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carpe, fléchisseurs communs superficiels et profonds du deuxième au quatrième doigt. Quinze jours plus tard nous avons réalisé une alcoolisation aux points moteurs des muscles palmaires, fléchisseurs communs, et long fléchisseur du pouce se traduisant par une franche amélioration analytique avec élévation latérale à 808, élévation antérieure à 1508, pronation à 908, supination à 808, au poignet une extension à 308 et une inclinaison radiale à 08, et les distances pulpopalmaires suivantes : II, 80 mm ; III, 50 mm ; IV, 60 mm ; V, 70 mm. Discussion.On retrouve peu de littérature sur le traitement de la dystonie dans le SDRC. La toxine botulique associée à une rééducation active et passive intensive, et à une psychothérapie de soutien nous parait une solution thérapeutique à envisager. Pour en savoir plus Revel M, Aloui S, Poiraudeau S, Mayoux-Benhamou MA, Amor B. Forme froide d’emblée d’algodystrophie du pied ou algodystonie ? Ann Readapt Med Phys 1998;41:48590. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.121 CO02-006-f Syndromes myofasciaux axiaux et toxine botulinique M.E. Isner-horobeti * , C. Blaes, P. Vautravers, J. Lecocq Service de me ´decine physique et de re ´daptation, CHU de Strasbourg, avenue Molie `re, 67098 Strasbourg, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]. Introduction.Les indications de la toxine botulique (TB) s’élargissent aux traitements des affections de l’appareil locomoteur. Elle est utilisée dans le traitement des cervicalgies et des douleurs des membres supérieurs ainsi que dans la prise en charge des lombalgies. Son utilisation et sa justification dans ces indications reposent sur le concept de douleur myofasciale qui selon Travell serait un dysfonctionnement de la plaque motrice avec libération excessive d’acétylcholine. Mate ´riel et me ´thode.Nous détaillons l’utilisation de la TB dans le traitement des myofasciaux (SMF) cervico-thoraciques et lombaires : revue systématique de la littérature. Re ´sultats.Pour les cervicalgies, les SMF cervico-thoraciques concernent les muscles trapèze supérieur, supra-épineux, rhomboïdes, angulaire, sterno- cléïdomastoïdien et paraspinaux cervicaux [1]. Après injection de TB, les études prospectives montrent une amélioration de la douleur et de la qualité de vie pendant trois mois. Les essais randomisés contrôlés (ERC) retrouvent à un et trois mois des résultats antalgiques et fonctionnels avec la TB équivalente aux autres produits (sérum physiologique, corticoïdes) et au traitement par aiguille sèche. Deux ERC montrent un effet antalgique et fonctionnel de la TB à un et deux mois supérieur au sérum physiologique. Pour les douleurs du membre supérieur, une ERC (SMF des scalènes), montre après injection de TB un gain antalgique à deux mois supérieur aux corticostéroïdes. Pour les lombalgies communes, les SMF concernent les muscles iliopsoas, carré des lombes, érecteurs spinaux et grands droits de l’abdomen. Une seule ERC [2] montre qu’après injection de TB dans les muscles érecteurs du rachis le gain antalgique et fonctionnel à un et deux mois est supérieur au sérum physiologique ; une autre étude retrouve des résultats similaires comparé au traitement traditionnel par acupuncture. Conclusions.L’utilisation de la TB dans le traitement des cervicalgies et des lombalgies est une alternative thérapeutique intéressante dans des indications variées dont la prise en charge reste souvent difficile. Sa supériorité par rapport aux autres traitements reste cependant encore à démontrer. Références [1] Langevin P, et al. Botulinum toxin for subacute/chronic neck pain. Cochrane Database. [2] Foster L, et al. Botulinum toxin A and chronic low back pain: a randomized, double-blind study. Neurology 2001;56:1290–3. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.122 CO02-007-f La toxine botulinique dans la re ´e ´ducation des raideurs articulaires d’origine orthope ´dique : un auxiliaire ? B. Leuthold * , M. Konzelmann, A. Mu ¨hl, F. Lu ¨thi Clinique romande de re ´adaptation, avenue Grand-Champsec 90, 1950 Sion, Suisse *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]. Mots cle ´s : Toxine botulinique ; Raideur articulaire ; Douleur; Re ´e ´ducation Objectif .La prise en charge des raideurs articulaires d’origine orthopédique représente un défi thérapeutique majeur. Dans des conditions rebelles, l’injection de toxine botulinique dans les muscles bi-articulaires peut représenter un adjuvant intéressant. Observations.femme de 29 ans hospitalisée après une quatrième arthrolyse du genou à la suite d’une plastie du LCA. À l’admission, F/E 908-5-08. Rapidement, un flessum de 258 apparaît avec d’importants troubles de la marche. EMG : hyperactivité des muscles semi-membraneux et court chef du biceps fémoral. Injections de 100 UI de toxine botulinique dans chaque chef du biceps fémoral, 50 UI dans les muscles semi-membraneux, semi-tendineux et les deux jumeaux. Après trois semaines : réduction progressive du flessum (F/E 1258-5-08), diminution de la douleur de 30 % et amélioration des paramètres de marche (voir vidéos). À trois et six mois, de nouvelles injections sont réalisées en raison d’une hyperactivité musculaire persistante. À un an, la marche est normale. La patiente a repris en plein son activité professionnelle et une activité sportive adaptée ; homme de 34 ans opéré d’une fracture luxation de la tête radiale. AMO à 13 mois suivie d’un enraidissement secondaire résistant au traitement ambulatoire. À l’entrée, F/E : 1308-608-0 avec arrêt dur en extension, P/S : 558-0-308. EMG : hyper-activation du biceps. Injection de 25 UI de toxine botulinique dans le court chef du biceps. Physiothérapie et ergothérapie intensives pendant cinq semaines. Diminution du tonus du biceps dès sept jours post injection. Amplitudes de sortie : F/E 1358-128-0, P/S 808-0-608. Reprise progressive du travail de chauffagiste. À trois mois F/E : 1308-258-0, P/S : 808- 0-608. Discussion.Le plus souvent réservée au traitement de la spasticité, la toxine botulinique peut permettre dans certaines situations de rompre un cercle vicieux. Le blocage neuromusculaire permet une diminution du tonus musculaire et facilite la rééducation. La toxine transportée via les axones vers le système nerveux central et les neurones adjacents présente aussi un effet antalgique à travers la modulation de la sécrétion de neurotransmetteurs tels que substance P, CGRP et glutamate. Pour en savoir plus Zhang T Inflammopharmacology 2011;19:2134. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.123 CO02-008-f Inte ´r^ et de la toxine botulique dans le diagnostic et le traitement du syndrome du muscle piriforme J. Lecocq * , R. Pourchot, C. Blaes, C. Muhl, M.E. Isner-Horobeti Service de MPR, ho ˆpitaux universitaires de Strasbourg, avenue Molie `re, 67098 Strasbourg, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]. Mots cle ´s : Toxine botulinique ; Douleur fessie `re ; Sciatique ; Sydrome canalaire du nerf sciatique ; Infiltration Objectif .Le syndrome du muscle piriforme (SMP) pose un problème autant diagnostique du fait de l’absence de signes cliniques et paracliniques pathognomoniques que thérapeutiques. Les formes chroniques peuvent être traitées par infiltration de toxine botulique (TBA). L’objectif est d’évaluer l’efficacité et la place du traitement par TBA. Me ´thode et patients.Étude rétrospective de 46 patients traités par injection de TBA du piriforme par guidage TDM (Dysport 500 US ou Botox 100 UI). Affection de l’appareil locomoteur (I) / Revue d’E ´ pide ´miologie et de Sante ´ Publique 55S (2012) e48e53 e50

Intérêt de la toxine botulique dans le diagnostic et le traitement du syndrome du muscle piriforme

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Page 1: Intérêt de la toxine botulique dans le diagnostic et le traitement du syndrome du muscle piriforme

Affection de l’appareil locomoteur (I) / Revue d’Epideme50

carpe, fléchisseurs communs superficiels et profonds du deuxième au quatrièmedoigt. Quinze jours plus tard nous avons réalisé une alcoolisation aux pointsmoteurs des muscles palmaires, fléchisseurs communs, et long fléchisseur dupouce se traduisant par une franche amélioration analytique avec élévationlatérale à 808, élévation antérieure à 1508, pronation à 908, supination à 808, aupoignet une extension à 308 et une inclinaison radiale à 08, et les distancespulpopalmaires suivantes : II, 80 mm ; III, 50 mm ; IV, 60 mm ; V, 70 mm.Discussion.– On retrouve peu de littérature sur le traitement de la dystonie dansle SDRC. La toxine botulique associée à une rééducation active et passiveintensive, et à une psychothérapie de soutien nous parait une solutionthérapeutique à envisager.

Pour en savoir plusRevel M, Aloui S, Poiraudeau S, Mayoux-Benhamou MA, Amor B. Formefroide d’emblée d’algodystrophie du pied ou algodystonie ? Ann Readapt MedPhys 1998;41:485–90.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.121

CO02-006-f

Syndromes myofasciaux axiaux et toxine botuliniqueM.E. Isner-horobeti *, C. Blaes, P. Vautravers, J. Lecocq

Service de medecine physique et de redaptation, CHU de Strasbourg,

avenue Moliere, 67098 Strasbourg, France

*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected].

Introduction.– Les indications de la toxine botulique (TB) s’élargissent auxtraitements des affections de l’appareil locomoteur. Elle est utilisée dans letraitement des cervicalgies et des douleurs des membres supérieurs ainsi quedans la prise en charge des lombalgies. Son utilisation et sa justification dans cesindications reposent sur le concept de douleur myofasciale qui selon Travellserait un dysfonctionnement de la plaque motrice avec libération excessived’acétylcholine.Materiel et methode.– Nous détaillons l’utilisation de la TB dans le traitementdes myofasciaux (SMF) cervico-thoraciques et lombaires : revue systématiquede la littérature.Resultats.– Pour les cervicalgies, les SMF cervico-thoraciques concernent lesmuscles trapèze supérieur, supra-épineux, rhomboïdes, angulaire, sterno-cléïdomastoïdien et paraspinaux cervicaux [1]. Après injection de TB, lesétudes prospectives montrent une amélioration de la douleur et de la qualitéde vie pendant trois mois. Les essais randomisés contrôlés (ERC) retrouventà un et trois mois des résultats antalgiques et fonctionnels avec la TBéquivalente aux autres produits (sérum physiologique, corticoïdes) et autraitement par aiguille sèche. Deux ERC montrent un effet antalgique etfonctionnel de la TB à un et deux mois supérieur au sérum physiologique.Pour les douleurs du membre supérieur, une ERC (SMF des scalènes),montre après injection de TB un gain antalgique à deux mois supérieur auxcorticostéroïdes.Pour les lombalgies communes, les SMF concernent les muscles iliopsoas, carrédes lombes, érecteurs spinaux et grands droits de l’abdomen. Une seule ERC [2]montre qu’après injection de TB dans les muscles érecteurs du rachis le gainantalgique et fonctionnel à un et deux mois est supérieur au sérumphysiologique ; une autre étude retrouve des résultats similaires comparé autraitement traditionnel par acupuncture.Conclusions.– L’utilisation de la TB dans le traitement des cervicalgies et deslombalgies est une alternative thérapeutique intéressante dans des indicationsvariées dont la prise en charge reste souvent difficile. Sa supériorité par rapportaux autres traitements reste cependant encore à démontrer.

Références[1] Langevin P, et al. Botulinum toxin for subacute/chronic neck pain.

Cochrane Database.

[2] Foster L, et al. Botulinum toxin A and chronic low back pain: a randomized,

double-blind study. Neurology 2001;56:1290–3.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.122

CO02-007-f La toxine botulinique dans la reeducation

des raideurs articulaires d’origine orthopedique : unauxiliaire ?B. Leuthold *, M. Konzelmann, A. Muhl, F. Luthi

Clinique romande de readaptation, avenue Grand-Champsec 90, 1950 Sion,

Suisse

*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected].

Mots cles : Toxine botulinique ; Raideur articulaire ; Douleur; Reeducation

Objectif .– La prise en charge des raideurs articulaires d’origine orthopédiquereprésente un défi thérapeutique majeur. Dans des conditions rebelles,l’injection de toxine botulinique dans les muscles bi-articulaires peutreprésenter un adjuvant intéressant.Observations.–– femme de 29 ans hospitalisée après une quatrième arthrolyse du genou à lasuite d’une plastie du LCA. À l’admission, F/E 908-5-08. Rapidement, unflessum de 258 apparaît avec d’importants troubles de la marche. EMG :hyperactivité des muscles semi-membraneux et court chef du biceps fémoral.Injections de 100 UI de toxine botulinique dans chaque chef du biceps fémoral,50 UI dans les muscles semi-membraneux, semi-tendineux et les deux jumeaux.Après trois semaines : réduction progressive du flessum (F/E 1258-5-08),diminution de la douleur de 30 % et amélioration des paramètres de marche(voir vidéos). À trois et six mois, de nouvelles injections sont réalisées en raisond’une hyperactivité musculaire persistante. À un an, la marche est normale. Lapatiente a repris en plein son activité professionnelle et une activité sportiveadaptée ;– homme de 34 ans opéré d’une fracture luxation de la tête radiale. AMO à13 mois suivie d’un enraidissement secondaire résistant au traitementambulatoire. À l’entrée, F/E : 1308-608-0 avec arrêt dur en extension, P/S :558-0-308. EMG : hyper-activation du biceps. Injection de 25 UI de toxinebotulinique dans le court chef du biceps. Physiothérapie et ergothérapieintensives pendant cinq semaines. Diminution du tonus du biceps dès sept jourspost injection. Amplitudes de sortie : F/E 1358-128-0, P/S 808-0-608. Repriseprogressive du travail de chauffagiste. À trois mois F/E : 1308-258-0, P/S : 808-0-608.Discussion.– Le plus souvent réservée au traitement de la spasticité, la toxinebotulinique peut permettre dans certaines situations de rompre un cerclevicieux. Le blocage neuromusculaire permet une diminution du tonusmusculaire et facilite la rééducation. La toxine transportée via les axonesvers le système nerveux central et les neurones adjacents présente aussi un effetantalgique à travers la modulation de la sécrétion de neurotransmetteurs tels quesubstance P, CGRP et glutamate.

Pour en savoir plusZhang T Inflammopharmacology 2011;19:21–34.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.123

CO02-008-f

Interet de la toxine botulique dans le diagnostic et letraitement du syndrome du muscle piriformeJ. Lecocq *, R. Pourchot, C. Blaes, C. Muhl, M.E. Isner-Horobeti

Service de MPR, hopitaux universitaires de Strasbourg, avenue Moliere,

67098 Strasbourg, France

*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected].

Mots cles : Toxine botulinique ; Douleur fessiere ; Sciatique ; Sydrome

canalaire du nerf sciatique ; Infiltration

Objectif .– Le syndrome du muscle piriforme (SMP) pose un problème autantdiagnostique du fait de l’absence de signes cliniques et paracliniquespathognomoniques que thérapeutiques. Les formes chroniques peuvent êtretraitées par infiltration de toxine botulique (TBA). L’objectif est d’évaluerl’efficacité et la place du traitement par TBA.Methode et patients.– Étude rétrospective de 46 patients traités par injection deTBA du piriforme par guidage TDM (Dysport 500 US ou Botox 100 UI).

iologie et de Sante Publique 55S (2012) e48–e53

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Affection de l’appareil locomoteur (I) / Revue d’Epidemiologie et de Sante Publique 55S (2012) e48–e53 e51

Diagnostic clinique, électrologique et par imagerie éliminant les causesrachidiennes et pelviennes pouvant expliquer la douleur fessière et/ou lasciatalgie. Douleurs évaluées par le patient par diminution < ou � 50 % de ladouleur préthérapeutique.Resultats.– Seize patients sont revus à quatre mois et 62,5 % de bons résultats(diminution douleurs � 50 %). Deuximème injection de TBA chez 12 patients :63 % de bons résultats pendant uniquement un mois. Troisième injection cheztrois patients : 100 % de bons résultats un seul mois. Évaluation téléphonique de14 patients ayant eu de bons résultats initiaux : cinq estiment avoir un bénéficepartiel persistant à 30 mois en moyenne. Pas de corrélation des résultats avecl’âge, l’ancienneté du SMP (moyenne 33 � 44 mois), les lombalgies, latopographie des douleurs, les modifications électrologiques du réflexe H.Discussion.– Quatre études publiées objectivent une efficacité statistiquementsignificative de la TBA de deux à quatre mois. Dans notre étude ces bonsrésultats ne se maintiennent pas non plus au-delà. La répétition des injections deTBA n’apporte pas d’effet cumulatif et la durée d’efficacité semble mêmediminuer. L’intérêt thérapeutique semble donc limité. En revanche, l’efficacitétransitoire à court terme pourrait être utilisée pour confirmer le diagnostic deSMF puisque cette molécule a essentiellement une action musculaire localesans diffusion contrairement aux corticoïdes.Conclusion.– L’injection de TBA dans le piriforme au cours de formeschroniques ou rebelles de SMF est devenue pour nous un test diagnostique dequasi-certitude associé aux données cliniques et paracliniques pour unemeilleure sélection des patients en vue du traitement chirurgical. Néanmoins, lebien-fondé de cette stratégie reste à confirmer par une étude prospective.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.124

English version

CO02-001-e

Interest of botulinum toxin in the pathologies of themusculoskeletal systemJ. Lecocq *, M.E. Isner-Horobeti

Service de MPR, hopitaux universitaires de Strasbourg, hopital de

Hautepierre, 67098 Strasbourg cedex, France

*Corresponding author.E-mail address: [email protected].

Therapeutic trials (TT) of botulinum toxin (BT) develop in a wide variety ofdiseases of the musculoskeletal system.Myofascial syndromes have been studied since the physiopathogenicassumption is an excessive release of acetylcholine causing contractures,spasms or muscular ‘‘tensions’’ causing referred pain.TT concern diseases in touch with such muscular tensions: enthesopathy andtendinopathy (tennis elbow, plantar fasciitis, levator scapulae, rotator cuff,pubalgia...), some cervicogenic headaches, contractures reaction of complexregional pain syndrome type I, arthropathies or arthroplasty. Imbalancesagonists/antagonists were also studied (patellofemoral syndrome).TB is tested in entrapment syndromes by hypertrophy, contracture or abnormalanatomy of a muscle: piriformis and sciatic nerve, brachial plexus and scalenes,exertional compartment syndromes, entrapment syndrome of popliteal artery,supernumerary muscles such as accessory soleus. Unsightly muscularhypertrophies, mainly the masseter can be reduced as well.The efficiency of TB on these conditions being analgesic, TB was tested byintradermal injections for neuropathic pain as well as intra-articular for painfularthritis in animals and mankind. Fibromyalgia has also led to TT.These TT have variable methodological levels ranging from randomizedcontrolled trials to cases reports. Systematic reviews and Cochrane reviews werepublished. This treatment appears effective for some diseases, while for others theresults are discordant. All these results must be validated by further studies.The mode of action of TB by chemodenervation does not explain all observedeffects. The direct action of TB on some neurotransmitters in nociception islikely. Other mechanisms of direct or indirect action are discussed:microcirculatory action by changes of muscle contraction, chondroprotectiveeffect, facilitation of tendon healing...

The technical rules of use of TB are identical to those effective in centralneurological diseases but there is no official approval (AMM) for theselocomotor pathologies.The results are interesting enough even if they require further validation, topredict a bright future for this new scope of use of TB and to stimulate researchfor other effects of TB.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.125

CO02-002-e

Effectiveness of botulinum toxin A in the treatment ofchronic lateral elbow tendinopathy medical treatmentresistantA. Creuze *, H. Petit, M.-P. De Seze

CHU de Bordeaux, place Amelie-Rabat-Leon, hopital Tastet-Girard, 33000

Bordeaux, France

*Corresponding author.E-mail address: [email protected].

Keywords: Lateral elbow tendinopathy; Epicondylitis; Tennis elbow; Botuli-

num toxin A

Introduction.– Lateral elbow tendinopathy is a common pathology. Thispathology can become very disabling during transition to chronicity. After ayear of evolution, the surgery that is sometimes proposed mainly consists indetaching the extensor carpi radialis brevis to its proximal insertion. Someauthors have proposed an alternative treatment based on the injection ofbotulinum toxin A in the extensor carpi radialis brevis. The benefit of thistherapy remains to be confirmed, especially the long-term effectiveness.Me-

thod.– This is a randomized control trial conducted a prospective, double-blindplacebo. Treatments compared are active treatment (40ui of botulinum toxin ADysport diluted in 0.4 ml saline solution injection) with 0,4 ml of a salinesolution injection (placebo). The injection is controlled by an EMG musclestimulation in the extensor carpi radialis brevis. The main objective is to assessthe analgesic effect of the injection of botulinum toxin A after 3 months.Secondary objectives are to examine, in the short term, the duration of painrelief provided by this therapy and in the medium term, to assess the rate ofrecurrence after initial relief. We followed up two groups of 30 patients for oneyear.Results.– The two populations are comparable in terms of age, initial painVAS and duration of the tendinopathy. We observed a significant decrease(P = 0.037) of pain in the botulinum toxin group compared to the placebo groupat 3 months (primary endpoint). The pain reduction was also significant betweenday 0 (day of injection) and after 3 months. The effectiveness of the treatmentwas confirmed after 6 months and 1 year. The recurrence rate at 1 year in thebotulinum toxin group was 4.2%.Discussion.– In agreement with the literature,our study shows that botulinum toxin is an effective treatment in the lateralepicondylar tendinopathy muscle resistant to medical treatment well led. This isa non-invasive treatment, without significant side effects and without recurrencein the long term. There are very few of recurrence after treatment withbotulinum toxin in this indication in a year follow up.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.126

CO02-003-e

Botulinum toxin injection for post-traumatic upper limbcontracturesM. Rousseaux *, W. Daveluy, F. Beaucamp, O. Kozlowski, C. Rogeau

CHRU de Lille, service de reeducation neurologique, hopital Swynghedauw,

rue Verhaeghe, 59037 Lille, France

*Corresponding author.E-mail address: [email protected].

Keywords: Contractures; Injury; Upper limb; Botulinum toxin

Objectives.– Botulinum toxin injection (BTI) is useful for reducing spasticity,but we have no information about its effectiveness in post-traumatic