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LA CROISSANCE URBAINE Jean castax et Philippe panerai

La croissance urbaine

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Page 1: La croissance urbaine

LA CROISSANCE URBAINE

Jean castax et Philippe panerai

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1.Définition de la croissance urbaine

-La notion de croissance comprend l’analyse des phénomènes d’extension et de densification des agglomération .

-l’observation des agglomération passe par plusieurs stades successifs pour atteindre leur état actuelle.

C’est objectifs : 1-la compréhension de la structure urbaine et son

fonctionnement .2-permet d’avoir une vision globale sur la ville.

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Modes de croissance:

1-Croissance linéaire:

a) Croissance multidirectionnelle:

c) Combinaison et conflit:

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1-Croissance linéaire:

• La croissance de l’ensemble s’effectue selon une direction déterminée (axe de croissance).

• Définition de la ligne de croissance:

C’est le support d’une croissance qui s’effectue selon une seule direction.

Ligne de croissance

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Vue aérienne d'AnversLa cathédrale Notre-dame d'Anvers est l'une des plus grandes églises de style gothique de Belgique

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Types de lignes de croissance:La ligne

effectuer selon une seul direction

la route le long de laquelle croit l’agglomération

rivièrecanal,voie ferrée,autoroute

vallée

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• Types de lignes de croissance:

– a)Lignes de croissance naturelles:• Elle sont inscrites dans le site avant que la croissance ne

s’effectue.• Exemple :• Le rôle des anciens chemins dans la forme ultérieure des

agglomérations.

– b)Lignes de croissance artificielles:• Elle sont projetées et réalisées au début d’une phase

d’extension.

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– b)La croissance multidirectionnelle (polaire ):

-La croissance s’effectue à partir d’un pôle.

• C’est l’origine ,le 1er groupement à partir duquel va s’opérer le développement de l’agglomération ,et le point de référence du développement .en général le centre d’une ville est un pôle ,il peut être un monument ou un carrefour .

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Son rôle :Ordonner la constitution du tissu

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c) Combinaison et conflit:

• Dans la réalité ces deux modes peuvent s’appliquer au même territoire:

• 1-à des niveaux différents (combinaison) • Parmi les multiples directions possibles, certaines sont déterminées

et ordonnent le tout( croissance radioconcentrique), la croissance de l’ensemble est diffuse mais chaque partie est réglée par une croissance linéaire.

• Sur un axe général de croissance les sous-ensembles se développent dans toutes les directions.

• La croissance de l’ensemble est linéaire et saccadée (urbanisation en grappe).

• 2-au même niveau (conflit) • Il y a concurrence locales deux modes de croissance.

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Les limites de la croissance:

- Barrières de croissance.- Barrières de croissance. Bornes de Bornes de croissance.croissance.

Barrière géographique

Barrière artificielle

Barrière administrative

Seuils de Seuils de croissancecroissance

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Barrières de croissance

• Une barrière est un obstacle à une croissance organique ou à une somme de croissance linéaires, elle s’oppose à la propagation du tissu. Elle peut être constituée par:

• un obstacle naturel (ligne de relief, cours d’eau, lac, forêt, etc.)

• un obstacle artificiel (enceinte fossé, route, voie ferrée, ligne HT, conduite forcée, etc.)

• un obstacle administratif et juridique (changement de commune ou de département, grand domaine, zone protégée, zone non aedificandie, périmètre ZAD,etc.).

• une autre agglomération.

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Exemple de: barrière géographique la mer.

Exemple de: barrière administrativesCarte de B.E.O limite administrative Exemple de barrière

géographique: « Oued El Hamiz »Carte de Bordj El Kiffan. ECH:1:7000

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Une borne

• est un obstacle à une croissance linéaire;de façon générale, un accident sur un axe de croissance joue le rôle de borne pendant une période donnée.

• Elle peut être constituée par:• Un accident naturel (gué, rupture de pente) ou créé

(détour, carrefour, édifice,etc.) c’est souvent le point de franchissement de la barrière (porte de ville, pont,etc.).

• Le pôle de croissance opposée (hameau, gare,etc.).

borne

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2.a.Le seuil de croissance:

• Chaque type d’agglomération est compris dans une fourchette de population à l’intérieur de laquelle l’équilibre entre les distances, les équipements, la situation démographique s’établit harmonieusement. Une structure propre à chaque type permet cet équilibre. La borne supérieure de l’intervalle correspond à un seuil au-delà duquel l’agglomération change de nature et modifie sa structure.

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Franchissement de l’obstacle:

• C’est le passage d’une coupure ville / compagne à ville/ faubourg.

• Ce passage est du à la saturation du tissu ancien à l’intérieur,ou toutes possibilités de croissance interne sont bloquées ,par contre l’extérieur est un tissu nouveau encore lâche.

• Éclatement au-delà de la borne d’une croissance linéaire et ordonnée.

• Bourgeonnement sur la borne.

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• Transformation d’une croissance organique interne en une croissance linéaire externe.

•Bourgeonnement sur la borne.

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Suppression de la barrière:

1-La barrière est supprimée après la création du quartier extérieur sans un aménagement spécifique, la coupure persiste.

2-Après la création du quartier extérieur, la barrière est remplacée par un élément structurant qui ordonne l’espace urbain et relie les quartiers de part et d’autre (enceinte remplacée par boulevard, canal ou voie ferrée recouverte,etc.)

3La barrière est supprimée avant la création du quartier extérieur et remplacée par un élément structurant qui ordonne la nouvelle croissance .

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• a)changement de structure : – le passage d’une structure à pôle unique à une

structure à plusieurs pôles et du à la transformation de borne en un pôle .

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Les modes de croissance :

Croissance continue:• Elle se caractérise par le fait qu’à chaque stade du

développement, les extensions se font en prolongement directe des parties déjà construites.

• La forme de l’agglomération reste unique, déterminée par une limite identifiable.

• L’extension se fait dans une direction principale ou dans de multiples directions

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Croissance discontinue:

• Elle se présente comme une organisation plus globale du territoire, ménageant des coupures (végétales/ agricoles) entre les parties anciennes et les extensions, et par l’éclatement de la ville dans l’urbain.

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Changement de structure et modification de la barrière:

• a)changement de structure : – le passage d’une structure à pôle unique à une

structure à plusieurs pôles et du à la transformation de borne en un pôle .

• b)Modification de la barrière:– Les différents cas lors du franchissement de la

barrière:– 1) l’extension de l’agglomération s’effectue sans

modification ,la barrière subsiste et introduit une coupure dans le tissu,la parti la plus récente s’organise de façon autonome à partir des tracés antérieurs.

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Application de la méthode

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Bab el oued Bab el Bahr

Bab Djezira Bab Azzoun

Bab Djedide

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• BAB EL OUED : LE FAHS (AVANT1830) :• Avant 1830, B.E.O n’était qu’un territoire extra-

muros, le Fahs détient son nom de la porte Nord Ouest de la Médina. A partir de laquelle partait deux routes ; l’ancien chemin romain, qui est la route de Cherchell (actuel Avenue commandant Mira), et la route de la Bouzareah, (actuelle Avenue colonel Lotfi). A cette époque le fahs était constitué de vastes terrains agricoles, la seule construction fut la maison du Dey, entourée par ses jardins, sur l’emplacement actuel de l’hôpital Maillot.

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RempartFort Neuf

Fort des 24h

Cimetière JuifEmbouchure du Oued

Jardin du Dey

Fort des Anglais

Amirauté et phare

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Jardin du deyFort neuf

Dar el baroudFort des 24 h

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Ancienne résidence du Dey d’Alger Porte

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Durant cette période, l’unique centre urbain était la Médina, l’actuel Casbah, ceinturée par des murailles. Bab El Oued n’était qu’un territoire extra-muros, le Fahs constitué de vastes terrains non urbanisés qui communiquaient avec médina par sa porte. La seule construction importante étant la maison de campagne du Dey, entourée de ces Jardins.

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• -Du coté défensif, présence de deux forts : Fort des 24 h, Fort des Ordures ainsi que des Batteries de défenses.

• -L ‘existence de deux axes : Chemin front de mer, Chemin

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• Bâb El Oued dont le nom nous vient de “Oued M’Ghessel” était considéré comme la campagne a vocation agricole .Cependant on y trouve la demeure secondaire du Dey avec l’hôpital, et toutes les activités commerciales nuisibles pour la ville ainsi qu’un ensembles de cimetières juif, chrétien et musulman

• On notera la présence d’une préstructure qui conditionnera la future structure de Bâb el oued

• La route de Cherchell « act : Avenue Commandant Mira » ancien chemin romain qui longe le front de mer pour relier la médina a l’ouest du pays

• La route de Bouzarèha « act : avenue colonel Lotfi » reliant la médina au hauteur de Bouzarèha

• On relevra la présence de deux forts • le fort des 24h « Bordj Boulila »• le fort des Ordures et le fort des Anglais• Se qui confère a Bâb El Oued un rôle défensif et périphérique

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• 1-2-2 BAB EL OUED LE FAUBOURG (1830 – 1890)

• Après l’occupation d’Alger en 1830 un nouveau régime avec un nouveau mode urbain et architectural s’imposa en Algérie

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• 1834 nominations du gouverneur d’Alger confirmé en 1841

• 1839 la décision est prise d’étendre les limites de la ville• 1841 la nouvelle enceinte la porte d’Isly à 1km du coté

sud jusqu’a la nouvelle porte de Bâb El Oued a 500m du coté nord

• 1843 recouvrement de oued M’Ghessel et édification du lycée impérial « act lycée Emir Abdel Kader » ainsi que la plantation du jardin des Condamnés (marengo)

• 1845 destructions du mur du fort des 24h remplacé par L’Arsenal1848 l’édification de la cité Bugeaud le 24 mai 1848 date a la qu’elle le ministre donna son Approbation du plan Guiochin avec le développement de Bâb Azoun –Bâb El Oued- Isly

• 1849 l’édification de l’hôpital militaire • 1871 inaugurations du chemin de fer pour relier Alger à

Oran et pour désenclaver Bâb El Oued

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BAB EL OUED 1950-2003

Après la seconde guerre mondiale, la crise de logements s’intensifie, la solution fut de construire sur des terrains peu coûteux et accidentés, ceux des hauteurs. 1950 : Construction de la piscine d’El Ketteler Création du plateau Ferhani1954 : Construction de la Cité Eucalyptus1980 : Construction de l’hôtel El Kettani 1998 : Aménagement d’une promenade front de mer 2001 : Bab El Oued a connu l’une des plus grandes catastrophes naturelles dues aux intempéries. Ses pluies diluviennes ont emporté des centaines de morts vers la mer. Nous commérons désormais cette fatidique date pour rendre hommage aux morts.2002 : Les destructions provoquées car ses inondations se trouvent essentiellement au niveau de la Cité Bugeaud, le plus ancien tissu du quartier, ou passait l’Oued M’ghassel recouvert depuis 1873.Ses poches vides au niveau du quartier, ont été remplacés par des places qui se trouvent toute limitées à ouest par l’avenue colonel Lotfi :la place du Triolet, la place des trois horloges ainsi qu’une autre place se trouvant à mis chemin de ces dernières.2003 : Stade Ferhani, projet en cours par le BEREP