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L.KADIK-ACHOUBI 04-08 sept. 2007 MALAGA La Biodiversité en Algérie richesse et conservation IUCN-MALAGA 04-08 2007 Par Leila KADIK-ACHOUBI *Maître de Conférences Faculté des Sciences Biologiques-USTHB ALGER ALGERIE MEA [email protected]

La Biodiversité en Algérie richesse et conservation€¦ · problèmes environnementaux, écologiques, génétiques, économiques, sociaux, culturels et éducatifs. • Cependant

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La Biodiversité en Algérie

richesse et conservation

IUCN-MALAGA 04-08 2007

Par Leila KADIK-ACHOUBI

*Maître de Conférences Faculté des Sciences Biologiques-USTHB ALGER ALGERIE

MEA [email protected]

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SOMMAIRE

Introduction

DDiversité biologique menacée

Situation actuelle

Les espaces actuellement

occupés par les aires

protégées en ALGERIE

Présentation des Parcs

Nationaux algériens

Conclusion

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Durant ces dernières décennies des pressions intenses ont

occasionné un appauvrissement de la biodiversité et de la

diversité génétique et donc une réduction quantitative et

qualitative de ses éléments constitutifs. Les réservoirs

génétiques s’amenuisent à un rythme accéléré ce qui réduit les

possibilités d’augmentation de la production agricole,

pastorale et forestière.

La dégradation des habitats naturels, et leur morcellement

provoquent un déclin des espèces et une réduction de leur

diversité génétique.

Nous constatons que nous avons beaucoup de lacunes en

matières de connaissance sur les origines, le maintien de la

fonction écologique de la biodiversité. Ce manque de base

scientifique ne permet pas de planifier un développement

durable lié à une préservation de cette ressource. En effet nos

connaissances sur la variabilité des écosystèmes et de leurs

constituants sont insuffisantes ainsi que leur action sur les

facteurs qui régissent les systèmes agraires pastoraux,

forestiers et paysagers

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A l’échelle mondiale

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• La stratégie mondiale de la conservation aété publiée en 1980. Elle soulignait quel’humanité en tant que partie intégrante dela nature était condamnée à disparaître si lanature et les ressources naturelles n’étaientpas préservées

• la stratégie mondiale de la conservation(SMC) contribua à promouvoir le concept du« développement durable » (Sauver laPlanète, 1991).Ainsi, il a été affirmé que ledéveloppement durable suppose le respectde l’intégrité de notre planète. Faute depréserver sa fertilité et sa productivité,nous mettons en danger l’avenir même denotre espèce ;

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C’est pourquoi la Stratégie mondiale

de la conservation définissait trois

objectifs fondamentaux :

• Les processus écologiques etles systèmes entretenant la viedoivent être préservés ;

• La diversité génétique doit êtremaintenue ;

• Toute utilisation des espècesou des écosystèmes doit êtredurable

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trois objectifs

fondamentaux

Les processus

écologiques et les systèmes

entretenant la vie

doivent être préservés

La diversité génétique

doit être maintenue

Toute utilisation des

espèces

ou des écosystèmes

doit être durable

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• Ainsi à partir de 1980, date de lapublication de la Stratégie mondiale de laconservation, il y a eu l’élaboration destratégies nationales et sub-nationalesdans plus de 50 pays.

• En 1987, le rapport de la Commissionmondiale pour l’environnement « NotreAvenir à Tous » a contribué de façon nonnégligeable à faire reconnaîtrel’importance du développement durable etde l’équité internationale. La même année,certains gouvernements ont adopté undocument intitulé « Perspectives enmatière d’environnement jusqu’à l’an 2000et au-delà » qui définissait un cadre deréférence pour les actions nationales et lacoopération internationale en matière dedéveloppement écologiquement rationnel.

• En juin 1992, la réunion de Rio de janeiroa permis de réfléchir à l’élaboration d’un

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• L’analyse des aires protégées existantesdoit découler des objectifs qui ont ététracés lors de leur création en fonction dela réglementation qui les régit et enadéquation avec les progrès scientifiqueset économiques qui sont enregistrésnotamment depuis la Conférence deNations Unis sur l’Environnement et leDéveloppement (CNUED) de RIO deJANEIRO en 1992 et des résolutionspertinentes de l’Union Internationale pourla Conservation de la Nature (UICN) etnotamment sa commission sur les AiresProtégées ainsi que les résolutions de laConférence des parties des différentesConventions que l’Algérie a ratifié (Alger,Washington ; Ramsar, Barcelone, Rio deJaneiro sur la diversité biologique, Parissur la lutte contre la désertification…)

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A l’échelle nationale

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En Algérie, à l’heure actuelle les

Parcs Nationaux sont les

principales aires protégées dont

les principales missions ont été

définies par le décret portant

statut- type des parcs nationaux

sont :

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La conservation de la faune, de la flore, du sol, dusous sol, de l’atmosphère, des eaux, des gisementsde minéraux et de fossiles et, en généraltout milieu naturel présentant un intérêt particuliera préserver

La préservation de ce milieu contre toutes lesinterventions artificielles et les effets dedégradation naturelle, susceptible d’altérer sonaspect, sa composition et son évolution

L’initiation et le développement, en relation avecles autorités et organismes concernés, de toutesactivités de loisir et sportive en rapport avec lanature

L’implantation, en relation avec les autorités etorganismes concernes, d’une infrastructuretouristique dans la zone périphérique.

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Ces parcs sont en

outre chargés :

• D’observer et d’étudier ledéveloppement de la nature et del’équilibre écologique

• -De coordonner toutes les étudesentreprises au sein du parc

• -De participer aux réunionsscientifiques, colloques etséminaires se rapportant à sonobjet

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Le même décret, cite ci-

dessus, stipule que

chaque parc comprend 5

classes :• Des classes 1 dites de zones de réserve

intégrale ;

• Des classes 2 dites primitives ousauvages ;

• Des classes 3 dites à faible croissance ;

• Des classes 4 dites tampons ;

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• Cependant, il faut signaler que

la majorité des parcs est située

dans la partie Nord du pays,

mais à l’heure actuelle, des

perspectives de création de

parcs nationaux dans les zones

steppiques sont envisageable

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Diversité biologique

menacée

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• L’Algérie comporte des zonesbiogéographiques diversifiées où lesplantes et les animaux présententun haut potentiel génétique.

• Elle dispose également deressources biologiques d’un grandintérêt pour la résolution desproblèmes environnementaux,écologiques, génétiques,économiques, sociaux, culturels etéducatifs.

• Cependant des menaces sérieusespèsent sur ces ressources endétruisant les habitats, en modifiantl’environnement et en exploitant

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• en Algérie, sur les 3200 espèces

végétales recensées plus de 640

sont menacées de disparition. Dans

toutes les zones écologiques, les

groupements végétaux et les

habitats de la faune et de la flore

sont en équilibre précaire. Cette

modification des habitats résulte

d’un usage inapproprié des

techniques et méthodes culturales,

le recours abusif aux produits

chimiques et aux pesticides.

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• Les zones côtières, telliennes,

steppiques et sahariennes, sont

exposées à des degrés divers à

toutes les formes de dégradation

(érosion hydrique, éolienne, marine,

salification et urbanisation)

entraînant un rétrécissement des

terres cultivables et des parcours.

Le sol ressource naturelle est

fortement dégradé ce qui

bouleverse profondément les agro

systèmes, les systèmes

écologiques et socio-économiques.

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• Concernant la dégradation de labiodiversité en zone steppique lessécheresses successives ont provoquéune régression des composantes de labiodiversité et notammentl’appauvrissement et la diminution desréserves fourragères phénomène qui setrouvent accentués par le surpâturage.

• Nous sommes tenus de veiller àl’obtention des équilibres écologiques àcourt terme dont le maintien ou lerétablissement conditionnel’augmentation de la productionalimentaire en quantité et en qualité touten conservant les potentialités desressources naturelles nécessaires audéveloppement agricole notamment par lapréservation et l’utilisation convenabledes ressources génétiques animales et

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• ces dernières années les déséquilibres se

sont accentués par l’apparition de

processus régressifs résultant des

changements de climat, des processus

d’épuisement des sols et des ressources

en eau, de la diminution de la fertilité des

terres et de leur rétrécissement. Cette

dynamique est amplifiée par la mauvaise

exploitation et à une stérilisation

progressive des sols par une

augmentation du taux de sel. Les espèces

cultivées sont également menacées par

une érosion génétique importante, aussi

que par les maladies et les ravageurs.

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• L’Algérie détentrice de germoplastestabilisé et hautement performant risquede perdre ce potentiel et ainsi accentuersa dépendante des variétés introduites.

• Un autre aspect important concerne lesespèces locales, la perte de savoir-fairelocal, et donc la perte des terroirs connuset donc la disparition des cultivars locaux.

• Concernent les espèces spontanées, enAlgérie les milieux naturels sont l’objet dedégradation depuis longtemps, lesévènements historiques ont accéléré leprocessus de dégradation. Les zonesnaturelles riches en biodiversité, ont étédéfrichées et cultivées ou urbanisées.

• La destruction progressive de cetterichesse naturelle est parfois irréversible,

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Situation actuelle

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• Officiellement les aires protégées créées comprennent :

• 11 parcs nationaux d’une superficie de 165 565 Ha;

• Le douzième parc National est celui de Djebel Aissa en zoneméridionale occidentale;

• 42 zones humides (2 958 000 Ha ) classées sur la liste deszones humides d’importance internationale;

• 06 réserves naturelles;

• 04 réserves de chasse et 03 centres cynégétiques.

• D’autres parcs sont en voie de création (Sénalba, partiecentrale de l’Atlas saharien..);

• Ces aires protégées représentent une infime partie deszones susceptibles d’être retenues dans le cadre de lapréservation des aires protégées en Algérie.

• Il existe encore d’autres zones potentielles à protéger et à

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Les espaces

actuellement occupés par

les aires protégées en

ALGERIE

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• L’Algérie se situe parmi les pays

méditerranéens qui présentent une

diversité écologique, sans égal sur les

plans bioclimatique, morphologique,

floristique, et faunistique.

• Une telle diversité se traduit par une

richesse de paysages et de milieux

naturels de grande qualité, qui lui confère

une valeur patrimoniale exceptionnelle

dans le domaine de l’environnement

naturel.

• La biodiversité algérienne est considérée

parmi les plus élevées du bassin

méditerranéen, en effet, l’existence des

espèces très rares sont signalées dans

notre pays comme la Sitelle de Kabylie, le

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• Afin de protéger ce patrimoinenational, notre pays par le biais duministère de l’Agriculture et duDéveloppement Rural et plusrécemment par ministère del’Aménagement du territoire et del’Environnement a identifié unréseau d’aires protégées, quienglobent des écosystèmes uniqueset représentatifs de la diversitébiologique du pays, conformément àla loi n°03-10 du 19 juillet 2003relative à la protection del'environnement dans le cadre dudéveloppement durable.

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Présentation des Parcs

Nationaux algériens

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D’une manière synthétique, nous

distinguons trois types de Parcs

nationaux :

• LLes Parcs côtiers

1. - Parc National d'El Kala

(Wilaya d’El Tarf)

2. - Parc National de Gouraya

(Wilaya de Bejaia)

3. - Parc National de Taza

(Wilaya de Jijel)

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• LLes Parcs des zones demontagnes

1. - Parc National de Théniet El Had(Wilaya de Tissemsilt)

2. - Parc National du Djurdjura (Wilayade Tizi Ouzou et Bouira)

3. - Parc National de Chréa (Wilaya deBlida)

4. - Parc National de Belezma (Wilayade Batna)

5. -Parc National de Tlemcen (Wilayade Tlemcen)

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• LLes Parcs des zones

Steppiques

1. - Parc National de Djebel

Aissa (Wilaya de Naama)

• LLes Parcs Sahariens

1. - Parc National du Tassili

(Wilaya d’Illizi)

2 Parc National de l'Ahaggar

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Les Réserves naturelles

On distingue 5 réserves naturelles :

1. - Réserve naturelle de la Macta

(Wilaya de Mostaganem, Oran et

Mascara)

2. - Réserve naturelle de Mergueb

(Wilaya de M’sila)

3. - Réserve naturelle des Beni-salah

(Wilaya de Guelma)

4. - Réserve naturelle des Babors

(Wilaya de Sétif)

5. -Réserve naturelle marine des Iles

H bib (Wil d’O )

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Les Parcs Nationaux classés

comme Réserves de la Biosphère

UNESCO-MAB sont :1. Parc National de Chréa (Wilaya de

Blida)

2. Parc National d’El Kala (Wilaya d’El

Tarf)

3. Parc National de Djurdjura (Wilaya

de Tizi Ouzou et Bouira)

4. Parc National du Tassili (Wilaya

d’Illizi)

5. Parc National de Gouraya (Wilaya

de Béjaia)

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LE PARC NATIONAL DE THENIET

EL HAD• Description générale

• Le Parc nationalde Theniet el Had est un parcde montagne, localisé à Theniet el had (wilayade Tissemsilt).Son Ddécret de création est lesuivant : n° 459/83 du 23juillet 1983 ; son statutjuridique : c’est un établissement public àcaractère administratif (EPA). La superficie estégale à 3424 ha dont 87% sont couverts devégétation. Le point culminant présente unealtitude de 1787 m (Ras el Braret). Le Parcnationalde Theniet el Had présente un étagebioclimatique Humide et subhumide à hiver froid .

• La flore du Parc est constituée de : 65 espècesdont 10 endémiques algériennes

• Sur le plan faunistique, on y trouve 110

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LE PARC NATIONAL DE THENIET

EL HAD Particularités :• Le premier espace

protégé en Algérie(03/08/1923)

• l’unique cédraieoccidentale

• la barrière sud dud o m a i n eméditerranéen ce quioffre des curiositésb o t a n i q u e ssurprenantes commele mélange du cèdrede l’atlas avec lepistachier de l’atlas

• le seul endroit dans lep o u r t o u rméditerranéen où lechêne liège végète à

Carte de situation du Parc National

de Teniet el Had (source : Atlas des

Parcs Nationaux algériens ; DGF&

Parc National de Teniet el Had)

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LE PARC NATIONAL DE CHREA

• Le Parc National de Chréa est unétablissement public à caractèreadministratif créé en 1983 par le décretn° 83-461 du 23 Juillet 1983. L’idée de sacréation remonte à 1912 sous l’impulsionde la Société d’Histoire Naturelle del’Afrique du Nord. Le 03 Septembre 1925,le Parc national de Chréa est créé pararrêté gouvernemental du 17 Février 1921fixant le statut-type des parcs nationauxen Algérie. Il couvrit alors une superficiede 1351 ha renfermant les forêtssectionnales de Sidi El Kebir et celle deGhellaie appartenant toutes les deux à lacommune de Blida, et aussi la forêtsectionnale de Terga appartenant alors à

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• Après son extension en 1983 par

décret n°83-461 du 23/07/83 ; il

occupe aujourd’hui une étendue de

26.587 hectares. En plus de la

cédraie, le Parc National de Chréa

englobe plusieurs massifs

forestiers :chênaie verte du djebel

Mouzaia et du djebel Ferroukha,

pineraie de Takhonne etc.

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LE PARC NATIONAL DE CHREA

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• Le patrimoine naturel du Parc

national de Chréa se compose

de 1210 espèces vivantes dont

816 végétales et 394 animales

réparties à travers 08 habitats

écologiques

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Cèdres au lieu dit « la Glaciaire »

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LE PARC NATIONAL DE

GOURAYA• le Parc National de Gouraya, est une aire

protégée crée par décret n° 84.327 du 03novembre 1984 et régit par un statutdéfini par le décret n° 83-458 du 23 Juillet1983 fixant le statut type des parcsnationaux modifié et complété par ledécret exécutif n° 98- 216 du 24 juin 1998.Le Gouraya s'étend sur une superficie de2080 ha.

• A partir de l’an 2001, il a été intégré auparc par arrêté n° 407/2001 du Wali deBéjaia, d'un écosystème lacustre; le lacMézaïa qui s’étend sur une superficie de2,5 ha.

• La superficie est de 2080ha.

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• Le Gouraya présente des richesses

écologiques et esthétiques

exceptionnelles, notamment la flore dont

certaines espèces sont d'une importance

nationale comme la station à Euphorbe

Euphorbia dendroïdes et celle du Buplèvre

Bupleurum plantagineum,

• Pour la faune, le parc est considéré

comme une aire naturelle par excellence

du singe Magot Macaca sylvanus et un

véritable sanctuaire ornithologique

favorable aux oiseaux sédentaires ou

migrateurs. Il y' a entre autre 15 sites

historiques et 09 sites pittoresques

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LE PARC NATIONAL DE

GOURAYA

• le Parc National de Gouraya, est une aire

protégée crée par décret n° 84.327 du 03

novembre 1984 et régit par un statut

défini par le décret n° 83-458 du 23 Juillet

1983 fixant le statut type des parcs

nationaux modifié et complété par le

décret exécutif n° 98- 216 du 24 juin 1998.

Le Gouraya s'étend sur une superficie de

2080 ha.

• A partir de l’an 2001, il a été intégré au

parc par arrêté n° 407/2001 du Wali de

Béjaia, d'un écosystème lacustre; le lac

Mézaïa qui s’étend sur une superficie de

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• La superficie est de 2080ha.

• L'altitude varie de 0 (bord de la mer)jusqu' à 672m (fort Gouraya).

• -Description générale: Le Gourayaprésente des richesses écologiques etesthétiques exceptionnelles, notammentla flore dont certaines espèces sont d'uneimportance nationale comme la station àEuphorbe Euphorbia dendroïdes et celledu Buplèvre Bupleurum plantagineum,

• Pour la faune, le parc est considérécomme une aire naturelle par excellencedu singe Magot Macaca sylvanus et unvéritable sanctuaire ornithologiquefavorable aux oiseaux sédentaires oumigrateurs. Il y' a entre autre 15 siteshi t i t 09 it itt

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• Le parc étant limité au nord par

la Méditerranée sur 11,5 km, il

subit de plein fouet l'influence

de celle ci. Aussi par sa

situation à la limite immédiate

de la ville de Béjaia, il

constitue une aire éducative et

attractive en matière de

détente et de loisirs.

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LE PARC NATIONAL DU TASSILI

• Le Tassili est situé au Sahara central, auSud-est de l’Algérie, à plus de 2000kilomètres de la côte méditerranéenne. Ilest limité par la frontière libyenne et auSud par celle du Niger. Son altitude varieentre 500 et 2200 mètres. Sa limiteméridionale est caractérisée par unefalaise abrupte, constituant une véritableforteresse que seuls quelques colspermettent de franchir tels que Assakaou,Tafilalet, Aghoum et Abdenfok.

• Le Parc National du Tassili a été crée en1972, il couvre une superficie de plus de80.000 km . Il a été classé patrimoinemondial en 1982 par l’UNESCO et réservede l’Homme et la Biosphère par le réseauMAB, en 1986.

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• Véritable mémoire vivante, les grès tassiliens ontgardé intactes les traces et les empreintes desgrands évènements géologiques et climatiques.L’eau d’abord et le vent ensuite, par les effets dela corrosion, ont contribué à la mise en placed’une morphologie particulière, celle d’un plateaudécoupé par les eaux et ramolli par le vent.

• Les gueltas ou Adjelmam, constituent un milieufavorable au développement d’espèces végétaleset animales. Ce sont des abreuvoirs naturels pourles animaux sauvages et un port d’attache pourles nomades qui viennent s’alimenter en eau etabreuver leur cheptel.

• Au cours des ères géologiques, la floretassilienne a connu des changements, marquéesessentiellement par des périodes, des espècesd’origine méditerranéenne dont subsiste quelquesespèces reliques comme me myrte, la lavande,

Conclusion

Considérations générales

Juniperus turbinata

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• La conservation liée au développement

est une préoccupation majeure dans la

politique de gestion des aires protégées

dans une perspective de répondre aux

besoins d’aujourd’hui et de préserver les

ressources pour l’avenir. L’essentiel est

de lever les contraintes qui sont apparues

tout au long de l’expérience acquise

durant ces dernières années.

• Il convient donc de mieux orienter les

actions pour atteindre les équilibres et

ainsi répondre aux objectifs tracés. A la

lumière des analyses effectués et des

bilans élaborés les activités à mener

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Pour ce qui est de la flore• L’amélioration de la faune locale passe par des

opérations d’inventaire et de connaissance dedifférents écosystèmes dans une optique dedéfinition aussi précise que possible du statutdes espèces et des menaces qui pèsent sur elles.

• La création de réserves intégrales etd’écosystèmes d’intérêt national ou régional sontà caractériser selon des critères scientifiques etdes indicateurs choisi à même de répondre à lanécessité de caractériser le processusd’évolution et qualifier et quantifier sadynamique

• Les gisements phytogénétiques doivent êtresitués dans le temps et dans l’espace. Cesgisements concernent aussi bien les espècesendémiques, les espèces menacées ou lesespèces forestières, pastorales, médicinales. Lescultivars locaux font l’objet des mêmes

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Pour ce qui est de la faune

• Depuis la fin du siècle dernier de nombreuses

espèces se sont éteintes, d’autres sont en voie

de l’être et enfin certaines sont menacées.

• La destruction et la perturbation de leurs

habitats constituent une des causes de cette

régression. Pour mettre fin à cette situation

inquiétante des mesures urgentes doivent être

prises pour limiter le déclin des populations

animales la destruction de leurs biotopes.

• La mise en place d’une stratégie de

conservation de la faune fait appel à la

réalisation d’un inventaire scientifique du

patrimoine afin de déterminer le statut de

chaque espèce sa place dans l’écosystème, les

pressions qui s’exercent sur elles et les

contraintes qui empêchent son épanouissement

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• La réhabilitation de la faune et la

restauration de ses habitats doivent lui

assurer une quiétude, une alimentation

et des possibilités de reproduction qui

peuvent être confortées par un contrôle

et un suivi des populations

• La priorité sera accordée au

développement de la faune locale par des

actions de repeuplement le cas échéant,

et des actions de restauration des

habitats. Des programmes seront mis en

œuvre pour augmenter les effectifs des

espèces menacées, endémiques ou

tilit i

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Pour ce qui est des études et de la

recherche

• Pour répondre à ces objectifs, il faut considérerque les aires protégées sont des territoiresreprésentatifs de vastes zones dedéveloppement notamment pour les zoneslittorales, les zones sublittorales et demontagnes, les zones steppiques, l’Atlassaharien et les steppes présahariennes ainsi queles zones sahariennes y compris le Tassili etl’Hahagar pour ce qui de l’Algérie, il y a lieu demener les actions suivantes :

• Etablir une base de données par un inventairecomplet et selon une méthodologie harmoniséedevant servir notamment à l’établissementd’une cartographie par le biais du système SIGqui doit servir à la conception et à la mise enoeuvre du plan de gestion. Cet outilindispensable il doit reposer sur une démarche

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• Etablir un programme de recherche appliquée et

de recherche-développement en y incluant tout les

aspects rentrant dans le cadre des missions du

parc et des problèmes écologique et socio-

économiques qui restent posés pour arriver à le

concrétiser sur le terrain sur des bases

rationnelles. Il s’agit notamment :

• - Etudier des écosystèmes et de leur pathologie

afin de pouvoir prévenir toute maladie ou

parasite susceptibles de les fragiliser et de les

déséquilibrer

• - Etudier scientifiquement les composantes de la

biodiversité dans les réserves intégrales et les

écosystèmes représentatifs des milieux naturels

dans les limites du parc. Caractériser les

pressions qui s’y exercent et pondérer l’action de

chaque paramètre

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• Localiser les espèces de faune et de floremenacées ou endémiques ou utilitaires et étudierl’écologie et la phénologie ainsi que les aspectsmorphogénétiques

• Etablir des indicateurs adaptés pour le suivi etl’évaluation pour caractériser la dynamique etl’évolution des composantes du milieu naturel. Cesindicateurs constituent le tableau de bord surlequel s’appuie toute action de prise de décision

• Faire un inventaire précis du complexe parasitairedes principaux parasites et maladies et donner lestade d’intervention de chacun d’eux durant lesphases d’évolution prédateur- parasite

• Recherche sur l’utilisation des parcours enspécifiant la nature du troupeau, son mode deconduite, ses qualités et ses performances.

• La structure, la composition, la phénologie et labiomasse (adéquation entre la disponibilité en UFet les besoins d tro pea ) doi ent ser ir de

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• Recherche sur les systèmes agricoles et

le mode de faire valoir et du savoir faire

des populations en vue de préserver les

meilleurs procédés utilisés et d’améliorer

ceux qui s’avèrent néfastes à l’équilibre

des milieux

• Recherche sur la connaissance des

ressources phytogénétiques fourragères,

des plantes médicinales aromatiques et

autres espèces utilitaires. Les essences

forestières et fruitières locales sont

concernées par la conception et la

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Pour ce qui est du tourisme

• Les parcs nationaux renferment des sites remarquables, etdes zones écologiques et paysagères susceptibles deconstituer des pôles d’attraction d’un écotourismeprometteur et de créer des activités pour désenclaver ceszones et les intégrer dans la politique de développementdurable.

• Cette politique va dynamiser les activités artisanaleslocales et constituent un complément pour améliorer lerevenu de ces communautés, diminuer la pression sur lesécosystèmes et éviter l’exode rural

• L‘activité touristique écologique et de détente, de loisir etde récréation nécessite des infrastructures adaptées destanding, des voies de dessertes en bon état

• Pour les amateurs de botanique et de la nature etd’observations de la faune de la flore , des paysagesremarquables, des sites géologiques ou autres, deschemins pédestres, des sentiers botaniques serontaménagés et balisées ; les visites seront guidées par desagents spécialisés dans le domaine et ayant uneexpérience dans ce type d’activité.

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• Les zones périphériques ou d’activités où serontinstallés ces équipements et infrastructuresdoivent répondre à des règles de conception, derépartition et d’organisation qui respectent lesvaleurs locales, l’intégrité des écosystèmes.

• En définitive toutes les activités susceptibles decréer des emplois , de sensibiliser le citoyen surl’importance des constituants des espacesnaturels et des ressources naturelles doivent êtredéveloppés en veillant particulièrement àpromouvoir la conservation liée au développement

• Par les revenus tirés de ces activités les parcsaugmentent leur ressource financière

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Merci de votre attention