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Influence de la dose délivrée en radiothérapie dans la prise en charge des carcinomes de l’œsophage localement évolués non résécables

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Page 1: Influence de la dose délivrée en radiothérapie dans la prise en charge des carcinomes de l’œsophage localement évolués non résécables

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élivré par radiothérapie externe, sans pour autant influencera survie globale, suggérant qu’un status N1 initial ne doit pastre une contre-indication pour utiliser la curiethérapie. Cettetude souligne l’intérêt d’étudier le bénéfice du complément deuriethérapie dans de futurs essais prospectifs randomisés.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.118

093nfluence de la dose délivrée en radiothérapieans la prise en charge des carcinomes de

’œsophage localement évolués non résécables. Charrier ∗, M. Resbeut , J.-L. Raoul , J. Guiramand ,. Giovannini , F. Poizat , L. Moureau-Zabotto

Institut Paoli Calmettes, Marseille, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (N. Charrier)

bjectifs.– La dose d’irradiation à délivrer pour un traitement àisée curative des cancers de l’œsophage reste très discutée. Dansette étude rétrospective, nous avons voulu comparer le devenires patients et la toxicité de la chimioradiothérapie selon que laose dépassait ou non 54 Gy.atients et méthodes.– Entre 2002 et 2010, 97 patients atteints d’unarcinome oesophagien non opérable classé de T2 à T4, N0 à N2 et0 ont recu une chimioradiothérapie concomitante à l’institut

aoli-Calmettes (Marseille) et dans le centre de radiothérapie dea Croix-Rouge francaise (Toulon). La dose médiane délivrée étaite 58 Gy [36–70 Gy], à raison de 1,8 à 2 Gy par séance. Quatre-vingt-nze patients ont bénéficié d’une chimiothérapie concomitante (lechéma était pour 72 % des patients une association de 5-fluoro-racile et de sel de platine). Les patients ont été divisés en deuxroupes en fonction du niveau de dose de radiothérapie : 43 ontecu une dose ne dépassant pas 54 Gy (dose médiane de 50,4 Gy36–54]) et 54 ont recu une dose de plus 54 Gy (dose médiane 60 Gy56–70]). Les caractéristiques des deux groupes de patients étaientomparables (âge, sexe, état général, stade T, localisation, histolo-ie), hormis l’atteinte ganglionnaire (il a été observé un nombrelus important de cancers classés N2 dans le groupe qui n’a pasecu plus de 54 Gy : les pourcentage de cancers de stade N0, N1, et2 étaient respectivement de 7 %, 86 %, et 7 % dans ce groupe contre

espectivement 28 %, 68 % et 2 % dans l’autre, p = 0,03).ésultats.– Le suivi médian était de 12,5 mois (2–106,2). Il n’yvait pas de différence significative de durée médiane de sur-ie (24,6 contre 20,5 mois, p = 0,5), de probabilités de survie àeux (45 % contre 41 %, p = 0,536) et cinq ans (15 % contre 28, %,= 0,5) entre deux groupes. Les taux cumulés de rechute glo-ale (81 % contre 77,5 %, p = 0,7), de rechute locale (47,5 % contre5,6 %, p = 0,7) et de rechute métastatique à distance à 5 ans (72,9 %ontre 62,3 %, p = 0,8) étaient statistiquement non différents entrees deux groupes. En revanche, les patients ayant recu moins de4 Gy avaient plus de rechutes ganglionnaires à deux et cinq ansrespectivement 31,2 % contre 10,6 % et 42,6 % contre 17 %, p = 0,03),

ajoritairement en territoire irradié. Enfin, il n’existait pas de dif-érence significative de toxicité (effets secondaires aigus ou tardifs)ntre les deux groupes. Les deux effets secondaires les plus sévèresune nécrose et une rupture oesophagienne) ont été observés chezes patients ayant recu respectivement 27 Gy et 50 Gy.onclusion.– Nos données suggèrent qu’une dose plus élevée deadiation n’améliorerait ni la probabilité de survie ni le devenires patients, à l’exception du taux de récidive ganglionnaire quiemble être plus faible lorsque la dose dépassait 54 Gy. Ainsi, il n’estas recommandé de délivrer une haute dose de radiation chez lesatients atteints de carcinome oesophagien non opérable.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.119

094ancer rectocolique chez le sujet jeune

ie 16 (2012) 524–581 559

N. Naqos ∗, H. Eddekkaoui , S. Sahraoui , Z. Bouchbika , A. Taleb ,N. Benchakroun , N. Tawfiq , H. Jouhadi , A. BeniderService d’oncologie radiothérapie, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (N. Naqos)

Objectifs.– L’objectif de ce travail était d’analyser les différentsaspects épidémiocliniques, thérapeutiques et pronostiques du can-cer rectocolique chez le sujet âgé de 40 ans et moins.Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur104 patients de moins de 40 ans atteints d’un cancer rectocoliquede 2000 à 2009.Résultats.– L’age moyen était de 31,8 ans (17–40) et la sex ratiode 1,16. Le délai moyen de diagnostic était de 10,5 mois (1–24).La symptomatologie était dominée par les rectorragies (65,4 %), lesyndrome rectal (48 %) alors que 12 patients avaient consulté austade d’occlusion (11,5 %). La tumeur était rectale chez 74 patients.La découverte à un stade avancé dans plus de 70 % des cas, le siègede la tumeur rectale au tiers inférieur du rectum (41cas) et la pré-dominance d’un adénocarcinome indifférencié (7,7 %) ou colloïdemuqueux (17,3 %) étaient des facteurs de pronostic défavorable quiont influencé le traitement et la survie sans récidive. Une chimio-radiothérapie néoadjuvante a été délivrée chez 31 patients. Le tauxd’opérabilité était de 75 %. Soixante-neuf patients ont eu une résec-tion chirurgicale à visée curative R0, une chimiothérapie adjuvantea été délivrée chez 49 et un traitement palliatif chez 11. Vingt-septtumeurs ont récidivé, 15 locorégionalement et 12 à distance. La pro-babilité de survie sans récidive à deux ans était de 56 % et celle desurvie globale à deux ans de 96 %.Conclusion.– Le cancer rectocolique n’est pas aussi rare chez le sujetjeune qu’on le croit. Le dépistage actif chez les sujets à risque,l’établissement du diagnostic au moment où le traitement seraitutile sont les moyens d’améliorer le pronostic et d’offrir à ces jeunespatients une meilleure probabilité de survie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.120

P095Modalités d’évolution des cancers de l’œsophage,stratégie de prise en charge : étude rétrospectivede 120 casD. Rousseau ∗, E. Boughalem , P. Gustin , S. Yossi , S. Krhili ,A. Paumier , P. Cellier , N. NeboutCentre Paul-Papin, institut de cancérologie de l’Ouest, Angers, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (D. Rousseau)

Objectifs.– Évaluer les modalités d’évolution des cancers del’œsophage traités à visée curative et l’impact de différentes stra-tégies thérapeutiques réalisées.Patients et méthodes.– Les dossiers de 120 malades atteints de can-cer de l’œsophage traités entre 2004 et 2010 et ayant bénéficiéd’une TEP au (18F)-fluoro-désoxy-glucose en position de traitement(afin d’optimiser la délimitation des volumes cibles) ont été revusrétrospectivement. Trois types de traitements ont été administrés :chimioradiothérapie de 50 Gy (dose classique), chimioradiothéra-pie de plus de 50 Gy (haute dose) et chimioradiothérapie de 50 Gysuivie de chirurgie. La rechute initiale a été classée en fonctionde la topographie comme locale (tumeur primitive), locorégionale(tumeur primitive et/ou ganglionnaire, sus-claviculaire, médiasti-nale ou cœliaque) ou métastatique.Résultats.– L’âge médian était de 62 ans (38-85) et le suivi médiande 15,7 mois (1–44). Il y a eu 77 rechutes et 89 décès, 76 liés au can-cer, 11 au traitement, deux à d’autres causes. Parmi les 31 patientsen vie, quatre étaient en situation de récidive locorégionale. Le

temps médian écoulé entre le récidive et le décès était de 15,7 mois(0,9–88). Il y avait autant de rechutes locales qu’à distance (n = 50).La rechute était exclusivement local e dans 23 % des cas (18/77)et exclusivement métastatique dans 27 % des cas (21/77). Il y a eu