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Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160 A105 P003 Chirurgie laryngée de rattrapage après protocole de préservation d’organes E. Babin , A. Meunier , D. Blanchard , J. Rame , N. Heutte , D. De Raucourt CHU, U1086, Caen, France Auteur correspondant. But de la présentation 1) Déterminer les critères cliniques et/ou paraclinique permettant d’identifier les patients pouvant bénéficier d’une chirurgie laryngée radicale de rattrapage après échec d’un protocole de préservation d’organe. 2) Analyser l’évolution clinique des patients. Matériel et méthodes Série rétrospective de 246 malades pris en charge sur une période de 10 ans pour des néoplasies du larynx, de l’hypopharynx ou de la margelle laryngée. Ces patients ont initiale- ment bénéficié d’un protocole de préservation d’organe, la plupart par chimiothérapie d’induction à base de 5FU et cisplatine. Sur ces 246 malades, 60 (24,4 %) ont nécessité une prise en charge chirur- gicale dont 25 (10,2 %) dans le cadre d’une chirurgie radicale de rattrapage. Résultats Le délai moyen entre la fin de traitement initial et la récidive était de 9,3 mois et la médiane de survie depuis le début de la prise en charge a été de 2,4 ans pour ce groupe de malade. À la fin de notre étude, 4 patients étaient encore en vie, 20 décédés et un perdu de vue. Seul deux patients (10 %) sont décé- dés des complications de leur chirurgie, les autres de récidives locales (45 %) ou à distance (35 %) et 10 % de causes autres que leur cancer. Conclusion La chirurgie de rattrapage reste une alternative thé- rapeutique valide si on mesure les risques encourus par le malade. Aucun critère n’a été mis en avant permettant de déterminer un groupe plus à même de subir ce traitement. Le pronostic de la pathologie initiale reste tout de même grave et les alternatives rares. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara- tion de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.204 P004 PETAL : Programme d’Éducation Thérapeutique visant l’amélioration de la qualité de vie des Aidants et des patients opérés par laryngectomie totale E. Babin 1 , M. Trocme 2,, G. Grandazzi 3 , S. Melanie 2 , V. Christophe 4 , F. Mouawad 5 1 CHU & U 1086, Caen, France 2 URECA EA1059 & CERFEP, Lille, France 3 U 1086, Caen, France 4 URECA EA1059, Lille, France 5 CHU, Lille, France Auteur correspondant. But de la présentation Montrer la construction projet de recherche accepté en PHRC cancer national vie. Matériel et méthodes Trois phases : phase1 : concevoir, mettre en œuvre et évaluer un programme d’éducation thérapeutique (ETP) des patients et de leurs proches visant à améliorer leur qualité de vie (entretiens par la technique de l’observation participante) ; phase 2 : dite de « réplication » ; phase 3 avec « randomisation ». Résultats La réalisation et l’analyse d’entretiens exploratoires auprès de couples patient/aidant à 1, 3, 6 et 12 mois après la laryn- gectomie totale a permis d’introduire des éléments d’amélioration de la prise en charge de la douleur, des soins d’entretien du trachéo- tomie, de revoir la prise en charge psychologique, de développer des liens avec les acteurs médicaux de ville. Le programme d’ETP est en voie de finalisation avant d’être testé dans d’autres centres hospitaliers. Conclusion L’ETP en cancérologie des voies aéro-digestives supé- rieures se développe. Cette étude pilote a pour objectif de doper d’autres initiatives dans ce domaine et de favoriser l’autonomie des individus malades. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara- tion de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.205 P005 Corrélation radio-cyto-histologique : nodules thyroïdiens K. Salhi 1,, A. Djibou 1 , H. Hadj Ali 2 , S. Kerdel 2 1 Hopital des armées d’Alger, Alger, Algérie 2 CA, Alger, Algérie Auteur correspondant. But de la présentation Évaluer l’efficacité diagnostique de l’échographie et de la cytoponction à l’aiguille fine dans le dépistage des nodules thyroïdiens malins chez les patients pris en charge à l’Hôpital Central de l’Armée (HCA). Matériel et méthodes Étude rétrospective sur deux ans (janvier 2012–décembre 2013), basée sur l’analyse des dossiers médicaux d’hospitalisation des patients ; une fiche synoptique préalablement établie a permis le recueil des données ; 64 dossiers ont été retenus et concernent les patients ayant bénéficié à la fois d’une échogra- phie cervicale, d’une cytoponction et d’une thyroïdectomie avec disponibilité du résultat de l’examen anatomo-pathologique de la pièce opératoire. Résultats L’age moyen des patients etait de 52 ans avec une nette prédominance féminine de 67 % ; une partie des échographies et des cytoponctions a été pratiquée hors HCA (dans d’autres hopi- taux et centres prives) ; il s’agissait de nodules multiples dans 77 % des cas ; l’examen anatomopathologique des pièces opératoires a retrouvé un nodule malin chez 19 % des patients ; 40 % des nodules isolés était malin contre 12 % de malignite au sein des thyroïdes multinodulaires ; le type histologique était a 100 % le carcinome papillaire mais avec plusieurs variantes ; la sensibilité et la spécifi- cité étaient respectivement de 41,66 % et 86,53 % pour l’échographie contre 58,33 % et 88,46 % pour la cytoponction. Conclusion L’échographie et la cytoponction à l’aiguille fine sont de bons outils pour le dépistage des nodules thyroïdiens malins et permettent d’éviter une indication chirurgicale abusive ; nos résultats sont en dec ¸ à de ceux retrouves dans certaines études de référence ; ces résultats peuvent très certainement être améliores par une concertation multidisciplinaire pour une harmonisation des pratiques et pourquoi pas l’utilisation systématique d’un score de malignite type tirads pour l’échographie. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara- tion de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.206 P006 La douleur postopératoire en cancérologie cervico-faciale : facteurs prédictifs et efficacité du traitement analgésique L. Crema , F. Maldotti , M. Malagò , A. Ciorba , G. Scanelli , C. Bianchini Service de ORL - CHU S.Anna, Ferrara, Italie Auteur correspondant. But de la présentation Étude rétrospective sur les données cliniques de patients souffrant d’une pathologie tumorale cervico- faciale et soumis à thérapie analgésique après l’opération

La douleur postopératoire en cancérologie cervico-faciale : facteurs prédictifs et efficacité du traitement analgésique

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Page 1: La douleur postopératoire en cancérologie cervico-faciale : facteurs prédictifs et efficacité du traitement analgésique

Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160 A105

P003

Chirurgie laryngée de rattrapage aprèsprotocole de préservation d’organesE. Babin ∗, A. Meunier , D. Blanchard , J. Rame , N. Heutte ,D. De RaucourtCHU, U1086, Caen, France∗ Auteur correspondant.

But de la présentation 1) Déterminer les critères cliniques et/ouparaclinique permettant d’identifier les patients pouvant bénéficierd’une chirurgie laryngée radicale de rattrapage après échec d’unprotocole de préservation d’organe. 2) Analyser l’évolution cliniquedes patients.Matériel et méthodes Série rétrospective de 246 malades pris encharge sur une période de 10 ans pour des néoplasies du larynx, del’hypopharynx ou de la margelle laryngée. Ces patients ont initiale-ment bénéficié d’un protocole de préservation d’organe, la plupartpar chimiothérapie d’induction à base de 5FU et cisplatine. Sur ces246 malades, 60 (24,4 %) ont nécessité une prise en charge chirur-gicale dont 25 (10,2 %) dans le cadre d’une chirurgie radicale derattrapage.Résultats Le délai moyen entre la fin de traitement initial etla récidive était de 9,3 mois et la médiane de survie depuis ledébut de la prise en charge a été de 2,4 ans pour ce groupe demalade. À la fin de notre étude, 4 patients étaient encore en vie, 20décédés et un perdu de vue. Seul deux patients (10 %) sont décé-dés des complications de leur chirurgie, les autres de récidiveslocales (45 %) ou à distance (35 %) et 10 % de causes autres que leurcancer.Conclusion La chirurgie de rattrapage reste une alternative thé-rapeutique valide si on mesure les risques encourus par le malade.Aucun critère n’a été mis en avant permettant de déterminer ungroupe plus à même de subir ce traitement. Le pronostic de lapathologie initiale reste tout de même grave et les alternativesrares.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.204

P004

PETAL : Programme d’ÉducationThérapeutique visant l’améliorationde la qualité de vie des Aidants et despatients opérés par laryngectomietotaleE. Babin 1, M. Trocme 2,∗, G. Grandazzi 3, S. Melanie 2,V. Christophe 4, F. Mouawad 5

1 CHU & U 1086, Caen, France2 URECA EA1059 & CERFEP, Lille, France3 U 1086, Caen, France4 URECA EA1059, Lille, France5 CHU, Lille, France∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Montrer la construction projet derecherche accepté en PHRC cancer national vie.Matériel et méthodes Trois phases : phase1 : concevoir, mettre enœuvre et évaluer un programme d’éducation thérapeutique (ETP)des patients et de leurs proches visant à améliorer leur qualité de vie(entretiens par la technique de l’observation participante) ; phase2 : dite de « réplication » ; phase 3 avec « randomisation ».Résultats La réalisation et l’analyse d’entretiens exploratoiresauprès de couples patient/aidant à 1, 3, 6 et 12 mois après la laryn-gectomie totale a permis d’introduire des éléments d’améliorationde la prise en charge de la douleur, des soins d’entretien du trachéo-tomie, de revoir la prise en charge psychologique, de développerdes liens avec les acteurs médicaux de ville. Le programme d’ETP

est en voie de finalisation avant d’être testé dans d’autres centreshospitaliers.Conclusion L’ETP en cancérologie des voies aéro-digestives supé-rieures se développe. Cette étude pilote a pour objectif de doperd’autres initiatives dans ce domaine et de favoriser l’autonomie desindividus malades.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.205

P005

Corrélation radio-cyto-histologique :nodules thyroïdiensK. Salhi 1,∗, A. Djibou 1, H. Hadj Ali 2, S. Kerdel 2

1 Hopital des armées d’Alger, Alger, Algérie2 CA, Alger, Algérie∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Évaluer l’efficacité diagnostique del’échographie et de la cytoponction à l’aiguille fine dans le dépistagedes nodules thyroïdiens malins chez les patients pris en charge àl’Hôpital Central de l’Armée (HCA).Matériel et méthodes Étude rétrospective sur deux ans (janvier2012–décembre 2013), basée sur l’analyse des dossiers médicauxd’hospitalisation des patients ; une fiche synoptique préalablementétablie a permis le recueil des données ; 64 dossiers ont été retenuset concernent les patients ayant bénéficié à la fois d’une échogra-phie cervicale, d’une cytoponction et d’une thyroïdectomie avecdisponibilité du résultat de l’examen anatomo-pathologique de lapièce opératoire.Résultats L’age moyen des patients etait de 52 ans avec une netteprédominance féminine de 67 % ; une partie des échographies etdes cytoponctions a été pratiquée hors HCA (dans d’autres hopi-taux et centres prives) ; il s’agissait de nodules multiples dans 77 %des cas ; l’examen anatomopathologique des pièces opératoires aretrouvé un nodule malin chez 19 % des patients ; 40 % des nodulesisolés était malin contre 12 % de malignite au sein des thyroïdesmultinodulaires ; le type histologique était a 100 % le carcinomepapillaire mais avec plusieurs variantes ; la sensibilité et la spécifi-cité étaient respectivement de 41,66 % et 86,53 % pour l’échographiecontre 58,33 % et 88,46 % pour la cytoponction.Conclusion L’échographie et la cytoponction à l’aiguille fine sontde bons outils pour le dépistage des nodules thyroïdiens malinset permettent d’éviter une indication chirurgicale abusive ; nosrésultats sont en decà de ceux retrouves dans certaines études deréférence ; ces résultats peuvent très certainement être améliorespar une concertation multidisciplinaire pour une harmonisationdes pratiques et pourquoi pas l’utilisation systématique d’un scorede malignite type tirads pour l’échographie.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.206

P006

La douleur postopératoire encancérologie cervico-faciale : facteursprédictifs et efficacité du traitementanalgésiqueL. Crema ∗, F. Maldotti , M. Malagò , A. Ciorba , G. Scanelli ,C. BianchiniService de ORL - CHU S.Anna, Ferrara, Italie∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Étude rétrospective sur les donnéescliniques de patients souffrant d’une pathologie tumorale cervico-faciale et soumis à thérapie analgésique après l’opération

Page 2: La douleur postopératoire en cancérologie cervico-faciale : facteurs prédictifs et efficacité du traitement analgésique

A106 Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160

chirurgicale. Évaluer la douleur postopératoire du point de vuede l’efficacité du traitement analgésique et de l’individuation despossibles facteurs prédictifs.Matériel et méthodes Nous avons considéré 117 patients souf-frant d’une néoplasie cervico-faciale et opérés par le service deORL, depuis décembre 2009 jusqu’à décembre 2012. L’échelled’évaluation de la douleur la plus utilisé c’est la Numeric RatingScale : NRS. Les épisodes avec NRS > 3 sont considérés pas contrô-lés par la thérapie. Nous avons étudié la douleur postopératoireavec plusieurs mesures dans la journée de l’intervention, dans lajournée suivante, dans la troisième et dans la cinquième journée.Successivement nous avons analysé les possibles associations entrela douleur et les caractéristiques du patient, de la pathologie etde l’opération chirurgicale (âge, genre, localisation de la néoplasie,stade de la néoplasie et complexité de l’opération) avec plusieurstechniques statistiques (�2, Test de Fischer et régressions logis-tiques monovarié et multivarié).Résultats Le 26,5 % des patients ont au moins un épisode de dou-leur pas contrôlé par la thérapie (NRS > 3) pendant l’hospitalisation ;l’incidence de ces épisodes a un pic dans la journée de l’interventionet diminue dans les journées successives. Nous avons en outreévalué l’efficacité du traitement analgésique prescrit immé-diatement après l’opération grâce au PMI (Pain ManagementIndex) calculé pour les journées 0 et 1 (98 % de adéquation).Nous avons démontré qu’il y a des corrélations statistique-ment significatives entre les caractéristiques de la néoplasie etde l’intervention chirurgical et le risque de développer douleurpostopératoire.Conclusion En oncologie la douleur c’est un des symptômes lesplus pénibles ; le control de la douleur postopératoire pendantl’hospitalisation s’est révélé adéquat dans la population examinée.En outre, la possible identification des facteurs prédictifs est utilepour optimiser l’approche thérapeutique dans le cadre d’une Tai-lored Analgesic Therapy.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.207

P007

Présentation clinique, diagnostic etprise en charge des nodules de lathyroïde chez l’enfant, une revue de lalittératureJ. Guille 1,∗, S. Duflo 1, A. Bigi 1, S. Thibeault 2, H. Chen 2

1 CHU, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe2 Université du Wisconsin, Département d’ORL, Madison, États-Unis∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Les nodules de la thyroïde sont fréquem-ment diagnostiqués chez l’adulte. Chez l’enfant, bien que rares, ilssont plus à risque d’être le siège d’un cancer. Cette étude retrace lesconcepts de prise en charge diagnostique et thérapeutique de cettepathologie nodulaire chez l’enfant à partir des données de la litté-rature des 30 dernières années. L’objectif est d’améliorer la priseen charge diagnostique de ces nodules en différenciant avec le plusde certitudes possibles les nodules bénins des nodules malins afind’opter pour la conduite à tenir la plus adaptée. Il est en effet pri-mordial de ne pas méconnaître une lésion maligne tout en évitantà des enfants de subir une opération chirurgicale non nécessaire encas de nodule bénin.Matériel et méthodes Cette revue a été réalisée à partir du moteurde recherche « Pubmed ». Plus de 190 articles publiés entre 1987 et2013 ont été sélectionnés et cités.Résultats Pouvant se présenter sous la forme d’un nodule uniqueou d’un goitre multihétéro-nodulaire, la pathologie thyroïdiennenodulaire chez l’enfant nécessite un bilan approfondi du fait deson haut risque de malignité. Des facteurs prédictifs cliniques

de malignité ont été comparés entre différentes études cliniqueset résumés. Le bilan diagnostique diffère sensiblement de chezl’adulte du fait de la non compliance du patient sur un examentel qu’une cytoponction. De nouvelles méthodes diagnostiques(analyse moléculaires sur cytoponction ou élastographie) se déve-loppent actuellement et demeurent prometteuses en tant quemoyen efficace de différencier une lésion bénigne d‘une lésionmaligne. La chirurgie de la thyroïde représente le traitement dechoix des nodules pédiatriques bien que ses modalités et son exten-sion restent controversées.Conclusion Les nodules de la thyroïde n’étant retrouvés que rare-ment chez l’enfant, la prise en charge diagnostique et thérapeutiquevarie d’une équipe à l’autre. Comme chez l’adulte, il serait souhai-table d’instaurer un consensus universel guidant le praticien dansla prise en charge de ces enfants.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.208

P008

Complications infectieuses aprèschirurgie majeure des cancerspharyngo-laryngésA. Daoudi 1,∗, A. Farhi 2, S. Zitouni 2, A. Bouchair 2, S. Kharoubi 2,A. Saidia 2

1 CHU, Annaba, Algérie2 Service ORL CHU Annaba, Annaba, Algérie∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Le développement de la médecine moderneest associé à l’apparition de nombreuses pathologies iatrogènessouvent liées à la difficulté d’améliorer simultanément la qualitéde toutes les procédures de soins et d’entretien. Les infectionshospitalières sont le lot de tous les services et particulièrementles services de réanimation et de chirurgie. L’objectif de ce tra-vail et d’analyser les complications infectieuses observées dansles suites opératoires de la chirurgie majeure des carcinomes dupharyngo-larynx.Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective de 432chirurgies totales ou totales élargies ou partielles du carrefourpharyngo laryngé réalisée entre 1996 et 2013.Il a été pratiqué407 laryngectomies totales,15 pharyngo laryngectomies totales,10subglosso laryngectomies totales et 55 laryngectomies partiellesreconstructives type CHEP.Résultats Complications observées en postopératoires :a/complications locales infectieuses observées dans 20 % descas infections de la cavité opératoire : 10 % fuites salivaires : 20 %pharyngostomes : 30 % b/flore bactérienne : infection monomicro-bienne dans 10 % des cas et polymicrobienne dans 25 % des casc/délai d’apparition des complications : en moyenne j10. Aprèsidentification des germes, la conduite à tenir est la suivante :– traitement médical seul avec soins locaux et antibiothérapieadaptée dans 25 % des cas, – reprise chirurgicale dans 75 % des cas,soit par fermeture simple de pharyngoplastie dans 56 % des cas,soit une fermeture complétée d’un lambeau dans 15 % des cas.Complications à distances : 4 décès dont 2 diabétiques en milieude réanimation et 2 par hémorragie.Conclusion Les défenses de l’organisme chez le patient subis-sant une chirurgie lourde, mutilante sont fréquemment altérées. Laprise en charge de cette chirurgie est multidisciplinaire. Les infec-tions hospitalières restent une cause importante d’augmentationdes dépenses de santé.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.209