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1S145 © Masson, Paris, 2004 Ann Pathol 2004 ; 24 : 1S136-1S164 Étude du marqueur LMP1 sur une série de lympho- mes hodgkiniens MISSOUM-ZEMMOUCHI A Service d’anatomie pathologique, Centre Pierre et Marie Curie, 16005 Alger. Le but de cette étude a été d’évaluer la prévalence de l’EBV dans la Maladie d’Hodgkin sur une courte série de 23 cas diagnostiqués au Centre Pierre et Marie curie au courant de l’année 2000 sur des per- sonnes de plus de 16 ans et d’en évaluer les caractéristiques. Ces cas ont été sélectionnés par la disponibilité des tissus tumoraux enrobés en paraffine et classés histologiquement selon la classification de Rye après étude immunohistochimique utilisant l’anticorps anti-LMP1 selon le protocole LSAB.L’analyse des éléments cliniques tels que l’age, le sexe et le stade clinique selon la classification d’Ann-Arbor a été réalisée. L’âge des malades varie de 16 à 76 ans. L’analyse des tranches d’âge retrouve deux pics de fréquence chez les adultes jeunes et les sujets âgés de plus de 51 ans. 78 % des malades sont des femmes. 56 % des malades ont été dignostiqués aux stades cliniques 1et 2. 44 % aux stades 3 et 4. 52 % sont de type histologique scléro- nodulaire 43 % de type à cellularité mixte. 1 cas à déplétion histiocy- taire. L’expression de la protéine virale LMP1 a été retrouvée dans 78 % des cas (18 cas). L’EBV a été retrouvé dans les tous les cas de Maladie d’Hodgkin de type scléronodulaire et dans 60 % des cas à cellularité mixte. Le type à déplétion lymphocytaire s’est avéré néga- tif. 4 patients appartenant au premier pic de fréquence (– de 32 ans) sont négatifs au LMP1. Dans notre courte série on note un profil si- milaire aux pays industrialisés avec une prévalence du pic de la troi- sième décennie et une discète prédominance du type histologique sclérose nodulaire. Dans les pays développés, l’EBV a été mis en évi- dence dans 32 à 58 % des cas avec une association au type à cellula- rité mixte dans 50 à 75 % des cas par rapport au type à sclérose no- dulaire. Dans les pays en développement, l’EBV a été détecté dans des proportions très importantes (94 à 100 %) des cas. Dans notre sé- rie limitée, l’EBV a été mis en évidence dans 78 % des cas et avec une positivité pour tous les types à sclérose nodulaire, profil qui se rapproche avec les données de la littérature concernant les pays en développement. En conclusion, les résultats de notre série limitée montrent donc une forte association de l’EBV avec la Maladie d’Hodgkin (78 % des cas) comparable aux pays en développement et une prévalence des cas MdH chez les adultes jeunes contrairement à ceux-ci et plutôt comparable aux pays développés. Cependant une étude représentative sur une plus large série incluant les enfants et sur une plus longue période serait plus significative. Le lymphome à grandes cellules anaplasique de type lympho-histiocytaire de l’enfant : un lymphome mimant des lésions inflammatoires exprimant la protéine ALK DECOUVELAERE AV (1) , LLINARES K (2) , NORMAND C (3) , ANDRIEUX J (4) , GRARDEL N (5) , DELSOL G (6) , COPIN MC (1) (1) Service d’Anatomie Pathologique et (2) Service d’Anatomie Patho- logique, CH Valenciennes. (3) de Pédiatrie, Laboratoir (4) de Généti- que Médicale et (5) d’Hématologie et de Biologie Moléculaire. CHRU 59037 Lille, (6) Service d XXX. Les lymphomes à grandes cellules anaplasiques de type lympho- histiocytaire et sarcomatoide sont des sous types rares de lymphome anaplasique. Ils se caractérisent par une prolifération de cellules fusi- formes, détruisant l’architecture normale du ganglion, riche en lym- phocytes et histiocytes pour le sous type lympho-histiocytaire, avec des cellules lymphomateuses le plus souvent indiscernables de l’infil- trat inflammatoire, et riche en atypies cyto-nucléaires pour la forme sarcomatoide. Ces caractéristiques rendent le diagnostic différentiel difficile avec certaines lésions inflammatoires réactionnelles, un sar- come ou une tumeur myofibroblastique inflammatoire. Ces derniè- res, comme les lymphomes anaplasiques, surviennent chez le sujet jeune et peuvent exprimer la protéine ALK dans 30 à 60 % des cas. Nous rapportons 2 cas de lymphome anaplasique à grandes cellules de type lympho-histiocytaire et 1 cas de type sarcomatoïde. Ces 3 ob- servations intéressaient des enfants présentant une polyadénopathie. Dans les deux cas de type lympho-histiocytaire, le tissu ganglionnaire était remplacé par une prolifération fibro-myxoïde riche en lympho- cytes et histiocytes, sans cellule tumorale identifiable. La forme sar- comatoïde consistait en une prolifération dense, à cellules fusiformes atypiques et mitotiques. La co-expression des antigènes CD30, EMA et ALK1 par de très nombreuses cellules dans les deux premiers cas et par toutes les cellules fusiformes atypiques dans le troisième cas, permettait de poser le diagnostic. L’évolution fut favorable après polychimiothérapie. En conclusion, devant une lésion d’allure inflammatoire exprimant la protéine ALK, l’immunomarquage avec les anticorps anti-CD30 et anti-EMA est indispensable pour différen- cier un lymphome à grandes cellules anaplasique d’une tumeur myofibroblastique inflammatoire. Les cellules CD14 + dérivées de la lignée monocytaire s’accumulent préférentiellement dans le microenvi- ronnement des lymphomes diffus à grandes cellu- les B et représentent des précurseurs potentiels de cellules dendritiques MARMEY B (1) , BOIX C (2) , BARBAROUX JB (2) , DIEBOLD J (1) , AUDOUIN J (1) , FRIDMAN WH (2) , MUELLER CG (2) , MOLINA TJ (1, 2) (1) Service Central d’Anatomie et de Cytologie pathologiques, Hôtel- Dieu, 1 place du Parvis Notre Dame, 75181 Paris Cedex 04 ; (2) Unité INSERM U255, IFR des Cordeliers Paris, France, 75006 Paris. Buts du travail : CD14 est un marqueur classique de la lignée mo- nocytaire, mais son expression par les histiocytes/macrophages tissu- laires est peu documentée. Les études du transcriptome montrent une forte augmentation des transcrits de CD14 dans les lymphomes diffus à grandes cellules B (LDGCB). Notre but a été d’analyser l’ex- pression de CD14 par immunohistochimie, grâce à un anticorps anti- CD14 reconnaissant un épitope résistant à la fixation et à l’inclusion en paraffine (Clone 7, Novocastra), dans différents types de lympho- mes B et d’évaluer l’ontogénie des cellules CD14 + . Méthodes Une étude immunohistochimique a été effectuée sur 56 cas de lympho- mes B (LLC-B, Lymphome à cellules du manteau (LCM), lymphome folliculaire (LF), lymphome de la zone marginale splénique (LZMS), LDGCB ainsi que sur 15 ganglions réactionnels, évaluant l’expres- sion de CD14, CD1a, CD68, MPO, CD21, CD20, CD3. Dans quel- ques cas, une purification des cellules CD14 + a été effectuée ainsi qu’un phénotype par cytométrie de flux. Enfin, les cellules CD14 + ont été cultivées soit en présence de M-CSF connu pour favoriser la différenciation en macrophages, soit en présence d’un cocktail de cy- tokines GIT (Gm-CSF, IL-4, TGFbeta) favorisant la différenciation en cellules dendritiques. Résultats : Dans les ganglions réactionnels, la majorité des histio- cytes des sinus, les cellules épithélioïdes, les cellules folliculaires den- dritiques et de rares cellules interdigitées expriment CD14 alors que les macrophages à corps tingibles, les macrophages avec activité de phagocytose (anthracose, erythrophagocytose), et les monocytes plasmocytoïdes n’expriment pas cet antigène. Dans les lymphomes de localisation ganglionnaire, en dehors d’exceptionnelles cellules persistantes dans les sinus conservés des LLC-B, LCM, LF, les cellu- les CD14 + sont rares. Par contre, dans la majorité des LDGCB, les cellules CD14 + sont nombreuses et n’expriment pas CD1a. Ces cellu- les ne correspondent pas à des cellules folliculaires dendritiques, ni à des cellules épithélioïdes ou à des histiocytes sinusaux. Parfois elles ont un aspect plasmocytoïde avec un noyau arrondi, excentré et un cytoplasme abondant. L’isolement de ces cellules CD14 + de LDGC et leur culture pendant 72 heures sous M-CSF leur donne un aspect morphologique de macrophages spumeux. Par contre leur culture sous GIT donne à certaines cellules un aspect plasmocytoïde et une minorité de cellules exprime de faibles niveaux de CD1a. Cet aspect morphologique plasmocytoïde et ces données phénotypiques sont similaires aux cellules dendritiques interstitielles dérivées de cellules CD34 + de sang de cordon et cultivé sous GIT. Conclusion : Des cellules CD14 + sont recrutées spécifiquement dans le microenvironnement des LDGCB. Ces cellules peuvent sous certaines conditions représenter des précurseurs de cellules dendriti- ques. Leur rôle potentiel dans la croissance, la survie et la différen- ciation des cellules B est en cours d’évaluation.

Les cellules CD14+ dérivées de la lignée monocytaire s’accumulent préférentiellement dans le microenvironnement des lymphomes diffus à grandes cellules B et représentent des

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1S145

© M a s s o n , P a r i s , 2 0 0 4

A n n P a t h o l 2 0 0 4 ; 2 4 : 1 S 1 3 6 - 1 S 1 6 4

Étude du marqueur LMP1 sur une série de lympho-

mes hodgkiniens

MISSOUM-ZEMMOUCHI A

Service d’anatomie pathologique, Centre Pierre et Marie Curie, 16005Alger.

Le but de cette étude a été d’évaluer la prévalence de l’EBV dansla Maladie d’Hodgkin sur une courte série de 23 cas diagnostiqués auCentre Pierre et Marie curie au courant de l’année 2000 sur des per-sonnes de plus de 16 ans et d’en évaluer les caractéristiques. Ces casont été sélectionnés par la disponibilité des tissus tumoraux enrobésen paraffine et classés histologiquement selon la classification de Ryeaprès étude immunohistochimique utilisant l’anticorps anti-LMP1selon le protocole LSAB.L’analyse des éléments cliniques tels quel’age, le sexe et le stade clinique selon la classification d’Ann-Arbora été réalisée. L’âge des malades varie de 16 à 76 ans. L’analyse destranches d’âge retrouve deux pics de fréquence chez les adultesjeunes et les sujets âgés de plus de 51 ans. 78 % des malades sont desfemmes. 56 % des malades ont été dignostiqués aux stades cliniques1et 2. 44 % aux stades 3 et 4. 52 % sont de type histologique scléro-nodulaire 43 % de type à cellularité mixte. 1 cas à déplétion histiocy-taire. L’expression de la protéine virale LMP1 a été retrouvée dans78 % des cas (18 cas). L’EBV a été retrouvé dans les tous les cas deMaladie d’Hodgkin de type scléronodulaire et dans 60 % des cas àcellularité mixte. Le type à déplétion lymphocytaire s’est avéré néga-tif. 4 patients appartenant au premier pic de fréquence (– de 32 ans)sont négatifs au LMP1. Dans notre courte série on note un profil si-milaire aux pays industrialisés avec une prévalence du pic de la troi-sième décennie et une discète prédominance du type histologiquesclérose nodulaire. Dans les pays développés, l’EBV a été mis en évi-dence dans 32 à 58 % des cas avec une association au type à cellula-rité mixte dans 50 à 75 % des cas par rapport au type à sclérose no-dulaire. Dans les pays en développement, l’EBV a été détecté dansdes proportions très importantes (94 à 100 %) des cas. Dans notre sé-rie limitée, l’EBV a été mis en évidence dans 78 % des cas et avecune positivité pour tous les types à sclérose nodulaire, profil qui serapproche avec les données de la littérature concernant les pays endéveloppement. En conclusion, les résultats de notre série limitéemontrent donc une forte association de l’EBV avec la Maladied’Hodgkin (78 % des cas) comparable aux pays en développement etune prévalence des cas MdH chez les adultes jeunes contrairement àceux-ci et plutôt comparable aux pays développés. Cependant uneétude représentative sur une plus large série incluant les enfants etsur une plus longue période serait plus significative.

Le lymphome à grandes cellules anaplasique de

type lympho-histiocytaire de l’enfant : un lymphome

mimant des lésions inflammatoires exprimant la

protéine ALK

DECOUVELAERE AV (1), LLINARES K (2), NORMAND C (3),ANDRIEUX J (4), GRARDEL N (5), DELSOL G (6), COPIN MC (1)

(1) Service d’Anatomie Pathologique et (2) Service d’Anatomie Patho-logique, CH Valenciennes. (3) de Pédiatrie, Laboratoir (4) de Généti-que Médicale et (5) d’Hématologie et de Biologie Moléculaire. CHRU59037 Lille, (6) Service d XXX.

Les lymphomes à grandes cellules anaplasiques de type lympho-histiocytaire et sarcomatoide sont des sous types rares de lymphomeanaplasique. Ils se caractérisent par une prolifération de cellules fusi-formes, détruisant l’architecture normale du ganglion, riche en lym-phocytes et histiocytes pour le sous type lympho-histiocytaire, avecdes cellules lymphomateuses le plus souvent indiscernables de l’infil-trat inflammatoire, et riche en atypies cyto-nucléaires pour la formesarcomatoide. Ces caractéristiques rendent le diagnostic différentieldifficile avec certaines lésions inflammatoires réactionnelles, un sar-come ou une tumeur myofibroblastique inflammatoire. Ces derniè-res, comme les lymphomes anaplasiques, surviennent chez le sujetjeune et peuvent exprimer la protéine ALK dans 30 à 60 % des cas.Nous rapportons 2 cas de lymphome anaplasique à grandes cellulesde type lympho-histiocytaire et 1 cas de type sarcomatoïde. Ces 3 ob-servations intéressaient des enfants présentant une polyadénopathie.

Dans les deux cas de type lympho-histiocytaire, le tissu ganglionnaireétait remplacé par une prolifération fibro-myxoïde riche en lympho-cytes et histiocytes, sans cellule tumorale identifiable. La forme sar-comatoïde consistait en une prolifération dense, à cellules fusiformesatypiques et mitotiques. La co-expression des antigènes CD30, EMAet ALK1 par de très nombreuses cellules dans les deux premiers caset par toutes les cellules fusiformes atypiques dans le troisième cas,permettait de poser le diagnostic. L’évolution fut favorable aprèspolychimiothérapie. En conclusion, devant une lésion d’allureinflammatoire exprimant la protéine ALK, l’immunomarquage avecles anticorps anti-CD30 et anti-EMA est indispensable pour différen-cier un lymphome à grandes cellules anaplasique d’une tumeurmyofibroblastique inflammatoire.

Les cellules CD14+ dérivées de la lignée monocytaire

s’accumulent préférentiellement dans le microenvi-

ronnement des lymphomes diffus à grandes cellu-

les B et représentent des précurseurs potentiels de

cellules dendritiques

MARMEY B (1), BOIX C (2), BARBAROUX JB (2), DIEBOLD J (1),AUDOUIN J (1), FRIDMAN WH (2), MUELLER CG (2),MOLINA TJ (1, 2)

(1) Service Central d’Anatomie et de Cytologie pathologiques, Hôtel-Dieu, 1 place du Parvis Notre Dame, 75181 Paris Cedex 04 ; (2) UnitéINSERM U255, IFR des Cordeliers Paris, France, 75006 Paris.

Buts du travail : CD14 est un marqueur classique de la lignée mo-nocytaire, mais son expression par les histiocytes/macrophages tissu-laires est peu documentée. Les études du transcriptome montrentune forte augmentation des transcrits de CD14 dans les lymphomesdiffus à grandes cellules B (LDGCB). Notre but a été d’analyser l’ex-pression de CD14 par immunohistochimie, grâce à un anticorps anti-CD14 reconnaissant un épitope résistant à la fixation et à l’inclusionen paraffine (Clone 7, Novocastra), dans différents types de lympho-mes B et d’évaluer l’ontogénie des cellules CD14+. Méthodes Uneétude immunohistochimique a été effectuée sur 56 cas de lympho-mes B (LLC-B, Lymphome à cellules du manteau (LCM), lymphomefolliculaire (LF), lymphome de la zone marginale splénique (LZMS),LDGCB ainsi que sur 15 ganglions réactionnels, évaluant l’expres-sion de CD14, CD1a, CD68, MPO, CD21, CD20, CD3. Dans quel-ques cas, une purification des cellules CD14+ a été effectuée ainsiqu’un phénotype par cytométrie de flux. Enfin, les cellules CD14+

ont été cultivées soit en présence de M-CSF connu pour favoriser ladifférenciation en macrophages, soit en présence d’un cocktail de cy-tokines GIT (Gm-CSF, IL-4, TGFbeta) favorisant la différenciationen cellules dendritiques.

Résultats : Dans les ganglions réactionnels, la majorité des histio-cytes des sinus, les cellules épithélioïdes, les cellules folliculaires den-dritiques et de rares cellules interdigitées expriment CD14 alors queles macrophages à corps tingibles, les macrophages avec activité dephagocytose (anthracose, erythrophagocytose), et les monocytesplasmocytoïdes n’expriment pas cet antigène. Dans les lymphomesde localisation ganglionnaire, en dehors d’exceptionnelles cellulespersistantes dans les sinus conservés des LLC-B, LCM, LF, les cellu-les CD14+ sont rares. Par contre, dans la majorité des LDGCB, lescellules CD14+ sont nombreuses et n’expriment pas CD1a. Ces cellu-les ne correspondent pas à des cellules folliculaires dendritiques, ni àdes cellules épithélioïdes ou à des histiocytes sinusaux. Parfois ellesont un aspect plasmocytoïde avec un noyau arrondi, excentré et uncytoplasme abondant. L’isolement de ces cellules CD14+ de LDGCet leur culture pendant 72 heures sous M-CSF leur donne un aspectmorphologique de macrophages spumeux. Par contre leur culturesous GIT donne à certaines cellules un aspect plasmocytoïde et uneminorité de cellules exprime de faibles niveaux de CD1a. Cet aspectmorphologique plasmocytoïde et ces données phénotypiques sontsimilaires aux cellules dendritiques interstitielles dérivées de cellulesCD34+ de sang de cordon et cultivé sous GIT.

Conclusion : Des cellules CD14+ sont recrutées spécifiquementdans le microenvironnement des LDGCB. Ces cellules peuvent souscertaines conditions représenter des précurseurs de cellules dendriti-ques. Leur rôle potentiel dans la croissance, la survie et la différen-ciation des cellules B est en cours d’évaluation.