Girls preferyellow

~ Dimka Graphics ~

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IntroLe graffiti est une maladie. À tel point que les supports exploités ne suffisent plus à satisfaire l’apétit d’un tagueur affamé, sans cesse à la recherche de nouveaux supports plus divertissants. Après les murs, les «roulants», portes, toîles... les «vandales» s’attaquent au corps humain et préfèrent (tout particulièrement) celui des filles.

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Zoé

23 ans // Marseille.

Zoé est une copine recontrée grace à des amis issus du même village natal (je ne citerai pas de noms). Bien qu’au début notre relation se limi-tait à «bonjour/aurevoir», très vite nous nous sommes aperçu que nous pouvions nous taper des fou rires d’un quart d’heure en lisant les composants d’un paquet de «spéculos». Du coup, pour animer notre quotidien marseillais nous tournions à une fréquence moyenne d’un apéro tous les deux jours.Un soir chez moi, elle commence à me maquil-ler... ça me donne une idée.

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18 ans // Marseille

Un beau jour, en rentrant chez moi, je m’apperçoit que ma porte a été forcée. Il n’y a pas grand chose à voler chez moi (à part ma xbox et mes paires de chaus-sures), mais ma seule vrai richesse étant mon ordinateur portable, j’ai voulu le mettre à l’abris. Pour pouvoir sortir en paix, je l’ai confié à ma voisine du 5éme. Un soir alors que je viens le récuperer, elles font un apéro et m’invitent à boire un verre. J’accepte.

Charlie

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Elles sont jeunes, et leur foie aussi. Elles sont vite saoules.Je m’ennuie très vite : trois meufs qui piaillent, musique à chier, plus d’alcool et des odeurs d’encens qui me rappellent que la mère de ma voisine est une hippy de 50 ans...On bouge chez moi.

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Clara

18 ans // Marseille

Clara n’était pas la plus bavarde. Elle a très vite vu que ma table basse était rongée de tags, et s’est assise à côté de la caisse de posca.«Mais tu dessine ! C’est génial ! Tu m’fais un dessin ?»J’accepte. Je començait à être saoul et et je ne voulais pas me casser la tête. J’ai opté pour le simple mais efficace : flop / 2 couleurs. Charlie attendait son tour avec im-patience, pas moi. Pour aller encore plus vite que sur le précédent «support», je choisis de la souiller à coup de tags. De toute façon, vu son état, j’aurais pu lui proposer de lui taguer dessus à la bombe...

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Je lui tag dessu, elle se tag dessu, elle tombe de sa chaise, ren-verse de la bière, nous dit que tout va bien et fini dans la salle de bain... classique. Je prends quelques photos en me disant qu’elles me serviront un jour.

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Quelques semaines plutard je croise un pote (un peu «perché») boulevard d’Athène : «Putin l’autre fois j’ai pensé à toi mec !

J’ai vu 3 meufs sortir de chez toi taguées de la tête aux pieds !»J’étais avec ma copine (qu’il avais déjà vu...) à qui je n’avais évi-

demment pas raconté cet épisode...j’aurais préféré une GAV...

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