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Affiches scientifiques — 1 re partie A73 c Skyepharma, Muttenz, Suisse d Mundipharma SAS, Issy-les-Moulineaux, France Contexte.— Les études de phase 3 concernant de l’association FLUT/FORM (flutiform ® ) ont utilisé ou non une chambre d’inhalation. Cette étude compare l’efficacité et la tolérance du traitement avec ou sans chambre. Méthodes.— Des adultes et adolescents atteints d’asthme léger, modéré ou modéré-sévère ont été traités par l’association FLUT/FORM 100/10 g ou 250/10 g BID administrée, soit avec (n = 195), soit sans (n = 532) chambre d’inhalation, dans 6 études randomisées en groupes parallèles, en double aveugle ou ouvertes. Le critère d’évaluation était la non-infériorité entre les groupes avec ou sans chambre (déduite si la limite inférieure de l’IC 95 % était —0,2 L) en termes d’évolution du VEMS matinal pré- dose et entre le VEMS matinal pré-dose et 2 heures post-dose sur 12 semaines. L’incidence des évènements indésirables (ÉI) a été analysée sur 8 semaines. Résultats.— FLUT/FORM était aussi efficace avec ou sans chambre d’inhalation, quelles que soient la dose et la sévérité de l’asthme. Entre la valeur initiale et la fin de l’étude, la différence moyenne de traitement du VEMS matinal pré-dose était de 0,067 L supé- rieure sans chambre (IC 95 % : —0,149 à 0,015) et celle entre le VEMS matinal pré-dose et le VEMS 2 heures post-dose était de 0,015 L supérieure avec chambre (IC 95 % : —0,051 à 0,081). Les ÉI ont été signalés avec une fréquence comparable avec et sans chambre (nasopharyngite, 14 vs 34 ; asthme, 12 vs 17 ; toux, 4 vs 10 ; dyspho- nie, 5 vs 7). Conclusions.— L’analyse a montré que l’association FLUT/FORM peut être administrée avec ou sans chambre d’inhalation, pour une efficacité et une tolérance comparables. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.228 168 Asthme et diabète S. Aissani , H. Haouichat Hôpital central de l’armée, Alger, Algérie Introduction.— Plusieurs études ont constaté un risque élevé de dia- bète chez les asthmatiques. Le but de notre étude est de rechercher les facteurs favorisant le diabète chez l’asthmatique. Patients et méthodes.— Étude rétrospective sur 35 dossiers de malades asthmatiques et diabètiques. Il s’agissait de 13 hommes et 22 femmes, âgés de 34 à 80 ans (moyen d’âge de 58,53 ± 10,11 ans). L’asthme est modéré chez 22 malades, sévère chez 8 malades, léger chez 4 malades et intermittent chez un seul patient avec une pré- dominance du diabète de type 2 71,42 %). Résultats.— De nombreuses constatations sont à faire : l’asthme est contrôlé dans 42,85 % des cas avec une prédominance chez les dia- bétiques de type 2 (80 %). Il est partiellement contrôlé dans 28,57 % des cas. Pas de différence entre les deux de type de diabète chez les asthmatiques non contrôlés (28,57 %). Le risque de survenue d’un diabète chez un asthmatique est lié à la prédisposition fami- liale dans 37,14 % des cas et à une obésité chez 51,42 % des cas avec une légère prédominance chez les diabétiques de type 2. On a noté que la majorité des asthmatiques (88,57 %) ont développé un diabète après le début de l’asthme. Cela peut être lié, soit à la prise de corticoïdes par voie générale chez 65,71 % des cas, soit à la forte dose de corticoïdes inhalés > ou = 1000 g de beclométasone ou d’équivalent en beclométasone dans 68,57 % des cas. L’association de corticoïdes inhalés et corticoïdes locaux nasal pour le traite- ment d’une rhinite pourrait majorer le risque de survenue d’un diabète chez un asthmatique puisqu’on trouve cette association dans 60 % des cas. Cette corticothérapie pourrait être responsable d’un déséquilibre diabétique puisque ce dernier est constaté chez la majorité des patients (22 cas : 62,85 %). doi:10.1016/j.rmr.2011.10.229 169 L’association fluticasone/formotérol (FLUT/FORM) a une efficacité comparable à fluticasone/salmétérol (FLUT/SAL) chez les enfants asthmatiques C. Caussé a , A. Emeryk b , R. Klink c , B. Schwab d a Mundipharma SAS, Issy-les-Moulineaux, France b Service de pneumologie et rhumatologie pédiatrique, Lublin, Pologne c Cabinet de pédiatrie et de pneumologie pédiatrique, Laon, France d Mundipharma Research GmbH & Co. KG, Limburg, Allemagne Contexte.— On sait qu’un traitement par corticoïde affecte la fonc- tion surrénale via la suppression de l’axe HHS. Cet effet a été évalué pour un traitement de l’asthme associant la fluticasone (FLUT) et le formotérol (FORM). Méthodes.— Des sujets sains et des patients asthmatiques légers à sévères ont été traités pendant 4 à 12 semaines par FLUT/FORM (100/10 g, 250/10 g ou 500/20 g BID) dans 3 études randomisées en groupes parallèles, comparant FLUT/FORM, FLUT, FLUT + FORM séparément et un placebo. Le critère principal était l’évolution des taux urinaires de cortisol entre le début et la fin de l’étude. Résultats.— Aucune différence significative de taux urinaire moyen de cortisol n’a été observée avec FLUT/FORM 100/10 g(n = 38 ; moyenne 21,51 g/24 heures ; p = 0,733) ou FLUT/FORM 250/10 g (n = 40 ; moyenne 24,01 g/24 heures ; p = 0,510) par rapport au placebo (n = 39 ; moyenne 21,95 g/24 heures). Dans une étude utilisant FLUT/FORM 100/10 g ou 250/10 g, les patients pré- sentaient des taux urinaires moyens de cortisol comparables au début et à la fin de l’étude (n = 27 ; 5,1 vs 6,0 nmol/L). Les sujets sains ayant rec ¸u FLUT/FORM 500/20 g présentaient une réduction des taux urinaires de cortisol à la fin de l’étude, mais celle-ci était moins importante qu’avec FLUT 500 g + FORM 24 g (taux urinaire : n = 24 ; 13 à 7 nmol/24 heures vs 14 à 4 nmol/24 heures). Conclusions.— L’association FLUT/FORM 100/10 g ou 250/10 g n’a entraîné aucune évolution significative du taux urinaire de cortisol. FLUT/FORM 500/20 g avait un effet sur la fonction surrénale, mais celui-ci était moins important que celui de FLUT + FORM administré à la même dose nominale. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.230 664 Les effets à court terme de l’exposition aux graminées (Gr) sur les symptômes de pollinose sont non linéaires : étude franc ¸aise de panel chez 106 patients atteints de rhume des foins (RF) D. Caillaud a , S. Martin b , C. Segala b , J. Besancenot c , M. Thibaudon c a Service de pneumologie, CHU de Clermont-Ferrand, 63003 Clermont-Ferrand, France b Sépia-Santé, 56150 Baud, France c RNSA, 69660 Brussieur, France Les études écologiques temporelles montrent une association entre la présence de Gr et la consommation de médicaments antialler- giques et les hospitalisations pour asthme. En revanche, il existe peu d’études de panel, montrant la relation entre la concentration de Gr dans l’air et l’intensité des symptômes des patients atteints de RF, sur un nombre important de sujets, et utilisant des outils statistiques adéquats. Cent six patients (61 % de femmes), d’âge moyen 37 ans, sensi- bilisés et atteints de RF pendant la saison des Gr, ont rempli

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Contexte.— Les études de phase 3 concernant de l’associationFLUT/FORM (flutiform®) ont utilisé ou non une chambred’inhalation. Cette étude compare l’efficacité et la tolérance dutraitement avec ou sans chambre.Méthodes.— Des adultes et adolescents atteints d’asthme léger,modéré ou modéré-sévère ont été traités par l’associationFLUT/FORM 100/10 �g ou 250/10 �g BID administrée, soit avec(n = 195), soit sans (n = 532) chambre d’inhalation, dans 6 étudesrandomisées en groupes parallèles, en double aveugle ou ouvertes.Le critère d’évaluation était la non-infériorité entre les groupesavec ou sans chambre (déduite si la limite inférieure de l’IC95 % était ≥ —0,2 L) en termes d’évolution du VEMS matinal pré-dose et entre le VEMS matinal pré-dose et 2 heures post-dose sur12 semaines. L’incidence des évènements indésirables (ÉI) a étéanalysée sur 8 semaines.Résultats.— FLUT/FORM était aussi efficace avec ou sans chambred’inhalation, quelles que soient la dose et la sévérité de l’asthme.Entre la valeur initiale et la fin de l’étude, la différence moyennede traitement du VEMS matinal pré-dose était de 0,067 L supé-rieure sans chambre (IC 95 % : —0,149 à 0,015) et celle entre leVEMS matinal pré-dose et le VEMS 2 heures post-dose était de 0,015 Lsupérieure avec chambre (IC 95 % : —0,051 à 0,081). Les ÉI ont étésignalés avec une fréquence comparable avec et sans chambre(nasopharyngite, 14 vs 34 ; asthme, 12 vs 17 ; toux, 4 vs 10 ; dyspho-nie, 5 vs 7).Conclusions.— L’analyse a montré que l’association FLUT/FORMpeut être administrée avec ou sans chambre d’inhalation, pour uneefficacité et une tolérance comparables.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.228

168Asthme et diabèteS. Aissani , H. HaouichatHôpital central de l’armée, Alger, Algérie

Introduction.— Plusieurs études ont constaté un risque élevé de dia-bète chez les asthmatiques. Le but de notre étude est de rechercherles facteurs favorisant le diabète chez l’asthmatique.Patients et méthodes.— Étude rétrospective sur 35 dossiers demalades asthmatiques et diabètiques. Il s’agissait de 13 hommes et22 femmes, âgés de 34 à 80 ans (moyen d’âge de 58,53 ± 10,11 ans).L’asthme est modéré chez 22 malades, sévère chez 8 malades, légerchez 4 malades et intermittent chez un seul patient avec une pré-dominance du diabète de type 2 71,42 %).Résultats.— De nombreuses constatations sont à faire : l’asthme estcontrôlé dans 42,85 % des cas avec une prédominance chez les dia-bétiques de type 2 (80 %). Il est partiellement contrôlé dans 28,57 %des cas. Pas de différence entre les deux de type de diabète chezles asthmatiques non contrôlés (28,57 %). Le risque de survenued’un diabète chez un asthmatique est lié à la prédisposition fami-liale dans 37,14 % des cas et à une obésité chez 51,42 % des casavec une légère prédominance chez les diabétiques de type 2. Ona noté que la majorité des asthmatiques (88,57 %) ont développéun diabète après le début de l’asthme. Cela peut être lié, soit à laprise de corticoïdes par voie générale chez 65,71 % des cas, soit à laforte dose de corticoïdes inhalés > ou = 1000 �g de beclométasone oud’équivalent en beclométasone dans 68,57 % des cas. L’associationde corticoïdes inhalés et corticoïdes locaux nasal pour le traite-ment d’une rhinite pourrait majorer le risque de survenue d’undiabète chez un asthmatique puisqu’on trouve cette associationdans 60 % des cas. Cette corticothérapie pourrait être responsable

d’un déséquilibre diabétique puisque ce dernier est constaté chezla majorité des patients (22 cas : 62,85 %).

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69’association fluticasone/formotérol (FLUT/FORM)une efficacité comparable àuticasone/salmétérol (FLUT/SAL) chez les enfantssthmatiques. Caussé a, A. Emeryk b, R. Klink c, B. Schwab d

Mundipharma SAS, Issy-les-Moulineaux, FranceService de pneumologie et rhumatologie pédiatrique, Lublin,ologneCabinet de pédiatrie et de pneumologie pédiatrique, Laon,ranceMundipharma Research GmbH & Co. KG, Limburg, Allemagne

ontexte.— On sait qu’un traitement par corticoïde affecte la fonc-ion surrénale via la suppression de l’axe HHS. Cet effet a été évaluéour un traitement de l’asthme associant la fluticasone (FLUT) ete formotérol (FORM).éthodes.— Des sujets sains et des patients asthmatiques légerssévères ont été traités pendant 4 à 12 semaines par FLUT/FORM

100/10 �g, 250/10 �g ou 500/20 �g BID) dans 3 études randomiséesn groupes parallèles, comparant FLUT/FORM, FLUT, FLUT + FORMéparément et un placebo. Le critère principal était l’évolutiones taux urinaires de cortisol entre le début et la fin de’étude.ésultats.— Aucune différence significative de taux urinaire moyene cortisol n’a été observée avec FLUT/FORM 100/10 �g (n = 38 ;oyenne 21,51 �g/24 heures ; p = 0,733) ou FLUT/FORM 250/10 �g

n = 40 ; moyenne 24,01 �g/24 heures ; p = 0,510) par rapport aulacebo (n = 39 ; moyenne 21,95 �g/24 heures). Dans une étudetilisant FLUT/FORM 100/10 �g ou 250/10 �g, les patients pré-entaient des taux urinaires moyens de cortisol comparables auébut et à la fin de l’étude (n = 27 ; 5,1 vs 6,0 nmol/L). Lesujets sains ayant recu FLUT/FORM 500/20 �g présentaient uneéduction des taux urinaires de cortisol à la fin de l’étude,ais celle-ci était moins importante qu’avec FLUT 500 �g + FORM

4 �g (taux urinaire : n = 24 ; 13 à 7 nmol/24 heures vs 14 ànmol/24 heures).onclusions.— L’association FLUT/FORM 100/10 �g ou 250/10 �g n’antraîné aucune évolution significative du taux urinaire de cortisol.LUT/FORM 500/20 �g avait un effet sur la fonction surrénale, maiselui-ci était moins important que celui de FLUT + FORM administréla même dose nominale.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.230

64es effets à court terme de l’exposition auxraminées (Gr) sur les symptômes de pollinose sonton linéaires : étude francaise de panel chez06 patients atteints de rhume des foins (RF). Caillaud a, S. Martin b, C. Segala b, J. Besancenot c,. Thibaudon c

Service de pneumologie, CHU de Clermont-Ferrand, 63003lermont-Ferrand, FranceSépia-Santé, 56150 Baud, FranceRNSA, 69660 Brussieur, France

es études écologiques temporelles montrent une association entrea présence de Gr et la consommation de médicaments antialler-iques et les hospitalisations pour asthme. En revanche, il existeeu d’études de panel, montrant la relation entre la concentratione Gr dans l’air et l’intensité des symptômes des patients atteints

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