Photographie aérienne d’un des sauts de Vol d’aigle

Les Darwin Awards ne manquent pas de candidats…

Le saut mortelMort tragique lors d’un saut de parachutisme suite à une « erreur

humaine »

Les Darwin Awards sont des prix remis à des personnes qui, mortes à la suite d’un comportement stupide de leur part, sont ainsi remerciées pour avoir, de cette façon, contribué à l’amélioration du patrimoine génétique humain ; d’où le nom du prix, Darwin, scientifique qui parlait de la sélection naturelle dans sa théorie de l’évolution.

Le groupe de parachutisme Vol d’aigle avait prévu un spectacle aérien avec différentes acrobaties qui allait être filmé par un caméraman le 16 Août 2010 sur Bordeaux. Le groupe, composé de douze acrobates et le caméraman, tous des

professionnels, avait répété suffisamment le numéro. Cependant, en pleine représentation, alors que tout semblait se dérouler normalement, le caméraman, Loïc Bétancourt, incapable d’ouvrir son parachute s’est précipité contre le sol. L’enquête menée après le décès de la victime a tiré au clair cette embrouille : le parachute n’avait pas pu être saboté puisque les enquêteurs n’en ont trouvé aucun, le caméraman avait sauté sans parachute.

D’après les témoignages de la famille et des collègues, la victime menait une vie paisible et adorait son travail.

La police a donc exclu le suicide et l’affaire a été classée comme « erreur humaine ». Tous ses êtres chers sont encore sous le choc de cette tragédie : « Je n’arrive pas à comprendre comment ça s’est passé » dit bouleversée sa mère. « Il a sauté des centaines de fois » « Dans les sports à risque il faut doubler les précautions et vérifier deux fois tous les détails… » dit son collègue Jérémy Dupont.

Loïc, âgé de 32 ans, suite à sa tragique mort a été récompensé pour avoir contribué à la filtration de la stupidité humaine dans le monde par les Darwin Awards, des prix qui soulèvent une grande polémique puisqu’ils sont considérés comme un attentat contre la dignité du candidat et le respect de la famille en deuil.

Tout en rédigeant cette chronique une célèbre citation d’Einstein me vient à l’esprit: « Deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine. En ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas acquis la certitude absolue… »

SARA NOBLEJAS. JESÚS ALÍA.