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Le calorimètre électromagnétique d’ATLAS Recherche d’une nouvelle physique au LHC. Remi Lafaye – LAPP IN2P3 CNRS – Université de Savoie. Pourquoi le LHC ?. Pour trouver le boson de Higgs Limite inférieure LEP : m h > 114.4 GeV @ 95% CL Exclusion Tevatron : 162< m h < 166 GeV @ 95% CL - PowerPoint PPT Presentation
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1
Le calorimètre électromagnétique d’ATLAS Recherche d’une nouvelle
physique au LHC
Remi Lafaye – LAPP IN2P3 CNRS – Université de Savoie
2
Pourquoi le LHC ?
Pour trouver le boson de Higgs Limite inférieure LEP :
mh > 114.4 GeV @ 95% CL Exclusion Tevatron :
162< mh < 166 GeV @ 95% CL Limite supérieure théorique :
mh < 700 GeV (unitarité diffusion WW)
3
Pourquoi le LHC ?
Pour trouver le boson de Higgs Limite inférieure LEP :
mh > 114.4 GeV @ 95% CL Exclusion Tevatron :
162< mh < 166 GeV @ 95% CL Limite supérieure théorique :
mh < 700 GeV (unitarité diffusion WW)
@ 14 TeV
4
Pourquoi le LHC ?
Le programme du LHC : 2010 : 2*3.5 TeV, jusqu’à 105 pb-1 par mois,
total 0.2-0.5 fb-1
2011 : 2*3.5 TeV, ~ 100 pb-1 par mois, total ~ 1 fb-1
2012 : Consolidation 2013 : 2*6.5 TeV à 25% de la luminosité nominale 2014 : 2*7 TeV à 50% de la luminosité nominale
@ 14 TeV
5
Pourquoi le LHC ?
@ 14 TeV
Collisionneur hadronique Þ bruit de fond hadronique importantÞ signatures électromagnétiques
h, hZZ*4e, hWWeeÞ importance du calorimètre
électromagnétique !
6
ATLAS
=-ln[tan(/2)]z
xy
44 m 25 m
7
ATLASDétecteurs de traces (champ solénoïde de 2 T)pT
/pT = 0.05% pT 1% pour ||<2.5
8
ATLASCalorimètres électromagnétiques et hadroniquese/ : E/E = 10%/E 0.7% pour ||<2.5jets : E/E = 50%/E 3% pour ||<3.2
9
ATLASSpectromètre à muons (champ toroïdale de 0.6 T)pT
/pT = 10% pT à 1 TeV pour ||<2.7
10
ATLASCalorimètres argon liquideCalorimètres électromagnétiques tonneau et bouchonsCalorimètre hadronique bouchonCalorimètre avant
Le calorimètre hadronique tonneau (les Tuiles) n’est pas « argon liquide »
11
Le calorimètre électromagnétique tonneau
Calorimètre à échantillonnage argon liquide (milieu sensible) + plomb (absorbeur)
Géométrie accordéon avec segmentation latérale et en profondeur
Couverture jusqu’à ||<1.4 (4.9 pour le calorimètre avant)BackMiddleFront
PS = pré-échantillonneur
Tranche du calorimètre
électromagnétique tonneau
12
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010
RD3
Création de la collaboration RD3 début 1990
Naissance de l’accordéon Premier prototype en juillet 1990
Tests des premiers prototypes
13
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010
RD3
1998 Construction du module de présérie2001 Construction des modules de série
Tests signal et haute tension
Câblage Tests à chaud puis à froid
Présérie Construction des modules de série
Aujourd’hui en 2010 : 0 zones sans haute tension 0.02% de canaux morts sur
le détecteur
2009
Facteur de correction haute tension
Haute tension nominale
Haute tension inferieure
Haute tension sur un seul coté
Résolution sur l’énergie des électrons
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010
1999 et 2000 Deux tests en faisceau du module de présérie au CERN2001 et 2002 3 modules de série testés en faisceau
2004 Test en faisceau combinant plusieurs sous détecteurs d’ATLAS
RD3
Tests en faisceau
Présérie Construction
14 Test combiné
Excellent accord données /Monte-Carlo
PS FRONT
BACKMIDDLE
Energie déposée selon la profondeur
Calorimètre seul2002
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010
RD3
Tests en faisceau
Présérie Construction
15 Test combiné
Résolution en énergie
(E)/E = 10.7±0.2 0.28±0.04 [%/E(GeV)] [%]
2004
1999 et 2000 Deux tests en faisceau du module de présérie au CERN2001 et 2002 3 modules de série testés en faisceau
2004 Test en faisceau combinant plusieurs sous détecteurs d’ATLAS
PS FRONT
BACKMIDDLE
Energie déposée selon la profondeur
Excellent accord données /Monte-CarloÞ Correction de la matière en avant du
détecteurÞ Résolution comparable au détecteur seul
Calorimètre + matière morte
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010
RD3
Tests en faisceau
Présérie Construction
16 Test combiné
Résolution en énergie
2004
1999 et 2000 Deux tests en faisceau du module de présérie au CERN2001 et 2002 3 modules de série testés en faisceau
2004 Test en faisceau combinant plusieurs sous détecteurs d’ATLAS
Excellent accord données /Monte-CarloÞ Correction de la matière en avant du
détecteurÞ Résolution comparable au détecteur seul
TRT
LArTilecal
beam
Calorimètre + matière morte
(E)/E = 10.7±0.2 0.28±0.04 [%/E(GeV)] [%]
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010
RD3 Présérie Construction
Installation2003 Insertion dans le cryostat
2004 Descente dans le puits
17
2007 Electronique de traitement
192 cartes de traitement *8 DSP pour l’ensemble de l’argon liquide
170k canaux traités en < 10 s Energie reconstruite à ±0.3 MeV jusqu’à 8 GeV Temps reconstruit à ± 7 ps
(par rapport aux calculs hors ligne)(et ce dès le démarrage d’ATLAS)
18
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010
RD3 Présérie Construction Installation
Aout 2006 : Premier signal cosmique dans le calorimètre
électromagnétique !
Données cosmiques
2001-2002 tests faisceaux
0,44%
245.6 GeV18
Non-uniformité de la réponse du calorimètre
Module P13
2006-2007 muons cosmiques dans les calorimètres
<2%
19
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010
RD3 Présérie Construction Installation
Aout 2006 : Premier signal cosmique dans le calorimètre
électromagnétique !
Données cosmiques
2001-2002 tests faisceaux
0,44%
245.6 GeV19Module P13
2008-2009 muons cosmiques dans ATLAS
<1%
Non-uniformité de la réponse du calorimètre
20
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010
RD3 Présérie Construction InstallationLHC
10 septembre 2008 : Premier faisceau !23 novembre 2009 : Premières collisions !
Cosmiques
Performances en résolution, linéarité et uniformité du calorimètre seul connues
Très bon accord données/MC sur les formes de gerbes par compartiment
Description de la matière dans le MCÞ Performances du même niveau dans
ATLAS
0
21
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010
RD3 Présérie Construction InstallationLHC
Energie manquante dans les collisions sur des données de biais minimum
Cosmiques
Le calorimètre électromagnétique est aussi un élément essentiel dans la reconstruction de l’énergie des jets et de l’énergie transverse manquante
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Pourquoi une nouvelle physique ?
La correction à la masse du Higgs est de l’ordre de l’échelle de coupure de la théorieProblème de hiérarchie du Modèle Standard
Or : mh ~ 100 GeV et au LHC, > TeV
Problème de la masse du Higgs dans le Modèle Standard
h
h h h
h
Solutions :1. Absorber divergences dans mh,0. Réglage fin (non naturel)2. Nouvelle théorie :
Nouvelles particules compensant les divergences. Ex : Supersymétrie
= 0
Corrections radiatives m :
23
La supersymétrie (SUSY)Supersymétrie = symétrie entre fermions et
bosons À chaque particule du Modèle Standard est
associée un partenaire supersymétrique identique, sauf spin ±1/2
u sup
c scharm
t stop
d sdown
s sstrange
b sbottom
sneutrino electron
stau
smuon
selectron
sneutrino tau
sneutrino muon
g gluinos
chargino
neutralino
neutralino
Bosons Fermions
Squarks
Sleptons
Electrow
eakS
trong
e
e
u up
c charm
t top
d down
s strange
b bottom
e neutrino electron
tau
muon
electron
neutrino
tau
neutrino
muon
g gluons
W boson W
Z boson
Z
photon
hHiggs
Fermions Bosons
Quarks
Leptons
Electrow
eakS
tronge Motivations théoriques
La masse du Higgs est stabilisée en évitant un réglage fin
Unification possible des constantes de couplage à grande échelle
Particules supersymétriques Non encore observées Masses différentes des
particules du Modèle Standard
La supersymétrie est donc brisée.
Mais m(SUSY) < 1 TeV pour pouvoir compenser les divergences
H±Higgs
AHiggs
HHiggs
Modèle StandardModèle Standard Supersymétrique Minimal
2 doublets de Higgs
chargino
neutralino
neutralino
Þ SUSY Visible au LHC !
24
Les modèles supersymétriquesMSSM = Modèle Standard Supersymétrique
Minimal Le MSSM contraint (CMSSM)
Hypothèses d’unification à grande échelle (GUT)
Supersymétrie brisée Exemple : couplage gravitationnel, mSUGRA
5 paramètres : m0, m1/2, A0, tan et signe de
Le MSSM phénoménologique Pas d’a priori sur le comportement à
grande échelle 105 paramètres… + ceux du MS
Réductible à ~20 (sans CP, FCNC, …)
m0 : masse unifiée des scalairesm1/2 : masse unifiée des gauginos
A0 : couplage trilinéaire unifiétan : rapport des vav des 2 doublets de Higgs
: paramètre de masse des higgsinos
TeV GUT
équations d’évolution
25
Découvrir la supersymétrie au LHC Création de paires squarks, gluinos Désintégrations en cascades jusqu’à
la LSP (Particule SUSY la plus légère stable)
lqql
g~ q~ l~20~ 10
~p p
Signature expérimentale remarquable :
jets + ET + (leptons)
Productions de particules SUSY au LHC ~ 1 pbÞ découverte possible au LHC à partir
d’1 fb-1
m0=100 m1/2=300 A0=-300 tan=6 sgn>0
@ 14 TeV
26
Observables supersymétriques au LHC
À partir des cascades reconstructions de seuils cinématiques en fonction des masses
lqql
g~ q~ l~20~ 10
~p p
2~
2~
2~
2~
2~
max01
02 RRR lχllχll mmmmmm = (80.94 ± 0.042 ± 0.08) GeV
e+e-, +-
e+-, +e-
Un point de référence : SPS1a
01
02
~ ~ ~ ~ lqlllqqq RL
m0=100, m1/2=250, A0=-100, tan=10, sgn>0
SPS1a : un point mSUGRA de référence, étudié depuis 9 ans
Mesure principale, seuil di-leptonique :
Sélection de 15 observables au LHC pour 300 fb-1 @ 14 TeV
LES : incertitude sur l’échelle d’énergie des leptons (0.1%)
JES: incertitude sur l’échelle d’énergie des jets (~1%)
Déterminer le modèle sous-jacent Þ SFitter
28
Mesurer la supersymétrie : SFitterSFitter : Les Houches 2003, R. Lafaye, T. Plehn, M. Rauch, D. Zerwas
Observables Prédictions
Modèle théoriqueSUSPECT, SUSYHIT,
micrOMEGAs,…spectre de masse, BR
SUSY+Higgs, densité relique, …
Liste des maximums de vraisemblance
Carte de vraisemblance en fonction des paramètres du
modèle et des prédictions des
observables
Calcul de vraisemblance en fonction des paramètres du modèle
Balayage de l’espace des paramètres Chaines de Markov +
MINUIT Traitement des incertitudes
Schéma RFit (à la CKMfitter)
Résultats Techniques
29
Les chaînes de MarkovModèles théoriques de plus de 20
paramètres Balayage de type grille très inefficace
dépend de (nombre de pas)nombre de paramètres
Méthodes de type Monte Carlo préférablesdépend de la complexité du potentiel
Chaines de Markov : Le point n+1 dépend de la valeur des
potentiel (~1/vraisemblance) Vn+1 et Vn
La densité de points testés est fonction de V
A priori indépendant du nombre de paramètres
Exemple de résultats : Liste ordonnée des minimums de V
valeur du paramètre
V
Carte du minimum de V (sur tous les paramètres-2) en fonction de 2 paramètres
1
6 523456
4
3
2
1
V: potentiel ~ 1/vraisemblancePoint candidat n+1 choisit si : soit Vn+1<Vn soit probabilité pour Vn+1>Vn :
30
Traitement des incertitudesRFit : A. Höcker, H. Lacker, S. Laplace, F. Lediberder
Incertitudes théoriques = aucune information dans la zone théorique permise
distribution plate et de limites finies « Une erreur théorique ne peut pas être arbitrairement grande si la
théorie est perturbative ! »
En dehors de la zone prédite la vraisemblance est décrite par les incertitudes expérimentales
L max
xexp-xthxexp-xth
L max
Incertitude expérimentale seule avec incertitude théorique
zone
pré
dite
31
Extraction des paramètres SPS1a pour le CMSSM
SPS1a Δexpseuils
Δexp+th seuils
m0 100 0.5 2.2m1/2 250 0.7 2.6tanβ 10 0.7 2.5A0 -100 21 50Sign(μ) fixed
Ajustement avec MINUIT autour du maximum principal
Carte du maximum de vraisemblance en m0, m1/2
Liste des maximums de vraisemblance
LHC 300fb-1 @ 14 TeV
Bonne détermination des paramètres,mais : hypothèse d’unification
à une échelle non explorée !
32
Extraction des paramètres du MSSM au TeV
Espace de 19 paramètresÞ 16 solutions de vraisemblance équivalente
Solutions permutées en M1, M2, M3 et (paramètres de masse des gauginos et higgsinos)
Peu de sensibilité sur tan
2tan = 4.5 (exp+th)
L max
Carte du maximum de vraisemblance en M1, M2
33
MSSM : depuis le TeV jusqu’à 1018 eV
Départ : paramètres déterminés à l’échelle du TeV Equations d’évolution à plus haute
énergie J.L. Kneur + SFitter Largeur des bandes = incertitudes Solution 1 compatible avec
unification Autres solutions : pas d’unification« SPS1a »
Inversion M1, M2 Hiérarchie correcte au TeV !
1/M
1/M
M1 : binos, M2 : winos, M3 : gluinos
équations d’évolution
34
SUSY au LHC, mais pas seulement(Alexander, Kreiss, Lafaye, Plehn, Rauch, Zerwas; Les Houches 2007, Physics at TeV Colliders)
Moment magnétique anomal du muonAnomalie mesurée par E821 (BNL) :
Prédiction du Modèle Standard :
Plus de 2 d’écart (selon les prédictions)
Si SUSY est découverte au LHC :
La déviation de g-2 est elle compatible ?
g-2 tan et sign Ajustement global E821 +
LHCtan = 2.0 au lieu de 4.5
35
LHC 300 fb-1 (SFitter)
New g-2
2
1
Hawaii Octobre 2009 : « The New Muon (g-2) Experiment at Fermilab » Dinko Pocanic
Old g-2
SUSY au LHC et au FNAL aussi…
Avec le soutien de SFitter…