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Communications affichees / Revue d’Epidemiologie et de Sante Publique 56S (2008) S85–S115S86
le plus bas etait note chez les porteurs du variant Z aussi bien
chez les fumeurs que chez les non-fumeurs ( p < 0,05). L’etude
a montre egalement une diminution significative du Vems
(% predit) chez les porteurs de l’allele z par rapport aux autres
cela chez les fumeurs (ce sont les fumeurs actuels et les ex-
fumeurs) p = 0,04.
Conclusion.– Cette etude met en evidence l’effet du profil
genetique sur la reduction de la fonction respiratoire du sujet
age.
doi:10.1016/j.respe.2008.03.004
a1a03
Deploiement d’un service de randomisation centralisee par
Internet dans le projet europeen Trans European Network
Alea for Clinical Trials Services (TenAlea)
S. Mathoulin-Pelissier a, A. Doussau a, A. Malfilatre a,
A. Laplanche b, M. Wartelle c, C. Bellera a, L. Yang-Ting d,
O. Dalesio e, E. Van Der Donk e
a Unite de recherche et d’epidemiologie clinique, CRLCC,
institut Bergonie, Bordeaux, Franceb Service de biostatistique et d’epidemiologie, institut Gus-
tave-Roussy, Villejuif, Francec Departement du systeme d’information et de l’organisation,
institut Gustave-Roussy, Villejuif, Franced Reseau de cancerologie d’Aquitaine, Bordeaux, Francee Department of Biometrics, Netherlands Cancer Institute,
Amsterdam, Pays-Bas
Contexte.– Tenalea est un projet qui propose la mise en œuvre
d’un service de randomisation disponible par internet. Initie par
le Netherlands Kanker Instituut (NKI) aux Pays-Bas, il est
finance par la Communaute europeenne.
Son objectif general est de promouvoir l’harmonisation des
procedures de gestion de donnees cliniques a un niveau
europeen.
Materiel et methodes.– Adapte a tous les types de disciplines
necessitant la realisation d’etudes randomisees, le logiciel est
disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, par double acces
securise : protection par login/mot de passe et communication
cryptee. La randomisation peut se faire via plusieurs interfaces :
Internet, telephone. Les investigateurs recoivent une notifica-
tion automatique de l’inclusion des patients. Toutes les
methodes de randomisation sont disponibles : randomisation
simple, par blocs de taille fixe ou aleatoire, minimisation avec
ou sans facteur aleatoire. Le ratio de randomisation peut etre
modifie. Le logiciel peut egalement gerer les essais en double
insu. C’est le NKI qui a realise le logiciel et heberge la
plateforme technique.
Resultats.– Les partenaires du projet, coordonne par le NKI,
sont deux centres academiques en France (l’institut Gustave-
Roussy, Villejuif et l’institut Bergonie, Bordeaux) ainsi que des
centres academiques en Allemagne, Pologne et Royaume-Uni.
La phase de deploiement du projet est en cours (2006 a 2010) et
implique en France une collaboration avec les promoteurs
academiques (CHU, centres de lutte contre le cancer et leur
federation nationale, groupes cooperateurs nationaux ou
internationaux). Environ 30 etudes dans plus de 15 centres
l’utilisent actuellement. Les indicateurs de succes du deploie-
ment seront le nombre d’essais et de centres de gestion de
donnees utilisateurs qui determineront si le service peut etre
autonome sur le plan financier.
Conclusion.– La haute disponibilite du serveur et l’utilisation
de procedures communes ameliorent la qualite des donnees. Ce
projet permet d’alleger la charge de travail administratif et de
data management des investigateurs et des unites d’essais
cliniques. A terme, une passerelle avec les logiciels de collecte
informatisee de donnees cliniques sera realisee et permettrait
ainsi d’integrer directement ce processus lors du recueil des
donnees.
doi:10.1016/j.respe.2008.03.005
a1a04
Incidence et facteurs predictifs des fractures chez des
patients infectes par le VIH traites par inhibiteurs de
protease
F. Collin a, F. Raffi b, A. Gervais c, C. Katlama d, C. Barennes a,
F. Al Kaied c, S. Herson e, X. Duval c, G. Chene a, C. Leport c,
le groupe d’etude ANRS CO8 Aproco-Copilotea Inserm, U593, Bordeaux, Franceb Universite de Nantes, maladies infectieuses, Nantes, Francec AP–HP, service de maladies infectieuses, hopital Bichat–
Claude-Bernard, Paris, Franced AP–HP, service de maladies infectieuses, hopital Pitie-
Salpetriere, Paris, Francee AP–HP, service de medecine interne, hopital Pitie-Salpe-
triere, Paris, France
Contexte.– La prevalence de l’osteoporose est plus elevee chez
les patients infectes par le VIH que dans la population generale.
Les causes en sont multiples, incluant des facteurs de risque
classiques alors que la part de l’infection par le VIH et des
traitements antiretroviraux reste discutee.
Objectif.– Cette etude avait pour objectif d’estimer l’incidence
des fractures dans une cohorte de patients infectes par le VIH et
debutant un traitement antiretroviral avec IP (ANRS CO8
Aproco-Copilote) et d’en etudier les determinants.
Patients et methode.– 1281 adultes infectes par le VIH1 ont ete
inclus lors de leur premiere prescription d’IP (mars 97 a juin
99). Les evenements etaient declares prospectivement par les
cliniciens et valides par un comite de validation des
evenements. Compte tenu de la relative rarete de l’evenement
et de l’absence d’une date d’origine homogene dans l’histoire
des patients, un modele de Poisson a ete utilise pour estimer
l’intervalle de confiance de la densite d’incidence (DI) de
survenue d’une premiere fracture ainsi que ses determinants.
Resultats.– Jusqu’au 23 aout 2007, 26 fractures ont ete
rapportees chez 25 patients au cours d’un suivi median de 7,1
Communications affichees / Revue d’Epidemiologie et de Sante Publique 56S (2008) S85–S115 S87
ans soit une DI de 3,2 pour mille personnes-annees (IC 95 % :
1,9–4,4). Leur localisation etait le plus souvent au membre
inferieur (n = 13), puis au membre superieur (n = 5), au bassin
(n = 3) ou au rachis (n = 3) ou multiple dans un cas. En analyse
multivariee, l’incidence d’une premiere fracture (pour mille
PA) etait significativement plus elevee en cas de forte
consommation d’alcool (DI = 3,1 ; IC 95 % = 1,3–7,1 ;
p = 0,01) et lorsque les patients avaient une hepatite C a
l’inclusion dans l’etude (DI = 3,9 ; IC 95 % = 1,7–9,0 ;
p < 0,01). L’age ne differait pas selon que les patients avaient
eu ou non une fracture.
Conclusion.– Ces resultats n’ont pas mis en evidence de
facteurs specifiques a la maladie VIH. Ils soulignent,
neanmoins, le role de l’alcool dont la consommation est
frequente chez les patients co-infectes par le VIH et le VHC.
Par ailleurs, l’atteinte hepatique pouvant decouler de l’infection
par le virus de l’hepatite C peut expliquer le sur-risque observe
chez ces patients. Ainsi, une surveillance osseuse et une prise
en charge doivent particulierement etre envisagees chez ces
patients a risque.
doi:10.1016/j.respe.2008.03.006
a1a05
Prevalence de l’infection a VIH chez les enfants nes de
meres seropositives suivis dans trois sites pilotes a Dakar
(Senegal)
A. Tal-Dia a, A. Faye a, Y.T. Wane-Dia c, P. Ndiaye b,
M. Diagne-Camara a, I. Seck a, M. Diongue b, I. Wone b,
K. Toure b, A. Faye d
a Institut de sante et developpement, Senegalb Service medecine preventive et sante publique, Senegalc PTME cellule des armees, Senegald Universite de Bambey, Senegal
Contexte.– Au Senegal, le taux de transmission verticale sans
intervention demeure eleve de l’ordre respectivement de 30,4 %
pour le VIH1 et 3,8 % pour le VIH2. Le programme national de
lutte contre le sida a mis en place en juin 2000 un programme de
prevention de la transmission de la mere a l’enfant du VIH, au
niveau de trois sites pilotes.
Objectif.– L’objectif etait de determiner la prevalence de la
transmission mere–enfant du VIH au cours de la phase
pilote.
Methode.– Il s’agit d’une etude de cohorte longitudinale,
prospective, descriptive portant sur les enfants nes de mere VIH
et suivis durant la phase pilote au niveau des differents sites ou
s’est deroule le programme. Le regime prophylactique etait
applique a partir de 34 a 36 semaines d’amenorrhee a base soit
d’AZT 300 mg deux fois par jour et 300 mg d’AZT toutes les
trois heures pendant le travail et 2 mg/kg d’AZT toutes les six
heures pendant six jours au nouveau-ne, de nevirapine ou de
tritherapie. Le suivi clinique etait regulier jusqu’a 18 mois au
moins et le diagnostic de l’infection pose par polymerase chain
reaction ou serologie retrovirale a 18 mois.
Resultats.– Au total, 84 enfants ont ete suivis jusqu’a 18 mois.
Chez les femmes presentant une serologie VIH positive, 76 %
avaient le type et 1 % le type 2. L’age de la grossesse a
l’inclusion etait inferieur a 34 SA dans la majorite des cas
(60 %). La prophylaxie a debute avant la 36 SA chez 55
patientes. L’AZT etait le protocole le plus utilise (71 %), suivie
de la tritherapie (13 %) et de la nevirapine (4,8 %). La charge
virale etait basse ( < 50000 copies/ml) chez 39,3 % des
patientes. Le taux de CD4 etait bas ( < 200/mm) chez 15,5 %
des patientes. Concernant le poids de naissance des enfants
suivis, 20,2 % avaient un petit poids ( < 2500 g). L’AZT etait le
schema prophylactique le plus utilise (86 %) suivie de la
nevirapine (six). Quatre-vingt-sept pour cent des enfants ont ete
alimentes avec les substituts du lait maternel et 10,7 % au sein.
Parmi les 84 enfants suivis jusqu’a 18 mois seuls trois ont ete
infectes par le VIH, soit un taux de transmission verticale de
3,6 %.
Conclusion.– Notre etude a montre la pertinence de l’inter-
vention dans la prevention de la TME du VIH. Nous
recommandons son extension et la disponibilite des anti-
retroviraux dans les hopitaux et centres de sante du Senegal.
doi:10.1016/j.respe.2008.03.007
a1a06
Criteres de substitution de la survie globale dans les essais
cliniques de cancerologie digestive : quels candidats ?
N. Methy, F. Bonnetain, L. Bedenne
Inserm U 866, federation francophone de cancerologie
digestive, France
Contexte.– En cancerologie digestive, le critere de jugement
de reference dans les essais de phase III est la survie globale
(SG). Selon les localisations (colon notamment) et les stades,
son evaluation peut demander une longue periode de suivi.
Afin de reduire la duree des essais et/ou le nombre de
patients necessaire, il faut avoir recours a un autre critere. Si
l’effet du traitement sur ce critere predit l’effet sur la SG, on
parle alors de critere de substitution. Les donnees physiopa-
thologiques, pharmacologiques, cliniques ou epidemiologi-
ques permettent d’identifier un critere de substitution
potentiel. Une evaluation statistique est ensuite indispensable
pour le valider.
Objectif.– L’objectif de notre etude est de constituer une liste de
criteres de substitution candidats, pour ensuite tester leur
validite statistique.
Materiel et methode.– Une enquete par questionnaires, sur le
modele de la methode Delphi, a ete mise en place aupres de 66
membres du conseil scientifique de la FFCD (gastroenterolo-
gues, oncologues, radiotherapeutes, chirurgiens) et de 14
methodologistes. Lors du premier tour, les participants doivent
proposer des criteres de substitution par localisation (œso-
phage, estomac, foie, pancreas, voies biliaires, lymphomes,
colon, rectum, anus) et par stade de la maladie. Au deuxieme
tour, ils doivent les classer du plus au moins pertinent.