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1 Ecosystème en mode majeur Cultures & francophilie Francongonomie Faune & flore Résurgence & réémergence Saveurs & mangeoires congolaises Effluves & fontaines VITRINE DE LA FRANCOPHONIE www.ambardc.eu www.francophoniekinshasa2012.cd/ www.vitrinedelafrancophonie2012.tumblr.com AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO A BRUXELLES

La République Démocratique du Congo, vitrine de la Francophonie

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La République Démocratique du Congo sera sous les feux des projecteurs internationaux ce mois d’octobre car elle reçoite la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage, communément appelée « Sommet de la Francophonie », l’instance suprême de la Francophonie qui représente 75 pays et 13% de la population mondiale. Kinshasa ou Kin, Kin la belle, Kin-malebo selon les expressions consacrées par les kinois (habitants de Kinshasa) est la capitale et la première ville de la République Démocratique du Congo qui du 12 au 14 octobre 2012 va recevoir la grande famille francophone qui va se réunir pour son XIV ème Sommet de Chefs d’Etat et de gouvernement. Nous voulons donc vous présenter par ce document, le Congo actuel en voie vers la modernisation avec sa plus belle richesse : les congolais !

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Ecosystème en mode majeur

Cultures&

francophilie

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AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO A BRUXELLES

30, rue Marie de Bourgogne 1000 BruxellesBoulevard du Souverain 30/32 - 1170 Watermael-Boitsfort - Bruxelles

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8 18

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40Carrefour Congo Culture

Joseph Kabila KabangePrésident de la République Démocratique du Congo

Le XIVème sommet de la Francophonie sera l’occasion pour le monde de découvrir le

peuple congolais mobilisé pour préserver sa souveraineté et pour matérialiser son destin Discours à la nation lors du 52ème anniversaire de l’Indépendance

“ “

4

Canada

Saint-Pierre-et-Miquelon (Fr.)

Guyane (Fr.)

HaïtiGuadeloupe (Fr.)

DominiqueMartinique (Fr.)Sainte-Lucie

Maroc

Mauritanie

Sénégal

Guinée-BissauGuinée

Guinée équatoriale

São Tomé-et-Príncipe

Côted’Ivoire

Burkina Faso

Ghana

TogoBénin

Mali NigerTchad

Rép. centrafricaine

CongoGabon Rwanda

Djibouti

Burundi

MozambiqueMadagascar

Maurice

Réunion (Fr.)

Cameroun

Rép. dém.du Congo

Rép. dominicaine

Wallis-et-Futuna (Fr.)

Canada Québec

Canada Nouveau -Brunswick

Polynésie française (Fr.)Vanuatu

Nouvelle-Calédonie (Fr.)

Seychelles

Comores

Mayotte (Fr.)

Cap-Vert

Tunisie

Égypte

Géorgie

Arménie

Liban

Thaïlande

Cambodge

Laos

Vietnam

Émirats

France

Andorre

Monaco

Belgique

Luxembourg

Pologne

Lettonie

Estonie

Lituanie

Suisse

Rép. Tchèque

Autriche

SlovénieCroatie

Serbie

Hongrie

SlovaquieUkraine

Modalvie

Roumanie

Grèce

Chypre

AlbanieEx-Rép. yougoslavede Macédoine

BulgarieMonténégro

Bosnie-Herzégovine

Féd. Wallonie-Bruxelles

OIF-Carte-poster-V9-070212.indd 1 07/02/12 17:02

Apropos de L’oIF

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution

fondée sur le partage d’une langue, le français, et de valeurs communes. Elle mène des actions politiques et de coopération pour donner corps à une solidarité active au bénéfice des populations de ses États et gouvernements. L’OIF intervient en synergie avec l’APF, l’AUF, TV5MONDE, l’Université Senghor d’Alexandrie et l’AIMF

890 MILLIONSD’HABITANTS

13%

DE LA POPULATIONMONDIALE

75ÉTATS ET GOUVERNEMENTSSUR LES 5 CONTINENTS

220 millions de francophones dans le monde

96 millions de francophones en Afrique

900 000 professeurs de français dans le monde

78 parlementsau sein de l’APF

781 établissements supérieurs membres de l’AUF

206 villes membresde l’AIMF

5

La Francophonie est le dispositif

institutionnel qui organise les

relations politiques et de coopération entre

les États et gouvernements de l’OIF, ayant

en partage l’usage de la langue française

et le respect des valeurs universelles.

Le dispositif institutionnel

de la Francophonie

comprend des instances

politiques décisionnelles

dont la plus haute est le

Sommet des chefs d’Etat

et de gouvernement qui se

réunit tous les deux ans, et

le Secrétaire général de la

Francophonie, clé de voûte

de ce système. Depuis 2003,

le Secrétaire général de la

Francophonie est Abdou

Diouf, ancien Président de

la République du Sénégal.

Le monde de la Francophonie

La coopération multilatérale francophone

est mise en œuvre par l’Organisation

internationale de la Francophonie et

quatre opérateurs spécialisés.

Du 12 au 14 octobre 2012, Kinshasa,

capitale de la République Démocratique

du Congo, accueillera le XIVème Sommet

de la Francophonie, réunissant les chefs

d’Etat et de Gouvernement des pays

ayant le français en partage. Ce sommet

de dimension mondiale, réunira 75 pays

membres de l’Organisation Internationale

de la Francophonie (OIF).

Le thème de

ce sommet sera :

« Enjeux

environnementaux et

économiques face à

la gouvernance

mondiale ».

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LE POIDSDES CHIFFRES

Un espace aussi grand que l’Union Européenne, quatre vingt fois la Belgique, quatre fois la France.

Une diversité culturelle et lin-guistique unique en Afrique.

Une diversité géographique exceptionnelle :le long du mythi-que fleuve Congo, le plus

étendu, le plus dense, et le plus rami- fié des fleuves d’Af-rique, se déploye un paysage de reliefs, des plaines à perte de vue, de hauts plateaux.

Une superficie de

2 345 409 k i l o m è t r e s c a r r é s …

AU cœur de l’Afrique

Un espace multi-culturel de plus de

60millions d’habitants.

La République Démocratique

du Congovous accueille

KARIBU

KARIBUDIFIKA DILENGAKUISA YA MBOTE

BOYEYI ELAMU

» Deuxième foret tropicale du monde par sa densité

» Réservoir de la biodiversité, deuxième poumon vert du monde

» La plus haute chute d’Afrique : La Lofoi

» Le lac le plus profond du monde : Tanganyika

» Le plus grand potentiel hydroélectrique

» Les plus grands parcs naturels, dont la plupart inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO

» Premier réservoir d’eau d’Afrique : 47%

LE POIDSD’UNE CULTURE

» Pays de prédilection des scientifiques, le Congo arbore une faune d’exception : plus de 665 formes connues de la faune africaine, réparties en 163 espèces d’animaux, plus de 1600 formes d’oiseaux.

» Et des exclusivités de la nature : seule espace au monde à abriter certaines espèces animales en voie de disparition : le paon congolais, le singe bonobo, l’okapi, le rhinocéros blanc.

» Plus de 95 % des espèces végétales africaines sont présentes en RDC.

» Sol regorgeant de richesses minières : diamant, coltant,cuivre,or,cobalt…

» Pays rêvé des artistes, la RDC demeure le vivier de toutes les expressions artistiques de l’Afrique, et capitale africaine de la musique.

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Kinshasa vous dit

Kinshasa, ou Kin, Kin la belle,

Kin-malebo selon les expressions consacrées par les kinois (habit-ants de Kinshasa) est la capitale et la première ville de la République Démocratique du Congo. Du 12 au 14 octobre 2012, c’est cette ville qui va recevoir la grande famille franco-phone qui va se réunir pour son XIV ème Sommet de Chefs d’Etat et de gouvernement.

Ses dix millions d’habitants provenant de toutes les provinces, font de ce-tte ville, anciennement Léopoldville (Léo), la vitrine de l’ensemble du pays et carrefour de la diversité culturelle où toutes les ethnies, les langues et les cultures de la RDC se côtoient, se mêlent et s’embrassent. Située sur la rive droite du pool Malebo, elle s’étend sur 9.965 km² et comprend 24 communes.

Kinshasa est encore un Centre d’ex-cellence en matière d’enseignement comprenant au moins quatre écoles prestigieuses : » un Institut National des Arts (INA),

unique en Afrique subsaharienne, où la musique et le théâtre sont des principales matières enseignées ;

» l’Académie des Beaux-Arts, grande école supérieure de formation en arts plastiques ;

» l’Institut Supérieur des Arts et Métiers, qui forme couturières et modélistes ;

» l’Institut Supérieur d’Architecture et d’Urbanisme, creuset des futurs professionnels en bâtiment et en

aménagement du territoire.

Kinshasa est également l’espace privilégié de la créativité artistique et artisanale. Berceau de la musique et de la danse africaines modernes avec sa mythique rumba qui font mouvoir plus d’une capitale africaine et influent sur la musique d’autres pays.

Centre nerveux de la politique et des affaires, Kinshasa abrite les sièges des institutions, de partis politiques, de représentations diplomatiques et est le grand centre de négoce. Cette ville a 2 portes d’entrée internation-ales : l’aéroport international de N’djili ainsi que le beach Ngobila, si vous venez par Brazzaville, capitale de la République du Congo. Brazzaville et Kinshasa étant les 2 capitales les plus proches du monde

Elle est aussi le point de rayonnement de la vie intellectuelle. La capitale congolaise abrite la plus vielle uni-versité de l’Afrique francophone au sud du Sahara, jadis appelée Univer-sité Lovanium, aujourd’hui Université de Kinshasa, membre fondatrice de l’AUPELF en 1961, avec une autre Uni-versité congolaise, l’Université officielle du Congo (d’Élisabethville), devenue depuis, Université de Lubumbashi.

L’existence dans la capitale congo-laise de l’orchestre philharmonique Kimbanguiste, unique du genre en Afrique sub-saharienne est le reflet d’une vivacité créative kinoise.

Cette vivacité créative se retrouvent également notamment dans la pein-ture, la sculpture et la céramique qui fait aussi de Kin un pôle de production d’arts décoratifs comme en témoign-ent de nombreux ateliers artistiques et de centres d’exposition et/ou vente comme le marché des œu-

vres d’art de Royal (wenze ya bikeko), le centre culturel Bo- boto et le centre de l’académie de beaux arts ou le musée national de Mont–Ngaliema.

Faune

Beaucoup d’animaux sont endémiques et ne vivent qu’en RDC, tels que l’okapi, le bonobo, le paon du Congo et la genette aquatique. Si leur biotope

naturel s’avère menacé, ils seront menacés d’extinction.

La faune congolaise est riche en espèces diverses, adaptées chacune aux conditions climatiques et floristiques. Certaines espèces se rencontrent dans tous les milieux. Le principal problème de la faune congolaise est, d’être depuis longtemps, victime du braconnage.Parmi elles, on trouve des éspèces rares ou uniques au monde telles que l’okapi, le rhinocéros blanc, le paon congolais, le chimpanze nanin (bonobo), l’éléphant nain et le Gorille de montagne.

Les mammifères sont représentés en RDC par un si grand nombre de formes qu’il est peu probable de trouver dans le monde entier une région qui, sous ce rapport, pourrait égaler ce pays. Environ un demi-millier d’espèces peuplent cette partie centrale d’Afrique et beaucoup d’entre-elles comprennent chacune plusieurs sous-espèces ou races locales, ce qui augmente considérablement le nombre de « formes » qu’on y distingue.

La quantité de genres de mammifères peuplant le continent africain dépassant légèrement le nombre de trois cents, on peut estimer qu’environ deux tiers de ces genres constituent la faune mammalienne du Congo.

De plus, cette faune est remarquable du fait qu’elle comprend beaucoup d’espèces de grande et meme de très grande taille, telles que l’éléphant africain ( le plus grand des mammifères terrestres actuels), la girafe (le plus haut des animaux) et le gorille (le plus grand de tous les primates). Le pays présente, en outre, l’intérêt particulier d’être un refuge pour certaines espèces disparues en dehors de ses frontières, principalement à la suite de la destruction du foret primitive qui, heureusement, recouvre encore une grande partie de son territoire.

La foret est peuplée par les gorilles, les singes de tout genre ( les chimpanzés, les bonobos..), les sangliers phacochères, potamochères ou hylocères, les runinants tels le buffle rouge, les antilopes de foret, l’okapi, l’éléphant de foret et des marécages, les hippopotames, les rhinocéros, ainsi que des serpents de bois, des oiseaux dont certains se distinguent par la beauté de leur plumage ou celle de leur chant.

La savane et la foret sont le domaine des grands herbivores : buffles noirs, antilopes, girafes, éléphants et des carnassiers tels que le lion, le léopard, le chacal, la civette et l’hyène. De très nombreux insectes dont certains malheureusement sèment sont des vecteurs de maladies tropicales y habitent.

Verdure et ouverture

47% des forêts t rop ica les africaines

Flore incommensurable

La superficie forestière de RDC est évaluée à 125 millions d’ha, soit près de 60 % du territoire national, 6% des forêts tropicales du monde,

47% des forêts tropicales africaines et 68% des forêts du Bassin du Congo. La phytogéographie s’étend des forêts maraîchageuses aux différentes types de savanes en passant par les forêts denses humides, les forêts denses sèches, les forêts de montagnes et les forêts claires ou Miombo.

L’ensemble des forêts congolaises séquestre actuellement un stock de carbone qui peut être estimé à 40 Gigatonnes (Gt), soit l’équivalent de 140 Gt d’émissions potentielles

de CO2e.

L’Etat congolais s’est engagé dans un programme de réformes sectorielles ; en 2002, il s’est doté d’un nouveau Code forestier. Le Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme, en charge de la gestion

du secteur forestier, conduit actuellement un Programme National Forêts et Conservation de la nature (PNFoCo) qui implique l’ensemble des acteurs engagés dans les secteurs des forêts, de l’eau et de la conservation de la nature, à savoir : les administrations centrale et provinciales, les opérateurs privés, les ONG nationales et internationales, les communautés locales et les partenaires au développement.

En République Démocratique du Congo, les scientifiques ont déjà identifié 11.000 espèces de plantes, 409 espèces de mammifères, 1.085 espèces d’oiseaux, 1.069 espèces de poissons et 152 espèces de reptiles. Nulle par ailleurs en Afrique, une plus grande diversité de plantes et d’animaux n’a pu être décrite !

La flore de la RDC regroupe 95% des variétés rencontrées sur tout le continent africain et renferme 377 familles dont 216 composées spermatophytes de la flore terrestre et 107 composées de la flore aquatique. Les paysages congolais sont très divers, avec des montagnes, des plaines, des lacs, des marais, et des

volcans ainsi que de nombreux types de végétation tels que forets tropicales, savanes et mangroves.

DEUXIÈME POUMON DU MONDE ET PUISSANCE ÉCOLOGIQUE

125Millions

d’ha de forêt

40GTOstocks de

CO2

Lorsque l’embouchure du Congo fut ex-plorée en 1482 par le Portugais Diego Cão, celui-ci fit élever un pilier de pierre

sur la rive pour marquer sa découverte. C’est ainsi que le fleuve fut alors baptisé dans un premier temps Rio de Pedrão- la « Rivière du Pilier ». L’existence de l’ancien royaume du Kongo situé en aval du fleuve décida les

Portugais à nom-mer ce dernier du nom de Con-go. Cependant les populations indigènes du royaume désig-naient eux le

fleuve sous le terme de Nzadi (« le fleuve ») ou dialectalement Nzaï.

L’immense territoire de RDC est drainé par un réseau hy-

drographique com-posé du fleuve Con-go. Le fleuve Congo est après le Nil le plus long fleuve africain (4 320 km) avec un

débit de 40 000 m³/seconde. Sa position à proximité de l’équateur lui vaut de pos-sèder le débit le plus important du conti-nent africain. Seul l’Amazone le dépasse sur ce plan au niveau mondial. Son bassin est vaste de 3,75 millions de km2. Sa posi-tion à cheval sur l’Equateur et la répartition presque homogène de ses affluents dans

les deux hémisphères régularisent son débit et en font le fleuve le plus régulier du monde.

En effet, son débit varie de 1 à 3 tandis que celui de l’Amazone varie de 1 à 200. A bien des égards, le Congo est l’artère vitale du pays : non seulement il fournit du poisson et de l’électricité, mais il constitue une voie de communication indispensable. Il prend sa source dans le sud du Katanga, dans le village de Musofi à une altitude de 1 435 mètres et porte le nom de Lualaba jusqu’à Kinsangani. Entre Kinshasa et Matadi, son parcours subit de nombreux étranglements créant des zones de rapides infranchissa-bles avec une dénivellation de 265 mètres sur une longueur de 300 km. A 40 km de Matadi, à hauteur d’Inga, le cours du fleuve Congo s’abaisse de 102 mètres en 15 km et, au-delà de Matadi, il s’élargit avec 4,6 km à Boma et 10 km à Banana, son estuaire. Il se jette dans la mer par un large estuaire et sa puissance est telle qu’on reconnaît ses eaux jusqu’à 45 km en plein océan. Le fleuve Congo forme avec ses affluents 14.166 km de voies navigables.

Le majestueux Fleuve Congo, épine dorsale du pays

4320kilomètres de

longueur

Effluves&

fontaines

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Les principaux affluents du fleuve Congo sont : » la Luvua, qui déverse dans le fleuve

les eaux du lac Moero

» la Lukuga, qui est l’exutoire du lac Tanganyika

» la Lomami, qui prend sa source aux Monts-Mitumba, près de Kamina, et coule parallèlement au fleuve jusqu’au confluent

» l’Aruwimi, l’Itimbiri, la Mongala, la Lulonga et la Ruki dans la cuvette centrale

» le Kasaï, dont le débit est de 12.000 m³/sec. et la longueur est de 2.000 km. C’est l’affluent le plus important, situé entièrement dans la zone tropicale de l’hémisphère sud. Les principaux affluents du Kasaï sont le Kwango, le Sankuru et la Lulua.

» l’Ubangi est l’affluent le plus long avec 2.300 km et se classe deuxième par son débit après le Kasaï. Il est situé entièrement dans la zone tropicale de l’hémisphère nord.

55%des réserves d’eau douce

d’Afrique

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Résurgence et Réémergence

“Pour un Congo émergent à l’horizon 2030, puissance mondiale à l’horizon 2060”

Le sommet de la Francophonie qui se tiendra en République Démocratique du Congo permettra au monde de découvrir un Congo en pleine transfor-mation dans le cadre de la « Révolution de la Mo-dernité » du Président Joseph Kabila Kabange dont l’objectif est de propulser le Congo dans le club des pays émergents à l’horizon 2030 à l’instar des pays à forte croissance économique, membres du BRICS que sont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et la Ré-publique Sud-Africaine, et son développement en qualité de Puissance Mondiale à l’horizon 2060.

La « Révolution de la Modernité » repose sur sept engagements pris par le Président Joseph Kabila Kabange pour faire de la RDC :

» un pool d’intelligence et de savoir-faire;

» un vivier de la nouvelle citoyenneté et de la classe moyenne;

» un grenier agricole;

» une puissance énergétique et environnementale;

» un pool économique et industriel;

» une terre de paix et de mieux être;

» une puissance régionale au cœur de l’Afrique.

Après une décennie de guerre d’agression ex-

térieure dont la population congolaise a payé le plus lourd tribut, la normalisation de la situation politique et économique est désormais une réalité en République Démocratique du Congo. En effet, pour la première fois de son histoire, avec pour une bonne part de ses propres moyens financiers, hu-mains et logistiques, la RDC a organisé des élec-tions législatives et présidentielles. Pour la première fois dans l’histoireDu pays, une législature démocratique a succédé à une autre, de façon pacifique, un mandat prési-dentiel a succédé à un autre, sans accrocs.

Cette stabilisation de la situation générale du pays depuis l’avènement du Président Joseph Kabila Kabange en 2001, a permis

à la RDC d’engranger des progrès substantiels en matière économique,de l’amorce d’une reprise de l’accumulation du capital, via le reconstruction des infrastructures, et de la mise en place de nou-veaux outils en faveur de l’amélioration du climat des affaires. Selon la première analyse économique approfondie réalisée par la Banque Mondiale en République démocratique du Congo en 25 ans, le pays devrait afficher une croissance annuelle de près de 7 % au cours des deux prochaines années.

Le cercle vicieux de la destruction et la déprécia-tion, combinées à l’asphyxie de l’appareil productif et la baisse du niveau de vie, a cédé le pas à un cercle vertueux. Celui-ci consiste en un cumul d’ef-fets d’entraînement qui permet aux infrastructures

Résurgence&

réémergence

12

d’engendrer la création ou la relance d’activités de production des biens et services. Celles-ci engen-drent à leur tour de l’emploi et la distribution des revenus qui se traduisent en une amélioration du bien-être de la population. Un niveau de vie moyen de la population qui augmente, n’est-il pas en fin de compte un maillon essentiel pour le financement des dites infrastructures? Les économistes pensent que c’est le cas.

La construction de portions asphaltées de route, la restauration des ponts et des pistes que l’on peut visiter, impliquent la réduction substantielle du temps d’acheminement des produits agricoles du Bandundu ou du Bas-Congo vers Kinshasa et de

tout le pays. Cela signifie concrètement des exploita-tions agricoles relancées et des améliorations des niveaux de vie tant dans les provinces que dans les grandes villes.

Les résultats encourag-eants, malgré ce contexte

difficile, sont notables également dans la gestion des finances publiques qui dégage fréquemment des excédents de trésorerie, pour l’inflation qui est

passée en dessous de 10% en 2010 et pour la stabil-ité du franc congolais. Les politiques économiques mises en place et poursuivies par les autorités du-rant la première législature ont débouché sur l’an-nulation d’une grosse partie de la dette extérieure du pays ramenée de 13,7 milliards de dollars à seulement 3,5 milliards, soit une réduction de 74%. Cela signifie donc une diminution substantielle du service de la dette et une allocation alternative de ressources vers les dépenses à caractère social. Plusieurs centres hospitaliers modernes sont con-struits ou restaurés à travers le pays. Les écoles sont remises en état, les travaux de restauration des infra-structures universitaires, à l’instar de l’Université de Kinshasa, de l’Université de Lubumbashi, l’Universi-té de Kisangani, la construction de deux nouvelles universités à Bukavu et à Kindu, attestent de cette reconstruction, base d’une amélioration durable du niveau de vie de la population. En outre, les constructions ou restaurations de routes dans les villes s’accompagnent d’une valorisation foncière et du développement du secteur de la construction, un des moteurs de la croissance ac-tuelle. Plus concrètement, cela se traduit par exem-ple en une augmentation du patrimoine des con-golais, en une plus grande production du ciment gris et d’autres matériaux. Ce sont enfin de compte, des emplois créés et des revenus distribués. L’autre cheval de bataille pour une croissance durable est bien la lutte pour l’amélioration du climat des affaires. A travers un parte-nariat Public-Privé, les autorités accom-pagnées par les entrepreneurs con-golais et étrangers, ont mis en place des outils identifiables pour son amélioration. Ainsi, a-t-on applaudi les nouveaux

codes minier, forestier, des investissements, douani-er ou du travail. Dans la même optique, la création de l’Agence Nationale pour la Promotion des Inves-tissements, en guichet unique pour les investisseurs, traduit l’effectivité des efforts pour éliminer les cir-cuits parallèles qui gênent l’initiation et la concréti-sation d’un investissement productif au Congo.

Ce qu’il faut marquer d’une pierre blanche, c’est l’adhésion de notre pays à l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique. Elle signifie surtout pour l’investisseur étranger que tout litige avec une partie congolaise sera réglé via un arbitrage international.Ces efforts ont valu à la République démocratique du Congo de gagner 7 places dans le classement Doing Business 2011, et tout récemment, de voir sa cote s’améliorer d’un niveau dans le classement du Ducroire belge.

2013 - 2014

7%de croissance économique

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Aller à la découverte de l’architecture de la République Démocratique du Congo, c’est etre invité à une promenade semblable sur les traces de notre passé, pour redécouvrir ou découvrir des pierres qui parlent de notre histoire, celle du temps révolu de la colonisation. Mais une histoire qui subsiste

justement sur les façades des maisons coloniales, sur l’agencement urbanistique de la ville,dont les quad-rilatères, rappellent l’ordonnancement politique et social du temps colonial.

Corps & decor

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Et dans cette découverte du décor architectural, il y a aussi les femmes et les hommes qui gravitent dans cet univers où la couleur est reine. Couleurs chatoyantes des pagnes des femmes, couleurs agressives, rouges, vertes, orange, jaunes,bleues, des devantures des échoppes qui invitent à la con-sommation, couleurs vives des fruits et légumes sur les marchés, ici, tout est couleur..

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Bienséance et tendances

Comment les congolais accueillent leurs invités, les respect du aux mamans, aux aînés ?

Le peuple congolais est traditionnellement très hospitalier. Recevoir un étranger, un ami, un membre de la famille est un vérita-ble art de vivre, qui s’apprend dès le plus jeune age au sein de la famille, lorsqu’on apprend à chaque enfant à respecter ses parents, les aînés en général et tout un chacun dans son environnement. C’est un impératif très important, étant donné le cadre de vie communautaire dans lequel vivent quotidiennement les congolais.

Internet et les réseaux sociaux

Alors qu’il y a quelques années encore, la République Démocratique du Congo faisait piètre figure en ce qui concerne les NTIC ( Nouvelles Technologies de l’Informa-tion et de la Communication), la RDC a for-tement progressé pour résorber son retard dans ce domaine. La prochaine arrivée de la fibre optique dans le pays va permettre d’enjamber à grands pas le gap numéri-que.

A Kinshasa, Lubumbashi, Goma,Matadi,-Likasi,Mbandaka,Kindu,Bukavu,Kananga, les cybercafés ne sont plus des denrées rares, et on peut parler d’essor à Kinsha-sa, où chaque quartier se doit désormais d’avoir son endroit dédié à ce type de communication. Pour les kinois, « surfer » sur la toile est devenu un outil indispensable pour établir des contacts avec des mem-bres de la famille tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger et consulter les réseaux so-ciaux comme Facebook et Twitter pour se

le peuple congolais est traditionnellement très hospitalier. Recevoir est un véritable art de vivre

“ “

16

garder le contact et se « faire des nouveaux amis » est à la mode.

Le téléphone cellulaire, radio-trot-toir et rumeurs

Avec plus de 12 millions d’abonnés actifs aux différents opérateurs téléphoniques, la RDC connaît un taux de pénétration téléphonique en constante hausse depuis une dizaine d’années. Le téléphone mobile a transformé les habitudes des congolais

qui sont friands de contacts. L’installation du mobile banking dans tout le pays va sans doute rendre encore plus incontourn-able le téléphone mobile, outil indispensa-ble du congolais qui l’arbore tel un totem lui permettant d’ «exister» et de véhiculer son message… En parlant de message, on ne pourrait passer à coté d’une autre institution de l’information en RDC : la ra-dio-trottoir. Cette dernière a plusieurs sièges dont le principal se trouve à Kin-shasa. C’est une source intarissable d’in-

formations, venant de partout, dont on ne sait jamais qu’elle est la source, mais qui se nourrit constamment et naturellement des différents méandres de la rumeur. Elle étonne autant par la soudaineté de son apparition que par celle de son extinction. Elle nait, grandit,viellit et meurt sans que l’on sache comment et pourquoi elle est née et a disparu !

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Ecosystème en mode majeur

La RDC recèle 50% des ré-serves mondiales de cobalt, 10% des réserves de cuivre, 30% des réserves de diamant et 70% des réserves de coltan (3/4 des réserves mondiales)

Un célèbre archéologue belge, Jules Cor-net, a qualifié la République Démocra-tique du Congo de « scandale géologique

», tant il fut frappé par la multitude de mineraux précieux différents qu’il avait découvert dans son exploration.

En effet, le sous-sol congolais renferme d’im-portantes quantités de mineraux tels que : le cuivre,l’or,le cobalt,l’étain, le coltan,le germa-nium,le diamant,l’argent,le zinc, la pegmatite stannifère, la pegmatite à beryl, columbite,l’ura-nium,la carbonatite, le plomb,etc.

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Des minéraux considérés autrefois comme ne présentant aucune valeur, se sont avérés représent-er un valeur indéniable. Ainsi, le coltan, sous-produit de l’exploitation d’étain, était-il déversé parmi les déchets.

Actuellement, la demande de tantale ne cessant d’augmenter dans une industrie électronique en pleine expansion, celui-ci est extrait des minéraux de coltan. Aussi procède-t-on de nos jours active-ment au recyclage des vieilles décharges des mines d’étain.

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Francité au pays de l’Okapi

Le français que l’on parle en RDC, est un héritage de la colonisation belge. C’est aus-si un français qui est tributaire du terroir local congolais et de sa diversité linguistique. Ce qui n’empêche pas non plus que les con-golais se réapproprie cette langue par la création de néologismes issus des réalités congolaises d’aujourd’hui.

Ainsi en est-il du mot « zibulateur » qui dé-signe un ouvre-bouteille, du « sucré », pour signifier une boisson gazeuse non alcolisée, « casser le caillou », pour indiquer qu’on est à la recherche d’un viatique, etc.

Ces exemples et bien d’autres démontrent de quelle manière les Congolais se sont réappropriés le Français, pour le « congoliser » et en faire finalement un parler local, avec des termes crées, pour les contingences de l’environnement local.

Culture et Francophilie

L’amour du français se manifeste tout naturellement à travers la littérature, la chanson en français, le cinéma franco-

phone mais également de plus en plus sur internet avec des échanges entre franco-phones du monde entier par le livre élec-tronique qui veut prendre sa place.

La littérature au sens large, est le domaine par excellence du déploiement de la langue française. Un domaine dans lequel la République Démocratique du Congo est de plus en plus présent, avec une des productions livresques les plus importantes d’Afrique !

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Francophilie

Fière jouvence

L’avenir du français appartient forcément à la jeunesse. C’est elle qui va en hériter et la faire vivre dans l’avenir. Et ce futur restera radieux tant que les jeunes seront fiers de parler cette langue et soucieux de la trans-mettre à leur tour, à leurs enfants. En Répub-lique Démocratique du Congo, le français n’est nullement menacé. Bien au contraire, face à l’anglais, en progression constante dans le monde et dans le continent africain, la RDC fait figure de « dernière frontière de la langue française » dans la région. De plus, Le Congo, plus grand pays francophone en population continue d’apporter au monde francophone chaque année le plus grand nombre de locuteurs potentiels avec ses trois millions de naissances. Le français de-meure donc en lieu sûr en RDC.

Le français ne mourra pas tant que de plus en plus de jeunes le parleront avec fierté…

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Tendances&

élégance

L’élégance pour les congolais est une seconde nature. Pour s’en rendre compte, il suffit de sillonner les villes du pays et apprécier l’amour du beau congolais dans

son accoutrement : maquillées au millimètres prêt, pagnes bien serrés en concordance avec les accessoires pour les « mamas » ou tailleur cintré pour les femmes d’affaires, les hommes rasés de près avec une précision géométrique dont seuls les coiffeurs congolais ont le secret, arborent sou-vent leurs costumes cravates ou une saharienne et parfois des chemises en pagne… Pour les jeunes, le style dit « fash-ion » dont le la est donné par les vidéos musicales hip-hop des Etats-Unis est de rigueur : T-shirts amples de la marque

à la mode, pantalons bas fesses, casquettes américaines, baskets dernier cri ! Le verbe « saper » n’est-il pas un apport du jargon congolais à la langue de Molière ? Cette volonté d’apparaître sous son meilleur jour est sans nul doute l’ex-pression d’une fierté inaltérable dans le pays de Lumumba.. Autre moyen d’expression institutionnalisé et adulé par le congolais, la palabre ou encore le débat. Il ne fait aucun doute l’arbre à palabre ancestral laisse des traces… Sou-vent par petits groupes de cinq à dix personnes agglutinés dans un coin de rue ou attablés autour d’un pot, le congo-lais refait le monde : des dernières actualités nationales ou internationales aux nouvelles familiales et professionnelles, aux potins du coin, tout y passe !

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Manger au Congo, comme dans les autres pays africains, est un moment privilégié de convivialité et de partage.

A la maison, on aime manger, dehors sous le manguier, la barza ou à l’intérieur de la maison, avec toute la famille qui est toujours très grande.

C’est une cuisine préparée par la « gardienne du feu», la mère de famille qui mijote toujours ses plats avec générosité.

De plus en plus, on la mange aussi au restaurant, mais sur-tout dans les multiples ngandas, ces petites mangeoires, que l’on rencontre dans les quartiers populaires, qui ne paient pas de mine, mais procurent toujours autant de plaisir aux habitués qui y reviennent inlassablement.

La cuisine congolaise est d’une grande richesse avec une variété de mets et saveurs semblable à la diversi-té de sa population.

Parmi les principaux ingrédients qui entrent dans la com-position de la cuisine congolaise : le manioc, composé d’un tubercule dont on extrait la farine et que l’on peut consommer bouillie, braisée ou frite, tandis que les feu-

illes de manioc constituent un légume très apprécié par l’ensemble de la population, qu’on appelle saka-saka ou pondu, en lingala, nsombe en swahili et matamba en tshiluba et d’autres noms suivant les ethnies et régions.

Quant à la farine fabriquée à partir du tubercule, elle sert à faire le fameux foufou ou bukari qui est un des aliments de base des congolais.

Le ngai-ngai (variété d’oseille) est constitué de jeunes feuilles de l’arbuste rosella (liés à l’hibiscus). C’est un

Saveurs et mangeoires congolaises

légume qui accompagne généralement des plats de poisson seché, fumé ou frais, y compris des plats avec de la viande. Le biteku-teku (feuilles d’amarante) est un autre légume très apprécié par les congolais qui peut ac-compagner les plats. Banane plantin : c’est une banane plus dure et moins sucrée que la banane à dessert, c’est un accompagnement pour toutes sortes de plats, bouillie ou en friture.

La chikwangue est cet aliment qui constitue une des bas-es de l’alimentation quotidiennes dans les grandes villes aussi bien que dans les campagnes. Facile à conserver et à transporter, c’est un aliment très populaire, souvent consommé sur le pouce, dans les rues lors des paus-es-repas des travailleurs, à l’instar du pain sous d’autres cieux. Il est confectionné à partir de la farine de manioc, cuite dans l’eau, souvent conservé dans des feuilles de bananes et se mange comme accompagnement de vi-ande, de poissons ou de légumes.

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La programmation de la vitrine francophone par Carrefour Congo Culture est comme à son habi-tude éclectique :

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