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La conjoncture. L’offre et de la demande agrégées. HEC - MONTRÉAL Février 2003. Quelques rappels. Tel que vu précédemment, le PIB réel dépend, à long terme, des variables suivantes : La main-d’œuvre (L) Le capital (K) La technologie Le capital humain. - PowerPoint PPT Presentation
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La conjoncture
L’offre et de la demande agrégées
HEC - MONTRÉAL
Février 2003
2
Quelques rappels
• Tel que vu précédemment, le PIB réel dépend, à long terme, des variables suivantes :– La main-d’œuvre (L)– Le capital (K)– La technologie– Le capital humain
• Cette croissance à long terme peut être mesurée à l’aide d’une tendance
3
L’expérience canadienne:
500000
600000
700000
800000
900000
1000000
1100000
82 84 86 88 90 92 94 96 98 00
PIB réel tendanciel PIB réel observé
Récession1981-1982
Expansion rapidedes années 80
Récession1990-1991
Expansion modestedes années 90
Ralentissementen 2001-2002
En millions de dollars de 1997
4
Les fluctuations à court terme• Le PIB réel fluctue, à court terme, autour de cette tendance• C’est le cycle économique ou conjoncturel
• Déf. : fluctuations de l’activité économique agrégée autour de son sentier de croissance de long terme– Activité économique agrégée– Co-mouvements – Récurrence mais non-périodicité– Persistance
5
Le taux de croissance du PIB réel canadien (1980:Q1 à 1999:Q2)
-6
-4
-2
0
2
4
6
8
80 82 84 86 88 90 92 94 96 98
6
Le cycle économique•1 Le cycle économique est caractérisé par deux phases (contraction et expansion) et deux points de retournement (creux et sommet cyclique).
•2 Les récession et reprise appartiennent respectivement à la phase de contraction et d’expansion.
•3 Il y a récession lorsque le PIB réel a baissé sur une période d’au moins deux trimestres consécutifs.
•4 La reprise marque le début de la phase d’expansion, jusqu’à ce que le PIB réel ait rattrapé le niveau atteint au sommet précédent.
7
Les phases du cycle économique
La reprisefait partiede la phase
de
l’expansionexpansion.
La récessionfait partiede la phase
decontractioncontraction
Sommet
Sommet
Creux
CreuxEXPANSION
CONTRACTION
Reprise
Récession
Temps
8
Le cycle canadien
Sommet Contraction (mois)
Creux Expansion (mois)
Avril 1960 10 mois
Juin 1974 10 mois
Février 1980 6 mois
Juillet 1981 16 mois
Février 1961 160 mois
Avril 1975 58 mois
Juillet 1980 12 mois
Novembre 1982 89 mois
Avril 1990 24 mois Avril 1992 126 mois et +
Moyenne 13 mois Moyenne 89 mois
9
Cr. moyenne % Écart-type Coeff. corr. Synchronisation
Faits stylisés au Canada
3,63
3,36
3,40
3,95
5,96
5,54
2,29
4,60
2,35
7,64
3,20
2,25
7,47
4,02
7,19
8,34
1,83
3,08
14,26
4,52
0,79
0,39
0,65
0,69
0,80
-0,23
-0,61
0,30
-0,85
-
Coïncident
Retard de 3 tr.
Coïncident
Coïncident
Coïncident
Devance de 3 tr.
Coïncident
Devance de 2 tr.
Coïncident
M1
EX
IM
Y
CI
G
Emploi
ChômagePrix
1961:1-2001:4
10
L’offre et la demande agrégées
• Nous cherchons à expliquer les fluctuations cycliques
– du taux de chômage.
– du niveau des prix
– du PIB réel
11
La demande agrégée (DA)
• La quantité demandée de biens et services
dépend des intentions d’achats des ménages,
des entreprises, des gouvernements et des
non-résidents
IMXGICDA E
12
La pente de la courbe DA
• Deux raisons expliquent la pente négative de la DA :– L’effet de richesse
– Les effets de substitution• Entre les biens actuels et futurs
• Entre les biens produits au Canada et à l’étranger
13
Courbe de demande agrégée
DA0
Y = PIBR
P =
IP
PIB
14
Les facteurs de déplacement de la DA
• C = f (Yd, r, richesse, )
• richesse: patrimoine = (actif – passif)
• r : taux d’intérêt réel
• Yd : revenu disponible = Y - T + Tr
richesse C DA– r C DA Yd C DA
– C DA
• : facteurs psychologiques
15
La relation inverse entre le taux annuel de croissance des achats de biens durables et le taux d’intérêt réel à long terme, depuis le premier trimestre de 1980:
-20
-10
0
10
20
30
0
2
4
6
8
80 82 84 86 88 90 92 94 96 98
Cons. de biens durables Taux d’intérêt réel
16
La relation entre le taux annuel de croissance de la consommation réelle et l ’indice de confiance des consommateurs (Conference Board), 1980-1999:
-4
-2
0
2
4
6
8
70
80
90
100
110
120
130
140
80 82 84 86 88 90 92 94 96 98
Consommation réelle Indice de confiance
17
Les facteurs de déplacement de la DA• I = f (r, AEP, T, )
r I DA
AEP I DA
T I DA
I DA• r : taux d’intérêt réel
• AEP : activité économique prévue
• T : taxes aux entreprises
: facteurs psychologiques
18
Ce graphique illustre la relation inverse inverse entre le taux annuel de croissance des investissements réels des entreprises et le taux d ’intérêt réel à long terme, entre 1980 et 1999:
-40
-20
0
20
40
0
2
4
6
8
80 82 84 86 88 90 92 94 96 98
Investissement réel Taux d ’intérêt réel
19
Les facteurs de déplacement de la DA
• G : discrétionnaire
– Politique budgétaire
– Contraintes : endettement, démographie
(vieillissement de la population, etc..)
20
Le taux de change nominal
• Étant donné l’importance de nos échanges commerciaux avec les États-Unis, le taux de change nominal (EE) canadien est souvent défini comme le prix de la devise américaine en devise canadienne (dollars canadiens par dollar américain). On le note ainsi:
E = $CAN / $USE = $CAN / $US.
E valeur du dollar américain par rapport au dollar canadien; il y a alors appréciation du dollar américain ou encore dépréciation du dollar canadien.
E dépréciation du dollar américain ou appréciation du dollar canadien.
21
Les facteurs de déplacement de la DA
• EX = f (E, YUS, PUS)
E dépréciation du $Can EX DA
YUS EX DA
PUS EX DA
Note :
• E : taux de change ($Can/$US)
• YUS : activité économique aux USA
• PUS : niveau des prix aux USA
22
Les facteurs de déplacement de la DA
• IM = f (E, PUS)
E IM DA
PUS IM DA
23
Les taux de change nominal et réelLes taux de change nominal et réel
• Taux de change réel (e) : le prix relatif des biens Taux de change réel (e) : le prix relatif des biens
étrangers par rapport aux biens locauxétrangers par rapport aux biens locaux :
e = E P*/ P taux de change réel (e)taux de change réel (e) valeur réelle des produits
américains par rapport aux produits canadiens; il y a alors appréciation réelle du dollar américain ou dépréciation réelle du dollar canadien.
24
Taux de change réel et exportations nettes
taux de change réel (e) prix relatif des biens américains. Les Canadiens réduisent leurs achats de b&s américains (baisse de nos importations). En même temps, nos exportations sont stimulées. Donc, e e exportations nettesexportations nettes.
taux de change réel (e) nos exportations nettesnos exportations nettes car réduction EX et augmentation IM.
25
Les exportations nettes dépendent du taux de change réel.
-20000
-10000
0
10000
20000
30000
40000
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
1.6
1.7
80 82 84 86 88 90 92 94 96 98
Exportations nettes réelles Taux de change réel
Dépré
ciatio
nAppréciation
Déplacement de la DA
DA0
DA1
DA2
Y
P
27
Les déplacements de la courbe de Les déplacements de la courbe de demande agrégéedemande agrégée
EXEMPLE: Le gouvernement réduit les impôts des particuliers:
1. Une diminution des impôts (T) augmente le revenu personnel disponible des ménages;
2. la consommation privée est stimulée;
3. la demande globale est stimulée (déplacement vers la droite de la courbe).
28
Les déplacements de la courbe de demande agrégéeagrégée
EXEMPLE: Hausse des taux d’intérêt réels
1. Deux composantes de la demande globale dépendent négativement des taux
d’intérêt réels: la consommation et l’investissement;
2. Cette hausse des taux d’intérêt réduit les achats de biens durables (C) et les projets
d’investissement (I). 3. La demande globale est réduite
(déplacement vers la gauche de la courbe).
29
Les déplacements de la courbe de demande agrégéeagrégée
EXEMPLE: Le gouvernement augmente les dépenses en infrastructures
1. Achat de biens et services de la part du gouvernement (la composante G).
2. demande globale.
3. La courbe de demande globale se déplacedonc vers la droite.
30
Les déplacements de la courbe de demande agrégéeagrégée
EXEMPLE: Les États-Unis connaissent une forte croissance.
1. La composante (EX - IM) est modifiée.
2. Croissance américaine YUS. Les exportations canadiennes vont augmenter parce que les Américains vont consommer davantage de biens locaux et de biens importés. demande pour les biens importés aux États-Unis exportations canadiennes.
3. exportations nettes demande globale et la courbe se déplace donc vers la droite.
31
L’offre agrégée
• Relation entre la quantité offerte de biens et
services et le niveau des prix
• On distingue
– L’offre agrégée à long terme (OALT)
– L’offre agrégée à court terme (OACT)
32
L’offre agrégée à long terme
• Représente la relation entre la quantité offerte de biens et services et le niveau des prix:– Chaque entreprise fonctionne à sa capacité optimale de
production
– Les ressources sont pleinement utilisées (d’une façon soutenable)
• Le PIB est égal au PIB potentiel (Yp)
• Le taux de chômage est égal au taux naturel
(environ 7 % au Canada)
33
Le PIB potentiel et le taux de Le PIB potentiel et le taux de chômage «naturel»chômage «naturel»
• Lorsque le taux de chômage se limite à ses composantes frictionnelle et structurelle, on dit qu ’il est à son niveau «naturel» ou non inflationniste (d’où l’expression TCNI pour Taux de Chômage Non Inflationniste).
• L’expression vient du fait que l’on observe des pressions à la hausse sur la croissance des salaires et des prix (inflation) lorsque le taux de chômage observé (TCO) diminue sous la barre du TCNI.
34
La courbe OALT
OALT
Y
P
YP
35
L’offre agrégée à court terme
• Relation entre la quantité offerte de biens et services et le niveau des prix, lorsque les prix des facteurs de production sont constants
• Elle est à pente positive: une prix incite les entreprises à production (en embauchant)
36
P
Y
OALT
OACT
Les courbes OALT et OACT
YP
37
Le graphique suivant illustre la relation étroite entre le taux de croissance de la production réelle et le taux de croissance de l’emploi au Canada, entre 1980 et 1999:
-6
-4
-2
0
2
4
6
8
-6
-4
-2
0
2
4
6
80 82 84 86 88 90 92 94 96 98
PIB réel Emploi
38
Les déplacements de OALT et OACT
• Les courbes OALT et OACT se déplacent
ensemble lorsque la capacité de production de
l’économie change
– Productivité
– Main-d’œuvre • Tous les facteurs favorables à la croissance de
long terme font croître le PIB potentiel.
39
Hausse de la productivité ou de la main-d’œuvre
OALT0
OACT0
Y
P
P0
YP0
OACT1
OALT1
YP1
40
Déplacements de l’OACT
• Une variation du prix des facteurs change les coûts unitaires de production– Salaires
– Prix des autres facteurs
• La capacité de production de l’économie ne change pas
41
OALT
OACT0
Y
P
Hausse du prix du pétrole OACT1
YP
P0
P1
42
L’équilibre macroéconomique
• Il y a équilibre macroéconomique de court terme à la jonction des courbes DA et OACT– À un niveau de prix qui n’égalise pas ces deux courbes,
les stocks varient
– Les entreprises modifient alors leur production et l’économie rejoint l’équilibre
• Équilibre de long terme : jonction des courbes DA et OALT– Le marché du travail s’ajuste.
43
OACT
Y
P
DA
L’équilibre macroéconomique
P0
Y0
44
OACT
Y
P
DA
Équilibre de chômage(écart récessionniste)
OALT
YP
P0
Y0
Taux de chômage observé > taux de chômage naturel
45
OACT
Y
P
DA
Équilibre de plein-emploi
OALT
YP
P0
Taux de chômage observé = taux de chômage naturel
46
OACT
Y
P
DA
Équilibre de suremploi(écart inflationniste)
OALT
YP
P0
Y0
Taux de chômage observé < taux de chômage naturel
47
Un choc sur la demande
• Un choc sur la DA change l’équilibre macroéconomique– Forte croissance américaine– Baisse des impôts
• Effets : variation du PIB réel et des prix
48
OACT0
Y
P
DA0OALT
Choc sur la DA (effet à CT)
DA1
YP=Y0
P0
P1
Y1
49
L’économie en écart inflationnisteL’économie en écart inflationniste
• Le taux de chômage est inférieur au TCNI de sorte que la main d’œuvre qualifiée se fait rare;
• sur le marché du travail, il y a des pressions à la hausse sur les salaires;
• la hausse des salaires augmente les coûts unitaires de production et réduit l’offre agrégéeagrégée;
• l’offre globale se déplace graduellement vers le haut et la gauche.
50
Y
P
DA
OALT
Effets à long terme
OACT0
OACT1
YP=Y1
P0
P1
Y0
Le taux de chômage étant trop faible, les salaires augmentent, ce qui déplace la courbe OACT à gauche.
51
Un choc d’offre
• Un choc d’offre négatif, causé par une
hausse du prix des facteurs de production,
déplace la courbe OACT vers la gauche
• Le PIB réel diminue et le niveau des prix
augmente
52
Y
P
DA
OALT
Un choc négatif sur l’offre agrégée (effet à CT)
OACT0
OACT1
YP=Y0
P0
P1
Y1
53
L’économie en écart récessionniste et la flexibilité des salaires
• Le taux de chômage est plus élevé que le TCNI;• Sur le marché du travail, il y a des pressions à la
baisse sur les salaires;• La baisse des salaires diminue les coûts unitaires
de production et stimule l’offre globale;• La courbe d’offre globale se déplace
graduellement vers le bas et la droite;• L’économie retourne progressivement vers son
potentiel.
54
Y
P
DA
OALT
Le retour à l’équilibre (long terme)
OACT0
OACT1
YP=Y1
P0
P1
Y0
55
Le débat sur la flexibilitéLe débat sur la flexibilitédes salairesdes salaires
• Dans le graphique précédent, les déplacements de l’offre globale qui permettent le retour au plein-emploi dépendent de la flexibilité à la baisse des salaires.
• Les salaires sont-ils suffisamment flexibles à la baisse Les salaires sont-ils suffisamment flexibles à la baisse et combien de temps doit-il s’écouler avant que et combien de temps doit-il s’écouler avant que l’ajustement ne soit complété ?l’ajustement ne soit complété ?
• En pratique, on peut s’attendre à ce que le passage d’un écart récessionniste au plein-emploi soit un processus assez long (plusieurs trimestres ou même années).
56
Les causes de l’inflexibilitéà la baisse des salaires
• L’existence des contrats de salaires.• Les anticipations relatives au niveau futur des prix
peuvent empêcher les salaires nominaux de baisser (les travailleurs cherchent à se protéger de l’inflation future).
• Les politiques gouvernementales: salaire minimum, décrets imposant les conditions de travail dans certains secteurs, etc..
57
Les remèdes à l’inflexibilitédes salaires
• On peut recourir à une intervention de l’État : 1 par l’intermédiaire de sa banque centrale (politique politique
monétairemonétaire);
2 par le biais de son pouvoir de dépenser et de taxer (politique politique budgétairebudgétaire);
3 en adoptant des mesures visant à accroître la flexibilité du marché du travail, y compris celle des salaires;
4 par une combinaison de toutes ces politiques.
58
OACT
Y
P
DA
Le retour vers le plein-emploi par Le retour vers le plein-emploi par les politiques macroéconomiquesles politiques macroéconomiques
OALT
YP
P0
Y0
59
Les niveaux et les taux de croissance
• Le PIB réel et le niveau des prix augmentent à peu près tout le temps
• Les chocs conjoncturels viennent modifier les taux de croissance du PIB et des prix– Un choc de demande négatif réduira la croissance et
l’inflation, plutôt que le PIB réel et le niveau des prix– Un choc de demande positif augmentera la croissance
et l’inflation– Un choc d’offre négatif réduira la croissance et
augmentera l’inflation– Un choc d’offre positif augmentera la croissance et
réduira l’inflation