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GEERT GOIRIS

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Rendu Édition e-artsup Bordeaux.

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GEERT GOIRIS

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GEERT GOÏRISÀ l’insu des objets et des paysages, le

photographe belge Geert Goiris capte la part inapprivoisée du monde.

Des clichés mélancoliques et étranges, pris à la lisière des choses, qui donnent à entrevoir une

intense expérience de la réalité.

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FRAGMENT (2010) Affiche murale

(impression pigment montée directement sur le mur).

Dimensions en fonction de la taille du mur.

Wallposter (pigmentprint mounted directly

unto the wall). Dimensions according to wall.

WHITHOUT (2008-2010) Serie photographiqueVision particulière du monde, celui de l’artiste. Projection de diapositives, dimensions variables.The series Whiteout.Slide projection, dimensions variable.

LYING AWAKE (2008-2010) Serie photographique

Vision particulière du monde, celui de l’artiste.

Projection de diapositives, dimensions variables.

The series Lying Awake.Slide projection, dimensions

variable.

RESONANCE (2008-2010) Serie photographiqueVision particulière du monde, celui de l’artiste. Projection de diapositives, dimensions variables.The series Resonance.Slide projection, dimensions variable.

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FOOL’S GOOD (2008-2010) Serie photographiqueVision particulière du monde, celui de l’artiste. Projection de diapositives, dimensions variables.The series Fool’s Good.Slide projection, dimensions variable.

BURGOS (2008-2010) Serie photographique

Vision particulière du monde, celui de l’artiste.

Projection de diapositives, dimensions variables.

The series Burgos.Slide projection, dimensions

variable.

ACTIVIST (2008-2010) Serie photographique

Vision particulière du monde, celui de l’artiste.

Projection de diapositives, dimensions variables.

The series Activist.Slide projection, dimensions

variable.

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FRAGMENTS

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FRAGMENT #02

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FRAGMENT #03

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FRAGMENT #01

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FRAGMENT #04

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FRAGMENT #10

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WHITEOUT

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WHITEOUT #1

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WHITEOUT #2

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#7WHITEOUT

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L’INTERVIEWEntretien entre l’artiste et Frédéric

Oyharçabal, spécialiste en art contemporain

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Geert Goïris - Interview de l’artiste

POOLS AT DAWN

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LES PHOTOGRAPHIES DE GEERT GOIRIS MONTRENT DES LIEUX INSOLITES, DES SCÈNES FORTES, ÉTRANGES. ELLES SONT UNE SORTE DE CONDENSATION DE L’EXPÉRIENCE. LA MAIN DE L’HOMME EST POUR UNE GRANDE PART DANS L’ÉTRANGETÉ DES LIEUX ET DES SITUATIONS PHOTOGRAPHIÉS PAR L’ARTISTE, QU’IL S’AGISSE DES UTOPIES ARCHITECTURALES DES ANNÉES 1970, DE PAYSAGES AUX CONFINS DE LA CIVILISATION, D’UN KANGOUROU ALBINOS OU D’UN ARBRE À VŒUX...

Frédéric Oyharçabal : Voici ma description de Pools at dawn (1999). Qu’en pensez-vous ?« Pools at dawn montre deux piscines bordées sur deux côtés par des arbustes agités par le vent. Derrière les arbustes, une bande de couleur verte suit la perspective des deux bassins. Elle évoque la présence d’un vaste pré ou d’un mur. Le regard glisse du premier bassin partiellement visible vers le second bassin pour buter sur le plongeoir. Des feuilles mortes jonchent le dallage imprégné d’humidité. Elles indiquent la fin de l’automne ou le début de l’hiver. »« Il y a un contraste entre la netteté quasi sculpturale des bassins avec leurs échelles en inox reflétant la lumière blanche, la fixité de l’eau semblable à une paroi de verre poli, et l’agitation des arbres. Cette agitation n’évoque bizarrement aucun son. Tout mouvement, tout son, semble absorbé, atténué, étouffé par la fixité de l’eau, la netteté des bassins, les détails du dallage et des feuilles mortes, la composition rigoureuse de ces différents éléments. Par ailleurs, rien n’indique les limites de ce paysage et sa situation géographique. S’agit-il d’un sanatorium ? d’une propriété privée ? d’un espace à l’abandon ? combien de bassins ? »

Geert Goiris : Je pense que c’est une description assez féconde. Tous les éléments visuels sont bien observés. Les remarques sur l’absence de son et le mouvement figé sont tout à fait pertinentes.Les raisons principales qui m’ont conduit à prendre cette photo sont une recherche d’abstraction et l’utilisation de l’appareil photo pour montrer quelque chose que l’œil humain n’est pas capable de percevoir. Je voulais condenser une période d’une heure et demi en une image. Chaque mouvement des arbres, et toute la séquence du changement de lumière sont enregistrés sur la pellicule. J’étais près

Geert Goïris - Interview de l’artiste

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de l’appareil photo durant tout le temps de l’exposition et l’espace se rétrécissait à mesure que la lumière déclinait. Au début, je pouvais voir tout l’espace avec tous ses détails. Puis, progressivement, la lumière diminuait et à la fin, je pouvais à peine voir mes pieds.Dans le même temps, l’image latente sur le film devenait de plus en plus visible, à mesure que passait le temps de l’exposition. L’appareil pouvait être comparé à un sablier où une certaine quantité de lumière était transférée de l’espace réel vers la surface de la pellicule. Pour moi, le caractère rituel de ce processus était presque aussi important que l’espace réel représenté.La photographie a été prise à Bornholm, une île danoise. Cela m’intéresse beaucoup de faire des photos dans des îles parce que la lumière y est extrêmement bizarre, singulière. Les mers ou océans qui entourent les îles agissent souvent comme d’immenses miroirs qui reflètent le soleil et le clair de lune.

Frédéric Oyharçabal : Il est possible de montrer Trajectory (1999) et Palanga (2000) sous deux formes : une photo encadrée ou une affiche. Les dimensions de l’affiche varient en fonction du lieu d’exposition. Quand avez-vous commencé à montrer certaines de vos images sous forme d’affiche et pourquoi ?

Geert Goiris : J’ai présenté pour la première fois une image sous forme d’affiche en 2004 à la galerie Art:Concept à Paris. Il y avait plusieurs raisons à cela. À la galerie, l’espace n’était pas très grand et en couvrant un mur avec Trajectory, celui-ci devenait une sorte de fenêtre panoramique qui ouvrait l’espace.L’image en elle-même est clairement graphique dans les tons, et les lignes tracées par les motos évoquent un dessin. En imprimant la photo en très grand et en mat, elle se situe quelque part entre le dessin intimiste et le traditionnel paysage en trompe l’œil. Comme le lieu représenté n’était pas vraiment spectaculaire et plutôt désert, l’affiche ne pouvait pas tomber dans le décoratif. On oscille entre l’observation attentive et la vue d’ensemble détachée et distancée. L’autre élément, c’est l’échelle. Le petit buisson au premier plan de la photo est quasiment à échelle 1. Le recours à cette échelle réaliste permet que le regardeur devienne très conscient de son propre corps, et finalement de sa position face à quelque chose. L’artifice de la photo est légèrement suspendu et le sentiment de la propre présence physique du spectateur s’étend dès lors à toute l’exposition.Ces dernières années, j’ai montré un grand nombre de photos sous forme d’affiche. Chaque occasion est liée à différentes raisons et intentions.J’ai eu recours à l’échelle monumentale pour une transformation délibérée du sujet. Fools Gold (2007) montre un objet qui mesure en réalité autour de 15 cm de hauteur. Je l’ai agrandi en une sorte de sculpture d’environ trois mètres de haut.L’impression sur affiche a d’autres propriétés intéressantes. C’est fin comme une peau. Alors qu’une photographie encadrée reste toujours un objet introduit à l’intérieur d’un espace, l’affiche est davantage partie intégrante de l’espace. Lors d’une exposition à Ostende 2, j’ai construit une pièce sans angles. L’espace était entouré d’un mur courbe sans interruptions. Une seule ouverture faisait office d’entrée

Geert Goïris - Interview de l’artiste

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Geert Goïris - Interview de l’artiste

et de sortie. Les images épousaient et accentuaient les courbes. Cette présentation plus dynamique donnait le sentiment qu’elles tournaient en continu dans la tête du regardeur.

Frédéric Oyharçabal : Pourrions-nous dire que le recours à l’affiche, dans le cas de Trajectory et Palanga, accentue la dimension « conceptuelle » de votre travail, qui serait de l’ordre du « paysage mental »? J’ai vu la présentation de Liepaja (2004) au Palais de Tokyo 3. J’ai trouvé que la présence du mur sous le poster était très sensible. Il devenait dès lors difficile de se projeter physiquement dans l’image. On restait dans une sorte d’entre-deux permanent, quelque chose d’impossible à résoudre. Êtes-vous d’accord avec cela ?

Geert Goiris : Au Palais de Tokyo, Liepaja était imprimée à une très grande taille, presque trois mètres sur cinq. On voit rarement une image avec de telles dimensions en dehors du cinéma et des panneaux d’affichage publicitaires. J’ai utilisé une technique expérimentale pour montrer cette image : au lieu de l’imprimer sur un papier et la coller sur le mur, j’ai utilisé une technique de transfert, où en fait le pigment pénètre directement dans la peinture blanche du mur. L’épreuve n’a plus de support: le mur lui-même devient le support. Ceci, combiné au format cinématographique, évoque une projection en arrêt, une sorte de post-image oubliée sur le mur, l’apparence d’un vieux panneau publicitaire battu par les intempéries. Je suis donc d’accord avec cette idée d’un entre-deux à laquelle vous faites référence.Pour moi, cette présentation était ambivalente. J’espérais (et visais) une installation intense et soignée, et en fin de compte, cela ressemblait à une image quasi en ruine qui s’est avérée juste puisque Liepaja représente une ruine. Au bout du compte, l’image en tant que projection mentale était parfois très présente, et à d’autres moments, éclipsée par la structure du mur.

Frédéric Oyharçabal : Trajectory montre un terrain de motocross. Le choix du noir et blanc souligne les tracés, les trajectoires. Lorsque je regarde cette image, je pense comme vous à un dessin. Vous avez beaucoup parlé de la Spiral Jetty de Robert Smithson avec Vincent Lamouroux 4. Trajectory m’évoque dans l’esprit, les dessins de Smithson. Est-ce que son travail et en particulier ses dessins ont une influence sur vos photos ?

Geert Goiris : Je n’ai jamais vu de dessins de Robert Smithson, seulement quelques reproductions sur des livres. Je ne peux donc pas affirmer qu’ils me sont familiers. Quelques-unes de mes photos montrent cependant une sensibilité pour les traces, les interventions dans le paysage. Elles sont donc assez proches des earthworks de Robert Smithson.Le concept d’entropie est très palpable dans un lieu tel qu’un terrain de motocross où les lignes surgissent à la fois de la logique et du hasard : les motards recherchent les pentes les plus raides, les chemins les plus aventureux. Une fois les motards partis, il n’y a plus ce sentiment de vitesse, et les seules choses restantes sont les traces qui disparaissent lentement dans le sol. Deux forces apparemment opposées – une rapide et une lente – sont ici thématisées. Les traces WHITHOUT

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sont donc le résultat visuel d’un processus plutôt lent. L’incessante poursuite d’un même chemin.Par ailleurs Robert Smithson s’intéresse aux lieux où l’entropie devient visible que sont les puits de mine, les lacs salés, les déserts, etc. Ces lieux m’intéressent également car ils résistent à l’évidence de l’implantation et de l’organisation humaine. C’est présenter une idée de la société plutôt que la société en tant que telle. Ces sites sont souvent isolés et difficiles d’accès, d’où leur aspect sauvage. J’aime m’y promener car il s’en dégage quelque chose de classique et d’a- historique.L’autre intérêt que je partage avec Smithson est d’effectivement regarder le monde à une échelle temporelle non-anthropologique, à l’échelle des temps géologiques plutôt que du temps humain. C’est faire un effort d’abstraction (et cela incite à rester humble) que de considérer la quasi- insignifiance de la présence humaine dans le large contexte du cosmos. Smithson accepte le caractère irréversible de l’entropie, et n’a jamais été effrayé par cela. Mais pour moi, l’effacement des choses existantes et de l’espèce humaine a quelque chose de mélancolique. Je suppose que c’est une différence très claire entre le point de vue de Smithson et le mien.Enfin, il y a évidemment une différence générationnelle. Il est étrange de constater que Smithson a été très critique par rapport au concept de recyclage des déchets. Il en parlait dans les années 1970, quand on en était plus ou moins à la phase expérimentale. Aujourd’hui, c’est devenu complètement mainstream et je ne peux pas imaginer vivre dans le monde sans cela. J’ai été conditionné par la société à comprendre la nécessité du recyclage. Aussi, la position de Smithson consistant à douter publiquement de sa validité a quelque chose de frais et de nouveau pour moi.

Frédéric Oyharçabal : Palanga se situe entre le dessin et l’apparition/disparition. Avez-vous retouché cette photo ?

Geert Goiris : Palanga n’a pas été modifiée ou numériquement retravaillée. L’épreuve ressemble vraiment à l’image originale. Durant le voyage où j’ai pris cette photo, j’ai dû passer par quelques petits aéroports dont les postes de contrôle étaient équipés d’antiques machines à rayons x. Quelques pellicules furent endommagées par la radiation. Au début, je n’ai pas voulu utiliser Palanga en l’état : le coin de la photo en bas à gauche était complètement voilé. J’ai quand même décidé de garder l’image car cette altération faisait sens et semblait lui « appartenir ». La perte des détails sur la pellicule soulignait encore plus la structure métallique du pavillon. La réduction et la simplicité des tons évoquaient un projet d’architecture.Grâce à cette erreur technique, quelque chose émerge qui ajoute une forme de clarté à cette photo. L’erreur en améliore l’expression. À un niveau plus conceptuel, le fait qu’une machine à rayons x ait laissé une trace sur le cliché lui confère plus de temps , plus d’ histoire . Pendant la Guerre froide, Palanga (Lithuanie) était une station balnéaire où les cadres du parti communiste venaient se reposer. Aujourd’hui, tout cela est derrière nous et ce pavillon apparaît comme un monument de cette époque révolue. Cette image, avec l’empreinte des rayons x, sonne comme un écho ralenti de cette histoire.

Geert Goïris - Interview de l’artiste

LYING AWAKE

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Traduit de l’anglais par Frédéric Oyharçabal.1. Régis Durand, « Entretien avec Geert Goiris », in cat. Croiser des

mondes. Emmanuelle Antille, Geert Goiris, Stanley Greene, Guillaume Herbaut, Janaina Tschäpe, Jeu de Paume, Paris, 2005, pp. 20-30.

2. Freestate, exposition collective, Ostende, Belgique, 2006.3. Fresh Hell, exposition collective, Palais de Tokyo, site de création

contemporaine, Paris, 20/10/2010 – 16/01/2011.4. « Fragments d’une conversation. Geert Goiris/Vincent Lamouroux », in Vincent Lamouroux, coll Art contemporain – monographies, Les

presses du réel, Dijon, 2010, pp. 29-35.

Geert Goïris - Interview de l’artiste

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EXHIBITIONL’ensemble des expositions

de l’artiste Belge.

GEERT GOÏRIS

Geert Goïris - Exhibition de l’artiste

WHITEOUT

BURGOS & FOOL’S GOLD

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Geert Goïris - Exhibition de l’artiste

SELECTED SOLO EXHIBITIONS

2011 The Unreliable Narrator, Galerie Catherine Bastide, Brussels (BE)

2008 Whiteout #01, Images 08 festival, Vevey (CH)

2007 Frontier, Galerie Catherine Bastide, Brussels (BE)

2006 Le Grand Café, Centre d’art contemporain Saint Nazaire (FR)

2005 LFL gallery, New York (USA)

2003 Lost in Space, Roger Vandaele Edition, Antwerp (BE) 2002

Possibilities, Netwerk Gallery, Aalst (BE)

2000 Reconstruction, Museum for Photography, Antwerp (BE)

2012 Darkcloud, Galerie art:Concept, Paris (FR)

Walk and Dissolve, Stadtgalerie Backnang (DE)

2010 Czar Bomba, CAB, Burgos (ES)

2010 Turbulence, Geert Goiris / Vincent Lamouroux, KIOSK, Ghent (BE)

2010 Whiteout and Other Stories, Hamburger Kunsthalle, Hamburg (DE)

2009 Confabulation, Kunstforum Baloise, Basel (CH)

2009 Imagine There’s No Countries, Le Crédac, Ivry-sur-Seine (FR)

2009 Whiteout #02, Statements Art Basel, Basel (CH)

2004 Art: Concept, Paris (FR)

2004 The world as we know it (with Ville Lenkkeri), Prospekto, Vilnius (LIT)

2001 Van Wijngaarden Gallery, Amsterdam (NL)

2001 Surrounded, Gallery Vaclav Spaly, Prague (CZ)

2001 Kontor in Der Schneiderei, Cologne (DE)

2012 Junctions (curator: Lara D’Hondt), Bozar, Brussels (BE)

2012 Pop-Up, Liens artistiques, Musée d’Ixelles (BE)

2012 Sculpture is everything, Gallery of Modern Art, Brisbane (AU)

2012 Arcadian Boxes, Siakos Hanappe Gallery, Athens (GR)

2012 Be here now, Deutsche Börse AG, Frankfurt am Main (DE)

2012 Le Silence, une fiction, Nouveau Musée National de Monaco (MC)

2011 Transformed Land, Gulbenkian foundation, Paris (FR)

2011 The Eye is a Lonely Hunter, photofestival HML (DE)

2011 The second Act, de Brakke Grond, Amsterdam (NL)

2011 Weiss und andere farben, Galerie der Gegenwart, Hamburger kunsthalle (DE)

2011 Mirages and Fountains, Galerie Catherine Bastide, Brussels (BE)

2011 De Stad 3D, Hilversum Museum (NL).

2010 CLIMAX REDVX, Bac – Bâtiment d’art contemporain, Geneva (CH).

2010 Le Carillon de Big Ben, Le Crédac, Ivry-sur-Seine (FR)

2010 Out of Control, BIP, Liege (BE)

2010 Structures du temps, FRAC, Bourgogne (FR)

2010 America Deserta, Parc Saint- Léger, Pougues – les – Eaux (FR),

2010 Fresh Hell, Palais de Tokyo, Paris (FR).

2009 The State of Things, Bozar, Brussels (BE) / NAMOC, Bejing (CN)

2009 Beyond the Picturesque, S.M.A.K., Gent (BE) / MARTA, Herford (DE)

2008 Un-Scene, Wiels centre for Contemporary Art, Brussels (BE)

2008 A meeting between the tragic and the funny , Hessenhuis, Antwerp (BE) /

De Brakke Grond, Amsterdam (NL)

2008 Images’08- Festival des arts visuels- Vevey (CH)

2008 Lugares comprometidos, topography and actuality. Fundación ICO Madrid (ES)

2008 P2P – casino Luxembourg (LU)

2008 The Unwanted Self, University of Brighton Gallery, Brighton (UK)

2008 Le travail de rivière, Le Crédac centre d’art contemporain, Ivry-sur-Seine (FR)

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Geert Goïris - Exhibition de l’artiste

2007 Private/Public, Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam (NL)

2007 Spectacular City – Photographing the Future, NRW-Forum Kultur und

Wirtschaft, Düsseldorf (DE)

2007 Proposals for an art integration project, Netwerk, Aalst (BE)

2007 El Hilo Conductor, Centro de Arte Contemporaneo de Burgos (ES)

2006 Spectacular City – Photographing the Future, Architecture Institute,

Rotterdam (NL)

2006 Tunnel Vision, Fotomuseum, Antwerp (BE)

2006 Les rencontres d’Arles Photographie, Arles (FR)

2006 Freestate, Ostend (BE)

2006 Galerie Edward Mitterrand, Geneva (CH)

2006 Right on Write Off, Chapman Fine ARTS, London (GB)

2006 Traces, Biennale #1, photographie et architecture,

Espace Architecture La Cambre, Brussels, (BE)

2006 Buenos dias Santiago – an exhibition as an expedition, Museum of

contemporary Art, Santiago de Chile (CL)

2005 Belgian photographers 1840 – 2005, FotoMuseum Antwerp (BE)

2005 Croiser des mondes, Jeu de Paume, Paris (FR)

2004 A temporary monument for David Mc Comb, STUK, Leuven (BE)

2004 Undercurrent, Platform Garanti Contemporary Art Center, Istanbul (TR)

2004 Manifesta 5, European Biennal for Contemporary Art, San Sebastian (ES)

2003 At least begin to make an end, W 139, Amsterdam (NL)

2003 Kaap Helder, Den Helder (NL)

2003 Prijs Jonge Belgische Schilderkunst, Palais des Beaux Arts, Brussels (BE)

2003 Happiness Land, Plovdiv (BUL)

2003 Contemporary Photography from Flanders, Karavanserai, Tbilisi (GE)

2002 Overgangslocaties, Sint-Lukas Gallery, Brussels (BE)

2002 Paramount Basics, Richard Venlet, MUHKA, Antwerp (BE)

TRAINING

from 2012 2003-2012

2002 1997-2000 1995-1997 1993-1995 1989-1993

Introduction à une philosophie du presque, De ladder van Pontormo, Ghent (BE)

Short-circuits, Contemporary photography from Flanders, Tallinn (EST)

We’re always on the edge of wilderness, W 139, Amsterdam (NL)

Ici et Maintenant, Tours et taxis, Brussels (BE)

PROFESSIONAL EXPERIENCE

Tutor at Royal Academy of Fine Arts, Antwerp (BE)

Tutor at Sint Lukas Higher College for Art and Design, Brussels (BE)

Master’s Degree in photography, Academy of Fine Arts, Antwerp (BE) Post-graduate,

Higher Institute for Fine Arts (HISK), Antwerp (BE)

Living and working in Copenhagen (DK)

Department of still photography, FAMU Academy, Prague (CZ)

Photography department Sint Lukas Higher College for Art and Design,Brussels (BE)

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Geert Goïris - Exhibition de l’artiste

WHITEOUT

PUBLIC COLLECTIONS

Centre National des Arts Plastiques

CNAP, Paris Fonds National d’Art Contemporain (FR)

Centro de Arte Contemporaneo de Burgos (ES)

La Salle Bank Photography Collection, Chicago (USA)

ING, Brussels (BE)

Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (FR)

Fotomuseum, Antwerp (BE)

University Hospital, Jette (BE)

Williams College Museum of Art (USA)

Flemish Parliament, Brussels (BE)

Seattle Art Museum (USA)

Frac Languedoc-Roussillon, Montpellier (FR)

Frac Bourgogne, Dijon (FR)

Province of Antwerp (BE)

Queensland Art Gallery, South Brisbane (AU)

Lhoist Collection, Brussels (BE)

Deutsche Börse, Frankfurt (DE)

Hamburger Kunsthalle (DE)

Baloise holding, Basel (CH)

MUDAM, Luxemburg (LU)

Musée d’Ixelles (BE)

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COLORADO

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LIYING AWAKE

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ENOCHSOLITUDE

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IMPACT&

ENOCH

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LAIR&

ELECTION DAY

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RESONANCE

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ROCK

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LIEPAJA&

THREE SUNS

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SOLITARY TREE&

ECOLOGIST PLACE

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ACTIVIST

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12 MINUTES SILENCE

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TOJISKA

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DOCUMENTATION R. DURAND

F. OYHARÇABAL

EDITIONSPIRIT

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