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M<'decine et Maladies Infectieuses 12 SpecM - 1971-72 • SSl-S56 Les anaerohies pathogenes ell milieu hospitalier A_ propos de l'isolel1Lent de 107 souches CL Nantes : ident.iiication, sensibilite aux untibiotioues' A. St:DALLIAN **, Claudie FROCRAIN ** et Denise MOINARD ** Depuis deux ans, nous avons eM amenes au Centre hospitalier universitaire de Nantes a ie ire des isolements de germes anaerobres stricts. De nombreux travaux ont ete consacres deja par les auteurs, aux infections provoouees par ces becterles. II nous a paru cependant interessent de donner, lei, les resultet» de nos isolements, dans un but pratique. celui de voir la sensibilite de ces germes aux antibiotiques au Centre hospitalier universitaire de Nantes. L'isolement et I'identification des anaerobles stricts sont longs et dellcats, Si, dans la rnajortte des cas, les germes sporules sont facilement lsoles, il n'en est pas de merne pour les germes dits «de la flore de Veillon ». Les infections sont generalement provoquees par des associations microbiennes : anaerobles assocles entre eux ou avec des aerob les. Ces germes vivent en symbiose et se developpent lentement lorsqu 'i1s sont en culture pure. Devant ces difficultes iJ n'est pas possible de donner une reponse valable avec un antibiogramme avant quinze jours, et parfois rnerne, les isolements demandent plusieurs semaines. MATERIEL ET TECHNIQUE ORIGINE DES SOUCHES Tous les germes que nous envisageons ICI, ont ete lsoles a partir de produits pathologiques. Hemoculture, Le sang parvient soit en veinotube, soit en flacon de Castaneda (B.D. Merleux). Le sang des veinotubes est systernatlquernent ensemence en bouillon cceur- cervelle (B.D. Merleux) pour les germes aerobles, et en bouillon anaeroble (125 ml de milieu a la re sa- zurine de B.D. Merieux, regenere avant I'emploi) . Les hernocultures sont systernatlquernent replquees au bout de 24 heures, 4 jours et 15 [ours, sur des milieux aerobles et anaerobies. Les flacons de Cas- taneda sont survellles : des que des colonies appa- raissent sur la gelose, les flacons sont ouverts et Ie milieu est reensernence sur des milieux aerobies et anaerobles, Suppurations diverses. Les germes ont ete lsoles de differentes suppu- rations: abces de differentes localisations, pus pleu- raux, pus peritoneaux. • Communication presentee a la Reunion des Microbio- logistes Medlcaux de l'Ouest de la France , Nantes, 18-6-1971. Systematiquement les pus sont ensernences sur milieux aerobles et sur bouillon anaeroble, (bouillon a la resazurine de B.D. Merieux). Mais dans la plu- part des cas, c'est devant "aspect du pus que I'on a suspecte la presence des anaerobtea : odeur putride , flore microbienne abondante et de divers types morphologiques apres coloration de gram. On pratique alors, imrnedlaternent, un isolement du pus sur mil ieu solide , mil ieu qul est lncube a 37 0C dans une atmosphere d'anaeroblose, LES TECHNIQUES D'ISOLEMENT ET D'IDENTIFICATION Ce sont celles qui sont preconlsees par H. Bee- rens dans son manuel «Infections humaines a bac- teries anaerobies non tox lqenes » (2). Pour certains groupes bacter iens , nous avons complete cette identification biochimique en recher- chant I'attaque d'autres hydrates de carbone. Nous avons fait ce complement d 'etude pour identifier les differentes varletes des Bacteroides du groupe fra- gilis (ancien groupe des Eggerthella de Beerens). Les details des milieux utilises, ainsi que les carac- teres d'identification de ces germes peuvent etre retrouves dans les travaux de H. Beerens (8) ou de H. Werner (9). RECHERCHE DE LA SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES En rnerne temps que !'identification biochimique, nous avons fait, pour chaque germe isole, un anti- biogramme sur boite de gelose V.L. au sang, en anaerob iose (sachet de pyrogallol alcalin). RESULTATS De 1969 a 1971, no us avons lsole 107 germes anaerobles stricts, se repart lssant en 23 germes sporules et 84 souches appartenant a la flore de Ve illon. •• Laboratoire de Bacter loloq le A, Hotel-D leu , C.H.R. de Nantes. 551

Les anaérobies pathogènes en milieu hospitalier

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M<'decine et Maladies Infectieuses 12 SpecM - 1971-72 • SSl-S56

Les anaerohies pathogenes ell milieu hospitalierA_ propos de l'isolel1Lent de 107 souches CL Nantes :

ident.iiication, sensibilite aux untibiotioues'A. St:DALLIAN **, Claudie FROCRAIN ** et Denise MOINARD **

Depuis deux ans, nous avons eM amenes au Centre hospitalier universitairede Nantes a ie ire des isolements de germes anaerobres stricts.

De nombreux travaux ont ete consacres deja par les auteurs, aux infectionsprovoouees par ces becterles.

II nous a paru cependant interessent de donner, lei, les resultet» de nosisolements, dans un but pratique. celui de voir la sensibilite de ces germes auxantibiotiques au Centre hospitalier universitaire de Nantes.

L'isolement et I'identification des anaerobles strictssont longs et dellcats, Si, dans la rnajortte des cas,les germes sporules sont facilement lsoles, il n'enest pas de merne pour les germes dits «de la florede Veillon » .

Les infections sont generalement provoquees pardes associations microbiennes : anaerobles assoclesentre eux ou avec des aerobles. Ces germes viventen symbiose et se developpent lentement lorsqu'i1ssont en culture pure.

Devant ces difficultes iJ n'est pas possible dedonner une reponse valable avec un antibiogrammeavant quinze jours, et parfois rnerne, les isolementsdemandent plusieurs semaines.

MATERIEL ET TECHNIQUE

ORIGINE DES SOUCHES

Tous les germes que nous envisageons ICI, ontete lsoles a partir de produits pathologiques.

Hemoculture,

Le sang parvient soit en veinotube, soit en flaconde Castaneda (B.D. Merleux). Le sang des veinotubesest systernatlquernent ensemence en bouillon cceur­cervelle (B.D. Merleux) pour les germes aerobles,et en bouillon anaeroble (125 ml de milieu a la resa­zurine de B.D. Merieux, regenere avant I'emploi). Leshernocultures sont systernatlquernent replquees aubout de 24 heures, 4 jours et 15 [ours, sur desmilieux aerobles et anaerobies. Les flacons de Cas­taneda sont survellles : des que des colonies appa­raissent sur la gelose, les flacons sont ouverts et Iemilieu est reensernence sur des milieux aerobies etanaerobles,

Suppurations diverses.

Les germes ont ete lsoles de differentes suppu­rations: abces de differentes localisations, pus pleu­raux , pus peritoneaux.

• Communication presentee a la Reunion des Microbio­logistes Medlcaux de l'Ouest de la France, Nantes,18-6-1971.

Systematiquement les pus sont ensernences surmilieux aerobles et sur bouillon anaeroble, (bouillona la resazurine de B.D. Merieux). Mais dans la plu­part des cas, c'est devant "aspect du pus que I'ona suspecte la presence des anaerobtea : odeurputride, flore microbienne abondante et de diverstypes morphologiques apres coloration de gram. Onpratique alors, imrnedlaternent, un isolement du pussur mil ieu solide, mil ieu qul est lncube a 37 0C dansune atmosphere d'anaeroblose,

LES TECHNIQUES D'ISOLEMENT ET D'IDENTIFICATION

Ce sont celles qui sont preconlsees par H. Bee­rens dans son manuel «Infections humaines a bac­teries anaerobies non tox lqenes » (2).

Pour certains groupes bacteriens , nous avonscomplete cette identification b iochimique en recher­chant I'attaque d'autres hydrates de carbone. Nousavons fait ce complement d 'etude pour identifier lesdifferentes varletes des Bacteroides du groupe fra­gilis (ancien groupe des Eggerthella de Beerens).Les details des milieux utilises, ainsi que les carac­teres d'identification de ces germes peuvent etreretrouves dans les travaux de H. Beerens (8) oude H. Werner (9).

RECHERCHE DE LA SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES

En rnerne temps que !'identification biochimique,nous avons fait, pour chaque germe isole, un anti­biogramme sur boite de gelose V.L. au sang, enanaerobiose (sachet de pyrogallol alcalin).

RESULTATS

De 1969 a 1971, nous avons lsole 107 germesanaerobles stricts, se repart lssant en 23 germessporules et 84 souches appartenant a la flore deVe illon.

•• Laboratoire de Bacterloloq le A, Hotel-D leu , C.H.R. deNantes.

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LES ANAEROBIES SPORULES

Parmi ces germes, Ie plus frequent c'est lncon­testablement Clostridium perfringens, pulsque 17souches sur 23 appartiennent a cette espece.

Les autres Clostridium isoles sont: Clostridiumcedematiens (2 fois), Clostridium septicum (1 fois),Clostridium bifermantans (1 fois). Enfin, nous avonslsole deux Plectridium tetani.

Types de prelsvements dans lesquels sont isoles cesgermes.

C'est dans les hernocultures que ron isole Ieplus frequernment Clostridium perfringens. Les etio­log ies sont variables: bacterlemles chez des cirrho­tiques, septlcernles apres intervention chirurgicale,ou chez des diabetlques.

Nous indiquons dans Ie tableau I la repartitionde ces germes sporules dans les differents produitspathologiques.

Hemo,ul ture Pus pleural Suppurationsdiverses

C1. pel'fri">iens 11 2 4

Autres 2 0 2clcstridiu.~

PZe,.tridiun0 0 2

~

Tableau I. - Repartition des anaerobles sporules selon Ietype de prelevernent,

Senslbllite aux antibiotiques.

La senslbllite aux antibiotiques est assez cons­tante selon les souches. Ces germes sont genera­lement sensibles aux beta-lactamlnes, aux macrolides,au chloramphenicol, a la nitrofurantoine. lis sont tousresistants a la novobiocine. Nous resumons, dansIe tableau II, Ie pourcentage de souches sensiblespour chaque antibiotique.

ANTIBIOTIQUE Pour,entage ANTIBIOTIQUE Pourcentagedien~m~is dien~m~is

Ampi,illine 100 Erythromy,ine 95,5

C~phalosporlne 100 Spiramyclne 95,5

Synergistine 100 l in'(X:ly,Jne 95,5

Chlora:::pMnicol 100 P~nlcill i ne 91

Nitrofurantoine 100 THracycl ine 82

MHhicilline 95,S Acide fusidique 47

Novobiocine 0

Tableau II. - Pourcentages de bacterles anaerobles spo­rulees sensibles aux antibiotiques.

LES ANAEROBIES DE LA FLORE DE VEILLON

Les 84 anaerobies que nous avons tsoles dedifferents produits pathologiques representant 20 es­peces bacteriennes dlfferentes.

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Nous allons envisager separernent les anaerobiesgram-positifs et les anaerobles gram-negatifs.

Les anaeroblas gram-positifs.

42 bacterles gram-positives ont ete lsolees etldentiflees au C.H.U. de Nantes. Nous indiquons,dans Ie tableau III, la repartition de ces germes dansles differents produits pathologiques.

a) Les baciffes gram-positifs:

Nous avons lsole 14 bacilles gram -positifs anae­robie slricts. Ce sont essentiellement des coryne­bacteries anaerobies strictes, lndentlflees a Cory­nebacterium liquefaciens (ou acnes), et une seulefois un Bifidobacterium dans une hemoculture,

Abc!s divers

Hemotulture liquide pleural en associationavec d'autres

germes

9 6 27

Tableau III. - Repartition des bacterles gram-positivesdans les differents produits palhologiques.

ANTlBIOTlQUEPourcentage

ANTIBIOTlQUEPourcentage

de souches de souchessensibles sensibles

A:::picill ine 100 Spiral1lyclnr 92

Cephalosporine 100 Llncooyclne 92

Synergistine 100 RlfaJTIyclne 92

Chloran:pMnicol 100 Erythromy,ine 90

Nitrofurantoine 97 THracycl ine 90

Methicill ine 95 Aclde fus idique 68

P~n i 'ill i ne n Novo~ iocine 15

Tableau IV. - Pourcentages de bacterles gram-positivessensibles aux antibiotiques.

La senslblllte aux antibiotiques de ces germesest tres grande. Dans son ensemble, elle est tressuperposable aux autres germes gram-positifs. Nouslndlquons, dans Ie tableau IV, Ie pourcentage desouches sensibles pour chaque antibiotique.

b) Les cocci gram-positifs:

Nous avons lsole des staphylocoques et desstreptocoques anaerobles stricts - 20 souches destaphylocoques anaerobles qui se reparttssent de lamaniere suivante:

- Staphylococcus anaerobius (5 fois) ;

- Staphylococcus asacharolyticus (5 fois) ;

- Staphylococcus variabilis (4 fois);

- Staphylococcus prevoti (1 fois);

- Staphylococcus lactilyticus (1 fois);

- Staphylococcus aerogenes (1 fois);

- Staphylococcus sp. (3 fois).

Streptocoques et diplocoques anaerobles.

Nous avons isole 8 de ces germes qui se repar­tissent ainsi:

- Streptococcus putridus (4 fois: 2 fois dans unehemoculture, 1 fois dans un abces, 1 fois dansun liquide d'ascite) ;

- Streptococcus intermedius (1 fois, lsole d'unegangrene gazeuse);

- Streptococcus micros (1 fois, lsole d'un pus decavlte pulmonaire);

- Diplicoccus paleopneumoniae (1 fois , lsole d'unehemoculture) ;

- Diplococcus magnus (1 fo ls, lsole dans un puspleural) .

Senslbllite aux antibiotiques.

Les 42 bacterles gram-positives sont tres sen­sibles aux antibiotiques.

- Ie chloramphenicol est actif sur toutes lessouches;

- les beta - lactamines sont actives sur presquetoutes les souches;

les macrol ides, les synergistines, la tetracycline,la rifamycine ont une bonne act ivite malqrequelques variations ;

- la novobiocine est beaucoup moins active.

Nous indiquons, dans Ie tableau IV, Ie pourcen­tage de souches sensibles pour chaque antibiotique.

Les bacteries anaerobles gram-negatives.

42 souches de bacilles qram -neqatlls ont etelsolees de divers produits pathologiques, dont 26 Bac­teroides du groupe fragilis. et 16 autres bacillesgram-negatifs se repart lssant en differents genres.

La classification des bacilles gram-negatifs subitactuellement de grosses modifications. Le Sous­Cornlte de classification a propose, en aoat 1970, aMexico, leur repartition en trois genres (Bacteroides,Fusobacterium, Leptotrichia). Nous ne voulons pasprendre partl, lei, sur un problema de taxonomiebactertenne. Cependant, nous suivrons certainesrecommandations du Sous-Cornlte de classificationdes bacilles qrarn-neqatifs anaerobies, en particulierpour les Bacteroides du groupe fragilis, pour lesquelsplusieurs travaux ont permis d'en faire un groupebien individualise (ancien groupe des Eggerthellade Beerens ou Ristella de Prevot).

a) Les Bacteroides du groupe fragilis.

Ces germes sont identifies par un certain nombrede caracteres. Mais iI est possible de separer, al 'lnterleur de ce groupe, dlfferentes especes, d'apresl'etude de fermentation de d ifferents hydrates decarbone et la recherche de /'indole (9).

Actuellement, on distingue dans ce groupe: Bac­tero ides frag ilis, B. thet iaotaomicron. B. ovatus,B. vulgatus, B. distason is (tableau V).

Nous avons lsole au laboratoire de bacterioloqle :8 B. fragiUs, 7 B. theta iotaomicron, 3 B. vulgatus,4 B. distason is et 4 Bacteroides appartenant a cegroupe, mais dont no us n'avons pas pousse plusloin les identifications. Nous indiquons, dans Ietableau VI, la repartition de ces germes dans lesdlfferents produits pathologiques.

Ces bacteries gram-negatives sont parmi les plusfrequernrnent lsolees des produits pathologiques. Ellespossedent, en outre, une importante resistance auxantibiotiques. Elles sont toujours res lstantes auxbeta-lactarnlnes, au groupe de la col istine-polymyxine.Leur sensibilite vis-a-vis de la spiramycine est me­diocre. Par contre, elles sont generalement tres sen ­sibles aux tetracyclines et au chloramphenicol. Nousresumons, dans Ie tableau VII, Ie comportement deces germes aux antibiotiques en indiquant Ie pour­centage de souches sensibles.

b) Les autres bacilles gram-m!Jgatifs.

Nous avons isole : 5 Fusobacterium fusiformis,3 Bacteroides melaninogenicus (ou Ristella melani­nogenica), 2 Sphaerophorus (Fusobacterium) fundu­liformis, 2 Rlstella (Fusobacterium) perfaetens, 2 Ris­tella putida (Bactero ides putidus) et 1.Fusobacteriumnon ldentlfte.

Nous indiquons dans Ie tableau VIII, la repartitionde ces germes dans les differents produits patho­log iques.

Sensibilite aux antibiotiques.

Ces germes sont generalement tres sensibles auxantibiotiques, en particulier ils sont sensibles auxbeta-lactamlnes et au groupe de la colistine-poly­myxine.

Nous resumons, dans Ie tableau IX. Ie compor­tement de ces germes aux antibiotiques.

II faut noter que toutes nos souches de F. fusi­formis et de Sphaerophorus ont ete sensibles auxantibiotiques etudles. Les souches les plus resls­tantes aux beta-Iactamlnes ont ete B. me/aninogenicuset B. putidus. D'autre part, nous avons eu une seulesouche realstante a la colistlne, il s'aqlssalt de B. pu­tidus.

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B. the ta iotaorioron + + + + + + + + 0 0

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B. dis ta scn i s 0 + + + + + 0 + v 0

B. IJUlgatu3 0 + 0 0 + 0 + + 0 0

9 . [ra . ilis 0 + 0 + + 0 0 0 0 0

Tableau V. - Caracteres dislinclifs des Bacteroides tragil isd'apres H. WERNER (ZbJ. Bakler. J. Orig., 1969, 2/0,192-200): H. BEERENS (Ann. Inst. Pasteur Lille, 1971 -

a paraitre).

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•~f asulfobeizoare : 0 .que de oreJi isolo»5 mg par mprime

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B. thetaio-Bacteroides groupe

B. fragitis B. vulqatus B. dietaeonie fiad- tis dont 11 i-taomicren dentff~cation n1a- pasp' ~vsseeus otn

Hemocu1ture 6 3 1 2 1

pus pleuralou 1 1 0 0 2liquide d'ascite

suppurations '1 3 2 2 1diverses

Tableau VI. - Repartition des Bacteroides du groupe fragilis.

ANTIBIOTIQUEPourcentagede souchessensibles

Chloramphenicol 100

Nitrofurantoine 96

Tetracycline 80

Spf ramyc ine 69

Perric i l l ine a

Ampicilline a

Cephalosporine a

Colistine a

Polymyxine aTableau VII . - Pourcentage de Bacteroides fragilis sen­

sibles aux antib iotiques

Hemocul ture pus ple ural Abc~s dhers

F. f': s ifo= is 0 I 4

B. meZoninoge"w.. 0 0 3

F. perfaeter...s 0 0 2

R . putuw 0 0 Z

Sph.fw.duUfo=is 2 0 0

Tableau VIII . - Repartition des bacilles gram-negatifs anae­rob les stricts (autres que les Bactero ides du groupe fragilis).

PourcentageANTIBIOTIQUE de souches

sensibles

Spiramycine 100

Chloramphenicol 100

Tetracycline 100

Nitrofurantoine 100

Colistine - 92Polymyxine

Pen ic i l l ine 74

Ampicill ine 74

Cephalosporine 74

Tableau IX. - Poucentage de Bacilles gram-negatifs,autres que Bacteroides frag llis, sensibles aux antibiotiques.

DISCUSSION ET CONCLUSION

Au cours de ces dernleres annees, nous avonslsole 107 germes anaerobles stricts au Centre hos­pitalier de Nantes, a partir de differents produitspathologiques et se repartlssant en 28 especes bac­teriennes differentes. Insuffisamment recherches dansles produits pathologiques, ils sont souvent mecon­nus des cliniciens et leur nomenclature, encore fluc­tuante, gene leur vulgarisation.

L'interet de I'isolement, souvent fastidieux, deces germes anaercbles-strtcts est de pouvoir pra­tiquer un antibiogramme sur une souche lsolee etIdentitiee. Nous avans pu, ainsi, comparer nos resul­tats avec des stastistiques publ lees ai lleurs (1, 3, 4, 5).

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Generalernent, Ie comportement des anaeroblesvis-a-vis des antibiotiques est tout a fa it comparable.Cette constatation est interessante, car elle nouspermet d 'indiquer, dans les services c1iniques , lesantibiotiques qui seront probablement actifs, sansattendre les resultats de I'antibiogramme.

Les germes gram-positifs sont generalement tressensibles aux antibiotiques: beta-lactarnlnes, macro­lides, synergistine, chloramphenicol et tetracyclinesont presque toujours actifs.

Les bacilles qrarn-neqatifs : leur sensiblllte estvariable; elle depend de l'espece bacterienne encause, les souches les plus reslstantes sont les

Bacteroides du groupe fragilis. Cependant, des anti­biotiques comme Ie chloramphenicol, la spiramycineet la tetracycline sont, dans I'ensemble, tres actifs.

C'est pour les beta-lactamlnes et la colistine quenous trouvons les plus grosses differences: les Bac­teroides du groupe fragilis (Eggerthella) sont tou­jours resistants aces antibiotiques. Les autresBacteroides (genre Ristella de Prevot) sont souventresistants aux beta-lactarnlnes, mais sensibles a lacolist ine .

Les germes ranges, actuellement, dans Ie gen reFusobacterium (Fusiformis et Sphaerophorus) sonttoujours sensibles aux beta-lactarnines et a la cells­tine.

RESUME Depuis deux ans , nous avons Iscle au Laborato ire de Bacterloloqle du Centrehospital ier de Nantes , 107 germes anaerobies stricts, dont 23 germes sporules et84 souches appartenant a la flore de Veillon. Ces germes ont tous ete lsoles deproduits pathologiques.

Les germes qram-postufs sont tres sensibles aux antibiotiques. Pour lesbacilles qram-neqattts, leur comportement vis-a-vis des antibiotiques est variableet depend de l'espece en cause: les germes les plus resistants sont les Bacte­roides du groupe frag ilis qui sent, en particulier, toujours resistants aux beta­lactamines et a la colistine.

SUMMARY For two years, in the Laboratory of Nantes Hospital Center, we have beenisolating 107 strictly anaerobe germs, among which 23 sporogenous germs and84 strains of Veillon's flora . All these germs were isolated from pathologicalproducts.

Grampositive germs are very sensitive to antibiotics. As for gramnegativebacilli, their behaviour to antibiotics is fluctuating and depends on the speciesconcerned: the most resistant germs are Bacteroides var. fragilis which are alwaysresistant to beta-Iactamins and colistin, in particular.

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