Art environnemental

2013

monoplume Jardin du Rayol. Janvier 2013Visible en rotation sur http://www.leseoliens.blogspot.com

Jardiniers du ventCollectif d’artistes et de paysagistes, nous installons des sculptures mobiles, animées par le vent, conçues et disposées en relation avec les paysages, urbains ou jardinés. Cinq étapes rythment notre travail :

Arpenter les sites

Récolter les matières

Inventer les sculptures

Composer dans les sites

Partager avec le public

Nos installations ont pour ambition d’étonner les visiteurs, de les rendre sensibles à des instants poétiques.Elles cherchent la justesse du geste, du sens et de l’équilibre pour la valorisation des sites. Notre présence dans les sites fait partie intégrante de notre pratique : nos blouses rouges interpellent, provoquent rencontres et discutions autour des oeuvres et de notre philosophie de travail : faire avec.

2013

Berges du Rhône. Projet CNR

Arpenter les sites est l’étape de la découverte de l’esprit du lieu, des espaces et lds matières disponibles. La rencontre avec les gestionnaires nous permet également d’adapter notre intervention aux attentes.

2013

Récolter C’est le moment de ramasser, glaner, découvrir les matières végétales, minérales, organiques, que nous propose le site. Nos oeuvres expriment ainsi une connivence avec le milieu.

2013

Inventer est notre défi de chaque instant : s’en remettre à ce que l’on trouve est le moteur de nos inventions. La diversité des formes produites par le vivant nous impose sans cesse de nouvelles astuces de création. Nos sculptures jouent avec l’air, en révèlent présence par des mouvements et des danses aériennes.

2013

Composer dans les sites est l’étape des choix d’implantation des oeuvres. Celles-ci sont disposées de manière à créer un dialogue subtil avec le site : séries, horizontales, module unique, jeux de perspective...

2013

Partager avec le public constitue un moyen de rencontrer, d’inaugurer, et/ou de conclure notre temps de résidence parmi vous de manière festive. Un atelier de création libre est ouvert avec les mêmes matières, quelques outils, et notre savoir-faire mis à disposition de tous. «Il faut que ça tourne» est l’objectif à atteindre pour obtenir son diplôme d’éolien DPLV® (Diplomé par le vent).

2013

références & contacts

http://www.leseoliens.blogspot.comhttps://www.facebook.com/pages/Les-éoliens

[rémi Duthoit] , 12 av. des Lavandes, 04300 Forcalquierhttp://rduthoit.blogspot.fr/ remi.duthoit@gmail.com06 87 14 57 60

TiO :[franck Feurté] Le Point du Jour 77510 Verdelotwww.ateliertio.com ff.tio@free.fr06 19 01 27 03

2013 : Festival LAND-ART au jardin des méditerranées Domaine du Rayol, Janvier-Novembre.

2011 : Inauguration du KLAP/Marseille/Anémochore.

2009 : Festival « Printemps de paroles » à Rentilly (performances& théatre de rue).

2008 : Fêtes de la science à Reims, Fête du Soleil à Aubagne.

2007 : PARIS PLAGE : Atelier public, exposition performances.

2006/2005 : Paris 19éme, fêtes des bassins de la Villette.

2004 : Les Envies Rhônements d’ILOTOPIE, Salin de Giraud. «Lille 2004» capitale européenne de la culture: Maison Folie de Wazemme. Compagnie EUX & ELLES, « l’affiche vivante »(Marseille) ;

2003 : Compagnie EUX & ELLES, « Assises nationales du Développement Durable » Lille. Le Festival du vent de Calvi.

2013

2 Retours... La stratégie du frémissement

Une plume c’est peu. En poids c’est rien, juste du vent. Mais ça tourne.Il fallait y penser : piquer la rémige à son point d’équilibre, la placer dans le courant de l’air et voilà une hélice. Même les oiseaux s’en étonnent : construites à même leur peau puis abandonnées dans la chute les plumes tournent, éoliennes parfaites, offertes ainsi à ceux qui voudront en faire autre chose qu’un bouquet d’intérieur en décor figé. La plume est un témoin des mouvements, elle traduit les différences d’invisibles pressions dans l’atmosphère, elle s’anime moindre frémissement. Les Eoliens en font une école de l’art en l’air, ils apprennent aux enfants comment apprivoiser les hésitations du vent, ils font naître les sourires sur les visages étonnés, puis l’émerveillement. Et c’est gagné.

Mais pour les Eoliens tout fait plume car tout fait vent, tout tourne et ça chante en silence. On peut se mettre au jeu avec les feuilles et le bambou, les coquilles impondérable des marins, les plastiques abandonnés renvoyés par la mer et, si l’on s’y prend bien, avec les boîtes de conserve en métal allégé délicatement perforées d’ouïes par où la brise invisible s’engage. Sur l’axe de rotation construit par l’artiste l’air venu d’on ne sait où fait tourner le cylindre à l’infini . C’est vrai, j’en ai une chez moi, boîte-objet de fascination : les Eoliens sont passées par là et je n’en finis pas de compter les tours…

L’art ici se tient dans l’entre-temps : ce qui sépare et relie à la fois l’objet de son mouvement. Il pourrait y avoir des plumomètres chez les Eoliens : on mesurerait l’intensité poétique d’une installation. On s’apercevrait, dans ce monde de l’art, que la plus légère des œuvres est peut-être celle qui porte le message le plus consistant. L’une d’elle dirait : toutes nos excuses fleurs et fruits, toutes nos excuses hirondelles et moineaux , nous ne faisons que passer, avec le vent porteur nous ne faisons que passer ; ces maisons, ces routes, ces usines c’était pour rire, nous ne faisons que passer.

Reste le vent.

Sur cet appui indestructible se construit le rêve éolien.

Gilles Clément Le 6 décembre en l’air entre Paris et Abidjan.

Un vent de poésie sur le jardin des méditerranées.Le travail des Eoliens au Domaine du Rayol lors de notre premier festival « art et paysages au cœur des méditerranées » été une réussite totale autant dans l’instant que sur la duréeDans l’instant, la qualité de leur proposition artistique incarnée par une maîtrise parfaite des techniques a révélé une magie du courant d’air et du mouvement qui de place en place sublimait le jardinDans la durée, leur investissement et leur professionnalisme dans leur relation avec l’ensemble des équipes du Domaine du Rayol ont permis de maintenir un niveau constant de qualité tout au long des cinq mois du festival.Une envie, dans quelques années un festival « 100 % Eoliens » au jardin des Méditerranées. Olivier ARNAUDDirecteur du Domaine du Rayol, Le Jardin des Méditerranées