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A68 r e v u e n e u r o l o g i q uB20
Hémimégalencéphalie révélée par une épilepsieoccipitale à l’adolescenceI. Hsairi a,∗, A. Maalej a, E. Ellouz a, F. Kamoun b,H. Ben Othmen b, K. Ben Mahfoudh c, C. Triki a
a Service de neurologie pédiatrique, CHU Hédi-Chaker, route ElainKM 0.5, 3029 Sfax, Tunisieb Unité de recherche de « neuropédiatrie » 01UR08-05, faculté demédecine de SFax, 3029 Sfax, Tunsiec Service de radiologie, CHU Habib-Bourguiba, 3029 Sfax, Tunisie∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (I. Hsairi)
Mots clés : Épilepsie occipitale ; Hémimégalencéphalie ;Malformation corticaleIntroduction.– L’hémimégalencéphalie (HME) est une malfor-mation cérébrale due à une anomalie de la proliférationneuronale affectant une partie ou tout l’hémisphère cérébral.Elle est souvent révélée par une encéphalopathie épileptique.Observation.– Il s’agit d’un adolescent âgé de 15 ans issu d’unmariage consanguin. La grossesse et l’accouchement étaientsans incidents. Le développement psychomoteur était normal.À l’âge de 14 ans, il a commencé à présenter des épisodesdécrits comme des perceptions visuelles faites de cercles mul-ticolores suivis de l’apparition de points blanchâtres dans lapériphérie de l’hémichamp visuel gauche se déplacant versle haut. Ces épisodes durent quelques secondes et elles sontparfois suivies de myoclonies des deux épaules ou de géné-ralisation secondaire. L’examen clinique n’a pas montré designes de localisation ou d’hémianopsie. Le quotient intellec-tuel était à 85 à l’EDEI-A. L’examen somatique n’a pas révéléd’hypertrophie de l’hémicorps ou de taches achromiques.L’EEG a objectivé des pointes lentes occipitales gauches. L’IRMcérébrale a montré hémimégalencéphalie avec une hypertro-phie du lobe occipital gauche associé à des anomalies dela giration corticale occipitale gauche à type de pachygy-rie sans anomalies de la substance blanche adjacente. Untraitement à base de dépakine (20 mg/kg par jour) a été ins-tauré avec disparition des crises épileptiques avec un recul deun an.Discussion.– Dans le cadre des HME, de rares patients avecdes troubles neurologiques minimes, des capacités cognitivesnormales et une épilepsie focale pharmacosensible ont étérapportés. Certains auteurs ont expliqué ce tableau bénin parle caractère focal de l’HME et l’absence d’anomalie du dévelop-pement cortical associée, cependant chez notre patient l’HMEétait associée à une pachygyrie.Conclusion.– À notre connaissance c’est la première observa-tion l’HME révélée par une épilepsie occipitale chez un ado-lescent d’intelligence normale. Ce cas illustre l’hétérogénéitéclinique et radiologique des hémimégalencéphalies.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.155
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Épilepsie : analyse du statut nutritionnel et dutaux sérique de vitamine D (Vit D)P. Jésus a,∗, B. Godet b, L. Pouchard a, P. Fayemendy a,P.M. Preux c, P. Couratier b, J.-C. Desport a
a Unité de nutrition, CHU de Limoges, 2, avenueMartin-Luther-King, 87042 Limoges, Franceb Service de neurologie, CHU de Limoges, 87042 Limoges, Francec Faculté de médecine, Inserm UMR1094, 87000 Limoges, France∗
Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (P. Jésus)Mots clés : Épilepsie ; Statut nutritionnel ; Vitamine D
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Introduction.– En France, le nombre de personnes atteintesd’épilepsie est estimé à 500 000. Une altération nutritionnellepourrait jouer un rôle dans la réponse au traitement. La vita-mine D pourrait être impliquée dans certaines épilepsies.Objectifs.– Le but principal de l’étude est de décrire le statutnutritionnel des patients épileptiques et d’analyser leur tauxsérique de vitamine D.Méthodes.– Quarante-six patients épileptiques avec ou sanspharmaco-résistance bénéficiaient après consentement d’uneévaluation nutritionnelle. Le poids, la taille, l’Indice de MasseCorporelle (IMC), le tour de taille, le pli cutané tricipital(PCT), le périmètre brachial, la masse grasse (MG) et lamasse maigre (MM) par impédancemétrie étaient mesurés. Ledosage de la vit D sérique était réalisé avant supplémentation(carence < 30 ng/mL). L’analyse statistique utilisait le test t deStudent, le Chi2 et l’Anova.Résultats.– Les patients étaient âgés de 44,5 ± 14,3 ans, avecun sex-ratio H/F de 1,3 × 60,9 % étaient pharmacorésistants.L’IMC était de 28,7 ± 7,0 kg/m2, avec 2,2 % de dénutris et 30,4 %d’obèses. La concentration en vit D était de 15,3 ± 9,9 ng/mLavec 87 % de patients carencés, et 40 % avec des carencestrès sévères (< 10 ng/mL). Le PCT était plus élevé chez lespharmaco-résistants (p = 0,03). Il n’y avait pas de liaison entrepharmaco-résistance et l’état nutritionnel, la MM, la MG et laconcentration en vitamine D.Discussion.– La cohorte étudiée est réduite, mais montreque les patients épileptiques sont très rarement dénutris.Cependant, les études sur ce sujet portent surtout sur despopulations africaines. En revanche, les patients épileptiquessont plus souvent obèses, peut-être expliqué par certains trai-tements anti-épileptiques. La carence en vitamine D est plusfréquente qu’en population générale, avec une prévalence decarence sévère beaucoup plus élevée.Conclusion.– L’obésité, fréquente chez les épileptiques, mérite-rait d’être plus étudiée. La carence en vit D est très fréquente,souvent majeure, mais comme l’état nutritionnel ne joueraitpas sur la pharmaco-sensibilité de.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.156
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Chirurgie des dysplasies corticales focalesépileptogènes : étude d’une série hospitalièreM. Kchaou ∗, H. Jamoussi , N. Ben Achour , N. Ben Ali ,S. BelalService de neurologie, hôpital Charles-Nicolle, Bab-Saadoun, 1007Tunis, Tunisie∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (M. Kchaou)
Mots clés : Épilepsie pharmaco-résistante ; Dysplasiecorticale ; ChirurgieIntroduction.– La neurochirurgie a nettement amélioré le pro-nostic des épilepsies pharmacorésistantes secondaires auxdysplasies corticales focales (DCF). Cependant, certains cri-tères doivent être évalués afin de prédire ses résultats.Objectifs.– Évaluer les critères prédictifs d’une disparitiontotale des crises après chirurgie curative chez les patientsprésentant une épilepsie pharmacorésistante symptomatiqued’une DCF.Méthodes.– Quatre patients sont sélectionnés comme candi-dats à la chirurgie curative de l’épilepsie, parmi 27 patientssuivis (2000–2012) pour épilepsie réfractaire secondaire à uneanomalie du développement cortical. Un examen neurolo-
gique, une évaluation neuropsychologique, un EEG-vidéo etune IRM cérébrale ont été pratiqués. Les données cliniques,neuropsychologiques, EEG, radiologiques et évolutives sontanalysées.