1
Posters 343 ont été comparés à 24 patients diabétiques de type 2 (DNID, 62 ± 8 ans, 71 % hommes), 15 patients insuffisants rénaux (IRC, 47 ± 11 ans, 40 % hommes) et 16 patients artériopathes définis sur un IPSC < 0,90 (AOMI, 59 ± 9 ans, 87 % hommes). Un score de calcification artérielle (CA) scanographique a été mesuré au niveau coronarien (CAC) et des membres inférieurs (CAMI) selon la méthode d’Agatston. Le niveau de risque cardiovasculaire global à 10ans (RCV) a été déterminé par le score de Framingham—Laurier. Résultats La prévalence des CAMI dans le PXE (58 %) n’est pas différente du DNID (50 %, p = 0,628), mais supérieure au groupe IRC (27 %, p = 0,045) et inférieure aux AOMI (93 %, p = 0,008). La préva- lence des CAC dans le PXE n’est pas différente du groupe DNID (75 %, p = 0,141), de l’IRC (21 %, p = 0,067) et de l’AOMI (67 %, p = 0,514). CAMI et CAC sont associées dans le PXE (p = 0,005), l’IRC (p = 0,011) mais pas dans le DNID (p = 0,088) et l’AOMI (p = 0,333). Après ajus- tement du CAMI et du CAC sur le RCV (régression logistique), les calcifications vasculaires sont principalement associées chez les patients à haut RCV dans ces 4 pathologies. Conclusion Le phénotype calcifiant des membres inférieurs dans le PXE est plus proche du DNID tandis que le phénotype calci- fiant coronarien ne se distingue pas des autres pathologies. Dans tous les cas, le niveau de risque CV (et principalement l’âge), joue un rôle important suggérant l’intrication du phénotype PXE et d’athérosclérose dans le processus de calcification vasculaire du PXE. Mots clés Calcification ; Génétique Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla- ration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2014.07.074 P14 Index de pression systolique et lésions coronaires significatives A. Menzri 1,, R. Merghit 1 , A. Trichine 1 , T. Chelouache 1 , I.L. Bouaguel 1 , H. Foudad 1 , Y. Chettibi 1 , C. Guittari 2 , A. Mekarnia 3 1 Service de Cardiologie, Hôpital Militaire, Constantine, Algérie 2 Service de Médecine Interne, Hôpital Militaire, Constantine, Algérie 3 Service de Cardiologie, Hôpital Central de l’Armée, Algérie Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Menzri) Introduction La mesure de l’index de pression systolique (IPS) permet d’appréhender de manière simple, rapide et peu coûteuse l’état de la perfusion distale des membres inférieurs. Au-delà du diagnostic de l’artériopathie des membres inférieurs (AOMI), l’index de pression systolique est reconnu aujourd’hui comme un marqueur d’événement cardiovasculaire et de mortalité globale. Il est égale- ment bien corrélé à l’existence de lésions coronaires significatives. Objectif Recherche d’une corrélation entre la valeur d’IPS et la présence de lésions coronaires hémodynamiques. Matériel et méthode Les critères d’inclusion : tous les patients hospitalisés pour coronarographie durant la période allant de jan- vier 2013 à mars 2014 dans le service de cardiologie de l’hôpital militaire de Constantine. Critères de jugement : IPS normal : valeur comprise entre 0,9 et 1,3 ; IPS pathologique : valeur inférieure à 0,9 ou supérieure à 1,3. La coronarographie a été jugée pathologique à chaque fois qu’il existait une lésion coronaire hémodynamique. Résultats Deux cent vingt-six patients ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen était de 60 ± 10 avec des extrêmes allant de 32 à 78 ans. Cent quarante-sept patients (65 %) avaient des lésions coro- naires hémodynamiques. L’IPS était pathologique chez 82 patients (36,3 %), dont 68 patients (30,08 %) avaient des coronaires patholo- giques ce qui signifie que 46,26 % des patients avec IPS pathologique avaient des lésions coronaires hémodynamiques. Nous avons trouvé que l’IPS est un marqueur de risque de corona- ropathie indépendant de tous les autres FDRCV, l’OR de l’IPS ajusté sur ces facteurs est de 2,217 IC (1,050—4,682). Les performances de l’IPS dans le diagnostic de la coronaropathie dans notre étude : sen- sibilité : 46,25 %, spécificité : 82,92 %, VPP : 82,92 %, VPN : 45,14 %. Conclusion L’IPS est une technique rapide et peu coûteuse qui a un intérêt double : — diagnostic : AOMI ; — pronostic : prédiction des lésions coronaires (46,26 % des patients ayant un IPS pathologique ont des lésions coronaires hémodyna- miques). Un IPS inférieur à 0,9 ou supérieur à 1,3 correspond à une probabilité de 83 % de trouver des lésions coronaires hémodynamiques. Mots clés Lésions coronaires ; Hémodynamiques Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla- ration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2014.07.075 P15 Anévrisme de la crosse de la grande veine saphène simulant une hernie crurale R. Merghit , C. Ghittari , H. Foudad , I.L. Bouaguel , A. Trichine , A. Bouferrouk , A. Mekarnia Service de Cardiologie, Hôpital Militaire, Constantine, Algérie Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Merghit) Introduction Les anévrismes veineux (AV) sont des lésions rares, comme en témoignent des cas isolés rapportés dans la littérature. Ils peuvent survenir à tout âge et toucher tout le système veineux. Les membres inférieurs constituent la localisation la plus fréquente. Les AV se présentent généralement sous forme d’une masse de tis- sus mous posant ainsi un problème de diagnostic différentiel. Le but de cette étude est de souligner l’importance de connaître cette pathologie qui a été source de confusion dans ce cas de hernie crurale. Observation Madame S.T., âgée de 65ans, a consulté pour une masse crurale droite évoluant depuis 2 ans, augmentant progres- sivement de volume et devenue douloureuse. L’examen a mis en évidence une masse crurale droite de 45 cm de diamètre, molle, compressible, non battante et non soufflante. Elle augmentait de volume en position debout et s’affaissait en décubitus dorsal, et elle était expansive à la toux. Il existait par ailleurs des varices réticulaires de la face postérieure de la cuisse. La patiente a été admise dans le service de chirurgie viscérale avec un diagnostic de hernie crurale. Cependant, l’examen sous anes- thésie générale a mis en doute le diagnostic initial et a conduit à pratiquer un écho-Doppler veineux qui a montré une dilatation anévrismale de la crosse de la grande veine saphène (GVS) droite mesurant 40 mm sans incontinence de celle-ci. La patiente a été alors adressée au service de chirurgie cardio- vasculaire pour une prise en charge spécialisée. L’intervention a été menée sous anesthésie locale et a consisté en une résection de l’anévrisme avec crossectomie de la GVS droite et veinorraphie fémorale latérale. Conclusion Les anévrismes veineux représentent une pathologie rare décrite dans tout le système veineux, mais la localisation popli- tée est la plus fréquente. Ces lésions posent souvent un problème de diagnostic différentiel, et dans ce cas, l’apport de l’échographie est considérable. Leur prise en charge n’est pas bien établie mais le traitement chirurgical est le plus souvent préférable en raison du risque de survenue de complications thromboemboliques. Mots clés Hernie ; Anévrisme de la crosse GVS.

Index de pression systolique et lésions coronaires significatives

  • Upload
    a

  • View
    215

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Posters 343

ont été comparés à 24 patients diabétiques de type 2 (DNID,62 ± 8 ans, 71 % hommes), 15 patients insuffisants rénaux (IRC,47 ± 11 ans, 40 % hommes) et 16 patients artériopathes définissur un IPSC < 0,90 (AOMI, 59 ± 9 ans, 87 % hommes). Un scorede calcification artérielle (CA) scanographique a été mesuré auniveau coronarien (CAC) et des membres inférieurs (CAMI) selon laméthode d’Agatston. Le niveau de risque cardiovasculaire global à10 ans (RCV) a été déterminé par le score de Framingham—Laurier.Résultats La prévalence des CAMI dans le PXE (58 %) n’est pasdifférente du DNID (50 %, p = 0,628), mais supérieure au groupe IRC(27 %, p = 0,045) et inférieure aux AOMI (93 %, p = 0,008). La préva-lence des CAC dans le PXE n’est pas différente du groupe DNID (75 %,p = 0,141), de l’IRC (21 %, p = 0,067) et de l’AOMI (67 %, p = 0,514).CAMI et CAC sont associées dans le PXE (p = 0,005), l’IRC (p = 0,011)mais pas dans le DNID (p = 0,088) et l’AOMI (p = 0,333). Après ajus-tement du CAMI et du CAC sur le RCV (régression logistique), lescalcifications vasculaires sont principalement associées chez lespatients à haut RCV dans ces 4 pathologies.Conclusion Le phénotype calcifiant des membres inférieurs dansle PXE est plus proche du DNID tandis que le phénotype calci-fiant coronarien ne se distingue pas des autres pathologies. Danstous les cas, le niveau de risque CV (et principalement l’âge),joue un rôle important suggérant l’intrication du phénotype PXEet d’athérosclérose dans le processus de calcification vasculaire duPXE.Mots clés Calcification ; Génétique

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2014.07.074

P14Index de pression systolique et lésionscoronaires significativesA. Menzri 1,∗, R. Merghit 1, A. Trichine 1, T. Chelouache 1,I.L. Bouaguel 1, H. Foudad 1, Y. Chettibi 1, C. Guittari 2,A. Mekarnia 3

1 Service de Cardiologie, Hôpital Militaire, Constantine, Algérie2 Service de Médecine Interne, Hôpital Militaire, Constantine,Algérie3 Service de Cardiologie, Hôpital Central de l’Armée, Algérie∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (A. Menzri)

Introduction La mesure de l’index de pression systolique (IPS)permet d’appréhender de manière simple, rapide et peu coûteusel’état de la perfusion distale des membres inférieurs. Au-delà dudiagnostic de l’artériopathie des membres inférieurs (AOMI), l’indexde pression systolique est reconnu aujourd’hui comme un marqueurd’événement cardiovasculaire et de mortalité globale. Il est égale-ment bien corrélé à l’existence de lésions coronaires significatives.Objectif Recherche d’une corrélation entre la valeur d’IPS et laprésence de lésions coronaires hémodynamiques.Matériel et méthode Les critères d’inclusion : tous les patientshospitalisés pour coronarographie durant la période allant de jan-vier 2013 à mars 2014 dans le service de cardiologie de l’hôpitalmilitaire de Constantine.Critères de jugement : IPS normal : valeur comprise entre 0,9 et1,3 ; IPS pathologique : valeur inférieure à 0,9 ou supérieure à 1,3.La coronarographie a été jugée pathologique à chaque fois qu’ilexistait une lésion coronaire hémodynamique.Résultats Deux cent vingt-six patients ont été inclus dans cetteétude.L’âge moyen était de 60 ± 10 avec des extrêmes allant de 32 à78 ans. Cent quarante-sept patients (65 %) avaient des lésions coro-naires hémodynamiques. L’IPS était pathologique chez 82 patients(36,3 %), dont 68 patients (30,08 %) avaient des coronaires patholo-

giques ce qui signifie que 46,26 % des patients avec IPS pathologiqueavaient des lésions coronaires hémodynamiques.Nous avons trouvé que l’IPS est un marqueur de risque de corona-ropathie indépendant de tous les autres FDRCV, l’OR de l’IPS ajustésur ces facteurs est de 2,217 IC (1,050—4,682). Les performances del’IPS dans le diagnostic de la coronaropathie dans notre étude : sen-sibilité : 46,25 %, spécificité : 82,92 %, VPP : 82,92 %, VPN : 45,14 %.Conclusion L’IPS est une technique rapide et peu coûteuse qui aun intérêt double :— diagnostic : AOMI ;— pronostic : prédiction des lésions coronaires (46,26 % des patientsayant un IPS pathologique ont des lésions coronaires hémodyna-miques).Un IPS inférieur à 0,9 ou supérieur à 1,3 correspond à une probabilitéde 83 % de trouver des lésions coronaires hémodynamiques.Mots clés Lésions coronaires ; Hémodynamiques

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2014.07.075

P15Anévrisme de la crosse de la grandeveine saphène simulant une herniecruraleR. Merghit ∗, C. Ghittari , H. Foudad , I.L. Bouaguel , A. Trichine ,A. Bouferrouk , A. MekarniaService de Cardiologie, Hôpital Militaire, Constantine, Algérie∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (R. Merghit)

Introduction Les anévrismes veineux (AV) sont des lésions rares,comme en témoignent des cas isolés rapportés dans la littérature.Ils peuvent survenir à tout âge et toucher tout le système veineux.Les membres inférieurs constituent la localisation la plus fréquente.Les AV se présentent généralement sous forme d’une masse de tis-sus mous posant ainsi un problème de diagnostic différentiel. Le butde cette étude est de souligner l’importance de connaître cettepathologie qui a été source de confusion dans ce cas de herniecrurale.Observation Madame S.T., âgée de 65 ans, a consulté pour unemasse crurale droite évoluant depuis 2 ans, augmentant progres-sivement de volume et devenue douloureuse. L’examen a mis enévidence une masse crurale droite de 45 cm de diamètre, molle,compressible, non battante et non soufflante. Elle augmentait devolume en position debout et s’affaissait en décubitus dorsal, etelle était expansive à la toux. Il existait par ailleurs des varicesréticulaires de la face postérieure de la cuisse.La patiente a été admise dans le service de chirurgie viscérale avecun diagnostic de hernie crurale. Cependant, l’examen sous anes-thésie générale a mis en doute le diagnostic initial et a conduità pratiquer un écho-Doppler veineux qui a montré une dilatationanévrismale de la crosse de la grande veine saphène (GVS) droitemesurant 40 mm sans incontinence de celle-ci.La patiente a été alors adressée au service de chirurgie cardio-vasculaire pour une prise en charge spécialisée. L’intervention aété menée sous anesthésie locale et a consisté en une résectionde l’anévrisme avec crossectomie de la GVS droite et veinorraphiefémorale latérale.Conclusion Les anévrismes veineux représentent une pathologierare décrite dans tout le système veineux, mais la localisation popli-tée est la plus fréquente. Ces lésions posent souvent un problèmede diagnostic différentiel, et dans ce cas, l’apport de l’échographieest considérable. Leur prise en charge n’est pas bien établie maisle traitement chirurgical est le plus souvent préférable en raison durisque de survenue de complications thromboemboliques.Mots clés Hernie ; Anévrisme de la crosse GVS.