1
Annales de dermatologie et de vénéréologie (2010) 137, 485 PRÉ-TEST Les lésions précancéreuses du pénis Premalignant penile lesions QUESTIONS Renaud-Vilmer C, Cavelier-Balloy B. Les lésions pré- cancéreuses du pénis. Annales de dermatologie (2010), doi:10.1016/j.annder.2010.05.001. Question 1.— Facteurs étiologiques des lésions précan- céreuses épithéliales du pénis : a. Elles sont toutes liées à une infection à HPV oncogène comme au niveau du col utérin b. Elles surviennent sur des affections dermatologiques d’évolution chronique atteignant préférentiellement les organes génitaux externes c. Elles relèvent de deux étiologies : soit une infection à HPV oncogène, soit une affection dermatologique non HPV dépendante avec des pourcentages variables selon la population étudiée d. Le type du carcinome ne dépend pas de l’étiologie de ces lésions Question 2.— Les néoplasies intra-épithéliales (NIE) du pénis : a. Sont les lésions précancéreuses du pénis les plus fré- quentes b. Désignent des anomalies cytologiques et architectu- rales restant localisées à l’épithélium c. Peuvent évoluer en l’absence de traitement spéci- fique vers un carcinome épidermoïde (CE) invasif d. On distingue deux types de NIE : les NIE HPV et non HPV dépendantes e. On observe une évolution NIE1NIE2NIE3 comme au niveau du col utérin Question 3.— Les NIE HPV dépendantes : a. Correspondent à deux entités cliniques et évolutives différentes : la maladie de Bowen et les papuloses bowénoïdes DOIs de l’article original : 10.1016/j.annder.2010.05.001, 10.1016/j.annder.2010.05.003. b. Ont la même image histologique et leur prise en charge est identique c. Favorisent la survenue de deux types de CE invasif : le CE basaloïde et condylomateux d. Sont aussi appelées NIE bowénoïde Question 4.— Les NIE non HPV dépendantes : a. Sont aussi appelées NIE différenciées b. Surviennent le plus souvent sur un lichen scléreux d’évolution chronique, plus rarement sur un lichen plan c. Favorisent la survenue de deux types de CE invasif : le CE classique ou habituel et le CE verruqueux d. Leur traitement est identique aux NIE HPV dépen- dantes Question 5.— Les hyperplasies épithéliales verruqueuses (HEV) : a. Présentent des atypies cyto-nucléaires et architectu- rales b. Ne sont pas des lésions épithéliales précancéreuses c. Sont non HPV dépendantes d. Leur prise en charge est identique aux NIE non HPV dépendantes Les réponses au pré-test, publiées dans ce numéro, sont également accessibles à l’adresse suivante : Annales de der- matologie 2010 ; doi:10.1016/j.annder.2010.05.003. C. Renaud-Vilmer a,b,, B. Cavelier-Balloy b,c a Centre René-Huguenin, 25, rue Dailly, 92000 Saint-Cloud, France b Service de dermatologie, hôpital Saint-Louis, 1, avenue Claude-Vellefaux, 75475 Paris cedex 10, France c Service de pathologie, hôpital Saint-Louis, 1, avenue Claude-Vellefaux, 75475 Paris cedex 10, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Renaud-Vilmer). 0151-9638/$ — see front matter doi:10.1016/j.annder.2010.05.002

Les lésions précancéreuses du pénis

  • Upload
    b

  • View
    243

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Les lésions précancéreuses du pénis

Annales de dermatologie et de vénéréologie (2010) 137, 485

PRÉ-TEST

Les lésions précancéreuses du pénis

(

ém

Premalignant penile lesions

QUESTIONS

Renaud-Vilmer C, Cavelier-Balloy B. Les lésions pré-cancéreuses du pénis. Annales de dermatologie (2010),doi:10.1016/j.annder.2010.05.001.

Question 1.— Facteurs étiologiques des lésions précan-céreuses épithéliales du pénis :

a. Elles sont toutes liées à une infection à HPV oncogènecomme au niveau du col utérin

b. Elles surviennent sur des affections dermatologiquesd’évolution chronique atteignant préférentiellementles organes génitaux externes

c. Elles relèvent de deux étiologies : soit une infectionà HPV oncogène, soit une affection dermatologiquenon HPV dépendante avec des pourcentages variablesselon la population étudiée

d. Le type du carcinome ne dépend pas de l’étiologie deces lésions

Question 2.— Les néoplasies intra-épithéliales (NIE) dupénis :

a. Sont les lésions précancéreuses du pénis les plus fré-quentes

b. Désignent des anomalies cytologiques et architectu-rales restant localisées à l’épithélium

c. Peuvent évoluer en l’absence de traitement spéci-fique vers un carcinome épidermoïde (CE) invasif

d. On distingue deux types de NIE : les NIE HPV et nonHPV dépendantes

e. On observe une évolution NIE1→NIE2→NIE3 commeau niveau du col utérin

Question 3.— Les NIE HPV dépendantes :a. Correspondent à deux entités cliniques et évolutives

différentes : la maladie de Bowen et les papulosesbowénoïdes

DOIs de l’article original : 10.1016/j.annder.2010.05.001,10.1016/j.annder.2010.05.003.

0151-9638/$ — see front matterdoi:10.1016/j.annder.2010.05.002

b. Ont la même image histologique et leur prise encharge est identique

c. Favorisent la survenue de deux types de CE invasif :le CE basaloïde et condylomateux

d. Sont aussi appelées NIE bowénoïde

Question 4.— Les NIE non HPV dépendantes :a. Sont aussi appelées NIE différenciéesb. Surviennent le plus souvent sur un lichen scléreux

d’évolution chronique, plus rarement sur un lichenplan

c. Favorisent la survenue de deux types de CE invasif :le CE classique ou habituel et le CE verruqueux

d. Leur traitement est identique aux NIE HPV dépen-dantes

Question 5.— Les hyperplasies épithéliales verruqueusesHEV) :

a. Présentent des atypies cyto-nucléaires et architectu-rales

b. Ne sont pas des lésions épithéliales précancéreusesc. Sont non HPV dépendantesd. Leur prise en charge est identique aux NIE non HPV

dépendantesLes réponses au pré-test, publiées dans ce numéro, sont

galement accessibles à l’adresse suivante : Annales de der-atologie 2010 ; doi:10.1016/j.annder.2010.05.003.

C. Renaud-Vilmera,b,∗, B. Cavelier-Balloyb,c

a Centre René-Huguenin, 25, rue Dailly,92000 Saint-Cloud, France

b Service de dermatologie, hôpital Saint-Louis,1, avenue Claude-Vellefaux,

75475 Paris cedex 10, Francec Service de pathologie, hôpital Saint-Louis,

1, avenue Claude-Vellefaux,

75475 Paris cedex 10, France

∗ Auteur correspondant.

Adresse e-mail : [email protected](C. Renaud-Vilmer).