www.vaulx-en-velin-journal.com

La manifestation “Une ville, des mémoires”,organisée autour du 70e anniversaire du Conseilnational de la Résistance va se déployer d’avril àjuin, autour de commémorations et d’événe-ments culturels. Lire p.12

Au Sud et au Pont des Planches, l’US Vaulx etl’Olympique œuvrent pour développer la pratiquedu ballon rond dans la ville. Quand le FC Vaulxmet en place une section féminine et une sectionsportive avec le collège Valdo. Lire p.8

Les clubs de foot engagés dans la formation

▲Une ville, des mémoiresautour des 70 ans du CNR

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Accès aux soins : le droit à la santé est à reconquérir Il fut un temps où la France pouvait s’enorgueillir de la qualité de son système de soins, un système accessibleà tous, pour tous, qui faisait prévaloir la solidarité et l’égalité. Si ces fondements sont aujourd’hui ébranlés, desactions locales tentent de corriger le tir. Lire page 6 et 7

Pierre-EtienneRouveure,artisan décorateur

Lire p.2

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PIERRE-ETIENNE ROUVEURE a apprisle métier de staffeur de son père,Julien, maître artisan. Lequel a fondél’entreprise éponyme en 1948, avantde s’associer à Raymond Marquez etde donner naissance à la sociétéRouveure-Marquez, installée à Vaulx-en-Velin au milieu des annéessoixante-dix. S’il dirige aujourd’huicette entreprise de 18 salariés, Pierre-Etienne Rouveure n’a rien oublié deses débuts et expérimente toujours lamatière. Et dans son domaine – la décorationen staff et stuc – la matière c’est le plâ-tre de Paris. Rouveure-Marquez enconsomme quatre tonnes parsemaine. Car son entreprise réalise auquatre coins du monde des décors enrelief tels que plafonds, rosaces, corni-ches, colonnes et autres coupoles. Lesdix-huit salariés de son entreprise, –dont le chef d’atelier, Laurent Gomis,27 ans de métier – sont capables deréaliser les demandes les plus impres-sionnantes : pierre bien sûr mais aussitroncs d’arbres (une de ses dernièresréalisations pour le club Med), mou-charabieh ainsi que les plus beauxdécors anciens. Pierre-EtienneRouveure de citer un palais à AbouDhabi où il a fabriqué une coupole

identique à celle de La Fenice deVenise. “On fait du sur-mesure,explique-t-il. Toutes les demandes sontpossibles, on adapte notre savoir-faire”.Ce qui a valu à l’entreprise vaudaise

d’obtenir le label d’excellenceEntreprise du patrimoine vivant. Unlabel d’Etat attribué à des savoir-fairerares reposant sur la maîtrise de tech-niques traditionnelles, l’actualisation

de ces techniques, le développementà l’étranger et la transmission par laformation. “Cette reconnaissance esttrès important, poursuit Pierre-EtienneRouveure. Il faut cinq ans pour maîtriser

ce métier. C’est pourquoi la moitié denos salariés est formée en interne”. L’und’eux aujourd’hui en bac pro, a étémeilleurs apprentis de France en CAP. Une fierté pour le chef d’entreprise quimet en avant la qualité artisanale dutravail fourni. “Nous recherchons tou-jours le meilleur, en testant de nouveauxprocédés pour améliorer nos réalisa-tions”. Et cela paie. Rouveure-Marquezs’exporte bien et réalise à l’étrangerenviron 10 % de son chiffre d’affaires(2,6 millions de CA). Ce qui vaut à sondirecteur “de parcourir près de 70 000kilomètres chaque année”. Et là, pasd’hésitation : “Il faut bouger pour conti-nuer, aller de l’avant, remettre du dyna-misme”. Dernièrement, c’est à New-York qu’il s’est rendu pour vendre aussibien ses créations contemporainesque ses moulures plus classiques :“C’est là que sont les plus grands décora-teurs, ce sont eux qui font le marchéaujourd’hui”. Mais s’il a “chiffré des opé-rations”, il n’escompte pas de résultatavant un an. Flegmatique, cet ancienathlète de haut niveau, cham pion dumonde de descente en canoé paréquipe, et toujours sportif, connaît lavaleur de la patience et du travail quipermettent d’atteindre le but visé.

Edith Gatuing

Pierre-Etienne Rouveure, le chef de la brigade des stucs

C’EST tout naturellement que Dominique Vinchon s’esttournée vers les Petits frères des pauvres en tant que béné-vole. “La misère, ça me révolte”, dit-elle heureuse d’apportersa contribution pour la combattre. Depuis sa jeunesse, elles’attache à aider les personnes en difficulté : “A 18 ans, j’aicommencé à travailler avec les personnes âgées. J’étais damede compagnie en quelque sorte”, relate-t-elle. Elle exerceensuite la fonction d’agent hospitalier. Quelques annéesdifficiles l’éloignent du monde du travail et l’incitent à sereplier sur elle-même : “J’ai eu des passages à vide où je n’a-vais pas envie de faire grand-chose”, confie-t-elle. Cetteexpérience lui permet cependant aujourd’hui d’être plusproche des personnes qui fréquentent cette association.Vaudaise depuis treize ans, elle apprécie particulièrement“le brassage de nationalités. Cela permet d’apprendre beau-coup, notamment la tolérance”, insiste-t-elle. J.P

Dominique Vinchon,combattre la misère

Sa société, Rouveure-Marquez, a décoré de grands restaurants, des palaces, des centres commerciaux. Spécialiste des stucs, staffs, sculp-tures et autres moulages, Pierre-Etienne Marquez vise aujourd’hui le marché des décorateurs newyorkais.

APPAREILS PHOTOS en main, lesadhérents de Lumi-son sillonnent laville. Une activité, un concert, unemanifestation… Tout est propice à laprise de photographies pour la créa-tion de diaporamas. Récemmentinstallé à l’espace associatif Benoît-Frachon, le club prend ses marques.Fondée sur la commune voisine deVilleurbanne, la structure a choisiVaulx-en-Velin pour son dynamismeculturel et associatif. “Nous sommesneuf, tous des amateurs avertis dephotographie, explique Jean-PierreArmand, son président. Notre but estde créer des montages multimédias illustratifs ou créatifs, des diaporamas numé-riques en somme. Le format laisse libre court à l’imagination et à l’expression. Toutest possible”. Un diaporama reste un format court, d’une durée maximale de dixminutes. Mais peut nécessiter de longues heures de travail. Scénarisée ou non,la création doit rester avant tout un plaisir et le club est là pour épauler les par-ticipants. Les seules contraintes : la possession d’un ordinateur et d’un appareilphoto. “Nous participons à de nombreuses compétitions, poursuit Jean-Pierre Armand. Al’échelle nationale, nous sommes près de 500 clubs à être affiliés à la Fédérationphotographique de France. Nous espérons attirer du monde dans nos rangs maisaussi pouvoir organiser des événements sur la ville”. Les membres de Lumi-sonparcourent Vaulx en quête de belles images et de photomontages. Ils prévoientégalement d’organiser une soirée découverte de leurs réalisations et de rencon-tre, mardi 28 mai à l’espace Frachon, afin d’élargir le cercle et démocratiser unloisir artistique méconnu. Pratique : pour contacter l’association jpcam@wanadoo.fr ou 06 86 50 83 80.

Lumière sur Lumi-son

LORSQUE Philippe Pic apprend l’ef-fondrement de la société danslaquelle il dit “avoir grandi”, il ne peutse résoudre à l’idée de sa disparitionet se jette sans sourciller dans la tem-pête pour sauver l’équipage dunavire qui vient de couler. Cethomme certes aime relever des défismais surtout éprouve un véritableattachement à cette entreprise et auxsalariés avec qui il a fait un bout dechemin : “Ça avait été une belle entre-prise dans laquelle j’ai travaillé à mesdébuts comme agent de sécurité. J’aibeaucoup appris. J’en ai fait une affairede cœur”.Pour cet ancien montagnard habituéà l’effort partagé dans le respect durythme de chacun, le facteur humainest essentiel : “La sécurité, c’est uneactivité qui gère de l’humain. Les hom-mes, on ne les jette pas comme dumatériel quand il ne fonctionne plus.Une entreprise relève de l’intérêt géné-ral. Si elle tombe, c’est avec pas mal degens”. Aujourd’hui, il veille à mainte-nir l’équilibre de la société dont 80 %de l’activité est basée à Vaulx-en-Velin, notamment à Carré de Soie.“L’entreprise a bien souffert. Dans unpremier temps, il a fallu la remettre d’a-

plomb. Ce qui ne se fait pas non plussans douleur. Nous entrons dans laphase de stabilisation”. Philippe Picmise sur une relation de proximitéavec sa clientèle : “Il vaut mieux àl’heure actuelle être un bon petit bou-

langer de village qu’une mauvaisemultinationale”. Jeanne Paillard

Contact : Eurosécurité. Espace Carco,24 rue Desnos. Tel : 04 78 72 35 05.www.eurosecurite-lyon.fr

Philippe Pic, entrepreneur au grand cœur

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Philippe Pic a repris l’activité de la société Eurosécurité avec ses quarante salariés.Il vient de s’installer à la pépinière Carco avec ce “bébé” sur les bras.

En quête de belles images, les membres de l’associa-tion Lumi-son s’installent à l’espace Frachon.

A 26 ANS, Emilie affiche une expérience professionnelleimpressionnante. Sans parler de son implication dans la vieassociative vaudaise, sa volonté de se former dans le butde développer sa propre activité, tout cela en maternant,puisqu’elle est maman d’un bébé de quatre mois. L’énergiene lui manque pas ni la pugnacité. Un héritage de sesannées sportives : “Dans le sport, on ne lâche jamais. Quandon loupe, on recommence toujours. C’est le principe que j’ap-plique dans la vie”, commente cette ancienne gymnaste etvolleyeuse. De petits boulots dans l’animation au rachatd’une entreprise, la jeune femme sait ce que bosser durveut dire. Elle compte bien faire valoir son expérience pouratteindre son objectif : “Je voudrais travailler dans l’événe-mentiel. Pour l’instant, je suis des cours de décoration inté-rieure par correspondance. J’espère entamer une formationd’art floral dès la rentrée”. J.P

Emilie Mistral, besoin de bouger

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Le sabodet de la Fnaca, entre célébration et revendicationsRendez-vous incontournable du premier dimanche d’avril, la vente du sabodet de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie,Maroc et Tunisie (Fnaca) est l’occasion de rappeler l’existence de l’association et faire connaître ses revendications. “Nous demandons larevalorisation de nos retraites d’anciens combattants et incitons ceux quin’ont fait aucune démarche pour en bénéficier à venir nous voir. Plusieurscentaines de vaudais ne la perçoivent pas”, assure Robert Géa, son président. Il se félicite par ailleurs de la reconnaissance du 19 mars,comme date officialisant le cessez-le-feu en Algérie. Contact Fnaca: espace Lamaze, 15 rue Franklin. Permanences les 1eret 3e mercredis du mois de 17h à 18h.

Une fête de printemps aux notes hivernales“Les forains étaient toujours au rendez-vous ainsi que nos Vaudais”, se réjouit David Louis,le président de l’association des commerçants Centre vie du centre-ville, après la tenue de la fête du printemps quis’est déroulée les 5 et 6 avril. Même s’il devait constater, cette année, une baisse de fréquentation due à une météo peu favorable mais aussi à la crise qui, selon lui, se fait sentir. Par ailleurs, il se dit satisfait d’avoirenfin obtenu que, cette année, les bus ne circulent pas : “C’est un point très positif pour la sécurité des enfantsnotamment et pour le bon déroulement de la manifestation”. La rue Emile-Zola était de ce fait, sur la partie dévolueà la braderie, entièrement piétonne pour la première fois. Le vide grenier qui faisait partie de l’animation du centre-ville, le samedi matin, a ajouté une note sympathique à l’événement.

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EN IMAGES

Les bébés nagent aussi à PâquesToute l’année, l’atelier des bébés nageurs permet aux bambins de trois mois à quatre ans de s’initier à l’eau.Samedi 30 mars, une animation spéciale était organisée autour de Pâques et de ses chocolats par le service munici-pal Petite enfance et les équipes de la piscine Jean-Gelet. Les bassins se sont mués en grand terrain de jeu. Parentset très jeunes enfants se sont plongés dans une eau bien chauffée. Une trentaine d’enfants accompagnés ont puéveiller leurs sens et découvrir les joies de barboter grâce à des parcours spécialement aménagés. Sans oublier lesfameux chocolats, cachés dans des boîtes sous l’eau et dans les casiers des vestiaires.

Une après-midi festive animée par les retraitésDanses folkloriques, chorale ou encore country : l’après-midi du samedi 13 avril a été rythmée par les seniors.L’ASLRVV, les Ans chanteurs et l’association Café folk and country ont organisé un gala à la salle Victor-Jara. Devant une salle comble, les retraités vaudais ont montré leur dynamisme et leur créativité. Un temps qui a permis de souligner le rôle des têtes blanches dans la ville. Temps fort du gala : l’hommage rendu au résistantMarcel Roche, disparu en novembre 2012, par la chorale des Ans chanteurs. Chorale, au sein de laquelle il participait lors des différentes commémorations. Ses amis ont mis en musique les poèmes qu’il publiait sous son pseudonyme de résistant : Rameclocher.

103 participants pour le tournoi rapide d’Avinka échecsEn trois ans d’existence, le tournoi du club d’échec vaudais prend de plus enplus d’ampleur. De nombreux joueurs venus de la région et d’ailleurs se sontdonnés rendez-vous le 31 mars, salle Victor-Jara. Les participants se sontaffrontés lors de sept parties de vingt minutes. Le tournoi reste un open, enclair : ouvert à tous. Grâce à un logiciel, les joueurs s’affrontent selon leurniveau et peuvent ainsi profiter pleinement des jeux. A noter que près de80 % des participants sont des Vaudais qui se sont confrontés à des maîtresinternationaux de la discipline.

La ville présentée aux nouveaux habitantsUne trentaine d’habitants, nouvellement installée à Vaulx-en-Velin, a participé à une visite guidée de la commune organisée par la municipalité.Sous la conduite de Nassredine Hassani, conseiller municipal délégué à la Culture, le groupe a parcouru en car le territoire du Nord au Sud, en commençant par une traversée du Grand parc de Miribel Jonage. Aprèsune pause au cœur des petites cités Tase, les habitants ont rejoint leur pointde départ, le conservatoire de musique et de danse. Où ils ont été accueillispar le maire, Bernard Genin et ils ont pu assister à une répétition de l’opérapour enfant Brundibar qui sera prochainement présenté au centre culturelCharlie-Chaplin.

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LES RENCONTRES du logement ont été l’occasion pour une habitante de la rueRosenberg au Sud d’interpeller le maire au sujet de la cité Marhaba, faisant réfé-rence au projet de relogement des locataires de cette ex-cité de transit, promiseà la démolition et aujourd’hui gérée par l’Opac du Rhône. Lequel bailleur adéposé un permis de construire pour un immeuble de 65 logements situé côtécanal, entre le pont de la Soie et la rue Rosenberg, et dont une partie est dévo-lue aux locataires de Marhaba. “Vous avez refusé un premier permis de construireet maintenant vous l’acceptez”, a dénoncé la riveraine de la rue Rosenberg. Etc’est là que le bât blesse pour cette habitante qui, prétextant défendre les inté-rêts des locataires de la cité Marhaba, craint une augmentation de la circulationdans “sa”rue avec l’arrivée de ces nouveaux logements. “J’ai rencontré à plusieursreprises les habitants de Marhaba, a répondu Bernard Genin. Ils m’ont demandéde ne pas signer le permis de construire tant que l’enquête sociale pour leur reloge-ment n’avait pas eu lieu. Elle a eu lieu et je les ai à nouveau rencontrés : ils ont cettefois donné leur accord. J’ai donc signé le permis”. A son tour, un représentant ducomité de locataires de la cité Marhaba a tenu à préciser : “Notre cité va êtredémolie et on en voit enfin le bout. Dans deux ans, on ne sera plus là. Nous n’avonspas fermé la porte à la discussion et aujourd’hui, pourquoi ne pas saisir cette oppor-tunité d’être relogé à deux pas de notre résidence ? Nous restons vigilants”.

A L’INVITATION de la Ville, qui pour-suit sa série de rencontres théma-tiques, de nombreuses personnessont venues débattre du logement,le 5 avril au centre Charlie-Chaplin.Après avoir fait le point sur le loge-ment social et privé sur la commune,le maire, Bernard Genin, accompa-gné de Jacques Fayat, adjoint chargédu Logement, a redit sa volonté dene pas faire une ville à deux vitesses :“Si de nouveaux habitants arrivent, lesVaudais ne doivent pas se sentirexclus”, a rappelé le maire, même s’ilne faut pas oublier les difficultéssociales.Des difficultés que les habitants n’ontpas hésité à exprimer : “Il n’y a pas quedans le logement social que c’est diffi-cile, dans les copropriétés aussi. Quandles gens sont au chômage, ils ne peu-vent plus assumer les charges, a lançéune habitante. Certains jeunes accé-dants à la propriété ne sont pas infor-més de tout ce qu’ils auront à payer et,quand ils ne paient pas, c’est à lacharge des autres copropriétaires. Cequi peut les mettre à leur tour en diffi-culté”. Toujours au sujet des copro-priétés, une autre a suggéré à la Villede prendre en charge des formationspour aider les membres des conseilssyndicaux, bénévoles, à réduire leurscharges et le coût des travaux. Etquand il s’agit de gros travaux, quid

des aides au financement comme lesopérations programmées d’amélio-ration de l’habitat (Opah), “souventdifficiles à obtenir” ? Bernard Genin a indiqué les forma-tions qui ont été mises en place pour

les nouveaux copropriétaires et cel-les concernant la gestion d’unconseil syndical, notamment cellesentreprises par le cabinet Urbanis àl’attention des copropriétés desSauveteurs-Cervelières.La question du chauffage a aussi étésoulevée : “Nous sommes chauffésavec des appareils électriques et celacoûte très cher. Serait-il possible d’inci-

ter les bailleurs à raccorder les nou-veaux logements au chauffageurbain ?”, a demandé un habitant. “AVaulx, le chauffage urbain ne concerneque la Zup, même si un projet de chauf-ferie est à l’étude au Sud, a expliqué lemaire. Nous encourageons bien sûr lesopérateurs à se brancher sur la chauf-ferie urbaine et 90 % des nouvellesconstructions y sont raccordées”.

Rappelant que la nouvelle chaufferiebiomasse serait terminée cet été,favorisant les économies et la miseen place d’une filière bois locale. Pour d’autres habitants, c’est la diffé-rence entre les loyers du logementsocial neuf et de l’ancien qui inter-roge : “Il faudrait une vraie définitiondu logement social, a pointé l’und’eux. Deux trains de vie sont en trainde s’installer, le logement social ancienoù les loyers sont abordables et le loge-ment social neuf qui est très cher”. Unconstat qui rejoint celui fait parailleurs sur le coût du logement.Dans l’assistance, Maurice Charrier,conseiller municipal et vice-prési-dent au Grand-Lyon, a soulevé le pro-blème de la spéculation foncière, quifait augmenter le coût du logement,quand des solutions existent commeles zones à aménagement différé, quipermettent aux collectivités de blo-quer le coût du foncier. Enfin, des solutions alternatives sontpossibles, en attestent les représen-tants du projet coopératif Chamarel.Ce projet, spécialisé pour des “per-sonnes vieillissantes”, permettra àterme “de lutter contre la spéculationdu foncier, gérer de manière démocra-tique une construction écologiqueadaptée” et, a poursuivi son repré-sentant, “de ne pas laisser la dette éco-logique à nos enfants”. Autant dequestions et de propositions où lesVaudais ont exprimé leurs préoccu-pations pour une ville durable,humaine et accessible à tous. E.G

DÉBATS Les Vaudais se sont déplacés nombreux lors des rencontres du logement, le 5 avril, pour échanger, ques-tionner et donner leur vision de leur ville demain. Ils ont aussi fait part de leurs préoccupations.

Les questions sociales au cœur des rencontres du logement

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Le devenir de la cité Mahraba

PLU-H : la réunion publique annulée par le Grand-Lyon

COMME à chaque assemblée généralede quartier (AGQ), les habitants ontété invités à débattre avec le maire del’avancée des travaux déjà réalisés ouen cours à la Grappinière et au Petit-Pont. Outre la réfection achevée ducentre communal Jean Moulin, les tra-vaux concernant la halte-garderie Auxcouleurs du monde sont égalementterminés, ainsi que la réfection dugymnase Wallon. Du côté du PetitPont, les enfants pourront s’égayer dèscet été sur le terrain de jeu, sa restau-ration va être lancée au printemps.Le maire a fait le point avec les habi-tants sur les projets en cours, notam-

ment celui de l’école Henri-Wallon. Cegros chantier débutera à l’été 2013, l’é-cole allant être totalement restructu-rée. Le nouveau groupe scolaire, rap-prochant les écoles maternelle (neufclasses) et élémentaire, disposera d’unnouveau restaurant scolaire et com-prendra quatre classes supplémentai-res. Il faut compter trois ans de tra-vaux, avant que les habitants nedisposent d’une école entièrementrestructurée et agrandie. D’ici à 2015, les commerces serontinstallés en rez-de-chaussée d’un nou-vel immeuble programmé par GrandLyon habitat. On y retrouvera boulan-

gerie, tabac-presse, épicerie, bouche-rie, coiffeur et une brasserie. La réfection des voiries autour del’espace Noëlle-Grégoire est bienengagée, en particulier sur la rued’Artik sur laquelle circule le trolleybusC3 aujourd’hui. Tous les points noirsde stationnement ont été passés enrevue avec les habitants, ainsi que lesnuisances sonores provoquées par lespassages d’avion se dirigeant sur l’aé-roport de Bron. De plus en plus de tra-fic génère de plus en plus de bruitpour les riverains, si bien qu’une péti-tion a été lancée, soutenue par la mai-rie (lire ci-dessous). F.K

LE GRAND-LYON a reporté à une dateultérieure la réunion publique quidevait avoir lieu le 9 avril sur la révi-sion du Plan local d’urbanisme et del’habitat. Véritable outil de gestion dusol, le Plan local d'urbanisme (PLU)organise le cadre de vie à l'intérieur duGrand-Lyon. Ce document juridiques'impose à tous, particuliers et admi-nistrations. Il sert de référence obliga-toire à l'instruction des demandes

d'occupation et d'utilisation du sol,comme par exemple les permis deconstruire. La révision du PLU est encours avec, en plus, l’habitat (PLH) : lePLU devient le Plan local d’urbanismeet de l’habitat (PLU-H). Dans un courrier au président duGrand-Lyon, le maire Bernard Genin aregretté l’annulation de la réunionpublique prévue à Vaulx-en-Velin,apparemment à la suite d’une

demande de la Ville “de voir clairementinscrites les orientations en matière detransports en commun”, alors que leSchéma de cohérence territoriale(Scot) indique que les PLU devraient“adopter des dispositions visant à ren-forcer de façon progressive les capacitésd’accueil des nouveaux logements… enfonction de leur niveau de desserte entransports collectifs”. Et alors que, dansun courrier récent, Gérard Collomb,président du Grand-Lyon, “exprime lalogique de transformer à terme C3 entramway, n’était-il pas évident que laconcertation devait interroger lestransports en commun comme axestructurant le développement de notreville ?”, a interrogé le maire.En attendant une nouvelle date deréunion publique afin que les Vaudaispuissent s’exprimer, ils peuventconsulter le dossier de concertationau siège de la Communauté urbainede Lyon (20, rue Lac, Lyon 3e) et au ser-vice Urbanisme de la Ville, rue Jules-Romains. E.G

A la Grappinière : la mutation du quartier en bonne voie

Les travaux de proximité ont occupé l’essentiel de l’assemblée générale de quartier de la Grappinière et duPetit-Pont. La rencontre entre le maire, plusieurs élus et les habitants s’est tenue le 4 avril.

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Ils l’avaient évoquée lors de l’assemblée générale de quartier du Pont desPlanches, d’autres en ont parlé à la Grappinière. Excédés par les nuisancessonores du trafic aérien, les habitants ont lancé une pétition qui demandeaux autorités de les aider à limiter les nuisances sonores dues au traficaérien de l'aéroport de Bron. Comme il s’y était engagé, le maire, BernardGenin soutient cette initiative. Elle est consultable sur le site Internet de laVille : www.vaulx-en-velin.netRenseignement et signature de la pétition auprès de Gilbert Remon :gilbert.remon@club-internet.fr

Trafic aérien : les Vaudais en ont marre du bruit

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Copropriétaires en difficulté, coût du logement social, poid des charges, solutions alternatives comme l’habitatcoopératif… autant de questions soulevées par les habitants lors des rencontres du logement.

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INITIÉ par la municipalité et placé sousla présidence de Marie-France Vieux-Marcaud, adjointe au maire déléguéeà l’Education et à la Vie de l’enfant, lecomité consultatif est composé d’élus,de représentants des enseignants, desparents d’élèves, de l’Inspection aca-démique, des associations partenairesdu périscolaire, des centres sociaux,de la MJC, du Monde réel, du person-nel municipal, des représentants syn-dicaux. Il se réunira jusqu’en septem-bre en séances plénières et en grou-pes de travail afin de rendre sesconclusions courant octobre. “A partirde là, il nous faudra prévoir les coûts desmesures qui découleront de vos

réflexions pour les inclure au budget2014”, a précisé Bernard Genin, lemaire, rappelant que déjà 20% dubudget communal est consacré à l’é-ducation, mais qu’il faudra trouverprès d’un million d’euros supplémen-taires pour financer cette réforme.Marie-France Vieux-Marcaud a pro-posé trois thématiques qui vont servirde base aux échanges : le rythme de lasemaine avec la question des horairesd’entrée et de sortie des cours et lechoix entre le mercredi et le samedimatin travaillé ; la question du tempsconsacré à la pause méridienne etpour quel contenu ; et, enfin, la qualitédu périscolaire, qui, selon l’élue, doit

non seulement être préservée maisrenforcée. “C’est un gros chantier qui vaprovoquer des bouleversements dansl’organisation des familles, dans les éco-les et également pour tous ceux qui par-ticipent à l’éducation de nos enfants.Nous voulons prendre le temps de bientravailler cette question pour donner lameilleure réponse pour la réussite desélèves”. Le comité consultatif s’estengagé à élaborer un questionnairequi sera adressé à l’ensemble de lacommunauté éducative et auxparents d’élèves afin d’affiner laréflexion. La prochaine réunion plé-nière est programmée mi-mai.

J.P

Unibail-Rodamcosoutient l’Ecole de la 2e chance

DANS le cadre des travaux de restruc-turation des espaces extérieurs, com-mencés en septembre 2012, le quar-tier des Verchères est en cours demodification. Les changementsimpactent notamment les voiries.Dans l’idée d’ouvrir le quartier et decréer des liaisons entre les différentsespaces, la rue des Onchères a été pro-longée de l’avenue Salvador-Allende àl’avenue Paul-Marcellin et mise en cir-culation dans les deux sens, depuis le

15 avril. La rue des Verchères, quant àelle, va être remodelée sur sa sectionEst et, de fait, son tracé modifié pourrejoindre la rue des Onchères prolon-gée. Le chemin Hector-Berlioz serarequalifié en rue classique, dotée destationnements latéraux et de trot-toirs. La promenade Georges-Charpak, nouvelle voie piétonne, per-mettra de relier la promenade Lénineà la rue des Onchères, puis à l’avenueSalvador-Allende à terme.

Inauguration du local des VerchèresPar ailleurs, le local des Verchères,situé 11 rue Hector-Berlioz, dédié auxhabitants et notamment aux jeunesen lien avec le service municipalMédiation Jeunesse, a été restauré.L’inauguration a lieu le 17 avril à 18h.Des animations ouvertes aux habi-tants du quartier sont prévues dès14h.

LA SITUATION financière de la Maisondes jeunes et de la culture (MJC) étaitau rouge pour l’exercice 2011. Avec undéficit de plus de 49 000 euros, lastructure a connu des difficultésimportantes. Après de gros efforts degestion et l’aide de la Ville, l’associa-tion a retrouvé une bonne santéfinancière. Une subvention exception-nelle de 90 000 euros a été attribuée àla structure, au même titre que les au -tres associations structurantes de laVille comme les centres sociaux ou leMonde réel. “Soit une aide de 530 000euros en tout pour accompagner lesgrosses associations de la ville dans lecadre d’une convention d’objectifs, rap-pelait le maire en ouverture de l’as-semblée générale, le 10 avril. Noussoutenons l’action des bénévoles, duconseil d’administration et tout le tra-vail d’éducation populaire de la MJC”.L’année 2012 se termine donc plutôtbien pour l’association avec un excé-dent de 8067 euros. Grâce à la sub-vention exceptionnelle de la Ville, lesdettes sont remboursées et les fonds

associatifs reconstitués à hauteur de66 386 euros. “Nous pouvons apprécier le travailréalisé, soulignait Pierre Dussurgey,président de la MJC. Toutefois, jeconserve une inquiétude quant au fonc-tionnement démocratique. Nousdevons trouver une solution afin derétablir la communication, motiver lesadhérents à se réinvestir dans l’associa-tion, reprendre la critique constructiveet ne pas baisser les bras dès le premierdésaccord”. On compte 1154 adhé-rents pour la saison 2011-2012. Parmieux, 53% sont des hommes et 47%des femmes. Une très grande majoritéd’entre eux (61%) vient pour des acti-vités sportives, qui vont du volley aukaraté en passant par le jiu jitsu brési-lien, le hand, le full contact, l’aïkidomais aussi la remise en forme ou larando urbaine. Le reste des activités seréparti dans les activités dites corpo-relles : salsa, danse africaine, berbère,orientale, hip-hop, modern jazz, gym-nastique ou yoga. Et bien sûr dans lesactivités culturelles : guitare, théâtre,

cirque, dessin, peinture, photo, per-cussions, vannerie… Et la MJC conti-nue de soutenir la création enaccueillant toujours de jeunes compa-gnies en résidence. R.C

En chiffresEn 2012, la MJC a fonctionné avec unbudget de plus de 600 000 euros.Avec près de 128 000 euros de cotisa-tions des adhérents et 455 000 eurosde subventions. Dans les subventions :253 000 euros proviennent de la Ville,114 000 euros de l’Office municipaldes sports pour les sections sportiveset 12 000 euros dans le cadre ducontrat enfance jeunesse. La Caissenationale d’allocations familialesapporte une aide de 16 200 euros,l’Acsé 21 000, la Région 25 000 et leConseil général 13 000 euros. La Villemaintiendra son engagement et aug-mentera sa part de 1,5% pour l’année2013. Dernier chiffre : 5000 heures debénévolat assurées au sein de la MJC,ce qui dénote un attachement trèsforts de la part de ses membres.

ASSOCIATIONSLa situation semble plus stable et plus sereine à la MJC comme l’ont démontréles rapports moraux et financiers adoptés lors de son assemblée générale.

Vaulx-en-Velinjournal- 17 avril 2013 - N°71

La MJC sort du rouge

Changements de circulation aux Verchères et inauguration du local communal

QUARTIER

5

EN BREF

LA SIGNATURE d’un accord de partenariat entre l’Ecole de la deuxième chance(E2C) et le groupe Unibail-Rodamco, gestionnaire des centres commerciaux dela Part-Dieu et de Confluence le 8 avril, permet de consolider les liens déjà exis-tants. “Ce partenariat, nous l’avons initié avec la fondation des Ecoles de ladeuxième chance en présence d’Edith Cresson, à l’origine de leur création”, a rappeléChristophe Roszak, directeur duréseau Unibail-Rodamco France.Marie-France Vieux-Marcaud, prési-dente de l’E2C et adjointe au maire,déléguée à l’Education, a salué “cetaccord qui permet d’offrir un large choixde stages aux jeunes issus de l’E2C VaulxAgglo. Nous sommes là tous ensembledans des missions différentes mais pourtravailler à l’avenir de notre jeunesse”, a-t-elle conclu. Depuis 2012, une tren-taine de stagiaires a été accueillie ausein du groupe. Un chiffre qui devraitmonter en puissance. J.P

CONFORMÉMENT au projet de réaménagement de la place Ernest-Cavellini, laVille souhaite avoir connaissance des propositions des Vaudais, pour mieuxprendre en compte leurs attentes. Deux rencontres sont proposées sur site :mercredi 17 avril de 14h à 18h et vendredi 19 de 10h à 12h30. Enfin, jeudi 23 maià 18h, une réunion de présentation du projet est prévue au centre social Peyri(rue Joseph-Blein). Pour le moment, le projet prévoit d'organiser le stationne-ment sur une partie de la place, libérerant de l’espace pour une aire de jeux,bancs et végétations. Manon Jourdan

Place Cavellini : faites des propositions !

A PARTIR du 22 avril et pendant plus d’un mois, la rue Franklin sera fermée pourcause de travaux, entre les rues Duclos et Blanqui : le Grand-Lyon reprend com-plètement la chaussée et les trottoirs, sécurise le parvis de l’école Grandclément,met la voie en zone 30. Les automobilistes engagés rue Duclos devront faire letour par les rues Lamartine et Berthelot pour retrou ver la rue Franklin. La rueBlanqui sera fermée une demi-journée (pendant les vacances scolaires de prin-temps) pour le raccordement du réseau d’assainissement.

Réaménagement rue Franklin

DU LUNDI 22 avril au soir et jusqu’au vendredi 26 avril au matin, des travauxauront lieu sur la plateforme du tramway T3. Ils consisteront à remettre du bal-last (lit de pierres) entre les voies ferrées du tram à l’aide d’une machine appe-lée bourreuse. Les travaux de rechargement de la voie en ballast généreront desnuisances sonores.Par la suite, entre le lundi 20 mai et le dimanche 9 juin, des tramways effectue-ront des essais à la station Vaulx-en-Velin La Soie. Ils circuleront en dehors desheures d’exploitation, soit entre 1h et 4h30 du matin. Selon le Sytral, les essaisde tramways ne sont pas particulièrement bruyants : il s’agit de passages detramways en dehors des heures habituelles de fonctionnement du réseau TCL.Pratique : plus d’informations sur l’avancement des travaux sur www.sytral.fr

Travaux et essais de tramways à La Soie

LES chantiers jeunes d’été mis en place par la Ville permettent aux Vaudais âgésde 16 à 18 ans d’effectuer 25 heures de travaux rémunérés le temps d’unesemaine, entre les mois de juillet et août. Dans les structures telles que lesbibliothèques, les écoles ou encore les gymnases, dans les espaces verts ouencore chez les bailleurs, les chantiers offrent la possibilité de découvrir lemonde du travail. 250 places sont disponibles. Les inscriptions se font dès lejeudi 2 mai. Les dossiers de candidatures sont à retirer auprès du service muni-cipal Médiation Jeunesse (rue du Lycée), des trois centres sociaux de la ville, duMonde réel, du lycée Robert-Doisneau mais aussi auprès des éducateurs de pré-vention. Ces chantiers sont rétribués à hauteur de 105 euros et d’un chèquevacances de 50 euros. Le règlement se fait dix jours après la fin de l’engage-ment. Date limite des dépôts de dossiers : vendredi 31 mai 17h.

Participer aux chantiers jeunes d’été

Le comité consultatif pour les rythmes scolaires est lancéLa première réunion de ce groupe de réflexion a eu lieu le 11 avril, dans la salle du conseil municipal. Il doit permettre d’entériner, àpartir de la rentrée 2014, la réforme imposée par le gouvernement, autour des rythmes de la semaine scolaire des élèves de primaire.

EDUCATION

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SANTÉ

DEPUIS 2000, les Hospices civils deLyon organisent des permanencesd’accès aux soins de santé (Pass). Ellesexistent en différents lieux : hôpitalEdouard-Herriot (pavillon K), hôpitalSaint Joseph-Saint Luc, Vinatier. Ellesfonctionnent sous forme de consulta-tions médico-sociales et accueillentles patients sans couverture sociale,sans droits ouverts, sans mutuelle,dans l’impossibilité de couvrir les fraismédicaux. L’entrée dans le dispositifPass s’effectue d’abord par uneconsultation sociale suivie d’une

consultation médicale de type géné-raliste. Les patients sont ensuite orien-tés vers des structures de prise encharge adaptées.

Hôpital Edouard-Herriot, pavillon K,5 place d’Arsonval, Lyon 3e. Accueil dulundi au vendredi de 8h30 à 15h30. Tél : 04 72 11 03 94. Hôpital Saint Joseph-Saint Luc (Passmobile) 20 quai Claude-Bernard, Lyon7e. Tél : 04 78 61 88 70.Hôpital psychiatrique Le Vinatier,95 bd Pinel à Bron. Tél : 04 37 91 52 07.

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Le droit à la esL’ACCÈS aux soins devient de plus enplus difficile pour la population, du faitd’une succession de politiques desanté et de protection sociale désas-treuses. Celles-ci ont enclenché unprocessus de dégradation du servicepublic de santé et entraîné l’accentua-tion des inégalités entre les catégoriessociales. A l’heure où les honoraireslibres (secteur 2) se généralisent, où leforfait hospitalier et le prix desmutuelles augmentent, où de plus enplus de médicaments et d’actes nesont plus remboursés, où l’on conti-nue de supprimer des lits et des servi-ces dans les hôpitaux publics, où cer-tains médecins refusent de prendre encharge des patients couverts par laCouverture maladie universelle(CMU)… de plus en plus d’individusrenoncent à se faire soigner pour desraisons financières mais aussi parméconnaissance de leurs droits. Les

classes moyennes sontimpactées et les personnesen situation de fragilité éco-nomique et de pauvreté fontdavantage les frais d’un sys-tème qui a fait de la santé unemarchandise, transformé l’hô-pital en entreprise et le patienten client. Dans un tel contexte,l’intérêt de la population n’estplus la priorité, la rentabilité pré-vaut souvent au détriment de la qua-lité de soins. Les droits fondamentauxde la personne (voir encadré) sontquelque peu oubliés, pour ne pas direbafoués. Sombre tableau quand on voit l’étatde l’hôpital public qui manque cruel-lement de moyens, de médecins, depersonnel, fonctionne à deux vitesses(secteur 1 et 2) et est de plus en plusinaccessible. Triste réalité quand lesdifférentes structures accueillant des

per-sonnes âgées

sont saturées et que lemanque d’établissements spécialiséspour les adultes et enfants handicapésest criant. Les médecins généralistessont devenus des travailleurs à lachaîne, souvent accablés par la chargede travail et la paperasserie. Les équi-pes des urgences sont débordées etépuisées. Les spécialistes désertentcertains territoires et, très souvent,donnent des rendez-vous avec desdélais d’attente extrêmement longs.Les situations alarmantes sont multi-ples.

AVaulx-en-Velin,

ville du Grand Lyon où lesindicateurs de précarité ont atteintleur valeur maximale, les difficultés desanté et d’accès aux soins sontaccrues. Même si le tiers payant est lar-gement pratiqué sur la commune, unepart toujours plus grande de la popu-lation vaudaise renonce à certainesconsultations. Face à l’accroissement des inégalitéssociales de santé, différentes actionstentent de corriger le tir, à l’échellelocale, régionale ou nationale. Ainsi, leRéseau vaudais santé, mis en placeavec le service municipal dePromotion de la santé, continue dedévelopper des actions d’information

e tde prévention

(diabète, obésité, isolement,santé mentale…). L’Agence régionalede santé engage “un travail avec lescaisses d’assurance maladie et les ord-res professionnels pour identifier leshonoraires abusifs et les refus de soinsopposés aux bénéficiaires de laCMU”(1). La sénatrice AlineArchimbaud, chargée d’une missionsur l’accès aux soins des ménages ensituation de précarité, a déposé uneproposition de loi le 13 février auSénat. Ce projet de loi, visant à “amé-liorer l’accès aux soins en France (…)en se préoccupant en priorité despatients les plus démunis”, sera dis-cuté en séance publique en septem-bre prochain. (1) Rapport sur le respect des droits des usagers,2011 (adopté le 25 avril 2012). Conférence régio-nale de la santé et de l’autonomie, Rhône-Alpes.

dossi

er Dossier réalisé parFabienne Machurat

SANTÉ

DES PERMANENCES SANTÉ GRATUITESDiabète, obésité, surpoids, le service municipal de Promotionde la santé propose de rencontrer et échanger avec une diététicienne et un endocrinologue, les lundis de 15h à 19h,lors de permanences gratuites au nord et au sud de la com-mune (rendez-vous obligatoire au service municipal Promotionde la santé). Des ateliers cuisine et marche sont aussi proposés.Service municipal de Promotion de la santé : 58, rue Emile-Zola. Tél. 04 72 04 80 33. www.vaulx-en-velin.com

LES DROITS FONDAMENTAUX DE LA PERSONNE(1)

Egal accès à des soins appropriés.Principe de non discrimination.Qualité et continuité des soins et sécurité sanitaire.Soins palliatifs et soulagement de la douleur.Respect de la dignité, de la vie privée, de l’intimité.Droit d’être traité avec égard.Respect des croyances et convictions.Information sur son état de santé.Accès direct à son dossier médical.Droit de refuser un traitement…(1)code de la santé publique

QUELQUES CHIFFRES- 16,2% de la population métropolitaine a renoncé aux soinspour des raisons économiques en 2010 (Insee).- Environ 4 millions de bénéficiaires de la CMU. - 763 079 bénéficiaires du dispositif d’aide pour une complémentaire santé (Ameli - décembre 2011).- 21% des assurés sociaux vaudais du régime général de l’assurance maladie bénéficient de la CMU-C contre 9% pour le Grand-Lyon (Observatoire régionale de la santé).- 1 médecin scolaire pour 10 000 élèves en 2012 (Unicef ).- 5 591 médecins du travail (Conseil national de l’ordre des médecins) pour 16,065 millions de salariés dans le secteurmarchand en 2012 (Insee).

VOUS AVEZ été victime d’un refus de soins en raison de votre qualité de béné-ficiaire de la CMU-C, c’est-à dire qu’un professionnel de santé a refusé de vousaccorder un rendez-vous ou d’appliquer la dispense d’avance des frais ou a pra-tiqué des dépassements d’honoraires. Le refus de soins peut faire l’objet d’unsignalement auprès de votre caisse d’assurance maladie ou directement auprèsdu Conseil de l’Ordre concerné (médecins, dentistes…).Le Fonds CMU peut aussi vous guider dans vos démarches, des modèles de let-tres de signalement peuvent être mis à votre disposition. http://www.cmu.fr

Un refus de soins est à signaler

Des permanences pour les plus démunis

Parmi les problèmesmajeurs pointés parl’Observatoire régional de la santé (ORS) dans lediagnostic local de santéde Vaulx-en-Velin, figurela santé mentale.

SANTÉ MENTALE Création d’un conseil local à Vaulx

OUTRE le diabète, le surpoids et l’obé-sité, la défaillance d’hygiène buccodentaire, le manque de suivi gynéco-logique, l’isolement… la souffrancepsychique et les troubles mentauxsont des maux récurrents, voire endéveloppement dans la commune(1).Ici, 9% des assurés sont sous traite-ment régulier de psychotropes ; 80par an entrent en affection longuemaladie (ALD) maladie mentale ; dansle même temps, 700 sont hospitaliséspour troubles mentaux ; 1500 sontsuivis en établissement psychiatrique ;700 sont inscrits au Lieu écoute ; 70hospitalisations sont réalisées chaqueannée sans consentement. Lecontexte est d’autant plus alarmantque les Centres médico-psycholo-giques (CMP) manquent cruellementde moyens humains et que de plus enplus d’enfants et d’adolescents souf-frent de troubles mentaux. Le CMP adultes est “en grande diffi-culté du fait du manque de temps médi-caux. Nous avons plus d’une nouvelledemande de consultation par jour et

l’on n’arrive pas à répondre à lademande,” indique Michèle Pacaut-Troncin, médecin psychiatre. Mêmetopo au CMP enfant où l’on ne peutrépondre rapidement aux demandes.Au vu de délais d’attente trop longspour les prises de rendez-vous denombreuses personnes sont orien-tées vers l’unité médicale d’accueil duVinatier, ouverte 24h/24, 7jours/7. Partant des préconisations de l’ORS, laVille a décidé de créer un Conseil localde santé mentale (CLSM), soit un

réseau de partenaires axé sur les pro-blèmes psychiatriques. Quels serontles objectifs de ce nouveau dispositif ?L’accès et la continuité des soins ; l’in-clusion sociale et l’autonomie des usa-gers ; des actions de lutte contre lastigmatisation ; la promotion de lasanté mentale. “Nous sommes en trainde monter ce conseil et l’Agence régio-nale de santé semble nous soutenir”,indique Marie-Andrée Marsteau, élueen charge de la Santé. (1) Rapport ORS 2011

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est à reconquérir7

Vaulx-en-Velinjournal- 17 avril 2013 - N°71

Il fut un temps où la France pouvait s’enorgueillir de la qualité de son système de soins, un système accessible à tous, pour tous, qui faisait prévaloir la solidarité et l’égalité. Force est de constater qu’aujourd’huices fondements sont ébranlés.

EN 2017, la maternité – principale activité de la clinique de l’Union – devraitrejoindre la méga-clinique du groupe Capio (clinique du Tonkin) et de laMutualité du Rhône en projet à Villeurbanne Cusset. “Le projet de regroupementavec la clinique du Tonkin n’impacte pas l’équipe”, avance Françoise Luquet, cadresage-femme. “Le déménagement ne changera pas grand chose pour la popula-tion”, poursuit-elle encore. La nouvelle clinique incluant la maternité seraimplantée en bordure du périphérique, à l’angle de l’avenue Léon-Blum et de larue Faÿs. D’ici là, les activités se poursuivent rue Louis-Duclos au Village. Ellesconcernent le suivi de la grossesse, la gynécologie autour de la naissance, l’or-thogénie mais aussi la pédiatrie (0-18 ans) et s’étendent aux consultations ORL.A Vaulx, trop de femmes demeurent sans suivi gynécologique, or les sages-fem-mes de la clinique offrent la possibilité d’un tel suivi. Quant au service d’ortho-génie, il propose des rendez-vous sans délai d’attente à celles qui demandentune interruption volontaire de grossesse (IVG). “Un médecin consulte une fois parsemaine et des IVG médicamenteuses sont pratiquées toute la semaine”, indiqueFrançoise Luquet. L’établissement propose aussi régulièrement des animationsdans le cadre de sa mission de prévention (octobre rose, MT dents, protectionsolaire, rythmes de vie, diabète…).

La clinique de l’Union, un lieu ressource

LE PROJET de clinique mutualiste à Décines a été abandonné et la Mutualitéreste propriétaire du terrain de 10 hectares qui devait l’accueillir (ancien siteArchémis, situé en bordure de l’avenue Franklin-Roosevelt). D’où la réflexion encours avec différents partenaires pour la création d’une structure santé ouvertesur la ville et qui se répartirait en trois pôles : santé et besoins de premiersrecours, enfants et adolescents, personnes âgées. Le projet pourrait prévoir deregrouper les cabinets de consultation des médecins du Grand Large, des spé-cialistes en cardiologie, traitement du diabète, gynécologie médicale, un centrede santé dentaire, des spécialistes de l’audition et de la vision. Il accueillerait unecrèche, des établissements pour enfants handicapés, dépressifs ou anorexiques,une maison de retraite et une résidence seniors pourraient s’y établir.

Décines : un projet remplace un autre sur le site Archémis

Cet établissement privé où les consultations se font aux tarifs de la sécurité socialevoit sa fréquentation augmenter.

Le centre Jean-Goullard atteint les 70 000 consultations par an

EN 2012, le centre Jean-Goullard, gérépar la Fondation dispensaire généralde Lyon, a comptabilisé 53 000consultations et actes médicaux aux-quels s’ajoutaient 17 000 consulta-tions en secteur dentaire. D’où untotal de 70 000 visites contre 64 000en 2011. Ce centre de santé médicalpropose des actes médicaux en sec-teur 1 et pratique le tiers payant. Iln’est pas seulement fréquenté par lespatients les plus défavorisés, il attireaussi la classe moyenne.Une trentaine de praticiens exerce ence lieu et un large panel de spécialitésy est regroupé : 4 médecins généralis-tes, 1 généraliste pédiatrie, 1 pédiatre,1 oto-rhino-laryngologiste, 2 cardiolo-gues, 1 angiologue, 1 endocrinolo-

gue, 1 dermatologue, 1 ophtalmolo-gue, 2 gynécologues, 1 rhumatolo-gue, 1 sage femme, 1 ostéopathe, 5chirurgiens dentistes, 1 stomatologue,1 orthodontiste spécialisé, 2 ortho-dontistes praticiens attachés, 7 radio-logues (2 en radiographies et 5 IRM), 2échographistes. “L’offre de santé sur laville n’a pas beaucoup évolué depuisnotre installation. Elle n’est pas tout àfait suffisante en médecine générale etpâtit d’un déficit en radiologie”, estimeRachel Bordas, responsable de l’éta-blissement. Quant au centre, il n’estpas en mesure d’accueillir de nou-veaux praticiens, faute d’espace. Pourcertaines spécialités l’offre est loin derépondre à la demande et les délaispour les prises de rendez-vous s’allon-

gent. “Pour les échographies, il fautcompter une semaine de délai ; en oph-talmologie où les rendez vous se pren-nent le dernier mercredi du mois pour lemois suivant, on compte 2700 appelspour 200 plages de consultations”,indique la directrice. En matière desoins dentaires c’est aussi probléma-tique pour les nouveaux patients :“Nous leur proposons aujourd’hui desrendez-vous pour le mois de juillet”. Un projet d’extension du centre Jean-Goullard est dans les cartons. “L’idéeserait de faire un grand pôle de santéqui regrouperait les activités médicalesde la ville“, décrit Rachel Bordas. Maispour l’heure le projet ne semble guèreen discussion avec les acteurs de laville.

Le point sur la maison médicale de garde de l’Est lyonnaisELLE S’ADRESSE aux habitants descommunes de Décines, Vaulx-en-Velin, Bron, Chassieu, Meyzieu,Jonage, Jons et Pusignan. 1343patients vaudais ont consulté dans lecadre de ses permanences en 2011.Ce qui correspond à une fréquenta-tion de 17,94%. Sa création, en 2007, devait pallierl’absence d’offre de soins en soirée, enweek-end et les jours fériés, mais aussidésengorger les urgences. Si le pre-mier objectif est atteint, le second ne

l’est pas vraiment parce que les méde-cins qui assurent les gardes à la mai-son médicale ne pratiquent pas toutle temps le tiers payant et que certainspatients n’ont d’autre solution que dese rendre aux urgences.La maison médicale est gérée parl’Association pour la permanence dessoins dans l’Est lyonnais (Aspel).L’union régionale des caisses d’assu-rance maladie lui a alloué un budgetde fonctionnement de plus de 83 000euros et les Villes de Bron, Décines,

Chassieu, Pusignan et Vaulx partici-pent aux frais de fonctionnement. Laparticipation vaudaise s’élève à 4 800euros. Mais, chose curieuse, la Ville deMeyzieu ne donne pas un euros alorsque le taux de fréquentation desMajolans est supérieur à 16%.

Maison médicale de garde,29 rue Marat 69150 Décines.Pré-rendez-vous téléphonique obliga-toire au 04 72 33 00 33.

Consultations et vaccinations gratuites au CDHSLE COMITÉ départemental d’hygiènesociale propose des consultations gra-tuites en pneumologie, tabacologieainsi que des vaccinations publiques,elles aussi gratuites, et un service d’é-ducation à la santé. Le CDHS est éga-lement centre de lutte anti-tubercu-leuse. Le centre de santé organise unejournée supplémentaire de vaccina-tion le mardi 23 avril, de 13h30 à

16h30 dans le cadre de la semaineeuropéenne de la vaccination. C’estl’occasion de faire le point et de venirs’informer. C’est aussi le bon momentpour penser aux vaccins du voyage,pour éviter l’urgence et les délais derendez-vous. D’autant que l’immuniténe se fait pas en deux jours et qu’il fautse faire vacciner au moins 15 joursavant de partir. Par ailleurs les person-

nes âgées doivent penser au rappeldu vaccin contre le tétanos (tous les10 ans).

CDHS, 25 rue Rabelais. Tel : 04 78 80 98 12.A noter les nouveaux horaires des vac-cinations publiques : 1er et 3e lundi dumois de 17h à 18h45. Mercredi de13h30 à 16h15.

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L’US Vaulx maintient le cap et développe le foot au sudLe jeune club, fondé il y a tout justedeux ans, prend peu à peu sesmarques. Malheureusement, les équi-pes seniors ne brillent pas. La une et laréserve se retrouvent en mauvaiseposture, respectivement en bas detableau du championnat de promo-tion d’excellence et en onzième placede 4e division. “C’est une année detransition, explique Fernand Azevedo,président du club. Beaucoup dejoueurs sont partis et nos effectifs sonten mutation. Il y a une dynamique àrecréer. Nous sommes dans l’obligationde gagner nos matches pour espérer

nous maintenir”. Mais l’US Vaulx misegros sur un autre tableau, la forma-tion. Celle de ses éducateurs sportifset aussi celle de son directeur tech-nique. Du côté des jeunes, les choses se pas-sent beaucoup mieux. Les U17, quiévoluent en 2e division de district, sonten phase d’apprentissage, puisque l’é-quipe a été créée à la rentrée 2012. LesU15 sont également montés enseconde division et le maintiendevrait être assuré. Chez les U13, uneseconde équipe a été créée et les plusvieux rejoindront les U15. La relève duclub est en cours. Enfin pour lesenfants, la participation à de nom -

breux tournois régionaux leur permetd’être fidélisés au club. L’US Vaulxcompte 236 licenciés pour cette sai-son, contre 187 en 2012. Preuve que lebouche-à-oreille fonctionne et que lepetit club monte. Pratique : usvaulxfoot.footeo.com

L’Olympique de Vaulx compose avec les joueurs locauxPremière année de retour en promo-tion d’excellence et les seniors del’Olympique de Vaulx visent déjà au-dessus : avec leurs résultats, l’excel-lence est à portée de main. Un desobjectifs du club depuis huit ans. Encoupe du Rhône, les seniors ont égale-

ment fait un beau parcours. Idem pourles U19, premiers du championnatexcellence, qui visent la montée enligue pour 2014. En revanche, les cho-ses sont moins roses pour les U17 quijouent le maintien. “Si les résultats desseniors sont très bons, je suis déçu parles U17 qui manquent de discipline,pointe amèrement Tazghat Fartas,président du club. Nous avons voulufaire avec des jeunes vaudais, mais l’es-sentiel du travail, à savoir la discipline,n’a pas été faite en amont”. Du côté desplus jeunes, l’Olympique mise beau-coup sur son école de football pourcréer une dynamique. Mais le projetn’a pas encore pu aboutir, faute de

moyens et de sponsors et surtout debénévoles au sein de la structure. “Làencore, le manque de moyens se faitsentir, reprend le président. Nous vou-lons développer un travail sur la disci-pline et la formation des bénévoles.Mais le projet reste pour le momentdans les cartons”. Toutefois,l’Olympique de Vaulx reste une institu-tion sur la ville. Il compte 270 adhé-rents et souhaite promouvoir de jeu-nes talents, afin qu’ils puissent se révé-ler dans les clubs régionaux voiremême internationaux. Nombreuxsont ceux qui sont partis sous d’autreslatitudes pour jouer dans différentschampionnats. R.C

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FOOTBALL Il n’y a pas que les footballeurs du FC Vaulx, bien que ceux-ci tiennent le haut de l’affiche depuis leur accessionen CFA2. Au Sud et au Pont des Planches, l’US Vaulx et l’Olympique œuvrent également pour développer lapratique du ballon rond dans la ville.

Le point sur l’Union sportive et l’Olympique de Vaulx

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La relève de l’US Vaulx : l’équipe des U15. Intensifier l’apprentissage des plus jeunes, un des buts de l’Olympique de Vaulx.

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BOULES De challenges encompétitions au boulodrome

C’EST À LA LYONNAISE que l’on s’affronte dans le sacro-saint de la boule à Vaulxoù a eu lieu le challenge des vétérans qui a rassemblé près de 80 seniors répar-tis en 16 quadrettes. Agés de 60 à 90 ans, ces derniers ont tapé la boule entreamis, autour d’un mâchon. Autre compétition, pour rendre hommage à ungrand monsieur de la boule, Jean Lamarca, une compétition était organisée enson honneur le 23 mars en présence de ses amis et de sa famille. Le tournoi arassemblé 16 quadrettes et a été remporté par l’équipe Peyratton de la Merlin.

BOXE Un gala à RousseauLES PUNCHEURS vaudais donnent rendez-vous à leur public pour le gala quiaura lieu samedi 20 avril au gymnase Rousseau. Au programme : neuf combats,l’affiche semble des plus alléchantes. Avec, cerise sur le gâteau, deux combatsprofessionnels, ceux de Mohamed Messioughi (welter) et Fahad Berkhaoui(moyens), qui entament tout juste une carrière professionnelle et doivent semesurer à d’autres combattants. Mais ils ne seront pas seuls, sept autres com-bats amateurs et non des moindres auront lieu. Avec Sohib El Fani, MohamedFartas ou encore Elhem Mekhaled chez les filles. L’occasion de voir évoluer lestalents du club vaudais contre les Suisses du canton de Vaud et de supporter lespoulains de Saber Bouzaiane et de Bob M’Bayo. Pratique : gala de boxe, samedi 20 avril à partir de 19h30 au gymnaseRousseau, rue Ho-Chi-Minh. Entrée 5 euros. Tél : 04 72 04 15 47.

Photo : Laura Tangre

Service Médiation Jeunesse (SMJ)

rue du Lycée - tél : 04 72 04 93 40 - fax : 04 72 04 93 41Du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h sauf lundi matin.

UN VAUDAIS sur quatre a moins de quinze ans. Lenombre des jeunes de zéro à 30 ans est particulière-ment élevé : si on ajoute les deux tranches d’âge 0-15ans et 15-29 ans, on comptabilise 45 % de la popula-tion vaudaise. D’où l’importance d’un service munici-pal qui soit dédié à l’ensemble de la jeunesse “et quivalorise l’expression des plus dynamiques d’entre eux“.Lieu ressource, le service municipal MédiationJeunesse est un outil multi-directionnel à la disposi-tion des jeunes vaudais, dans une perspective d’ac-compagnement individuel ou collectif, et toujoursorienté sur la citoyenneté, la solidarité et l’engagement.Le SMJ accueille tous les jeunes qui le souhaitentdurant toute la semaine dans ses locaux, au Bureaud’information jeunesse (Bij) rue du Lycée ou dans l’unde ses points infos, aux quatre coins de la ville. Danschacun de ces lieux, les animateurs et médiateursaccueillent, écoutent, informent, orientent. Ils sontune vingtaine, dont cinq médiateurs à intervenir surtout le territoire de la ville, selon les actions et les pro-jets. Et à même de proposer des actions en lien avecd’autres institutions ou structures dans la ville, que cesoit en terme de projets associatifs locaux, voire inter-nationaux. Le service est renforcé par des vacatairespendant les périodes de vacances scolaires.

Le Bij“Vous avez une question, un projet, un besoin d’échan-ger ?”. Alors, n’hésitez plus. Au Bij, rue du Lycée, vouspouvez recueillir des tas d'infos dans tous les domaines”,est-il spécifié sur le site Internet de la Ville qui répertorieles différents volets d’information proposés : - les études et la formation : pour faire les bons choix,mieux vaut être informé sur les métiers, les parcoursd’études, la formation continue. - l’emploi : l’espace Emploi met à la disposition dupublic les diverses offres et les pistes pour trouver untravail.- le logement et la vie quotidienne : annonces, infospratiques sur les aides, les pistes pour trouver unhébergement, adresses utiles pour les démarchesadministratives. - la culture et les loisirs : à disposition, la presse du jour,des magazines et de nombreux guides pour découvrirles activités culturelles et de loisirs à Vaulx et au-delàdans le Grand Lyon.

- la santé : en parler peut déjà permettre de mieuxappréhender le mal-être, le stress, l’accès aux soins, ladépendance, l’alimentation...

Le Cyb fait le plein A la vue du taux de fréquentation par les jeunes duservice, on constate d’abord que la demande est bienlà. Le point Cyb fait le plein : ils ont été plus de 2500 uti-lisateurs en 2012 à avoir accès en libre-service aumatériel informatique et à Internet, pour la rédactionde leurs CV ou pour établir les projets en cours.Sur le pôle Ressources, engagements et actions soli-daires (Reas), ils ont été plus de 500 à participer à desrencontres d’un jour (8 mars, rencontres culturelles…),ou à des projets à long terme de solidarité internatio-nale, via les coopérations décentralisées mises enplace par la Ville (Nicaragua, Palestine).Les chantiers jeunes rassemblent pour leur partchaque année 250 jeunes de 16 à 18 ans (pour s’ins-crire lire page 5). Cela leur permet de réaliser des tra-vaux d’utilité collective pendant les vacances scolairesd’été tout en découvrant le monde du travail et engagnant un peu d’argent de poche. Du côté des loisirs,le service compte quelque 200 jeunes accueillis surdes projets à court, moyen et long terme.Signalons enfin les formations Bafa qui permettentd’obtenir le brevet d’animateur : 25 jeunes ont étéimpliqués cette année. Par ailleurs, 44 se sont inscritsen accompagnement scolaire : la lutte contre l’échecscolaire peut passer par le service Médiation Jeunesse. Les enfants plus jeunes sont très présents dans les acti-vités du SMJ, notamment lors des animations de pro-ximité. Près de 2000 jeunes de 6 à 12 ans ont bénéficiédes animations sur les périodes de vacances scolaires.

F.KLes points info accueilPoint info du Sud, avenue Roger-SalengroTél. 04 78 41 83 46. Mardi de 10h à 12h et 14h à 17h.Mercredi de 14h à 17h. Jeudi de 10h à 12h et 14h à 17h.Point info du Mas, place François-MauriacTél. 04 78 80 06 68. Mardi de 10h à 12h et 14h à 17h. Mercredi de 14h à17h. Jeudi de 10h à 12h et 14h à 17h.Point info Malval, permanences des Verchères, cheminHector-Berlioz. Tél. 04 72 02 42 35.Mercredi de 14h à 17h.

Un service, un outil et des lieux ressourcesLe Service municipal Médiation Jeunesse (SMJ) dispose de plusieurs pointsd’accueil. Le plus fréquenté est aussi le plus repérable : il est installé en pleincentre, devant le lycée Doisneau.

http://www.vaulx-en-velin.net/Enfance-jeunesse/Jeunesse

FORMATIONLe FC Vaulx crée une section féminineÇA BOUGE aussi du côté du FC Vaulx. Le club souhaite créer une section fémi-nine et organise une journée portes ouvertes pour attirer des bénévoles et sur-tout des joueuses, samedi 11 mai en son fief, le stade Jomard. Pour l’occasion,un entraînement de l’association L dans la ville est prévu. Le club va également créer avec le collège Pierre-Valdo une section sportive dèsla rentrée 2013. Ouverte aux élèves de 6e et 5e, le recrutement se fera sur dossierscolaire mais aussi sur un plan sportif. A terme, les éléments les plus promet-teurs seront envoyés au centre de formation de Sochaux, puisque le FC Vaulx arécemment signé une convention avec le FC Sochaux-Montbelliard. Pratique : FC Vaulx, au stade Jomard, avenue Paul-Marcellin. Pour postuler à lasection sportive, contactez le collège Pierre-Valdo au 04 78 79 51 30.

TRIATHLONLe bon bilan du club vaudaisNATATION, course et vélo : trois épreuves pour un sport. Le triathlon est une dis-cipline complète. Le club vaudais qui existe depuis 1991 est en pleine évolution.On compte à ce jour près de 106 adhérents contre 83 pour la saison précédente.Parmi les mem bres, 31% de femmes. “On peut se réjouir de la hausse des licenciés,pointe Christine Gardon, la présidente du club. On doit cela grâce à notre siteInternet qui est très complet et aussi au fait qu’il n’existe pas d’autres clubs ailleurs”.De nombreux adhérents viennent même depuis l’ouest de l’Isère. Le VV Triathlon est un club de compétition : ils sont pas moins des deux tiers deseffectifs à s’y adonner. Parmi eux, 14 ont participé à l’Altriman dans les Pyrénées,un des challenges les plus relevés de la planète. Mais le plaisir et le loisir restentun leitmotiv au club où différentes courses adaptées à tous sont proposées. Eton y recrute jeune puisque depuis 1998, l’école de triathlon accueille les enfants.Le club vaudais est devenu formateur et labélisé une étoile. Le temps fort reste l’organisation de l’épreuve annuelle au Grand parc deMiribel-Jonage au mois de septembre. En 2012, la course a rassemblé 1450 par-ticipants. “Un succès, se réjouit la présidente. On s’adapte à tous, en proposant desépreuves pour tous les niveaux. Des challenges découverte mais aussi pour lesentreprises afin de faire découvrir ce sport au plus grand nombre”. Prochain défi :attirer davantage de Vaudais. Ils représentent tout juste 8% des effectifs. Pratique :www.vaulx-en-velin-triathlon.org/fr

VMag 2013 - 71 - 17 avril_Vaulxmag 7 septembre 16/04/13 10:24 Page9

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naissancesmarsKAMARDINE Shérazad, PASINATODénys Giorgio, TANRIKULU Selim, FET-TAH Limar.

mariagefévrierATES Ceylan et SAHAN Gülüzar.

mariagesmarsLE Quang Hung et NGUYEN MongCam, HALOUACH Lahcen et LARAKIAsma.

décèsfévrierROMANO Aurore veuve DI SANTO,PRÉVIATI Charles, COSSET Marie-thé-rèse veuve PUPAT, BARBICHONBernadette veuve BETTON, SOUSLE-FOUR Antoinette veuve PONS, GAU-THERON Laurence veuve REBECCHI,PROCUREUR Yvonne veuve FAUCHER,PERRIN Nadège, FROIDEVAUX Michel,GONZALEZ Marie veuve SINTES, BRO-GNIART André, JOYEUX Jean, BOINAYoussouf, EL YAHYAOUI Houcine, SAR-KISSIAN Pétros, SOMMER Raymond,VIRGILIO Danielle Michèle épouseFOFINGUE, MANSOURI Salah, TOMAS-ZEWSKI Joseph Jean, GRIMONPON

Julienne, REDZEPAGIC Jusuf, SLIMANIMohammed, MERINI Abdelrahman. marsGATTO Marie veuve GUIRAUD, ROUREJeanne veuve BARTHÉLEMY, VER-NAND Armand, HADAYA Alexandre,WALDACK René, DI GIOIA Maria,GENETTE Yolande, CERVANTES GUE-VARA Maria épouse LOPEZ ZAMORA,DERGHAM Bakhta veuve BELABBES,LTAIEF Myriam, FEGHOULIMohammed, SOUICI Mehdi,KAMINSKI Stanislas, DA COSTA PER-EIRA Manuel, HADEF Amar, SEFIANIHiba épouse IKKROU, MERABET Zakiaépouse NEKKA, DEFAYE RobertEtienne, PREVOST Huguette Jeannineveuve BEN AHMED, BAQUERO MariusJoaquin, RUSSO Yolande Jeanneveuve DESIGAUX, KELKALMohammed.

ÉTAT CIVIL

MER17AVRSemaine Esprit de famille : petitdéjeuner parents à 9h au centre socialPeyri, rue Joseph-Blein et centre socialLe Grand Vire, 23 rue Jules-Romain. Donner son avis sur le devenir de laplace Cavellini de 14h à 18h. Rdv surla place. Mission Carré de Soie : 04 6964 54 03. Grand Projet de Ville : 04 3745 32 25.Semaine Esprit de famille : atelierparents-enfants de 14h à 17h au cen-tre social Le Grand Vire, 23 rue Jules-Romain. Réalisation d’une fresque surle thème de la famille.Exposition photos Terre d’urgencesavec les médiateurs de Médecins sansfrontières de 9h à 13h puis de 14h à19h30 au centre commercial des Sept-Chemins.Inauguration de l’espace municipaldes Verchères à 18h, 11 rue Hector-Berlioz. Animations à partir de 14hpour les habitants.Observations du Soleil à partir de15h, place de la Nation. Ciel des quar-tiers du Planétarium sera présent aveclunettes et télescopes. Date annuléeen cas d’intempéries.Echanges sur le thème du multilin-guisme à 18h, au centre social LeGrand Vire, 23 rue Jules-Romain.Conseil municipal à 19h. Séancepublique, Hôtel de ville, place de laNation.Création théâtrale (conférence ges-ticulée) à 19h30 avec la Cie Peut-êtreau centre culturel Charlie-Chaplin,place de la Nation. Renseignementsau 04 72 04 81 18/19. www.centre-charliechaplin.com

JEU18AVRSemaine Esprit de famille : bus infosanté de 8h30 à 12h, place Noël-Carmellino, pour répondre aux ques-tions sur la santé des jeunes enfants.Exposition photos Terre d’urgencesavec les médiateurs de Médecins sansfrontières de 9h à 13h puis de 14h à19h30 au centre commercial des Sept-Chemins.Création théâtrale (conférence ges-ticulée) à 19h30 avec la Cie Peut-êtreau centre culturel Charlie-Chaplin,place de la Nation. Renseignementsau 04 72 04 81 18/19. www.centre-charliechaplin.com

VEN19AVRSemaine Esprit de famille : petitdéjeuner parents à 9h. Espace Carco,20 rue Robert-Desnos.Exposition photos Terre d’urgencesavec les médiateurs de Médecins sansfrontières de 9h à 13h puis de 14h à19h30 au centre commercial des Sept-Chemins.Donner son avis sur le devenir de laplace Cavellini de 10h à 12h30. Rdvsur la place. Mission Carré de Soie : 0469 64 54 03. Grand Projet de Ville : 0437 45 32 25.Semaine Esprit de famille : espacesjeux de 15h à 19h, en partenariat avecle service municipal Education. EspaceCarco, 20 rue Robert-Desnos.Visite de quartier du maire à 18h aucentre-ville. Concerne : Grand EcrinStoryboard (2-4 rue Robespierre et 2-4rue Angela-Davis), Grand Ecrin Baskstage(14 rue Jean-Foucaud et 7 rue Lucie-Aubrac), Scénario (6-8 rue Lucie-Aubrac),rue Jean-Foucaud, rue Varignier. Rdv àl’angle des rues Varignier et Davis.Assemblée générale du centresocial Le Grand Vire à 18h30, 23 rueJules-Romains.Loto de l’école Makarenko B, à partirde 19h au 2 chemin Hector-Berlioz(entrée promenade Lenine).Concert gratuit de RCP, à partir de20h30 pour sensibiliser à la luttecontre le Sida. A la MJC, 13 avenueHenri-Barbusse. Tél : 04 72 04 13 89.

SAM20AVRCyclisme jeunes : Grand prix deVaulx-en-Velin par le VCVV.Animations autour de jeux et ducyclisme de 9h30 à 11h30. Départ descourses à 12h. Jusqu’à 18h. ZI La Rize,angle rues Froment et des Alpes.Session de danse-improvisationavec Anan Atoyama, Cie Atou. StudioCarmagnole, 4 av. Carmagnole-Liberté. Inscription : compagnie.atou@gmail.com et au 09 52 42 08 85. Repas dansant “30 ans de l’ASLRVV”à 12h au centre Charlie-Chaplin, placede la Nation. Réser vation à l’espaceFrachon au 04 72 04 94 56.Exposition photos Terre d’urgencesavec Médecins sans frontières de 9h à13h puis de 14h à 18h au centre com-mercial des Sept-Chemins.Porte ouverte à la tour d’escaladede 13h30 à 17h30. Tour d’escaladePatrick-Berhault, 1 rue des Vergers.

Rink-hockey N3 Sud-Est (Roc Vaulx-en-Velin contre HC Aix-Les-Bains) à18h. N2 Sud (Roc Vaulx-en-Velincontre HC Aix-les-Bains) à 20h30.Gymnase Ambroise-Croizat, av.Roger-Salengro.Courts métrages, conférence, tableronde, débat citoyen et concert de10h30 à 21h sur le thème“Colonisations, décolonisations : indé-pendances ?”. Espace Frachon, 3 av.Maurice-Thorez. Entrée libre sur réser-vation au 04 78 79 52 79.Football CFA2. FC Vaulx contre Etoilesportive Pennoise à 18h. StadeFrancisque-Jomard, av. Paul-Marcellin.Grand gala de boxe dès 19h30 auPalais des sports Jean-Capiévic, rueHo-Chi-Minh. 7 combats amateurs et2 combats professionnels. 5 euros.Prévente à l’espace Frachon au 04 7204 94 56. Handball féminin N2F (équipe 2) à14h. Asul VV contre AL Voiron HB.Palais des sports Jean-Capiévic, placede la Nation.

DIM21AVRFootball. US Vaulx contre CS Saint-Symphorien d’Ozon à 15h. Seniorspromotion d’excellence. Stade Aubert,allée du Stade.Football. Olympique Vaulx contre ASVillefontaine à 15h. Promotion d’excel-lence de district. Stade Ladoumègue,158 av. Gabriel-Péri.

MAR23AVRSéance de vaccination gratuite etouverte à tous de 13h30 à 16h30 auCDHS, 25 rue Rabelais. Apporter soncarnet de vaccination. Renseignements : 04 78 80 98 12.Semaine Esprit de famille : cinéCarco à 19h. Plusieurs cours-métragesautour de la relation père-fils, suivid’une discussion et d’un repas à parta-ger. Ouvert à tous. Espace Carco, 20rue Robert-Desnos. Renseignements :04 78 80 22 61.Cinéma en avant première avec IronMan 3 en Imax 3D à minuit au PathéCarré de Soie, av. de Böhlen.

MER24AVRBoules lyonnaises. Coupe duPrésident à 8h en 16 quadrettes 3 et 4e

divisions vétérans, poule loisir.Boulodrome de Vaulx-en-Velin, 123 avPaul-Marcellin. Tel : 04 72 04 37 32.Commémoration du Génocidearménien à 12h place du 24-Avril-1915.Animations des Médiaterre de13h30 à 16h dans le local au 6 cheminde la Ferme. Le bailleur VilleurbanneEst Habitat propose des animationspour enfants afin de créer produitscosmétiques et ménagers. Apporterdes journaux, bouteilles et vaporisa-teurs vides pour les recycler. Contact :06 74 83 22 63. Initiation à des créations artistiquesde 14h à 17h au local de l’Artistorium,1 allée de la Boule en Soie. Sur inscrip-tion : artistorium@orange.fr

JEU25AVRAnimations scientifiques City Cielpour les jeunes dès 8 ans, à 10h et 14h,sur le quartier Pierre-Dupond, à proxi-mité de l’espace Frachon, av. Maurice-Thorez. Informations : 04 72 04 34 48.Atelier d’écriture pour les femmes à14h dans le cadre du festival EcritureHors Les Murs, organisé par Dans Tousles Sens, le CIDFF et Médiactif. Al’espace Carco, 20 rue Robert-Desnos.Renseignements : 04 78 80 22 61.

VEN26AVRAnimations scientifiques City Cielpour les jeunes dès 8 ans, à 10h et 14h,sur le quartier Pierre-Dupond, à proxi-mité de l’espace Frachon, av. Maurice-Thorez. Informations 04 72 04 34 48.Visite de quartier du maire à 18h auVillage. Concerne : av. Allende (de larue de l’Egalité jusqu’à l’av. Paul-Marcellin), rue Marcel-Paul, rue Jean-Paul-Sartre, rue du Mail, rue Louis-Aragon, rue Alfred-Ancel. Rdv anglerue de l’Egalité et rue Marcel-Paul.

SAM27AVRBoules lyonnaises. Qualificatifs fédé-raux à 9h en illimités 3 et 4e divisionssimples. Boulodrome de Décines, 30rue Paul-Bert. Tel : 04 78 49 85 06.

DIM28AVRJournée nationale du souvenir de ladéportation à 10h30, monument desDroits de l’homme, place de la Nation.Handball féminin Division 2 à 15h.Asul VV contre Abbeville EAL. Palais dessports Jean-Capiévic, place de la Nation.

MAR30AVRCoupure d’électricité de 13h30 à16h30. 59 et 57B rue Paul-Teste, 51 au53, 118, 1222 au 128, 53B avenueGabriel-Péri, 2 avenue Pablo-Picasso,pour travaux sur le réseau par ERDF.Théâtre d’improvisation à 20h.Vaulx Premières Planches organisedes matchs d’impro tout public àl’espace Frachon, av. Maurice-Thorez.Participation : 10 euros avec repas.Réservation au 06 13 62 06 61 et 06 6754 90 22. vaulxpremieresplanches@voila.fr

VEN03MAILoto à 19h organisé par VaulxPremières Planches à la mairie annexedu Sud, rue Joseph-Blein. Contact : 0613 62 06 61 et vaulxpremieresplan-ches@voila.fr

SAM04MAIBoules lyonnaises. Qualificatifs fédé-raux à 8h, illimités 4e division, quadret-tes par poules. Boulodrome deDécines, 30 rue Paul-Bert. Tel : 04 78 4985 06.Course hippique Premium Plat à11h15 à l’hippodrome de la Soie, 1 av.de Böhlen. Possibilité de visiter l’hip-podrome. www.leshippodromesdelyon.fr

DIM05MAIDécouverte des oiseaux du Grandparc de 9h à 12h. Rdv au belvédèredes Grands Vernes. Accès libre et gra-tuit. Renseignements : 04 78 36 96 36.11e fête du Grand parc de 10h à 18h.Entrée gratuite/animations gratuitesou à prix réduits. Renseignements surwww.grand-parc.fr

CULTURE

D’une langue à l’autre, le multilinguisme à l’honneurDANS UNE VILLE où près de cinquantenationalités se côtoient, la municipa-lité et ses bibliothèques ont choisi demettre en lumière les différentes lan-gues qui y sont pratiquées. Dans lecadre de la manifestation D’une lan-

gue à l’autre, les lectures multilinguespermettent à chacun de valoriser saculture et ses racines tout en décou-vrant celles des autres. Les habitantssont invités à y participer dans labibliothèque de leur quartier où, au

cours de répétitions, ils lisent et fontpartager leur langue d’origine ou cellequ’ils aiment parler. Le tout donneralieu à des lectures publiques en mai etjuin. La manifestation D’une langue àl’autre incite aux balades poétiques aucours desquelles les langues tintinna-bulent comme sur un collier oùchaque perle apporte sa touche debeauté et sa particularité. Un poèmeen arabe vient chevaucher un texte enlangue allemande qui, lui-même,passe le relais à une anecdote lue enitalien, et ainsi de suite. Alors, pour-quoi ne pas se lancer ?

J.PContacts : pour participer aux répéti-tions prendre contact avec les biblio-thèques. Mas du Taureau : biblio-thèque Perec, rue Louis-Michoy. Tél.04 72 97 03 50. Village : bibliothèquePaul-Eluard, à 19h30, espace culturelRené-Carrier, 55 rue de la République.Tél : 04 78 79 51 46 (45). Quartiers Est :bibliothèque de l’Ecoin, promenadeLénine. Tél : 04 78 80 58 10. Sud : biblio-thèque Marie-Ghislaine-Chassine. Tél :04 72 37 87 69.

Les quatre bibliothèques de la ville proposent en maiet juin des soirées multilingues. Les répétitions ontdéjà commencé avec des petits groupes d’habitants.

VMag 2013 - 71 - 17 avril_Vaulxmag 7 septembre 16/04/13 10:25 Page10

SANTÉ STATISTIQUESCampagne de démousticationLA COMMUNE de Vaulx-en-Velin alancé une campagne de démoustica-tion avec le service public de l’Ententeinterdépartementale Rhône-Alpespour la démoustication (EID). Vouspouvez contribuer à éliminer les lieuxde ponte et de développement desmoustiques en adoptant les gestessuivants :- enlever tous les objets dans le jardin,sur la terrasse, qui pourraient servir derecueils d’eau,- supprimer l’eau stagnante dans lessoucoupes sous les pots de fleurs, oules remplir avec du sable,- vérifier le bon écoulement des eauxpluie (gouttières,…)- couvrir les réserves d’eau (bidons,

citernes d’eau de pluie) avec de latoile moustiquaire. Les agents de l’EID interviendront jus-qu’en juillet pour contrôler et traiter, lecas échéant, les points d’eau sta-gnante, aussi bien sur les domainespublics que privés. Il est doncdemandé aux Vaudais de réserver lemeilleur accueil à ces agents, déten-teurs d’une carte professionnellevisée par le directeur. En effet, l’effica-cité de ce service dépend en majoritéde la coopération de tous. Le traite-ment n’est pas toxique et est effectuéavec un bacille tout à fait inoffensifpour l’homme.Renseignement en mairie au 04 72 0478 37.

PROPRETÉ Collecte des ordures et tri des déchetsSUR la commune, la collecte des ordu-res par le Grand-Lyon s’effectue : leslundi, mardi, jeudi, vendredi et samedipour les ordures ménagères (bacgris) ; le mercredi pour la collectesélective (bac vert).Les collectes peuvent être modifiéesles jours fériés :Mercredi 1er mai : pas de collecte.Mercredi 8 mai : collecte sélective(bacs verts).Jeudi 9 mai (Ascension) : pas de col-lecte.Lundi 20 mai (Pentecôte) : pas de col-lecte.Jeudi 15 août : pas de collecte.Vendredi 1er novembre : pas de col-lecte.Lundi 11 novembre : pas de collecte.Mercredi 25 décembre : pas de col-lecte.Mercredi 1er janvier 2014 : pas de col-lecte, substitution le jeudi 2 janvieraprès-midi en collecte sélective (bacsverts).Tri des déchetsLes déchets recyclables ne doiventpas être mélangés avec les orduresménagères.

Les bouteilles et pots en verre sontcollectés en apport volontaire dansles silos disposés sur la voie publique.Les emballages ménagers (bouteilleset flacons en plastique, boîtes deconserve, canettes, aérosols, cartons,briques alimentaires) et les jour-naux/magazines sont collectés dansles bacs verts.Brûlage des déchets végétauxUn arrêté préfectoral du 30 juin 2008,complété par l’arrêté 2008-5563 pré-cise que le brûlage à l’air libre desdéchets végétaux est autorisé dans ledépartement du Rhône “lorsqu’aucunautre mode de traitement et de valori-sation de ces déchets n’est accessible”.Une déchetterie existant sur le terri-toire vaudais, le brûlage des déchetsvégétaux est interdit. Collecte en déchèterieLa déchèterie (15 rue Pierre Mendès-France. Tél : 04 78 80 71 39) est ouvertedu 1er avril au 31 octobre, du lundi auven dredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à18h, le samedi de 8h30 à 18h30 et ledimanche de 9h à 12h. Du 1er novem-bre au 31 mars, du lundi au vendredide 9h à 12h et de 14h à 17h, le samedi

de 9h à 17h et le dimanche de 9h à12h. Fermeture les jours fériés. La redevance est gratuite pour la pre-mière catégorie : véhicule léger, véhi-cule utilitaire y compris véhicule desociété modèle break dont le PTAC(poids total autorisé en charge) estinférieur ou égal à 2 tonnes, remorquedont le PTAC est inférieur ou égal à 0,5tonne.Il faut se rendre en déchèterie pourdéposer les déchets suivants :- déchets encombrants : gros cartons,vieux meubles, literie, électroména-ger, gravats, ferraille.- déchets ménagers spéciaux : peintu-res, produits de nettoyage, d’hygièneet de santé, huiles de vidange, batte-ries, piles, aérosols, tubes néon, lam-pes halogènes... Les produits doiventêtre apportés, si possible, dans leursemballages d’origine.- déchets électriques et électro-niques : réfrigérateurs, congélateurs,télévisions, ordinateurs, petits appa-reils ménagers…- déchets textiles : vêtements usagés,vieux tapis, rideaux...- déchets végétaux.

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prat

iqueLes petites annonces ne pouvant

faire l’objet de vérifications systé-matiques, elles sont publiées sousla seule responsabilité de leursauteurs.

SERVICES

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VÉHICULES

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• Vds 1 pneu neuf Radial tubless195/65. Prix : 25 euros. Tel : 09 82 4114 16.• Vds 2 pneus Dunlop SP sport max225/45 ZR 91W, usés à 25%. Prix :160 euros. Tel : 06 10 09 05 13.• Vds Microcar, sans permis, année1995. Prix : 1 200 euros à débattre.Tel : 06 66 72 69 37.• Vds Peugeot 308, année 2010, tou-tes options, climatisation et radarde recul, 5 portes, 15 000km, en trèsbon état. Prix : 12 000 euros. Tel : 0603 76 58 36.• Vds Xsara Picasso Citroën, année2000, essence, 180 000km. Prix : 1300 euros à débattre. Tel : 04 72 0421 26.• Vds Renault Megane 1, modèle1998, très bon état, 160 000km, CTOK. Prix : 750 euros à débattre. Tel :06 95 99 16 99.• Vds berlingo Citroën, année 2001,5 portes, 200 000km, très bon état.Prix : 3 600 euros. Tel : 06 46 29 2209.• Vds Kia Picanto blanche, 3 portes, 5places, 7 ans de garantie construc-teur, idéal jeune conducteur, juillet2012. Accepte échange au mêmeprix diesel. Prix : 7 000 euros àdébattre. Tel : 09 82 41 14 16.• Vds Chrysler voyageur, essence, 7places, an 1994, pour pièces. Prix :200 euros. Tel : 06 81 30 04 57.• Vds Renault trafic, diesel, 8 ch, an88, pour pièces détachées. Prix : 200euros. Tel : 06 81 30 04 57.• Vds C3 Citroën de société, an 2006.Prix argus. Tel : 06 48 54 80 43.

DIVERS

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neux, centre ville, éligible Duflot.Prix : 199 000 euros. Tel : 06 22 04 7873.• Vds 4 pièces cuisine de 73m2,9e/10 étages + garage fermé. Prix :120 000 euros. Tel : 06 48 54 80 43.• Vds appartement résidentiel, quar-tier La Rize, T3 de 61,80m2, prèsécole transport commerces, cuisineUS, 2 chambres, sdb + garagefermé. Tel : 04 72 05 15 97.• Vds appartement F4 de 70m2 dansVaulx Village, avec 3 chambres,salon, cuisine et sdb équipées, 3eétage, balcon. Prix : 120 000 euros.Tel : 06 72 11 91 63.• Vds maison au Carré de Soie, petitecité Tase, 150m2, avec grande pièceà vivre, 4 chambres, 1 bureau, ter-rasse, jardin. Faibles charges. Prix :325 000 euros. Tel : 06 22 04 78 73.• Vds proximité Carré de Soie, dansmaison, appartement de 52m2 res-tauré, jardin de 250m2, belle vuedégagée sur le stade Aubert. Prix :152 000 euros. Tel : 04 72 15 06 91ou 06 78 11 39 69.

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ASSOCIATION

• Club du bel âge, 55 rue de laRépublique, vous invite à venir nousrejoindre le mardi et vendredi de14h à 18h.

Pour paraître dans le journal du 2 mai, les petites annonces devrontparvenir à “Vaulx-en-Velin Journal” avant le 26 avril en utilisant obli-gatoirement le coupon prévu à cet effet. Ces petites annonces gra-tuites sont réservées aux particuliers demeurant sur Vaulx-en-Velin.

Vaulx le journal vous offre la possibilité de faire publier gratuitement une petite annonce

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BP 244 - 69515 Vaulx-en-Velin cedexTel : 04 72 04 04 92Fax : 04 72 04 85 28contact@vaulxenvelinlejournal.com

édité par la Ville de Vaulx-en-Velin - Diffusion : 20 500 exemplaires - Directeur de lapublication : Le Maire de Vaulx-en-Velin - Rédactrice en chef : Edith Gatuing -Rédactrice en chef adjointe : Françoise Kayser - Rédaction : Rochdi Chaabnia,Fabienne Machurat, Jeanne Paillard - Photos : Jean-Loup Bertheau - Illustrations :Alexandre Bresson - PAO : Bruno Valéra, Aleksandar Zauli - Réalisation : PublicImprim®, BP 553, 69637 Vénissieux cedex - Impression : SIEP, ZA les Marchais, 77590Bois-le-Roi - N° ISSN : 2106-7813

Vaulx-en-Velinjournal- 17 avril 2013 - N°71

Enquête InseeL’INSTITUT national de la statistique et des études économiques (Insee) réalise,du 6 mai au 28 juin, une enquête sur les ressources et les conditions de vie desménages. Elle porte sur les ressources et les charges, les conditions de loge-ment, ainsi que sur la formation, l’emploi et la santé. Des ménages vaudais pour-ront être sollicités pour cette enquête. Ils seront interrogés par un enquêteur del’Insee, muni d’une carte officielle et seront préalablement prévenus par uncourrier et informés du nom de l’enquêteur. Les réponses fournies lors de l’en-tretien restent anonymes et confidentielles, elles servent uniquement à l’éta-blissement de statistiques.

ERDF réalise des travaux sur le réseau de distribution au Pont des Planches,le 30 avril. Ces travaux entraîneront une ou plusieurs coupures d’électricité,de 13h30 à 16h30 : 59 et 57B rue Paul-Teste, 51 au 53, 118, 122 au 128, 53Bavenue Gabriel-Péri, 2 avenue Pablo-Picasso.

Coupure d’électricité au Pont des Planches

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www.vaulx-en-velin.comwww.anacr.comwww.afmd.asso.frwww.grac.asso.fr

La manifestation “Une ville, des mémoires”, organisée autour du 70e anniversaire du Conseilnational de la Résistance va se déployer d’avril à juin sous différentes formes. Elle souligne l'importance qu’il y a à transmettre la mémoire collective pour bâtir la société d'aujourd'hui, en consolidant les acquis d’hier au fil du temps.

Villes et mémoires : résister est toujours d’actualité !

Le Conseil National de la Résistanceà la libération

DEVANT la longue liste de ces dates de commémoration quiseront célébrées à Vaulx-en-Velin, on a d’abord envie de redire :“Plus jamais cela…”. Plus jamais de camps d’extermination, plusjamais le nazisme ni le négationnisme, plus jamais l’esclavage etle racisme… Mais pour dire : “plus jamais cela”, il faut aussi com-prendre les mécanismes et les processus politiques qui ontcontribué à stopper la machine infernale mise en place avec lenazisme. En France, ce grain de sable dans l’engrenage nazi s’ap-pelle CNR, autrement dit le Conseil national de la Résistance,composé de l’ensemble des organisations de résistance, des cen-trales syndicales et des partis politiques de droite et de gauche,du gaullisme au communisme… Rappelons les faits historiques : en pleine guerre, le CNR que pré-side Jean Moulin – il sera arrêté quelques mois plus tard à Caluirepar la Gestapo – publie un programme, qui sera effectivementappliqué après la guerre dans ses grandes lignes. Il mérite plusque jamais d’être connu, aujourd’hui encore : 70 ans après sonélaboration, il se révèle d’une troublante actualité sur la sécuritésociale, les retraites, le droit à la culture pour tous, la liberté de lapresse.... C’est ce que rappellent à dessein les militants vaudais de l’Anacr(Association nationale des anciens combattants et amis de laRésistance) qui se muent en passeurs de mémoire pour les jeunesgénérations. Pour ce faire, ils organisent une série de projectionsliés au CNR et à la Résistance sur toute l’agglomération lyonnaise,en lien avec les cinémas indépendants du Grac (Groupementrégional d’actions cinématographiques).

Bertrand Tavernier à VaulxLa manifestation brillera à Vaulx-en-Velin d’un éclat particulier,puisque le film “Laissez passer“ de Bertrand Tavernier sera pro-grammé aux Amphis, en présence du réalisateur d’origine lyon-naise, le samedi 25 mai. La discussion sera suivie d’un débat.Deux jours plus tard, la Ville inaugurera la place du 27-Mai-1943,dans le centre-ville. Une façon de plus pour la Ville d’établir le lienentre le passé et l’actualité et consolider ainsi les solidarités entreles générations. Nassredine Hassani, élu à la Culture, le souligneen ces termes : “Résister se conjugue au présent, disait Lucie Aubrac.La Ville s’engage pour que vive l’esprit du programme du CNR. Nonseulement pour rendre hommage aux résistants, mais aussi pourfaire vivre ensemble, conjuguer au présent les mémoires collectivesdes uns et des autres. Le programme du CNR a été une source d’inspi-ration pour les hommes et les femmes des pays colonisés, il faut lerappeler”.D’ici là, les premières manifestations de “Une Ville, des mémoi-res“ se sont mises en place. Après l’exposition de dessins et poè-mes d’enfants du camp de Terezin (voir Vaulx-en-Velin journaln°70) au conservatoire de musique, une exposition de peintu-res aura lieu de façon éphémère devant les locaux du MondeRéel : une exposition itinérante, intitulée “René Baumer, JeanMoulin et des artistes allemands antinazis internés en Francesous l’occupation“.

La musique aussi est au rendez-vous : le conservatoire demusique et danse programme un opéra pour enfants, Brundibar.Cet opéra est une reprise de celui qui fut joué par des enfantsinternés du camp de Terezin. “Brundibàr avait été monté et pré-senté plus d’une cinquantaine de fois dans le camp de concentrationde Terezin, en 1942”, soulignait Georges Piris, lors de la préparationà l’automne dernier du projet artistique par le conservatoire. “Cecamp avait une particularité, il “hébergeait” beaucoup d’artistes,servant ainsi de vitrine aux activités meurtrières des nazis”.Aujourd’hui à Vaulx, trente-cinq instrumentistes du conservatoireet un chœur d’enfants sont mobilisés pour refaire vivre cetteœuvre sensible et lumineuse. Ces trente-cinq minutes d’opéravont constituer en mai l’un des temps les plus forts de “Une ville,des mémoires“.Plusieurs visites commentées sont également prévues en mai parl’AFMD (Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation)et par l’Anacr : visite à la prison de Montluc, voyage au plateau desGlières, marche sur les traces des résistants vaudais.Cette année en 3 revêt un caractère d’autant plus fort que le 27mai 1943 vient d’être reconnu comme date officielle de commé-moration de la Résistance. La proposition de loi a été adoptée parle Sénat tout récemment, dans un large consensus de toutes lesformations politiques.“Le 27 mai, c’est le jour anniversaire de la création du Conseil natio-nal de la Résistance. L’Etat apporte aujourd’hui une reconnaissanceofficielle au rôle essentiel de la Résistance pour la Libération et la res-tauration de la République, explique Maurice Thibaudier, présidentde l’Anacr. Le texte de loi met l’accent sur l’héritage du programmedu CNR et des valeurs qu’il porte. Elles sont toujours d’actualité”.Les ateliers slam qu’ont constitués les jeunes Vaudais de Fédévos’emparent à leur tour de ces valeurs. Ils se sont imprégnés desgrandes lignes du programme du CNR et vont les restituer, en hiphop et en textes. D’ailleurs, pour mobiliser largement les ressour-ces de la jeunesse, l’Anacr cherche aujourd’hui à susciter l’adhé-sion la plus large des associations, des écoles et collèges. La nou-velle loi sur la commémoration du 27 mai, désormais en vigueur,va dans ce sens. Elle invite à organiser des actions éducatives“visant à promouvoir les valeurs de la République“.

Il s’agit bien de donner toute son ampleur à une manifesta-tion nationale. Déclinée sur le plan local

sous la forme de“Une ville, desmémoires”, elleva permettre dedonner aux jeu-nes de solidespoints d’appuipour la connais-sance de cettepériode de notrehistoire contempo-raine.

Françoise Kayser

Des dates événements

Jusqu’au 19 avril : exposition de dessins et poèmesd’enfants du camp de Terezin à l’atrium du pôleculturel René Carrier, 55 rue de la République.Du 29 avril au 3 mai : ateliers artistiques Gagarine.Jeudi 2 mai, de 18h à 20h : exposition de peinture,“Les Allemands antinazis”. Devant le local duMonde Réel, 1 chemin des Echarmeaux.Lundi 6 et mardi 7 mai : représentation de l’opéraBrundibar, le 6 mai à 14h30 réservé aux scolaires etle 7 mai à 20h tout public, au centre culturel com-munal Charlie-Chaplin, place de la Nation.Samedi 11 mai à 14h : visite de la prison Montlucavec les Amis de la fondation pour la mémoire dela déportation (AFMD).Jeudi 16 mai, de 18h à 20h : exposition “RenéBaumer, Jean Moulin et des artistes allemandsantinazis internés en France sous l’occupation”,devant le local du Monde Réel, 1 chemin desEcharmeaux.Dimanche 19 mai : voyage au plateau des Glièrespar les Amis de la fondation pour la mémoire de ladéportation (AFMD).Samedi 25 mai à 15h : dans le cadre du 70e anniver-saire du Conseil national de la Résistance (CNR),l’Association nationale des anciens combattants etrésistants (Anacr) propose la diffusion du filmLaissez passer, de Bertrand Tavernier, avec la pré-sence de Bertrand Tavernier, au cinéma LesAmphis, rue Pierre-Cot.Mercredi 29 mai, de 14h à 17h : tour de la villecommenté par le service municipal MédiationJeunesse.Samedi 1er juin : marche sur les traces des résis-tants vaudais, avec les Amis de la fondation pourla mémoire de la déportation (AFMD). Et, de 14h à17h, exposition “Sur les traces des résistants deVaulx-en-Velin”, devant le local du Monde Réel, 1chemin des Echarmeaux.Mercredi 19 juin : hommage à Jean Moulin à la pri-son de Montluc.

Et aussi : des ateliers slam précédés de momentsd’écriture en lien avec le Conseil national de laRésistance, ses revendications et ses enjeux,réinterrogés aujourd’hui.Organisés par la Fedevo en partenariat avecl’Anacr et l’AFMD. Ces ateliers donneront lieu à unspectacle.

Des dates pour se souvenir…

Mercredi 24 avril à 12h : commémoration duGénocide arménien, au monument place du 24-Avril-1915.Dimanche 28 avril à 10h : commémoration de laJournée de la déportation, au monument desDroits de l’homme, place de la Nation.Mercredi 8 mai à 10h30 : commémoration del’Armistice du 8 mai 1945, au monument auxMorts, rue de la République.Vendredi 10 mai à 12h : commémoration de l’abo-lition de l’esclavage, au monument des Droits del’homme, place de la Nation.Lundi 27 mai à 18h : commémoration de la journéenationale de la Résistance, au monument auxMorts, rue de la République. Mardi 18 juin à 18h : commémoration de l’appeldu général De Gaulle le 18 juin 1940, au monu-ment aux Morts, rue de la République.

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