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Journée mondiale du Kiwanis pour protéger les mères et leurs enfants contre le tétanos lâcher de ballons Au profit de ELIMINATE-UNICEF Servir les enfants du monde Magazine Servir les enfants du monde Magazine District France Monaco N° 142 – Février-Mars 2015

Kiwanis magazine 142

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Magazine Kiwanis n° 142 du District France-Monaco

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Journée mondiale du Kiwanis

pour protéger les mères et leurs enfants contre le tétanos

lâcher de ballons

Au profit de ELIMINATE-UNICEF

District France MonacoN° 142 – Février-Mars 2015S

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District France MonacoN° 142 – Février-Mars 2015S

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District France MonacoN° 142 – Février-Mars 2015S

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District France MonacoN° 142 – Février-Mars 2015S

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Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015

Sommaire 3 Éditorial

4 International Annemasse Genevois Salève

offre des jouets à de petits Roumains

Une école portugaise soutenue par le Kiwanis de Dax

Voyage Kiwanis à Indianapolis

Genèse et retentissement de l’action Chaussures 2015

15 La Vie du District Action « Chaussures » à Segarcea Vale

L’archivage des documents

Développement

Sortie officielle du timbre et du bloc feuillet Kiwanis France Monaco !

Daniel LAUFFER, secrétaire du District, souligne l’importance des documents à retourner au District

Témoignage : Pierre Dragusseau

Les Lâchers de Ballons

28 Congrès Colmar

30 Interview Jean-Bernard GOIN

32 Portrait Michel ROCHE

33 Vie des Divisions Le cinéma et le centenaire à l’honneur !

34 Visites Lieutenant-Gouver-neur Josette GELCI

Jean-Claude LEMAIRE

Denis LECHEVALIER

37 Vie des clubs

50 Hommages

Directrice de la publicationEliane Ott-Scheffer

Conception et impressionImprimerie la Renaissance10150 Pont-Sainte-MarieTél. 03 25 70 44 70

Rédacteur en chefThierry Bret

Comité de rédactionJean-Michel Gibaud (relecture)

Association de Clubs Kiwanis France - MonacoSiège : 25, rue du Hameau Bat. B3 - 75015 ParisInternet : www.kiwanis.frTous les textes et photos sont à adresser à :[email protected]

18 mars : Interclub.

20 mars : Réunion des divisions 915/917.

21 mars : Réunion des divisions 911/912/913.

26 mars : Réunion division 951.

27 mars : Statutaire à Roanne.

28 mars : Réunion division 947.

29 mars : Congrès Mucoviscidose.

11 avril : Réunion des divisions 923/927.

15/16 avril : 2 remises chartes Roumanie.

17 avril : Congrès Roumanie.

25 avril : Réunion division 949.

30 avril : Remise charte Le Creusot Terre d’Acier.

2 mai : Réunion division 919.

Agenda Gouverneur 2015-2016

Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015 3

Sommaire Éditorial

1 Éditorial

3 International-Europe Nicole BRONDY : « Les Enfants d’Atacama ont besoin de

notre aide pour leur développement... » L’eau potable accessible aux enfants Cambodgiens... Congrès de Vancouver : La fl amme olympique brille

pour Eliminate

6 District France-Monaco Le triste départ d’Yves Souben

9 Divisions et Clubs Bordeaux Entre Deux Mer se voue de passion pour une

jeune roumaine…

12 Actions sociales Nicole BRONDY : « Les Enfants d’Atacama ont besoin de

notre aid

20 Clin d’œil magazine Nicole BRONDY : « Les Enfants d’Atacama ont besoin de

notre aid

35 Portrait et témoignages Nicole BRONDY : « Les Enfants d’Atacama ont besoin de

notre aid

40 Dossiers spécial passation de pouvoir Nicole BRONDY : « Les Enfants d’Atacama ont besoin de

notre aid

jeu.14 nov.

jour entier Assemblée générale

ven. 22 nov.

20:00 Réunion Arras

mer. 11 déc.

20:15 Visite Club et Division

dim. 15 déc.

20:15 Congrès

sam. 23 déc.

20:15 Conseil administration

mer. 25 déc.

20:15 Anniversaire

sam. 11 jan.

20:15 Conseil administration

Agenda Gouverneur 2013-2014

Gouverneur 2013-2014District France-Monaco

Directeur de la publicationJean-Michel Reiter

Conception et réalisation

Imprimerie la Renaissance10150 Pont-Sainte-MarieTél. 03 25 70 44 [email protected]

Rédacteur en chefThierry Bret

Comité de rédactionBernard TesseClaude CornumandFrancis GilletValérie MéoniPhilippe DaquaiJean-Bernard PerierAnnick CarmetAlain Lenta

Association de ClubsKiwanis France - MonacoSiège : 45, rue Pasteur10350 Marigny-le-Châtel

Internet : www.kiwanis.fr

Tous les textes et photos sont à adresser à :

[email protected]

[email protected]

[email protected]

Le District France-Monaco vous présente ses Meilleurs Vœux

pour l ’année 2014

projet kmag 16-12-2013 .indd 2-1 16/12/13 09:36

A l‘heure où vous prendrez connaissance de ces quelques lignes, j’aurai sillonné une grande partie de l’éxagone, rendant visite à 25 divisions. 25 divisions qui se rejoignent dans le questionnement du devenir du Kiwanis, de la réalité au quotidien dans la gestion d’un club. Des divisions qui acceptent le changement et sont prêts à vivre le virage que prend notre mouvement.

Le Kiwanis se modernise « avec précaution », la réflexion concernant le développement est quasi générale et je n’entends plus que très rarement « qu’il est impossible de mettre en place un projet réfléchi concernant le recrutement ». « La Formule » fait son chemin…. (Voir sur le moteur de recherche Kiwanis La Formule.)

Les Kiwaniens de notre District se sont emparés de notre site Kiwanis.fr, qui vit bien. Les informations rendant compte de vos projets agrémentent notre page d’accueil, vitrine d’un club service dynamique …. Bien que centenaire ! A ce propos, l’onglet concernant notre centenaire est régulièrement sollicité !

Je prends également la mesure des projets formidables, innovants dont vous êtes les instigateurs. Ces projets sont de plus en plus ambitieux, votre communication s’affine, vous rendez régulièrement compte auprès des médias de votre savoir faire et des actions qu’ils vous permettent de soutenir ! Continuons afin de faire rayonner le Kiwanis … et donner l’envie de partager notre engagement.

Vous l’avez compris, c’est un Gouverneur fière de son District qui s’adresse à vous.

L’avancement très positif dans le cadre de la Campagne Eliminate, nous vaut également reconnaissance. Notre District est classé 4ème mondial en nombre de clubs modèles, et occupe le 14ème rang des récoltes de fond.

Pour finir, je voudrais vous donner le témoignage de Gabriele qui s’est rendue au Cambodge afin de prendre la mesure de la Campagne Eliminate : « À première vue, on peut se demander comment un village du Cambodge extrêmement pauvre peut se transformer en un lieu de vaccination. C’est pourtant ce qu’ont réussi UNICEF et ses soutiens locaux, au Cambodge comme dans d’autres villages du monde.

Mes chers amis,

Eliane Ott-SchefferGouverneur du District France Monaco

« L’engagement rend heureux ! »

Les mères viennent, certaines de très loin, et se rassemblent devant une cabane pour se faire vacciner par les professionnels de santé de UNICEF. Une femme m’a parlé de son enfant qui était mort peu après la naissance. Elle ne savait pas pourquoi. Ce n’est qu’après avoir été informée par les professionnels de santé qu’elle a compris les risques d’infection. Depuis, elle a appris les dangers que présentent des coutumes comme frotter le cordon ombilical avec des cendres, du fumier ou des toiles d’araignée, et elle s’est fait vacciner. C’est cela aussi l’effet du projet Eliminate, et cela montre l’influence de nos dons. UNICEF forme des professionnels de santé locaux, bénévoles, pour s’assurer que l’information est relayée dans les villages. Nous avons assisté à l’une des formations. Par un discours sobre mais ferme, les professionnels de santé font prendre conscience à toutes ces femmes que la vie de leurs enfants est entre leurs mains. Je n’oublierai jamais l’engagement et la fierté de ces bénévoles. Je leur ai demandé pourquoi ils avaient accepté cette mission. Ils m’ont répondu qu’ils voulaient contribuer à ce que la population de leur village soit en meilleure santé et connaissent un avenir meilleur.

Certains ont même évoqué leur propre expérience. Un homme avait perdu sa mère et sa sœur à cause du tétanos. Il répétait sans cesse combien il était heureux d’informer ces gens et d’éviter ce sort à d’autres. Cette mission était devenue son objectif personnel dans la vie.

Ces expériences m’emplissent de gratitude. Je n’oublierai jamais ces visages reconnaissants et plein d’espoir. »

En 2013, elle a fondé le club Kiwanis Belvédère de Vienne (Autriche) en 2014. Celui-ci s’est engagé à atteindre le statut de club or pour le projet Eliminate.

4 Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015

Roum

anie

  Dans le cadre de sa devise « Servir les enfants du monde », le club d’Annemasse Genevois Salève a organisé le mercredi 7 janvier un après-midi récréatif, suivi d’un goûter et d’une distribution de cadeaux aux enfants de Gaillard.Une centaine d’enfants, invités par les services sociaux municipaux, sont venus accompagner de leurs rires les pitreries du clown avant de déguster le goûter de viennoiseries. Chacun est reparti avec son cadeau et sa peluche.La joie des enfants, découvrant leur cadeau, reste toujours l’une des plus belles récompense des Kiwaniens.

Les jouets distribués sont le fruit de la collecte faite en décembre en partenariat avec les commerçants de Vitam à Neydens. Les jouets collectés sont triés, nettoyés et emballés par les bénévoles du club. Deux palettes de jouets ont ensuite été expédiées vers le club filleul de Corabia en Roumanie au profit d’enfants bien moins gâtés que les nôtres par le Père Noël.

Jean-Pierre LAFOND

Annemasse Genevois Salèveoffre des jouets à de petits Roumains

International

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Port

ugal

Une poignée d’irréductibles Kiwaniens Dacquois sont allés porter des jouets de la collecte habituelle au Portugal dans le village natal d’une amie de la grande communauté portugaise Dacquoise. Nous avons amené quatre mètres cubes de jouets. Ils ont été remis à l’orphelinat de Torrès Vedras, à 35 km au nord de Lisbonne, dans l’école du village de Monte Redondo.

Ce voyage privé a permis à Christian, Gérard, Jacques, José, Michel et Xavier de souder leur amitié en apportant une présence dans ce beau pays en donnant joie et réconfort à des enfants. Cela a permis de créer des liens Kiwaniens à cultiver au Portugal…

Gérard DELO

Une école portugaisesoutenue par le Kiwanis de Dax

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Convention Internationale

Colmar, le 14/01/2015

SERVICE GROUPES – 184, rue du Ladhof – ZI Nord 68000 COLMAR Tél.: 03.89.49.37.37. - Fax.: 03.89.49.26.51. - Lic.: 067.95.0013 - E mail [email protected]

VOYAGE KIWANIS Du 24 Juin au 7 Juillet 2015

CIRCUIT « COUNTRY » DE INDIANAPOLIS A HOUSTON VIA NEW ORLEANS

14 JOURS / 12 NUITS

JOUR 1 : PARIS INDIANAPOLIS

JOUR 2 : INDIANAPOLIS

JOUR 3 : INDIANAPOLIS

JOUR 4 : INDIANAPOLIS

JOUR 5 : INDIANAPOLIS / NASHVILLE – 475 km

JOUR 6 : NASHVILLE / MEMPHIS – 340 km

JOUR 7 : MEMPHIS / JACKSON / NATCHEZ – 525 km JOUR 8 : NATCHEZ / ST FRANCISVILLE / BATON ROUGE / NEW ORLEANS – 285 km

JOUR 9 : NEW ORLEANS

JOUR 10 : NEW ORLEANS / PONCHATOULA / VACHERIE / THIBODAUX / HOUMA – 260 km

JOUR 11 : HOUMA / AVERY ISLAND / ST MARTEVILLE / LAFAYETTE – 215 km

JOUR 12 : LAFAYETTE / HOUSTON – 355 km

JOUR 13 : HOUSTON PARIS

JOUR 14 : PARIS

Voyage Kiwanis à Indianapolis

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Colmar, le 14/01/2015

SERVICE GROUPES – 184, rue du Ladhof – ZI Nord 68000 COLMAR Tél.: 03.89.49.37.37. - Fax.: 03.89.49.26.51. - Lic.: 067.95.0013 - E mail [email protected]

JOUR 1 : PARIS INDIANAPOLIS

Rendez vous des participants à Paris Charles de Gaulle. Convocation à 13h30. Envol à 16h30 à destination d’Indianapolis via Washington sur vols réguliers UNITED AIRLINES. Déjeuner et collation à bord. Arrivée à Indianapolis à 23h47 et transfert vers votre hôtel avec votre guide francophone. Installation à l’hôtel BAYMONT INN SOUTH (ou similaire) situé en périphérie. Dîner libre et nuit.

Possibilité avec supplément de séjour au Fairfield Inn Dowtown Indianapolis : 440 € / personne pour les 4 nuits

JOURS 2 & 3 & 4 : INDIANAPOLIS

Petits déjeuners continentaux. Journées consacrées à la convention Kiwanis. Transferts a/r inclus. Dîners et nuits à l’hôtel.

Pour les non congressistes : Journée au White River State Park - situé en plein centre - qui offre l’Indianapolis Zoo and White River

Gardens, l’Eiteljorg Museum (numéro 1 sur Michelin), l’Indiana State Museum offrant un théâtre IMAX. Avec entrée 2 musées + Zoo + le déjeuner + guide local

Matinée libre. Déjeuner à Indianapolis. L’après-midi, visite du Museum of Art puis Mass Avenue Shopping District avec guide local

Journée avec déjeuner et guide local à Edinburgh à 110 km sud pour Outlet Center Shopping avec quelques 80 magasins

JOUR 5 : INDIANAPOLIS / NASHVILLE

Petit-déjeuner continental. Départ vers le sud en direction de Nashville, la capitale de la musique country. Déjeuner en cours de route. Visite ensuite du Country Music Hall Of Fame & Museum créé en 1967, retraçant l’histoire de la Country. C'est un musée très pédagogique pour tout savoir sur la musique country, son histoire, ses musiciens, ses différents styles (bluegrass, honky tonk, western swing etc…). Que ce soit les initiés ou les simples curieux, la visite du Country Music Hall Of Fame s'impose. A travers ce dernier vous découvrirez tout les styles de country music depuis le bluegrass, le cajun, le cow-boy, en passant par le western-swing jusqu'au honky tonk. Les fans d'Elvis qui iront bien entendus à Grace Land (Memphis) pourrons néanmoins admirer une de ses Cadillacs et un piano en or de 24 carats. Mais le gros du musée est une importante collection de photos des débuts de la country music, des costumes de scène et une collection de disques d'or. Puis tour panoramique de la ville avec le War Memorial Plaza, le Capitol où siège le parlement de Tennessee, l'Union Station l'ancienne gare ferroviaire, Ryman Auditorium haut lieu de la musique country qui a accueilli les plus grandes stars de la musique country comme Hank Williams, Johnny Cash mais aussi Elvis Presley et Jerry Lee Lewis. Promenade sur Music Row qui sert des QG de l’industrie de musique Country.

Le quartier de Music Raw est le berceau de l'industrie du disque de Nashville. C'est donc le quartier des studios d'enregistrement (il y en a plus de 100 à Nashville !).Des musées dans tous les coins ayant pour seul objet vos stars de country préférées, ainsi près d'un artiste sur deux a son musée dans le Music Raw.

Le soir, cours de danse puis diner au Wildhorse Saloon. Installation à l’hôtel CLUB HOUSE (ou similaire). Nuit à l’hôtel.

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Colmar, le 14/01/2015

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JOUR 6 : NASHVILLE / MEMPHIS

Petit-déjeuner continental. Départ vers l’ouest et Memphis pour la découverte du territoire du Blues. Bien que séparées seulement de 340 kms, Nashville et Memphis sont véritablement différentes l'une de l'autre. Nashville est une ville de plaine, "blanche", capitale de la country, tandis que Memphis est la ville du Mississipi, "noire" et capitale du blues et du Rock N Roll. C’est là au bord du Mississippi que sont nés tous les standards originaux du Delta Blues. Arrivée à Memphis où les plus grands enregistrèrent leur premier disque, de B.B. King à Elvis Presley. Déjeuner à l’arrivée à Memphis. Memphis est situé sur une élévation surplombant la rivière Mississippi, à la frontière ouest du Tennessee. Comme son homonyme antique en Égypte, la ville se trouve en amont du sommet du delta d'un majestueux fleuve. Cette situation stratégique a peut-être aidé à former l'héritage culturel unique de Memphis. Une atmosphère raffinée d'aristocratie du sud s'est mélangée à l'âme intensément spirituelle de la communauté afro-américaine. Ceci est le lieu de naissance du Blues et celui du Rock and Roll. C'était aussi la ville où le roi du rock and roll, Elvis Presley, avait choisi domicile. Le centre de Memphis, s'étend le long de la surélévation qui surplombe le Mississippi. La rue principale (Main Street) a été convertie en zone piétonne avec d'antiques tramways et des calèches assurant le transport vers l'ensemble du centre ville. L’après-midi, visite du légendaire Sun Studios. Revoyez plus de 50 années d'histoire dans un des plus célèbres studios d'enregistrement au monde. Votre guide expérimenté vous conduira à l'endroit précis où Elvis a fait son premier enregistrement. Vous pourrez aussi écouter des chutes de séances d'enregistrement et voir des souvenirs inestimables.

Les musiciens qui ont enregistré à Sun Studio comprennent notamment : Johnny Cash, B.B. King, Roy Orbison, le Howlin' Wolf, Carl Perkins, Jerry Lee Lewis, Elvis Presley et de nombreuses autres légendes de la musique des années 1950. Plus récemment, on a pu entendre U2, Tom Petty, John Fogerty, Paul Simon et Beck.

Puis vous partirez pour un tour d'orientation incluant le Main Street et ses calèches, le Peabody Hôtel, le Music Hall of Fame, le stade Pyramid Arena, le Riverwalk du Mud Island, la Memphis Belle, un bombardier de la seconde guerre mondiale et la rue qui caractérise vraiment Memphis le Beale Street avec ses clubs de Blues les uns à coté des autres.

Visite du Lorraine Motel et le National Civil Rights Museum, ouvert en 1991, il est aménagé dans le motel où a été assassiné Martin Luther King en 1968.

Toute l'histoire du mouvement civique, et puis la chambre et son balcon où a été tué le révérend, ainsi que la pièce d'où aurait été tiré le coup de feu fatal.

Le Lorraine Motel était fréquenté par de nombreux artistes noirs au temps de la ségrégation (Count Basie, Nat King Cole, Aretha Franklin, Louis Armstrong, Sarah Vaughan, B.B. King).

Dîner et soirée dans un des clubs de Blues de Beale Street qui est la rue qui caractérise vraiment Memphis. Nuit à l’hôtel FAIRFIELD INN (ou similaire).

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Colmar, le 14/01/2015

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JOUR 7 : MEMPHIS / JACKSON / NATCHEZ – 525 km

Petit-déjeuner continental. Visite ce matin de Graceland, la demeure où vécu Elvis Presley, la demeure du King de Rock, palais kitsch, où il résida, travailla et mourut. Départ pour la traversée de l’état rurale de Mississippi dont la population est noire à 70%. Déjeuner. Arrêt à Jackson, la plus grande ville de l'état et fut autrefois un centre cotonnier et incendié à trois reprises par les troupes de l’Union pendant la guerre de Sécession. Continuation vers Natchez et tour d'orientation de la première capitale des riches planteurs du Sud. La ville fut, du temps des barons du coton, la deuxième ville la plus riche des Etats-Unis (derrière New York !). De nos jours, elle est connue avec ses douzaines de maisons antebellums. Dîner et nuit à Natchez à l’hôtel VUE HOTEL & CASINO (ou similaire). JOUR 8 : NATCHEZ / ST FRANCISVILLE / BATON ROUGE / NEW ORLEANS

Petit-déjeuner continental. Ce matin, visite de la plantation Rosedown, qui s'inscrit dans la pure tradition du style français du XVIIIe siècle. Déjeuner à Saint Francisville. Route vers Bâton Rouge, capitale administrative de la Louisiane depuis 1849 avec un Capitole aux 30 variétés de marbre et ses jardins aquatiques. Montée au Louisiane State Capitol. Haut de 135 mètres (32 étages), il abrite le siège du gouvernement et d’où vous aurez une vue panoramique le Mississippi tout proche, l'U.S.S. Kidd, l'ancien Capitole, et l’une des plus grosses raffineries du monde. Reprise de votre route vers New Orleans. Devenu territoire américain en 1803, vendue par Napoléon, la Louisiane a fêté son bicentenaire en 2003. Ses origines multiples lui confèrent un caractère original et cosmopolite et en font une destination touristique très enrichissante par sa diversité culinaire, musicale et toute son histoire liée à la vie des plantations. Berceau du Jazz et du célèbre carnaval, la Nouvelle-Orléans ne ressemble à aucune autre ville des Etats-Unis. Ville du Sud à l'ambiance décontractée, au passé historique important, la Nouvelle-Orléans offre aux visiteurs une petite touche française de part son architecture unique aux Etats-Unis. Bienvenue en "Amérique française" ! Tour panoramique de la ville avec le Lac Pontchartrain, River front District, Super dôme, Canal Street. Installation dans votre hôtel : LA QUINTA INN DOWNTOWN (ou similaire) situé en centre ville. Dîner et nuit à l’hôtel.

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JOUR 9 : NEW ORLEANS

Petit-déjeuner continental. Le matin, visite guidée à pied du Vieux Carré avec ses rues étroites qui portent souvent des noms français comme Bourbon, Toulouse, Chartres, Orleans, La Salle, Dauphine, maisons de style colonial et leurs balcons en fer forgé qui sont vieilles parfois de 250 ans. Le Vieux Carré a été dessiné par un architecte français au début du dix-huitième siècle avec l'idée d'en faire une sorte de village. Vous y découvrirez le Jackson Square qui est le centre du Vieux Carre ainsi que la Cathédrale St Louis avec ses 3 clochers hauts et pointus qui est la plus vieille cathédrale des Etats-Unis (elle fut édifiée en 1727, au moment de la naissance du quartier). Ce fut également la première église catholique d'Amérique du Nord. Le French Market, situé non loin du Mississippi et de l'endroit où beaucoup de gens débarquaient des bateaux, le Marché Français est le plus vieux marché des Etats-Unis. Les fermiers des environs ont commencé à vendre leurs marchandises ici au début des années 1800. Le Vieux Carré est aussi le lieu de naissance, au début du 20e siècle, de la fameuse musique syncopée ou dominent trois instruments (clarinette, trombone, cornet) : le jazz. Déjeuner croisière sur un bateau à aubes. Après midi libre dans cette ville fascinante par son histoire, son architecture riche et le panachage de cultures française, espagnole et américaine. Le soir, vous pourrez aller à la découverte de cette ville qui ne dort jamais, dans le quartier français avec la célèbre Bourbon Street. Ambiance ! Musique jazz ! Retour à l’hôtel et nuit.

JOUR 10 : NEW ORLEANS / PONCHATOULA / VACHERIE / THIBODAUX / HOUMA

Petit-déjeuner continental. Le matin, route à travers la « Terre entre deux eaux » en empruntant le Causeway traversant le Lac Pontchartrain vers Madisonville, petite ville charmante où se découvre une autre Amérique, plus tranquille et paisible, loin des images des feuilletons télévisés le pont le plus long du monde (42 kilomètres sur l’eau) puis vers Ponchatoula, autre petite ville typique et centre reconnu pour ses brocantes de la période des « Plantations ». Ensuite vous traverserez le Fleuve Mississippi par le pont ultra moderne de Luling. Visite de la Laura Plantation, datant de 1805. Elle ne possède pas le bâtiment le plus imposant ni d’allée mondialement célèbre, mais propose une visite guidée réputée comme étant la meilleure, et qui offre, grâce au travail d’archives, la vision la plus élaborée sur ce monde aristocratique d’antan. Puis déjeuner à l’Oak Alley. Plantation connue par son extraordinaire allée voûtée de chênes plus que bicentenaires. Route vers la région de Thibodaux pour une promenade en bateau à fond plat dans les bayous pour une visite vraiment atypique avec des cajuns qui le sont tout autant à travers les grands cyprès où pend la mousse espagnole dont ils se servent pour la construction de leur maison et dans leur matelas ! Vous verrez des hérons, ibis, tortues et peut-être aussi les alligators dans leurs milieux naturels ! Continuation vers la région de Houma. Rencontre avec les familles. Installation, pot de bienvenue. Petit concert de negro-spirituals (25 pax minimum). Nuit en famille.

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Colmar, le 14/01/2015

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JOUR 11 : HOUMA / AVERY ISLAND / ST MARTINVILLE / LAFAYETTE

Petit-déjeuner continental. Route vers la petite île de Avery qui est en fait une des cinq collines du delta du Mississipi, constituée exclusivement par le sel déposé par la mer pendant des milliers d'années. En plusieurs endroits, la pression a fait remonter le sel pour créer ces dômes entourés par les marais. Visite des jardins tropicaux « Jungle Gardens » dans lesquels on y trouve des azalées, des iris, des plantes tropicales, un jardin de camélias et d'azalées, une palmeraie. Visite ensuite de l'usine de fabrication de la sauce Tabasco. Route pour découverte de St Martinville, officiellement la ville la plus francophone de Louisiane, même si de moins en moins d'habitants parle le français. Les principaux centres d'intérêt de la ville se situent près de l'église de Saint Martin des Tours, la plus ancienne église du sud-ouest de la Louisiane (1765). A l'intérieur se trouve une petite "reproduction" de la grotte de Lourdes. Pendant plus de deux siècles, jusqu'en 1985, la messe fut dite en français. Déjeuner en cours de visite. Continuation vers Lafayette fondée en 1823 en plein pays cajun. C’est un centre commercial de tradition francophone qui continue de produire de riz et du sucre. Puis visite du Village Acadien, réelle reconstruction sans coquetterie d'un village d'époque avec bâtiment et personnages. L'état des bâtiments reflète la pauvreté de leurs habitants. La maison et le cabinet du docteur donnent le ton : " bois brut, plancher très rustique, toit de tole, et la cour de la ferme est sans doute la réplique exacte de celles d'autrefois...ce village acadien, planté en pleine nature et sillonné par un réseau de ruisseaux franchis par des ponts arqués, est très proche de la réalité. Tour d'orientation notamment de la Cathédrale et du Vieux Chêne. Diner dansant Fais Dodo, ici place à l’amusement et à la danse au son de la vraie musique jouée par des musiciens authentiques. Nuit à l’hôtel ACADANIA (ou similaire).

JOUR 12 : LAFAYETTE / HOUSTON

Petit-déjeuner continental. Le matin, départ via Lake Charles à destination du Texas. Arrivée à Houston, quatrième ville des Etats Unis doit son expansion au pétrole découvert près de Beaumont en 1901. Déjeuner. Après-midi visite du centre spatial de la NASA Lyndon B. Johnson. Vous aurez l’occasion de visiter le centre de contrôle, de voir des échantillons de pierres lunaires, les vaisseaux spatiaux Mercury, Gemini et Apollo, un véhicule lunaire et bien d’autres choses. Dîner de steak et nuit à hôtel LA QUINTA INN (ou similaire).

JOUR 13 : HOUSTON PARIS

Petit déjeuner continental. Tour d'orientation de Houston qui vous permettra de découvrir le Sam Houston Historical Park où ont été reconstruits plusieurs édifices du 19ème siècle, le Civic Center, Tranquility Park, ainsi nommés en l’honneur de l’endroit où l’homme passa pour la première fois le pied sur la lune. La Pennzoil Place, dont les deux tours prismatiques en verre fumé sont raccordées par un grand hall couvert de verrières en forte pente, et l’imposant Republic Bank Building, bel exemple d’architecture postmoderne en granit rouge… Déjeuner libre. Puis transfert à l'aéroport en début d’après-midi. Assistance aux formalités d’enregistrement et envol à 16h40 à destination de Paris sur vols réguliers UNITED AIRLINES via Washington. Dîner, film et nuit à bord.

JOUR 14 : PARIS Petit déjeuner à bord. Arrivée à Paris à 12h20.

Pour tout renseignement et inscription, contacter M. Alain Bohn (Kiwanien au club de Saverne)

[email protected] - 06 08 78 16 82

12 Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015

Colmar, le 14/01/2015

SERVICE GROUPES – 184, rue du Ladhof – ZI Nord 68000 COLMAR Tél.: 03.89.49.37.37. - Fax.: 03.89.49.26.51. - Lic.: 067.95.0013 - E mail [email protected]

PRIX PAR PERSONNE

Prix congressistes 20/24 25 / 29 30 et plus

Base chambre double 3 483 € 3 234 € 3 086 €

Base chambre individuelle 4 129 € 3 880 € 3 732 €

Prix non congressistes 20/24 25 / 29 30 et plus

Base chambre double 3 740 € 3 490 € 3 343 €

Base chambre individuelle 4 386 € 4 136 € 3 989 €

Prix établis pour un $USD = 0.80 €

NOTRE PRIX COMPREND Le transport

Le transport aérien PARIS / INDIANAPOLIS – HOUSTON / PARIS sur vols réguliers UNITED AIRLINES via 1 escale,

Les taxes internationales d’aéroports : 400 € à ce jour et susceptibles de modifications

L’hébergement

Hôtels de 1ère catégorie situés en périphérie sauf à la Nouvelle Orléans (centre-ville).

Les services

Les transferts aéroport / hôtel / aéroport en car privé climatisé Un guide francophone pour les transferts ainsi que pour toutes les visites et repas Toutes les visites mentionnées au programme, entrées incluses

Gastronomie

La pension complète telle que mentionnée au programme sauf les dîners des jours 1 & 9 et les déjeuners des jours 2 & 3 & 4 & 13.

Assurance

Les assurances assistance / rapatriement / annulation / bagages

NOTRE PRIX NE COMPREND PAS Les repas non mentionnés au programme, Les boissons lors des repas, les extras et dépenses personnelles, Les pourboires aux guides ($4) et aux chauffeurs ($3) par jour et par personne.

PRIX 2015 : Sous réserve des hausses intermédiaires (carburants, tarifs prestataires, taxes, etc, ...) et variation des parités monétaires le cas échéant et des disponibilités le jour de la réservation

1. Devis établi ce jour sous réserve de disponibilité le jour de la commande. Le prix peut être revu à la hausse selon la disponibilité de nos prestataires. Les tarifs restent déterminants en fonction de la parité monétaire prévue le jour de l'élaboration du devis, les hausses de carburants ou toute autre hausse intermédiaire par cas de force majeure 2. Nous nous réservons le droit de modifier ou inverser le programme en fonction des impondérables éventuels nécessitant ces modifications pour le bon déroulement du voyage. Nos voyages sont couverts par l’Assurance Assistance Rapatriement UAP. L’assurance Annulation Bagages reste en option (A nous confirmer lors de la signature du contrat selon supplément indiqué – Obligatoire pour les forfaits aériens) 3. Tout voyage nécessite le port d’une pièce d’identité valable selon indication dans le programme (Ressortissant Français : Carte Nationale d’Identité ou Passeport valable 6 mois après le retour) 4. Dès accord ferme, un contrat de voyage vous sera adressé avec tous les détails. A réception du double de ce dernier dûment signé et acompte spécifié selon arrangement réciproque, les détails, hôtels, menus, etc... vous seront envoyés. 5. Seule la réception du contrat de voyage avec acompte sollicité garantira les réservations. Le prix sera appliqué en fonction du nombre des participants par autocar

Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015 13

Roum

anie

  Cette action a été initiée le 15 décembre 2014 par le District France Monaco avec le total soutien de la gouverneure Eliane OTT-SCHEFFER, à la suite des témoignages très poignants de Stefania Panea, actuelle coordinatrice du District en préformation de Roumanie, rendant compte, à l’issue de ses visites d’école dans des villages de sa région, des enfants ne pouvant se rendre à leur école, faute de chaussures. C’est ainsi que l’on pouvait lire par exemple dans ses articles publiés sur le site de notre District : « Beaucoup de ces enfants sont portés à la maternelle ou à l’école sur les bras, par les parents ou les grands-parents, non parce qu’ils ne peuvent pas se déplacer, mais parce qu’ils n’ont pas de chaussures… ».

Percevoir le réel de ce point de vue, c’est aussi s’impliquer dans le malaise social, car de telles situations ne sont pas des exceptions, on en voit partout. Ou encore : « A SAELELE, nous avons été avec trois élèves volontaires. Nous y étions quand le père d’un enfant est venu parler au directeur. Il était abattu et attristé, car il n’avait plus le droit à une petite somme de la part de la mairie. Elle s’appelle allocation supplémentaire, car son enfant s’était trop absenté. Le motif ? Il n’avait pas de CHAUSSURES à lui donner ! ».Ces mots nous sont parvenus alors que l’hiver s’annonçait et que nous étions, de surcroît, à l’approche de Noël. Comment, face à un tel constat,

ne pas décider aussitôt, dès le 15 décembre 2014, de mettre en œuvre la réalisation d’une action « chaussures », par appel à dons, auprès de l’ensemble des membres du Conseil d’administration afin que ceux-ci relayent le sens de cette opération, auprès de l’ensemble des clubs du District France Monaco. Les clubs parrains et amis de cœur de la Roumanie ont été les premiers à se mobiliser à cette fin. Cette action a donné lieu, au niveau du District France Monaco, à l’ouverture d’un compte de tiers spécifique, à l’initiative de la gouverneure, Eliane OTT SCHEFFER, par le trésorier de District, Jean PERLOT. Les chèques de dons, libellés au nom du District France Monaco, ont été exclusivement remis à l’encaissement, sur ce compte, par Jean PERLOT. Les fonds ainsi recueillis ont fait l’objet de cinq virements distincts, effectués du compte du District France Monaco vers le compte du District de la Fédération Kiwanis de Roumanie, sous la responsabilité exclusive de la Coordinatrice, Stéfania PANEA.A son terme, le montant de la collecte monétaire s’élève à 4 690 €, à laquelle s’ajoute l’envoi en Roumanie de deux convois de chaussures et de bottes, par les clubs d’Haguenau (200 paires) et de Bourg en Bresse (120 paires). Le club de Troyes Féminin Pluriel a apporté sa généreuse contribution, en finançant d’une part, le prix du transport en Roumanie depuis Haguenau, et d’autre part, en effectuant un don monétaire. Outre son don monétaire conséquent, le club de Bourg en Bresse a également assuré l’acheminement des 120 paires de chaussures qui sont arrivées à PITESTI, grâce à la générosité de deux entreprises bressanes. Pierre COCHU, avec le soutien des amis de son club, Bernard DALY et Alain GIAVARINA tiennent à exprimer leur fierté d’avoir participé à cette action. A cet effet, nous saluons et remercions chaleureusement les kiwaniens, les présidents de clubs et les lieutenant-gouverneurs des Divisions Alsace Nord et Alsace Sud, Lorraine Centre, Pays de la Garonne, Provence, Auvergne, qui se sont fortement mobilisés pour la réussite de cette action. Les clubs et kiwaniens à titre personnel, donateurs, ont été : SAVERNE ET HAGUENAUCOLMAR DoyenMUNSTER VALLEECOLMAR BARTHOLDINANCY EURO AMITIE

Genèse et retentissement de l’action Chaussures 2015…

International

14 Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015

NANCY OPALINSKAHOUDEMONT MIRABELLE, et Valérie MEONI Jean Claude GUIBERT (club de LUNEVILLETOULOUSE HERMES ST EXUPERY et Josette GELCI MARMANDEUZES et Thierry HOHENADELISSOIRE et Jean Marc HENRY et Hervé BATAILLE BOURG EN BRESSEVIENNE EN GAL.et Michel PerrinSANARY LE BEAUSSET JOSEPHINE BAKER DRAGUSSEAU Pierre (club de Baies de SANARY BANDOL. Ollioules) PARIS CONCORDE LES GOBELINS...et Françoise ACHARDBAYONNE BIARRITZ COTE BASQUE et Jean Charles BONELLI VERSAILLES ROYALBORDEAUX Entre deux MersValentin PALCAU (club de Dijon)Jean Michel GIBAUD (club Angoulême).Troyes Féminin PlurielDINAN Pays de la RanceIl convient de souligner, au sujet de cette action « chaussures », la maîtrise, la traçabilité et la fiabilité du dispositif mis en place, avec l’appui et le soutien permanents de la gouverneure Eliane OTT SCHEFFER et la coopération du trésorier Jean PERLOT, et de rendre hommage à la coordinatrice Stéfania PANEA pour le sérieux, la fiabilité avec lesquels elle nous a rendu compte de l’affectation et de la répartition des fonds auprès des différents clubs. Le retentissement en Roumanie de cette action auprès des clubs existants a eu une portée considérable. A ce jour, sept clubs (VASLUI, HUSI, TURNU MAGURELE, CORABIA, GALATI, ORADEA, CLUJ) sont fortement engagés dans l’organisation et le déroulement de cette action, par l’établissement des listes d’enfants des écoles concernées et par l’achat de chaussures, par les seules kiwaniennes de ces clubs. Le résultat d’ensemble de cette action sera disponible au moment du Congrès de Bucarest (14-19 avril), à l’issue de son déroulement pendant tout le mois de mars. A ce propos, nous recommandons vivement à tous les kiwaniens du District France Monaco, d’aller consulter sur le site de notre District (www.kiwanis.fr), les articles rédigés par les présidentes roumaines des clubs cités, articles systématiquement publiés par le responsable Internet, Jean-Yves JAFFRAY. Ils y trouveront les remerciements de nos amies kiwaniennes, la description du contexte de chaque situation vécue par nos amies et la restitution de la joie des enfants à un point que nous ne pouvons imaginer. De surcroît, chaque article contient une très belle analyse de la portée philosophique et humanitaire relative à chaque action sociale telle « l’action chaussures » relevant du volontariat. Nos amies kiwaniennes sont

lucides, perspicaces et savent que si « le volontariat ce n’est pas la panacée des situations difficiles des enfants, au fil du temps, il crée son histoire ».Le club de HUSI témoigne notamment en exprimant : « l’initiative du projet chaussures vient à la rencontre de nos espoirs, de la valorisation des relations humaines entre les kiwaniens, pour retrouver le sens de la bonté et de la générosité ».De même, le club de VASLUI souligne : « Cette année, le site France Monaco, par la mise en lumière de nos actions, a eu un impact très puissant quant au soutien matériel de ces démarches, ci-inclus sous l’aspect du besoin des chaussures. Ainsi, nos concitoyens ont décidé d’ouvrir leurs cœurs et de s’impliquer, chacun selon ses forces, et pour leur aide, il faut souligner le rôle mobilisateur du District France Monaco ». Le club GALATI, en coopération avec CK Smile, CK Tineret, et le star club junior de GALATI, ajoute : « Les listes des bénéficiaires et l’achat des chaussures ont été réalisés en direct par les trois clubs adultes. Achat de 65 paires de chaussures, en profitant des réductions de saison dans les magasins. La somme d’argent, 1 150 lei (250 euros) allouée à chacun des trois clubs, permet d’acheter environ 20 paires de chaussures, de qualité moyenne, soit un prix de 12,50 €/paire ».Ou le club de Corabia : « Voilà comme l’amitié qui unit les clubs Kiwanis de la Roumanie et du monde entier, leur collaboration et surtout l’amour pour les enfants, font des merveilles et apportent un sourire sur les joues pâles des enfants sans enfance ».Mille merci à chacun des donateurs pour la réussite de cette action répondant à une urgence, mais aussi ayant le grand mérite de nous fédérer toutes et tous kiwaniens de France comme de Roumanie, autour du « sourire sur les joues pâles des enfants sans enfance », où vivre c’est avant tout survivre, où un don redonne de l’espoir, une étincelle de bonheur aux enfants et familles concernés. Cela revitalise aujourd’hui la vie des clubs Kiwanis en Roumanie qui savent porter un regard plus loin encore.

Françoise ACHARD

Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015 15

Le volontariat, ce n’est pas la panacée des situations difficiles des enfants. Mais, il n’est pas aussi un geste singulier et, au fil du temps, il crée son histoire. Nous, les membres du club de TURNU MAGURELE, nous venons de retrouver des images qui datent de deux, trois et quatre ans, plus vieilles encore, prises dans la commune de SEGARCEA. Nnous avons vu apparaître des fragments de l’école, des visages des enfants et des enseignants, des dons.

Le premier constat de ces images qui vont éclairer les facettes de certaines de nos actions est que le volontariat est un permanent recommencement. Regarder les choses d’un air découlant de la résignation signifie des portes fermées. Prendre une résolution, ce n’est pas modifier radicalement les choses, certainement, mais cela signifie des portes ouvertes.

Le deuxième constat est que revenir en arrière représente pour le volontariat les résonnances des convictions, l’ancrage et les racines. Les images

de jadis mettent en relief une attitude. Quand les soucis quotidiens sont trop pesants, quand les besoins minimaux d’un enfant sont des désirs chimériques, vivre c’est survivre au jour le jour. Faire du volontariat peut signifier donner une aide pour la conquête de la normalité…

L’une des actions de ce mois, au cadre du projet Chaussures, a été dédiée aux enfants de la première de la commune : chaussures, petites trousses de crayons de dessins, biscuits, tout cela a représenté une grande joie pour les petits. Au nom de ces enfants et de leurs familles, nos remerciements vont au District France Monaco, à tous ceux qui se sont impliqués dans cette vaste action solidaire.

Quand on regarde les visages de ces enfants, qui connaissent déjà les expériences de la tristesse ou de l’amertume, et les lueurs de leurs yeux, nous, les enseignants, nous vivons le même sentiment. Car, ce sont les lueurs de leurs cœurs.

Madelusa DUDEANU

Roum

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Action « Chaussures » à SEGARCEA VALE : voir et apprécier les lueurs du cœur…

Je pense que tous les kiwanien(ne)s ont lu l’article sur la collecte des archives du Kiwanis France Monaco dans le numéro 140 de notre magazine. Dans la continuité de celui-ci, j’espère que bon nombre d’entre vous ont déjà commencé à faire des recherches de documents qu’ils possèdent lorsqu’ils occupaient des fonctions au niveau national. Et ce, en remontant dans le temps, depuis 1965, et qu’un grand nombre a pu mettre de côté lesdits documents. Pour les gouverneurs, les trésoriers, les secrétaires et autres qui ont eu toutes et tous des fonctions diverses de toutes natures afin de conserver le patrimoine culturel et la mémoire du Kiwanis.

Il me serait également agréable de pourvoir recueillir également les magazines, à partir du numéro 1 d’avril 1970, les Directories, et autres revues éventuelles, ce, depuis les premiers en 1965 (création du premier club en France – celui de Metz).

Récemment, je viens de recevoir de Solange SCHMITT le Kiwanis Magazine N° 3 d’octobre 1970. Je souhaitai de tout cœur remercier Solange, épouse de Bernard, premier kiwanien de France pour ce don si précieux ainsi que pour les photos. Quelle satisfaction ce numéro que j’ai parcouru, quelle mine de renseignements d’il y a 45 ans !

Alors, Cher(e)s Ami(e)s, mettez-vous au travail de recherche, rassemblez les documents, contactez-moi dès que possible (06.82.86.16.38 – mail : [email protected]) pour effectuer un point ensemble, puis remettez-moi ces archives au Congrès de Colmar (du 23 au 25 mai 2015) où un espace « Archives nationales District France Monaco, Belgique France Monaco et Belgique France Luxembourg Monaco me sera dédié afin de rassembler les documents.

Je compte sur vous toutes et tous, et surtout sur les anciens membres pour récolter ces archives si lointaines….

Si vous ne pouvez venir à Colmar, faites-moi les parvenir à Arcis sur Aube chez Gérald PARANT

KIWANIS CLUB ARCIS VAL d’AUBE- 3 place des Héros d’Arcis - 10700 Arcis sur Aube - Tél. 03 25 37 10 22 / 06 82 86 16 38 - Mail : [email protected]

Gérald PARANT

Prat

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L’archivage des documentsdu Kiwanis se précise

La Vie du District

16 Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015

RESSOURCES

Quelle est la meilleure façon d’attirer des nouvelles personnes dans votre club

Kiwanis ? C’est en stimulant leur intérêt – et en n’abusant pas de leur temps.

questions simples.

Pourquoi mon club ?Pensez à ce que vous aimez le plus dans votre club – et dans votre ville.

à un groupe – que votre club a guidé.

Plus les cœurs et plus les bras seront nombreux, plus il y aura de possibilités de

service et de partenariat.

Autres conseilsRien de tel qu’un membre heureux pour attirer un nouveau membre. Veillez bien à :

• Et avant tout : à invitez-le à une réunion ou à un projet de service.

Maintenant, à vous de jouer !Au verso, nous avons laissé un peu de place où vous pourrez rédiger la minute de

discours qui vous permettra de promouvoir votre club Kiwanis.

Discours d'une minute

Guide pour aborder des membres, sponsors ou partenaires potentiels

ville

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RESSOURCES 33

Ressources

La Vie du District

Dans le cadre de la formule, bon nombre d’outils sont mis à notre disposition. Pour accéder à ces documents informatiques, le cheminement est le suivant : kiwanis.org a kiwanisone.org a resources a file library a documents en français (puis par exemple : a Manuels pour créateurs de club et conseillers de club).

Ces documents sont à la disposition de tous. Chacun d’entre nous peut trouver, selon sa sensibilité, des éléments qu’il peut exploiter…attendu que certaines composantes « américanisées » sont difficilement transposables à notre culture : on y fait son tri, l’important étant « d’aller faire son marché ».

La FORMULE est calquée sur ELIMINATE. Pour cela, KI s’est attaché le même cabinet marketing et communication. Si l’on examine avec attention les résultats remarquables obtenus par ELIMINATE, et l’évolution, année après année, de la collecte, on peut facilement imaginer, en les transposant à la FORMULE, le résultat que nous pourrions obtenir au niveau des effectifs. Tout cela suppose constance dans la méthode, implication de l’Equipe y compris des Lieutenant-Gouverneurs mais également des clubs et de chacun des membres. Le développement n’est pas l’affaire de quelques personnes mais de l’ensemble des membres de notre communauté. Nous devons toujours avoir à l’esprit, qu’en matière de développement, il nous faut faire preuve d’humilité, de modestie et que l’arrogance n’a pas sa place.

Présentation « Racontez leur votre histoire » ( document présenté dans ce n°)

A titre d’exemple, j’ai pris l’un de ces documents « Racontez leur votre histoire – Discours d’une minute ». Vous allez vous rendre compte qu’il y a tout un tas d’exemples basiques, qui découlent du bon sens, et pourtant que nous n’appliquons pas toujours. Il

Développement

est destiné à parler du KIWANIS à de potentiels membres.

Stimuler l’intérêt de l’interlocuteur, sans abuser de son temps, ce qui pourrait avoir un effet contraire à celui recherché. Préparez cette courte intervention.

Dites ce que vous aimez au KIWANIS et le lien qu’il y a avec votre ville. Du

Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015 17

Racontez votre récit dans votre ville

Personnes à envisager :

• Propriétaires d’entreprise

• Parents de membres des programmes de service et de leadership ;

• Personnes qui se rendent au

• Enseignants et directeurs

• Agents d’assurance, comptables, banquiers et autres prestataires de services.

téléphone – qui encore, parmi elles, apprécierait votre club ?

Pourquoi mon club ?

Comment procédons-nous ?

Discours d'une minute

GIGR-313-10 Français

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Ressources

34 WWW.KIWANISONE.ORG

Formule*: 1for·mu·le nom \΄fôr-my -l \:

solution type d'un problème ; manière de procéder pour se tirer de difficulté, parvenir à un résultat.

*(le Petit Robert)

Qu'est-ce que La Formule ? Une initiative sur plusieurs années visant à renforcer l'adhésion dans les clubs existants et à étendre l'influence de Kiwanis à des villes qui ne disposent pas encore d'un club Kiwanis. Cette initiative est basée sur un principe simple : lorsque des membres ont une expérience Kiwanis exceptionnelle, ils veulent la partager avec d'autres. Quand des membres partagent leur expérience Kiwanis avec d'autres, leurs clubs deviennent plus forts, de nouveaux clubs s'ouvrent et les villes bénéficient d'un service Kiwanis plus efficace et plus fort. Cette idée a inspiré le slogan de La Formule (Aimons-la. Partageons-la. Vivons-la.) ainsi que les éléments de la représentation graphique de La Formule.

concret, prenez un exemple d’action réalisée, pas 50. Nous n’avons pas à rougir de ce que nous faisons et cela attire l’admiration, l’envie de nous rejoindre.

Indiquez que ce n’est pas vous seul qui réalisez cela, vous en seriez bien incapable, mais 10, 15, 20 de vos amis, membres du KIWANIS.

Pour terminer, il y a quelques conseils évidents mais que l’on oublie souvent d’appliquer :

Préparer dans sa tête cette intervention lorsque l’on sait que l’on va rencontrer un ami, un membre de la famille, un collègue de travail, son banquier …

Ecouter son interlocuteur, ne pas le « bassiner ».

Le regarder droit dans les yeux.

Sourire et s’exprimer avec assurance.

A la fin de ce document, il y a un espace où l’on peut préparer l’intervention ainsi qu’un rappel des personnes avec lesquelles on peut utiliser cette démarche, y compris, celles qui sont sur le répertoire de votre téléphone.

Bien sûr, pour finir, invitez votre interlocuteur à une réunion ou à participer à une action du club.

Ce document, intéressant, n’a pas pour prétention de nous apprendre quelque chose, mais seulement de nous rappeler quelques astuces que nous aurions pu oublier. C’est un exemple qui montre que l’on trouve sur le site tout un tas de modules nous permettant d’œuvrer pour le

développement. Ils concernent aussi bien, la communication, les rapports avec la ville et divers organismes, le juridique… IL S’AGIT DE LA FORMULE.

Imaginez ce que pourrait représenter, en nombre de recrues, l’utilisation de ces conseils par chaque Kiwanien.

Jacques GEUTHER

18 Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015

La Vie du District

Même en philatélie, on peut avoir de bonnes surprises. En effet, voilà déjà quatre ans que nous avions émis l’idée sous le gouvernorat de Gérard CONTE de demander un timbre–poste en France afin de commémorer le centenaire du Kiwanis.

Après plusieurs demandes et n’ayant pas été récompensés par notre pays, j’ai fait au mois de novembre 2013 une demande d’émission en Principauté de Monaco. Il est vrai qu’après réflexion, nous sommes bel et bien District France Monaco ! Le 20 décembre 2013, une réponse positive m’est parvenue. Prélude à une longue collaboration fructueuse qui s’est établie pour faire connaître notre mouvement. La principauté a bien lu dans les divers documents que la date d’émission de ce timbre devait être le 21 janvier 2015 pour le premier jour d’émission. L’administration postale monégasque avait tout compris et nous pas complètement !

En effet, quel plaisir de voir arriver « ce timbre ». Nous avions demandé un timbre mais en réalité c’est un bloc feuillet de dix timbres que Monaco a émis comme vous pouvez le voir photographié sur cette page. Il y a toutes nos valeurs dessus : dans la marge à droite, notre devise « Servir les enfants du monde » avec en bas à droite le logo du centenaire et dans la marge à gauche l’intitulé « Centenaire du KIWANIS ».

Le District France Monaco par l’intermédiaire de son gouverneur Eliane OTT-SCHEFFER a souhaité vous laisser un souvenir de cette année

du centenaire. En effet, elle m’a chargé de réaliser trois enveloppes et trois cartes postales commémoratives différentes avec le cachet premier jour d’émission du 21 janvier 2015 et le timbre Kiwanis de Monaco.

Vous pourrez vous les procurer de deux manières :

- soit en remplissant le bulletin de souscription ci-dessous et me le retourner avec le règlement (chèque au nom de Kiwanis District France Monaco) à Jean-Yves MAUVAIS, 25 Place Pointelin 39100 DOLE.

- soit au stand philatélique du Congrès de Colmar dans le hall principal où nous serons heureux de vous accueillir pour l’achat des souvenirs philatéliques et du bloc feuillet de dix timbres.

Merci pour votre mobilisation ! Voilà l’occasion de se procurer un merveilleux souvenir des cent ans du Kiwanis, surtout daté du jour exact du centenaire…

Jean-Yves MAUVAIS

Sortie officielle du timbre et du bloc feuillet Kiwanis France Monaco !

Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015 19

BULLETIN DE SOUSCRIPTION SOUVENIRS PHILATELIQUES

TIMBRE KIWANIS DE MONACO

jeu(x) de 3 enveloppes différentes 1er jou x10 € = ………..€

jeu(x) de 3 cartes différentes 1er jour x10€ = ………..€

frais de port fixes de 3 €

Soit un total de ……………€ que je règle par chèque au nom de Kiwanis District France - Monaco

NOM : ...............................................................................................................................................................

Adresse ............................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................

Club K de .........................................................................................................................................................

A retourner à : Jean – Yves Mauvais 25 Place Pointelin 39100 DOLE

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La Vie du District

Le secrétaire du District France Monaco, Daniel LAUFFER, apporte ses précisions sur l’importance des rapports de visites émis par les lieutenant-gouverneurs et les Kiwanigrammes. Des commentaires judicieux qu’il a proposés lors du récent Conseil d’administration de Dijon, la capitale de la Bourgogne…

« Le secrétaire du District réceptionne beaucoup de données de la part des clubs et des lieutenant-gouverneurs. Ce minerai n’est pas destiné à être stocké, mais à être exploité. Ce sont les Kiwanigrammes qui viennent des clubs et les rapports de visites de clubs, transmis par les lieutenant-gouverneurs.

Le point sur les Kiwanigrammes

1 278 documents ont été enregistrés au mardi 3 février 2015. 1 018 d’entre eux sont arrivés dans ma boîte aux lettres et que j’ai lus. Il en manque donc environ 500, en considérant qu’une réunion de décembre n’a pas lieu. Pour ceux qui ne passent pas par ma boîte aux lettres, je ne suis pas prévenu et je serais obligé de chercher tous les jours parmi les 250 clubs qui auraient pu m’envoyer un Kiwanigramme. C’est impossible à faire. Si tous les Kiwanigrammes doivent être lus et analysés, il faut qu’ils arrivent dans la boîte aux lettres du secrétaire. L’enregistrement automatique ne fait donc que faciliter un travail qui ne sera pas fait. Vous savez que les Kiwanigrammes sont le reflet assez précis de la vie du district, des divisions et des clubs. Les rédiger et les envoyer représentent une obligation statutaire.

Il se trouve que 21 clubs ne font aucun Kiwanigramme. 53 autres ont produit cinq documents et moins. Depuis la mi-décembre, 38 clubs n’en font plus, ces 38 clubs étant parmi les 53 qui en ont fait 5 et moins ! De même, depuis mi-décembre, on parle moins de recrutement dans les Kiwanigrammes. L’élan du début commence à s’essouffler et c’est assez net.

Quand on regarde de plus près, ce sont des clubs qui ne fonctionnent pas bien. Ils ont peu d’activités, ne recrutent pas et perdent des membres. Ils font peu ou pas de Kiwanigrammes. Il y a bien sur des exceptions. De grosses structures fonctionnent en autarcie : elles sont fermées comme des huîtres fines de claires dont un qui recense 39 membres et ne donne aucun signe de vie !

Les l ieutenant-gouverneurs reçoivent les Kiwanigrammes. Ils sont donc en mesure de voir cela. Ils peuvent aussi vérifier sur le site dans l’espace membres. Je pense depuis toujours que c’est un des éléments les plus importants de la vie d’un club, d’une division et par conséquent du district. Si vous pouviez s’il vous plaît, vérifier et stimuler les troupes quelque peu, tout le monde y gagnerait…

Mais, on peut aussi dire en guise de conclusion que presque deux cents clubs réalisent de manière régulière des Kiwanigrammes. Qu’est-ce que cela apporte dans la réalité ?

Je lis tous les Kiwanigrammes que je reçois. J’en tire les éléments intéressants comme les recrutements, les démissions, les difficultés financières, les situations conflictuelles éventuelles etc…Je transfère au responsable du staff qui est chargé du secteur en question. J’en fais aussi une synthèse que je transmets au gouverneur pour qu’il sache de quoi il retourne quand il visite les divisions. Les listes de présence aux réunions sont vérifiées de façon systématique et comparées avec la liste des membres déclarés au Directory en ligne. Les clubs attendent souvent plusieurs mois avant de déclarer l’inscription d’une nouvelle recrue pour d’évidentes raisons de cotisation, alors que les démissions sont enregistrées immédiatement. Je fais ainsi

Prat

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Daniel LAUFFER, secrétaire du District, souligne l’importance des documents à retourner au District…

Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015 21

systématiquement un courrier pour régulariser la situation des nouveaux membres qui apparaissent au Kiwanigramme et parfois deux ou trois rappels. Je peux vous dire que ça en fait beaucoup. Voilà pour ce qui est des Kiwanigrammes et de leur utilité.

Les rapports de visites des clubs

Je dois vous demander de ne pas envoyer ces rapports par paquets. La plupart juste avant le conseil d’administration. Parce que c’est vraiment trop et je ne peux pratiquement plus rien faire d’autre. En principe, 250 clubs auraient dû être visités. Douze lieutenant-gouverneurs n’ont fait aucune visite de clubs. En tout cas, ils n’ont envoyé aucun compte-rendu. Ce qui fait quand même plus du tiers !

J’ai, au mardi 3 février, reçu 139 rapports de visites de clubs. On peut donc considérer que 111 clubs n’ont pas reçu la visite du lieutenant-gouverneur après le premier conseil d’administration. Les deuxièmes visites de clubs doivent se faire après le deuxième conseil d’administration. Ce n’est pas moi qui prévois ceci, mais les statuts du District et je pense que les choses doivent être dites clairement. Qu’ai-je retiré de ces rapports ? D’abord que ceux qui me sont parvenus sont bien faits et très clairs. Les observations sont le plus souvent judicieuses et importantes. Certains clubs ont été utilement recadrés, mais toujours avec tact et élégance.

Un lieutenant-gouverneur m’a fait une synthèse de ses visites et là on atteint la perfection. C’est Dominique CORNIERE. Merci Dominique ! Quelques particularités relevées ici et là : des problèmes de discipline interne, d’organisation, de motivation, de démotivation et de rajeunissement nécessaire sont omniprésents presque partout. Je dis presque. Dans une division, la majorité des clubs n’ont pas de règlement intérieur, pas de plan d’expansion, certains

clubs pas de Kiwanigrammes, etc. C’est toute une division qui ne va pas bien. Et il y en a un certain nombre que j’ai recensé. Mais, je ne vais pas les citer. Les lieutenant-gouverneurs qui en ont la charge les connaissent et feront ce qu’il faut pour améliorer la situation. Du moins, l’espérons-nous. Un certain nombre de clubs est passé à la mixité et d’autres vont y souscrire. C’est le travail qui a été commencé l’an passé qui porte ses fruits. La continuité et la non-rupture ont du bon.

Il y a aussi une division où presque la totalité des clubs ne veut pas entendre parler des objectifs du Kiwanis International ou du District. Elle souhaite vivre sa vie, malgré l’engagement pris en acceptant les statuts. Enfin, un certain nombre de clubs souffre

en ayant trop peu de membres. Ils ont du mal à recruter à cause d’un âge assez élevé. Je peux citer un club où ils ne sont plus que quatre et parfois la réunion se fait à deux membres…..et quand les deux arrivent, le restaurant est fermé !

J’ai maintenant suffisamment d’éléments pour faire un recoupement entre les Kiwanigrammes et les rapports de visites. Les deux, je l’ai remarqué, ne disent pas toujours la même chose.

Ce que j’ai retiré de ces rapports de visites a bien sûr pour vocation d’être exploité par les différents responsables concernés au district. Mais, il est évident que les premiers concernés sont les lieutenant-gouverneurs en charge de la gestion des divisions. Et, comme je l’ai dit à Hagetmau, l’action doit suivre la concertation, pour le plus grand bonheur des enfants du monde... ».

Daniel LAUFFER

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La Vie du District

Séquence nostalgique, peut-être. Séquence enrichissante, sûrement. Trente années d’ « histoire », de petites histoires, se sont écoulées déjà, et… devoir faire un retour aujourd’hui dans ces temps déjà lointains, recadre, dépoussière avec bonheur ce que furent pour moi, ces années 1984/85. Depuis tellement de choses ont évolué ou changé, c’est selon ! Dans le monde certes, et souvent, aussi au Kiwanis. Trente années de fréquentation assidue, puisque rares sont les Congrès ou Conseils d’administration, dont les aléas de la vie m’ont tenu à l’écart. Bien qu’après cent années de Kiwanis, on ait quelques raisons de penser travailler avec un outil solide. Nous devons continuer à élaborer activement une profonde réflexion car certains feux clignotent au rouge…Sans, pour autant mettre déjà les chaloupes à la mer… Heureusement, il y à ces rencontres tellement joyeuses, étonnantes avec des kiwaniens amis de toujours. De grands moments de bonheur, mais trop souvent attristées par des disparitions, terme auxquels est souvent accolé le qualificatif de prématurée, terme convenu mais vrai, car chaque fois, je l’ai vécu comme la naissance avortée d’une amitié qui ne demandait qu’à vivre. Mais heureusement, ….quand on a vu le sourire d’un enfant ! Alors… !

Bien courtes, pourtant, les trente années écoulées où j’ai vu, le Kiwanis passer de l’ère médiévale des « copistes » à celle, qui se cherche encore, des informaticiens tous azimuts. Faudra-t-il bientôt introduire dans nos critères de recrutement un diplôme de post-doctorant en informatique ? Je connais un certain nombre de Kiwaniens, peut être des « has been » comme moi, (en voie de disparition, me souffle-t-on) qui patauge dans un vocabulaire trop souvent abscons, sinon pas encore très bien assimilé. Devant une machine dont on ne sait lequel interroge, mais en vain l’autre ! « La vérité ne triomphe jamais, car ses détracteurs meurent avant » me souffle-t-on encore, de manière hypocrite et compatissante. « L’informatique pour les nuls » devra-t-il désormais intégrer la fameuse « boîte à outils » ? Pour mémoire, j’ai été le premier en 1984…à introduire l’informatique au secrétariat permanent, alors que mes prédécesseurs n’en voyaient pas l’intérêt ! Je galèje, car, aujourd’hui, l’informatique est la plume au chapeau de tout « gentilhomme » bien né.

Entre géopolitique et mouvement Kiwanis…

Je me souviens aussi, trente années après la séparation des Pays-Bas d’avec le reste de notre District, devenu désormais Belgique-France-Monaco, que si j’avais, à Nancy, été élu confortablement, c’est à partir de ce même jour que j’ai rencontré mes « pires amis ». Doux euphémisme.

En effet, la réorganisation, la scission de notre District, absolument nécessaire, et voulue par le mouvement international, et les néerlandais, allait créer quelques remous. Cette situation de se retrouver séparés des Bataves était, pour les Belges, en majorité flamands, et désormais seuls face à une minorité wallonne et francophone, inacceptable pour certains. Probablement plus politique que kiwanien. Chacun savait qu’Il existait bien un réel antagonisme, latent, parfois paroxystique, entre les deux communautés de Belges. Certains, me rendirent personnellement responsable de cette décision.

Mais, prenons conscience de la vérité de cet adage introduit par les linguistes qui soutient et explique tout : « On n’habite pas un pays, mais une langue »…Tout est là !

J’ajoute que les partisans des néerlandais qui, lors des pauses, s’exprimaient dans un français châtié, en séance exigeaient de s’exprimer dans leur langue natale. Exigence louable. En dehors du fait, que cela nécessitait de recourir à une traduction simultanée professionnelle, onéreuse…et budgétée. Même chose pour le magazine !

Mais cette affaire restera pour moi, paradoxalement, pourtant, l’un des quelques moments de pure et franche amitié que j’ai pu rencontrer. Des interlocuteurs hollandais et belges, responsables, partisans certes, mais loyaux, et nos rencontres, que je salue ici, ont toujours été animées d’une grande compréhension réciproque.

Le Code de bienséance, autrefois, voulait que l’on évitât de se blesser lors d’un duel. Les blessures… ne pouvaient être le fait que de maladroits. Car au fond, ils étaient camarades de combat, et affrontaient une seule et même cause : « l’honneur » alors, tout feu craché. Ils se quittaient bons amis.

Il me faut aussi rappeler que ce grand District n°9 Benelux-France-Monaco avait en charge l’Espagne, le Portugal, la Tunisie, la Côte d’Ivoire et le Cameroun,

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eTémoignage :Pierre DRAGUSSEAU : « mes souvenirs rigolos parfois, mais réalistes du gouvernorat 1984/1985… »

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sans compter, mais par pure amitié, la Guadeloupe et la Martinique (District Est-Canadien, francophone). A cette époque de relativement grande croissance des effectifs, de nombreux et nouveaux clubs recevaient leur charte. Et comme je ne possédais pas le don d’ubiquité, j’ai souvent été conduis à déléguer à des Past-Gouverneurs géographiquement plus proches, la mission de présider les cérémonies de remise de charte.

Ce tableau de la situation et de l’évolution de notre District étant rappelé, j’évoquerai le côté humain, le vécu du kiwanien que j’étais, que je suis, lancé dans cette aventure humaine.

Etre transfiguré par la mission Kiwanienne…

Même si ce n’est pas tout à fait le début de l’aventure, à Indianapolis, siège du Kiwanis International, nous vécûmes dix jours d’une formation assez décontractée, mais intense, soutenue par des intervenants quelquefois impressionnants. J’ai le souvenir encore jusqu’aux larmes d’un homme, gravement accidenté de la vie, complètement démantibulé, dont nous avions craint qu’il ne parvienne jamais à son pupitre…mais là, bien campé, droit dans ses bottes, c’était un AUTRE HOMME. Ce fut un feu d’artifice de pédagogie, d’intelligence et d’humanisme. J’ajouterai que si la langue anglaise ne m’est pas trop étrangère, sa prononciation au-delà des « Rocky Mountains » me laissait perplexe… !

Si j’ai appris quelque chose aux Etats-Unis, c’est que nous n’avons aucune excuse à ne pas faire, à ne pas mener à son terme et dans les délais impartis ce à quoi nous nous étions engagés. Coûte que coûte. Aucune excuse, n’est recevable ! La formule interdite est la suivante : « je vais essayer… ».

A propos « d’enthousiasme », encore une anecdote. Lors de nos stages de formation, à Indianapolis, nous avons été appelés à comparaître devant « l’International Board ». Ce comité des anciens présidents mondiaux, souhaitait entre autres, nous entendre nous exprimer sur le « slogan » de l’année : « ENTHOUSIASM MAKES THE DIFERENCE ».

J’ai vu alors des visages forts désapprobateurs se dessiner en entendant ma réponse : « En effet, ça peut faire démarrer très vite. Il en faut beaucoup. Mais, nous ne sommes pas des artificiers. Je crains fort, pour ma part, que l’enthousiasme ne risque d’être qu’un feu de paille, et s’il est assez facile de l’allumer ainsi, il faudra quand même, si l’on souhaite le voir perdurer lui adjoindre quelque comburant plus consistant…». Est-ce l’existence hypothétique et encore inconnue d’un« comburant » qui fâchait ?

On ne m’a pas demandé de motiver ma réponse ! Trente ans plus tard, je suis toujours là et j’aime toujours le Kiwanis ! La satisfaction, la joie que j’éprouve ne vient de nulle part ailleurs, que du travail

accompli au sein de mon club et du Kiwanis, et ce à quelque niveau que ce soit.

A Toronto, ou se tenait la Convention mondiale, mes bagages ne m’ont rejoints que la veille de mon retour. Heureusement, il existait au rez-de-chaussée de l’immense tour tout ce qu’il fallait pour habiller proprement un pauvre Français dans le dénuement vestimentaire le plus total.

Des tests de dégustation appréciés des délégations étrangères !

Lors des réunions des Elects Européens que ce soit à Toronto ou quelque part en Europe et à Zürich (avant Gand), il existait une coutume entre nous, qui consistait chacun son tour, à amener les alcools emblématiques de nos pays respectifs. En tant que Français, j’étais très attendu sur ce sujet. Et à Toronto, malgré ou plutôt grâce au retard de mes bagages, nous avons quand même « testé » tout ce qui existe comme alcools en France. En effet, vous avez peut-être été étonnés de me voir introduire autant d’alcools au Canada…Mon bagage perdu, j’ai dû remplir une déclaration, et là je découvre que les quantités d’import sont limitées. J’ai alors tenté le tout pour le tout, en quantité conforme, et lorsque mon bagage arrive enfin, je l’ai récupéré sans aucun autre contrôle, douanier ou même policier … !

Un jour, nous nous sommes échappés avec quelques kiwaniens, Japonais, Islandais, Norvégien et un Allemand pour aller voir les chutes du NIAGARA : descente en funiculaire, embarquement engoncé dans d’immenses imperméables, navigation jusqu’au milieu des chutes et diverses anecdotes sur tous les farfelus qui ont tentés avec plus ou moins de bonheur la descente des chutes, en tonneau par exemple ! Journée inoubliable ou nous échangions spontanément, innocemment, dans un pseudo anglais qui nous était propre, et compris de nous seuls.

L’Espagne et le Portugal furent pour moi une grande désillusion. On me présentait des cartes porteuses de nombreuses espérances de vie kiwanienne. La plupart ne virent jamais le jour. Les Espagnols étaient encore, malgré la disparition, encore récente dans les esprits du général FRANCO, objets d’une surveillance policière plutôt dissuasive. Au Portugal, la situation était différente : deux classes, socialement forts éloignées l’une de l’autre. J’ai remis la charte du club de Lisbonne, en grande pompe, entouré de ces nouveaux kiwaniens, qui étaient ministres, présidents des plus grandes institutions nationales ou internationales, bancaires, caritatives…Je ne pense pas que de longues explications soient nécessaires : vous comprendrez, que « ces gens-là… ! » Et ce « beau » club, très huppé, ne fit pas face bien longtemps à la misère de son peuple.

Dans le désordre de mes petites aventures, j’ai remis sa charte au club de Tunis Ibn Khaldoun,

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célèbre poète du XIVème siècle. Lorsque je suis arrivé, personne ne m’attendait, personne ne me connaissait hormis Rached TRIMECHE, un ami kiwanien de longue date et Lieutenant-gouverneur… ad vitam en Tunisie ! Mon courrier se serait perdu quelque part dans les sables !

Toujours en Tunisie, j’étais invité à Sfax, au mariage d’un kiwanien, pharmacien. Mariage coutumier, magnifique. J’ai le souvenir d’un repas mêlant cuisine tunisienne et française, mais surtout il nous avait été vivement recommandé que nos épouses n’affichent pas de décolletés trop…seyants. Or, je n’ai jamais vu de décolletés aussi profonds que chez nos amies tunisiennes… ! Femmes superbes que j’ai au premier abord prises pour des européennes, version scandinave. Cela s’explique pour beaucoup par l’histoire de la Méditerranée antique, où les ethnies les plus diverses se sont mêlées.

Sublime aussi, émouvante, troublante, longtemps développée, cette danse masculine cadencée, en longue tunique blanche, spirale concentrique au son des seuls tambours au rythme de plus en plus rapide jusqu’à l’arrêt…brutal ! Le mystère des cultures…

Expériences africaines insolites…

En Côte d’ivoire, à BOUAKE, j’ai séjourné chez Umberto BOTTARI, qui, depuis certains événements, est revenu en France au club de Toulouse Hermès Saint-Exupéry. Lors de mon arrivée à Abidjan, à 4 heures du matin en attente d’une correspondance pour BOUAKE, seul dans l’aéroport à cette heure matinale, j’ai été immédiatement submergé par une nuée de cireurs de chaussures, qui me passaient jusqu’entre les jambes et ne m’ont lâché qu’à l’enregistrement de mon vol.

Un jour, le club de Bouake m’amène dans un petit restaurant, une cabane en tôle, à la lisière de la brousse, et pour me faire honneur, moi le Français, par 40° à l’ombre, j’ai dû déguster une choucroute, « ivoirienne » assez…particulière. Bien évidemment, j’ai pu visiter, la capitale Yamoussoukro, village natal d’Houphouët-Boigny. « L’autoroute » afférente est bordée de lampadaires, qui curieusement tout à coup n’éclairent plus la route, mais les jardins de Madame Mère, me précise-t-on. Capitale au prestige rehaussé de quelques réalisations remarquables : une cathédrale plus grande que celle de Rome… de quelques centimètres ! Hôtel « président » en bois et métaux précieux, cinq étoiles, peut-être davantage, car je n’ai pas visité les chambres…un désert. Un interminable boulevard qui se perd dans la savane, bordé de belles villas destinées à un corps enseignant que l’on attend encore, campus perdu dans les mémoires. Mais, pour le reste la capitale a conservé son aspect traditionnel, africain.

N’oublions pas les fameux crocodiles vivants dans les douves. Ils sont censés protéger le château et le repos du président. Certains jours, faute d’opposants figurant au menu, ils sont nourris de poulets. Ce à

quoi, j’ai assisté, par hasard d’ailleurs. Au repas de poulets, pas à l’autre dégustation précitée…

Lors de mon retour sur Abidjan, je dois endurer plusieurs heures de retard de l’avion, d’attente au milieu de bagages et de cartons éventrés…Contrôle des billets et passeport. J’avais « oublié » de glisser une « petite gratification » dans ma réservation. Je risquais donc de ne pas figurer sur la liste d’embarquement. Expérience vécue, « coutume » que j’ignorais ! Papiers rendus d’un air navré : malgré des recherches poussées, je n’étais pas inscrit…Rapidement affranchi par mon voisin, mon « manque de savoir vivre » réparé, et ô miracle, mon nom réapparaît sur les listes. Une collection de coups de tampons plus tard, je récupère mon sésame : « bon voyage monsieur ! ». Mais, la fin des épreuves n’avait pas sonné pour autant. Lorsqu’enfin, il semblerait que notre avion soit arrivé, après avoir assisté à l’embarquement de nos bagages, nous découvrons qu’on les redescende sur la piste ! On nous annonce alors tranquillement, qu’il est réquisitionné par Madame Mère… ! J’ai alors assisté à une scène inimaginable : les voyageurs, et pas seulement européens, comme un seul homme, ont littéralement pris d’assaut, les deux gardes du corps au pied de la passerelle. Peu après, les passagers entassés, les bagages récupérés, il semble qu’ils n’aient pas eu trop de mal à persuader l’équipage de décoller au plus vite.

S’ensuivra ma visite à Yaoundé, capitale du Cameroun. Hospitalité couleur locale, chaleureuse, et très démonstrative. Mais, pour le retour, j’ai dû rejoindre Dakar pour prendre un vol de retour qui me convenait, dans une «chose » ferrailleuse qui, pleine de volailles et même d’une chèvre. Elle se battait, têtue, pour voler vaille que vaille dans un bruit infernal. «Bien arrivé. Bisous… ».

Et de l’autre côté de l’Atlantique…

Les Antilles françaises sont peuplées par une faible population caraïbe, mais surtout africaine, et même française, fort joliment mélangées. Les contacts sont faciles, immédiats et les Kiwaniens que j’y ai connus n’ont rien à envier à ceux de chez nous !

J’avais organisé un voyage aux Antilles d’une dizaine de jours. Lors du voyage exploratoire offert par l’agence afin de finaliser le projet, j’atterris à Point-à-Pitre. Accueil par une dame-jeanne conséquente de rhum «arrangé» Et sur le tarmac même, soutenus par nos de quatre kiwaniens guadeloupéens, nous avons réglé son sort sans pitié ! Beauté des paysages bien entendu, une mer trop chaude pour moi, élevé en Bretagne. Et des langoustes, encore des langoustes et des «ouassous », des crabes terrestres dont ils essayaient de me persuader qu’ils se nourrissaient dans les …cimetières !

Au troisième jour, je suis resté dans ma chambre. Je transpirais littéralement du rhum ! Cela commençait dès le matin par le « rhum décollage », mais après,

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mes souvenirs deviennent flous. Le décalage horaire, peut-être. Il y avait un rhum pour toutes les occasions, et même et surtout si l’horizon était muet !

Lors de mon séjour, il se déroulait une grande campagne d’affichage contre l’alcoolisme. C’est ainsi que j’ai pu affiner mes connaissances médicales. Le kiwanien qui guidait mes pas, était le médecin-chef de la médecine du travail à Fort de France. Je l’interrogeais alors sur l’importance des cirrhoses en Martinique. Il tenta vite de me tranquilliser, m’assurant qu’il ne voyait jamais de cirrhose. Alors pourquoi cette campagne, m’inquiétais-je, surpris devant le spectacle éloquent des tables de bistrots ? Non, répondit-il, d’une voix détachée, il n’y a pas de cirrhose ici, car le foie éclate bien avant !

Comme à chacune de mes visites, j’arrangeais toujours une rencontre auprès des autorités civiles locales. C’est ainsi qu’à la Martinique j’ai pu faire la connaissance du maire de Fort de France, cardiologue, homme très chaleureux, intéressé par ce que nous faisions. Il m’avait assuré d’emblée, que son étiquette communiste n’avait rien à voir avec ce que nous connaissions en France…

Expérience humaine inoubliable. Certes, j’étais venu vers eux pour leur parler du Kiwanis, de LEUR Kiwanis, ce que nous fîmes, dans une confiance totale…et ils m’ont appris LE Kiwanis. Ils ont des valeurs inestimables. Valeurs exprimées différemment peut-être, avec d’autres mots, mots qui ne sont pas toujours les nôtres, mais si vous avez la bonne oreille, toujours la même sagesse. Trop de gens dissimulent leur désintérêt, leur incompétence derrière un sérieux, une gravité de « rôle ».

Juste un peu d’étonnement, de surprise, devant ce monde d’un exotisme, au sens premier, large, tellement désarmant, mais riche d’enseignements pour les « européens civilisés » que nous nous imaginons être, et qui, totalement informatisés, se robotisent chaque jour un peu plus. « Heureux, qui plein d’usage et de raison… » ! Homme ou es-tu ?

Aragon et Ferrat ont-ils raison ?

On attendait de moi quelques anecdotes « rigolotes » relatives à mon mandat, pourtant déjà tellement ancien. Sans problème. Elles appartiennent d’abord au Kiwanis qui m’a permis de les vivre. Je dois reconnaître avoir été heureux en cette année de commémoration, de m’apercevoir que des Kiwaniens et non des moindres étaient conscients que si le Kiwanis existe encore, c’était parce qu’en leur temps, d’autres… .

Nous sommes, à présent, avec tout ce que cela comporte de qualités et de défauts des femmes et des hommes qui travaillons heureusement en pleine et réelle synergie… enfin ! Aragon, avant Jean Ferrat, aurait-il eu raison ? J’espère, puisqu’il m’est demandé de tenter de réactualiser un passé, pouvoir partager ce que cela m’a apporté. Une expérience, qui, bien sûr ne voudrait pas ne rester que la mienne. Nous

ne créons pas le paradis sur Terre. Cela se saurait. Ceux qui ont essayé ont créés l’enfer sur cette Terre.

Mais, il faut conclure. Avec un peu de sérieux. Ce qui commençait à poindre dans ces années 1980, est devenu notre réalité quotidienne. Nous peinons à suivre l’évolution exponentielle de notre société, et, malheureusement, d’autres, qui attendent tellement de nous, même s’ils ne le savent pas, se sentent « largués ».

S’il est vrai que le Kiwanis se vit avant tout dans les clubs et particulièrement dans chacun de nos clubs, c’est là, en effet, et là seul, que se vit la vérité du KIWANIS. C’est ainsi que nous nous devons de rencontrer les autres clubs, les regarder vivre, échanger. Ne pas vivre le Kiwanis frileusement enfermés dans la routine de notre club, sinon la sclérose nous guette. C’est la mort du club tout entier, recroquevillé sur lui-même. Un club qui ne sait pas se renouveler, en particulier par un recrutement en douceur, jeune, sans risquer de fracture intergénérationnelle, est un club qui va disparaître. Seul, sans laisser de traces, dans l’indifférence générale, car depuis longtemps il avait réussi à se faire oublier de tous.

Vivre pleinement nos six objectifsAinsi, il nous faut sortir de l’abstraction et de l’indifférence ou ils stagnent, nos 6 objectifs. Lisez-les, écoutez-les, avec l’oreille du cœur…Ils parlent. Approfondissons les mots. Ils ont tant de choses à nous dire, au-delà de leur usage immédiat vulgaire. Exercice de motivation, de compréhension de l’essence, oserais-je dire toujours civilisatrice, de notre mouvement.

Il m’arrive enfin de regretter notre vénérable devise : « NOUS CONTRUISONS ». On y apprenait non pas à construire des murs, d’autres, très bien armés, s’en chargent avec une efficacité redoutable. On y apprenait à construire des PONTS, dont la valeur civilisatrice, historique n’est plus à démontrer. Les peuples de la Terre sont à l’image de leur sol, dispersés, séparés par de nombreux obstacles qu’ils soient naturels ou pas. Fleuves, mers immenses, montagnes, mais peut-être plus que la distance, l’aveuglement, la bêtise, et il est du génie de l’homme de se battre pour vaincre tous ces obstacles et de lutter pour se rassembler. N’oublions jamais que si nous sommes perdus sur une poussière quelque part dans l’espace, même des fleurs peuvent y pousser.

Nous avons tous, vis-à-vis de chaque humain, de chaque kiwanien, du Kiwanis une responsabilité. Appliquons ce qui s’appelle le « PRINCIPE DE RESPONSABILITE » qui va de pair avec le pouvoir d’évaluer sa propre action et ses conséquences en fonction de la valeur morale de ce que l’on fait. Alors, retroussons nos manches !

Pierre DRAGUSSEAU

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La Vie du District

L’origine de la manifestationC’est au cours d’une réunion de la Division 931 en présence de Gérard CONTE, Gouverneur, qu’est née cette idée d’un grand lâcher de ballons à l’occasion de la Journée mondiale du KIWANIS (ONE DAY).

Le principe

Ces ballons multicolores, biodégradables, aux couleurs du KIWANIS et d’ELIMINATE sont destinés à être vendus aux enfants moyennant un prix de 2 €, ces enfants inscrivant leur nom et leur adresse sur une petite carte accrochée au ballon. Le ballon ayant parcouru la plus grande distance et dont la carte nous est retournée gagne un lot d’une certaine importance (caméscope, tablette numérique, VTT, etc…).

L’organisation

Cette manifestation doit être organisée dans un endroit public (Place de la Mairie, de l’église, stade sportif, etc…) afin que la manifestation ait un certain retentissement. Des autorisations sont à demander à la Mairie et à la Préfecture. Des contraintes peuvent apparaître lorsque l’on se trouve à proximité d’un aérodrome ou aux abords de la mer mais les autorités donnent généralement leur accord sans trop de difficultés.

Les contraintesLes frais engagés occasionnent un budget non négligeable dans la phase préparatoire de l’opération. Une bouteille d’hélium indispensable pour gonfler les ballons coûte 235 euros à l’unité et il est indispensable d’acquérir un réceptacle pour

stocker les ballons avant leur envol à l’instar d’un trampoline, c’est un investissement d’une centaine d’euros pour l’achat de cet appareil d’ordinaire réservé aux ébats des enfants. Ensuite reste à la charge du club organisateur la phase commerciale et publicitaire afin de promouvoir le bien-fondé de l’opération. Sans oublier la recherche des lots visant à récompenser in fine les enfants dont les ballons ont parcouru la plus grande distance depuis leur aire d’envol. La grande distribution, lorsqu’elle est sollicitée se prête volontiers au jeu en offrant des lots. Au final, le budget global se rapproche de 800 €euros si l’on veut réaliser une belle opération.

La participation des clubsLe bilan est mitigé pour cette année 2014 puisque ce n’est qu’une trentaine de clubs qui ont commandé des kits auprès de la BOUTIK. Pas de quoi pavoiser donc même si des clubs restent très attachés au déroulement de cette action ayant le double mérite d’être très consensuelle et très visible dans les airs. Les quatre clubs d’ARRAS

restent très fidèles à l’état d’esprit de cette manifestation relayée en cela par le média régional « La voix du Nord ». En Bourgogne, le club de BEAUNE poursuit avec réalisme et bonheur cette action dont il a été l’un des précurseurs au niveau national ; les clubs de SENS (masculin et féminin) ont adhéré dès le début à cette manifestation. Ces trois exemples traduisent la parfaite réussite de cette action qui, je le rappelle n’est pas faite seulement pour gagner de l’argent au niveau des clubs mais de faire connaître le KIWANIS et son action phare, le projet ELIMINATE.

Insuffler un nouvel élan à l’occasion de l’année du centenaire…..

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LES LÂCHERS DE BALLONS

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J’ai tenté de prêcher la bonne parole au cours des différents Conseils d’Administration auxquels j’ai participé. Ces piqures de rappel me semblent indispensables pour que chaque Lieutenant-Gouverneur prenne en considération l’importance d’une telle opération. L’idée serait de poursuivre cette action au-delà de sa date butoir intimement lié à l’existence du concept « ELIMINATE » qui reçoit l’intégralité des fonds récupérés par cette œuvre.

A l’occasion de l’année du centenaire et du Conseil d’Administration de Février 2015 qui se tiendra à Dijon, je proposerai de nouveaux arguments afin de redonner un regain d’intérêt à cette opération sociale. Plusieurs Lieutenant-Gouverneurs se disent déjà prêts à organiser un super lâcher de ballons à l’échelon régional afin de marquer durablement les esprits.

Joseph MATICOT

Responsable de l’opération « Lâcher de ballons »

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Congrès ColmarCo

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Comme le disait si bien mon prédécesseur, les Kiwaniens et les Kiwaniennes sont souvent « des gens de dernière minute ». Le Congrès du Centenaire n’échappe pas à la règle : la date limite d’inscription, fixée initialement au 15 mars, est derrière nous et pourtant nombreux sont ceux qui nous disent encore « je vais m’inscrire ». Bien entendu, nous acceptons toujours les inscriptions….mais attention aux retardataires pour les réservations hôtelières. L’office du Tourisme de Colmar a obtenu un petit sursis pour conserver un panel varié de chambres. Mais je ne peux que me répéter : Colmar est une destination touristique très prisée un week-end de Pentecôte et l’hôtellerie colmarienne n’attend pas le Congrès du Kiwanis pour faire le plein.En particulier, plusieurs membres désignés « délégués votants » par leur club n’ont pas encore envoyé leur inscription. Tous les documents de présentation et d’inscription au Congrès, qui ont été publiés dans le dernier Kiwanis Magazine (N°141), sont aussi téléchargeables sur le site www.kiwanis.fr. dans l’onglet AGENDA, soit dans l’ESPACE MEMBRES (accessible avec LOGIN et MOT DE PASSE) => Onglet ACTUALITES => Annonces de Congrès).

Quelques news du Congrès Le Forum des associations est en train de grandir sous l’impulsion d’Agnès LESCAUT. Les représentants

Chaque année depuis 2004, la direction de ce golf participe à notre action sociale, les greens de l’Espoir, au profit de l’association « Vaincre la Mucoviscidose ». Ce partenariat mobilise les golfeurs et de nombreux donateurs. Il permet de remettre à chaque fois un chèque de 5 000 euros en moyenne pour la lutte contre la mucoviscidose. Cette année, cette journée sera organisée le dimanche 13 septembre. Tous et toutes êtes les bienvenu(e)s !A l’occasion du Congrès du Centenaire du KIWANIS, organisé à Colmar du 22 au 25 mai 2015, la direction de ce golf propose une réduction de 20 % sur le green-fee avec un parcours 18 trous, utilisable une fois, du 22 mai au 31 décembre 2015, pour tout(e) Kiwanien(e) porteur de ce document et pour son accompagnant(e).

Du 22 au 25 mai 2015, le District France Monaco se réunit au Parc des expositions de Colmar

Colmar Doyen noue un partenariat avec le golf d’Ammerschwihr Trois Epis

desdites associations pourront tout au long du week-end présenter leurs actions et leur partenariat avec plusieurs clubs du District. Bien entendu, des stands de produits régionaux vous permettront d’apprécier les saveurs du terroir alsacien.

Des partenaires vous proposeront des remises pendant le Congrès (Joué Club), mais aussi pendant toute l’année 2015 à l’instar du port de plaisance de Colmar pour la location d’un bateau à la journée et du Golf d’Ammerschwihr Trois-Epis chaque année partenaire du club de Colmar Doyen pour son action sociale « Green de l’Espoir » au profit de « Vaincre la Mucoviscidose ».

Enfin, pour la soirée du Centenaire, dimanche soir, nous vous proposons une possibilité de réserver une table complète sous réserve d’être dix. Vous pouvez soit envoyer par mail ( HYPERLINK «mailto:[email protected]» [email protected]) la liste des dix congressistes ou accompagnants concernés par la réservation, soit réserver sur place le samedi après-midi ou le dimanche matin.

Enfin, pour tous renseignements complémentaires, nous contacter : [email protected]

« ALSACEZ-VOUS, ON S’OCCUPE DE TOUT ! »

A bientôt à Colmar.

Pour le Comité d’organisation

Le Président du Congrès

Jean JACQUEY

Pour tout renseignement complémentaire, consulter le site : www.golf-ammerschwihr.com. N’oubliez pas de venir avec ce document, en indiquant à l’accueil votre nom et celui de votre accompagnant(e), ainsi que le nom de votre club Kiwanis.

Jacques CRIBIER

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CONGRÈS DU CENTENAIRE District F rance-Monaco

COLMAR Du 22 au 25 mai 2015

CONVOCATION DES CLUBS À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Inscription des DÉLÉGUÉS VOTANTS à l’Assemblée Générale

Bulletin à faire parvenir en 2 exemplaires avant le 6 mai 2015 au plus tard (article 7.5 du RI) à : Daniel Lauffer - 34 rue Eckmann Chatrian - 67700 SAVERNE Tél. 03 88 71 10 50 - Port. 06 74 29 23 77 - E-mail : [email protected] - [email protected]

CLUB : KIE : N° (Charté ou Organisé) DIVISION : N° NOM :

Signature Président du Club Signature Secrétaire du club

Participants à l’Assemblée Générale Rappel des statuts du District (art. 7.3, art. 7.4):

1- les délégués des clubs et les membres de droit constituent l’Assemblée Générale du District. 2- chaque club charté ou organisé et en règle de ses cotisations désigne 3 délégués à l’A. G. ainsi que 3 suppléants.

Délégués votants (3 par Club)

DELEGUE 2 – Nom Prénom

Fonction SUPPLEANT :

DELEGUE 3 – Nom Prénom

Fonction SUPPLEANT :

DELEGUE 1 – Nom Prénom

Fonction SUPPLEANT :

Congrès Colmar

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Jean-Bernard GOIN :« être dans l’écoute afin de satisfaire tous les Kiwaniens… »

Le Gouverneur élect se dévoile à travers une interview où il nous présente sa stratégie et ses futures orientations…

Jean-Bernard, quelle est ta vision du mouvement Kiwanien avant de confirmer ta candidature de gouverneur-élect à Colmar ?

Bonne question, nos statuts sont ainsi faits que la personne élue doit retourner un an après l’élection devant les délégués de l’assemblée générale pour être confirmée. Ne pas confirmer l’élu, revient à occulter le travail d’une année par une équipe, et la démarche ne va pas dans le sens de notre devise. Quoiqu’il en soit, mon agenda prévoit que je serai à Colmar sauf un souci important de santé. La formation du futur Gouverneur et de son équipe a déjà impliqué des déplacements, longs et coûteux. Notre mouvement fait de belles choses : sachons « nous vendre ».

Comment abordes-tu le Kiwanis au sein de ton club de Saint-Amand Montrond ?

Dans mon club, à Saint-Amand, ayant été trois fois lieutenant-gouverneur de la Division Centre (919) en quinze ans, j’ai acquis une connaissance, que mes amis du club reconnaissent. Notre président fondateur, toujours présent, et fidèle des réunions statutaires, est depuis mon élection un Kiwanien heureux et comblé que l’un des siens ait eu le culot de se présenter, et plus encore d’avoir été élu la première fois

Peux-tu te présenter à notre lectorat en nous rappelant les grandes étapes et orientations de ton existence ?

J’ai 64 ans, je suis marié à Sylviane depuis fort longtemps, ce qui devient bizarre et rare, nous avons deux filles et deux petites-filles. Mon épouse a des ennuis de santé, mais jamais elle ne m’a empêché de faire ce que j’avais envie de faire. Après des études secondaires, j’ai suivi un cursus de formation agricole, pour pouvoir travailler au retour sur l’exploitation familiale, où j’étais l’aîné de cinq enfants. J’ai fait mon service militaire à Vannes et Dinan où j’étais sous-officier. A 24 ans, je suis reçu à l’examen d’expert foncier et agricole. J’ai toujours eu deux et même pendant une dizaine d’années trois professions à la fois (toujours dans le milieu agricole et commercial). J’aime la diversité, les responsabilités, et dans ce milieu, les volontaires sont vite repérés. Je n’ai plus d’exploitation agricole, mais j’ai conservé mon cabinet d’expertises foncières. Je ne suis pas du style bricolage, jardin, mais je pars toujours avec curiosité en mission, comme au premier jour.

En cette année de centenaire, tu accéderas d’ici quelques mois à la plus haute responsabilité du District France Monaco ? Est-ce un aboutissement en soi ou conserves-tu toute ton humilité par rapport à cette tâche ?

Non ce n’est pas un aboutissement en soi, car, j’ai souvent entendu dire et lu que le Kiwanis passait après la famille, voir le travail. Je sais d’où je viens et je sais où je vais ; ayant fait beaucoup de congrès, j’ai la chance d’avoir d’excellents contacts avec les Pasts, et même si je dois regarder devant, l’expérience des plus anciens, m’est précieuse.

Comment juges-tu les clubs services en règle générale ? Ont-ils encore un rôle à jouer dans le poids de notre environnement sociétal actuel ?

En France, les six clubs services internationaux, par ordre de création, sont le Rotary, le Kiwanis, le Lions, le Zonta, le Soroptimist et l’Inner Wheel. Ils comptent plus ou moins 70 à 75 000 membres. Dans le monde, c’est un peu plus de trois millions de femmes et d’hommes engagés au service d’autrui, et dans un esprit humaniste. Oui, les clubs service ont eu et auront encore un rôle en particulier en cultivant la primauté aux valeurs morales et l’amitié entre leurs membres.

Interview

Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015 31

Depuis quelques semaines, tu multiplies les contacts et les rencontres de travail avec ta future équipe. Comment cela se déroule-t-il ?

« My TEAM WANIS » est mon équipe. Elle est faite de femmes et d’hommes de bonne volonté et ayant un goût prononcé pour du bénévolat important. Dans nos statuts, certains postes sont sur une année, d’autres trois années, voir cinq. J’ai dû composer avec les statuts mais surtout avec les bonnes volontés, et disponibilités de chacun. Je suis entouré de personnes ayant œuvré avec Jean-Michel, d’autres actuellement avec Eliane et puis un bon tiers, de néophytes comme moi. Au sortir de la formation des futurs lieutenant-gouverneurs, à Saint-Amand, je suis ravi de l’ensemble des personnes présentes qui ont envie de mouiller le maillot, et de m’accompagner un bout de chemin.

Quels seront les grands messages fédérateurs que tu souhaites véhiculer au sein du mouvement français ?

« Servir les enfants du monde », notre devise, quoi de plus noble, ainsi que les objectifs écrits en 1924 sont et seront le message que aucun Kiwanien digne de ce nom ne devrait oublier. Faire le bien pour se sentir bien, convient parfaitement à mon caractère et à ma devise.

Parmi les grands sujets qui s’expriment au sein du mouvement Kiwanien (le féminisme, le rajeunissement des membres, l’expansion, la communication ou la formation), quel est celui qui te parle le plus ?

Parmi les cinq sujets, il y a un lien, il est évident qu’il faut rajeunir les membres. Il est évident qu’il faut plus de femmes, ce sont tout de même elles

qui portent les enfants et sont plus proches d’eux par la maternité. La communication, dans notre époque où il faut toujours aller plus vite, il nous faut une tête de pont médiatique pour relayer au moins le club et les actions nationales.

Quelle serait, selon toi, les actions sociales à développer en priorité au niveau national ?

Je suis depuis mon entrée au club un fervent défenseur « des maladies rares », c’est mon cheval de bataille et je me suis entouré d’un professionnel pour développer les actions. Bien sûr, nous avons de nombreuses actions dans les clubs. Il n’est pas question pour moi d’imposer, ce que certains font très bien, ils doivent continuer. Nous avons une richesse d’actions, à nous de le faire savoir, et nous avons la Fondation…

Devenir un gouverneur représente un sérieux défi, assorti de contraintes temporaires importantes. Comment appréhendes-tu ce futur passage de ta vie ?

Mes nombreuses activités font que je suis rôdé, et il faut aussi savoir déléguer, c’est une des raisons, pour avoir une équipe forte et réactive. J’habite au centre de la France, habitué de conduire et amoureux de la route. Partir est un plaisir, pas une corvée. Je gère mon emploi du temps et je vais devoir refuser certains dossiers de mes clients ; disons que je conserverai ceux qui me plairont le plus…

On connaît le Kiwanien mais quel est l’homme qui se cache derrière Jean-Bernard GOIN ?

L’homme qui se cache : il ne se cache pas. Ayant une formation de médiateur pour les tribunaux, avec une devise dans mon travail « je préfère deux blessés qu’un mort » correspond à mon côté gentil qui essaye de recoller les morceaux entre les parties opposées, avant de trancher dans le vif. L’âge aidant je suis plus patient et à l’écoute, mais j’accepte mal d’être trahi.

Si c’était à refaire, te lancerais-tu de nouveau dans cette quête du gouvernorat ?

OUI, sans hésitation ! L’an dernier, je me suis présenté pour voir. Je ne pensais pas un seul instant être élu. Les délégués votants en ont décidé autrement, je ferai mon possible pour faire ce qu’il y a à faire, et ne me représenterai pas cette année. Je sais par mes excellentes relations avec Eliane, Jean-Michel, et les Pasts que 95 % des membres sont formidables, pour les 5 % qui le sont moins, je ferai au coup par coup. Je suis habitué dans mon activité professionnelle à gérer des cas difficiles. En résumé : je suis reconnaissant, vis-à-vis de notre Gouverneur et du Past des excellents rapports qui me permettrons de faire un minimum d’erreurs sur la route, qui peut parfois être semée d’embûches...

Propos recueillis par Thierry BRET

32 Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015

Michel ROCHELe randonneur Kiwanien de Mende si généreux…

Portrait

Etre Kiwanien : c’est aussi le vivre et le partager à chaque instant de sa vie sociale ! Michel ROCHE, membre et président fondateur, il y a trente ans, du club lozérien de Mende les Sources en est un exemple.

Après l’édition d’un guide de 30 randonnées pour les familles « En Lozère » chez Glénât dans la série P’tit Crapahut paru le 2 avril 2014, il vient de récidiver. Il a fait éditer un livre de photos « La Lozère au fil de mes pas instants d’émotion et de beauté ». Ce n’est pas fini : au printemps 2015, paraîtra chez Glénât un guide « Les plus belles randonnées de Lozère » dans la série Rando Evasion (avec un ami Guy BLANC). Tout ceci serait banal, si ce n’est que Michel ne garde pas un seul centime, il reverse l’intégralité de ses droits d’auteur :

• Aux Restos du Cœur de Lozère pour le P’tit Crapahut.

• Au Comité départemental de la Ligue contre le cancer pour l’ouvrage « La Lozère au fil de mes pas », (le magasin distributeur faisant de même).

• A l’association Saint-Vincent de Paul de Lozère pour le guide à paraître sur les belles randonnées de Lozère.

Voici ce qu’écrit le Conseil général de la Lozère sur le livre « La Lozère au fil de mes pas » :

« Passionné de nature et de randonnée, Michel Roche invite les lecteurs à une merveilleuse balade à travers le Gévaudan. Il nous fait partager avec ses photos, des instants d’émotion et de beauté. De l’Aubrac aux Cévennes, de la Margeride aux Gorges du Tarn, du Mont-Lozère aux Causses, cet homme chaleureux et généreux a rassemblé des photos qui révèlent toute la diversité des paysages lozériens. Il a décidé de verser ses droits d’auteur au Comité départemental de la Ligue contre le cancer. Soutenu par le Conseil général, l’ouvrage « La Lozère au fil de mes pas, instants d’émotion et de beauté » est en vente…».

Et voici ce qu’écrit, à son tour, sur son site, la Fédération française de randonnée pédestre :

« C’est un très beau livre de photographies retraçant des instants d’émotion et de beauté. L’auteur, Michel Roche, est un randonneur passionné, concepteur du projet associatif de l’association de randonneurs « Rando pour tous » de Mende. C’est aussi un photographe de talent. Il a sélectionné les meilleures des innombrables photographies prises lors de randonnées pour faire aimer son pays, la Lozère, dont le charme n’est plus à vanter ».

Pour contacter l’auteur : [email protected]. Bravo Michel : le club de Mende est fier de toi !

Catherine BLOND

Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015 33

Vie des DivisionsH

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Le mercredi 21 janvier, jour même de la création du premier club International dans le monde, cinq clubs de la division Haute Normandie se sont associés pour célébrer cet anniversaire. Ils ont offert à plus de 200 enfants et leurs accompagnateurs la projection privée du film dédié aux aventures de l’ours « Paddington », précédée d’un goûter.

Plusieurs membres Kiwaniens étaient présents afin d’accueillir tous ces enfants dont certains étaient très excités à l’idée d’une première venue au cinéma.A la sortie, nous avons eu droit à de chaleureux remerciements des adultes accompagnateurs et éducateurs. Mais, ce sont surtout les enfants qui avaient des pépites de bonheur dans les yeux et le sourire aux lèvres.

Une telle manifestation est conforme à la devise du Kiwanis : « Servir les enfants du monde ». Cela renforce notre conviction et notre fierté d’être Kiwanien.Ce fut aussi un moment de partage entre les membres de ces différents clubs. Il est important de pouvoir conjuguer nos efforts lors d’actions ponctuelles qui permettent de mieux se connaître et de consolider les valeurs de l’amitié entre membres.

Merci à tous ces clubs : Rouen Jeanne d’Arc, Rouen Saint-Sever, Barentin Vallée d’Austreberthe, Barentin Agnès Sorel et surtout Rouen Guillaume le Conquérant qui, sous la houlette de leur président Gilles LE BLEVEC et de Frédéric SZEWC, ont permis la réussite de cet évènement.

A souligner également que la même manifestation a été organisée ce même jour à Yvetot par les membres du club de cette ville et qui, pour des raisons de distance, n’ont pu faire le déplacement jusqu’à Rouen. Ce fut pour eux aussi une belle journée…

Nadine VERMESSE

Le cinéma et le centenaireà l’honneur !

34 Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015

Visites Lieutenant-Gouverneur

Josette GELCI« User de diplomatie et de disponibilité… »

Mes visites auprès des clubs me paraissent utiles et nécessaires. Des liens d’amitié se tissent et les échanges sont constructifs. Avant chaque visite, je relis les Kiwanigrammes. Je prépare les documents correspondants à mon intervention sur les sujets que je vais aborder. Les clubs n’ont pas forcément de question précise, ni de remarques particulières sur ma fonction. La Division Pays de la Garonne fonctionne d’une façon récurrente pour désigner le club qui doit présenter le lieutenant-gouverneur élect : c’est le principe de la désignation tournante. De ce fait, certains membres connaissent, pour avoir déjà occupé le poste, le fonctionnement et les obligations du lieutenant-gouverneur.

Dès le début de mon intervention, je précise que je suis la porte-parole du gouverneur afin de transmettre les orientations du District, apporter une réponse à leurs interrogations et questions sur les objectifs à atteindre. Dans la Division Pays de la Garonne, l’action sociale phare est le salon du chocolat ! Cinq clubs s’y sont attelés avec succès. Mes premières visites ont eu lieu après les salons : Marmande, Montauban, Rodez, Saint-Gaudens. Le club de Toulouse prépare le sien à la mi-mars. Il a effectué une très belle action vente de vins. Marmande a organisé un

concert tandis que le club de Saint-Gaudens

a conçu le Noël d’Aspet. Toutes ces actions sont très intéressantes !

Mais, le Salon du Chocolat organisé à la même date chaque année devient un véritable évènement dans la ville. Grâce à ce type de manifestation, le Kiwanis est connu et reconnu. Les résultats permettent d’aider une multitude d’associations majoritairement locales au service des enfants.

La Division Pays de la Garonne se compose de quatre clubs masculins et un club mixte. Quelques membres de club ont des préjugés sur la mixité. Ils pensent que les réunions seraient moins amicales et conviviales en présence de l’autre sexe. Mais, ils reconnaissent que l’aide apportée par leurs épouses et compagnes dans le bon déroulement de la vie du club est exceptionnelle. A ce sujet, je n’hésite jamais à les taquiner ! Très peu pensent d’ailleurs que le développement passe par la mixité…

En tant que femme, mon rôle de lieutenant-gouverneur est accepté. J’ai toujours été accueillie avec amitié, convivialité et respect. Mon équipe est soudée malgré l’éloignement d’Anne-Marie, la secrétaire. Quant à Marie-Thérèse, elle veille scrupuleusement sur le budget.

Le bilan est positif. Je dois me battre sur l’action internationale ELIMINATE. Mais, avec de la persévérance, on obtient de bons résultats. C’est une mission prenante. Il faut établir le lien entre le national et le terrain, transmettre l’envie de s’engager à travers les projets et convaincre de servir de grandes causes européennes et mondiales. Cela demande de la diplomatie et de la disponibilité, ce qui n’est toujours si simple…

Josette GELCI

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La mission de lieutenant-gouverneur est essentielle, captivante et passionnante. En effet, celle-ci évite à mon avis la dispersion, voire les dérives et permet la diffusion des meilleures pratiques. Cet échelon est vital pour notre mouvement. Il est un relais entre le local et le national. Un lieutenant-gouverneur motivé et déterminé : c’est l’harmonie et l’osmose assurée dans la division. La préparation est aisée car les kiwaniens se connaissent. L’accueil est donc amical et bienveillant lors des visites. Il existe un réel besoin de management, d’écoute et de conseils. Les clubs sont respectueux. Ils écoutent et entendent les paroles émanant du District. Il faut parfois susciter les questions…

Des actions très fortes et réussies !

Personnellement, je connais depuis longtemps le monde associatif. Il confère de l’humilité, de la proximité et une attitude digne. Tous ces ingrédients constituent la méthode d’un bon lieutenant-gouverneur. Cela facilite notre rôle de porte-parole du District et permet ainsi la remontée des interrogations. Aujourd’hui, tous les clubs effectuent le maximum. L’axe essentiel réside dans l’aide aux enfants défavorisés. Deux

actions ont particulièrement retenu mon attention au cours de mes premiers déplacements : le club de Pau a permis à une famille de sortir du surendettement grâce à ses conseils, ses finances, et en coordonnant l’action de clubs et de particuliers. Par cette action, des enfants ont pu ne pas dormir dehors…Je signalerai également le club Josette Celhaye de Bayonne pour sa remarquable aide affective et matérielle destinée à des enfants souffrant de maladies orphelines. Tous ces clubs expriment leur dynamisme à l’instar de Dax, des deux clubs de Bayonne, de Ciboure, et à un degré moindre des palois, qui souhaitent repartir du bon pied en 2015 !

Travailler davantage en binôme…

Le fonctionnement de la division correspond à l’expression : faire ce que l’on peut et pas toujours ce que l’on veut. Mais, par miracle, cela fonctionne très bien. Pour moi, le bilan est plus que favorable. Grâce à cet accueil enthousiaste, la convivialité de ces clubs et une véritable osmose qui existe entre les clubs et la division Pays de l’Adour. La seconde étape de mon mandat sera axée sur les manifestations du centenaire, avec en guise d’exemple le village d’enfants à Dax. Quant aux informations, elles sont bien diffusées. Désormais, la division comme le District est largement professionnalisée, notamment grâce à Internet. Les manifestations sont nombreuses et les possibilités de se voir aussi. L’exemplarité joue donc à plein. La reconnaissance par les médias ne peut venir que de celle des clubs, avec les clubs. C’est un vrai projet d’avenir mais essentiel. En conclusion, le binôme lieutenant-gouverneur et son successeur « élect » devraient travailler ensemble à la pérennité de ses missions !

Ces missions atteindront leurs objectifs, leurs réelles dimensions lorsque sera réalisée une véritable continuité et un travail d’équipe nécessaires. Mais, je préfère le verre à moitié plein : c’est beau et cela fonctionne. Nous rendons des enfants heureux de vivre…

Jean-Claude LEMAIRE

Jean-Claude LEMAIRE« Rendre les enfants heureux de vivre… »

36 Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015

Visites Lieutenant-Gouverneur

Denis LECHEVALIER« Une division heureuse et très active ! »

Après trente-cinq ans en qualité de membre du club d’Aubenas Vals les Bains, il devenait inéluctable que l’on me propose un jour ou l’autre d’être lieutenant- gouverneur de la division Dauphiné Vivarais. D’autant que pour 2014-2015, c’était le tour de mon club de choisir un nom. Après avoir accepté cette nouvelle fonction et en avoir suivi la formation, je me suis vite rendu compte que cette fonction aurait un large volet administratif. Kiwanigrammes, RASC, cotisations, expansion, centenaire, actions sociales, manifestations, communication, protocole, éthique… seraient les thèmes principaux de mes

propos lors des visites des clubs.

A l’issue du conseil d’administration de Sainte-Maxime, j’ai organisé ma première réunion de division, au cours de laquelle a eu lieu la passation des charges. J’ai présenté

mon calendrier de première visite pour novembre et début décembre.

D’une manière générale, accompagné soit de mon secrétaire ou de mon trésorier, l’accueil a été très convivial, tout en respectant le protocole : présence de la bannière, de la cloche, port des insignes et colliers pour les officiers, et place réservée au côté du président.

Pléthore de manifestations

Après avoir rempli en grande partie l’incontournable fiche F1 avec le président et son bureau en exercice, nous avons évoqué les manifestations futures (celles qui « rapportent ») avec l’ensemble des membres du club.

La plupart de celles-ci sont reconduites d’années en années telles le super loto de Montélimar le Teil, le Salon de la gastronomie de Montélimar la Valdaine, la soirée Kabaret de Romans, le Salon de l’habitat de Tain Tournon, le Salon de la gourmandise et des délices d’Aubenas Vals les Bains, le triathlon des Gorges de l’Ardèche de Rhône Vallée (Privas) et à Valence, le grand projet Viarhôna prévu pour juillet 2015.

Cependant viennent s’ajouter, dans la majorité des clubs, d’autres manifestations de moindre envergure, qui compléteront les dons ou les aides pour les associations locales au service des enfants.

En règle générale, la plupart des clubs participent au moins à une action nationale : baptêmes de l’air, green de l’espoir, poupées Kiwanis… Au niveau « Eliminate », notre division est un peu à la traine au niveau des dons. La majorité des membres des clubs étant surtout favorable au soutien des associations locales, voire de familles ciblées.

Il faut donc là rappeler que nous appartenons à une organisation internationale, et qu’il faut en soutenir ses actions, notamment « Eliminate », sans pour autant réduire les aides habituelles aux associations locales.

Opération Sapin Bleu avec France Bleu

J’ai eu l’opportunité, au cours de ce dernier trimestre, de faire participer à une action commune intitulée « Sapins Bleu », conçue en partenariat avec France Bleu Drôme Ardèche, ERDF, In Extenso et Orange, l’ensemble des sept clubs de ma division.

L’opération consistait à vendre 7 000 boules de Noël sur lesquelles figuraient les logos des partenaires au prix de 2 € minimum afin de récolter 20 à 25 000 € pour faire partir une semaine en vacances cent familles défavorisées de quatre personnes, choisies par les CCAS des villes où est implanté un club Kiwanis (cinquante familles pour la Drôme et cinquante familles pour l’Ardèche). Malheureusement, la collecte ne permettra pas d’atteindre l’objectif. Il est vrai que c’était une première édition avec des points à revoir. Néanmoins, cette opération a permis de mieux faire connaître le Kiwanis et les clubs de la division par des interventions quotidiennes sur Radio Bleu Drôme-Ardèche entre le 1er et le 13 décembre. Cette action sera reconduite dès le mois de décembre prochain avec une participation plus soutenue des commerçants.

Pour ma seconde visite, je me rendrai si possible à une manifestation plutôt qu’à une réunion statutaire. La partie administrative pouvant être réglée par mail. Ce sera éventuellement l’occasion de rencontrer la presse afin de présenter le Kiwanis et aussi de s’adresser à un plus large public.

Au niveau de l’expansion interne, chaque club s’est engagé à faire entrer au moins un membre cette année. Ce qui est par ailleurs déjà le cas à Valence (+1) et à Romans (+2).

La division Dauphiné Vivarais est active, dynamique et heureuse de son engagement au service des enfants du monde.

Denis LECHEVALIER

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«Aimer, ce n’est pas se regarder l’un, l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction» (St Exupéry). Voici 19 ans que l’association Les Chevaliers du Ciel, au travers de l’action « Rêves de gosse », offrent à des enfants dits extraordinaires (enfants cabossés par la vie ou la maladie) et à des enfants dits ordinaires la réalisation d’un rêve: un baptême de l’air. Cette acceptation de la différence est concrétisée par la rencontre de ces enfants autour d’un thème commun et sa réalisation durant plusieurs mois.Chaque année, Les Chevaliers du Ciel sillonnent la France avec 30 avions et des équipages bénévoles pour faire rêver ces enfants. Ils s’investissent ainsi pour faire tomber les barrières de la différence, et pour permettre une meilleure intégration dans la société future de ces enfants devenus adultes.

Notre objectif depuis 19 ans est de mettre en place dans plusieurs villes et leurs environs un projet pédagogique associé à un baptême de l’air s’adressant à des enfants porteurs de handicap, dans certains cas « parrainés » par des enfants ordinaires. Ces rencontres entre enfants extraordinaires et ordinaires ont pour but l’acceptation de la différence et l’intégration future

des handicapés dans la société en les faisant travailler ensemble sur un projet pédagogique ludique au cours de l’année dont la finalité est un baptême de l’air.

Ces rencontres se pérennisent bien après la fin de notre action car plusieurs établissements spécialisés (CLISS, IME …) et écoles primaires, collèges, continuent à programmer des rencontres lors de différentes manifestations (gouter carnaval ,spectacle de Noël…) afin que les liens qui se sont tissés entre enfants extraordinaires et ordinaires et l’enrichissement dont ils se sont nourris au cours du projet pédagogique commun perdurent, ce qui favorisent la solidarité, l’entraide et change le regard porté sur ces enfants malades, handicapés ou cabossés par la vie. Nous sommes fondamentalement convaincus que semer les germes d’un rapprochement durable entre les différentes populations d’enfants, développer l’esprit citoyen des enfants des écoles par la participation à des ateliers, favoriser les rencontres et les échanges permettront une meilleure intégration dans la société future de ces enfants devenus adultes.

A ce jour plus de 22312 enfants extraordinaires et ordinaires de 6 à 14 ans ont pu vivre une journée magique et laisser leurs entraves sur la terre pour atteindre la légèreté des nuages grâce à une chaîne humaine de bénévoles et de différents clubs service (Kiwanis, Lions Club, Rotary, JCE, Associations).

Notre marraine depuis 12 ans est Véronique JANNOT, et notre parrain José Garcia qui nous soutient depuis 5 ans.

Cette année le 19ème tour « Rêves de gosse » se déroulera du 15 mai au 23 mai 2015. (9 jours) dans les villes suivantes :

Vie des clubs

Rêves de gosse

VILLES JOURS DATESNARBONNE VENDREDI 15-mai

CAZAUX SAMEDI 16-mai

ROCHEFORT DIMANCHE 17-mai

CAEN LUNDI 18-mai

MELUN MARDI 19-mai

MACON MERCREDI 20-mai

FEURS CHAMBEON JEUDI 21-mai

AIX EN PROVENCE VENDREDI 22-mai

PAU SAMEDI 23-mai

38 Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015

Les différentes étapes du projet sont :

Juin : Candidatures des villes étapes représentées par un club service (Lions, Rotary, Kiwanis, JCE) ou association pour accueillir et mettre en œuvre l’action « Rêves de gosse ».

Octobre : Séminaire des villes étapes sur 2 jours avec présentation de l’association, sa philosophie et de l’action « rêves de gosse ». Lecture du cahier des charges et signature du protocole d’accord. Calendrier des réunions téléphoniques et date du lancement officiel de « Rêves de gosse ».

Novembre : Mise en place des différentes rencontres entre enfants extraordinaires et ordinaires (6 à 8 rencontres jusqu’au jour J) et choix du projet pédagogique ainsi que son titre.

Mars : Lancement officiel du 19ème tour « Rêves de gosse » 2015 à Paris

Mai : 15 mai, démarrage de « Rêves de gosse »

23 mai, fin du tour

• Village monté à chaque ville étape de 15 tentes 5x5• Animation : 2 maquilleuses, 3 clowns et 1 sculpteur de

ballons• Diplôme et photo remis à

chaque enfant• Un sac goûté pour chaque

enfant • 30 avions • 1 CASA C235

Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015 39

Prévention contre les risques pédophiles : le club de Dax s’engage

Notre devise nous a conduits à nous intéresser à l’association Colosse aux Pieds d’Argile. Nous l’avons récompensé cette année d’un don de 1 300 euros pour achat de matériel informatique. Cette structure a pour mission la prévention et la sensibilisation aux risques pédophiles dans les milieux sportifs ainsi que l’accompagnement et l’aide aux victimes.

L’association Colosse aux Pieds d’Argile a été créée par Sébastien BOUEILH, joueur de rugby du club de Saint-Paul les Dax où il a fait sa carrière depuis les débutants jusqu’à l’équipe première. Il a aussi porté le maillot de la sélection France Amateur et de l’US DAX. Faisons connaissance avec cette association et son fondateur…

Sébastien, depuis quand l’association est elle active et quelle en est l’origine ?

Cette association est née en juin 2013, suite à mon procès. Victime de viol dans le milieu familial de l’âge de 12 à 16 ans, je n’ai pu en parler que 18 ans après. Après trois jours et après quatre nuits blanches m’est venue cette volonté d’informer et de protéger les enfants de ce lourd fléau.

Pourquoi cette appellation « Colosse aux Pieds d’argile » ?

Lors du procès, l’avocat qui me défendait a utilisé cette expression pour nous décrire, une autre victime et moi-même. Car, malgré nos gabarits de « rugbymen », nous nous étions construits sur des bases fragiles…

Comment sont conçus les engagements avec les clubs de sport ?

Dans un premier temps, nous présentons l’association au club sportif. Puis, si celui-ci souhaite signer notre charte, nous organisons une réunion de sensibilisation et de formation auprès des éducateurs, dirigeants et bénévoles du club. Les parents peuvent également

y participer s’ils le veulent. Nous leur présentons les documents du Pack Colosse qui s’adressent aux adultes et aux enfants. Ces documents (affiches, quizz, charte, etc.) vont donner aux adultes des règles de bonne conduite à respecter : pas de douche avec les enfants, laisser les portes du vestiaire fermées etc. Mais aussi leur permettre de repérer d’éventuels cas d’agressions sexuelles, de savoir quoi faire dans un cas avéré et vers qui se diriger. Notre charte protège les enfants. Mais aussi les éducateurs en leur donnant des conseils afin d’éviter des se mettre dans des situations compromettantes. Enfin, nous allons à la rencontre des licenciés, âgés de 5 à 15 ans afin de leur présenter l’association et leur distribuer les quizz.

A quoi servent-ils ?

Ces quizz sont à ramener à la maison. Ils permettent de savoir si les enfants savent se protéger face aux risques de pédophilie. Ils leur apportent aussi des informations claires sur ce sujet tabou et délicat. Des affiches sont également posées dans les vestiaires ou aux gymnases avec des consignes pour les licenciés de 5 à 15 ans.

Aujourd’hui, quels sont les contacts établis avec les clubs et les fédérations sportives ?

A ce jour, trente clubs, quatre structures omnisports, le CDOS (Comité départemental olympique) des Landes, la ville de Saint-Paul les Dax et la Fédération française de rugby ont signé notre charte. Le CDOS et le Conseil général des Landes nous soutiennent également. Les fédérations de tennis et de badminton, ainsi que le Ministère de la Jeunesse et des Sports nous ont contactés. Et soixante-dix sportifs de haut niveau nous soutiennent. Nous les en remercions…

Quel message peut-on transmettre à tous nos amis Kiwaniens et à tous les lecteurs du Kiwanis Magazine ?

Celui-ci : sur cent personnes, dix ont subi une agression sexuelle. Ce fléau ne touche pas que les autres. Votre devise « Servir les enfants du monde » est ce que nous faisons tous les jours avec les appels que nous recevons. Merci au club de Dax de nous avoir apporté son aide pour développer nos équipements informatiques…

Gérard DELO

40 Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015

Dijon honore son plus ancien membre en lui décernant les insignes de membre à vieCette très belle cérémonie protocolaire a eu lieu le 21 janvier, jour du centenaire du Kiwanis International. Ce soir-là, les membres du club bourguignon se sont réunis afin d’honorer leur ami Pierre CHAPLIN et lui remettre les insignes de « Life Member – Membre à Vie ». Cette distinction est largement méritée du fait de son parcours exemplaire au cours de sa vie kiwanienne.Le jour qui a été choisi pour remettre cet insigne est un jour symbolique : le jour de la célébration du centenaire du KIWANIS a été retenu par les responsables du club. Emu, le président du club de Dijon, Jo MATICOT, a pris la parole au cours de cette soirée conviviale. « Je suis un membre récent du club de Dijon mais j’ai pu apprécier lors de nos trop rares rencontres, la passion kiwanienne qui t’anime et tu es certainement un véritable exemple pour nous tous. C’est avec un grand plaisir que je te remets la carte d’or de « Life Member… ».Les autres membres du bureau ont remis chacun une distinction.

- Le pin’s « Life Member » à arborer au revers du veston.- La petite statuette qui trônera sur son bureau.

Pierre CHAPLIN est né le 8 février 1924 à Dijon. Il fait partie du groupe de fondateurs qui, le 2 novembre 1970, ont décidé de former le Kiwanis club de Dijon, né de la rencontre d’un certain nombre d’anciens membres de la Table Ronde de Dijon et de divers amis libres de toute attache antérieure. Le certificat d’organisation fut remis le 19 juin 1971 et la

remise de Charte le 28 avril 1972.Appelé professionnellement à de constants déplacements en France et à l’étranger, Pierre CHAPLIN a été au cours des premières années de vie du club un réel ambassadeur auprès des clubs extérieurs. C’est ainsi qu’il a pris part et favorisa les parrainages des structures de Montceau les Mines, Dôle, Chalon sur Saône et Lyon Lugdunum.Vice-président en 1976/1977, il devint président

en 1977/1978, exercice au cours duquel il marqua sa forte détermination à favoriser le développement des relations du club en matière de jumelage et de parrainage.

- en poursuivant les relations avec le club Saint-Laurent Montréal,- en lançant les prémices de jumelage avec le club de Lausanne et de Fort de France,- en prenant une part prépondérante dans les parrainages des clubs Vignobles Neuchâtelois et de Beaune.

Son mandat achevé, Pierre conserva sa foi et son dynamisme dans la promotion du Kiwanis. Il prit en charge, jusqu’à une période très récente, la communication du club de Dijon auprès des clubs jumelés de Lausanne et Fort de France.C’est au titre de ce parcours exemplaire que les membres du Kiwanis de Dijon ont souhaité que Pierre CHAPLIN puisse se faire accorder la qualité de Membre à vie.

Jean-Claude SALVANO et Jo MATICOT

Noël inoubliable pour des enfants défavorisés à EpinalA l’initiative du Kiwanis club d’Épinal, des enfants défavorisés ont eu un merveilleux Noël. En effet, grâce à l’aide des services d’aide à l’enfance du Conseil général des Vosges, trente-trois enfants, placés en maison de l’enfance ou en famille d’accueil (des filles et garçons, âgés de 4 à 11 ans) ont

pu vivre un après-midi de fête exceptionnel.

Pour l ’occasion, la Communauté d’agglomérations d’Épinal avait mis à disposition la « Souris Verte », nouvel établissement dédié aux musiques actuelles. Les enfants et accompagnants y ont tout d’abord visité les installations et les studios d’enregistrement. Puis, ils ont assisté à un concert privé du duo rock Fergessen qui les ont fait danser. Cette animation a été très appréciée !

Au cours du copieux goûter, le Père Noël s’est invité. Il devait distribuer les jouets et les friandises que le club Kiwanis avait mis dans sa hotte. Ce sont ainsi plus de 1 500 euros de cadeaux qui leur ont été offerts.

Michel LAGIER

Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015 41

Quatre clubs Bretons prennent la mer pour une fantastique escapade

Depuis trois années, les clubs d’Auray, Dinan, Lorient et Vannes organisent une sortie bateau, à l’initiative de Robert PELOQUIN du club d’Auray, pour le bonheur des kiwaniens, à partir de divers ports de Bretagne Sud. En octobre 2012, Auray devait nous conduire sous un temps maussade le samedi soir à Port Haliguen (presqu’île de Quiberon) où les marins ont été rejoints par des membres des clubs et conjoints afin de dîner tous ensemble. Nous étions plus de quarante convives. Retour en régates dès le dimanche. Le coup était parti...

Puis, en septembre 2013, Lorient avait relevé le défi avec un trajet de Port Louis à Vannes le vendredi soir. Puis, de Kernével à Larmor Plage le samedi soir après une rencontre de tous les bateaux à Port Tudy en Groix le samedi midi par très beau temps. Déjeuner et dîner sont restés mémorables !

Septembre 2014, c’était au tour de Vannes d’organiser la sortie tant attendue. Jean-Luc BAYOU, Yves MARCHAND pour les terriens et Jacques HEMON pour les marins s’y sont employés. Ils ont associé une sortie terre à Etel (grand port thonier des années 1930) et la traditionnelle balade maritime.

Pour les terriens, ce fut la visite du Crossa d’Etel qui couvre la façade Atlantique de la pointe de Penmarch à l’Espagne, avec 68 personnes. La salle de veille feutrée nous accueillait. Quatre personnes y officiaient devant leur écran. Un bateau s’était échoué du côté de la Rochelle et demandait assistance sur la VHF mais il a été vite convenu, à défaut de voie d’eau, qu’il suffisait d’attendre la marée pour se déséchouer…sous l’autorité d’un officier. Ce dernier décide seul des moyens à mettre en œuvre : appel aux stations de la Société nationale de sauvetage en mer, avec présence d’hélicoptère léger ou

lourd et avion. Le tout en collaboration avec la Préfecture maritime. La matinée devait se conclure par la visite de l’ancien canot de sauvetage d’Etel « Patron Emile Daniel ».

Pendant que les marins se retrouvaient à Sauzon en Belle Ile en Mer, les terriens prenaient leur déjeuner à la salle des fêtes d’Etel où nous étions 36 personnes. L’après-midi fut organisé la visite en trois groupes de la ria d’Etel sur la vedette SNSM, puis du musée des Thoniers et du site archéologique de la villa Gallo-romaine de Mané Vechen sur la commune voisine de Plouhinec.

En fin de journée, l’accueil des six bateaux de la flotte par la vedette de la SNSM sur la fameuse et dangereuse barre d’Etel, sous la surveillance du sémaphore (l’un des derniers existants en France) nous permettait d’assister à l’entrée et à la sortie de la ria d’Etel des bateaux, conduits par VHF Canal 13 et les skippers aidant au franchissement de la barre. Celle-ci était clémente ce jour-là, l’arrivée au quai d’Etel se déroula avec binious, bombardes et accordéons. Cela avait de la « gueule » !

Le dîner où nous étions 76 participants, nous permit de nous sustenter en présence du maire d’Etel, accompagné de son épouse, du président de la station SNSM d’Etel et des membres de l’équipage de la vedette SNSM. La soirée s’est terminée sur les bateaux. Enfin, chacun devait rentrer chez soi dès le lendemain avec beaucoup de souvenirs. Ce week-end extraordinaire, baigné sur les trois jours par un chaud soleil, ne connut qu’un seul bémol pour les marins : la « pétole ». Ce vent les a caressés le samedi après-midi et dimanche matin. Avec peu de force mais que de souvenirs !

Jean-Luc BAYOU

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Le salon Terroirs et Saveurs remporte un franc succèsDes produits fabriqués par des membres du club Arras Femmes d’Artois ont été vendus lors du salon Terroirs et Saveurs. On pouvait trouver sur le stand des tabliers, des pochettes, des confitures et d’autres articles. Parallèlement, la vente de poupées kiwaniennes a remporté un vif succès. 145 d’entre elles ont été achetées. Elles seront ensuite offertes à un enfant lors de son hospitalisation. Celles-ci l’accompagneront durant son séjour en l’aidant à surmonter ses angoisses et remplacer le doudou resté à la maison. C’est une interface enfant-médecin pour l’aide au diagnostic. La poupée peut-être peinte ou colorée.La poupée a été vendue avec un certificat d’adoption rempli par l’acheteur. Elle sera ensuite remise aux enfants hospitalisés du centre hospitalier Jeanne de Flandres. Les fonds recueillis lors de ce salon iront pour la lutte contre les cancers et leucémies pédiatriques, et le soutien à l’hôpital Jeanne de Flandre de Lille.

Claude CAMEK

Vente de pommes au profit de la lutte contre la mucoviscidoseArras Femmes d’Artois s’est à nouveau distingué en organisant au profit des enfants atteint de mucoviscidose une vente de pommes dernièrement. Cinq points de vente névralgiques avaient été choisis en ville. Cette journée s’est soldée par un grand succès avec la vente d’une tonne et demie de pommes ne moins d’une journée !

Claude CAMEK

Arras Femmes d’Artois emmène une centaine d’enfants au cirqueFin décembre, le club Kiwanis Femmes d’Artois devait faire des heureux, quelques jours avant Noël. Le club a offert cent places à des enfants de la Communauté urbaine d’Arras pour qu’ils aient la chance d’aller au cirque. Ce fut la première fois pour la plupart d’entre eux. C’était le souhait de la présidente Claude CAMEK et de ses membres de rassembler autant d’enfants dans ce lieu magique. Des paquets de bonbons ont été distribués aux enfants à l’entrée du cirque. Le reliquat de ces paquets de confiserie a été remis aux Restos du Cœur à Arras.

Claude CAMEK

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Montélimar la ValdaineUn fauteuil pour CarlaLe Kiwanis Montélimar la Valdaine, présidé par Françoise CAPMAL en partenariat avec la pharmacie centrale de la Valdaine a remis à l’automne un fauteuil adapté à Carla, petite fille de neuf ans, atteinte d’une maladie génétique. Ce fauteuil va faciliter les déplacements de Carla, notamment pour se rendre à l’école mais aussi pour communiquer, échanger et se déplacer avec ses camarades de jeux.Cette remise s’est effectuée en présence du maire de Cléon d’Andran, des parents de Carla ainsi que de sa sœur jumelle Enora et de son petit frère Arthur. Beaucoup de Kiwaniennes étaient présentes dont Bernard et Sébastien ROUBINET, pharmaciens, époux et fils de Christine, notre amie Kiwanienne disparue le 31 mars 2014 des suites d’une cruelle maladie.Les Kiwaniennes ont tenu à rendre hommage à Christine ce soir-là. Ce projet, c’est elle qui l’a initié et porté en 2013. Cette année, c’est Sébastien, son fils qui l’a finalisé avec Bernard son époux. Cette action lui tenait particulièrement à cœur et elle aurait été si heureuse de pouvoir remettre à Carla ce fauteuil de couleur rose, ce fauteuil de fille, comme elle aimait le dire.Christine était attachée à la devise Kiwanienne : « Servir les enfants du monde ». Aussi, en mémoire de Christine, nous nous engageons à renouveler des actions de proximité et à organiser des conférences, des manifestations au profit du don de sang, d’organes, de moelle osseuse, actions très précieuses pour elle.« Christine, tu nous manques énormément mais tu nous as laissé en héritage : l’humour, le rire, les projets à concrétiser et ta conception de la vie. C’est un honneur pour nous, Kiwaniennes, d’avoir été ton amie… »Cette remise de fauteuil s’est terminée autour d’un buffet, dans une ambiance conviviale et joyeuse avec les enfants.

Françoise BROCHIER

Montélimar le Teil solidaire de la liberté d’expression Samedi 10 janvier, les membres du club et leurs épouses se sont réunis à leur siège pour se souhaiter les meilleurs vœux de santé, bonheur et réussite pour cette nouvelle année. Ils ont aussi voulu marquer leur solidarité avec toutes les personnes victimes des attentats en cours et manifester leur soutien aux libertés fondamentales de notre république. Beaucoup portaient l’étiquette : « JE SUIS CHARLIE ».

Après les vœux, la galette des rois est venue clore cette soirée amicale. Le président a rappelé à tous notre grand loto de février au Palais des Congrès de Montélimar, (850 personnes étaient attendus !). Cela reste une des manifestations les plus importantes de l’année pour que le club puisse réaliser ses actions sociales envers les plus défavorisés.

Bernard BOUYON

Le club de Montélimar le Teil au service pédiatrie pour NoëlComme chaque année, quelques membres du club se sont rendus le 25 décembre en fin de matinée au service pédiatrie de l’hôpital de Montélimar. Ils ont apporté aux enfants hospitalisés ce jour un petit cadeau remis par le Père Noël du club et un joli bouquet. Quelques friandises étaient destinées au personnel de garde ce jour- là.

Le président en a profité pour refaire le stock de poupées Kiwanis que le service offre régulièrement aux enfants hospitalisés.

Ce moment de détente est toujours bien apprécié par le personnel et les enfants. Le député-maire de Montélimar, Franck REYNIER, s’était joint aux membres du club pour souhaiter à tous un joyeux Noël

Bernard BOUYON

44 Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015

Chalon Doyen au service des maladies orphelinesQuand grands cru et truffes noires font saliver les papilles

Remise de quatre chèques de 1 000 € et 1 500 €

pour aider aux soins d’enfants victimes de maladies orphelines et non reconnues en France. Fort de sa devise internationale « Servir les enfants du monde », le Kiwanis fête ces cent ans d’existence en cette année 2015. Le premier club a été fondé à Detroit dans le Michigan le 21 janvier 1915.

Quant au club Chalon Doyen, il a vu le jour il y a quarante ans, le 27 septembre 1975. Il tient à respecter cette règle d’or du mouvement international « Fais à autrui ce que tu voudrais qu’il te fasse ». Ce club est placé sous la présidence de Rémi MERCIER, assisté de Jean PERLOT au secrétariat, lequel est aussi trésorier national, la trésorerie locale étant du ressort d’Emmanuel MOUCHET.

Pour rendre effective sa devise, le Kiwanis Chalon Doyen organise chaque année une vente aux enchères de vins, avec l’aide de dons fournis par des vignerons et caves de Bourgogne, auxquels le club Chalon Doyen tient à dire son plus vif remerciement. Une vente aux enchères qui ne pouvait être mieux dirigée que par le commissaire-priseur Benoit DESSAUX.

Les bénéfices de la soirée de vente, mobilisant quelques 140 personnes, ont pour finalité une aide substantielle en direction d’enfants atteints de maladies orphelines. Des associations se sont constituées autour des parents de ces enfants afin de récolter des fonds permettant des soins lourds et coûteux, qui ne peuvent être prodigués en France. Ils ne sont surtout pas pris en charge par le système social français, ces maladies n’étant pas reconnues. Des séjours à Miami ou à Barcelone ont visiblement apporté une grande amélioration dans le comportement gestuel des enfants, présents à la soirée de cette remise des chèques.

Quoi de plus expressif que les visages de Clara, Luna et Ornella, Titouan, Océane et Alizée qui donnent une véritable leçon de vouloir, à les voir et à les entendre pour certains. Entourés de leurs parents qui ont donné des nouvelles tendant vers du positif, dans une amélioration visible, avec les parrains respectifs Kiwaniens qui suivent chaque famille dans leur démarche, il a été procédé à la remise de quatre chèques substantiels de 1 000 € et 1 500€. Une belle leçon humanitaire en direction d’enfants en difficulté et qui corrobore la règle d’or des Kiwanis.

Ce fut une soirée de belles émotions, dans la simplicité du geste pour apporter aide et soutien aux parents et aux enfants. Le Kiwanis Chalon Doyen a ainsi rempli sa fonction de club service, sans oublier le verre de l’amitié préparé par l’équipe de l’Ibis Gourmand, siège du club et maître des lieux. Un bel instant de partage !

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Comme chacun de nous est supposé le savoir, le Périgord a donné son nom à la meilleure des truffes récoltées en France : la « Tuber melanosporum ». Elle tient son appellation de ce nom savant, la fameuse truffe noire d’hiver, dénommée truffe du Périgord. Elle peut d’ailleurs être récoltée ailleurs qu’en Périgord, en France ou dans le monde.

C’est dans les salons du CIVRB (Comité interprofessionnel des vins de la région de Bergerac) qu’a eu lieu le maintenant traditionnel colloque sur la truffe organisé depuis plus de sept ans par Bergerac Cyrano, devant les membres du club et leurs amis proches de plus en plus nombreux. C’est un thème inépuisable tant le sujet est complexe et mystérieux.

Chaque année, un aspect différent est abordé. Le chef de cérémonie et en même temps conférencier devait présenter les plats cuisinés par des Kiwaniens eux-mêmes et leurs épouses : brouillade aux truffes cette année, mets délicieux et tous du terroir), avec comme grande toque, le président en exercice très près du fourneau…

Quatre artistes peintres dont une Kiwanienne reconnue sous son pseudonyme « Mayacos » ont exposé leurs œuvres durant deux jours au château de Bellefontaine. Ce sont au total 80 toiles qui ont été présentées aux visiteurs, séduits par leurs styles si différents et colorés.

A cette occasion, la représentante du Kiwanis a réduit le prix de ses tableaux afin de les rendre plus accessibles au plus grand nombre. Les quatre artistes ont reversé la moitié du produit de leur vente en faveur des enfants malades et handicapés du Calvados.

Lors du cocktail, organisé par la responsable du château (elle aussi membre du Kiwanis), cent cinquante convives ont pu échanger sur les vertus sociétales de notre mouvement.

Paulette LEFRANCOIS

Bayeux Reine Mathilde : des artistes au cœur tendre…

Colloque autour de la truffe à Bergerac Cyrano

Des truffes, il y en avait beaucoup, achetées sur le marché de Saint-Alvère, non loin de Bergerac, un des hauts lieux de vente avec Sorges, la capitale de la truffe en Périgord où est établi depuis des décennies le musée de la truffe. Fort de ce succès répété, le club

envisage d’étendre ce colloque à un public beaucoup plus large de Bergerac et alentours sans vouloir toutefois renouveler l’exploit d’un Périgordin qui, dans les années 70, remonta les Champs-Elysées de Paris avec sa truie. Mais, c’était une autre époque ! Quoique…

Jean-Louis COUZINOU

Collo

que

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L’équipe du club Metz Doyen de France s’apprête à fêter le cinquantième anniversaire de sa création en juin 1965 par le Dr Bernard SCHMITT, en même temps que son gala annuel de bienfaisance. Ce soir-là, une action sociale sera particulièrement mise à l’honneur. Il s’agira de réaliser les rêves d’enfants gravement malades par l’intermédiaire de l’association Rafael-Lorraine.

Faire aboutir le mieux possible cette manifestation est à chaque fois un parcours du combattant pour les membres. Cependant, chacun apporte ce qu’il peut, selon ses moyens « nunkee-wan-nis : nous partageons nos talents » et au final, malgré les

difficultés, c’est le plaisir d’avoir œuvré et réussi quelque chose ensemble «Au service des enfants» qui l’emporte…

Malgré un effectif diminué, cette année encore, c’est mission accomplie : les annonceurs, de même que les invités, ont ignoré la crise économique et répondu à l’appel. Une bonne raison d’être optimistes quant à la réussite de la soirée et également pour le devenir du club qui parvient à mener à bien sa priorité. C’est-à-dire la collecte des fonds nécessaires au financement des actions sociales en cours et la transmission d’un pécule au bureau élect afin qu’il puisse œuvrer dès le début du prochain mandat.

A la veille de l’événement, c’est aussi l’occasion pour les aînés de retracer le chemin parcouru, et pour les benjamins de témoigner de leur expérience kiwanienne.

L’épouse du fondateur, Solange, a vécu la naissance et l’essor du mouvement en France

aux côtés de Bernard SCHMITT. Elle n’était pas de tous les voyages, mais a été attentive à toutes les étapes de sa vie kiwanienne. Elle nous livre quelques souvenirs et des photos personnelles….

Metz Doyen de France : un club quinquagénaire fidèle à l’idéal kiwanien…

« C’était en 1964, à l’occasion d’un colloque des écrivains médecins, réunis en Suisse, qu’est née l’idée de créer un club en France. Un confrère, kiwanien à Bâle, a parlé à Bernard du mouvement qui cherchait à s’étendre en Europe. Bernard a adhéré immédiatement aux valeurs humanistes du Kiwanis et le club a été charté à Metz, en présence du président mondial de Chicago en juin 1965 ».

Metz a été le creuset : rapidement les dix premiers clubs français dont Paris, Nancy, Strasbourg, Thionville...ont été parrainés. Puis en 1968, ce fut la constitution de la Fédération européenne à Zurich. Elle se souvient de la convention mondiale à Chicago en 1970 où il a été nommé vice-président mondial et le périple dans les grandes villes des Etats-Unis comme d’un moment fort pour Bernard. « C’était un voyage aux sources qui, pour l’anecdote, a marqué également nos enfants, précise-t-elle, car Bernard avait été nommé « grand-chef d’honneur « d’une tribu amérindienne et en avait rapporté une authentique coiffe indienne… ».

Par la suite le Kiwanis n’a cessé de croître et en 1995, pour le 80ème anniversaire mondial, l’effectif était de 8 000 membres dans le District France Monaco. Une satisfaction pour le fondateur qui souhaitait une contribution solide de la France à la grande fraternité qui lie tous les Kiwaniens à travers le monde.

Après la disparition de Bernard SCHMITT en 1997, le club a vécu des jours difficiles. C’est sous l’impulsion de Guy LANGLADE qu’il a pu redémarrer avec l’ouverture à la mixité. Kiwanienne de cœur de la première heure, c’est tout naturellement que Solange est entrée officiellement au club en 1999 comme premier

Doy

en

Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015 47

membre féminin. Elle en a assumé la présidence avec brio en 2000. Aujourd’hui, pour l’ensemble du club, elle est un modèle : toujours active à la recherche de sponsors pour recueillir des fonds, toujours impliquée dans la commission d’actions sociales, et toujours présente, rehaussant nos réunions statutaires par son élégance et sa dignité.

Solange adresse ce message aux jeunes générations : « Je remercie toutes les Kiwaniennes et Kiwaniens de France de poursuivre si activement à tracer ce sillon d’entraide et d’amitié débuté il y a cinquante ans par mon cher Bernard… ».

« Si vous voulez qu’un arbre vive, ne laissez pas mourir ses racines » (Sénèque)

Notre très regretté Guy LANGLADE, tel un Phénix (en 1998/1999) avec son petit groupe d’une demi-douzaine de kiwaniens restants est reparti à l’assaut ! Que votre charisme, à toi et à Bernard, soit soudé à jamais dans votre chemin éternel, jonché d’étoiles merveilleuses.

Une grande vague d’amicale gratitude, pour tous les nouveaux kiwaniens et nouvelles kiwaniennes qui renforcent avec courage nos racines… », Solange SCHMITT.

Répondant à l’appel de Gérald PARANT, Solange a décidé de transmettre les albums personnels de Bernard SCHMITT pour enrichir le fonds d’archives du District.

Jean FEITZ, kiwanien depuis plus de quarante ans, doyen de notre club témoigne : « Le Kiwanis de Metz a cinquante ans et j’ai cheminé avec lui, chemin fait de hauts et de bas. Cela implique

beaucoup de joies et parfois de grandes peines. Des joies de se retrouver toutes les quinzaines, d’initier et de conduire à bien des actions sociales diverses et nombreuses, de faire des

réunions avec conjoints et amis, avec ou sans conférencier mais réunions toujours pleines de chaleur et d’amitié. De grandes peines quand des amis nous quittent définitivement… ».

« Dans mon souvenir, ajoute-t-il, resteront les grandes soirées de prestige du club, le sentiment d’appartenir à un grand mouvement lors des réunions de District France Monaco, des remises de charte à de nouveaux clubs, des liens forts qui s’établissent en travaillant physiquement ensemble à la réalisation matérielle d’une action sociale. Je suis fier de la création du prix Bernard SCHMITT pour perpétuer le souvenir de celui qui a introduit le Kiwanis en France il y a cinq décennies ».

En conclusion, Jean nous délivre ce message : « Pendant toutes ces années, nous avons tous essayé d’appliquer notre devise « Nous construisons «, mais prenons toujours garde de

ne pas construire des murs, mais des ponts, des ponts d’espoir et d’amour… ».

Laurette DONDINI, présidente 2015. « Kiwanienne depuis cinq ans, il m’est revenu, cette année, la belle responsabilité de présider le club de Metz Doyen de France et de participer à la célébration

de ses cinquante ans d’existence. Appartenir au mouvement kiwanien, c’est pouvoir partager des moments d’émotion, de joie avec mes amis Kiwaniens lorsque nos actions sociales se concrétisent, c’est se retrouver tous les quinze jours dans

une ambiance amicale et bienveillante pour travailler ensemble et contribuer à soulager les plus démunis. Je remercie tous ceux qi m’ont précédée et qui ont contribué à maintenir et à appliquer notre devise afin que « les murs tombent « ».

Renaud MATHIEU, lieutenant-gouverneur Division Lorraine Nord : « Le monde qui nous entoure bouge tous les jours et les enfants plus que jamais ont besoin d’amour d’éducation et de

rêve. Ma motivation en entrant au club, il y a quinze ans, parrainé par Guy LANGLADE, était d’œuvrer avec des personnes, qui me sont différentes mais portant des valeurs communes, à construire un monde meilleur. Je suis convaincu que

cette nouvelle année dans l’histoire du club, sera une année de changement. Que ce cinquantième anniversaire soit une année de renaissance, de renouveau et de confirmation de nos valeurs au service de l’enfance… ».

Pierre SMOLIS, kiwanien depuis seize ans, rit encore de ce jour mémorable : « Nous avions commandé, à un prix défiant toute concurrence, des cochonnailles pour notre soirée annuelle : la livraison pour 200 personnes arrive à 16 heures sous vide, mais pas découpée. Ce qui n’était pas prévu. Branle-bas de combat pour trouver en catastrophe trancheuses et couteaux. Tous les kiwaniens se sont improvisés charcutiers et le dernier plat était prêt cinq minutes avant l’arrivée des invités. Malgré notre amateurisme, ce fut une de nos soirées les plus réussies en terme d’ambiance, et de bénéfices au profit de nos actions sociales… ».

Valérie HOFFMANN et Sylvie STEINMETZ : « Nous avons été intronisées par Guy LANGLADE, le même jour en mai, il y a quinze ans. Nous étions parmi les quatre premières femmes après l’ouverture du club à la mixité... et nous avons essaimé depuis. Notre plus beau souvenir reste les baptêmes de l’air annuels, en particulier celui de l’année 2011. En attendant leur tour, les enfants ont pu bénéficier en plus de tours en Jeep, à moto, en side-car, à cheval. Un grand moment d’émotion pour les enfants, leurs parents, et pour nous

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kiwaniens, une immersion forte sur le terrain et la preuve qu’en travaillant en équipes, on parvient à faire de belles choses… ».

Amilcare MORGANTE, entré il y a treize ans se souvient alors qu’il était jeune Kiwanien de l’annonce de l’organisation du congrès de district à Metz en 2004. « J’ai eu envie de me faire tout petit face à l’ampleur de la tâche. Et puis, pas à pas, tout s’est mis en place sous la houlette de notre regretté Guy LANGLADE. Etape après étape, et avec l’implication de tous, chacun usant de ses compétences, le congrès s’est ouvert et ce fut une réussite. Notre fierté, aujourd’hui encore, est d’avoir réussi à accueillir tous nos amis Kiwaniens avec honneur et amitié… ».

Christiane BAULER : « Ma première participation à une action en faveur d’enfants handicapés il y a treize ans lors d’une compétition de tir à la carabine a été le révélateur. Leur joie de vivre m’a subjuguée. A ce moment, je me suis sentie heureuse d’appartenir au Kiwanis Metz Doyen de

France pour continuer à apporter d’autres sourires à des enfants… ».

Pour Armand BOARO, qui intègre le club il y a quatre : « Notre club service est un cadre idéal de démocratie, de générosité, au service des enfants du monde. La parole de chaque membre, entendue et respectée, engage notre collectif dans les décisions d’utilisation des fonds que nous collectons. Notre club est caractérisé par l’amitié des membres entre eux. Je vous invite à vivre cette expérience qui permet également de tisser du lien social… ».

Invitée il y a quatre ans par Mathieu, son parrain et actuel lieutenant de Lorraine Nord, Marie NUNEZ est arrivée au Kiwanis un peu par hasard. Un hasard qui fait parfois bien les choses. « J’y ai trouvé une cause noble, celle des enfants défavorisés, à laquelle donner de mon temps et apporter mes idées pour aider ces petits démunis à sourire à nouveau. J’y ai aussi

trouvé la chaleur humaine que me témoignent de nouveaux amis. Le KIWANIS, c’est tout ça et bien plus encore ! ».

Marie-Laure LEDRICH, touchée très jeune par le handicap et la différence, « aime pouvoir participer au soutien d’enfants en difficultés ou juste différents ». Après avoir participé à plusieurs superbes soirées de gala kiwaniens, elle entame sa troisième année au sein de notre club qu’elle trouve « ouvert et sympathique ».

Françoise FIRMERY a consacré sa vie aux enfants : « Pourquoi ne pas poursuivre au sein du Kiwanis ? A Metz Doyen de France, depuis trois années, j’ai trouvé ma place dans ce club dynamique ».

Pour Aline CAHN, présidente-elect, « Ce sont les regards joyeux, enthousiastes et reconnaissants des enfants et des jeunes adultes lors de nos actions sociales qui ont donné tout son sens à mon adhésion et à mon engagement au Kiwanis depuis 2012. Servir les enfants a embelli ma vie… ».

Propos recueillis par Sylvie STEINMETZ

Met

z

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Le 31 décembre 2014 a eu lieu à Angers pour la 12ème année consécutive le Réveillon de l’Amitié de l’Anjou. Cette manifestation a connu un grand succès, et tout particulièrement cette année puisqu’elle a réuni plus de 950 personnes. Ce réveillon a pour objet d’offrir à des personnes peu fortunées une belle fête de fin d’année à un prix très abordable tout en se joignant à d’autres participants qui paient, eux, un prix plus élevé, correspondant à la valeur de la prestation. Le financement est complété par des sponsors.

Angers Yves SOUBEN : douze années de collaboration au Réveillon de l’Amitié…

Le Kiwanis club d’Angers Yves Souben est un de ces sponsors réguliers en offrant une somme destinée à la mise en place d’une animation réservée aux enfants qui accompagnent leurs parents. Cette année, quarante enfants ont pu bénéficier de tout un ensemble de jeux, notamment un spectacle interactif interprété par une troupe de comédiens professionnels grâce au club angevin.Chaque année, nous pouvons ainsi voir la joie des enfants et la satisfaction des parents au cours de cette belle fête à laquelle participent de nombreux bénévoles des associations angevines chargés de l’organisation.

Frank ESCANDE

Le Kiwanis Club Angers Yves Souben fête le centenaire du Kiwanis International.

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Hommages

Le club de Remiremont, en deuil après le départ de Jean-Germain WOLF

Le club de Remiremont a perdu une figure emblématique du mouvement Kiwanien avec le décès de Jean-Germain WOLF. Voici un extrait de l’éloge funèbre à son encontre proposé lors de la cérémonie funéraire…« Jean-Germain, tous les membres du Kiwanis club de Remiremont, des clubs de la division Vosges Lorraine et du dis-trict France Monaco désirent te saluer une dernière fois. Pour nous autres Kiwaniens, tu reste-ras un exemple dans l’application des valeurs Kiwaniennes dans la vie de tous les jours, et dans la promotion de son image, au niveau national et inter-national. Principalement, tu as contri-bué au développement du Kiwanis en Roumanie.Jean-Germain, tu es rentré au Kiwanis club de Remiremont en 1980. Depuis 34 ans, tu as occupé tous les postes de responsabilité, celui de président du club à cinq reprises, celui de lieute-nant–gouverneur de la division (2 fois, tu étais en fonction) et celui de gouverneur du District France Monaco en 2008. Tu as été responsable de la boutique du Kiwanis pendant 4 ans, là aussi tu étais en fonction.Jean-Germain, tu as été l’un des 5 000 membres du Kiwanis de France Monaco. Mais, tu resteras l’un des plus connus et l’un des plus respectés grâce à tes nombreuses initiatives dans les domaines de l’organisation, et de la mise en place d’actions allant dans le sens de notre devise : « Servir les enfants du monde ».

Les enfants du monde par l’action internationale d’éradica-tion du tétanos maternel et néonatal, qui touche des popula-

tions dans 38 pays, avec la collabora-tion active de l’UNICEF. Les enfants de France, du département, du secteur, par des dons aux associations qui accueillent des enfants handicapés ou déshérités, au moyen d’anima-tions tels que les baptêmes de l’air, les spectacles ou des tournois sportifs adaptés et par des dons divers.Ta disparition brutale va laisser un im-mense vide au sein de notre club de Remiremont. Mais, sache que tu seras toujours présent dans nos esprits, et que nous poursuivrons ton œuvre. Jean-Germain, tu nous as laissé un solide héritage, en particulier, l’orga-nisation de deux manifestations an-nuelles : la soirée de gala et le salon des viticulteurs, projets que tu as por-té à bout de bras et que tu as mené avec brio et réussite. Ces deux mani-

festations seront marquées à jamais par le sceau de ta forte personnalité.Au nom de tous les Kiwaniens du district France Monaco, nous présentons nos plus sincères condoléances à ton épouse Thérèse et à toute ta famille. Thérèse : le Kiwanis club de Remiremont sera toujours à tes côtés. C’est la conti-nuité de l’esprit kiwanien…».

Roland MARCADELLA

Le Kiwanis Division Nord Aquitaine, le Kiwanis France-Monaco, le Kiwanis Europe , le Kiwanis Monde et tout simplement le monde du Kiwanis est en deuil, Christian Kissien nous a quittéKiwanien de la première heure, Christian fut le dernier Gouverneur du District Belgique-France-Luxembourg-Monaco en1995/1996, mais il fut surtout le précurseur en matière de féminisation du Kiwanis. Ce souhait fut concrétisé par Fabienne, son épouse, qui fut la première femme à porter l’insigne .Fabienne nous a quitté en 2014;Christian fut tout aussi précurseur dans sa profession et cela l’a conduit à être le Directeur Adjoint du groupe de presse SUD-OUEST. Il avait été décoré de la Légion d’Honneur en la mairie de Bordeaux en 2004 , entouré ce jour là par ses amis IKiwaniens.

Christian avait également été décoré de l’ordre National du Mérite par J. Chaban Delmas.A sa retraite, Fabienne et lui s’étaient retirés à Périgueux mais préféraient le soleil de l’ile Maurice où ils passaient beaucoup de leur temps. il y est d’ailleurs décédé.Christian, Fabienne est partie récemment, elle te manquait et tu l’as rejointe pour l’éternité, et rien ne pourra désormais vous séparer.P.S. la photo de Christian Kissien a été prise lors de son dernier voyage aux USA pour le Kiwanis

Jean-Pierre GUILLOT

Christian KISSIEN nous a quittésDivision Nord Aquitaine

Kiwanis Magazine N°142 Mars 2015 51

Hommages

Aix Doyen pleure Alain WOLFFAix Doyen

L’adieu à Willy AUDOUINThouars

« Nous sommes tous tristes et désemparés par ton départ. Tu es allé rejoindre le club de nos anciens. Ceux qui nous ont permis de perdurer. Nous avons toujours apprécié ta présence à nos cotés et tes rares absences étaient toujours remarquées.Certes, cette présence était empreinte de ta grande pudeur tellement attendrissante mais nous savions qu’elle côtoyait une amitié sincère et généreuse. Tu étais un ami. Ta bonho-mie sans faconde nous a toujours été très précieuse et nous a procuré beaucoup de plaisir.Préférant les actes aux paroles, tu as su maintes fois nous mo-tiver même en dehors des deux présidences que tu as accomplies avec beaucoup de sérieux et de délectation. Tu savais être très souvent complaisant à notre encontre et nous en avions bien besoin. Nous étions parfois un peu comme tes élèves et cela nous faisait plaisir. Tu

Membre fondateur du club de Thouars en 2000, Willy Au-douin, président en 2006 et en 2014, nous a quittés le 1ier aout dernier à 55 ans. Ce départ aussi soudain qu’inattendu a plongé le club dans une immense tristesse.L’église n’était pas assez grande pour contenir l’ensemble de ses amis et le personnel de ses entreprises. En effet, Willy était un homme qui vivait à 100 à l’heure, passionné, généreux en tout et avec tous, sa famille, ses amis.Il y a 25 ans, ce capitaine d’industrie reconnu dans le Thouar-sais, avait créé son entreprise qui devient un beau groupe de trois sociétés spécialisées dans la découpe et la plastur-gie, avec une entité en Tunisie. Il employait une centaine de personnes avec lesquelles il entretenait des liens de réelle proximité.Il fut président honoraire du club des entreprises du pays Thouarsais de 2000 à 2002.Altruiste, tourné vers l’autre, il fonda avec un groupe d’amis le club Kiwanis de Thouars, qui fut charté en 2003.Rapidement, il proposa avec enthousiasme un projet ambi-tieux : construire une salle de classe au Burkina Faso. Ce projet fou sur le papier, emporta l’adhésion de tous. Alors, le projet prit corps et ce fut une, puis deux, puis trois et à la fin six classes qui furent construites et équipées, permettant ainsi aux dizaines d’écoliers du village de Soadin (départe-ment de Bané) et leurs instituteurs de ne plus faire classe par terre, dehors, mais confortablement installés. Et chaque année pendant six ans, le club Kiwanis de Thouars collecta et transféra des fonds et des fournitures scolaires. La pre-mière classe fut inaugurée en 2006. Il est prévu que l’école

as conduit notre loto annuel avec brio et permis sa réussite et sa continuité.Merci pour nous avoir donnée ton ami-tié ! Ce beau sentiment qui est la base essentielle de notre club. Mer-ci pour avoir partagé ce petit bout de chemin dans la ré-alisation du service à autrui. Merci pour avoir été cet homme de devoir, de nous avoir enrichi par ton exemple. Merci pour ce merveilleux partage fraternel et sois assu-ré que nous allons poursuivre le travail que tu as accom-pli avec nous. Merci à celui qui t’a mis sur notre route. A ton épouse, Marie-Claude, à tes enfants, à tes petits-en-fants, nous redisons notre soutien en les assurant de notre indéfectible amitié.

Brice DEROUET

porte le nom de Willy AUDOUIN en 2015.Willy était cependant, un homme discret, au jardin secret bien gardé. Ce n’est que tout récemment, au printemps, alors qu’il nous avait invités chez lui pour se « défâcher » (expression thouarsaise qui signifie, boire un coup, prendre l’apéro), qu’il nous fit découvrir, avec humilité et modestie, son atelier de peinture et de sculpture. Totale-ment autodidacte dans ce domaine, il nous a fait découvrir de réels chefs d’œuvre dont le modèle principal était Bri-gitte, son épouse, à qui il portait un amour infini.

Enfin, Willy était un passionné d’automobiles. Il imagina et mis sur pied un rallye afin conjuguer passion de belles voi-tures et découverte des trésors du patrimoine de la région nord Deux Sèvres. La 4ième édition a eu lieu le 18 mai der-nier et a réuni pas moins de 35 voitures.Il aimait les voitures de sport et était incollable sur les modèles. Il en a possédé plusieurs qu’il aimait piloter sur les circuits du Vigeant ou à Nogaro. Mais c’est à Nogaro où il se trouvait le dernier week-end de juillet qu’il a eu sa première attaque cardiaque. Rentré chez lui, il décèdera quelques jours plus tard. Il laisse Brigitte, sa femme et ses trois enfants.Avec ces quelques mots, tous tes amis, Willy, te rendent un dernier salut. Le club Kiwanis de Thouars, grâce à qui tant d’enfants ont eu un sourire, est orphelin…

Didier RENAUD

Désignation Désignation Prix de vente

3610X Gilet polaire femme 35,00

3620XGilet polaire

Sol’s homme

32,00

11774 Casquette 15,00

11775 Casquette 4,50

11776 Casquette 12,00

15852 Echarpe 25,00

3710X Coupe vent Argent mixte 30,00

3720X Blouson Blanc Sparkling homme

60,00

3730XBlouson Blanc

Sparklingfemme

60,00

3350XPull Homme

ML 50% coton 50% Acrylique

40,00

3610X 3620X

1177411775

11776

15852

3350X

3710X

3720X H3730X F