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INFECTIONS RESPIRATOIRES. Gilles Mangiapan. ENKRE, 2007. Développement de germes dans les voies aériennes et/ou le poumon profond. On distingue selon le siège de l’infection : Bronchite : infection trachéo bronchique isolée Pneumonie : infection du parenchyme pulmonaire. - PowerPoint PPT Presentation
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INFECTIONS RESPIRATOIRES
Gilles Mangiapan. ENKRE, 2007
Développement de germes dans les voies aériennes et/ou le poumon profond.
On distingue selon le siège de l’infection :
Bronchite : infection trachéo bronchique isoléePneumonie : infection du parenchyme pulmonaire
Bactériologie Bactéries
Pneumocoques (Streptococus pneumoniae)Haemophilus influenzaeStaphylocoque doré (staphylococus aureus)Legionellose (legionella peumophila)Germes « atypiques » :
mycoplasme et chlamydiaeBactéries Gram Négatif (BGN)
Germes anaérobies
Virus : virus de la grippe, VRS…
Parasite : pneumocystose, hydatidose, anguillulose…
Champignons : Aspergillose, candidose...
Mycobactéries : tuberculose et mycobactérioses non tuberculeuses.
Bactériologie Bactéries
PNEUMONIE
Contamination par voie aérienne
2 à 10 cas pour 1 000 / an
facteurs de risques : tabac, âge, pathologies sous jacentes (BPCO…)
Germes : pneumocoqueshemophilus influenzaMycoplasma et chlamydia pneumoniae
Staphylocoques, legionelle , BGN...
Pneumonie Franche Lobaire Aiguë (PFLA) à pneumocoque
Clinique :
Début brutal (en quelques heures)
fièvre élevée, frissons
douleur thoracique à type de point de coté
toux et expectoration « rouillée »
dyspnée
Auscultation : foyer de crépitants, souffle tubaire
Examens complémentaires
Radiographie thoracique : Foyer de condensation alvéolaire.
NFS : hyperleucocytose
Diagnostic
Clinique, fièvre, radio : suffit au diagnostic
Diagnostic bactériologique : non indispensable
-ECBC : faible spécificité
-Fibroscopie bronchique + prélèvement protégé
-Hémocultures (formes septicémiques)
-sérologie : diagnostic rétrospectif
Formes cliniquesFormes Graves
Toutes pneumonies peut entraîner une détresse respiratoire aiguë.
Recherche systématique des signes d’IRA : Dyspnée, agitation, cyanose, tirage sus-claviculaire, polypnée, tachycardie, hypoxémie (GDS)…
Facteurs de risques de pneumonie grave : -pneumonie extensive, bilatérale-septicémie associée (HC+++) : 30% des cas-terrain sous jacent pathologique : BPCO, IRCO, IC,
diabète, alcoolisme, immunodépression, sujet agéScore de gravité : score de Fine : permet de prédire la mortalité selon des critères cliniques et paracliniques.
Formes bactériologiques Haemophilus : début plus progressif. Survient surtout
chez BPCO
Legionella pneumophila : Legionellose pulmonaire.
Contamination par l’eau et système d’air conditionné. Parfois nosocomial (HEGP). Souvent grave, mortalité éleveé. Survient plus fréquemment chez sujet débilité (Insuffisance cardiaque, immuno déprimé, alcoolique…).
Staphylocoque : surinfection de virose respiratoire. Excavations fréquentes
Bacilles Gram Negatif : pneumonies graves, nécrotiques chez sujet alcooliques
Mycoplasme et chlamydia : toux importante, opacités moins nettes.
TraitementAntibiothérapie : par voie orale ou parentérale (selon la
gravité)Amoxicilline (clamoxyl…) : actif sur le pneumocoque. En
première intention en l’absence de terrain pathologique sous jacent.
Association Amoxicilline + Acide Clavulanique (augmentin, ciblor…) : actif sur pneumocoque, staphylocoque hemophilus, BGN. En première intention en cas de terrain pathologique sous jacent.
Macrolide (erythromycine, rovamycine, …) : actif sur germes atypiques (chlamydia et mycoplasme) et sur legionella.
Nouvelle quinolone (TAVANIC) : alternative à l’augmentin
Dans les formes graves : AUGMENTIN + ERYTHRO : spectre large.
Hospitalisation :
si facteurs de risques ( score de Fine)
ou formes graves
Autres : traitements symptomatiques de l’IRA (O2, ventilation assistée). Traitement d’un choc septique associé ( drogues vasoactives)
Déclaration obligatoire des légionellose
EvolutionLe plus souvent favorable :
défervescence thermique en 24 à 48h.Amélioration radiologique plus lente (en 7 à 15 jours). Traitement antibiotique 10 à 15 jours.
Complication : Détresse respiratoire aiguëChoc SeptiquePleurésie para pneumonique : fréquente :
responsable d’une fièvre persistante. Diagnostic par radiographie thoracique et ponction pleurale. Nécessite parfois un drainage thoracique.
Fièvre persistante : antibiotique non adapté (germes différents), foyer infectieux non contrôlé (pleurésie), mauvaise observance du traitement, alergie aux antibiotiques.
BRONCHITE
Epidémiologie
Infection respiratoire la plus fréquente.
Le plus souvent d’origine virale et associée à une infection des VAS.
Présentation habituelleToux et expectorations sales Fièvre modérée (<38,5°C)Auscultation râles bronchiques diffusRadio (non indispensables) : normaleEvolution simple en 3 à 7 jours sous traitement symptomatique (antitussif)Pas d’antibiotique chez sujet jeune sans facteurs de risques.
Formes compliquées :
En fonction du terrain : BPCO et IRCOSurinfection bactérienne fréquente : nécessité d’un traitement antibiotiqueRisque de décompensation de l’IRCO (recherche de signes d’IRA )
PNEUMONIES NOSOCOMIALES
Pneumonie survenant au moins 72 heures après l’admission à l’hôpital
Liée à une contamination intrahospitalière
1ere cause de décès par infection nosocomiale
1 à 35 %
10 % en réanimation
1,6% en chirurgie
0,3% en médecine
Incidence
Bactériologie
Bactéries +++, avant tout bacilles Gram négatif (Pseudomonas aeruginosa, Acinetobacter, Klebsiella, E coli..), Staphylococcus
Problème de Résistance
Quelques virus chez l’enfant : VRS, Influenza A, adénovirus
Aspergillus et candida concernent les sujets immunodéprimés
Mécanisme
Contamination par le PERSONNEL SOIGNANT (mains, stéthoscope, instrument souillés…)
Facteurs favorisants :
Troubles de la vidange gastrique,
antisécrétoires,
décubitus dorsal,
altération du réflexe de toux,
troubles de déglutition ou de la vigilance.
Contamination par voie lymphatique ou hématogène est possible mais plus rare (infection sur KT)
Facteurs de risque
BPCO
Age >70 ans
Immunodépression
troubles de la vigilance
détresse respiratoire aiguë
intubation
utilisation de médicaments antisécétoires gastrique
DiagnosticRepose sur un « Faisceau d’arguments »
Diagnostic « facile » :
patient hospitalisé depuis au moins 72 H, non intubé, sans antécédents : fièvre, hyperleucocytose, signes respiratoires, nouvel infiltrat radiologique
Diagnostic plus difficile : patient intubé ventilé, antécédents de maladies respiratoires, immunodépression, autres pathologies pulmonaires
nécessité de prélèvements bactériologiques
Diagnostic microbiologique
Hémocultures
Ponction d’un liquide pleural
ECBC : que pour les bactéries non contaminantes des voies aériennes BK et légionelle
fibroscopie bronchique : Brosse bronchique protégée et LBA
Evolution
Mortalité estimée 20 à 50 % chez les patients ventilés
1ere cause de décès par infection nosocomiale
Traitement
Antibiothérapie probabiliste puis adaptée aux résultats des prélèvements bactériologiques. Traitement parfois difficile sur des bactéries multirésistantes (pression de sélection d’antibiothérapie préalable)
Débutée d’autant plus rapidement qu’il existe des signes de gravité, des signes de choc.
Prévention
La gravité de ses infections justifie des mesures de préventions
-identification des sources de contaminations
-interruption de la transmission des germes entre le personnel et le malade
-réduction de la colonisation des patients
Règles d’hygiènes ++++ et d’asepsies
Utilisation raisonnée des antibiotiques
ABCES DU POUMON DéfinitionFoyer de suppuration collectée dans une cavité
néoformée creusée dans le parenchyme pulmonaire Rare chez le sujet sainGrave car survient sur un terrain prédisposé, affaibliUne affection maligne sous jacente est parfois présente Germes responsablesTous ceux qui induisent une pneumonie peuvent
induirent un abcès du poumon. : Pneumocoques, staphylocoques, klebsiella pneumoniae, streptocoques etc..
Rôle des bactéries anaérobies +++Fusobacterium, peptostreptococcus et bactéroïdes
Facteurs favorisants
-toutes circonstances altérant le niveau de vigilance
AVC, ivresse aiguë, overdose, anesthésie générale
-mauvais états bucco-dentaire
-cause locale (tumeur bronchique et œsophagienne, DDB)
-altérations des défenses générales : alcoolisme, immunodépression, diabète
Ces facteurs sont souvent associés
Forme clinique habituelle
Clinique
Début insidieux, sub aigu.
Signes généraux : altération de l’état général (asthénie, anorexie, amaigrissement)
Fièvre frissons. Parfois toux et douleurs thoraciques. Parfois sueurs
Puis expectorations sales, odeur nauséabonde de l’haleine. Hémoptysie possible
Altération franche de l’état général
Examen clinique : souvent normal en dehors de mauvais état bucodentaire
Examens complémentaires
Radiographie du thorax : Image hydroaérique : image claire ovalaire ou arrondie avec un niveau liquide horizontal dans une zone de condensation.
NFS : Hyperleucocytose franche (PNN). Syndrome inflammatoire
radio
tdm
Diagnostic différentiel
Tuberculose
Cancer nécrosé
Aspergillome
Evolution
Habituellement favorable sous traitement
Torpide sous traitement antibiotique inadapté
Complications : hémoptysies, pyopneumothorax, suppurations réfractaires, DDB
Traitement
Antibiothérapie prolongée (30 à 45 jours)
Kinésithérapie respiratoire
Recherche et traitement de la cause favorisante :
-foyer infectieux dentaire
-cancer bronchique (fibroscopie obligatoire)
INFECTIONS PULMONAIRES MYCOTIQUES
Mycoses = champignons
Caractère opportuniste +++
L’incidence augmente avec la multiplication de situations d’immunodépression
Aspergillus
Candida
Cryptococcus, Histoplasma
AspergillusAspergillome
développement d’un amas de filaments mycéliens dans une cavité pré existante (caverneséquellaire de tuberculose ou de sarcoïdose…)Découvert lors surveillance d’une caverne ou révélé par hémoptysies +++Radio et scanner aspect évocateur : « image en grelot »
Diagnostic mise en évidence de l’aspergillus : culture des prélèvements respiratoires et sérologies
Traitement : chirurgical et antifongique
TDM
Aspergillose semi invasive :
pneumonie excavée
Immunodépression modérée
Aspergillose invasive :
nodules multiples, diffusion hématogène
Immunodépression grave
Cryptococcose
Cryptococcus neoformans
Déjections de pigeons +++
Infection acquise par voie aérienne
Petit infiltrat asymptomatique et d’évolution spontanée vers la guérison chez le sujet sain.
Maladie disséminée chez l’immunodéprimé : VIH+++ (cerveau…)
Traitement : Amphotéricine B, Fluconazole
INFECTION PULMONAIRE PARASITAIRE
Pneumocystose
Hydatidose
Pneumocystose
Infection opportuniste due à pneumocystis carinii
SIDA +++
Début insidieux
Dyspnée ->Détresse respiratoire
Syndrome interstitiel
Fibro et LBA : kyste de PCP
Mortel si diagnostic tardif
Traitement : Bactrim et Trt symptomatique de l’IRA
Traitement préventif chez ID profond
Hydatidose
Echinococcus granulosus