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Affiches scientifiques — 2 e partie A197 603 La tuberculose génitale isolée chez la femme : à propos de 7 cas F.Z. Hanim , J. Benamor , M. Soualhi , R. Zahraoui , K. Marc , J.E. Bourkadi , G. Iraqi Service de phtisiologie, hôpital Moulay Youssef, Rabat, Maroc La tuberculose reste fréquente au Maroc, mais elle s’exprime rare- ment par une atteinte génitale isolée. Cette forme de tuberculose touche surtout les femmes jeunes en âge de procréation. Nous rapportons 5 cas de tuberculose utérine et 2 cas de tuberculose tubaire isolées, colligés à la consultation de phtisiologie de l’hôpital Moulay Youssef de Rabat. L’âge moyen de nos patientes était de 27,4 ans (extrêmes allant de 23 à 36 ans). Le motif majeur de la consultation était l’infertilité. Un contage tuberculeux récent était noté chez 3 femmes (42 %). Toutes les femmes ne présentaient pas de tares associées et n’étaient jamais traitées pour tuberculose. L’hystérosalpingographie a objectivé des irrégularités ainsi que des synéchies utérines dans 5 cas et une obstruction médio-ampullaire dans 2 cas. La cœlioscopie avec biopsies, a permis la confirmation histologique en révélant la présence de granulomes tuberculoïdes au niveau de l’endomètre (3 cas), du col utérin (2 cas) et de la trompe (2 cas). La recherche du BK dans les expectorations était négative alors que l’intradermoréaction à la tuberculine était posi- tive dans 4 cas. Les radiographies thoraciques ne montraient pas de lésions de tuberculose pulmonaire. Le bilan biologique était sans particularités, ainsi que la sérologie VIH qui était négative. Le trai- tement antibacillaire a été démarré selon le PNLAT (2RHZE/4RH) avec une évolution marquée par des séquelles type stérilité secon- daire chez 4 patientes. La tuberculose génitale isolée chez la femme est rare, cependant, il faut l’évoquer devant une symptomatologie pelvienne traînante. Un dépistage précoce permet de limiter les séquelles gynécologiques qui sont graves à type d’infertilité, voire une stérilité. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.892 604 Évaluation des connaissances des patients tuberculeux bacilliféres sur la tuberculose au CHU et au CAT de Treichville D. Soumare a , K. Ouattara a , Y. Toloba a , B.F. Sissoko a , A. Bakayoko b , K. Domoua b , S. Diallo a a Service de pneumologie, CHU Point-G, Bamako, Mali b Service de pneumologie, CHU Treichville, Abidjan, Cote D’ivoire Introduction.— L’OMS recommande l’éducation et la sensibilisa- tion sur la tuberculose de tout patient dépisté tuberculeux afin de réduire la transmission. Objectif.— Apprécier les connaissances et attitudes des tuberculeux bacillifères sur la tuberculose dans le service de pneumo- phtisiologie du CHU et du centre antituberculeux de Treichville. Méthodologie.— Étude prospective de type descriptif qui s’est déroulée du 02 juin au 02 juillet 2009. Ont été inclus tous les malades tuberculeux bacilliféres de première atteinte âgés d’au moins 13 ans, sous traitement antituberculeux depuis au moins 1 mois. Résultats.— L’âge moyen était de 32,32ans avec des extrêmes à 13 et 69 ans. Les hommes représentaient plus de la moitié de l’effectif avec 67,2 %. La majorité était des célibataires 63,4 %. Plus de la moitié 75,6 % avaient un niveau d’instruction bas avec une connaissance significativement plus basse sur la tuberculose et la relation TB-VIH. Plus du 1/3(34,4 %) n’avait pas rec ¸u d’information sur la tuberculose au moment du diagnostic de la maladie. La plupart des malades aient fait preuve d’une relative bonne connais- sance sur les signes d’appels dont la toux était la plus citée (70 %), la durée du traitement dans 95 % était connue, les moyens de prévention connus dans 78,8 % des cas, la contagiosité connue dans 85 % et la curabilité de la maladie connue par 93,1 % des malades. Conclusion.— L’amélioration et l’observance du traitement anti- tuberculeux pour la lutte contre la tuberculose ; imposent de développer des stratégies d’incitation du personnel de santé à prodiguer l’éducation sanitaire sur la tuberculose et cela, confor- mément aux directives de L’OMS. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.893 605 Co-infection TB/VIH : tuberculose à l’ère du VIH en Afrique : expérience du CHU du point-G D. Soumaré a , K. Ouattara a , Y. Toloba a , B.F. Sissoko a , F. Sidibé b , S. Daou b , S. Diallo a a Service de pneumologie, CHU du point-G, Bamako, Mali b Service des maladies infectieuses, CHU du point-G, Bamako, Mali Introduction.— La tuberculose est l’infection opportuniste la plus fréquente au cours du VIH/SIDA en Afrique. Au Mali, la prévalence de la co-infection est de 16,2 %. Objectif.— Analyser les aspects épidémio-cliniques et thérapeu- tiques au cours de la co-infection TB/VIH. Méthodologie.— Étude rétroprospective qui s’est déroulée du 1 er janvier 2009 au 31 août 2011. Résultats.— Au total 115 dossiers ont répondu aux critères d’inclusion. La moyenne d’âge était de 31,4 ans avec des extrêmes de 11 à 65 ans. La prévalence de la co-infection était plus élevée chez les moins instruits 61,8 %. La plupart des malades vivaient en zone urbaine 84,3 %. La forme pulmonaire de la TB prédomine avec 56,5 % dont 45,2 % de frottis positif et 13,3 % de frottis négatif. La miliaire et la TB pleurale étaient la forme extrapulmonaire la plus fréquente. La symptomatologie clinique était dominée par la perte de poids 84,7 %, la fièvre au long court 80,9 %. Les autres mani- festations cliniques étaient : la toux productive 62,8 %, le muguet 40 %, l’adénopathie 27,8 %, zona 13 %. Le VIH1 représentait 95,7 %. Le régime du traitement anti tuberculeux de première ligne était le plus représenté avec 95, 8 % et 93,3 % des patients étaient sans ARV de 1 re ligne. Plus de la moitié des patients avait un taux de CD4 entre 5—100(61 %). Le pronostic du traitement était sombre avec un taux de rémission de 11,3 % et un taux de décès de 60,9 %. Conclusion.— Le dépistage systématique et précoce du VIH chez tous les tuberculeux, associé à la prise en charge ARV et aux mesures préventives, permettent d’améliorer le pronostic des malades co- infectés TB/VIH. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.894 606 Évaluation de la prise en charge de la tuberculose pulmonaire dans le district sanitaire de Ségou D. Soumaré a , K. Ouattara a , Y. Toloba a , B.F. Sissoko a , I. Traoré b , G. Berthé a , O. M’baye a , S. Diallo a a Service de pneumologie, CHU du point-G, Bamako, Mali b Centre de santé de référence Famory Doumbia, Ségou, Mali Introduction.— La tuberculose est un problème de santé publique dans le monde, surtout avec l’infection à VIH/SIDA qui constitue le facteur le plus puissant d’augmentation du risque de cette maladie. Patients et méthodes.— Il s’agissait d’une étude rétrospective allant de janvier 2009à décembre 2009. L’étude a concerné les dossiers de tous les cas de tuberculoses pulmonaires à microsco- pie positive dans le district sanitaire de Ségou en république du Mali avec pour objectif d’évaluer la prise en charge thérapeutique de la tuberculose.

La tuberculose génitale isolée chez la femme : à propos de 7 cas

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603La tuberculose génitale isolée chez la femme : àpropos de 7 casF.Z. Hanim , J. Benamor , M. Soualhi , R. Zahraoui , K. Marc ,J.E. Bourkadi , G. IraqiService de phtisiologie, hôpital Moulay Youssef, Rabat, Maroc

La tuberculose reste fréquente au Maroc, mais elle s’exprime rare-ment par une atteinte génitale isolée. Cette forme de tuberculosetouche surtout les femmes jeunes en âge de procréation. Nousrapportons 5 cas de tuberculose utérine et 2 cas de tuberculosetubaire isolées, colligés à la consultation de phtisiologie de l’hôpitalMoulay Youssef de Rabat. L’âge moyen de nos patientes était de27,4 ans (extrêmes allant de 23 à 36 ans). Le motif majeur de laconsultation était l’infertilité. Un contage tuberculeux récent étaitnoté chez 3 femmes (42 %). Toutes les femmes ne présentaient pasde tares associées et n’étaient jamais traitées pour tuberculose.L’hystérosalpingographie a objectivé des irrégularités ainsi que dessynéchies utérines dans 5 cas et une obstruction médio-ampullairedans 2 cas. La cœlioscopie avec biopsies, a permis la confirmationhistologique en révélant la présence de granulomes tuberculoïdesau niveau de l’endomètre (3 cas), du col utérin (2 cas) et de latrompe (2 cas). La recherche du BK dans les expectorations étaitnégative alors que l’intradermoréaction à la tuberculine était posi-tive dans 4 cas. Les radiographies thoraciques ne montraient pas delésions de tuberculose pulmonaire. Le bilan biologique était sansparticularités, ainsi que la sérologie VIH qui était négative. Le trai-tement antibacillaire a été démarré selon le PNLAT (2RHZE/4RH)avec une évolution marquée par des séquelles type stérilité secon-daire chez 4 patientes. La tuberculose génitale isolée chez la femmeest rare, cependant, il faut l’évoquer devant une symptomatologiepelvienne traînante. Un dépistage précoce permet de limiter lesséquelles gynécologiques qui sont graves à type d’infertilité, voireune stérilité.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.892

604Évaluation des connaissances des patientstuberculeux bacilliféres sur la tuberculose au CHUet au CAT de TreichvilleD. Soumare a, K. Ouattara a, Y. Toloba a, B.F. Sissoko a,A. Bakayoko b, K. Domoua b, S. Diallo a

a Service de pneumologie, CHU Point-G, Bamako, Malib Service de pneumologie, CHU Treichville, Abidjan, Cote D’ivoire

Introduction.— L’OMS recommande l’éducation et la sensibilisa-tion sur la tuberculose de tout patient dépisté tuberculeux afin deréduire la transmission.Objectif.— Apprécier les connaissances et attitudes des tuberculeuxbacillifères sur la tuberculose dans le service de pneumo-phtisiologie du CHU et du centre antituberculeux de Treichville.Méthodologie.— Étude prospective de type descriptif qui s’estdéroulée du 02 juin au 02 juillet 2009. Ont été inclus tous lesmalades tuberculeux bacilliféres de première atteinte âgés d’aumoins 13 ans, sous traitement antituberculeux depuis au moins1 mois.Résultats.— L’âge moyen était de 32,32 ans avec des extrêmesà 13 et 69 ans. Les hommes représentaient plus de la moitié del’effectif avec 67,2 %. La majorité était des célibataires 63,4 %. Plusde la moitié 75,6 % avaient un niveau d’instruction bas avec uneconnaissance significativement plus basse sur la tuberculose et larelation TB-VIH. Plus du 1/3(34,4 %) n’avait pas recu d’information

sur la tuberculose au moment du diagnostic de la maladie. Laplupart des malades aient fait preuve d’une relative bonne connais-sance sur les signes d’appels dont la toux était la plus citée (70 %),la durée du traitement dans 95 % était connue, les moyens de

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révention connus dans 78,8 % des cas, la contagiosité connue dans5 % et la curabilité de la maladie connue par 93,1 % des malades.onclusion.— L’amélioration et l’observance du traitement anti-uberculeux pour la lutte contre la tuberculose ; imposent deévelopper des stratégies d’incitation du personnel de santé àrodiguer l’éducation sanitaire sur la tuberculose et cela, confor-ément aux directives de L’OMS.

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05o-infection TB/VIH : tuberculose à l’ère du VIH enfrique : expérience du CHU du point-G. Soumaré a, K. Ouattara a, Y. Toloba a, B.F. Sissoko a, F. Sidibé b,. Daou b, S. Diallo a

Service de pneumologie, CHU du point-G, Bamako, MaliService des maladies infectieuses, CHU du point-G, Bamako, Mali

ntroduction.— La tuberculose est l’infection opportuniste la plusréquente au cours du VIH/SIDA en Afrique. Au Mali, la prévalencee la co-infection est de 16,2 %.bjectif.— Analyser les aspects épidémio-cliniques et thérapeu-iques au cours de la co-infection TB/VIH.éthodologie.— Étude rétroprospective qui s’est déroulée du 1er

anvier 2009 au 31 août 2011.ésultats.— Au total 115 dossiers ont répondu aux critères’inclusion. La moyenne d’âge était de 31,4 ans avec des extrêmese 11 à 65 ans. La prévalence de la co-infection était plus élevéehez les moins instruits 61,8 %. La plupart des malades vivaient enone urbaine 84,3 %. La forme pulmonaire de la TB prédomine avec6,5 % dont 45,2 % de frottis positif et 13,3 % de frottis négatif. Lailiaire et la TB pleurale étaient la forme extrapulmonaire la plus

réquente. La symptomatologie clinique était dominée par la pertee poids 84,7 %, la fièvre au long court 80,9 %. Les autres mani-estations cliniques étaient : la toux productive 62,8 %, le muguet0 %, l’adénopathie 27,8 %, zona 13 %. Le VIH1 représentait 95,7 %.e régime du traitement anti tuberculeux de première ligne étaite plus représenté avec 95, 8 % et 93,3 % des patients étaient sansRV de 1re ligne. Plus de la moitié des patients avait un taux deD4 entre 5—100(61 %). Le pronostic du traitement était sombrevec un taux de rémission de 11,3 % et un taux de décès de0,9 %.onclusion.— Le dépistage systématique et précoce du VIH chez tous

es tuberculeux, associé à la prise en charge ARV et aux mesuresréventives, permettent d’améliorer le pronostic des malades co-nfectés TB/VIH.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.894

06valuation de la prise en charge de la tuberculoseulmonaire dans le district sanitaire de Ségou. Soumaré a, K. Ouattara a, Y. Toloba a, B.F. Sissoko a, I. Traoré b,. Berthé a, O. M’baye a, S. Diallo a

Service de pneumologie, CHU du point-G, Bamako, MaliCentre de santé de référence Famory Doumbia, Ségou, Mali

ntroduction.— La tuberculose est un problème de santé publiqueans le monde, surtout avec l’infection à VIH/SIDA qui constitue leacteur le plus puissant d’augmentation du risque de cette maladie.atients et méthodes.— Il s’agissait d’une étude rétrospectivellant de janvier 2009 à décembre 2009. L’étude a concerné les

ossiers de tous les cas de tuberculoses pulmonaires à microsco-ie positive dans le district sanitaire de Ségou en république duali avec pour objectif d’évaluer la prise en charge thérapeutiquee la tuberculose.