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J Radio1 2005;86:1228-1453 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2005 Séances scientifiques et thématiques 1" partie Salle 4 Imagerie et Urgences Séance organisée par le groupe de travail SFR-Urgences Responsables : Elisabeth Schouman-Claeys, François-Michel Lopez Objectifs pédagogiques Diagnostics et gestes d'urgence. Président : Dominique Pateron Modérateur : Patrice Taourel 15 h35 Durée : 7 minutes CAS RADIO-CLINIQUE : RACHIS CERVICAL HYPERALGIQUE NON TRAUMATIQUE BRUXELLES - BELGIQUE Durée : 20 minutes LA SALLE DE RADIOLOGIE STANDARD DES URGENCES EN 2005 FM LOPEZ (1 ), D BLIN (1 ), C KAMBA (1 ), E SCHOUMAN-CLAEYS (2), P TAOUREL (3) (1) MMES - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) MONTPELLIER - FRANCE Résumé : La conception des salles de radiologie dédiées à l'urgence bénéficie de l'apport des détecteurs plans et de nouveaux statifs adap- tés. Le but de cette communication est de faire une revue des diffé- rentes solutions proposées de leurs avantages et de leurs inconvénients. Mots clés : Radiographie - Urgences, technologie - Détecteur 15 h25 Durée : 7 minutes CAS RADIO-CLINIQUE : DOULEURS ABDOMINALES NON TRAUMATIQUES CHEZ UN GARÇON AGE DE 6 ANS M LENOIR PARIS - FRANCE Résumé : Antoine, 6 ans, consulte aux urgences pour douleurs abdo- minales. A l'interrogatoire, ces douleurs sont apparues depuis 10 jours et sont d'horaire nocturne. Elles s'accompagnent d'une dis- crète altération de l'état général. Il n'y a pas de douleurs articulaires, ni de notion de traumatisme. A l'examen clinique, l'abdomen est sou- ple mais une masse est palpée. Il existe une pâleur, avec un souffle à l'auscultation cardiaque. Il y a un défaut d'aération de la fosse iliaque droite sur la radiographie simple de l'abdomen. Une échographie met en évidence une masse solide de 13 cm centrée par les anses digesti- ves. La stratégie et la démarche diagnostique seront discutées à partir de ce cas en précisant les éléments fondamentaux et les erreurs à ne pas commettre devant ce tableau. Mots clés : Urgences - Pédiatrie Clinique : Cervicalgies aiguës spontanées, intenses, avec raideur, dysphagie et malaise général. Radiographie : Gonflement étendu des tissus mous rétro-pharyngés, sans lésions osseuses associées. Diagnostic : En présence de ce~icalgies spontanées, invalidantes, avec ou sans dysphagie, la découverte d'un gonflement des tissus mous rétro-pharyngés doit faire rechercher une tendinite calcifiante du longus colli. Les calcifications tendineuses typiques siégeant sous l'arc antérieur de C l sont pathognomoniques. Si elles ne sont pas évi- dentes à la radiogiaphie (elles sont peu opaques pendant leur disso- lution), elles peuvent être recherchées et démontrées par un scanner ciblé (segment C l - C2). L'IRM n'est utile que si un doute persiste, pour exclure une pathologie distincte. L'évolution clinique favorable s'accompagne d'une fonte des calcifications avec régression du gon- flement des tissus mous précewicaux. Cette évolution est aisément documentée en radiographie de profil. Conclusion : Le diagnostic de tendinite calcifiante du longus colli - - peut être posé en urgence sur base d'anomalies détectées sur la radio- graphie standard de profil, avec l'appui éventuel d'un examen TDM ciblé. La même démarche diagnostique peut être utilisée dans d'autres localisations inhabituelles de tendinite calcifiante rencontrées en urgence, dans un contexte clinique parfois équivoque : y penser devant un poignet ou un avant-pied hyperalgique par exemple. Mots clés : Urgences - Rachis 15 h45 Durée : 7 minutes CAS RADIO-CLINIQUE : RACHIS JC DOSCH ILLKIRCH - FRANCE Résumé : Présenter une démarche simple sur la base de l'analyse du segment vertébral moyen de face pour le dépistage des lésions insta- bles du rachis. Observation : Un accident de la circulation à basse énergie.

La salle de radiologie standard des urgences en 2005

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J Radio1 2005;86:1228-1453 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2005

Séances scientifiques

et thématiques

1" partie

Salle 4

Imagerie et Urgences

Séance organisée par le groupe de travail SFR-Urgences

Responsables : Elisabeth Schouman-Claeys, François-Michel Lopez

Objectifs pédagogiques Diagnostics et gestes d'urgence.

Président : Dominique Pateron

Modérateur : Patrice Taourel

15 h35 Durée : 7 minutes

CAS RADIO-CLINIQUE : RACHIS CERVICAL HYPERALGIQUE NON TRAUMATIQUE

BRUXELLES - BELGIQUE Durée : 20 minutes

LA SALLE DE RADIOLOGIE STANDARD DES URGENCES EN 2005 FM LOPEZ (1 ), D BLIN (1 ), C KAMBA (1 ), E SCHOUMAN-CLAEYS (2), P TAOUREL (3) (1) MMES - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) MONTPELLIER - FRANCE

Résumé : La conception des salles de radiologie dédiées à l'urgence bénéficie de l'apport des détecteurs plans et de nouveaux statifs adap- tés. Le but de cette communication est de faire une revue des diffé- rentes solutions proposées de leurs avantages et de leurs inconvénients.

Mots clés : Radiographie - Urgences, technologie - Détecteur

15 h25 Durée : 7 minutes

CAS RADIO-CLINIQUE : DOULEURS ABDOMINALES NON TRAUMATIQUES CHEZ UN GARÇON AGE DE 6 ANS M LENOIR PARIS - FRANCE

Résumé : Antoine, 6 ans, consulte aux urgences pour douleurs abdo- minales. A l'interrogatoire, ces douleurs sont apparues depuis 10 jours et sont d'horaire nocturne. Elles s'accompagnent d'une dis- crète altération de l'état général. Il n'y a pas de douleurs articulaires, ni de notion de traumatisme. A l'examen clinique, l'abdomen est sou- ple mais une masse est palpée. Il existe une pâleur, avec un souffle à l'auscultation cardiaque. Il y a un défaut d'aération de la fosse iliaque droite sur la radiographie simple de l'abdomen. Une échographie met en évidence une masse solide de 13 cm centrée par les anses digesti- ves. La stratégie et la démarche diagnostique seront discutées à partir de ce cas en précisant les éléments fondamentaux et les erreurs à ne pas commettre devant ce tableau.

Mots clés : Urgences - Pédiatrie

Clinique : Cervicalgies aiguës spontanées, intenses, avec raideur, dysphagie et malaise général. Radiographie : Gonflement étendu des tissus mous rétro-pharyngés, sans lésions osseuses associées. Diagnostic : En présence de ce~icalgies spontanées, invalidantes, avec ou sans dysphagie, la découverte d'un gonflement des tissus mous rétro-pharyngés doit faire rechercher une tendinite calcifiante du longus colli. Les calcifications tendineuses typiques siégeant sous l'arc antérieur de C l sont pathognomoniques. Si elles ne sont pas évi- dentes à la radiogiaphie (elles sont peu opaques pendant leur disso- lution), elles peuvent être recherchées et démontrées par un scanner ciblé (segment C l - C2). L'IRM n'est utile que si un doute persiste, pour exclure une pathologie distincte. L'évolution clinique favorable s'accompagne d'une fonte des calcifications avec régression du gon- flement des tissus mous précewicaux. Cette évolution est aisément documentée en radiographie de profil. Conclusion : Le diagnostic de tendinite calcifiante du longus colli - - peut être posé en urgence sur base d'anomalies détectées sur la radio- graphie standard de profil, avec l'appui éventuel d'un examen TDM ciblé. La même démarche diagnostique peut être utilisée dans d'autres localisations inhabituelles de tendinite calcifiante rencontrées en urgence, dans un contexte clinique parfois équivoque : y penser devant un poignet ou un avant-pied hyperalgique par exemple.

Mots clés : Urgences - Rachis

15 h45 Durée : 7 minutes

CAS RADIO-CLINIQUE : RACHIS JC DOSCH ILLKIRCH - FRANCE

Résumé : Présenter une démarche simple sur la base de l'analyse du segment vertébral moyen de face pour le dépistage des lésions insta- bles du rachis. Observation : Un accident de la circulation à basse énergie.