Le Courrier d'Espagne 82

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La propriété la plus chère d’Espagne appartient à un financier britannique

La presse espagnole a révélé cette semaine le nom du pro-priétaire de Sa Fortalessa…

Suite page 3

Inauguration de la French Tech Barcelona

Barcelone est la deuxième ville européenne à inaugurer son French Tech Hub, après Londres.…

Suite page 6

Belles perspectives pour le tourisme thermal en Espagne

Selon une récente étude, les stations thermales espagnoles ont facturé un total…

Suite page 13

Barcelone : De mai à octobre, c’est sur le Port Olympique que ça se passe…

Même si la capitale Catalane est victime de son afflux tou-ristique sans cesse croissant…

Suite page 20

Le venture capital en Espagne : les outils juridiques

Au niveau juridique, l’Espagne n’a jamais été considérée comme un pays …

Suite page 5

par PHILIPPE CHEVASSUS

IL ÉTAIT TEMPS. Depuis le dé-but des années 2000, l'Espagne n'a jamais vraiment su formater, promouvoir et organiser les en-trepreneurs qui s'y lancent. Ob-session pour l'immobilier oblige.

Mais depuis que la ré-cupération économique se confirme, les initiatives se multiplient sur la péninsule et quelques pépites voient le jour tel le Madrilène Cabify, concurrent de Uber, qui vient de lever 100 millions. Ou ce catalan Privalia qui vient de se

faire racheter par Vente-Privée 500 millions.

Les villes et les régions tentent par exemple de mettre en place des « pôles innova-tion », certes encore loin des Hubs du net américains ou londoniens, ils ont le mérite d'exister. Les business angels

et fonds d'investissement, eux, sont encore quasi inexistants sur la péninsule ibérique, et très loin dans leur état d'esprit des besoins d'une start-up avec une ambition internationale.

Côté français, une initiative intéressante a été inaugurée en avril à Barcelone : la French

Tech. Pour la première fois depuis de longues années en Espagne, un écosystème de communauté a réussi à réunir des entrepreneurs ayant reven-du leur start-up, des investis-seurs et des créateurs... Et sur ce point en Espagne, Barcelone a un cran d'avance.

L'écosystème start-up s'organise

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BUSINESS| No 82 3

La propriété la plus chère d’Espagne appartient à un financier britanniqueLa presse espagnole a révélé cette semaine le nom du proprié-taire de Sa Fortalessa, située sur l’île de Majorque. Il s’agit du financier James Lupton, également trésorier du parti conserva-teur anglais.

par A. CHAMEROIS

LE SECRET A été soigneusement gardé pendant de longues années. Depuis sa vente en 2008 par le britannique John Ogden, on ne savait rien du nouveau propriétaire de Sa Fortalessa. D’après le site Vanitis, cette propriété est un véri-table coin de paradis. Ses près de neuf hectares abritent un château historique, six maisons, un bois avec pins, palmiers et oliviers, et un héliport. On peut se pro-mener sur ses plages ou se relaxer dans l’une de ses calanques. Le site possède même son propre système d’épuration des eaux. Située dans la baie de Pollen-sa, la forteresse jouit d’une tranquillité absolue. On ne peut y accéder que par la mer, ou par la terre via une route privée. Pas étonnant donc qu’il s’agisse de la propriété la plus chère d’Espagne.

Sa Fortalessa avait été vendue pour

40 millions d’euros en 2008, une véri-table affaire puisque le magazine Forbes l’évaluait en réalité à 125 millions d’eu-ros. Le nouveau maître des lieux a fina-lement été identifié par les habitants du coin depuis qu’il est devenu un person-nage public en acceptant la fonction de trésorier du parti conservateur anglais. James Lupton, 57 ans, est également cofondateur de la banque d’investisse-ment Greenhille Europe. Père de quatre enfants, il vit habituellement dans le quartier de Chelsea avec son épouse d’origine française, Béatrice. Selon les médias anglais, sa fortune est estimée à 175 millions d’euros.

La forteresse a été édifiée au XVIe siècle pour protéger la baie des enva-hisseurs. Elle est devenue une base mi-litaire jusqu’au XIXe siècle, époque à laquelle elle fut acquise par le peintre argentin Roberto Ramaugé et se trans-forma alors en véritable épicentre de

la vie culturelle de l’île. On pouvait notamment y croiser Joaquín Sorolla, Anglada Camarassa ou encore Bernare-ggi. Elle fut ensuite confisquée pendant la guerre civile, puis redonnée aux héri-

tiers du peintre, qui la vendirent en 1989 à John Ogden. Le britannique entreprit alors la rénovation de la propriété lais-sée à l’abandon. C’est aujourd’hui l’un des joyaux de l’archipel des Baléares.

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| No 824 BUSINESS

Hôteliers et patrons de presse, nouvelle forme de lobbyingLes magnats de l’hôtellerie sont de plus en plus nombreux à investir dans la presse. Un investissement pas vraiment rentable, mais qui leur donne les clés du quatrième pouvoir.

par A. CHAMEROIS

EUSTASIO LÓPEZ, PROPRIÉTAIRE de la chaîne hôtelière Lopesan est récem-ment entré au capital de El Español, pure player lancé par le célèbre journaliste Pe-dro J. Ramirez. Il emboîte ainsi le pas à Francisco Millares, de THB, actionnaire du journal en ligne Mallorca Diario, et à la famille Barceló, propriétaire de El Mundo Baleares. Mais pourquoi ces hô-teliers à succès voudraient-ils investir dans la presse, l’un des secteurs les plus en crise ? Pour peser dans le débat pu-blic, répondent à l’unisson les experts de l’industrie du tourisme.

Peser dans le débat publicLes échecs successifs des lobbies

touristiques espagnols poussent les grandes chaînes hôtelières à explorer d’autres systèmes d’influence. Selon le magazine spécialisé Reportur, ces lobbies ont démontré leur criante inef-ficacité lors du dernier débat électoral entre Mariano Rajoy et Pedro Sanchez qui « ont seulement dédié dix secondes à la première industrie du pays [..] et sans volonté apparente de comprendre

la valeur stratégique du premier pour-voyeur d’emplois d’Espagne ». Inves-tir dans la presse, alors que la plupart des entreprises du secteur sont dans le rouge, peut donc rapporter gros aux chaînes hôtelières. Pas en dividendes évidemment, mais elles peuvent faire une plus-value dans la revente et, sur-tout, gagneront en influence. En in-tervenant ainsi plus directement dans le débat public, elles espèrent avoir davantage de succès dans leurs de-mandes et revendications.

Et des revendications, les entreprises hôtelières espagnoles n’en manquent pas. Échaudées par la hausse des taxes aéroportuaires et le refus de baisser la TVA touristique par le Partido Popular, qui avait pourtant fait campagne en pro-mettant le contraire, elles comptent bien avoir leur mot à dire dans le débat sur la législation encadrant le secteur de l’éco-nomie de partage et l’harmonisation des lois régionales sur le tourisme, très dis-parates en Espagne.

L’Amérique latine suit la même ten-dance. Olegario Vazquez Raña, proprié-taire du groupe hôtelier Camino Real, possède également le groupe média-tique Excelsior.

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Le venture capital en Espagne : les outils juridiquespar VIRGINIE MOLINIER [email protected] M&B Abogados

AU NIVEAU JURIDIQUE, l’Es-pagne n’a jamais été consi-dérée comme un pays qui fa-cilitait le développement du capital-risque et, plus générale-ment, les investissements dans des start-up d’avenir. En effet, les étapes de la constitution des sociétés (obligation pour tous les associés/actionnaires et mandataires sociaux non-ré-sidents en Espagne d’obtenir un NIE, nécessité d’avoir l’ap-probation du Registre du Com-merce Central pour valider la raison sociale choisie, recours au notaire, etc.) peuvent sem-bler longues et très formelles, donnant ainsi aux investisseurs potentiels une impression (pas totalement fausse) de main-mise administrative sur les pro-cessus entrepreneuriaux.

De plus, l’Espagne ne s’est jamais dotée d’un statut équi-valent à la Société par Actions Simplifiée (SAS) française qui est l’instrument sociétaire par-fait pour le capital-risque. En effet, lors de la constitution de start-up d’avenir, afin d’éviter des conflits entre actionnaires/associés qui risqueraient de bloquer la société et de nuire considérablement à son activité et à son potentiel, les droits et les obligations de chaque ac-tionnaire/associé doivent être définis avec une grande préci-sion. La SAS permet d’inscrire ces clauses de fonctionnement dans les statuts, les rendant op-posables aux tiers et empêchant ainsi toute action commise en violation de ces dispositions.

Pourtant, et malgré ce manque d’instruments juri-diques adaptés, l’Espagne est le berceau d’un nombre crois-sant de projets entrepreneu-riaux, comme en témoigne, en particulier, l’initiative French Tech à Barcelone. La qualité de vie en Espagne, alliée à la stabilité politique et adminis-trative du pays ainsi qu’au coût relativement modéré du travail, attirent toujours plus d’entre-

preneurs aux projets innovants et à la recherche de finance-ments qui accéléreraient leur développement.

Les praticiens du droit espa-gnol ont répondu à ce besoin en perfectionnant les outils dont ils disposent. Ainsi, il existe des moyens d’accélérer et de simplifier la constitution de so-ciétés, comme par exemple la possibilité d’établir un pouvoir pour l’obtention des NIE des associés et mandataires sociaux ou encore l’utilisation de sta-tuts-types établis par l’Etat pour simplifier la constitution de cer-taines sociétés et en diminuer les coûts. Certains formalistes constituent également des so-ciétés « coquilles » qui peuvent être cédées en l’espace de deux ou trois jours en cas de néces-sité urgente de disposer d’un « véhicule social » en Espagne.

La conclusion de pactes d’actionnaires/associés est également un outil très com-munément utilisé en pratique. En effet, il est nécessaire, dans les start-up bénéficiaire de ca-pital-risque, d’encadrer avec précision les relations des ac-tionnaires/associés entre eux et avec la société. Des tels pactes dont les clauses doivent être négociées avec le plus grand soin permettent de détermi-ner le rôle des actionnaires/associés fondateurs, souvent à l’origine de l’activité et du business model et celui des ac-tionnaires/associés financiers. Ces rôles respectifs devront être définis non seulement au niveau de la gestion de la start-up (souvent confiée aux fonda-teurs avec un droit de regard ou de veto pour les actionnaires/associés financiers) mais aussi des obligations de financement de la société (qui, selon leur modalités et leur structuration juridique, peuvent entraîner la dilution dans le capital d’un ou de plusieurs actionnaires/asso-ciés). De même, les conditions des futures ouvertures ou aug-mentations de capital pourront être fixées dans le pacte.

Le pacte d’actionnaires sert également à définir les condi-tions d’attribution du résultat potentiel de la société, les méca-

nismes de résolution des éven-tuels conflits entre actionnaires/associés et surtout les modalités de sortie du capital de la société. En effet, l’investissement du ca-pital venture est, par définition, temporaire, l’objectif étant, pour les investisseurs, la revente des actifs en vue de dégager une plus-value. Les pactes d’action-naires/associés incluent donc souvent des clauses de sortie conjointe, des clauses de valori-sation du capital, etc.

L’efficacité de ces pactes est garantie par les tribunaux. Ré-cemment, le Tribunal Supre-mo a, par arrêt en date du 25 février 2016, à nouveau rap-pelé que les dispositions d’un pacte d’actionnaires ont force obligatoire, quand bien même elles ne figureraient pas dans les statuts et dérogeraient au droit commun.

La pratique utilise donc et adapte les outils juridiques existants pour pouvoir ré-

pondre aux objectifs différents mais complémentaires des entrepreneurs et des investis-seurs.

En conclusion, l’Espagne a su adapter son système juri-dique au capital-risque et évi-ter ce faisant que les aspects formels et réglementaires ne viennent contrebalancer la force des critères d’attraction qui font de l’Espagne une destination prisée des entre-preneurs.

| No 826 START-UP

Inauguration de la French Tech BarcelonaBarcelone est la deuxième ville européenne à inaugurer son French Tech Hub, après Londres. Le dispositif, destiné à dynamiser l’éco-système des start-up françaises, était lancé hier au Mobile World Centre.

par A. CHAMEROIS

APRÈS PLUSIEURS MOIS de préparation, le Barcelona French Hub a été présenté hier à la communauté française de Barcelone mais également à plusieurs acteurs locaux de pre-mier plan tels que Barcelona Activa, agence de développe-ment de la ville de Barcelone, et Acció, son équivalent régional.

Introduite par Laurent Renard, PDG de Toro Development et principal instigateur du projet, la soirée a permis de définir les objectifs du hub barcelonais avec une table ronde animée par Alicia Calvo, directrice de l’innovation chez Orange, Luis Martin Cabiedes, fondateur de Cabiedes & Partners, Thomas Jeanjean, directeur Europe de Critéo et Philippe Gelis, PDG de Kantox. L’inauguration s’est

terminée autour d’un verre et d’un photomaton, ambiance start-up oblige.

« Le French Tech Hub de Barcelone aura pour mission principale d’attirer l’attention des investisseurs français et d’aider les entrepreneurs fran-çais qui veulent s’installer à Barcelone ou y ouvrir une filiale, explique Laurent Re-nard, c’est un outil de mise en relation des start-up, le but est

de faire monter la marque Bar-celone ». Sans subvention de l’Etat français, le hub barcelo-nais devra rechercher des spon-sors et compter sur l’implica-tion d’une dizaine de mentors issus du monde entrepreneurial français de Barcelone. Il sera en outre le premier French Tech Hub à disposer d’un di-recteur à plein temps, grâce au soutien financier de la Chambre de Commerce française de Bar-

celone. C’est Christian Marion, ancien responsable du marché français à la CCI, qui a été choisi pour ce poste.

La French Tech Hub de Bar-celone, également soutenue par Business France, compte organiser très prochainement des événements de networking et mettre en place un job board pour favoriser le recrutement, l’un des principaux défis des start-up barcelonaises.

Cabify augmente son capital de 105,6 millions d’eurosCabify obtient une augmentation de capital de 105,6 millions d’euros, via Rakuten, un groupe japonais de commerce électronique. Une somme qui va accélérer l’expansion de l’application.

par A. CHAMEROIS

LA START-UP ESPAGNOLE Cabify vient d’augmenter son capital de 105,6 millions d’eu-ros. Un montant injecté par le groupe japonais spécialisé dans le commerce électronique, Rakuten. Cabify est une ap-plication qui propose des vé-hicules avec chauffeur pour se déplacer à Madrid. Cette entrée de capital est non négligeable pour l’entreprise espagnole puisqu’elle lui permettra de continuer son développement dans le monde. Juan de An-tonio, le directeur exécutif de Cabify, explique : « nous avons

l’intention de développer ce modèle dans toute l’Amérique latine et en Europe afin de consolider notre position ».

Le groupe Rakute se dit quant à lui ravi de ce finan-cement. Oskar Mielczarek, directeur de Rakuten FinTech Fund, a ainsi expliqué qu’il ai-mait « favoriser le leadership » et que Cabify se trouvait « en position prioritaire pour entrer au niveau suivant de compé-tence technologique ». Avec cet investissement, Cabify ac-cumule aujourd’hui un total de 128,9 millions d’euros de financement depuis sa création en 2011, a expliqué la start-up dans un communiqué.

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| No 82 7START-UP

Séville, ville startup-friendlyLa capitale andalouse ne cesse de faire émerger de nouveaux projets innovants. Son dernier start-up weekend dédié au tourisme et à la gastronomie l’a installée parmi les destinations européennes les plus attrayantes pour les jeunes entrepreneurs.

par A. CHAMEROIS

SÉVILLE S’IMPOSE UNE fois de plus comme un hub incon-tournable pour les start-up et entreprises innovantes. La ca-pitale andalouse est la première ville d’Espagne en nombre de start-up weekends organisés, desquels sont nées plusieurs entreprises à succès comme Oblumi, un thermomètre intel-ligent qui s’intègre aux smart-phones, ou Ask Vicent, premier assistant gastronomique vir-tuel via WhatsApp au monde. C’est aussi la première ville au monde à avoir organisé des start-up weekends dédiés au tourisme et à la gastronomie.

Ces week-ends, qui se déve-loppent un peu partout dans le monde, permettent de travailler durant 54 heures sur un projet de start-up. Les participants af-finent leur idée et leur plan de

développement, avec l’aide de professionnels, puis présentent le projet final à un jury spécialisé.

Une référence internationale Mi-avril, les installations de l’Ecole Supérieure d’Hôtellerie de Séville accueillaient la se-conde édition du Sevilla Start-up Weekend de Tourisme et Gastronomie. Et c’est le projet Groupifly qui a conquis le jury. Cette start-up développera un portail web pour voyager en groupe, sur lequel les utilisateurs pourront publier des voyages ou s’inscrire à des séjours publiés par d’autres, dans le but de par-tager les frais. Le week-end a également permis de faire naître une dizaine de projets.

Pour Jaime Aranda, orga-nisateur de l’événement, ces week-ends sont de plus en plus créatifs : « après six éditions en trois ans, nous constatons que les idées sont de plus en plus

brillantes et que les assistants travaillent de manière plus pro-fessionnelle et efficace ». Etait également présent lors de cette dernière édition, José Iglesias, directeur Europe, Afrique et Moyen-Orient des Start-up Pro-

grams de Techstars, le plus grand réseau d’entrepreneur au monde avec 23 accélérateurs et un fond d’investissement de 300 millions de dollars. Pour lui, « Séville a démontré qu’elle était l’une des villes d’Espagne avec le plus

d’expérience et de compétences pour ce type d’événements ». Au total, plus de 700 personnes ont participé aux start-up weekends de Séville, preuve de la forte en-vie d’entreprendre existant dans la région.

| No 828

Une start-up espagnole gérée par un français lève 750 000€La start-up de voyage collaboratif MyTwinPlace a conclu une levée de fonds de 750 000€ pour révolutionner notre façon de voyager. Les fonds espagnols de capital-risque Inveready et Venture Sabadell participent au tour de table pour favoriser la croissance de cette entreprise présente dans plus de 160 pays.

par LCE/COMMUNIQUÉ MTP

LA SOCIÉTÉ FRANCO-ESPAGNOLE MyTwinPlace a conclu une levée de fonds de 750 000€ soutenue par Inve-ready, Sabadell Venture Capital et plu-sieurs business angels, dont le Français Vincent Rosso.

MyTwinPlace est une start-up de voyage collaboratif qui met en relation des hôtes dans plus de de 160 pays pour leur permettre de partager leur logement en toute sécurité, sans échange d'argent. Grâce à une plateforme collaborative, ses membres hébergent des voyageurs de la communauté quand leur maison est disponible, pour ensuite disposer d’un logement gratuit quand vient leur tour de voyager.

Le business angel leader de ce tour de table est le français Vincent Rosso, co-fondateur de BlaBlaCar Espagne. Tout comme BlaBlaCar, MyTwinPlace appartient au secteur de l'économie col-laborative, un marché à fort impact et en pleine croissance : « MyTwinPlace propose une approche communautaire novatrice dans le domaine du « home sharing » qui permet à ses membres de réaliser des économies importantes grâce à leurs résidences secondaires. C’est un marché qui devrait atteindre un milliard de nuitées en 2025, » com-mente Rosso.

La participation de deux des prin-cipaux fonds espagnols de capi-tal-risque confirme également le po-tentiel du modèle économique unique de MyTwinPlace, grâce auquel plus de

35.000 voyageurs partagent leurs mai-sons en toute sécurité et sans échange d'argent. Selon Ignacio Fonts, Managing Partner d’Inveready, « l'idée de créer une monnaie virtuelle qui permet de voya-ger sans dépense d'hébergement sera un catalyseur pour l'économie collabo-rative, y compris au-delà de la location de vacances. » Selon Xavier Gasquez, de Sabadell Venture Capital, « non seu-lement cela répond à la nécessité pour les voyageurs de réduire les coûts de leurs voyages, dans lesquels les nuitées comptent pour 50%, mais cela résout également le problème des propriétaires de maisons qui sont une grande partie de l'année incapables de les louer par le biais d'autres plateformes. »

L’ investissement contribuera à accé-lérer encore davantage la croissance de MyTwinPlace, explique son PDG, l’en-trepreneur français Jean-Noël Saunier :

« Nous prévoyons de tirer parti de cet investissement pour renforcer notre présence dans les pays où nous sommes déjà forts, comme l'Espagne, la France, l'Italie, les États-Unis et le Royaume-Uni. La proposition de valeur de MyTwinPlace pour le voyageur est unique au monde et a un grand potentiel en termes d'acquisition d’utilisateurs. De plus, nous nous efforcerons d’offrir un plus large éventail de destinations. Enfin, nous continuons à conclure des alliances stratégiques pour offrir une valeur ajoutée au-delà du logement. »

L'impact de 4YFNMyTwinPlace, accélérée par Wayra, a bénéficié de sa participation remarquée

sur pavillon de Telefonica événement Open Future_ à 4 Years From Now (4YFN), qui a eu lieu en parallèle du Mobile World Congress à Barcelone en février dernier. C’est au cours de l'édi-tion 2015 de ce même événement que la start-up avait été approchée par plusieurs fonds dont son nouvel investisseur Saba-dell Venture - un contact qui a été conso-lidé lors de l'édition 2016.

Au niveau juridique, le tour de table a été géré par le cabinet PriceWaterhou-seCoopers.

A propos de MyTwinPlaceMyTwinPlace (https ://www.mytwinplace.com/) est une start-up de logement collaboratif qui met en rela-tion des hôtes dans plus de de 160 pays pour leur permettre de partager leur maison en toute sécurité et sans échange d'argent. Grâce à une plateforme colla-borative, ses membres hébergent des voyageurs de la communauté quand leur maison est disponible, pour ensuite disposer d’un logement gratuit quand vient leur tour de voyager.

Au début 2016, avec le soutien de Te-lefonica Open Future_ et de son initia-tive européenne OpenAxel, la start-up

lance MyTwinPlace pour entrepreneurs, une plateforme dédiée à l'hébergement collaboratif entre entrepreneurs.

A propos d’InvereadyAvec cinq fonds d'investissement gérés, Inveready est l'une des sociétés de capi-tal-risque en phase initiale les plus pres-tigieuses d'Espagne. Inveready investit dans des entreprises technologiques ayant un potentiel de croissance élevé et des modèles économiques innovants, et possède une expérience dans différents domaines, comme en témoignent les 40 sociétés de son portfolio qui sont lea-ders de leurs secteurs respectifs.

A propos de Sabadell VentureSabadell Venture Capital est le véhicule d'investissement de Banco Sabadell pour les start-ups TIC en phase d’inves-tissement seed/Série A. Il investit entre 200.000€ et 500.000€ par tour de table, sous forme de co-investissement, avec la possibilité de participer à des apports ultérieurs dans la limite de 1.000.000€ par entreprise soutenue. Jusqu’à pré-sent, Sabadell Venture Capital a investi dans les sociétés Forcemanager et Cor-nerJob.

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START-UP

| No 82 9

Vente-Privée rachète l’espagnol PrivaliaLa start-up barcelonaise Privalia, l’une des principales entreprises de e-commerce en Espagne, a été rachetée par son concurrent français Vente-Privée.

par A. CHAMEROIS

SELON LE QUOTIDIEN écono-mique espagnol Cinco Días et le site français Journaldunet, le leader français a déboursé 500 millions d’euros pour acquérir la totalité de son concurrent espagnol. Vente-Privée a tou-tefois démenti ce chiffre, as-surant que la vente s’était faite sur la base d’un montant « bien moindre ».

Privalia a été fondée en 2006 par José Manuel Villanueva et Lucas Carné. La start-up, ba-sée à Barcelone, était l’unique outlet en ligne indépendant d’Espagne et comptait plus de

28 millions d’utilisateurs en-registrés sur sa plateforme. En plus de la péninsule ibérique, l’entreprise s’était étendue à l’Italie, au Mexique et au Bré-sil. En 2014, le leader espagnol annonçait un chiffre d’affaires de 415 millions d’euros nets et un millier de salariés. A la suite de à l’accord de vente, les deux créateurs de Privalia devraient rester à la tête de l’entreprise pendant les deux prochaines années.

Expansion européenneLe français Vente-Privée, tou-jours dirigé par son fondateur Jacques-Antoine Granjon, poursuit ainsi son expansion

européenne. En septembre 2015, l’entreprise avait déjà pris le contrôle du belge Vente-Exclusive, leader au Benelux avec un chiffre d’af-faires de 120 millions d’euros et 4 millions de membres. Il s’agissait pour le chef d’en-treprise français d’une « porte s’ouvrant sur le Nord de l’Eu-rope ». Le groupe a également pris une participation majori-taire dans l’entreprise Eboutic.ch, numéro 1 de la vente pri-vée en Suisse, fondé par Arthur Dauchez y Laure de Gennes qui en restent dirigeants et ac-tionnaires minoritaires.

A l’annonce de l’acquisition de Privalia, Jacques-Antoine

Granjon a parlé d’une « nou-velle étape de développement qui s’inscrit dans notre vision à long terme ». Fondée en 2001,

Vente-Privée affichait en 2015 un chiffre d’affaires de 2 mil-liards d’euros, soit 17% de plus qu’en 2014.

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| No 8210

Game of Thrones rapporte un milliard d’euros à PeñiscolaUne étude a permis de chiffrer à un milliard d’euros les retombées médiatiques obtenues à la suite du tournage de la série américaine Game of Thrones dans la ville de Peñiscola.

par A. CHAMEROIS

LE CABINET JP Media s’est penché sur l’impact médiatique du tournage de la célèbre série à Peñiscola, de juin 2015 à janvier 2016. Environ 5000 retombées presse en Espagne, dont 4411 dans la presse numérique, 643 dans des médias de presse écrite et 34 dans des médias audiovisuels, et environ 4000 impacts

dans la presse internationale. Au total, 2,6 milliards de visiteurs uniques, 42 millions de lecteurs en presse écrite, 4 millions de téléspectateurs et 5 millions d’auditeurs. Le tout a été évalué à une valeur marchande de 157 millions d’eu-ros en télévision, 938 millions en radio et 1 million d’euros en presse écrite.

Plus 40% de visitesL’analyse de JP Media détecte quatre

étapes majeures du processus de diffusion médiatique. La première, en juin 2015, lorsque Peñiscola a été révélée comme futur lieu de tournage de la série. La ville est alors devenue une destination tou-ristique internationale et a commencé à accueillir de nouvelles croisières. La deu-xième, en juillet 2015, pendant le casting organisé dans la ville pour devenir figu-rant. La troisième, en août 2015, lorsque l’équipe de tournage arrive à Peñiscola.

Puis la quatrième, en septembre dernier, lorsque la ville indique que les lieux choi-sis par Game of Thrones ont vu leurs vi-sites augmenter de 40% et décide d’exo-nérer la série des taxes de tournage.

Le simple hébergement de l’équipe de tournage a rapporté environ un mil-lion d’euros de gains indirects à la ville, et l’emploi de 1200 figurants locaux a permis de faire bondir la création d’em-plois touristiques.

La start-up française Evaneos investit 1,8 million d’euros sur le marché espagnolLa start-up de voyages personnalisés a annoncé un investissement d’environ 1,8 million d’euros pour consolider sa présence sur le marché espagnol.

par A. CHAMEROIS

CRÉÉE EN 2009, Evaneos met directement en contact voya-geurs structures touristiques et touristes. En pleine expansion, la start-up française a procédé le 12 mai dernier à sa troisième

augmentation de capital. Un to-tal de 18 millions d’euros qui lui permettront de financer des améliorations techniques et son développement à l’international. Environ 10% de l’augmentation de capital seront attribués au marché espagnol. L’entreprise française compte déjà 10 000

clients en Espagne, le pays re-présente aujourd’hui 10% de son chiffre d’affaires global.

Porte d’entrée en Amérique latineLa PME française, qui a ouvert il y a quelques semaines un bu-reau à Barcelone, souhaite ren-

forcer ses services de marketing, sélection d’agences de voyages et service client, en passant de 12 à 20 salariés pour le marché espagnol. Objectif : doubler son portefeuille client et atteindre les 20 000 utilisateurs.

La direction d’Evaneos considère que l’Espagne est un

marché clé car le pays consti-tue « la porte d’entrée sur les marchés d’Amérique latine ». La start-up a également annon-cé qu’elle ouvrirait les marchés scandinaves cette année, avant de s’attaquer à partir de 2017 au continent nord-américain et à l’Asie.

START-UP

| No 82 11

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TARGOBANK, filiale du groupe Crédit-Mutuel est la seule banque d’origine française en Espagne, avec des équipes bilingues qui vivent au rythme de la culture Franco-Espagnole. C’est ce qui lui permet d’entretenir une relation de proximité avec ses clients français en Espagne.

Cette force et ce dynamisme ont fait de TARGOBANK, une banque universelle qui offre un service complet de produits bancaires et d’assurances sans frontières.

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Madrid:

C/ Silvano, 92. Tel: 91 716 20 07

C/ Claudio Coello, 123. Tel: 91 781 39 76

C/ O´donnell, 22. Tel: 91 431 93 40

Barcelone:

Av. Diagonal, 437. Tel.: 933 624 008

Av. República Argentina, 223. Tel: 934 183 000

C/ Alfons IV, 73. Granollers. Tel: 93 870 79 57

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Av. Erasa (Esq.Girasoles. Edif.Benalm). Benalmadena. Tel: 952 57 77 96

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| No 82TOURISME & AFFAIRES12

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TOURISME & AFFAIRES| No 82 13

Belles perspectives pour le tourisme thermal en EspagneSelon une récente étude, les stations thermales es-pagnoles ont facturé un total de 225 millions d’eu-ros en 2015 sur une offre d’environ 20 000 places.

par A. CHAMEROIS

225 MILLIONS D’EUROS de chiffre d’affaires pour 114 sta-tions thermales, c’est le bilan de la dernière étude de l’Ecole d’Organisation Industrielle (EOI) de Madrid. Le rapport signale que le secteur est toute-fois très fragmenté car les pro-duits proposés sont particulière-ment diversifiés. « Le tourisme thermal ouvre une nouvelle niche de clients car il propose un nouvel éventail de systèmes et méthodes qui va consoli-der l’avenir de ce marché dans notre pays » explique l’auteur de l’étude Mario Crecente, qui demande par ailleurs un effort sur la recherche médicale, l’en-tretien des installations et une meilleure utilisation de la ges-tion énergétique pour répondre aux demandes du marché.

L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni sont les prin-cipaux marchés émetteurs de touristes en Espagne, ils le sont également pour le tourisme thermal. Le rapport souligne que 3,7% des touristes étran-gers ont effectué leur séjour dans un établissement thermal.

Les principales régions ré-ceptrices pour ce type de tou-risme étaient l’année dernière la Catalogne, les Canaries et les Baléares.

Modernisation nécessaireMario Crecente a par ailleurs souligné lors de la présenta-tion de l’étude que tout restait à faire dans ce secteur en Es-pagne. Il a encouragé les ac-teurs du marché à organiser des forums et cycles de formations, à travailler sur des accords avec le secteur des eaux mais égale-ment à se créer des sites Inter-net, des applications mobiles et des produits à proposer aux associations, voyagistes et sites spécialisés. L’auteur de l’étude a enfin insisté sur la nécessité de proposer des installations modernes et suggéré la créa-tion d’un diplôme universitaire en design thermal.

Le positionnement de l’Es-pagne comme destination ther-male n’est « pas très clair », regrette Mario Crecente qui souligne que la présence des établissements espagnols dans les catalogues de tour-opéra-teurs internationaux reste qua-si-inexistante.

6 millions d’euros pour transformer l’Iberostar Andalucía Playa en 5 étoilesL’hôtel a réouvert ses portes le 29 avril dernier avec une étoile de plus. L’éta-blissement a procédé à une rénovation complète de ses 274 chambres et de ses espaces de loisirs.

par A. CHAMEROIS

LA CHAÎNE HÔTELIÈRE espa-gnole, basée à Palma de Ma-jorque, a entrepris de grands chantiers afin d’offrir un ser-vice de qualité supérieure dans l’ensemble de ses établisse-ments. La rénovation de l’Ibe-rostar Andalucía Playa, situé en première ligne de mer à Chicla-na de la Frontera (province de Cadix), était l’un des projets phares du groupe et a pu dis-poser de six millions d’euros d’investissement. Outre les tra-vaux effectués dans les instal-lations existantes, l’hôtel s’est vu ajouter de nouvelles zones avec piscines semi-privées et a agrandi ses suites. Le solarium a subi un important lifting et

deux nouvelles grandes pis-cines ont également été creu-sées.

L’Andalousie, une destina-tion-phareL’entreprise Iberostar Hotels & Resorts, qui tient à faire de la gastronomie l’un de ses piliers, a accordé une attention particu-lière au design du nouveau lob-by bar. L’hôtel andalou compte aussi un nouveau restaurant thématique, dont la particula-rité sera d’avoir des cuisines plus grandes que la salle et de disposer de deux grills donnant sur le patio.

« La reconversion d’Ibe-rostar Andalucia Playa en un 5 étoiles a été un projet-clé pour pouvoir garantir le meil-leur produit avec un hôtel qui

s’est amélioré dans tous ses aspects », confiait lors de la réouverture Aurelio Vázques, conseiller délégué pour l’Eu-rope, l’Afrique et le Moyen-Orient. L’hôtelier ajoutait qu’il avait confiance en « l’impor-tance de la destination Anda-lousie, avec une demande sans cesse croissante et une offre de qualité à laquelle la chaîne est fière de contribuer ».

L’Andalousie doit 12,5% de son PIB à l’industrie du tou-risme, qui représente également 11,9% des emplois de la région (source Exceltur). Elle devrait cette année bénéficier des tou-ristes qui fuient les plages des pays arabes voisins à cause du risque terroriste et recherchent une destination plus sûre mais tout aussi ensoleillée.

| No 82TOURISME & AFFAIRES14

Hispania multiplie par 6 ses revenues lors du premier trimestre de l’année 2016Hispania enregistre revenues fonciers atteignant un montant total de 30 millions d’euros au cours du premier trimestre de l’année 2016 ; soit 5,7 fois plus par rapport à l’année 2015, sur la même période.Le profit net attribuable enregistré par Hispania au cours du premier trimestre de l’année 2016 était de 11 millions d’euros ; soit 18 fois le chiffre de l’année 2015, sur la même période.A la suite de leur entrée au sein de la AGM, Hispania se rattachera aux SOCIMI au cours de l’année 2016 et il est attendu que 40 millions d’euros soient reversés aux actionnaires.

par LCE/COMMUNIQUÉ HISPANIA

A Madrid, le 9 mai 2016 – Hispania a enregistré au cours du premier trimestre de l’année 2016 des revenues fonciers atteignant les 30 millions d’euros, contre 5 millions en 2015. Le profit net attribuable de l’entreprise est de 11 mil-lions d’euros, équivalant à 0,14€ par ac-tion ; soit 18 fois plus que celui enregis-tré lors du premier trimestre de l’année 2015, qui était de 606 000 euros.

L’EBITDA avant les frais généraux a enregistré un total de 24 millions d’euros, contre 4 millions d’euros en 2015. Sur la même période en 2015, 80% des revenues de location étaient générés par le segment hôtelier, principale activité de Hispania.

A la fin de la période, Hispania a en-registré un total GAV de 1 463 millions d’euros et un NAV de 973 millions d’euros, équivalant à 11,80€ par action.

Ces incroyables résultats montrent

pour la première fois le rendement gé-néré par le portfolio de Hispania, après la contribution de la majorité de ses ac-tifs tout comme l’augmentation de ses locations comme résultats de la réhabi-litation, effectuée au cours de 2015.

Hispania, propriétaire de 27 hôtels, principalement de logements de vacances, avec plus de 8 200 clés est le plus grand propriétaire d’hotels en Espagne, en ex-cluant les hôtels operators. Dans ses bu-reaux, Hispania a un portfolio de 25 bâti-ments avec plus de 153 600 mètres carrés à Madrid et à Barcelone, où le taux d’oc-cupation a augmenté de 4%, atteignant un total de 81%, avec le contrat de net de presque 6 000 mètres carrés. Hispania a l’objectif d’atteindre les 90% de taux d’oc-cupation dans les mois à venir. Quant au segment résidentiel, Hispania a enregistré une hausse de ses locations grâce à ses ex-cellentes locations à Madrid et à Barcelona et au repositionnement de ses actifs.

Par rapport aux investissements ef-

fectués au cours de cette période, cela souligne l’acquisition d’un créneau adjacent au Gran Hotel Bahía Real de Fuerteventura où Hispania construira une extension de l’hôtel ; et un com-plexe résidentiel à Madrid avec 91 logements. En plus de cela, Hispania a acquis la dette hypothécaire lié au portfolio des hôtels des Dunas Hotels & Resorts comme part de la transaction déjà annoncée, qui, une fois complète, atteindra les 75 millions d’euros.

En outre, au cours de la récente AGM, le rattachement au sein des SOCIMI de 2016 a été approuvé et Hispania a an-noncé son intention de distribuer 40 millions d’euros à ses actionnaires.

A propos de HispaniaDepuis le 14 mars 2014, Hispania est devenue une société côtée au sein du Spanish Stock Exchange et a récolté jusqu’à aujourd’hui 861 millions d’eu-ros. Le portfolio actuel de Hispania

comprend plus de 153 600 mètres car-rés de bureaux, plus de 760 logements et plus de 9 300 clés.

Le but de Hispania est de capturer les opportunités d’investissement des marchés de l’immobilier espagnol et de créer un portfolio d’actifs de haute qua-lité dans le résidentiel, les hôtels et les secteurs de bureaux.

Hispania fait partie de EPRA Index, Ibex Small Cap Index, GPR Index et Euronext IEIF REIT Europe Index.

En accord avec les meilleures pra-tiques internationales de gouvernance d’entreprise, le conseil d’administration de Hispania, présidé par Rafael Mi-randa, est constitué d’une majorité de membres indépendants du conseil.

Hispania est gérée de manière ex-terne par Azora Gestión S.G.I.IC., S.A, qui a garanti l’exclusivité totale pour l’ensemble de ses secteurs d’investisse-ments diverses, à l’exception des loge-ments pour étudiants.

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TOURISME & AFFAIRES| No 82 15

A Madrid, les appartements en attique sont les plus recherchés par les exécutifs par P.C.

LE MARCHÉ DES « áticos » est en plein boom à Madrid. Il en existe deux sortes : les vrais appartements au dernier étage possédant une terrasse et les anciens greniers transformés en attique, généralement sans terrasse et avec des petites fe-nêtres. Depuis la fin de la crise économique, les entreprises étrangères réinvestissent dans la capitale espagnole. Paral-lèlement, face aux ambitions séparatistes Catalanes, plus de 1500 entreprises ont quitté Bar-celone pour Madrid. Résultat des courses : il devient compli-qué de trouver un joli pied-à-terre à des prix raisonnables.

Il suffit de regarder l’offre sur les grands sites d’annonces lo-caux pour s’en rendre compte. Pour les attiques du centre-ville des quartiers chics comme le Barrio de Salamanca, il faut compter 10 000€ par mois pour

un 300m2 meublé et une ter-rasse ne dépassant même pas les 15m2. Là, on est dans la fourchette supérieure par rap-port à celle actuelle. Ce même appartement il y a 3 ans, ne se louait pas à plus que 7000€ par mois. Toujours dans le quartier central, on trouve actuellement des attiques de moins de 100m2 avec deux chambres pour 2100€ par mois, soit 30% de plus qu’il y a à peine 24 mois. Car même si on parle d’atti-ques, ce qui est très rare dans le centre de Madrid est d’avoir un appartement sans vis-à-vis. Il faut pour cela occuper soit l’immeuble le plus haut de la rue, soit être en face d’un parc. Mais à quoi bon dépenser une fortune sur un dernier étage avec une terrasse si c’est pour avoir la moitié de l’immeuble d’en face qui plonge sur celle-ci ? Les prix moyens actuels des attiques annoncés sur Idea-lista sont compris entre 23 et 24€ le mètre carré.

Si vous souhaitez faire un in-vestissement, celui d’un attique sans vis-à-vis est une valeur sûre. Toujours sur ce même site, le prix

moyen des 60 attiques à vendre en ce moment dans le quartier de Salamanque est de 7000€ le m2. L’idéal est donc d’acheter un

vieil appart en attique avec ter-rasse de 20m2 à retaper à moins de 4000€ le m2, vous le rentabili-serez assez rapidement.

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La COCEF a pour but de favoriser, développer, représenter et défendre les intérêts hispano-français en France, en particulier ceux qui concerne la culture, la science, l’art, l’industrie, le commerce et les services, et contribuer au développement des relations économiques, commerciales, touristiques et culturelles entre la France et l’Espagne.

Elle met son savoir-faire à disposition : aides aux entreprises, de la prospection à l’implantation en passant par l’appui commercial, la domiciliation et mise en relation via son réseau de networking.

La COCEF met à disposition des START-UP et de ses adhérents au coeur de Paris - à proximité de l’Opéra Garnier et de la Bourse - un Centre d’Affaires Espagnol offrant les prestations et services suivants :

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| No 8216 COMMUNAUTÉ

Diálogo récompense les écrivains Yasmina Reza et Mario Vargas Llosa Le Jury reconnaît le succès de leur trajectoire et l’excellence de leur oeuvre, ainsi que leur influence dans le domaine culturel et litté-raire de la France et l’Espagne

par LCE

Les écrivains YASMINA REZA y MARIO VARGAS LLOSA ont été choisis pour recevoir le XIIIème Prix Diálogo à l’Amitié fran-co-espagnole, remis chaque an-née par l’Association Diálogo qui a pour objectif d’enrichir les relations entre la France et l’Espagne. Le Jury, présidé par Rafael Arias-Salgado, a voulu reconnaître le succès de leur tra-jectoire et l’excellence de leur œuvre, ainsi que leur influence dans le domaine culturel et litté-raire des deux pays voisins. Les deux lauréats recevront le Prix à l’occasion d’une cérémonie qui aura lieu le 7 juin prochain à Madrid.

Yasmina Reza est une des dramaturges et romancières les plus célébrées en France et dans le monde entier. Ses pièces de théâtre sont adaptées dans plus de 35 langues et jouées partout dans le monde dans des cen-taines de productions, comme la Royal Shakespeare Company

ou la Schaubühne à Berlin. Art, Une pièce espagnole et

Le Dieu du Carnage ont no-tamment été jouées en Espagne et ont rencontré un franc succès auprès du public et de la cri-tique. Par ailleurs, ses romans Une Désolation, Hammerkla-vier, Dans la luge de Scho-penhauer, L’Aube le soir ou la nuir, et Heureux les Heureux, avec lequel elle obtient le Prix du journal Le Monde, ont été publiés en espagnol par Ana-grama. Elle a obtenu les deux prix anglo-saxons les plus pres-tigieux : le Laurence Olivier Award (U.K.) et le Tony Award (U.S.A.) pour Art et Le Dieu du Carnage.

Mario Vargas Llosa, qui a acquis la nationalité espagnole en 1993, fait partie de l’emblé-matique collection La Pléiade de Gallimard, un honneur que seuls 16 autres écrivains ont reçu de leur vivant. Son premier roman, La ville et les chiens, est traduit dans une trentaine de langues (Prix Biblioteca Breve et Prix de la Crítica). Son large

répertoire littéraire comprend des romans, des récits et des pièces théâtrales, mais aussi des essais, des reportages et des articles d’opinion.

Mario Vargas Llosa possède les principales distinctions ci-viles et littéraires, comme le Prix Planeta, le Prix Príncipe de Asturias, le Prix Cervantes et le Prix Nobel de Littéra-ture, et il est aussi membre de la Real Academia Española depuis 1994. Par ailleurs, il est collaborateur du journal El País avec sa rubrique Piedra de Toque, et du magazine culturel Letras Libres. Il a publié cette année son dernier roman, Cin-co esquinas (Alfaguara).

Au sujet de DiálogoL’Association Diálogo est née en 1983, dans le but de contribuer à une meilleure connaissance des réalités française et espagnole, et d’enrichir la relation entre les deux pays. Diálogo organise des activités économiques, cultu-relles, sociales et de formation, et accompagne de nombreux

étudiants dans leur première ex-périence en entreprise grâce à la Bourse de Stages.

Les Présidents d’Honneur de l’Association sont sa Majes-té le Roi d’Espagne et le Pré-sident de la République Fran-çaise. Son Patronat d’Honneur est constitué par des entreprises françaises en Espagne et des entreprises espagnoles ayant des intérêts en France. Le Conseil d’Administration de Diálogo, constitué par des per-sonnalités du monde politique, économique et social, est prési-dé par José María Segovia.

Le Prix DiálogoCréé en 2003, il récompense une personnalité ou un orga-nisme qui caractérise l’Amitié Franco-Espagnole dans des secteurs représentatifs des rela-tions entre les deux pays.

Depuis sa création, les prix ont été décernés à Jean-Mar-tin Folz, Président de PSA, et Louis Schweitzer, Président du Groupe Renault ; Jorge Semprún, écrivain et ancien

Ministre de la Culture ; les Chefs Ferran Adrià y Michel Guérard ; Carlos Dívar, Pré-sident de la Audiencia Nacio-nal, et Jean-Louis Bruguière, Vice-président du Tribunal de Grande Instance de Paris ; Fer-nando Alonso, Pilote de For-mule I ; Juan-Miguel Villar Mir, Président du Groupe Villar Mir et Jean-Louis Beffa, Pré-sident du Conseil d’Administra-tion du Groupe Saint-Gobain ; Alfredo Pérez Rubalcaba et Brice Hortefeux, Ministres de l’Intérieur des gouvernements espagnol et français ; les ac-teurs Carmen Maura et Jean Reno ; les Musées du Louvre et du Prado en la personne de leur Président, Henri Loyrette et Plácido Arango ; les stylistes Jean Paul Gaultier et Agatha Ruiz de la Prada ; l’Institut Curie et la Fundación Centro Nacional de Investigaciones Oncológicas Carlos III (CNIO) en la personne du Pr. Thierry Philip et Dra. María Blasco ; les sportifs Mireia Belmonte et Zinedine Zidane.

| No 82 17

Un français à Madrid vous livre du Chablis…par LCE

DAVID BORETTE EST un caviste basé à Madrid. Il travaille avec des hôteliers, des restaurants ainsi que des particu-liers. Il vous propose de découvrir son vin grâce à des dégustations à domicile : aussi bien de vins français que de vins espagnols. Il s’est bâti une bonne répu-tation depuis qu’il a lancé son service il y a un an. Il fait preuve de rapidité et de professionnalisme, très pratique pour des soirées privées si vous souhaitez vous faire livrer au dernier moment… du Chablis !Contact : +34 696 144 710 ou [email protected]

Une violoniste hispano-russe bientôt en Francepar LCE

ELENA MIKHAILOVA EST une jeune et talentueuse musicienne hispano-russe. Passionnée de violon depuis sa plus jeune enfance, elle a été primée à tra-vers toute l’Europe et a eu l’occasion de diffuser sa musique aux quatre coins du monde : en Asie, en Amérique La-tine ainsi qu’en Europe. Elle présentera à Paris, le 28 juin prochain la sortie de nouveau CD, 9 rue Guénégaud.Contact : +34 634 115 960 http://katymikhailova.com/about/

COMMUNAUTÉ

DOSSIER ANNUEL JURIDIQUE EN JUIN

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| No 8218

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| No 82 19COMMUNAUTÉ

France : statistiques du tourisme international en 2015L’enquête annuelle « EVE » sur le tourisme international en France, réalisée par la Direction générale des entreprises, en partenariat avec la Banque de France, confirme que la France demeure, en 2015, la première destination touristique mondiale.

par AMBASSADE DE FRANCE EN ESPAGNE

SURTOUT, ELLE MONTRE que la fré-quentation internationale de notre pays continue de progresser : avec 84,5 mil-lions de visiteurs en France métro-politaine, on enregistre une hausse de 0,9% des arrivées par rapport à l’année 2014. La fréquentation dépasse le cap des 85 millions de visiteurs, si l’on in-tègre les touristes internationaux en vi-site dans les départements et collectivi-tés d’outre-mer (statistiques en cours de consolidation).

Le nombre total de nuitées augmente également (+0,8%) en 2015, ce qui de-vrait se traduire par une hausse des re-cettes dégagées par ce secteur qui contri-bue fortement à notre produit intérieur brut (7,4% en 2014).

L’examen détaillé de ces chiffres pour l’année 2015 révèle toutefois que les trois premiers trimestres (hausse de 1,8% de la fréquentation internationale) ont été contrebalancés au dernier trimestre (-3,1%). Les événements du 13 no-vembre ont, en effet, fortement pesé sur la fréquentation touristique étrangère, en

particulier sur la destination Paris (-15% environ en novembre/décembre).

Sur l’ensemble de l’année, les clien-tèles lointaines marquent une très forte augmentation (+11,6%) tandis que le marché européen mature se contracte légèrement (-1,5%).

Le marché asiatique enregistre une hausse spectaculaire de plus de 22,7%, ce qui témoigne en particulier de l’ef-ficacité de la mesure de délivrance accélérée des visas à destination des clientèles chinoise, indienne, et singa-pourienne (« visa en 48h »), décidée et mise en œuvre à partir 2014 (+ 38% de visas délivrés à la clientèle chinoise en 2015) ainsi que des résultats des actions de promotion entreprises par Atout France et le réseau diplomatique dans son ensemble. Le nombre de tou-ristes chinois dépasse ainsi pour la première fois la barre symbolique des 2 millions pour atteindre les 2,2 mil-lions. Les arrivées de touristes indiens dépassent d’ores et déjà 500 000 avec une progression des demande de visa de 48,14%. La fréquentation des tou-ristes américains progresse de 15,2% et marque un retour de cette clientèle vers la destination France.

Le recul des visiteurs européens s’ex-plique essentiellement par la baisse de fréquentation des touristes allemands (-9,2%) et suisses (-6,5%). Les Britan-niques sont, en revanche, plus nom-breux à venir en France (+3,3%). Le nombre de touristes italiens et espagnol progresse également (respectivement +6,5% et +4,9%).

Ces résultats globalement très positifs valident la stratégie développée depuis 2012 par le Gouvernement et invitent à poursuivre les efforts conduits en 2014 et 2015 par le ministère des Affaires étrangères et du Développement in-ternational, en lien avec les ministères concernés, pour mettre en œuvre les mesures annoncées lors de la Confé-rence annuelle du tourisme, à la suite des travaux des Assises du tourisme et du Conseil de promotion du tourisme.

Ils confirment également la nécessité de renforcer la mobilisation pour évi-

ter que les événements de novembre 2015 n’affectent la perception des vi-siteurs et des opérateurs étrangers. A cet égard, la campagne de promotion annoncée par le ministre des Affaires étrangères et du Développement in-ternational, Jean-Marc Ayrault, aux professionnels et partenaires du tou-risme, le 1er mars 2016, est en cours de finalisation. Elle sera financée à hauteur de 1 million d’euros par l’État ainsi que par des contributions de par-tenaires privés et institutionnels. Cette campagne fait l’objet d’une concerta-tion étroite avec la Ville de Paris et les destinations.

Une attention particulière est, enfin, apportée à la promotion des grands événements sportifs, culturels et éco-nomiques accueillis par notre pays, à commencer par l’Euro 2016. Ces évé-nements contribuent largement à l’essor du secteur du tourisme en France.

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| No 8220

Barcelone : De mai à octobre, c’est sur le Port Olympique que ça se passe…Même si la capitale Catalane est victime de son afflux touristique sans cesse croissant, le bord de mer et plus particulièrement le Port Olympique, restent un spot qu’il faut absolument côtoyer dès l’arrivée des beaux jours.

par P. C.

CONTRAIREMENT À DE nombreux bords de mer de grandes villes médi-terranéennes, les Catalans ont su faire preuve d’innovation et ont mis en place de grands projets hôteliers et touristiques, permettant ainsi d’avoir un bord de mer attractif et une offre hôtelière digne des grands spots internationaux. Ce qui n’est pas le cas à Madrid. Sur les trois 5 étoiles en face de la mer, nous vous recomman-dons sans hésitation l’Hôtel Pullman 5 étoiles. Décoration minimaliste, chaleu-reuse et très cosy, il est le seul à offrir une piscine sur son toit et à être situé juste en face des activités nocturnes et de la mer. L’hôtel a su séduire à la fois les hommes d’affaires car il dispose d’excellentes installations pour des conventions mais aussi les touristes internationaux qui se-lon les commentaires online, apprécient entre autres la qualité du petit déjeuner offert. Le Port Olympique, c’est aussi des restaurants à visiter. Notre préféré est le restaurant Agua, situé justement en face du Pullman. Vous pourrez y déguster sur

leur terrasse leurs fameuses « almejas a la brasa », « merluza a la romana », ainsi que leur nouveau plat : saumon cuit au feu de cheminée.

Le bar situé juste à côté de Agua, cache tout au fond un élégant bar en bois où vous pourrez déguster de très bons mo-jitos ainsi que d’excellents caipirinhas.

BarcelonePassadis del Pep : Discret et pour les bon vivants par P. C.

UNE ADRESSE À connaître absolument pour dîner à quelques pas du Vieux Port. Le restaurant est une maison Catalane, située dans un immeuble informel et d’ailleurs aucune pancarte n’indique sa présence depuis l’extérieur. Il s’agit d’un restaurant sans carte. Le concept est très simple : le Chef enchaîne les plats sur votre table, vous n’avez rien à comman-der. Il vous sert une dizaine de plats selon la sélection du marché le matin : crusta-cés, poissons, produits du terroir etc… Lorsque vous n’en pouvez plus, vous lui dîtes discrètement ; il sera de très mauvais goût de demander le prix. Il ne faut pas y aller pour compter mais pour apprécier. Car même si vous demandez une liqueur à la fin du repas, il vous apportera 5 ou 6 bouteilles sur la table et lui ne comptera pas ce que vous buvez. Prix approxima-tif par personne : 100€. Vous ressortirez d’ici avec l’impression d’un véritable fes-tin avec des produits de première qualité. Le restaurant est d’ailleurs souvent fré-quenté par de grandes familles catalanes.Adresse : Pla de PalauRéserver 4-5 jours à l’avance

Le feed du bon vivant madrilèneSQD Meat-Point – Calle de VillanuevaUne adresse hispano-française pour des viandes de qualité. On vous y recom-mande le bar en marbre du haut où on adore y déguster les entrecôtes avec un pe-tit rosé. Il a été monté par l'ancien joueur de foot Escudé et son épouse Carolina.

Terraza del Espejo – Paseo de RecoletosIdéal à midi le weekend. Situé à deux pas de Colón, ils proposent un très bon service de terrasse sans être collé les uns aux autres. Les soirs d'été sont très agréables car assez calme et bien fré-quenté.

Le Petit Comité – Calle ReinaTenu par un français, Thierry, le restau-rant a une offre délicieuse de produits espagnols comme français, ce qui lui vaut d'ailleurs un très bon classement sur Trip Advisor.

La terrasse du TenConTen – Calle de AyalaOuverte non-stop de 11h du matin à 2h du matin. Un des rares restaurants de Madrid avec un vrai service continu. Les fumeurs de cigares pourront s'en donner à coeur joie. Dégustez leur ce-viche, il est fantastique.

Le brunch de l'Intercontinental - Paseo CastellanaUn grand classique sur Madrid mais qui ne baisse pas en qualité. A l'approche des beaux jours, une terrasse pour vous accueillir.

La terrasse du Fenix – Calle de HermosillaOn vous la recommande vers 19h-21h pour un afterwork privé. Bar extérieur très agréable puisque la vue est dégagée et la décoration très jolie. Ils vous servi-ront un Pata Negro pour accompagner votre rosé.

Le bar du Pescador – Calle Ortega y GassetIl s’agit de l’un des meilleurs restau-rants de crustacés de la capitale. C'est un restaurant mais on aime être au bar qui est assez classe. Commandez-y des « camarones » en entrée et un hommard à l'américaine avec un verre d'« Alba-riño ». Les serveurs sont un peu bruts mais les crustacés y sont délicieux.

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| No 8222

Directeur et Fondateur : Philippe ChevassusCollaborateurs : Aurélie Chamerois, Jade Declercq, Emma Lefevre

Mise en page : Oana Rafaila Impression : Roto Madrid

Editeur : Ediciones Le Courrier d'Espagne, S.L. / Modesto La Fuente, 19 bajo Derecha / 28003 Madrid / Tel : +34 672 269 795

E-mail : [email protected], Dépôt Légal : M-44345-2004Membre de la Cocef (Chambre Officielle de Commerce d'Espagne en France) à Paris.

Membre de WOMMs.

Le Courrier d'Espagne

L E J O U R N A L F R A N Ç A I S D ´ E S P A G N ENuméro 73 – Avril/mAi 2014

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Spain is backL’Espagne est de retour sur les marchés

internationaux. Le fait est indéniable. Les fonds d’investissements étrangers

considèrent l’Espagne comme l’un des trois pays au monde où il est judicieux d’investir en ce moment. Et la presse en fait les échos. L’Espagne a réalisé les réformes nécessaires afin, non seulement regagner la confiance des investisseurs, mais aussi de rendre l’ap-pareil productif industriel plus efficace.Ainsi, lors d’une récente réunion de l’Am-bassadeur de France en Espagne, Jérôme Bonnafont, avec des entrepreneurs et la presse, il était formel : « l’Espagne récolte les fruits de ses réformes fiscales, de la contention de ses dépenses et de l’élargis-sement de la base imposable. La reprise de l’appareil productif est claire et nette, même si le défi de l’Espagne demeure d’accroître la valeur ajoutée du tissu in-dustriel. Et, depuis six mois, la reprise des investissements des entreprises françaises en Espagne est indéniable ».En ce moment, les opportunités ne manquent pas ! Le prix de l’immobilier, qui devrait encore baisser un petit peu cette année, est au plus bas depuis huit ans et les coûts sa-lariaux sont 1/3 voire 1/2 plus intéressants pour les entreprises. Et elles embauchent de nouveau ! Spain in back, c’est un fait. La stabilité politique et économique, et surtout ses liens avec l’Amérique Latine, en pleine croissance elles aussi, vont reconvertir la pé-ninsule en un nouvel Eldorado économique.

Philippe Chevassus

L’Espagne, résidence secondaire de l’EuropeBusiness p. 2

Les fonds veulent investir dans les hôtelsBusiness p. 7

1000anuncios.com une startup rachetée 100 millionsBusiness p. 7

Le networking hispano-français WOMMs compte sur plus de 1200 membres

Juridique : des cabinets hispano-français à connaitre

Ou trouver les bons crustacés de MadridArt de vivre p. 23

Ambassadeur de Suisse en Espagne, rencontre.

Nouveau site pour l’immobilier francophone : jacheteenespagne.com

2 0 0 4 - 2 0 1 410 ans

Journal indépendant et non subventionné

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LeCourrier.esNuméro 80 – JaNvier/Février 2016 | 11.000 exemplaires esp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 sFr

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Madrid concentre les investissements hôteliers internationauxpar PHILIPPE CHEVASSUS

SELON UNE TOUTE ré-cente étude du cabinet Irea da-tant de janvier 2016, la capitale espagnole aurait dépassé Bar-celone comme destination pour les investissements hôteliers.

Très concrètement, Madrid aurait reçue 582 millions d'in-vestissements en 2015 contre 163 millions l'année précé-dente, soit 350 % de plus. Quant à Barcelone, elle n'aurait que doublé ce chiffre pour at-tendre 383 millions.

Sur un plan national, l'aug-

mentation aurait été de 142 % pour atteindre 2,6 milliards d'in-vestissements dans le domaine hôtelier en Espagne en 2015.

Sans aucun doute, la situa-tion d'incertitude que vit Barce-lone profite à Madrid, la mairie ayant aussi clairement montré son désintérêt vis à vis des in-vestissements étrangers dans le secteur.

D'ailleurs, durant ces deux dernières années, plus de 1.500 entreprises auraient fui la Cata-logne pour s'installer à Madrid. Cela expliquerait notamment une certaine pénurie dans les bureaux et business center et

justifierait une légère hausse des prix dans la capitale.

De manière générale, même si il existe actuellement une incertitude dans certaines ré-gions, l'Espagne reste, dans son ensemble, un spot interna-tional parmi le top 3 pour in-vestir et il semble que tous les indicateurs de 2016 envisage une continuité dans ces inves-tissements. Les grands noms hôteliers mondiaux observent tous Madrid avec intérêt mais aussi avec impatience car il est compliqué de trouver un actif adéquate pour bâtir un hôtel de luxe.

Journal indépendant depuis 10 ans

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Emploi : la COCEF revient avec un forum hispano-françaisAprès le succès du premier forum en 2015, la COCEF revient avec une deuxième édi-tion en 2016 très prometteuse…

Suite page 27

Finance : Banque Transatlantique débarque en EspagneLa Banque Transatlantique, banque pri-vée internationale du Groupe Crédit Mu-tuel-CIC…

Suite page 2

Sous le charme d'un village transformé en « resort rural »La Cantabrie est une des destinations espa-gnoles les plus avancées dans le domaine du tourisme rural…

Suite page 30

Madrid : la vente d'immeubles en ébullitionDepuis 24 mois les professionnels de l’im-mobilier sont d’accord pour admettre qu’il existe une claire reprise

Suite page 3

L'avenir du tourisme sera collaboratif Le tourisme a subi de plein fouet la « ré-volution collaborative ». Les plateformes adoptant ce modèle connaissent…

Suite page 13

Expériences locales en France comme en Espagne

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LeCourrier.esNuméro 82 – mai 2016 | 15.000 exemplaires | esp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 sFr

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La propriété la plus chère d’Espagne appartient à un financier britannique

La presse espagnole a révélé cette semaine le nom du pro-priétaire de Sa Fortalessa…

Suite page 3

Inauguration de la French Tech Barcelona

Barcelone est la deuxième ville européenne à inaugurer son French Tech Hub, après Londres.…

Suite page 6

Belles perspectives pour le tourisme thermal en Espagne

Selon une récente étude, les stations thermales espagnoles ont facturé un total…

Suite page 12

Barcelone : De mai à octobre, c’est sur le Port Olympique que ça se passe…

Même si la capitale Catalane est victime de son afflux tou-ristique sans cesse croissant…

Suite page 20

Le venture capital en Espagne : les outils juridiques

Au niveau juridique, l’Espagne n’a jamais été considérée comme un pays …

Suite page 5

par PHILIPPE CHEVASSUS

IL ÉTAIT TEMPS. Depuis le dé-but des années 2000, l'Espagne n'a jamais vraiment su formater, promouvoir et organiser les en-trepreneurs qui s'y lancent. Ob-session pour l'immobilier oblige.

Mais depuis que la ré-cupération économique se confirme, les initiatives se multiplient sur la péninsule et quelques pépites voient le jour tel le Madrilène Cabify, concurrent de Uber, qui vient de lever 100 millions. Ou ce catalan Privalia qui vient de se

faire racheter par Vente-Privée 500 millions.

Les villes et les régions tentent par exemple de mettre en place des « pôles innova-tion », certes encore loin des Hubs du net américains ou londoniens, ils ont le mérite d'exister. Les business angels

et fonds d'investissement, eux, sont encore quasi inexistants sur la péninsule ibérique, et très loin dans leur état d'esprit des besoins d'une start-up avec une ambition internationale.

Côté français, une initiative intéressante a été inaugurée en avril à Barcelone : la French

Tech. Pour la première fois depuis de longues années en Espagne, un écosystème de communauté a réussi à réunir des entrepreneurs ayant reven-du leur start-up, des investis-seurs et des créateurs... Et sur ce point en Espagne, Barcelone a un cran d'avance.

L'écosystème start-up s'organise

LeCourrier.esNuméro 81 – mars/avril 2016 | 15.000 exemplaires | esp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 sFr

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Les millionaires préfèrent Madrid

Une étude du cabinet Knight Franck révèle que les plus riches ont tendance…

Suite page 3

Business Center : le retour vers le futur s'impose

Ce qu'on aime à Madrid, c'est que la capitale espagnole a su garder son aspect…

Suite page 4

HelloMyGuide.com, la start-up hispano-française

Une centaine de convives était présent pour un événement his-pano-français organisé…

Suite page 22

Les secrets de la Sierra de Madrid

Trop nombreux sont les fran-çais de Madrid qui sous-esti-ment ce qui se passe…

Suite page 30

Les groupes hôteliers à l'assaut du Marché Alternatif Boursier

Plusieurs chaînes hôtelières en-visagent de s'introduire…

Suite page 3

Pénurie d'actifs en vue ?par PHILIPPE CHEVASSUS

IL FAUT SE dépêcher. L'immo-bilier espagnol n'attend plus les investisseurs et le rapport de force a radicalement changé. Il y a encore 24 mois, lorsqu'un intermédiaire lançait une re-quête d'immeuble à racheter

sur le marché, la moitié des intermédiaires venaient à lui. Tout était à vendre et tout le monde vendait de tout.

Aujourd'hui, les bons pro-duits se rarifient. Les pro-priétaires refusent de signer des mandats de vente et les prix se négocient de moins en moins, au maximum 15%.

Sauf lorsque les propriétaires affichent un prix excessif, bien au-dessus du marché.

Madrid par exemple est la ca-pitale européenne la plus en vue pour investir. On y trouve en-core des immeubles à réformer à moins de 3000 euros le m2. Encore faut-il y avoir accès. Ce qui est off market reste acces-

sible mais se fait de plus en plus rare. Ce qui est en agence est hors de prix, cannibalisé. D'au-tant plus pour les investisse-ments immobiliers très élevés.

On pourrait supposer que l'instabilité politique freine les investisseurs. On assiste pour-tant à une situation radicale-ment différente : il est encore

possible de négocier (un peu) et devancer les investisseurs locaux encore frileux. En re-gardant à 5 ou 10 ans, un im-meuble racheté à moins de 3000 euros le m2 pourrait en valoir le double voire le triple. Les politiques déménagent, pas les immeubles et encore moins le soleil...

Hôtels 5* : c’est enfin reparti pour un petit tour... Ça repart en Espagne, et ses 5 étoiles aussi. Symboles d’une économie qui va de mieux en mieux…

Suite page 26


LeCourrier.esNuméro 77 – mars/avril 2015 | 11.000 exemplaires esp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 sFr

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Espagne : l'heure des start-ups a-t-elle sonné ?par PHILIPPE CHEVASSUS

La frustration des entrepre-neurs du net des années 2000 va peut-être pouvoir prendre sa revanche ? Depuis 18 mois, de nombreux signes très positifs laissent penser que l'innova-tion, l'esprit d'entrepreneuriat et la culture nomade atteignent progressivement les jeunes es-pagnols, mais aussi les milieux d'affaires. De plus en plus de cadres lassés par une carrière trop paisible et incertaine sur la

péninsule se lancent à tout-va dans les projets internet.

C'est un constat, les incuba-teurs sont en train de pousser comme des champignons, bien qu'encore à un niveau insuffi-sant par rapport à ce qui existe à Paris, Berlin, ou San Francis-co, mais ils ont le mérite d'exis-ter. On les retrouve surtout du côté de Bilbao ou Barcelone. Madrid reste encore trop à la traine.

Les acteurs traditionnels, les banquiers et les multinationales commencent à regarder d'un

autre œil les jeunes entreprises du net, qui bien souvent leur permettent de trouver réactivité et innovation dans les services qu'ils recherchent.L'autre point positif concerne la réforme du marché du travail en Espagne et il n'est pas terminé. Beaucoup plus flexible, il est aujourd'hui plus compétitif pour un “start-upeur” international de créer une structure avec 10 personnes en Espagne que dans de nombreux pays européens.

Journal indépendant

Distrito Castellana Norte, le pro-jet qui veut transformer MadridPlus de 6 milliards d’euros seront investis pour la modernisation d’une zone de 300 hectares au nord de la ville…

Suite page 10

Aena, Saeta, Abertis Telecom, Talgo…2015 : le grand retour des intro-ductions en Bourse en EspagneLe gestionnaire aéroportuaire Aena…

Suite page 6

Un fonds d’investisseurs qatari s’intéresse à Marina d’Or GolfUn éminent groupe d’investisseurs de Qa-tar, directement associés à un important fonds d’investissement…

Suite page 20

Un week-end de dunes à MaspalomasSituées au large de l'Afrique, les îles espa-gnoles offrent l'été toute l'année à 2h20 de vol. Gran Canaria est la capitale…

Suite page 30

R. Gomes, Business France : « Barcelone prend un virage très prometteur dans le domaine de l’innovation »La capitale catalane accueille une …

Suite page 2

La COCEF lance le premier Forum Emploi Franco-espagnolLa Chambre Officielle de Commerce d’Es-pagne en France continue à faire de l’em-ploi une priorité en lançant à Paris…

Suite page 9

suite p. 4

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L E J O U R N A L F R A N Ç A I S D ´ E S P A G N ENuméro 74 – JuiN/Juillet/Août 2014lecourrier.es – 15 000 exemplAires

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Les fonds cherchent des 5 étoiles.Madrid et Barcelone ne

sont plus à plaindre. Du moins, c’est ce

que pensent les brokers im-mobiliers, ils croulent sous la demande et, paradoxalement, leur problématique n’est pas de trouver les investisseurs, mais les actifs !Et oui, Madrid et Barcelone deviennent de véritables cibles pour les fonds étrangers sou-haitant installer un palace. Depuis septembre 2013, c’est un véritable raz-de-marée qui s’abat sur les deux capitales. Les grands noms tels qu’Inter-continental, Sofitel ou Kem-pinski circulent. La plupart a mandaté des intermédiaires pour dénicher la perle rare. Mariott vient de proposer 135 millions au Ritz et Haytt 280 millions pour la tour Agbar de Barcelone. À chaque fois, 30 millions d’eu-ros de travaux de plus peuvent être rajoutés. Tous sont adossés à des fonds d’investissement.Sofitel et Mandarin regarde-raient activement le centre de Madrid proche de la Castellana. Selon certaines sources, la plaza

de España deviendrait une nou-velle cible. La première fortune chinoise vient d’ailleurs de dé-penser 240 millions (confirmé, contrairement aux autres) pour l’acquisition de Torre España. Il va en faire un gigantesque centre commercial et un hôtel de luxe. Quant aux Qatari qui ont mis la main sur le W à Bar-celone, ils regarderaient à Ma-

drid l’hôtel Miguel Angel. La problématique de tous ces fonds est l’absence d’offre. Surtout à Madrid. La capitale espagnole compte à peine sur 3 ou 4 hôtels 5 étoiles. Même s’ils sont presque tous à vendre, les fonds étrangers gourmands sont bien plus nombreux. L’une des solutions envisagées par la Mairie est de mettre en

vente, ou en commercialisa-tion, les bâtiments historiques de la ville. Barcelone et Paris ont déjà commencé. Et Madrid n’en manque pas. L’un d’eux, le siège de la Fiscalía General del Estado sur la Castellana, proche de Colón (voir photo p.3) ferait par exemple un su-perbe 5 étoiles, n’est-ce pas... ?

Philippe Chevassus

Madrid commercialise les édifices emblématiquesBusiness p. 3

Ferrovial veut construire le second aéroport de MexicoAmérique Latine p. 9

Les drones bientôt dans le ciel espagnolBusiness p. 2

Le réseau networking hipano-français WOMMs accompagne Perpignan dans sa promotion à Madrid

Diplomatie économique : l’ambassadeur vante les régions françaises à Gérone

Du canoë et des vautours à 1h30 de MadridArt de vivre p. 22

Rencontres avec Olivier Benielli, Pascal Bourbon, Jean-Baptiste de la Mettrie, Jose Miguel Garrido

Interview : Guiseppe Tringali, Président de Mediaset España

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L E J O U R N A L F R A N Ç A I S D ´ E S P A G N ENuméro 75 – Septembre/octobre 2014

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Immobilier : les prix remontent !L’attente a été longue en Espagne. De-

puis 2007, les prix de l’immobilier ne cessaient de baisser et pour la pre-

mière fois ce mois-ci, les indicateurs officiels parlent de rebond des prix. La reprise éco-nomique annoncée il y a un an commence à porter ses fruits en matière immobilière.Qui sont les acquéreurs, faut-il rester très prudents quant aux actifs ? Et où investir ?À Palma de Majorque, par exemple, les prix sont déjà à la hausse depuis plusieurs mois, mais les Îles Baléares deviennent de plus en plus prisées par la jet-set interna-tionale et la demande étrangère en matière immobilière ne cessera de croître.À Madrid ou Barcelone, les prix n’ont pas tellement baissé dans le centre, l’offre étant limitée.En revanche, à Alicante ou Marbella, il y a des opportunités à saisir. Beaucoup de lots d’appartements en bord de mer sont encore disponibles à des prix intéressants.Dans l’ensemble, il n’a jamais été aussi intéressant pour un francophone d’investir en Espagne. Les prix sont encore bas et la reprise ne fait que commencer. En outre, il est assez facile d’obtenir un crédit via son pays d’origine.

P.C.

L’Amérique Latine investit dans la banque espagnoleAmérique Latine p. 5

Assouplissement de la loi d’inscription professionnelle obligatoireEntreprendre p. 3

Le fonds de Soros investit plus de 250 millionsFusion & acquisition p. 15

Juridique : Les droits de succession et de donation en Espagne contraires à l’Union Européenne

Le gratte-ciel abandonné de BenidormInédit p. 14

LeCourrier.es change de peau : plus d’articles au quotidien et bilingue

Dossier spécial Immobilier

2 0 0 4 - 2 0 1 410 ans


Numéro 76 – JaNvier/Février 2015 | 11.000 exemplaires esp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 sFr

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L’Espagne redevient un spotpar PHILIPPE CHEVASSUS

C’EST UN FAIT. Sur un plan économique et pour les oppor-tunités d'affaires, l’Espagne est dans la ligne de mire de tous les grands fonds internationaux, des plus grandes fortunes, mais aussi des acquéreurs européens de résidences. Le pays retrouve des couleurs, et il était temps, après une traversée du désert de 6 longues années. Depuis quelques semaines, les chinois s’illustrent sur la péninsule. On dépasse le milliard d’euros de-

puis un an dans les investisse-ments immobiliers. L’Edificio Plaza de España qui vient d’être racheté par la première fortune chinoise, ou bien ce complexe de 10.000 chalets de luxe que pré-tend construire cet autre nabab chinois, témoignent de l’appétit des grosses fortunes. Soros par exemple, a investi à travers sa filiale Hispania 402 millions en Espagne en 2014... Le mexicain Slim, quant à lui, première for-tune mondiale, vient de racheter une partie du capital de FCC.

Mais l’Espagne c’est aus-si un spot dans l’art de vivre.

D’une part, on assiste depuis un an à Madrid et à Barcelone à la naissance de véritables places to be. Le Villa Magna par exemple, va bientôt faire parler de lui avec l'ouverture d'un bar-restaurant asiatique unique à Madrid. D’autre part, les professionnels ont compris l’importance d’offrir un nou-veau type de tourisme, plus rural, mieux organisé et des-servi, plus luxueux aussi. Les Baléares par exemple ouvrent leurs portes et terres agricoles à ceux qui veulent construire un resort de luxe...

Journal indépendant

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42 fortunes espagnoles pèsent plus de 1 milliardUn récent classement estime à 42 le nombre de fortunes espagnoles pesant plus de 1 mil-liard. C'est dans la construction qu'on...

Suite page 6

Cuba : de nouvelles opportunités pour les entreprises espagnoles ?Troisiéme partenaire commercial de Cuba, l’Espagne se réjouit de la reprise des rela-tions diplomatiques…

Suite page 9

Diplomatie économique: 5ème grand prix VIE EspagneSous le haut patronage de l’Ambassadeur de France, la section Espagne des Conseil-lers du Commerce Extérieur de la France…

Suite page 24

Nouveaux restaurants, Guide Michelin 2015Dans la première catégorie du guide Mi-chelin (trois étoiles) nous retrouvons les mêmes huit restaurants qu’en 2014…

Suite page 30

Un nouveau méga-projet immo-bilier pour Madrid Après l’échec d’Eurovegas du magnat américain Sheldon Adelson, Madrid de-vrait accueillir un nouveau projet…

Suite page 2

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L'AVE fera son entrée dans 10 villes au cours de l'année 2015Le chemin de fer à Grande Vitesse attein-dra dix nouvelles villes au cours de l’année 2015, puisqu’il est prévu…

Suite page 19


LeCourrier.esNuméro 79 – Septembre/octobre 2015 | 11.000 exemplaireS eSp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 SFr

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« L'économie collaborative » peut et doit s'imposer en Espagnepar PHILIPPE CHEVASSUS

COMME LORS DE toute ré-volution, les conservateurs et ceux qui vivent de la rétention de l'information y mettent des freins. L'économie collabora-tive en Espagne en est un bel exemple. Blablacar et Uber sont des cas intéressants. Un juge a interdit il y a quelques mois Uber en Espagne. C'est au tour de Blablacar, valorisée 1,2 milliards d'euros, de subir

les foudres des tribunaux es-pagnols. Mais quel message le pays donne-t-il aux entrepre-neurs internationaux du Web ? Les sociétés qu'ils veulent inter-dire sont présentes dans plus de 40 pays et continueront d'exister avec ou sans l'Espagne.

Le pays, déjà vide en incu-bateurs du Web et en business Angel, ne favorise pas la capta-tion d'investisseurs.

Et pourtant, le potentiel éco-nomique est bien là.

Les espagnols ont besoin plus

que n'importe qu'elle pays eu-ropéen de partager les richesses et de collaborer ensemble pour diminuer le coût de la vie. L'Es-pagne est, par exemple, un des pays avec le plus de smartphones par habitant et le nombre de tou-ristes en plein boom depuis 3 ans. C'est dire le potentiel de cette économie sur la péninsule.

Notre correspondante à Bar-celone a rencontré le Président de l'Association de l'économie collaborative, Sharing España, dans ce numéro d'ailleurs.


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Simplification des successions internationalesLE 17 AOÛT dernier, en pleine période es-tivale, à l’heure où la plupart des français propriétaires…

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Le Qatar prend 10 % du Corte InglésL’ancien premier ministre du Qatar vient de devenir actionnaire du groupe espagnol avec le rachat de 10 %…

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Premier Prix Le Courrier d’Espagne de la Révélation hispano-françaiseMardi 30 septembre à la Résidence de France à Madrid, le Courrier d’Espagne…

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Le potentiel de Castellón !Castellón fait partie de ces régions espa-gnoles totalement méconnues de la com-munauté française. Située entre Valence et la Catalogne, la province de Castellón…

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Boom du secteur touristique en Amérique Latine L’Amérique latine a pris conscience de son potentiel économique en matière de tou-risme et commence à se doter des….

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L'immobilier reprend en forcepar PHILIPPE CHEVASSUS

C'EST UN FAIT. Tous les signes sont passés au vert en Espagne depuis 18 mois et cela ne fait que commencer. Les investissements étrangers ne cessent d'augmenter, surtout dans l'immobilier.

Au centre de Madrid, les im-meubles d'époque commencent à trouver preneurs pour des projets de résidences de luxe et désormais les propriétaires né-gocient moins leur prix.

Une caste d'investisseurs arrive des pays émergents et d'Amérique Latine. Elle est très réactive et agressive : « Nous

avons à peine le temps de pré-parer un dossier technique, ils font immédiatement une offre ferme », s'exclame un agent immobilier spécialisé dans la vente d'immeubles de luxe. « Ils viennent du Venezuela ou du Mexique, leur soif d’investir est inimaginable et surtout, ils se décident en quelques jours alors qu'il faut des semaines aux français ou aux belges ».

Par exemple, un superbe immeuble juste en face de l'Ambassade de France aurait été vendu à des vénézuéliens pour un montant de 15 mil-lions d'euros. Les français qui étaient sur l'affaire, une chaîne d'hôtels boutique, ont à peine

eu le temps de les voir venir. Ils ont mis 2 semaines à envoyer un directeur technique. Entre temps un financier vénézuélien libellait le chèque.

Toute l’Espagne est en ébul-lition depuis 18 mois. Et plus que jamais, il faut faire vite. Il y a encore de splendides oppor-tunités à saisir.

À Marbella, on ne négo-cie presque plus non plus, les russes reviennent, + 15% en 2014, et les français aussi ar-rivent en force, ils sont les deu-xièmes acquéreurs étrangers en Espagne selon les dires du Colegio de Notarios.


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Un entrepreneur espagnol va investir 500 millions au nord de La CastellanaJuan Miguel Villar Mir va donner le jour au projet de prolongation de la Castellana...

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Le potentiel des résidences sé-niors en EspagneLe marché des résidences séniors est en train de s'organiser en Espagne. Le pays offre des atouts incontestables...

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Le Lycée Français de Madrid accueille une conférence sur le réchauffement climatiqueC'est au sein du Lycée Français de Madrid que s’est tenu le débat sur le changement…

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« L’économie collaborative » d’Espagne : une des plus promet-teuses d’EuropeOn compte près de 53% des espagnols in-téressés par le développement …

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Meliá vend 7 hôtels en EspagneMeliá Hotels International a passé un ac-cord inaliénable avec le Groupe Starwood Capital afin de constituer une société conjointe...

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PLAFONDS / CLOISONS / DOUBLAGESPROFILÉS / ENDUITS / ACCESSOIRES

TECHOS / PAREDES / TRASDOSADOSPERFILES / PASTAS / ACCESORIOS

SOLUTIONS PLÂTRE PLADUR® SOLUCIONES YESO PLADUR®

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Le Courrier d'Espagne 82