commence aussi avecun appel de fonction à gulp.src (quisélectionne tous les fichiers js dans ledossier « js »).

Après cela, elle appelle trois fonc-tions en chaîne. La première concatè-ne (combine) tous les fichiers js, puislance la fonction uglify (rapetissant lejavascript fusionné résultant). La der-nière étape, comme toujours, est unappel de fonction dest, pour définir ladestination du fichier résultant.

LADERNIÈRE LIGNE

Lors de la définition des tâchesdont nous avons besoin, la dernièreligne crée une dernière tâche, que j'aiappelée « default » qui lance les deuxautres fonctions lorsqu'elle est appe-lée. De cette façon, au lieu d'appelerles tâches séparément, elle rempliteffectivement l'ensemble du proces-

sus d'un seul coup. La tâche est appe-lée « default » parce que c'est la fonc-tion automatique appelé par Gulp.

Le résultat final sera deux nou-veaux fichiers : un fichier CSS miniatu-risé, et un fichier javascript miniaturisé.Incluez-les dans votre en-tête HTML,et tout est prêt.

J'espère que cet article a contribuéà rendre attirant Gulp pour toute per-sonne qui a été intimidée par Gruntdans le passé. Il y a divers articles surla façon d'utiliser Gulp pour d'autrestâches typiques (telles que l'utiliserpour SASS). Comme la syntaxe est (àmon avis) plus facile à lire que Grunt,si vous avez une expérience avecJavaScript, ça devrait s'avérer plusfacile à utiliser pour les débutants.Certains pensent que les lanceurs detâches sont trop ballonnés pour cequ'ils doivent faire. Mais la facilité d'uti-lisation pour certains cas (surtout pourceux qui débutent) devrait l'emportersur les compromis. Pour ceux quiveulent utiliser npm et réduire le bal-lonnement, vous pouvez simplementinstaller les paquets de base (commestylus). Pour automatiser les choses,vous pouvez aussi créer un fichiermake ou un script pour exécuter lescommandes. Je laisse cela comme unexercice aux utilisateurs. Si vous uti-lisez un framework Web, ils ont eux-

mêmes généralement des moyensd'exécuter des appels de fonction.

Si quelqu'un a des questions, dessuggestions, ou des demandes, n'hési-tez pas à m'envoyer un e-mail à :[email protected].

POURALLERPLUS LOIN

http://markdalgleish.github.io/presentation-build-wars-gulp-vs-grunt/ - Pré-sentation des différences entre Gulpet Grunt.

site Web de Gulp : http://gulpjs.com/

Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement son systè-me et en n'ayant alors plus d'autre choixque de trouver un moyen de le réparer.Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

EXTRA! EXTRA!LISEZTOUT !

Actuellement, nos glorieux repor-ters de la rubrique Actus mettentdes mises à jours régulières desactus sur le site principal du FullCircle. Cliquez sur le lien NEWS,dans le menu du site en haut dela page et vous verrez les titresdes actus. Par ailleurs, si vous re-gardez le côté droit de n'importequelle page du site, vous verrezles cinq derniers messages.N'hésitez pas à nous écrire ausujet des messages des actus.Peut-être que c'est quelquechose qui pourrait passer du siteau magazine.Amusez-vous bien !

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker RRaadd iioo RRTTLL--SSDDRR

Puisque Greg ne m'a pas donnésigne de vie, je dois supposer qu'il sesent encore un peu malade ce mois-ci.N'hésitez pas à lui envoyer vos vœuxpour un prompt rétablissement à :[email protected].

J 'ai récemment vu par hasard unevidéo YouTube qui montrait qu'il

est facile de suivre des avions entemps réel en se servant d'une simpleclé USB DVB. J'ai décidé d'en acheterune pour voir si c'était si facile quecela. Et c'est le cas !

Ces dispositifs coûtent environ 20 £/20 $ sur eBay/Amazon. Celui que j'aicontient une puce Realtek RTL8723BE.Au départ, elles devaient vous per-

mettre de regarder la télé sur votreportable, mais des gens ont réaliséqu'en fait elles couvrent un large spec-tre de fréquences radio et peuventêtre utilisée pour plein de choses,allant de l'écoute des radios amateurau suivi des avions et (avec les bonnesantennes) au téléchargement desdonnées météo à partir de satellitesNOAA. On les appelle aussi des dispo-sitifs RTL-SDR, RTL faisant référence àla puce Realtek et SDR étant Soft-ware Defined Radio (la radio définiepar logiciel).

PRÉREQUIS

La première chose qu'il faut faire,c'est d'ajouter le PPAGQRX à vos sour-ces, soit avec votre gestionnaire depaquets, soit avec le terminal en sai-sissant :

sudo add-apt-repositoryppa: gqrx/snapshots

Ensuite, nous voulons ajouter unPPA de Roman Moravcik, le propriétai-re de l'application que nous voulonsvraiment.

sudo add-apt-repositoryppa: roman-moravcik/gnuradio

Le problème, c'est que ni l'un nil'autre de ces dépôts n'a des versionspour Utopic, mais, si vous avez Trustyou antérieur, cela devrait aller très bien.Si vous avez Utopic, il faudra modifiervos sources de logiciels pour changerla fin de ces lignes de :

utopic main

vers :

trusty main

Il faut maintenant mettre la listedes paquets à jour :

sudo apt-get update

Et, enfin, faire l'installation :

sudo apt-get install gqrx

sudo apt-get install dump1090

Cela peut prendre beaucoup detemps, car GQRX a pas mal de dépen-dances (~ 1 25 Mo), dont GNURadio.Ne craignez rien. Si, à la longue, voustrouvez ennuyeux le suivi des avions,vous pouvez toujours utiliser GQRXpour scanner la myriade de fréquen-ces radio pour d'autres trucs cool.

Ce n'est pas GQRX que nousvoulons en fait, mais on a bien besoindes dépendances qu'il installe. Cequ'il nous faut vraiment, c'est l'appli-cation dump1 090.

Branchez la clé, ouvrez un termi-nal et tapez :

dump1090 --interactive

Il peut prendre une ou deux minu-tes pour scanner, puis trouver desavions, mais vous verrez bientôt unécran du terminal où sont affichés les

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TUTORIEL - RADIO RTL-SDRnuméros d'identification des avions,le code transpondeur et, si elles sontdiffusées, l'altitude, la vitesse et lescoordonnées GPS. Cool, non ?

Que dites-vous ? Vous aimeriez voirtout cela sur une carte ? Ouah, c'estdur de vous faire plaisir. Mais, puis-qu'il y a un serveur intégré à dump,vous avez de la chance, l'ami !

Appuyez deux fois sur CTRL+C pourfermer dump1 090, s'il fonctionne.

Dans un terminal tapez :

dump1090 --interactive --net --net-beast --net-ro-port 31001

Et c'est ici que c'est magique ; ou-vrez un navigateur et allez à :

http: //localhost: 8080

Regardez-moi ça !

Bien évidemment, les seuls avionssur la carte sont ceux qui diffusentleurs coordonnées GPS. C'est incroya-ble de penser qu'ils diffusent ouverte-ment autant d'informations. Mais c'estle cas.

Dans cet article, je n'ai faitqu'effleurer la question des disposi-tifs RTL-SDR. Faites un essai : démar-rez GQRZ et scannez les fréquences.La quantité de trucs bizarres que voustrouverez est vraiment incroyable. Audépart, la majeure partie n'aura pasde sens pour vous, mais, avec un peude recherches, vous découvrirez quecertains sont des stations ordinairesde radio FM et d'autres sont mêmeles fréquences diffusées par lesportes de garage automatiques, desalarmes de voiture et ainsi de suite.

Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chance d'avoir quelquessupers invités, qui viennent nousparler directement des derniers dé-veloppements passionnants sur les-quels ils travaillent, de telle façonque nous pouvons tous compren-dre ! Nous parlons aussi de la com-munauté Ubuntu et de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est cou-vert par le Code de Conduite Ubuntuet est donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au télécharge-ment le jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP..4455 -- OOuuttiillss AAuuddiitt ddee CCaallcc

D ans mon dernier article, je vous aimontré comment utiliser l'outil

«  Marquer les données incorrectes  » dansles outils d'Audit de Calc. Cette fois-ci,je vais présenter le reste des outils dansle menu Audit qui nous aident à suivreles cellules utilisées dans les formules.Grâce à ces outils, nous pouvons voir quel-les cellules affectent le résultat d'une for-mule, quelles formules sont affectéespar une cellule, et quelles cellules sontimpliquées dans une formule qui se tra-duit par une erreur. La feuille que nousallons utiliser est petite pour vous aiderà comprendre comment ça fonctionne,mais ces outils sont des plus utiles dansles grandes feuilles avec des formulescompliquées.

CONFIGURATION DE LAFEUILLE

Créez une nouvelle feuille, vide. Dansla cellule A1 , entrez la valeur 1 3. Sélec-tionnez les cellules A1 :A6. Edition > Rem-

plir > Série… pour faire apparaître la boîtede dialogue de Remplir la série. Pour laDirection, sélectionnez En bas, et pour leType de séries, sélectionnez Remplis-sage automatique. Cliquez sur OK, et lescellules se remplissent de numéros sé-quentiels. Sélectionnez les cellules A1 :D6.Edition > Remplir > Série… Cette fois-ci,choisissez À droite pour la Direction, maisprendre à nouveau Remplissage auto-matique pour le type de séries. Cliquezsur OK et les cellules à droite sont rem-plies avec des numéros séquentiels.

Créez des totaux pour les lignes etles colonnes en sélectionnant la cellulevide à la fin de la ligne ou colonne. Cli-quez sur le bouton SOMME sur la Barrede formule. Les cellules vers la gauchepour les lignes et au-dessus pour lescolonnes, sont sélectionnées automati-quement. Appuyez sur la touche Entrée/Retour sur le clavier pour accepter lesrésultats. Répéter l'opération pour cha-

cune des rangées et des colonnes.

La cellule E7 va additionner les to-taux à la fois des lignes et des colonnes.La formule est :

=SOMME(A7: D7; E1: E6)

REPÉRER LES ANTÉCÉDENTS

La fonction Repérer les antécédents(en bas à droite) montre les cellules uti-lisées par la formule dans la cellule ac-tuelle. Les traces sont affichées sur lafeuille avec des flèches bleues et descadres bleus autour des plages de cellu-les. Cela est vrai pour toutes les fonc-tions de suivi.

Sélectionnez la cellule E7. Outils >Audit > Repérer les antécédents. Les flè-ches bleues indiquent les cadres et lescellules utilisés par la formule. Si vousavez entré correctement la formule, elle

inclut tous les totaux pour les lignes etles colonnes. Pour effacer les marquesde repérage de la feuille, sélectionnezOutils > Audit > Supprimer le repéragedes antécédents.

REPÉRER LES DÉPENDANTS

Repérer les dépendants (page suivan-te, en haut à gauche) dessine des flèchesvers les cellules contenant des formu-les qui s'appuient sur la cellule active. Sivous sélectionnez C4, puis Outils > Au-dit > Repérer les dépendants, vous obte-nez des flèches pointant vers C7 et E4.Deux de ces cellules contiennent des for-mules qui font référence à C4 dans leurchamp d'application. Tout comme avecrepérage des antécédents, les champsd'application des deux formules sont en-tourés d'une boîte bleue. Pour effacer lesmarqueurs de repérage, Outils  > Audit  >Supprimer le repérage des dépendants.

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full circle magazine n°93 1 6 sommaire

TUTORIEL - LIBREOFFICE

ERREURSCALCCOMMUNES

Avant de parler de repérer des er-reurs, nous allons jeter un coup d'œil àcertaines erreurs courantes que vousverrez dans Calc.

#DIV0! - La formule tente de diviser unnombre par zéro. Comme nous l'avonsappris il y a longtemps en cours de ma-thématiques élémentaires, vous ne pou-vez pas diviser un nombre par rien. Cer-taines fonctions, comme VARP et STDEV(ECART TYPE), donneront cette erreurlorsque vous ne parviendrez pas à utili-ser les arguments minimaux requis.

#REF - La cellule ou la plage de réfé-rence n'est pas valide. Cela arrive sur-tout lorsque vous faites une erreur deréférence ou que vous référencez unecellule ou une plage qui n'existe plus.Par exemple, vous faites référence àune feuille qui a été supprimée.

#VALEUR - L'entrée était d'un type au-

tre que celui attendu. C'est souvent cau-sé par une référence à une cellule avecdu texte dans une fonction mathémati-que ou une formule.

Err:510 - Une variable est absente de laformule. Cela peut se produire lorsquevous tapez deux opérateurs ensemble,comme =1 +*3.

REPÉRER LES ERREURS

Repérer les erreurs dessine des flè-ches vers toutes les cellules antécéden-tes qui ont causé une erreur dans la for-mule de la cellule actuellement sélection-née. Pour démontrer cela, nous auronsbesoin de générer une erreur. #DIV0

est probablement le plus facile à géné-rer. Entrez la formule =C3-D2 dans lacellule E8. Le résultat est zéro. Dans lacellule E9 entrez la formule =E7/E8. Ce-la va générer une erreur #DIV0.

Pour repérer l'erreur, cliquez sur lacellule E9. Outils > Audit > Repérer leserreurs. Une flèche de repérage est des-sinée à travers les cellules impliquéesdans la formule. Dans notre cas, il nes'agit que de deux cellules. Vous pouvezremplacer le moins par un plus, la flè-che s'effacera et l'erreur s'en ira, mais,pour l'instant, laissons les choses commeelle sont. Il y a encore une chose que jeveux vous montrer. La seule façon d'ef-facer une trace d'erreur sans corrigerl'erreur est Outils > Audit > Supprimertous les repères.

COMBINER LESREPÉRAGES

Traquer un problème ou une erreurn'est pas toujours aussi simple que d'uti-liser l'un des outils de repérage. Vouspourriez avoir besoin de les combinerpour trouver le vrai problème. Prenons,par exemple, notre erreur. Nous pou-vons choisir la cellule E9, lancer le repé-rage des erreurs, et voir que la formuleutilise les deux cellules au-dessus. Maisune fois que vous réalisez que les deuxcellules contiennent aussi des formules,vous pouvez repérer les antécédents surla cellule E8 pour voir si vous pouvez trou-

ver le problème. On se rend comptealors que les deux cellules utilisées dansla formule ont la même valeur. Alors,vous vous apercevez que vous vouliezutiliser C6 et pas C3. Changer C3 en C6dans la formule de E8, et l'erreur et laflèche de repérage de l'erreur disparais-sent. Notez également que les repéra-ges des antécédents se déplacent quandla formule est modifiée.

Avec les outils de repérage de l'auditdans Calc, vous pouvez voir les cellulesutilisées dans une formule et découvrirpourquoi vous n'avez pas obtenu les ré-sultats que vous attendiez. Repérer lesantécédents vous montre les cellules uti-lisées par la formule dans la cellule ac-tuelle. Utilisez Repérer les dépendantspour montrer les cellules contenant desformules qui utilisent la cellule actuel-lement sélectionnée. Si vous essayez dedécouvrir pourquoi une formule génèreune erreur dans la cellule actuelle, vousutilisez l'outil Repérer les erreurs. En-fin, vous pouvez combiner les diffé-rents outils de repérage pour obtenirune vue plus large de ce qui se passe,ou ne se passe pas, dans votre feuille.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Alessio Ciregia UUbbuunnttuu KKiioosskk

S i vous travaillez dans un lieu ou-vert au public, par exemple une

bibliothèque ou un hôpital, il pourraitparfois être utile de fournir un ordi-nateur pour les visiteurs. Un tel ordi-nateur, même équipé d'une souris etd'un clavier, doit être configuré de sor-te que les gens ne soient pas en me-sure d'utiliser toutes les fonctions dusystème, mais seulement un nombrelimité d'entre elles. Par exemple, lesgens pourraient utiliser l'ordinateurpour accéder à Internet, ou un seul siteWeb fournissant des informations in-ternes relatives à votre entreprise ouvotre activité. Et il faut absolument con-figurer le système afin d'empêcher l'ac-cès au shell et le lancement de tousles autres programmes que vous nesouhaitez pas offrir aux visiteurs.

Un tel ordinateur est un kiosque :http://en.wikipedia.org/wiki/Interactive_kiosk.

Vous pouvez éventuellement con-figurer un PC relié à une téléviseurgrand écran, sans clavier ni souris, afinde montrer des diapositives d'infor-mation ou des vidéos. Pour atteindrece dernier objectif, vous pouvez jeterun œil à Xibo, qui est un système de

gestion de contenu d'affichage numé-rique (http://xibo.org.uk/).

INSTALLATION

Commençons par l'installation duserveur Ubuntu 1 4.04 LTS. PourquoiUbuntu server ? Eh bien, parce que,dans votre kiosque, vous n'avez pasbesoin d'un grand nombre de logi-ciels. Notez également l'utilisation del'option -•-no-install-recommends dansla commande apt install.

Veuillez garder à l'esprit que,après la configuration de l'environ-nement en kiosque, on suppose quevous aurez accès à l'ordinateur parSSH, et non à partir du terminal.

Nous allons donc installer Ubuntu,permettant des mises à jour de sécu-rité automatiques et l'installation d'unservice OpenSSH.

Après le premier redémarrage,connectez-vous avec l'utilisateur (admi-nistrateur) que vous avez créé lors del'installation et ensuite mettez le sys-tème à niveau :

sudo apt update

sudo apt upgrade

Et installez ces paquets :

sudo apt install --no-install-recommends xorgopenbox firefox xscreensaverplymouth-theme-sabily cups

Installez CUPS si vous voulez per-mettre à vos visiteurs d'imprimer.

Créezun utilisateur, l'utilisateurkiosk.

sudo useradd -m kiosk

sudo mkdir /opt/kiosk

MISE EN PLACE DE

L'ENVIRONNEMENT

Dans cette configuration, vousn'allez pas lancer de gestionnaire debureau, mais invoquer X1 1 et lancerseulement l'exécutable Firefox.

Le script ci-dessus sera appelé par

#! /bin/bash

home_tar=" /opt/kiosk/kiosk_home. tar"

rewritehome( ) {echo $home_tarif [ -f $home_tar ]then

rm -rf $HOME/*tar xvf $home_tar -C /

fi}

xset -dpmsxset s offopenbox-session &

rewritehomexscreensaver -nosplash &

while true; dorewritehome/usr/bin/firefox

done

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TUTORIEL - UBUNTU KIOSKupstart au démarrage du système.Essentiellement, il remplace le réper-toire personnel de l'utilisateur kioskavant de lancer Firefox. Et l'exécuta-ble Firefox est placé à l'intérieur d'uneboucle, afin de se relancer chaque foisqu'il est fermé.

sudo chmod +x/opt/kiosk/kiosk. sh

Maintenant vous devez créer unscript upstart :

sudo vi /etc/init/kiosk. conf

start on (filesystem andstopped udevtrigger)

stop on runlevel [ 06]

console outputemits starting-x

respawn

exec sudo -u kiosk startx/etc/X11/Xsession/opt/kiosk/kiosk. sh

Comme X a besoin des privilègesroot pour démarrer, vous devez tapercette commande et sélectionner «  Any-body  » (quiconque) :

sudo dpkg-reconfigure x11-common

À ce stade, nous avons presque fini.Vous devez redémarrer la machine :

sudo reboot

Et Firefox devrait démarrer auto-matiquement.

Apportez les modifications souhai-tées maintenant, comme l'ajout de cer-tificats de CA, les dispositifs de sécurité,l'ajout de quelques types d'exten-sions, etc.

Enfin, vous devez installer l'extensionsrkiosk : https://addons.mozilla.org/en-US/firefox/addon/srkiosk/

Merci de lire les documents atten-tivement(http://blogoless.blogspot.it/201 2/07/firefox-srkiosk-add-on-full-screen.html), afin de comprendre cetobjet artisanal et de mieux l'adapter àvos besoins, comme changer la page d'ac-cueil, ou afficher la barre d'adresses.

Fermez Firefox. À ce stade Firefoxredémarrera dans un mode kiosqueverrouillé.

Pour continuer la configuration,vous devez vous connecter à distancevia SSH.

DERNIÈRES ÉTAPES

L'utilisation de l'économiseur

d'écran peut être utile et pas seule-ment pour avoir de belles images surl'écran après un laps de temps. Il estutile de réinitialiser la session après unepériode d'inactivité. Par exemple, ilest agréable de retourner à la paged'accueil, au lieu de laisser le kiosquesur la dernière page consultée par ledernier utilisateur. Ainsi, vous ne de-vez configurer l'économiseur d'écranque si vous devez réinitialiser votrekiosque périodiquement.

Placez le fichier de configurationde xscreensaver dans le répertoire per-sonnel de l'utilisateur kiosk. L'optionde délai d'attente est celle que vousdevez changer pour répondre à vos be-soins (dans cet exemple le kiosquesera rechargé tous les quarts d'heure).

sudo vi/home/kiosk/. xscreensaver

timeout: 0: 15: 00lock: Falseverbose: Falsesplash: FalsecaptureStderr: TruedpmsEnabled: FalsedpmsQuickOff: Falsemode: oneselected: 0programs: resetkiosk. sh -root\n\

Ensuite, vous devez lancer le scriptqui sera appelé par xscreensaver aprèsla période d'inactivité (listing  4).

Comme indiqué, au lieu de lancer unvéritable économiseur d'écran, c'esten fait xscreensaver qui fera exécuterce script.

sudo vi/usr/lib/xscreensaver/resetkiosk. sh

#! /bin/bash

PID=` ps -u $UID -f | grepfirefox | grep -v grep | awk' { print $3 } ' `

kill $PID

L'HEURE DE LASAUVEGARDE

Enfin, vous devez prendre unephoto (snapshot) du répertoire per-sonnel de l'utilisateur kiosk. Un telcliché va écraser le répertoire d'ac-cueil à chaque redémarrage ou lors-que la session de kiosk est remise àzéro, ou lorsque Firefox est fermé.

Alors, n'oubliez pas que chaquefois que vous effectuez des modifi-cations dans le répertoire personnelde l'utilisateur kiosk, vous devez faireun tar de ce répertoire et le placer àl'endroit approprié : jetez un œil auscript kiosk.sh (page précédente, enhaut à droite).

rm -rf /home/kiosk/. cache/

tar cpvf

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full circle magazine n°93 1 9 sommaire

TUTORIEL - UBUNTU KIOSK/opt/kiosk/kiosk_home. tar/home/kiosk/

CONFIGURATION DEGRUB ET

DÉSACTIVATION DES TTYS

Une autre tâche utile à accomplirest liée à un certain renforcement dusystème. Par exemple, vous pouvez em-pêcher des utilisateurs malins de démar-rer le système en mode mono-utilisa-teur, ou de naviguer entre les conso-les virtuelles (les terminaux que vouspouvez utiliser en appuyant sur les tou-ches fonctions comme CTRL+ALT+F1 ).

Commençons par GRUB. Toutd'abord, il doit être aussi silencieux(moins verbeux) que possible, juste àdes fins esthétiques (listing 5).

sudo vi /etc/default/grub

. . .GRUB_TIMEOUT=0GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash vga=currentloglevel=0". . .

Ensuite, vous pouvez définir unmot de passe afin d'interdire aux utili-sateurs de démarrer Linux en modemono-utilisateur. Utilisez la comman-de grub-mkpasswd-pbkdf2 pour créerun mot de passe crypté, puis modifiercertains fichiers.

Mettez les lignes suivantes à la finde /etc/grub.d/00_header :

cat << EOF

set superusers="root"

password_pbkdf2 root

<la_chaine_obtenue_de_la_commande_grub-mkpasswd-pbkdf2>

EOF

À ce stade, un utilisateur et unmot de passe seront demandés pourchaque entrée du menu GRUB, mêmepour le démarrage de Linux de façonnormale ; c'est ce que nous ne vou-lons pas. Ajoutez donc le paramètre-.-unrestricted (montré ci-dessous ennoir) à chaque ligne de menu dans lesfichiers de configuration. Par exem-ple, dans /etc/grub.d/1 0_linux :

. . .echo "menuentry ' $(echo

" $title" | grub_quote) '--unrestricted ${CLASS}\$menuentry_id_option' gnulinux-$version-$type-$boot_device_id' {" | sed " s/^/$submenu_indentation/"else

echo "menuentry ' $(echo" $os" | grub_quote) '--unrestricted ${CLASS}\$menuentry_id_option' gnulinux-simple-$boot_device_id' {" | sed" s/^/$submenu_indentation/". . .

De cette façon, un utilisateur et unmot de passe seront demandés seule-ment si l'utilisateur tente d'éditer lesentrées de menu de GRUB, en utili-sant la touche « e ».

Maintenant, vous devez lancer lacommande sudo update-grub pour faireles changements.

À la fin, vous pouvez désactiver lesconsoles de terminal virtuel en suppri-mant les fichiers tty dans le répertoire/etc/init :

sudo rm /etc/init/tty*

AUTRES TRAVAUXETCONCLUSION

Pour renforcer la machine, vousdevez mettre en place un mot depasse dans le BIOS et empêcher ledémarrage à partir des ports deCD/DVD ou USB. Concernant l'USB,vous devez éviter l'utilisation de cesports au moins en rendant le PCinaccessible par les utilisateurs.

D'autres choses à faire ? Configurerun thème personnalisé pour l'écrande démarrage et regarder le moyende désactiver les raccourcis clavieréventuels.

Au lieu de lancer Firefox, vousvou-drez peut-être lancer un lecteurvidéo ou un diaporama : vous pouvezfaire un essai en mettant une autrecom-mande dans la boucle while.

Cet article est basé sur un mes-sage trouvé sur :https://thepcspy.com/read/building-a-kiosk-computer-ubuntu-1 404-chrome/

Peut-être qu'une solution de kios-que pourrait être mieux réalisée, mais,pour autant que je sache, je n'ai pastrouvé de meilleures alternatives. Cet-te solution fonctionne pour mes be-soins  : il pourrait éventuellement vousêtre utile ou ce pourrait être le pointde départ pour une meilleure mise enœuvre.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch II nnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 3322

P our conclure notre incursion dansle monde des clones, je vais utiliser

quelques articles pour décrire le dialo-gue «  Créer un pavage avec des clo-nes…  » (que je vais appeler désormaisle dialogue Clones en pavage). C'estsans doute l'un des plus puissants - etdes plus déroutants - dialogues danstoute l'application ; prenez donc quel-ques instants pour vous préparer avantque nous nous lancions.

Vous avez déjà vu comment créerun clone facilement : sélectionnez l'ob-jet parent et appuyez sur ALT-D (ouutilisez Édition > Cloner > Créer un clo-ne). Si vous voulez un deuxième clonedu même parent, vous pouvez soitrépéter le procédé, soit dupliquer lepremier clone (avec CTRL-D, cette fois-ci). Voulez-vous une poignée de clo-nes ? Faites glisser le premier autourde l'écran, en tamponnant des copiesde temps en temps par un appui surla barre d'espace. Mais quid si vousvoulez une centaine de clones ? Ou unmillier ? Et quid si vous voulez les pla-cer de façon précise ? Ou voulez-vousque chaque clone soit tourné ou redi-mensionné un peu ? Le dialogue desClones en pavage peut faire tout celaet beaucoup plus encore.

Nous allons commencer par créerun objet qui sera le parent de nos clo-nes. Pour que les choses restent sim-ples pour le moment, je vais utiliserun carré coloré, avec des coins arron-dis, tout simple, mais le parent peutêtre presque n'importe quel objet indi-viduel ou un groupe. Cependant, lesboîtes en 3D ne fonctionnent pas avecle dialogue des Clones en pavage,bien qu'il soit possible de les convertird'abord en un groupe de chemins sim-ples pour obtenir le même effet, siperdre la capacité d'éditer le parentcomme une boîte en 3D ne vous gênepas. Un objet parent étant créé et sé-lectionné, ouvrez le dialogue de Clo-nes en pavage avec Édition > Clone >

Créer un pavage avec des clones…

Au départ, le dialogue ne semblepas trop compliqué, mais si vous par-courez les onglets, vous verrez toutde suite qu'il y a beaucoup de champset de contrôles cachés. Sous le pre-mier onglet, Symétrie, un seul menus'affiche, mais il propose 1 7 options dif-férentes. Pour le moment, nous allonsnous cantonner à la première : «  P1 :translation  ». Celle-ci nous permettrade créer des grilles rectangulaires sim-ples de clones ; c'est la plus facile àcomprendre quand vous commencezà essayer de dompter ce dialogue.

Sous le panneau des onglets, il y aquelques options globales pour défi-nir le nombre de clones que vous vou-lez créer ou la zone qu'ils devront cou-vrir. Remarquez que j'ai dit «  couvrir  »et non pas «  remplir  ». Pensez à la posede carreaux sur un mur de votre sallede bains : vous avez besoin d'assez decarreaux pour couvrir le mur, mêmes'il y aura un peu de chevauchement,et vous devrez en découper sur mesu-re autour des bords. De la même fa-çon, Inkscape créera assez de carreauxpour couvrir la zone spécifiée (définieen termes de hauteur et de largeur),

et vous laissera la possibilité d'en cou-per vous-même, s'il y a du chevauche-ment. L'option «  Utiliser les dimensionset position enregistrées du pavage  »devra être décochée à ce stade ; nousl'examinerons dans un article ultérieur.

Pour créer quelques carreaux, ilfaut d'abord appuyer sur le bouton«  R-à-z  » (Remise à zéro). Ainsi, les va-leurs dans tous les onglets sont remi-ses à des défauts logiques, ce qui enfait un bon point de départ. Mainte-

nant, entrez quelques valeurs dans leschamps «  Lignes, colonnes  ». Je vaiscommencer avec une grille de 3×4clones. Enfin, l'objet parent étant sé-lectionné, cliquez sur le bouton Créer.

Observez la grille de clones que

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full circle magazine n°93 22 sommaire

TUTORIEL - INKSCAPEvous venez de créer et vous verrez cer-taines choses. D'abord, remarquez quel'objet parent reste sélectionné unefois les clones créés. Ainsi, c'est trèsfacile de cliquer sur le bouton Sup-primer dans le dialogue pour suppri-mer tous les clones à la fois si le résul-tat ne vous plaît pas. Sachez que lepremier clone se trouve directementau-dessus de l'objet parent. Si vouschangez de point focal et avez alorsbesoin de re-sélectionner le parent,un clic dans le coin en haut à gauchesélectionnera en fait le clone. La solu-tion simple est de sélectionner n'im-porte lequel des clones, puis d'ap-puyer sur MAJ-D ou utiliser Édition >Cloner > Sélectionner l'original.

Regardez la position des clones.Après avoir mis les valeurs à zéro dansle dialogue, le comportement pardéfaut est de créer les clones de fa-çon à ce qu'ils soient les uns contre lesautres. Quand vous sélectionnez desobjets dans Inkscape, la ligne en poin-tillés qui agit comme un indicateur desélection s'appelle une «  Boîte  ». Lesclones sont positionnés selon les di-mensions de cette boîte. La premièrecolonne est bougée vers la droite avec1 00 % de la largeur du rectangle dedélimitation. La deuxième colonne estbougée avec 200 % et ainsi de suite.Les lignes suivent des règles identi-ques, mais basées sur la hauteur de la

boîte. Cette façon de décrire le posi-tionnement des clones peut semblerquelque peu abstraite, mais les ongletsTranslation et Dimension utilisent com-me unités de mesure «  pourcentagede la largeur/hauteur de la boîte  » etc'est ainsi plus facile si vous pensezdans ces termes-là.

Pour obscurcir les choses davan-tage, Inkscape a deux types différentsde boîtes : la boîte englobante visuel-le, qui comprend tout contour appli-qué à votre objet et la boîte englo-bante géométrique, basée seulementsur l'objet central, indépendammentde son contour. Vous pouvez choisir la-

quelle Inkscape utilise pour les sélec-tions en cliquant sur Outils [Ndt : sansl'ouvrir] dans le dialogue Fichier > Pré-férences d'Inkscape… La différence en-tre les deux devient claire quand unobjet avec un contour très épais estsélectionné.

D'après la documentation, Inksca-pe utilise toujours la boîte géomé-trique lors de la création de clones enpavage. Cela ne correspond pas à mapropre expérience avec Inkscape 0.48sous Linux Mint 1 7. Je trouve que bas-culer les préférences entre les boîtesvisuelle et géométrique a bel et bienun effet sur le pavage. Encore plusincohérent, le comportement sembleêtre le contraire de celui auquel vouspourriez vous attendre. Regardez, ci-dessus, le même rectangle avec un con-tour épais quand c'est mis en pavageavec chacune des deux préférences.

À partir d'ici, je vais, pour la plu-part, utiliser des formes sans contour,pour démontrer des clones en pava-ge, et cette anomalie ne causera pasde problème. Mais il faut la garder àl'esprit si vous essayez de faire des pa-

vages d'objets ayant un contour carles clones n'apparaissent pas là où vousl'auriez pensé.

Une grille d'objets extrêmementprès l'un de l'autre par défaut peut vousconvenir très bien si vous ne voulez

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TUTORIEL - INKSCAPEutiliser ce dialogue que pour faire ungrand nombre de clones rapidement.Mais la véritable puissance vient desmille façons dont ces clones peuventêtre positionnés et transformés. Com-mençons par desserrer un peu la grilledes clones avec l'onglet Translation.

Pour comprendre cet onglet, la cléc'est que les contrôles s'affichent danstrois colonnes. Les contrôles de la pre-mière colonne déterminent la quan-tité de translation de chaque ligne declones. Les contrôles de la deuxièmecolonne déterminent la quantité detranslation de chaque colonne de clo-nes. Et la troisième colonne s'appli-que à tous les clones et ajoute unequantité aléatoire de translation dansles directions x et y.

Pour commencer, voici un exem-ple simple : on garde la grille rectangu-laire tout en ajoutant un peu d'espaceentre les clones. La première chose àfaire est d'ajouter de l'espace entrechaque colonne et nous mettrons doncune valeur positive dans le contrôledu milieu en haut. Ce champ changela position x (c'est dans la ligne descontrôles de la Translation X) pourchaque colonne de clones (c'est dansla colonne du milieu). Une valeur de1 0 ici ajoutera 1 0 % de la largeur de laboîte avant son ajout à la position dela colonne ; ainsi, au lieu d'être posi-

tionné à 1 00 %, 200 %, 300 %… ilssont placés à 1 1 0 %, 220 %, 330  %…,chaque position suivante est augmen-tée de 1 1 0  % au lieu du 1 00  % standard.

J'ai également mis une valeur de 50dans le premier contrôle de la deuxiè-me ligne pour ajouter 50 % de la hau-teur de la boîte à la position y (puisquec'est dans la ligne des contrôles deTranslation Y) à chaque ligne desclones (c'est dans la première colonne

des contrôles) Les lignes seront doncpositionnées à 1 50  %, 300  %, 450  %…Le résultat de tout cela est que nousavons desserré la grille, avec plus d'es-pace vertical qu'horizontal.

Si vous ne voulez pas un position-nement si rigoureux de vos clones, ilsuffit de mettre un nombre positif dansl'un des champs « Hasard » (ou dansles deux) de la troisième colonne. Lavaleur que vous mettez ici sera uti-

lisée comme limite supérieure ; ainsi,si vous mettez 20 dans le contrôleTranslation X, la position horizontalede chaque clone pourra changer dejusqu'à 20 % de la largeur de la boîte.Ceci s'ajoutant aux autres décalages,vous pouvez donc desserrer toute lagrille comme nous l'avons fait précé-demment, puis y rajouter un peu dehasard. Autrement, vous pourriez uti-liser l'outil Tweak Tool (cf. la partie 22,dans le n° 82) ou appuyer sur le bou-ton Éparpiller en bas du dialogue desClones en pavage : cela bousculera unpeu les coordonnées X et Y de chaqueclone. Ce dernier peut parfois être uti-le si vous essayez de créer une appa-rence plus « naturelle », en clonant ledessin d'une feuille ou d'un flocon deneige.

En plus d'une grille rectangulairesimple, l'onglet Translation peut pro-duire des résultats plus intéressants.

Vous avez besoin de dessiner un muren briques ? Commencez avec uneseule brique, mais entrez une valeurde 50 % dans le tout premier champ.Cela rajoutera 50 % de la largeur de laboîte à la position x de chaque lignede clones, ce qui fait bouger chaqueligne vers la droite d'un espace égal àla moitié de la largeur du parent.

Vous pouvez le faire ressembler da-

vantage à un mur en cochant le con-trôle Alterner de la colonne Par ligne.Cela fait que les décalages de cettecolonne de contrôles sont appliquésd'abord avec une valeur positive, en-suite avec une valeur négative. Ainsi,les lignes bougent d'abord de 50 % versla droite, puis de retour vers la gau-che avec le même pourcentage, puisvers la droite à nouveau, et ainsi desuite.

Notre mur semble pas mal mainte-

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TUTORIEL - INKSCAPEnant, mais un peu de mortier aiderait,non ? Vous pourriez être tenté d'espa-cer les clones en réglant quelques-unsdes autres champs à 1 0 %. Mais, tan-dis qu'ils seront desserrés horizon-talement, tous vos efforts pour lesdesserrer verticalement échoueront

parce que le réglage Alterner chan-gera aussi la valeur que vous mettezdans la première colonne de la ligneTranslation Y. Au lieu d'ajouter cons-tamment un espacement de 1 0  % en-tre les lignes, vous en ajouterez 1 0  %,puis enlèverez 1 0  %, puis le rajoute-rez, à nouveau, et ainsi de suite.

Il y a quelques solutions à ce pro-blème, et toutes tournent autour del'augmentation de la taille de la boîtede sélection du parent, afin qu'il n'yait plus besoin d'ajouter du rembour-rage en plus quand vous créez les clo-nes. Vous pourriez ajouter un contourépais et vous assurer que la boîte géo-métrique soit sélectionnée. Si vouscréez des clones avec la valeur de 50  %dans la première case, le contrôle Al-

terner étant coché, vous devriez avoirun peu d'espace supplémentaire basésur l'épaisseur du contour. Il suffit alorsd'enlever le contour du parent et tousles clones se modifieront immédiate-ment aussi.

Une variante de cette idée estd'ajouter un peu de flou à l'objet pa-rent. Cela influe sur la taille de la boî-te visuelle ; ainsi, si vous avez réglé lespréférences d'Inkscape à la boîte géo-métrique (nous avons vu qu'ils fonc-tionnent à l'inverse dans ce dialogue),les clones auront un espace addition-nel tout autour. Ensuite, enlevez leflou du parent.

La dernière possibilité est de met-tre l'objet parent dans un groupe quicontient un autre objet, plus grand.Le second objet ne fait que déter-miner la taille de la boîte du groupe.Créez les clones, puis entrez dans legroupe parent et enlevez l'objet tempo-raire. Cette approche a pour résultatdes clones du groupe, plutôt que del'objet lui-même, mais évite de devoirse préoccuper des préférences d'Ink-scape.

Les cases à côté de Cumulatif déter-minent le nombre de décalages quisont ajoutés à la position de base dechaque clone. En général, le décalageest ajouté une fois à la largeur ou à la

hauteur de la boîte et cette seule va-leur est utilisée comme base pour cha-que ligne et colonne de clones. Si vouscochez cette case, le décalage est ajou-té à nouveau pour chaque ligne ou co-lonne, et les valeurs augmentent pro-gressivement.

Vous pouvez créer un effet simi-laire en réglant la valeur d'Exposant àun chiffre supérieur à 1 . L'effet con-traire - diminuer la différence entre cha-que décalage - est obtenu en réglantla valeur de l'Exposant à moins de 1 .

La dernière paire de contrôlesdans cet onglet, les cases «  Exclure lataille du pavé :  », peut être utilisée pourenlever les dimensions de la boîte despositions calculées des clones. Quandcette case est cochée, les réglages quiauraient eu pour résultat des positions

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TUTORIEL - INKSCAPEà 1 1 0  %, 220  %, 330  %… deviendront1 0  %, 20  %, 30  %… Ceci vous permetde créer des clones avec un tout petitdécalage par rapport au parent  - cequi, en général, veut dire qu'ils se su-perposent jusqu'à un certain point,quand vous créez une grille rectangu-laire simple.

Une dernière chose à noter : il estpossible d'entrer une translation néga-tive pour les positions x et y. Il y a ain-si un décalage vers la gauche (pour x)ou vers le haut (pour y), et cela conver-tit les positions standards de 1 00  %,

200  %, 300  %… à 90  %, 1 80  %, 270  %…si le décalage est réglé à -1 0  %. C'estune autre façon de créer des clonesqui se chevauchent, mais, selon la for-me de l'objet parent, cela pourrait êtreexactement ce dont vous avez besoinpour que tout s'emboîte très propre-ment.

Amusez-vous avec quelques combi-naisons de valeurs et de réglages surl'onglet Translation. Vous découvrirezrapidement qu'il est facile de créer despositions folles et inattendues desclones - Dieu merci, il y a le bouton R-à-z ! Essayez de comprendre la con-tribution de chaque contrôle individuelà la position des clones et la façondont les trois colonnes se réfèrent auxlignes et aux colonnes des clones, car,la prochaine fois, nous allons nousappuyer sur ces connaissances pourexaminer certains des autres ongletsdans le dialogue Clones en pavage.

Mark a utilisé Inkscape pour créer troisbandes dessinées, The Greys, Elvie etMonsters, Inkedqui peuvent toutes êtretrouvées à :http://www.peppertop.com/shop/.

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full circle magazine n°93 26 sommaire

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker AArrdduu iinnoo

L e mois dernier, je vous ai montré ceque j'avais déjà pour ma porte auto-

matique de poulailler. Eh, bien, commetoujours, quand je réussis à régler un pro-blème, j'y introduis quelque chose dedeux fois plus complexe. Mon systèmeest maintenant passé d'un simple servoet une LDR [photo-résistance] à un servocomplet, une LDR, un détecteur d'humi-dité et un écran LCD.

Un servo tourne en général de zéro à1 80° et, dans le code, nous pouvons spé-cifier jusqu'à quel angle nous voulonsque le servo bouge. Un servo complet est(pour ce que j'ai pu comprendre) quel-que part entre un moteur et un servo.Vous le traitez comme un servo dans lecode, mais c'est plutôt comme un mo-teur car il peut tourner sur 360°, maisvous ne pouvez pas spécifier un angle.Ceci me posa un bon problème quand jedevais lancer le servo en avant pourlever la porte, puis en arrière pour bais-ser la porte. J'ai finalement résolu ce pro-blème avec un truc plus ou moins bâcléen utilisant la commande open :

myServo. write(openDoor) ;

et la commande map pour lui envoyerles nombres à l'envers :

reverse=map(openDoor, 0, 1023, 1

80, 0) ;

myServo. write(reverse) ;

Ce n'est vraiment pas élégant, maisça marche.

Vous connaissez l'écran LCD du pro-jet de détecteur de mouvement à laser.L'implémentation était surtout un tra-vail de copier/coller, mais avec la com-plexité ajoutée du capteur d'humidité.

Le capteur d'humidité est un modè-le DHT1 1 ; utilisez simplement un inclu-de pour la library (bibliothèque) dht1 1 .Si vous ne l'avez pas, les fichiers corres-pondants et l'info sont disponibles sur :http://playground.arduino.cc/main/DHT1 1 Lib. Installer les fonctions d'humiditéet de température est un peu délicatparce qu'elles utilisent des notions ma-thématiques assez complexes pour con-vertir les nombres usuels en quelquechose que nous pouvons lire commedes °C. Je ne vais même pas prétendresavoir ce que font ces fonctions. Je lesai copiées/collées d'un autre program-me trouvé sur la page DHT1 1 et aprèsquelques recherches Google. La boucleloop() a un chk où nous lui précisons lepicot d'entrée du capteur :

int chk = DHT11. read(DHT11PIN) ;

Ensuite, nous lançons la commandeswitch pour vérifier que le capteur estbien branché (encore une fois, ce n'estpas mon code). Il y a plusieurs lignes pourafficher les valeurs converties à l'écran :

Serial. print( "Humidity ( %) :" ) ;

Serial. println( (float) DHT11. humidity, 2) ;

Serial. print( "Temperature( °C) : " ) ;

Serial. println( (float) DHT11. temperature, 2) ;

Je l'ai conservé car c'est une bonnevérification du fonctionnement du cap-teur, avant d'ajouter l'écran LCD. A lafin, ce sont les mêmes commandes quepour le détecteur de mouvement à laser,mais en insérant les valeurs du capteurd'humidité.

lcd. setCursor(0, 1) ;lcd. print( "Temp. ( ' C) : " ) ;lcd. print(DHT11. temperature) ;

Maintenant que j'ai fait le prototype,j'ai juste besoin de mettre l'Arduino Nano(avec la planche) dans un boîtier plasti-que et de rallonger les fils pour le placerà un endroit judicieux.

Mon code final est disponible sur :http://pastebin.com/ES421 PHV.

Ronnie est le fondateur et (toujours !)le rédacteur en chef du Full Circle. C'estle genre de personne qui fait de l'artisa-nat de temps en temps ; actuellement,il bricole avec Arduino.

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full circle magazine n°93 27 sommaire

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuillez noter defaçon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s' il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s' il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s' il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

Lignes directrices

N otre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles••Les articles ne sont pas limités en mots,

mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocument ODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'unfaible taux de compression.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztéléverser votre fichier vers le site prin-cipal du Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shakes-peare et de vous les renvoyer. Libre à vousde la/les faire parvenir à l'adresse mail adhoc du Full Circle en « v.o. ». Si l' idée departiciper à cette nouvelle expérience voustente, envoyez votre question ou votrecourriel à :

[email protected]

Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM, mais

que vous ne pouvez pas écrire en anglais,faites-nous parvenir vos articles, ils serontpubliés en français dans l’édition française duFCM.

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full circle magazine n°93 28 sommaire

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full circle magazine n°93 29 sommaire

LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Alan Ward

CCoommppii lleerr uunn nnooyyaauu -- PPaarrttiiee 66

D ans le dernier épisode de notresérie, nous avons introduit quel-

ques petits changements dans le noyauLinux, en modifiant le code qui pro-duit de l'information sur nos proces-seurs dans le système de fichiers vir-tuel /proc. Dans cet épisode final, nousallons essayer de produire du codeentièrement nouveau, l'insérer dansle code source du noyau, le compileret exécuter le tout.

Pour faire cela, au lieu d'ajouterdes fonctionnalités au noyau propre-ment dit, il semble plus facile de créerun nouveau module. C'est plus com-mode de ne pas avoir à vous soucierde casser le noyau complet et plantervotre système - n'oubliez pas de le fai-re sur un ordinateur qui n'est pas enproduction ! - et le nouveau modulepeut simplement être chargé en mé-moire puis retiré de nombreuses foispendant le test. Compiler un seul mo-dule prend aussi beaucoup moins detemps qu'un noyau complet.

Dans cet épisode, nous allons aussirester dans le système de fichiers/proc et voir comment il peut êtreutilisé pour communiquer non seule-ment du noyau vers l'utilisateur, mais

aussi dans l'autre sens, pour entrerdes informations ou des commandesdans le noyau. Pour illustrer cela, jevais écrire un module simple qui créeune nouvelle entrée /proc/hostname.Lors de l'affichage, ce fichier virtuelnous donnera le nom d'hôte du sys-tème actuel. Mais puisque le système/proc est bidirectionnel, on pourra éga-lement écrire dans ce même fichier.Lorsqu'on fera cela, le texte devraêtre réceptionné par le noyau et lenom d'hôte modifié en conséquence.

CONSTRUCTION D'UN NOUVEAU

MODULE

Les étapes de base nécessairespour construire un module du noyausont les suivantes :

••Nous devons fournir le code qui vainitialiser toutes les structures de don-nées et les entrées que nous créonsdans /proc chaque fois que le moduleest chargé.

••Nous avons également besoin defournir du code supplémentaire pourfaire le ménage correctement lorsquele module est déchargé de la mémoi-

re. C'est un peu différent des autressystèmes d'exploitation, car les modu-les du noyau Linux peuvent très bienêtre enlevés pendant l'exécution dusystème s'ils ne sont plus nécessaires.

••Enfin, nous devons écrire les fonc-tions de rappel qui seront invoquéeslorsque des opérations seront exécu-tées sur le fichier /proc.

Le concept de la fonction de rap-pel est assez courant dans la cons-truction d'un système d'exploitation.Lorsque nous sommes une partie dusystème et attendons que quelquechose arrive - par exemple un événe-ment au clavier - nous avons un choixde stratégies possibles. La premièreserait d'interroger le clavier périodi-quement, vérifier si l'on a appuyé surune touche et si de nouveaux carac-tères sont disponibles et doivent êtretraités. Mais ce n'est pas très efficace,puisque ça peut générer beaucoup detraitement même si personne n'estau clavier.

La seconde manière de répondreà des événements consiste à utiliserle mécanisme d'interruption. En subs-tance, cela délègue l'attente au maté-

riel lui-même. En fait, le pilote, à l'initia-lisation, préparera une certaine fonc-tion pour traiter les saisies. La fonctionn'est pas encore exécutée, mais res-te en sommeil dans la mémoire. Sonadresse (pointeur) est transmise ausystème de gestion d'interruption. Siune interruption clavier est détectée -quand quelqu'un appuie sur une tou-che - cette fonction est invoquée.

Cette fonction de rappel peutégalement être utilisée à chaque foisque nous attendons d'autres typesd'événements qui viennent de l'exté-rieur du noyau. Cela peut être des évé-nements physiques tels qu'un clic dela souris ou un paquet qui arrive surune interface réseau, ou des événe-ments logiques (applicatifs) tels que,dans notre cas, un utilisateur qui lit ouécrit un fichier.

INITIALISATION ETRETRAITDU

MODULE

La première chose que nous allonsfaire, c'est insérer les deux dernièreslignes des modules. À savoir :

module_init(hostname_proc_init) ;

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full circle magazine n°93 30 sommaire

LABO LINUXmodule_exit(hostname_proc_exit) ;

«  module_init  » indique la fonctionà invoquer lorsque le module est char-gé en mémoire, dans ce cas «  hostna-me_proc_init  », tandis que «  module_exit  » fait de même pour la fonctionà invoquer pour faire le ménage lors-que le module est retiré. Veuillez noterque nous utilisons une convention denommage courante dans le code sour-ce du noyau : toutes nos fonctionscommenceront par le nom de notremodule «  hostname  », suivi de «  proc  »pour indiquer que ce code fonctionneà l'intérieur du système de fichiers/proc et, enfin, nous donnons à cha-que fonction un nom distinctif qui enindique l'usage.

Nous allons suivre la même con-vention lorsque nous créerons un mé-canisme pour faire référence à ce mo-dule lui-même, qui peut être utile pourvérifier qu'il a été correctement ins-tallé :

static struct proc_dir_entry*hostname_entry = NULL;

Maintenant, il faut écrire le code(ci-dessus) pour l'initialisation du mo-dule. L'interface de la fonction est stan-dard et doit être respectée. Je vaiscréer la nouvelle entrée dans /proc,

avec le mode d'accès 0666 pourpermettre la lecture et l'écriture àtous les utilisateurs (propriétaire, grou-pe et autres utilisateurs). Je vais aussiémettre beaucoup d'informations versle journal du noyau, pour que la com-mande « dmesg » puisse être utiliséelors du débogage.

À noter la présence des adressesde deux tables : «  hostname_proc_fops  »et «  hostname_proc_iops  ». Celles-cicontiennent des références à d'au-tres fonctions de rappel, qui serontutilisées pour vérifier les autorisationsd'accès de l'utilisateur «  hostname_proc_permission  », pour fournir un tex-te quand notre entrée dans /proc estlue dans «  hostname_proc_open  », etpour lire et analyser les données del'utilisateur lorsqu'il écrit dans l'entréedans /proc dans «  hostname_ proc_write  » (ci-contre).

D'autres opérations sont laisséesavec leurs fonctions de gestion par dé-faut, «  seq_read  », etc.

Lorsque le module est suppriméde la mémoire (voir en haut à droite,page suivante), dans notre cas, trèspeu de ménage est nécessaire : il suf-fit de retirer l'entrée de /proc avec lafonction «  proc_remove  ». Comme au-paravant, j'ai tendance à fournir beau-coup d'informations de journalisationpour faciliter le débogage. La plupartde ces informations devraient être

retirées si ce module passait en pro-duction.

RÉPONSES AUXLECTURES ETÉCRITURES DANS L'ENTRÉE DE/PROC

Comme dans la partie précédentede cette série, la réponse quand unutilisateur lit l'entrée dans /proc estdivisée en deux fonctions. La fonction«  hostname_proc_open  » est la routinede rappel fournie dans «  hostname_

static int __init hostname_proc_init(void){

printk(KERN_INFO "hostname loading\n" ) ;hostname_entry = proc_create( "hostname" , 0666, NULL, &hostname_proc_fops) ;

if (hostname_entry == NULL)printk(KERN_INFO "hostname could not create /proc entry\n" ) ;

else {hostname_entry->proc_iops = &hostname_proc_iops;printk(KERN_INFO "hostname /proc entry created\n" ) ;

}

return 0;}

static const struct inode_operations hostname_proc_iops = {. permission = hostname_proc_permission,

};

static const struct file_operations hostname_proc_fops = {. open = hostname_proc_open,. read = seq_read,. write = hostname_proc_write,. llseek = seq_lseek,. release = single_release,

};

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full circle magazine n°93 31 sommaire

LABO LINUXproc_fops  ». Mais elle n'a accès qu'aufichier d'entrées et aux pointeurs d'ino-des de /proc. Pour faciliter l'accès, c'estmieux d'utiliser la fonction «  single_open  » qui fournit un pointeur «  m  »d'accès séquentiel aux fichiers qui peutensuite être utilisé avec le «  printf  »pour écrire une sortie formatée dans lefichier. Le code est à droite, deuxièmepavé.

Notez l'utilisation du mécanisme«  utsname  » pour récupérer le nomd'hôte actuel de notre système. Com-me indiqué dans la page de manueluname, il n'est en fait pas nécessaireque hostname et nodename soientidentiques pour la conformité POSIX.Toutefois, cela semble être le caspour Linux.

Avec cela en place, l'utilisateur seraen mesure de lire notre entrée dans/proc :

cat /proc/hostname

le nom d' hôte du système estactuellement : alan-vaio

écrivez un nouveau nom dansce fichier pour modifier lenom d' hôte.

Répondre à l'écriture dans notreentrée est un peu plus complexe. Lesdonnées écrites par le processus uti-

lisateur seront accessibles par le poin-teur « user_data », et le nombre decaractères disponibles sera dans «  len  ».Mais ces données sont dans une struc-ture de données de l'espace utilisateur,qui doit être recopiée dans une tableéquivalente de l'espace noyau avant detravailler dessus.

Nous devons également nous assu-rer de bien vérifier la cohérence del'entrée utilisateur. Les actions quenous ferons de l'intérieur du code dunoyau basées sur une entrée utilisa-teur incorrecte peuvent affecter lefonctionnement du système complet,

donc mieux vaut être très prudent ici.Dans notre cas, il s'agit simple-

ment de copier les premiers caractè-res fournis par l'utilisateur, jusqu'à cequ'un caractère non imprimable (c'est-à-dire dont le code est avant celui del'espace) arrive. Si ce nombre de carac-tères est inférieur à la longueur auto-risée du nom d'hôte (vérifiez  ! vérifiez  !vérifiez encore une fois  !), recopiez lenouveau nom d'hôte dans la tableutsname correspondante.

Enfin, nous devrions renvoyer lenombre de caractères que nous avonseffectivement lus dans la saisie de

l'utilisateur avant de fermer cettefonction. Ceci est pris en compte parle système ; si on a traité moins que lenombre de caractères disponibles, lesystème appellera cette fonction unefois de plus - ou autant de fois quenécessaire - pour gérer toutes les en-trées. Donc, nous allons tout simple-ment retourner le même nombre decaractères «  len  » (donné comme lon-gueur d'entrée) pour indiquer que nousles avons tous traités et qu'ils n'ontplus besoin d'être invoqués. Le codeest visible en haut à droite de la pagesuivante.

static void __exit hostname_proc_exit(void){

printk(KERN_INFO "hostname unloading\n" ) ;

if (hostname_entry == NULL)printk(KERN_INFO "hostname /proc entry does not exist, not removing\n" ) ;

else {proc_remove(hostname_entry) ;printk(KERN_INFO "hostname /proc entry removed\n" ) ;

}}

static int hostname_proc_open(struct inode *inode, struct file *file){

return single_open(file, hostname_proc_show, NULL) ;}

static int hostname_proc_show(struct seq_file *m, void *v){

seq_printf(m, " system hostname is currently: %s\n" , utsname( ) ->nodename) ;seq_printf(m, "write new name to this file to change hostname\n\n" ) ;return 0;

}

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LABO LINUXUne fois ceci mis en place, n'im-

porte quel utilisateur pourra écrire untexte dans notre entrée et provoquerun changement de nom d'hôte :

echo “notre-nouveau-nom-d-hôte”> /proc/hostname

hostname

notre-nouveau-nom-d-hôte

LE CODE SOURCE FINALDUMODULE

Notre module ne compilera pas en-core, car j'ai laissé de côté toutes lesinstructions include qui sont néces-saires pour indiquer les prototypes defonction. Elles doivent être inséréesau début de notre fichier. C'est aussiune bonne idée de passer au compi-lateur des indications sur ce qu'est cemodule, son auteur, et la licence souslaquelle il est distribué :

MODULE_AUTHOR( “Alan Ward”) ;MODULE_LICENSE( “GPL v2”) ;MODULE_DESCRIPTION( “hostnamemodule for Full CircleMagazine”) ;

Cette information sera insérée dansle module lui-même et peut être con-sultée avec la commande utilitaire «  mo-dule_info  » :

$ modinfo hostname. ko

filename:/home/alan/Escriptori/linux/fs/proc/hostname. kodescription: hostname modulefor Full Circle Magazinelicense: GPL v2author: Alan Wardsrcversion:431F7E34A05708273893D24depends:vermagic: 3. 13. 0-24-genericSMP mod_unload modversions

Une fois que nous avons tous lesmorceaux, le code final du modulepeut être assemblé comme ceci :

http://pastebin.com/5d6KxCRZ

COMPILER ET INSTALLER LENOUVEAU MODULE

Lorsque notre nouveau modulesera compilé, il aura besoin d'être lié àdes structures et des fonctions de don-nées du noyau existant. La meilleurefaçon de le faire est d'intégrer le nou-veau module dans la structure makeexistante du code source. Éditez le

Makefile dans le même répertoire, etajoutez :

obj -m : = hostname. o

Nous pouvons maintenant procé-der à la compilation de tous les mo-dules, y compris le nôtre, en remon-tant dans le répertoire racine du codesource du noyau, et en exécutant make,avec les commandes :

cd . . /. .

static ssize_t hostname_proc_write(struct file *file, const char __user *user_data, size_tlen, loff_t *offset){

int buffer_size = 0;int i;char buffer[ MAX_BUFFER_SIZE] ;printk(KERN_INFO "hostname_proc_write, len=%ld\n" , len) ;

buffer_size = len > MAX_BUFFER_SIZE ? MAX_BUFFER_SIZE : len;i = 0;buffer[ 0] = ' \0' ;while ( (i < buffer_size) && (user_data[ i] > ' ' ) ) {

buffer[ i] = user_data[ i] ;i++;

}buffer[ i] = ' \0' ;buffer_size = i+1;

printk(KERN_INFO "wrote %d bytes\n" , buffer_size) ;printk(KERN_INFO "hostname=%s\n" , buffer) ;

if (buffer_size <= __NEW_UTS_LEN)for (i = 0; i < buffer_size; i++)

utsname( ) ->nodename[ i] = buffer[ i] ;

return len;}

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full circle magazine n°93 33 sommaire

LABO LINUXmake modules

Comme alternative, il peut être pra-tique de compiler seulement les mo-dules dans ce répertoire depuis ce mê-me répertoire avec la commande :

make -C /lib/modules/` uname-r` /build M=$PWD modules

Lorsque c'est terminé, nous pou-vons installer le module dans le noyauen cours d'exécution avec :

sudo insmod hostname. ko

et l'utiliser comme indiqué. Le mo-dule peut être déchargé le cas éché-ant avec :

sudo rmmod hostname

Il est conseillé de lire les journauxsystème du noyau pour vérifier que toutfonctionne correctement :

dmesg | tail

[ 7501. 047170] hostnameloading

[ 7501. 047178] hostname /procentry created

[ 8095. 253713]hostname_proc_write, len=17

[ 8095. 253722] wrote 17 bytes

[ 8095. 253726]

hostname=notre-nouveau-nom-d-hôte

[ 8381. 501772] hostnameunloading

[ 8381. 501784] hostname /procentry removed

Nous sommes maintenant à la finde notre série en six parties sur lacompilation du noyau Linux. Modifier,compiler et installer un noyau est peut-être l'une des activités les plus exi-geantes que nous pouvons faire surnotre système d'exploitation favori,mais c'est parfaitement réalisable avecun peu de patience et en le faisantd'une manière systématique. Bon, unpeu d'entêtement peut égalementaider lorsque les choses ne se passentpas comme prévu les premières fois.

En tout cas, le point principal queje voudrais souligner, c'est que celapeut être fait - non pas par des expertsen informatique et des pirates profes-sionnels, mais par des gens «  nor-maux  »… à condition qu'ils choisissentde tenter le coup. Cela va certaine-ment enrichir votre expérience, carvous pourriez finir par apprendre deschoses sur votre ordinateur que vousn'aviez jamais soupçonnées. C'est cequi m'est arrivé en préparant cettesérie.

Cela signifie aussi qu'un noyau

Open Source exécutant un systèmed'exploitation Open Source a de réel-les chances d'être vérifié par de nom-breux yeux, et que des améliorationssoient proposées et mises en œuvreau besoin. Bien que le lecteur puissechoisir de ne pas fouiller le noyau enpersonne, grâce à l'existence mêmede cette possibilité, nous bénéficionstous d'une plateforme informatiqueplus stable et à jour.

Bravo à tous ceux qui ont participéà l'élaboration du noyau Linux pour l'of-frir au monde ; on ne le dit pas assezsouvent.

Alan enseigne l'informatique à la EscolaAndorrana de Batxillerat. Il a donné descours à l'université et enseigne actu-ellement l'administration des systèmesGNU/Linux à l'Université ouverte deCatalogne (UOC).

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LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Charles McColm

TTeesstt ddee FFrreeeeBBSSDD -- PPaarrttiiee 11

Q uels sont les points communs en-tre Yahoo, Yandex.ru (plus grand

que le moteur de recherche Google enRussie), la Playstation 4, pfSense, Hot-mail et Netcraft ? À un moment ou unautre, ils ont tous fonctionné sous Free-BSD ou une branche de FreeBSD. Alorsque Hotmail (outlook.com) est sur le ser-veur Windows depuis de nombreusesannées, ceux d'entre vous qui vous sou-venez du vieux Hotmail, vous vous sou-viendrez sans doute aussi de la rapiditéde Hotmail à l'époque où le site fonc-tionnait sous FreeBSD.

Il y a bien des années, moi aussi,j'utilisais FreeBSD, c'est-à-dire jusqu'aumoment où j'ai rencontré un problèmepour obtenir le pilote de l'imprimante HPDeskjet que je venais d'acheter. Avantcela, j'étais une des personnes quiavaient un abonnement à FreeBSD deWalnut Creek. Après une version cassée(dans une version /stand/sysinstall étaitcassé et pour le réparer, il fallait télé-charger un fichier du Net, ce qui allait àl'encontre de l'achat des CD), et avecl'augmentation de la disponibilité duhaut débit dans ma région, j'ai mis fin àl'abonnement. L'abonnement aux CDvalait le coup, mais tout change et j'aicommencé à me réorienter vers Linux(j'avais utilisé Slackware 96 en 1 997).

Une des choses qui m'a attiré àFreeBSD était l’intéressante collection delogiciels dans le système de ports. Lesports sont principalement des Make-files qui relient à des téléchargements(ou à des CD/DVD) de code source.Vous réalisez le logiciel d'une façonproche de celle utilisée pour Arch,Gentoo ou Slackware. Une autre carac-téristique remarquable de FreeBSD estqu'il est disponible pour un grand nom-bre de plateformes. Des ISO FreeBSD1 0.1 -RELEASE (la version courante aumoment où j'écris [décembre 201 4])sont disponibles pour les architectures

amd64, i386, ia64, powerpc, power-pc64, sparc64 et armv6. Dans mon souve-nir de FreeBSD, il était étonnammentrapide. Ce que j'avais oublié, c'est que,comme Gentoo, Arch ou Slackware,FreeBSD demande un peu de lecture etquelques ajustements avant de fonc-tionner...

L'installation de FreeBSD n'est pasparticulièrement difficile. En fait, le pro-cessus est similaire à celui d'une instal-lation de Linux : sélectionnez la dispo-sition du clavier, choisissez un nomd'hôte, choisissez des composants ad-

ditionnels (des documents en plus, desjeux, l'arborescence des ports et lecode source du système), partitionnezle disque dur, attendez l'installationdes paquets de base, réglez le mot depasse de root, configurez une con-nexion au réseau, réglez le fuseau ho-raire, choisissez des services au démar-rage (sshd, ntpd, powerd, etc.) ajoutezd'autres utilisateurs et faites les chan-gements éventuels avant de redémar-rer sur le système installé. Quiconqueayant installé Linux trouvera le proces-sus de l'installation de FreeBSD fami-lier. Le projet FreeBSD fournit unebonne documentation en ligne, le ma-nuel («  Handbook ») FreeBSD àhttps://www.freebsd.org/doc/handbook/,qui vous guidera pendant l'installation.

Au total, l'installation de FreeBSDm'a pris un tout petit peu plus de 1 5 mi-nutes sur un ordinateur portable avecun Pentium 4 à 1 ,7 GHz, 2 Go de RAMet un disque dur lent (de 5400 rpm) de80 Go. Un problème que j'ai rencontrélors de l'installation était que le pilote dela carte WiFi Intel n'avait pas l'air instal-lé et j'ai donc dû me servir d'une con-nexion Ethernet. J'ai installé FreeBSD1 0.1 . Par défaut, il utilise le schéma departition GPT qui prend en charge desdisques durs de 3 To et plus. Il y a aussi

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LABO LINUXune option d'utiliser le système de fi-chiers Zettabyte (ZFS). Et, contrairementà certains, je préfère voir chaque servi-ce se charger au lieu d'un logo tournantou tapageur.

Une fois l'installation terminée, j'étaisen train de fixer le cauchemar de chaquenouvel utilisateur de Linux  : l'invite de laligne de commande. Pour ceux qui cher-chent un système pour ordinateur debureau qui fonctionne dès l'installation,PC-BSD est un bon choix :http://www.pcbsd.org/.

Il est intéressant de noter que lemanuel FreeBSD parle de sysinstall. Sivous utilisez FreeBSD 1 0.1 , il se sert debsdinstall à la place de sysinstall. Enparcourant le dossier /sbin, j'ai trouvéun paquet appelé bsdconfig qui sem-ble faire le même travail d'installationdes paquets (autres que des ports) quesysinstall a fait. Mais, quand j'ai essayébsdconfig, il me semblait s'être bloquépendant très longtemps sur ses envoisde demande aux serveurs ftp de Free-BSD. Je ne sais pas si c'était moi quiétais trop impatient en attendant le té-léchargement de la liste, ou s'il y avaitun vrai problème. Quelle qu'en soit lacause, il me semblait que FreeBSD pre-nait beaucoup trop de temps pour faireune simple demande auprès du serveurftp (je pouvais envoyer des « pings » auserveur). À un moment, un message d'er-reur s'est affiché  : «  error no pkg data-

base found  ». (erreur pas de base dedonnées des paquets). J'ai essayé d'ins-taller les paquets, avec le DVD commesource, mais j'ai eu le même messaged'erreur. J'ai trouvé deux discussionssur le forum en rapport avec l'erreur :https://forums.freebsd.org/threads/bsdconfig-no-pkg-8-database-found.4921 6/https://forums.freebsd.org/threads/error-no-pkg-8-database-found.481 42/

Malheureusement, ni l'une ni l'autredes discussions ne m'a aidé à corriger leproblème. J'ai donc essayé quelques com-mandes « pkg » :

pkg update

pkg upgrade

Les deux commandes ont fonction-né et cela a mis à jour les paquets dispo-nibles pour le système à partir du Net.J'ai donc essayé :

pkg install xfce

Un tas de paquets et de dépendan-ces s'installèrent. Toujours en ligne decommande, j'ai essayé :

pkg install xorg

Et beaucoup plus de paquets instal-lés. Cette fois-ci, j'ai essayé la comman-de startx et voilà, un bureau (pas XFCE,mais TWM…, mais un bureau quand mê-me). Malheureusement, quand j'ai es-sayé de quitter le bureau TWM avec lacommande Exit du menu, FreeBSD s'estplanté - la décoration des fenêtres TWMa disparu, mais les fenêtres sont res-tées. J'ai essayé de basculer vers un au-tre terminal virtuel pour émettre unecommande kill, mais sans succès.

La commande pkg semble fonction-ner de façon similaire aux recherches apt.pkg search <nom du paquet> cherche<nom du paquet> essentiellement dela même façon que apt-cache searchpeut être utilisé pour trouver des pa-quets sur un système basé sur Debian/Ubuntu.

À ce stade, J'ai réussi à faire fonc-tionner FreeBSD et je sais trouver etinstaller de nouveaux paquets. Le moisprochain je ferai un compte rendu dé-taillé de mes expériences avec l'arbo-rescence des ports. Le retour à BSDaprès une absence de plus de dix ans,me fait apprécier à quel point Ubuntufacilite les choses pour les utilisateursde la version desktop. Et, tout en étantun peu comme si l'on comparait despommes et des oranges, avec un peude travail, FreeBSD peut ressembler àet exécuter les mêmes logiciels debureau que Linux. Je suis certain qu'encontinuant mes lectures et le travail,tout me reviendra. Le mois prochain, lapartie 2 de mon Test de FreeBSD.

Charles est l'auteur d' Instant XBMC etle gestionnaire d'un projet non lucratifde réutilisation d'ordinateurs. Quand ilne fabrique pas des PC, il supprime leslogiciels malveillants et encourage lesgens à utiliser Linux et il travaille à réin-venter son blog à :http://www.charlesmccolm.com.

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full circle magazine n°93 36 sommaire

EN AVEZ-VOUS RATÉ ?

Vous ne connaissez pas encore Packt ? Regardez quelques-uns de nos grands classiquespour construire votre bibliothèque d'apprentissage essentielle et vous serez assuré de débuterl'année 201 5 avec une longueur d'avance.

https://www.packtpub.com/books/packt-classics

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full circle magazine n°93 37 sommaire

CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Michael Davies UUbbuunnttuu MMaattee 11 44..11 00

R écemment, j'ai décidé d'essayerUbuntu 1 4.1 0, mais les résultats

furent divers. Le bureau Unity s'estplanté environ 1 0 secondes après sonchargement ; trois installations distinc-tes reproduisirent le même problè-me. Je soupçonne qu'il peut y avoirun rapport avec le pilote vidéo Nou-veau, mais je n'ai jamais eu le tempsinstaller le pilote Nvidia.

Ensuite, je l'ai essayé avec lebureau Gnome 3 et cela fonctionnaitassez bien, mais beaucoup d'applica-tions qui ne me plaisent pas, commeBrasero et Rhythmbox, sont instal-lées d'office. Les désinstaller est im-possible, parce qu'elles font partie dubureau Gnome et vous avertissent tou-jours que le bureau entier sera dé-sinstallé. Rhythmbox ne pose aucunproblème, mais je lui préfère Clemen-tine. Brasero peut convenir à certains,mais, pour ce qui me concerne, danschaque distrib. que j'ai testée, il medit que je n'ai pas de CD/DVD inscrip-tible, et c'est un problème que je nerencontre pas avec xfburn ou K3b. Enplus, je ne suis pas fan de Gnome 3 etje détestais la distribution aléatoired'icônes partout sur le bureau. Et il neme permettait pas d'installer Calibre

à cause d'incompatibilités avec d'au-tres pilotes ; l'utiliser était donc exclu.

La semaine dernière, j'ai ouvert leFCM n° 92 avec impatience et y ai dé-couvert une référence à Ubuntu avecle bureau Mate. Puisque ce n'est pasmentionné dans Distrowatch, je suisallé à https://ubuntu-mate.org pouren apprendre davantage. C'est uneversion qui vient des États-Unis. Le télé-chargement ne fait que 983 Mo, maisil s'interrompt sans cesse et je vousconseille d'utiliser un torrent. Il est sidifférent d'un Ubuntu standard, qu'il

mérite une critique entièrement dis-tincte. Bien entendu, il se sert des ba-ses solides d'Ubuntu et il faut donc re-connaître les contributions de l'équipeUbuntu, mais l'expérience utilisateurest due principalement à l'équipe Mate.Parce qu'elle reste fidèle aux applica-tions éprouvées, tout fonctionne toutsimplement, comme il se doit.

Je partitionne toujours mon sys-tème manuellement avant une instal-lation, pour éviter des problèmes éven-tuels avec mes autres installations.D'autres utilisateurs ont signalé des

problèmes rencontrés lors d'un parti-tionnement avec l'installeur Ubuntu,mais, comme j'avais déjà partitionnémon disque, je n'avais pas à m'enfaire. La procédure s'est passée sansanicroche et n'a pris que 30 minutes.Au redémarrage, le menu Grub étaitl'un des meilleurs qu'il m'ait étédonné de voir et, lors du passage dela fenêtre de connexion au bureau,les visuels démontraient les talentsartistiques de l'équipe Mate. Après lanotification immédiate de la dispo-nibilité de mises à jour, elles se sontinstallées parfaitement. Les premiè-res impressions durent et j'étais vrai-ment favorablement impressionné.Un bureau vierge s'est affiché tout desuite et toutes les actions de l'utili-sateur se font via un panneau et unmenu traditionnel ; d'aucuns diraient«  démodé  » à la place de «  tradition-nel  ». C'est cependant un système bienconnu qui regroupe toutes les appli-cations dans des catégories logiques.

Ma première tâche fut de toutconfigurer selon mes goûts, qui sontbasés sur Mint LMDE avec le bureauCinnamon. Le Centre de contrôleavait une section pour des pilotesadditionnels qui a sélectionné auto-

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full circle magazine n°93 38 sommaire

CRITIQUEmatiquement les pilotes pour ma car-te NVidia et les a installés. Les pilotesde WiFi avaient été installés automa-tiquement. Il y avait deux panneaux,mais celui du bas ne contenait que 2applets ; je les ai mis dans le panneaudu haut et j'ai enlevé celui du bas. J'aiaugmenté la largeur du panneau de24 à 32 px et les icônes sont deve-nues énormes, probablement 32 px.En tâtonnant, j'ai découvert que 31 pxétait la taille optimale pour mes yeuxet que je pouvais utiliser des icônesde 24 px avec. L'installation d'appletsrépondant à la plupart des besoins (età tous les miens) est facile. En plus dela barre des menus, j'ai choisi les ap-plets de la date, le volume, le réseau,la langue, le sélecteur d'espaces detravail, l'arrêt et la corbeille. J'ai égale-ment installé un applet qui affiche lesfenêtres ouvertes. Ils sont tous facilesà configurer, bien que l'option aide nefonctionne pas (mais on n'en a pasbesoin non plus). La barre des menusavait trois catégories : «  menu  », «  sys-tème  » et «  places  » (lieux). J'ai trouvéque cela prenait trop de place dans lepanneau du haut et je n'avais pasbesoin de « places ». C'était facile del'enlever et de le remplacer par le me-

nu standard Mate. Avec un clic droit,vous pouvez ajouter, enlever oudéplacer tous les éléments de menu.La possibilité d'ajouter un menu avan-cé, qui comprend les favoris, existe,mais voir toutes les applications né-cessite un clic de plus ; il est aussi lent,car il charge de grandes icônes pourles favoris. Il est facile d'ajouter, d'es-sayer et d'enlever tous ces applets.

Une des extensions que je préfèreest Themes ; il y a un très bon choixde thèmes disponible via le Centre decontrôle ; ajoutez à cela une gammede beaux fonds d'écran et vous allezsans aucun doute trouver une combi-naison qui vous plaise.

Et maintenant pour les logiciels.Chacun a des goûts différents ; j'aimeune distrib. légère qui permette auxutilisateurs d'ajouter plus tard ce qu'ilspréfèrent. Mate a trouvé un bon équi-libre en fournissant des logiciels es-sentiels : notamment, Firefox, Thunder-bird, Image Viewer, l'éditeur de textePluma et Simple Scan. Les seuls quej'aimerais désinstaller sont Pidgin, Bra-sero et Rhythmbox. Malheureusement,ils sont tous liés au bureau Gnome et

ne peuvent pas être désinstallés, maisles entrées de menu peuvent être en-levées. J'ai également installé beau-coup d'autres applications et utilitai-res ; tous, sauf grub-customizer, étaientdisponibles dans les dépôts et toutesles dépendances étaient disponiblesaussi - je n'ai eu aucun problème d'ins-tallation.

C'est la seule distrib. dont j'ai faitla critique que j'envisagerais d'utiliserà la place de mon Mint/Cinnamon pardéfaut. Tout fonctionne tout simple-ment comme il se doit et c'est rapidecomme l'éclair, sans effets graphiques.Elle fonctionne avec les pilotes Nou-veau sans se plaindre alors que Cinna-mon et KDE ont besoin des pilotesNVidia. J'aime le panneau, parce quec'est tellement facile d'ajouter/dépla-cer/enlever des applets et des lanceursd'appli. Mon seul reproche concer-nant le bureau Cinnammon concerneles difficultés rencontrées avec toutcela. En revanche, le menu Cinnamons'ouvre lorsque la souris le survole,tandis qu'il faut cliquer le menu Mate.Le menu Mate que j'ai utilisé ne com-portait pas de favoris, mais ce n'étaitpas un problème pour moi, car je mets

toujours les miens sur le panneau.

J'ai constaté une seule bizarrerieavec Conky, qui peut intéresser d'au-tres utilisateurs de Conky. Je m'en serspour afficher les températures sys-tème et les vitesses de ventilateur surtous les espaces de travail en ajou-tant «  own_window_type desktop  »dans le fichier.conky.rc et, habituelle-ment, cela fonctionne très bien. DansMate, lorsque je ciblais une icônequelconque sur le bureau, la fenêtredisparaissait de tous les espaces detravail. J'ai résolu le problème en mo-difiant la ligne en «  own_window_ typeoverride  ».

Si vous débutez sous Linux et cher-chez un système productif qui fonc-tionne dès l'installation, celui-ci vousconviendra à la perfection !

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full circle magazine n°93 39 sommaire

CCRRIITTIIQQUUEE LLIITTTTÉÉRRAAIIRREEÉcrit par Charles McColm

TThheeOOffffiicciiaallUUbbuunnttuuBBooookk -- 88ee ééddiittiioonn

Éditeur : Prentice Hall (Pearson)Pages : 322Auteurs : Matthew Helmke, Elizabeth K.Joseph, José Antonio Rey et Philip BallewISBN-1 3: 978-0-1 3-390539-7ISBN-1 0: 0-1 3-390539-X

The Official Ubuntu Book (Le livreofficiel d'Ubuntu) est le guide

officiel, autorisé par Canonical, dusystème d'exploitation Ubuntu Linux.Ayant été mise à jour, la huitième édi-tion comprend des informations perti-nentes concernant Ubuntu 1 4.04 LTS

(Long Term Service ou Support à longterme). Le seul objectif du livre officielest de rendre votre utilisation d'Ubun-tu encore plus agréable et productive.

Pour ce faire, les auteurs abor-dent l'installation, les applications uti-les, les média, l'administration, destrucs et astuces pour Unity, l'ajout desources de logiciels, des projets ayantun rapport avec Ubuntu, l'écosystèmeet la communauté Ubuntu et quel-ques sujets ayant un rapport avecUbuntu Server.

Ce que j'apprécie dans TheOfficialUbuntu Book est que, tout en ciblantles nouveaux utilisateurs d'Ubuntu, ilcontient également des informationspour des utilisateurs plus expérimen-tés. Le livre entier fait dix chapitres.Le sujet des trois premiers est l'ins-tallation et la mise à jour de votresystème. Dans le chapitre quatre sontprésentées quelques-unes des intéres-santes applications disponibles pourUbuntu. Le chapitre cinq parle de lapersonnalisation d'Unity. Et le chapi-tre six traite du système de fichiersLinux, des raccourcis claviers, des PPA(archives de paquets personnels) etdes techniques de base pour la com-

pilation de logiciels. C'est en lisant lechapitre six que j'ai eu un de ces mo-ments « Ouah, c'est cool, ça ! » quandj'ai trouvé la bonne façon d'enleverdes PPA (quand on y pense, c'estbizarre que les sites vous disent com-ment les ajouter, mais pas commentles enlever), et (encore « cool ») com-ment construire un logiciel à partir dessources pour pouvoir l'enlever par lasuite.

Je décide en partie de la réussited'un cours ou d'un livre si j'y apprends -ou pas - quelque chose de nouveau quiaugmentera ma productivité. Mêmesi un cours ou un livre cible les débu-tants, il contient souvent des informa-tions valables pour des utilisateursplus expérimentés, surtout si le coursou le livre propose quelque chose quivous rend plus productif. Un peu plustôt, j'ai mentionné le seul objectif dulivre, à savoir rendre Ubuntu encoreplus agréable et productif, car j'y aitrouvé plusieurs astuces qui ontapprofondi mes connaissances (dansle chapitre six et au-delà). The OfficialUbuntu Book a atteint son objectif,bien que je ne fasse pas partie dupublic visé.

Si vous vous êtes défilé devantl'apprentissage de la ligne de com-mande, le chapitre sept en donne uneintroduction solide. Alors que beau-coup de livres sur les bases de Linuxtraitent l'essentiel, comme ls, mv, cp,more, grep et ps, The Official UbuntuBook va plus loin et parle d'autrescommandes comme lsb_release, iwcon-fig, head et chgrp, et aussi l'utilisationde caractères génériques et l'utilisa-tion de Byobu à la place du terminalGNOME.

Les utilisateurs d'Ubuntu Desktoppeuvent décider de sauter le chapitre8, qui parle d'un éventail de sujetsconcernant Server, mais l'évocationde RAID et LVM pourrait intéresserun débutant qui cherche une confi-guration de disques plus avancée.

Les deux derniers chapitres cou-vrent des sujets communautaires. D'au-cuns peuvent penser qu'il s'agit d'unexcès de zèle - pourquoi diable un nou-vel utilisateur voudrait-il se préoccu-per du système bazar de contrôle desrévisions ou des MOTU (les Maîtresde l'Univers) ? Cela peut importer peuau début du chemin d'un utilisateurdébutant, mais, pour quelqu'un qui

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full circle magazine n°93 40 sommaire

CRITIQUE LITTÉRAIREreconditionne les vieux ordinateurs,j'ai appris qu'il ne faut pas juger lacapacité ou l'intérêt d'un «  utilisateurinexpérimenté  ». La capacité et l'inté-rêt des nouveaux utilisateurs de Linux,une fois qu'ils accèdent à la techno-logie et aux informations qui la sous-tendent, m'étonnent souvent. Les con-naissances n'arrivent pas toujours toutde suite. Je me souviens de l'époqueoù j'ai pris un premier livre surMySQL, j'ai dû lire environ quatrechapitres avant d'abandonner le livre.Deux mois plus tard, les trucs que jene comprenais pas alors semblaienttout à fait logiques, et j'étais contentd'avoir eu cette première introduc-tion. Parce qu'Ubuntu est entouréd'une communauté géniale, cela vautle coup de savoir comment accéderaux aspects divers de cette commu-nauté - que ce soit un canal IRC ou lesuivi des bogues.

The Official Ubuntu Book traite lesdistributions Linux apparentées : Ku-buntu, Xubuntu, Lubuntu, Linux Mint,Edubuntu, etc., mais de façon très som-maire, sans captures d'écran pour mon-trer les différences en apparence. Jene pense pas que ce traitement brefsoit mauvais, puisque le livre se con-centre sur l'utilisation d'une Ubuntustandard. Une tentative de traiter KDE,LXDE, XFCE, MATE, Cinnamon et leslogiciels qui viennent avec chacune

des distributions aurait été beaucouptrop pour un livre pour débutants.Une présentation brève de chacunconvient parfaitement.

À noter que la première captured'écran ne paraît qu'à la page 44 (cha-pitre 2, Installer Ubuntu). Si vous appre-nez essentiellement par visualisation,The Official Ubuntu Book contientbeaucoup de captures d'écran, sansêtre un de ces livres qui fournissenttout visuellement ; il faut fournir desefforts raisonnables de lecture pourpouvoir comprendre les sujets présents.Le premier chapitre raconte l'histoired'Ubuntu et il n'y a donc pas beau-coup d'occasions pour des capturesd'écran/images, mais c'est intéressantà lire - il mentionne un peu d'histoireautre que celle d'Ubuntu (SLS/Slack-ware) et annonce quelques-uns dessujets traités plus loin dans le livre.

Je me répète, mais, pour moi, lavaleur d'un livre ou d'un cours est dé-montrée par le fait qu'il m'a appris quel-que chose de nouveau dont je peuxme servir pour augmenter ma pro-ductivité. C'était l'objectif du livre et ila réussi à m'apprendre des astucesnouvelles que je pourrai utiliser, bienque mon expérience soit plus grandeque celle d'un nouvel utilisateur Ubun-tu. En même temps, TheOfficialUbun-tu Book fournit juste ce qu'il faut

d'informations pour permettre aux nou-veaux utilisateurs d'Ubuntu de pren-dre un excellent départ et apprendrequelles ressources communautairessont disponibles s'ils se trouvent blo-qués ou s'ils veulent s'impliquer un peuplus dans la communauté Ubuntu.

Charles est l'auteur d' Instant XBMC etle gestionnaire d'un projet non lucratifde réutilisation d'ordinateurs. Quand ilne fabrique pas des PC, il supprime leslogiciels malveillants et encourage lesgens à utiliser Linux et il travaille à réin-venter son blog à :http://www.charlesmccolm.com.

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full circle magazine n°93 41 sommaire

MMOONN OOPPIINN IIOONNÉcrit par Knightwise.com

L e fond noir, lisse, n'est interrom-pu que par le clignotement répé-

titif du curseur de couleur ambre. Cespulsations rythmiques me rappellentque je dois appuyer sur une multitudede touches sur le clavier pour faireapparaître ces mots. Outre une petiteligne de texte en dessous, m'indi-quant le nombre de lignes, de mots etde caractères produits, il n'y a pas d'au-tres options à choisir, pas de notifi-cations, de suggestions ou autres dis-tractions.

Selon les normes d'aujourd'hui, ilmanque à cette application de très,très nombreuses fonctionnalités. Il n'ya ni «  markup menu », ni suggestionsde mots, ni menus contextuels, niboutons « partager ». Il n'y a que desmots couleur ambre sur fond noir. Etpourtant c'est un des logiciels le plusproductifs sur mon ordinateur : il mepermet d'écrire ces articles.

L'ordinateur sur lequel le logicielest lancé manque tout autant de puis-sance selon la norme actuelle, maisson prix est très bas en conséquence !Mon ordinateur Raspberry Pi, avec saquantité ridicule de mémoire vive, lapuissance ridicule de son processeur

et l'espace ridicule de stockage estpeut-être moins puissant que le smart-phone dans ma poche, et pourtant,j'ai choisi d'en faire ma machineprincipale. Pourquoi ?

Il se trouve que j'ai des rapportsambivalents (du type « je t'aime/moinon plus ») avec les ordinateurs mo-dernes. Leurs processeurs puissantset les systèmes d'exploitation élabo-rés sont au sommet de notre existen-ce numérique. Ils contiennent une plé-thore d'options et de possibilités quipeuvent combler tous nos besoins.C'est cela, cependant, qui causera leurperte, couplé avec des applications etdes services sur-connectés qui neveulent rien faire d'autre que vouspousser soit à « tweaker » (ajuster)soit à « tweeter » ce que vous êtes entrain de faire… au point de réduire àzéro votre productivité. Trop, c'estparfois vraiment trop.

Et c'est pourquoi j'ai sauté le paset je suis revenu aux choses essentiel-les pour quelques jours. L'utilisationde Raspberry Pi, avec ses capacitéstrès modérées, m'a aidé à réfléchir à,et à ré-évaluer, ce dont j'avais vrai-ment besoin pour être productif.

Le système d'exploitation Raspbiann'est pas rempli d'un tas de fonctio-nnalités, mais juste de l'essentiel pourvous aider à faire ce que vous devezfaire. Quelques applications sont ins-tallées, mais, quand vous choisissez deslogiciels supplémentaires, il faut gar-der à l'esprit la «  puissance limitée dupi  ». J'ai donc commencé à réfléchiraux applications dont j'avais besoinpour être productif, et à leurs mini-mum requis.

Bon. J'ai besoin d'un navigateur,mais doit-il avoir 5 000 extensions ? Ils'avère que non. J'ai besoin d'une appli-cation de traitement de texte, maisdoit-elle avoir 39 boutons ? Non, sûre-ment pas. Les pensées que j'ai euesau début selon lesquelles ma créati-vité serait gravement restreinte parles pouvoirs limités de mon environ-nement « simple » étaient inexactes.L'environnement simplifié et les ap-plications « simples » m'ont aidé à meconcentrer sur ce qu'il fallait accom-plir au lieu de me laisser distraire parles outils eux-mêmes.

« L'informatique lente » a un autreavantage. Il faut à mon navigateurdeux ou trois secondes pour démarrer

(une éternité comparé à mes autressystèmes), mais cela m'aide beaucoupà réprimer mon désir de «  vérifier viteFacebook  » et me laisser distraire. Jene peux pas avoir 50 onglets du navi-gateur ouverts, car je n'ai pas la RAMnécessaire, mais cela me permet deme concentrer davantage sur le sujetde mes recherches.

Bref : « l'informatique lente » m'ai-de à me concentrer. Elle me donne letemps de réfléchir aux choses avantd'appuyer sur un autre lien. Elle estlibérée de toutes les diversions sur-connectées et elle m'empêche dedescendre dans le terrier du lapin d'A-lice pendant 45 minutes pour essayerde trouver le « bon » fond d'écranpour mon ordinateur de bureau à dou-ble écran. Oui, je sais, je vais me co-gner contre les limites du système…Et, quand cela arrivera, mon autreordinateur portable puissant m'atten-dra dans les coulisses. Mais la quan-tité de choses que je réussis à faireavant de devoir agir en ce sens estvraiment époustouflante. L'informa-tique lente vous aide à centrer votreattention ! Essayez-la.

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full circle magazine n°93 42 sommaire

CCOOUURRRRIIEERRSS

ÉDITIONSSPÉCIALESPYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/224

http://www.fullcirclemag.fr?download/230

http://www.fullcirclemag.fr/?download/231

http://www.fullcirclemag.fr/?download/370

http://www.fullcirclemag.fr/?download/371

http://www.fullcirclemag.fr/?download/372

http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

http://www.fullcirclemag.fr/?download/268

http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

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Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle ne

serait qu'un fichier PDF vide (qui,à mon avis, n'intéresserait per-sonne). Nous cherchons toujoursdes articles, des critiques, n'im-porte quoi ! Même de petits trucscomme des lettres et les écransde bureau aident à remplir le ma-gazine. Lisez Écrire pour le FCMdans ce numéro pour suivre noslignes directrices.

Jetez un œil à la dernière page(de n'importe quel numéro) pouraccéder aux informations détailléesconcernant l'envoi de vos contri-butions.

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full circle magazine n°93 43 sommaire

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full circle magazine n°93 44 sommaire

QQ&&RRCompilé par Gord Campbell

Q J'utilise Mythbuntu 1 2 sur un LivaECS. Je n'obtiens aucun son via la

connexion HDMI.

R Je vous suggère de parcourir lescritiques du ECS Liva sur New-

egg, car plusieurs d'entre elles appor-tent des suggestions. La première surla liste est d'utiliser la dernière ver-sion du noyau. Il existe de nombreuxtutoriels sur les mises à niveau dunoyau, comme :http://ubuntuhandbook.org/index.php/201 4/08/install-upgrade-linux-kernel-3-1 6/

Q J'essaie de savoir comment con-vertir ma bibliothèque FLAC au

format AAC.

R Utilisez Sound Converter, quevous devrez peut-être installer.

Q Je me demandais comment jepouvais sauvegarder mon Win-

dows 8.1 sur mon serveur personnelqui tourne sous Ubuntu Server.

R En supposant que votre serveurait des dossiers partagés, vous

pouvez attribuer une lettre de lecteur(par exemple Z:) à un dossier partagéde Windows. Installez la version gra-tuite de Macrium Reflect et dites-luide sauver l'image sur Z:.

Q Comment puis-je trouver le che-min d'un lecteur USB connecté ?

R Dans le gestionnaire de fichiers,survolez le lecteur USB, et le che-

min s'affichera. Une autre façon estd'entrer la commande df.

Le lecteur flash apparaît, générale-ment sous /media/quelques-numéros-et-lettres.

Q Je viens d'installer la 1 4.04 et, sije regarde une vidéo Youtube sur

leur site, il va automatiquement redé-marrer mon ordinateur 1 00 % des fois.Si je télécharge de la vidéo sur monordinateur et que je la visionne avecVLC media player, ça fonctionne trèsbien.

R Le problème a été résolu en uti-lisant le navigateur Opera.

QUESTIONS FRÉQUENTES SUR

ASKUBUNTU

***Supprimer tous les fichiers sauf lespdf dans un répertoire.http://goo.gl/EBTQu3

***Existe-t-il un moyen de configurer labarre du haut d'Unity pour qu'elle semasque automatiquement ?http://goo.gl/bZYbgP

***Quelle est la différence entre «  >  »et «  >>  » ?http://goo.gl/KdBrhE

***Rechercher du texte dans de mul-tiples .pdf et .doc.http://goo.gl/Cn9NSC

***Est-ce que les virus dans Wine nes'activent que pendant que Wine estlancé ?http://goo.gl/1 y1 t2W

***Comment arrêter un PC en utili-sant le clavier ?http://goo.gl/u2aiwv

***Comment accéder à mon réper-toire personnel encrypté après avoir

changé mon mot de passe ?http://goo.gl/ej1 sVA

***Allouer du swap après une instal-lation d'Ubuntu 1 4.04 LTS.http://goo.gl/GANX5Z

***Je veux désactiver l'écran pré-ins-tallé par défaut.http://goo.gl/Q30eBR

TRUCS ETASTUCES

Ce n'est pas si difficile que cela

Lorsque je navigue sur Internet, àla recherche de questions intéres-

santes sur Linux, il n'est pas rare devoir quelque chose comme : «  Je suivaisce tutoriel et j'ai eu une erreur à l'éta-pe huit (ou 1 4, ou 37).  » La plupart dutemps, je me dis : «  Vous devriez trou-ver un tutoriel avec moins d'étapes.  »

Ce mois-ci, j'ai satisfait une deman-de très complexe de ma femme. Goo-gle a trouvé la réponse, qui était encinq étapes. (Celles des numéros 1 et3 ne me seraient jamais venues à l'es-prit.)

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochain numéro.Donnez le maximum de détails sur votre problème.

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full circle magazine n°93 45 sommaire

Q&RCertaines tâches ont vraiment be-

soin de nombreuses étapes, mais c'estbeaucoup plus facile si vous les décom-posez en petits morceaux et cherchezà savoir comment faire un morceau àla fois. « Comment construire Rome »échoue, mais « Comment préparer leterrain pour le Colisée » a une chance.

Mon éditeur vidéo préféré en estun parfait exemple. «  Comment éditerdes vidéos dans Cinelerra  » n'obtien-dra pas de réponse utile, mais «  Com-ment produire l'effet Ken Burns dansCinelerra  » trouvera un merveilleuxtutoriel.

Alors, voici mon conseil : si vous trou-vez un tutoriel avec beaucoup d'éta-

pes, essayez de découper votre ques-tion en plusieurs parties, et vous trou-verez probablement de meilleurs tu-toriels pour chacune.

Et, complètement hors sujet, voiciune pageWeb que j'aurais aimé écrire  :http://linux.oneandoneis2.org/LNW.htm

Ma citation préférée sous «  Linuxn'est pas Windows  » est «  Linux n'apas de clients  ».

Gord eut une longue carrière dansl'industrie informatique, puis a profité desa retraite pendant plusieurs années. Plusrécemment, il s'est retrouvé, sans savoircomment, « l'informaticien » d'un petitcabinet d'expertise comptable de 1 5personnes dans le centre-ville de Toronto.

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full circle magazine n°93 46 sommaire

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Ronnie Tucker

L a partie la plus difficile de FSEco-nomy (FSE) est en fait d'utiliser le

site Web. Qu'est-ce que FSE ? FSE ajou-te un système d'économie à X-Plane,qui vous permet de louer un avion (ini-tialement), de faire un travail en volantde A à B et de récolter les récompen-ses. En fin de compte, vous gagnerezassez d'argent pour acheter votre pro-pre avion et gagner encore plus d'ar-gent. De toute évidence, vous devrezpeser les avantages et les inconvé-nients de chaque mission. Est-ce que lalocation de l'avion est si chère que çava absorber la plupart des revenus  ?Oui, avec quelques missions mal faites,vous pouvez à la longue perdre plusd'argent que vous en avez réellement.

PRÉ-REQUIS

Avant d'installer FSE, vous devezavoir déjà installé le greffon Python.Nous avons fait cela il y a plusieursnuméros. Toutefois, si vous ne l'avezpas encore fait, c'est le moment. Py-thon doit aussi être installé sur votreordinateur. Si vos greffons X-Plane fonc-tionnent, nous pouvons supposer quevous avez installé Python.

INSTALLATION

Puisque vous savez déjà commentinstaller des greffons Python pour X-Plane, voici l'URL pour celui-ci :https://github.com/ksgy/x-economy

De toute évidence, vous n'avez vrai-ment besoin que du fichier .py qui,comme vous le savez maintenant, vadans votre dossier …/plugins/PythonScripts.

Pour vérifier qu'il est installé, lancezX-Plane et vérifiez le menu «  plugins  ».Il devrait y avoir une ligne pour X-economy. C'est FSE. Cliquez dessus.Gardez la fenêtre ouverte, car nous au-rons besoin de nous inscrire d'abordauprès de FSE.

INSCRIPTION

C'est là que ça devient un peubizarre. Tout d'abord, vous devezvous inscrire sur le site :http://www.fseconomy.net/. Ça vousdonne accès au site. Vous devezmaintenant vous inscrire sur le forum(http://www.fseconomy.net/forum/index) et laisser un message dans la

section Game World Account Request(http://www.fseconomy.net/forum/new-account). Un modérateur va créerun compte pour vous et laisser uneréponse pour le dire. Vous recevrezégalement un e-mail avec votre nomd'utilisateur et un mot de passe, quevous devriez évidemment changer.

Nous y sommes presque !

SE CONNECTER

De retour à X-Plane ; dans la fenê-tre X-economy, vous entrez vos nomd'utilisateur et mot de passe de FSE.Encore une fois, c'est un peu dérou-tant, car beaucoup de choses sur lesite FSE n'apparaissent pas dans lafenêtre du plugin avant soit votredécollage, soit l'accomplissement dela moitié de votre mission. En bref,tant qu'il montre sur le site que vousêtes en route, et que le greffon estconnecté, tout devrait bien se passer.

TROUVERUN JOB

Enfin ! Nous en sommes au point oùnous pouvons accepter une mission !

Sur le site FSE, allez dans le menudu site et choisissez la page FSE GameWorld > New Browser. Cela vous mè-nera à la page des emplois FSE :http://www.fseconomy.net:81 /.

Bon, nous allons trouver un job quinous servira d'exemple. Cliquez sur lelien aéroport en haut de la page.

Ici vous pouvez rechercher des jobspar aéroport, par avion, etc. Habituel-lement, je cherche une mission qui con-vienne à mon avion préféré, l'Eclipse550. Le menu déroulant pour choisirun avion est appelé «  Airports that ha-ve this craft  ». Je clique dessus et jeprends l'Eclipse 500 (meilleure option).

Maintenant, cochez la case à côtéde ce menu déroulant (voir l'image,page suivante, en haut à gauche). Çapermet de voir les aéroports où cetavion est à louer. Nous ne possédonspas encore d'avion, dans FSE, donc nousdevons en louer un.

Enfin, cliquez sur GO pour voir lesrésultats. Vous pouvez trier les résul-tats par nom d'aéroport, par pays, etc.

Voyons voir. Il y a un à Benbecula

XX--PPllaannee && FFSSEEccoonnoommyy

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full circle magazine n°93 47 sommaire

JEUX UBUNTU

(EGPL). Cliquons dessus pour voir ceque ça donne.

Avant de regarder les tâches à fai-re, descendez un peu pour voir à com-bien sera la location (voir image ci-dessous).

Aïe ! Ce sera 751 $ par heure «  Wet  »(humide). Wet signifie que le plein aété fait et que l'avion est prêt à décol-ler. Nous devons donc nous penchersur les tâches à faire et essayer d'enobtenir une qui en vaille la peine.

J'aime trier les tâches par NM (mil-les nautiques) car je n'en veux pas unequi soit trop longue.

Disons que nous prenons le job «  3Benbecula Nurse  » (ci-dessus à droite).Qui paie 1 1 32 $. Rappelez-vous que

s'il vous faut une heure pour faire cetravail (et cela ne devrait pas être lecas, pas pour 27 NM), alors il vousrestera environ 400 $. S'il ne prendque 30 minutes, alors vous n'utiliserezqu'environ 350 $ pour la location et lereste est à vous.

Pour accepter le travail, cliquez sur lacase à côté du travail et cliquez sur lebouton (en dessous des missions) quidit «  Add Selected Assignments To -->  »(ajouter les travaux choisis à -->) et lemenu déroulant à côté devrait dire«  My Flight  » (Mon Vol). La page se re-chargera et la tâche que vous avez choi-sie n'apparaît plus dans la liste, puis-que vous l'avez prise.

Descendez jusqu'aux avions etcliquez sur « Rent Wet » (Louer Plein)à côté de l'avion que vous voulez.L'Eclipse 500 dans mon cas. OK. Vous

avez une tâche et un avion. Cliquezsur « My Flight » en haut de la page.

Cette page vous montre les dé-tails de la tâche : vous partez de EGPLvers EGPR, qui est à 27 NM, et vousavez un avion avec 33 % de carburant(assez pour le travail) et le travail estprêt à être commencé.

Retournez dans X-Plane, assurez-vous d'être identifié par le plugin X-economy et cliquez sur le bouton StartFlying (Démarrer le Vol). Il peut afficherles détails du travail tout de suite, oune les montrer qu'après le décollage.Le plugin est un peu bizarre… Rechar-gez le site FSE et il devrait dire quevous êtes en route.

Quoi qu'il en soit, terminez le tra-vail. Mettez les freins et éteignez vosmoteurs. Si tout s'est bien passé X-

Plane devrait apparaître avec un mes-sage indiquant que le travail est termi-né. J'ai trouvé que, parfois, mettre lesfreins est tout ce qu'il faut pour ter-miner le travail. Parfois l'avion doit êtrefroid et éteint (tout hors tension).Parfois, je dois appuyer sur « V » pourles freins de stationnement.

Retournez à la page des tâchesFSE et regardez en haut à droite de lapage. Là-haut, il devrait montrer votresolde actuel.

Bon Vol !

Remerciements à Dick Thomas pourm'avoir montré comment utiliser lesite FSE, qui n'est point intuitif.

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full circle magazine n°93 48 sommaire

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Oscar Rivera

M aintenant que 201 4 est derrièrenous, nous pouvons en faire le

bilan comme une grande année pourles jeux Linux. le nombre pantagrué-lique des jeux ajoutés au cataloguedes jeux Linux, combiné avec la rapidi-té constamment croissante avec laquel-le les jeux sont ajoutés, permet auxjoueurs en dual-boot de détruire la par-tition Windows qu'ils avaient gardéepour le seul besoin des jeux.

Aussi, avec tous ces jeux actuelle-ment disponibles, est-ce que votre sys-tème est prêt pour jouer au dernierjeu AAA que vous attendiez ? Vousserez contents de découvrir qu'il y aun moyen de le savoir. J'écris des arti-cles sur les jeux vidéo pour le FCMdepuis bientôt un an déjà et je doissouvent faire confiance aux compa-ratifs publiés pour être mieux informésur les jeux auxquels je joue et/ou dontje fais la critique. Le plus souvent, mesCPU, disque dur, RAM et Ubuntu LTSsont au niveau quand j'ai à jouer à desjeux d'aujourd'hui et je crois que c'estle cas pour la plupart des lecteurs. Ce-pendant, pour la carte graphique et leGPU (processeur graphique), certainsd'entre nous n'ont peut-être pas le ma-tériel requis pour jouer à ce jeu dont

nous avons tant attendu la publica-tion. Aussi, je me demandais s'il exis-tait un logiciel fiable d'évaluation desjeux pour Linux que je puisse utiliserpour trouver ce que mon système don-nera avec les jeux vidéo les plus ré-cents et les plus exigeants. Je me suismis en quête du logiciel d'évaluationpour Linux le plus facile à installer et àutiliser et le plus fiable.

Bien qu'il soit propriétaire et pasfacile à installer sous Linux, HeavenBenchmark d'Unigine est multi-plate-

formes et, de ce fait, c'est peut-êtrel'unique application d'évaluation trèsutilisée. Heaven Benchmark d'Unigineest disponible pour Windows, Mac OSX et Linux. Comme je l'ai dit plus haut,l'installation sous Linux est plus compli-quée que sous Windows ou Mac. Aprèsavoir trouvé quelques sites Web avecdes instructions très différentes surses installation et lancement, j'ai réus-si à installer et à lancer Heaven touten évitant des désastres majeurs.

INSTALLATION

L'aspect le plus difficile dans l'utili-sation de Heaven d'Unigine a été pourmoi l'installation du logiciel. Malheu-reusement, Heaven d'Unigine n'est dis-ponible dans aucun des dépôts offi-ciels d'Ubuntu, ce qui signifie que jedevais aller à :https://unigine.com/products/heaven/pour télécharger le paquet d'installa-tion. Sur le siteWeb d'Unigine, vous trou-verez trois options : une édition Basicgratuite, une édition Pro et une édi-tion Advanced. Il y a aussi un tableaucomparatif des différences entre cestrois versions.

Pour les besoins de cet article, et pource que j'ai besoin d'en faire, la versionBasic suffit. L'édition Advanced coûte1 4,95  $ (~ 1 4,05  €), alors que l'éditionPro vaut 495  $ (~ 460  €). L'individulambda qui a juste besoin d'évaluerson système n'aura besoin que del'édition Basic. Le fichier téléchargé estnommé Unigine_Heaven-4.0.run et ilfait environ 280  Go. Une fois l'installa-teur téléchargé, vous devez modifierses permissions pour qu'il soit autori-sé à se lancer comme exécutable, etpeut-être modifier une ligne de script

UUnn iigg iinnee HHeeaavveenn BBeenncchhmmaarrkk

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full circle magazine n°93 49 sommaire

JEUX UBUNTUsi vous avez un système 64-bits. Il y aun bon jeu d'instructions à :http://ubuntuxtreme.com/howto/how-to-run-unigine-heaven-3-0-in-ubuntu-1 2-04-64bit/3/, mais pensez àchanger «  Unigine_Heaven-3.0  » en «  Uni-gine_Heaven-4.0  » pendant que voussuivez les instructions, car la versionque vous avez le plus de chance d'ins-taller est la 4.0 et non la 3.0 (qui estune version ancienne). J'ai trouvé unautre super jeu d'instructions à :http://ubuntuforums.org/showthread.php?t=21 44692 et, vers la fin, j'ai finipar utiliser un peu des deux de façonà rendre Heaven opérationnel surmon système. Même quand l'installa-tion fut complète, je n'arrivais pas dutout à lancer le logiciel. J'ai dû chan-ger pour le répertoire Télécharge-ments (où j'avais installé Heaven) etj'ai pu lancer le logiciel depuis un ter-minal :

cd~/Downloads/Unigine_Heaven-4. 0

. /heaven

OPTIONS ETRÉSULTATS

Certains d'entre vous se deman-dent quel est le but de faire tournerun logiciel d'évaluation comme Hea-ven d'Unigine. Il y a de nombreux béné-fices à réaliser correctement une éva-

luation de votre matériel. En ce quiconcerne le jeu vidéo, c'est rassurantpour des joueurs sur console, telles quela Playstation 3/4 ou la XBox360/XBox One, de savoir que le jeu qu'ilsviennent d'acheter fonctionnera sansproblème sur la console de leur choix,sans aucun décalage et avec le meil-leur affichage graphique possible.Pour ceux d'entre nous qui jouent surleur ordinateur, nous n'avons aucuneassurance que le jeu que nous venonsd'acheter (ou prévoyons d'acheter)sera même jouable. Les résultats del'évaluation d'un ordinateur faitecorrectement nous donnera un bonpoint de départ pour savoir quellessortes de jeux pourront tourner sansproblèmes avec les réglages maxi-mum, les réglages minimum ou ne

tourneront pas du tout.

L'interface utilisateur d'Heaven està fenêtres et occupe environ un tiersde mon écran. Une des options sur l'in-terface, avant de commencer réelle-ment l'évaluation, est un choix entre uneévaluation tournant dans un mode fe-nêtré ou en plein écran. Comme je joue99,9 % de mes jeux en plein écran, ilserait logique de lancer Heaven uni-quement en plein écran (Full Screen),ce que j'ai fait. Quelques autres choixsont : Language (Ndt : le choix est entreanglais, russe et japonais), Quality (Qua-lité), Tessellation («  Pavage  »), Stéréo3D, Multi-moniteurs, Anti-aliasing, Pleinécran et Résolution. Ensuite, en des-sous de tous ces choix, il y a un bou-ton Run (Lancer) sur lequel vous de-

vriez appuyer quand vous serez prêt àlancer l'évaluation. L'évaluation elle-même est vraiment superbe…

Il y a un village flottant, avec undragon au milieu de la place du villa-ge, et vous avez une vue à 360° sur ledragon comme sur le village tout en-tier avant de monter dans une sortede zeppelin dans le ciel. Vous pouvezappuyer sur « Lancer » et tout simple-ment profiter du graphisme et de lamusique qui l'accompagne, mais quandvous serez prêt à évaluer réellementvotre système et recueillir quelquesrésultats, vous aurez besoin de votresouris pour aller au coin en haut à gau-che de l'écran et cliquer sur le bouton« Benchmark ». L'évaluation sera lan-cée et et elle vous donnera sesrésultats quand elle aura fini. L'ensem-ble de l'évaluation comporte 26 scè-nes, dont vous pouvez suivre le chemi-nement dans le coin en bas à droitependant que l'évaluation réelle se dé-roule. Dans le coin en haut à droite,vous pouvez voir quelques informa-tions à propos de votre système, tellela carte graphique que vous avez,quelle part de sa mémoire est actu-ellement utilisée et sa températureactuelle (qui, d'ailleurs, change toutau long du test d’évaluation). Vouspouvez voir aussi combien de FPS (fra-mes par seconde) votre système sortpendant le test. Dans le coin en bas à

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JEUX UBUNTUdroite de l'écran (et ce n'est visiblequ'après avoir cliqué sur «  Benchmark  »),vous voyez des informations addi-tionnelles sur l'évaluation telles que :depuis combien de temps l'évaluationtourne (Time), les frames, le minimumde frames par seconde, le maximumde frames par seconde et le résultatactuel. Tant que votre carte graphi-que ne surchauffe pas, vous pourrezlaisser l'évaluation entière suivre soncours complet de façon à obtenir lesrésultats les plus précis possibles.Quand l'évaluation est terminée, alorsl'écran des résultats finaux apparaîtet vous offre l'option de sauvegarderces résultats sous forme HTML. Enplus de sauvegarder les résultats, jerecommande de faire une capture del'écran des résultats. La raison pourlaquelle je le suggère est que si vousvoulez comparer vos résultats en lespostant sur le Web, certains forums im-posent que vous postiez une captured'écran des résultats pour vérifier quevous avez réellement réalisé l'évalua-tion. Un des sites Web sur lequel je suisallé, techpowerup, a une liste des ré-sultats que j'utiliserai pour détermi-ner vers quelle carte graphique je peuxme tourner pour renforcer mon systè-me, d'autant plus que mes résultatssont meilleurs que pour certaines desnouvelles cartes graphiques que j'aivu postées.

SPÉCIFICATIONS SYSTÈME

Oui, croyez-le ou pas, il y a un systèmeminimum requis pour Heaven Bench-mark ; après tout, vous avez besoind'avoir un système plus que moyenpour jouer à des jeux, non ? Une choseque le site Web ne vous dit pas, c'estque vous avez besoin d'une carte gra-phique propriétaire pour faire tournerHeaven.

Voici ce qui est présenté sur la pagedes produits Heaven d'Unigine :

• Processeur graphique (GPU) :• ATI Radeon HD 4xxx et plus.• Nvidia GeForce 8xxx et plus.• Intel HD 3000 et plus.

• Mémoire Vidéo : 51 2 Mo.• Espace disque : 1 Go.

• Pour un « pavage » matériel, une car-te vidéo avec le support DirectX 1 1 /OpenGL 4.0 et MS Windows Vista/7/8ou Linux sont nécessaires.

MON SYSTÈME

J'ai fait tourner Heaven Bench-mark d'Unigine sur mon PC de bureaupersonnalisé constitué d'un processeurAMD FX-61 00 3,3  GHz (surcadencé à3,5  GHz), une carte mère AsusM5A97-EVO, une carte graphique Sap-phire Radeon HD 5770, 8  Go de RAMKingston Hyper X et un disque durSeagate Barracuda de 1   To. J'ai utiliséUbuntu 1 4.04 LTS, avec le bureauUnity et les drivers graphiques pro-priétaires AMD 1 3.9.

CONCLUSION

À part la difficulté que rencontre-ront la plupart des utilisateurs Linuxpour installer Heaven d'Unigine, tousles autres aspects de cette évalua-tion reçoivent un score presque par-fait. Les scènes parcourues sont ma-gnifiques et c'est une excellente façonpour vous de voir ce dont est capablevotre carte graphique. En plus, le nom-bre de FPS (frames par seconde) est af-fiché pendant son fonctionnement,ainsi que des informations sur votrecarte graphique (y compris la tempé-rature). Les résultats fournis à la fin lerendent indispensable à nous tous,joueurs sous Linux.

Oscar diplômé de CSUN, est un directeurmusical/enseignant, bêta-testeur, rédacteurWikipedia et contributeur sur les forumsUbuntu. Vous pouvez le contacter via :www.gplus.to/7bluehand ou par e-mail :[email protected]

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MMOONN BBUURREEAAUU

M on système est un vieux XPCShuttle Glamor avec une carte

graphique double-DVI. Les deux moni-teurs Samsung 24” HDMI, sont régléschacun à 1 920 x 1 080, pour un total

de 3840 x 1 080. (J'utilise aussi des câ-bles adaptateur DVI vers HDMI.) L'OSest Ubuntu 1 4.04 LTS et je fais tour-ner Variety pour afficher un grandehorloge ; le fond d'écran est constitué

d'une séquence de papiers peintsDigital Blasphemy à affichage aléatoi-re. J'utilise le thème d'icônes Oxygenet un curseur Red Glass. Je synchro-nise mon dossier Dropbox avec une

extension Dropbox etmon dos-sier Google Drive avec l'exten-sion Insync.

Variety -http://peterlevi.com/variety

Digital Blasphemy -http://www.digitalblasphemy.com

Gar Nelson

Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez par courrielvos captures d'écran ou photos à : [email protected] et ajoutez-y un brefparagraphe de description en anglais.

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MON BUREAU

H ello ! Utilisateur de Lubuntu, j'utili-se Ubuntu depuis l'école élémen-

taire. J'ai rendu mon Lubuntu plusconfortable sur mon netbook avec unnoyau personnalisé, optimisé pour lenetbook.

Spécifications de mon netbook :••CPU : Intel Atom N270 1 ,6 GHz.••RAM : 1 Go DDR2.••Stockage : Sandisk CruzerBlade 8 Go.••OS : Lubuntu 1 4.04.

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CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder & [email protected] et RelectureMike Kennedy, Gord Campbell,Robert Orsino, Josh Hertel, Bert Jerred,Jim Dyer et Emily Gonyer

Remerciements à Canonical, aux nombreuseséquipes de traduction dans le monde entieret à Thorsten Wilms pour le logo du FCM.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pour nous envoyer vos articles en françaispour l'édition française :[email protected]

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels) , detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

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Les tests de matériels/logiciels doivent être envoyés à : [email protected]

Envoyez vos questions pour la rubrique Q&R à : [email protected]

et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

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FCM n° 94Dernier délai :dimanche 8 février 201 5Date de parution :vendredi 27 février2015

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