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IRM des lésions kystiques IRM des lésions kystiques du pelvis féminindu pelvis féminin
LS Fournier, M Brisa, C Lefort, G Frija
DéfinitionsDéfinitions
Kyste:
Collection liquidienne avec une paroi
A l’IRM, ce sont des lésions en hypersignal T2
En fonction de leur étiologie, le signal en pondération T1 sera variable
Protocole IRM d’exploration Protocole IRM d’exploration du pelvis féminindu pelvis féminin
�Antenne phased-array
�Axial, Sagittal, Coronal T2
�Axial T1, Axial T1 FATSAT
�Axial T1 FATSAT Gd
Problématiques adresséesProblématiques adressées
� Les lésions kystiques bénignes de la filière génitale
- Col de l’utérus: kyste de Naboth- Vagin: kyste d’inclusion ou vestigial du canal de Gartner- Vulve: kyste de la glande de Bartholin
Problématiques adresséesProblématiques adressées
� Les lésions kystiques annexielles- Est-ce l’ovaire ?- Si la réponse est oui, est-ce un cancer?� Critères de malignité à connaître
� Les lésions kystiques tubaires- Hydrosalpinx- Hématosalpinx
Problématiques adresséesProblématiques adressées
� Les lésions kystiques: diagnostic différentiel
- origine digestive- origine péritonéale- origine ostéoarticulaire
Les lésions kystiques Les lésions kystiques bénignes de la filière bénignes de la filière
génitalegénitale
Kyste de Kyste de NabothNaboth
�Au niveau du col utérin
�Inversion de l’épithélium glandulaire� sécrète du mucus et se kystise
�Parfois multiples
�Hypointense en T1, hyperintense en T2Pas de prise de contraste
Sagittal T2:Lésion arrondie hyperintensedu col
Sagittal T2 + saturation de graisse:Lésion hyperintensene chutant pas de signal
Sagittal T1 + saturation de graisse + injection de gadolinium:Lésion hypointensesans prise de contraste
Peuvent être multiples
Axial T1: parfois hyperintense(contenu riche en protides)
Axial T2: hyperintense
Kyste du vaginKyste du vagin
�Kyste d’inclusion épithéliale, après un traumatisme chirurgical ou obstétrical, correspond à un granulome inflammatoire chronique
�Plutôt dans les parois latérales
�Hypointense en T1, hyperintense en T2Pas de prise de contraste
Axial, sagittal, coronal T2:Lésion arrondie hyperintense de la paroi latérale du vagin
Axial T1: lésion hypointense
Axial T1 + saturation de graisse + injection de gadolinium: pas de prise de contraste
Aviez-vous vu les kystes de Naboth?
Kyste du vaginKyste du vagin
�Kyste du canal de Malpighi-Gartner, naît de vestiges du canal de Wolff
�Plutôt à la partie antérolatérale du vagin
�IRM: même séméiologie
Kyste de la vulveKyste de la vulve
�Kyste de la glande de Bartholin
�Oblitération du canal excréteur de la glande (inflammatoire ou traumatique)
�A la partie postérieure d’une des grandes lèvres
�Hyperintense en T2Hyperintense en T1 si contenu mucineuxPas de prise de contraste
Axial T2:Lésion arrondie hyperintense à la partie postérieure de la grande lèvre droite
Axial T1:Lésion arrondie hyperintense
Pas de chute de signal après saturation de la graisse (contenu mucineux)
Les lésions kystiques Les lésions kystiques annexiellesannexielles
Kystes de l’ovaireKystes de l’ovaire
�Kyste latéro-utérin
�Doute sur origine ovarienne?PAS D’ATCD D’OVARIECTOMIE !!!
PAS D’OVAIRE NORMAL VISIBLE
�Enjeu: diagnostiquer le cancer
Kyste simpleKyste simple
�Hypointense en T1, hyperintense en T2
�Paroi fine
�Pas de septations
�Pas de nodule mural
Kystes simples: Kystes simples: préménopausepréménopause
�Ovaire normal présente des structures liquidiennes = follicules
�Kyste folliculaire si taille ≥ 3-4 cm en première partie de cycle (< J10)
�Ou kyste lutéinique (kyste du corps jaune ou kyste progestatif)
� Surveillance
�Peuvent se compliquer: rupture, hémorragie
Follicules ovariensAxial T2 + saturation de graisse
Axial T1 + saturation de graisse + injection de gadolinium
Follicules ovariens
Axial T1 + saturation de graisse + injection de gadolinium
Axial T2
Sagittal T2:Lésion ovarienne hyperintense en T2 mesurant 35 mm
Axial T1:Lésion ovarienne hypointense
Axial T1 + saturation de graisse + injection de gadolinium:Paroi fine, pas de cloison
Kyste simpleFemme en activité génitale
Kystes simple: Kystes simple: postménopausepostménopause
�Ovaires atrophiques, souvent non visibles
�Lésion < 3 cm
� surveillance
�Lésion kystique taille ≥ 3 cm
� 20% sont des cancers !!!
Axial, sagittal, coronal T2:Lésion kystique de 18 cm refoulant la vessie
Axial T1:Lésion hypointense(liquidienne)
Axial T1 + saturation de graisse + injection de gadolinium:Pas de prise de contraste
�Femme ménopausée
�Lésion loculée
� intervention chiruricale
= kyste simple
Kystes hémorragiquesKystes hémorragiques
�Complication d’un kyste simple
�Endométriome
�Mais ! Le sang n’est pas toujours hyperintense en T2
Signal du sang en IRMSignal du sang en IRM
hypoHypo> 1 an
HyperHyperSemaines-mois
HypoHyper3-5j
HypoIso24-48h
isoIso< 24h
T2T1Délai
Lésions qui vont nous intéresser
Sagittal T2 Sagittale T1 + injection de gadolinium
Lésion hyperintense en T2
Niveau liquide-liquide en T1 = sédiment hémorragique d’âge différent (hypo et hyperT1, hyperT2)
Kyste Kyste dermoïdedermoïde
�= Tératome mature
�Signal de la graisse:hyperintense en T1hyperintense en T2chute du signal en T1 + saturation de graisse
�± calcification
�± nodule de Rokitansky = nodule tissulaire correspondant à matériel sébacé
Axial T1:Lésion ovarienne droite en hypersignal
Axial T2:Lésion ovarienne droite en hypersignal
Axial T1 + saturation de graisse:Chute du signal = GRAISSE
Axial T1 :Hyperintense= sang ou graisse
Axial T2:Hyperintense, hétérogène (matériel)
Axial T1 + saturation de graisse + injection de gadolinium
Axial T1 + saturation de graisse:Chute du signal d’une portion de la lésion= GRAISSE
OvairesOvaires
Parois épaisses, septas, vegétations
POST MENOPAUSE
Cancer
T1 variable, inchangé en FATSAT
Hémorragique ou endométriosique
HyperT1, chute de signal en FATSAT
Calcium, nodule de Rokitansky
Dermoïde
HypoT1, Gd(-)Follicule ou kyste simple
Cancer ovarienCancer ovarien
� Taille > 4 cm
� Parois > 3mm
� Septas > 3mm
� Végétations (Gado+)
Autres
� Ascite
� Adénopathies
Sagittal T2 + saturation de graisse:Lésion ovarienne cloisonnée chez une patiente ménopausée
Présence d’ascite = CANCER
Axial T2 Axial T1
Axial T1 + saturation de graisse + injection de gadolinium
Lésion ovarienne cloisonnée avec prise de contraste des septas
CANCER
Coronal T2:Lésion ovarienne volumineuse avec logettes
Axial T1 + saturation de graisse + injection de gadolinium:Lésion ovarienne volumineuse avec logettes et prise de contraste nodulaire de la paroiCANCER
AnnexielAnnexiel non ovarien = non ovarien = Origine tubaireOrigine tubaire
� Forme tubulée
� Plicaturée (peut ressembler à des septas)Un septa va d’une paroi à l’autresi ne s’insère qu’à une paroi, possiblement paroi tubaire
� Parois marginées
Coronal T2: lésion hyperintense = lésion ovarienne cloisonnée ou trompe?
Septa incomplet
Axial T1 + saturation de graisse + injection de gadolinium: lésion hypointense et prise de contraste des parois
SUIVRE SUR LES COUPES SUCCESSIVES
Structure tubulaire = TROMPE = hydrosalpinx
Ov
Axial T1 =structure plicaturée en hypersignal
Ovaire en avant, aussi en hypersignal, donc structure = trompe
Sagittal T2 =lésion ovarienne et dilatation de la trompe gauches en hypersignal
Ov
Sagittal T2 + saturation de graisse = hypersignalpersiste = SANG = endométriome ovarien et hématosalpinx
Ov
Les lésions kystiques: Les lésions kystiques: diagnostic différentieldiagnostic différentiel
Diagnostics différentielsDiagnostics différentiels
� Origine digestive: abcès appendiculaire (droite) ou diverticulaire (gauche)
� Origine péritonéale = pseudokystepéritonéal (forme irrégulière, parois très fines)
Patiente de 68 ans, ATCD d’hysterectomie pour lésion bénigne (?). Découverte d’une masse pelvienne kystique à l’échographie avec adénopathie iliaque gauche.
Axial et sagittal T2: volumineuse lésion kystique et tissulaire
Coronal T2: deux portions kystiques
Dilatation urétérale gauche avec compression extrinsèque
Axial T1 + saturation de graisse + injection de gadolinium
Axial T1
Masse tissulaire et kystique mal limitée occupant la totalité du pelvis
Axial T2: envahissement de la paroi postérieure de la vessie
Axial T1: atteinte péritonéale avec infiltration de la graisse et « stranding »
�Diagnostic évoqué: cancer ovarien
�Diagnostic opératoire: sigmoïdite pseudo-tumorale
Axial T2: très nombreux diverticules sigmoïdiens
Patiente de 56 ans, ATCD d’hysterectomieet annexectomiebilatérale pour fibromes
Sagittal T2: Formations kystiques en arrière de la vessie
Vessie
Axial T1 + saturation de graisse + injection de gadolinium: prise de contraste de la paroi
�Diagnostic opératoire: pseudo-kystes péritonéaux
�Secondaire à des cloisonnements ou adhérences post-traumatiques, post-chirurgicales avec suites inflammatoires
Diagnostics différentielsDiagnostics différentiels
� Origine ostéoarticulaire
� Origine rachidienne
Coronal T2
Patiente de 41 ans: découverte fortuite de lésions kystiques pelviennes bilatéralesOVAIRES?
A L’IRM, le diagnostic différentiel est simple: kyste périradiculaire sacré (« de Tarlov ») s’étendant à partir des racines sacrées.Chez cette patiente, kystes multiples et bilatéraux.
Kyste ovarien gauche?
Suivre la structure
NON: Kyste mucoïde para-articulaire coxo-fémoral
Suivre la structure
Aviez-vous vu les kystes de Naboth?
ConclusionConclusion
�Les lésions kystiques du pelvis sont fréquentes
�Leur origine est variable: filière génitale mais aussi digestive et rachidienne
�L’enjeu des kystes ovariens est de diagnostiquer le cancer