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Affiches scientifiques — 1 re partie A89 patients, un déficit en facteur VIII dans un cas. La thoracoscopie faite chez cinq patients, avait retrouvé des brides pleurales dans trois cas, et de multiples nodules dans un cas. Le traitement était basé sur le drainage chez tous les patients, un talcage par tho- racoscopie dans un cas, et adhésiolyses des brides pleurales dans trois cas. L’hémopneumothorax était dû à des brides pleurales dans trois cas, à des métastases d’un carcinome bronchogénique dans deux cas et à un déficit en facteur VIII dans un cas. L’étiologie était indéterminée dans six cas. L’évolution était bonne dans dix cas. Nous déplorons deux décès. L’hémopneumothorax reste une pathologie assez rare qui nécessite une prise en charge rapide et multidisciplinaire. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.284 223 Pneumothorax spontané : à propos de 91 cas Z. Salhi , A. Ketfi , R. Alloula Service de pneumologie, Rouiba, Algérie Le pneumothorax (PNO) spontané touche essentiellement le sexe masculin. Il est primitif dans 56 % des cas et secondaire dans 44 % des cas. Notre travail est une étude rétrospective portant sur 91 cas de PNO spontanés admis au service des maladies respiratoires durant une période de quatre ans allant de 2007 à 2010, avec une inci- dence de 3 %. Il s’agit de 81 hommes (89 %) et dix femmes (11 %). La moyenne d’âge est de 41 ans (18—77 ans). Le tabagisme est retrouve dans 66 cas (72,5 %), avec une consommation moyenne de 15,6 paquets/année. L’antécédent de tuberculose pulmonaire est retrouve chez 12 patients. Le tableau clinique est dominé par la dys- pnée et la douleur thoracique. La radiographie thoracique objective un PNO total dans 84 cas (92,3 %) et partiel dans sept cas (7,7 %) avec 46 % de PNO gauche contre 54 % de PNO droits. Le traitement est basé sur l’exsufflation dans 12 cas (13,1 %), drai- nage thoracique après échec des exsufflations dans 78 cas (85,7 %), chirurgie d’emble dans un cas (1,1 %), et après drainage dans cinq cas (5,4 %). L’évolution est marquée par le retour complet du poumon à la paroi dans 80 cas (87,9 %), dix cas compliqués de pleurésie purulente (11 %), et on déplore un décès (1, 1 %). La tomodensitométrie est réalisée chez 17 patients, objective une dystrophie bulleuse dans 11 cas, pneumopathie interstitielle diffuse (PID) dans trois cas, tuberculose pulmonaire dans deux cas et normale dans un cas. La BPCO est l’étiologie prédominante dans 25 cas (27,4 %), la tuberculose pulmonaire dans 12 cas (13,1 %), la PID dans cinq cas (5,5 %), asthme dans trois cas (3,3 %) et sclérose tubéreuse de Bournonville dans un cas (1,1 %). Le taux de récidive est de 40 cas (43,9 %). doi:10.1016/j.rmr.2011.10.285 224 Profil étiologique des pleurésies sérofibrineuses Z. Berrada , A. Aichane , A. Riah , H. Jabri , W. El Khattabi , H. Afif , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, Casablanca, Maroc Les pleurésies sérofibrineuses constituent une pathologie très fréquente. Afin d’étudier le profil étiologique des pleurésies séro- fibrineuses, nous avons mené une étude rétrospective portant sur 138 cas de pleurésies sérofibrineuses colligées au service des mala- dies respiratoires de l’hôpital 20 Août. Il a été noté une prédomi- nance masculine (60 %), la moyenne d’âge a été de 41 ans. Un terrain d’immunodépression a été noté chez 14 patients, le contage tuber- culeux a été retrouvé dans 10 % des cas. La symptomatologie cli- nique a été dominée par la triade douleur thoracique, toux sèche et dyspnée. La tuberculose a occupé le premier rang dans les étiologies des pleurésies sérofibrineuses (73 %) dont 62,8 % ont été confirmées par ponction biopsie pleurale, 5,7 % par recherche de BK à l’examen direct des expectorations. Le diagnostic de tuberculose a été retenu dans 5,7 % des cas devant le tableau clinique (âge jeune, altération de l’état général, intradermoréaction à la tuberculine positive, pré- sence de contage tuberculeux dans l’entourage). En deuxième lieu, on a trouvé les métastases pleurales des cancers (18 %), puis les hémopathies malignes dans 5 % des cas et les maladies de système dans 4 %. Le diagnostic a été porté essentiellement par la ponc- tion biopsie pleurale au trocard d’Abrams. L’évolution dépend de l’étiologie de la pleurésie. Elle a été favorable sous traitement anti- bacillaire. Notre étude note la prévalence assez élevée des pleuré- sies sérofibrineuses d’origine tuberculeuse dans notre contexte. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.286 225 Profil étiologique du chylothorax Z. Berrada , W. El Khattabi , A. Riah , H. Jabri , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, Casablanca, Maroc Le chylothorax se caractérise par la présence d’un liquide riche en triglycérides dans la cavité pleurale. Cette affection rare est due, le plus souvent, à une compression du canal thoracique dans son trajet médiastinal. Nous rapportons huit observations de chylo- thorax spontanés colligées au service des maladies respiratoires de l’hôpital 20 Août, Casablanca, entre mai 2000 et août 2011. Il s’agit de cinq hommes et trois femmes âgés entre 23 ans et 65 ans. Les symptômes ont été dominés par la douleur thoracique et la dyspnée d’effort. L’examen clinique a retrouvé un syndrome d’épanchement liquidien de la moitié inférieure de l’hémithorax droit dans quatre cas, gauche dans un cas et bilatéral dans deux cas. Il a été noté des adénopathies périphériques dans trois cas, un éléphantiasis bila- téral dans un cas, une péricardite dans un cas et une ascite dans un cas. Le chylothorax a été évoqué devant l’aspect lactescent du liquide pleural et confirmé par le taux élevé des triglycérides dans le liquide pleural. Le chylothorax a été secondaire à la maladie d’hodgkin dans deux cas, à un lymphome malin non hodgkinien dans un cas, et à des métastases ganglionnaires médiastinales d’un car- cinome bronchogénique dans deux cas. Il a été rentré dans le cadre d’un syndrome malformatif dans un cas. Il a été idiopathique dans deux cas. Le traitement a comporté des ponctions évacuatrices, un régime pauvre en graisse associé au traitement de la maladie en cause. L’évolution du chylothorax a été bonne dans trois cas, il a été récidivant dans deux cas. Deux décès ont été notés. La variabi- lité pronostique du chylothorax spontané dépend étroitement de la maladie causale. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.287 226 Les pneumothorax spontanés secondaires à une broncho-pneumopathie chronique obstructive N. Dermech , S. Souilah , R. Yahiaoui , K. Khenouf , S. Mahi Taright, R. Amrane Service de pneumologie, CHU Bab-el-Oued, Alger, Algérie Le pneumothorax spontané (PNO) secondaire est une maladie fréquente en médecine d’urgence et la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) en est la première cause. Le choix du traitement dépend de l’importance du volume d’air dans la cavité pleurale, du nombre d’épisode de récidives, de l’état de la fistule et de l’atteinte bilatérale. Notre étude rétrospective portait sur 25 cas de PNO secondaires à une BPCO, colligés chez 65 patients hos- pitalisés pour PNO en 2010 (15 % primitifs et 85 % secondaires). Les

Les pneumothorax spontanés secondaires à une broncho-pneumopathie chronique obstructive

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patients, un déficit en facteur VIII dans un cas. La thoracoscopiefaite chez cinq patients, avait retrouvé des brides pleurales danstrois cas, et de multiples nodules dans un cas. Le traitement étaitbasé sur le drainage chez tous les patients, un talcage par tho-racoscopie dans un cas, et adhésiolyses des brides pleurales danstrois cas. L’hémopneumothorax était dû à des brides pleurales danstrois cas, à des métastases d’un carcinome bronchogénique dansdeux cas et à un déficit en facteur VIII dans un cas. L’étiologieétait indéterminée dans six cas. L’évolution était bonne dans dixcas. Nous déplorons deux décès. L’hémopneumothorax reste unepathologie assez rare qui nécessite une prise en charge rapide etmultidisciplinaire.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.284

223Pneumothorax spontané : à propos de 91 casZ. Salhi , A. Ketfi , R. AlloulaService de pneumologie, Rouiba, Algérie

Le pneumothorax (PNO) spontané touche essentiellement le sexemasculin. Il est primitif dans 56 % des cas et secondaire dans 44 % descas. Notre travail est une étude rétrospective portant sur 91 cas dePNO spontanés admis au service des maladies respiratoires durantune période de quatre ans allant de 2007 à 2010, avec une inci-dence de 3 %. Il s’agit de 81 hommes (89 %) et dix femmes (11 %).La moyenne d’âge est de 41 ans (18—77 ans). Le tabagisme estretrouve dans 66 cas (72,5 %), avec une consommation moyenne de15,6 paquets/année. L’antécédent de tuberculose pulmonaire estretrouve chez 12 patients. Le tableau clinique est dominé par la dys-pnée et la douleur thoracique. La radiographie thoracique objectiveun PNO total dans 84 cas (92,3 %) et partiel dans sept cas (7,7 %) avec46 % de PNO gauche contre 54 % de PNO droits.Le traitement est basé sur l’exsufflation dans 12 cas (13,1 %), drai-nage thoracique après échec des exsufflations dans 78 cas (85,7 %),chirurgie d’emble dans un cas (1,1 %), et après drainage dans cinqcas (5,4 %).L’évolution est marquée par le retour complet du poumon à laparoi dans 80 cas (87,9 %), dix cas compliqués de pleurésie purulente(11 %), et on déplore un décès (1, 1 %).La tomodensitométrie est réalisée chez 17 patients, objectiveune dystrophie bulleuse dans 11 cas, pneumopathie interstitiellediffuse (PID) dans trois cas, tuberculose pulmonaire dans deux caset normale dans un cas. La BPCO est l’étiologie prédominante dans25 cas (27,4 %), la tuberculose pulmonaire dans 12 cas (13,1 %), laPID dans cinq cas (5,5 %), asthme dans trois cas (3,3 %) et sclérosetubéreuse de Bournonville dans un cas (1,1 %). Le taux de récidiveest de 40 cas (43,9 %).

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.285

224Profil étiologique des pleurésies sérofibrineusesZ. Berrada , A. Aichane , A. Riah , H. Jabri , W. El Khattabi ,H. Afif , Z. BouayadService des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, Casablanca,Maroc

Les pleurésies sérofibrineuses constituent une pathologie trèsfréquente. Afin d’étudier le profil étiologique des pleurésies séro-fibrineuses, nous avons mené une étude rétrospective portant sur138 cas de pleurésies sérofibrineuses colligées au service des mala-dies respiratoires de l’hôpital 20 Août. Il a été noté une prédomi-nance masculine (60 %), la moyenne d’âge a été de 41 ans. Un terrain

d’immunodépression a été noté chez 14 patients, le contage tuber-culeux a été retrouvé dans 10 % des cas. La symptomatologie cli-nique a été dominée par la triade douleur thoracique, toux sèche etdyspnée. La tuberculose a occupé le premier rang dans les étiologies

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es pleurésies sérofibrineuses (73 %) dont 62,8 % ont été confirméesar ponction biopsie pleurale, 5,7 % par recherche de BK à l’examenirect des expectorations. Le diagnostic de tuberculose a été retenuans 5,7 % des cas devant le tableau clinique (âge jeune, altératione l’état général, intradermoréaction à la tuberculine positive, pré-ence de contage tuberculeux dans l’entourage). En deuxième lieu,n a trouvé les métastases pleurales des cancers (18 %), puis lesémopathies malignes dans 5 % des cas et les maladies de systèmeans 4 %. Le diagnostic a été porté essentiellement par la ponc-ion biopsie pleurale au trocard d’Abrams. L’évolution dépend de’étiologie de la pleurésie. Elle a été favorable sous traitement anti-acillaire. Notre étude note la prévalence assez élevée des pleuré-ies sérofibrineuses d’origine tuberculeuse dans notre contexte.

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25rofil étiologique du chylothorax. Berrada , W. El Khattabi , A. Riah , H. Jabri , H. Afif ,. Aichane , Z. Bouayad

Service des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, Casablanca,aroc

e chylothorax se caractérise par la présence d’un liquide richen triglycérides dans la cavité pleurale. Cette affection rare estue, le plus souvent, à une compression du canal thoracique danson trajet médiastinal. Nous rapportons huit observations de chylo-horax spontanés colligées au service des maladies respiratoires de’hôpital 20 Août, Casablanca, entre mai 2000 et août 2011. Il s’agite cinq hommes et trois femmes âgés entre 23 ans et 65 ans. Lesymptômes ont été dominés par la douleur thoracique et la dyspnée’effort. L’examen clinique a retrouvé un syndrome d’épanchementiquidien de la moitié inférieure de l’hémithorax droit dans quatreas, gauche dans un cas et bilatéral dans deux cas. Il a été noté desdénopathies périphériques dans trois cas, un éléphantiasis bila-éral dans un cas, une péricardite dans un cas et une ascite dansn cas. Le chylothorax a été évoqué devant l’aspect lactescent duiquide pleural et confirmé par le taux élevé des triglycérides danse liquide pleural. Le chylothorax a été secondaire à la maladie’hodgkin dans deux cas, à un lymphome malin non hodgkinien dansn cas, et à des métastases ganglionnaires médiastinales d’un car-inome bronchogénique dans deux cas. Il a été rentré dans le cadre’un syndrome malformatif dans un cas. Il a été idiopathique danseux cas. Le traitement a comporté des ponctions évacuatrices, unégime pauvre en graisse associé au traitement de la maladie enause. L’évolution du chylothorax a été bonne dans trois cas, il até récidivant dans deux cas. Deux décès ont été notés. La variabi-ité pronostique du chylothorax spontané dépend étroitement de laaladie causale.

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26es pneumothorax spontanés secondaires à uneroncho-pneumopathie chronique obstructive. Dermech , S. Souilah , R. Yahiaoui , K. Khenouf ,. Mahi Taright , R. Amrane

Service de pneumologie, CHU Bab-el-Oued, Alger, Algérie

e pneumothorax spontané (PNO) secondaire est une maladieréquente en médecine d’urgence et la broncho-pneumopathiehronique obstructive (BPCO) en est la première cause. Le choix duraitement dépend de l’importance du volume d’air dans la cavité

leurale, du nombre d’épisode de récidives, de l’état de la fistulet de l’atteinte bilatérale. Notre étude rétrospective portait sur5 cas de PNO secondaires à une BPCO, colligés chez 65 patients hos-italisés pour PNO en 2010 (15 % primitifs et 85 % secondaires). Les
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90 16e Congrès de pneumologie de la

5 PNO post-BPCO survenaient chez des malades de sexe masculin.’âge médian au diagnostic était de 47 ans, tous les patients étaientumeurs actifs, et la majorité des cas avaient des BPCO de stade IIt III. Trente-cinq pour cent des patients avaient été hospitalisés auoins une fois pour décompensation respiratoire de leur BPCO. Leécollement pulmonaire était supérieur à 3 cm dans 100 % des cas,e traitement par pleurotomie à minima était pratiqué chez touses patients, dont deux précédés d’une exsufflation. Cinq patientsnt été opérés après échec de la pleurotomie ou après récidive.’évolution était favorable pour tous les cas.onclusion.— Le pneumothorax est un accident fréquent de la BPCO.a bonne prise en charge de cette affection constitue un moyenfficace mais non suffisant à la prévention de la survenue du PNO.algré son caractère bénin, le Pneumothorax peut être à l’originee détresse respiratoire et de décès. Dans les PNO post-BPCO, laécidive constitue une évolution habituelle de leur histoire natu-elle (30 %), et les lésions de type emphysémateux vues à la TDMhoracique n’ont pas de valeur pronostique.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.288

27neumothorax spontané : à propos de 70 cas. Nacef , N. Hadjer , A. Lehachi , N. Abdellali , Y. Kheloui ,. Abderrahim , O. Saighi

Service de pneumologie, EPH Blida, Blida, Algérie

ntroduction.— Le pneumothorax spontané primitif est définiomme la présence d’air dans l’espace pleural, qui survient le plusouvent chez le sujet jeune, avec une incidence variant de 7,5 à8 cas pour 100 000 chez l’homme et 1,2 à dix cas pour 100 000 chezes femmes.atients et méthodes.— C’est une étude rétrospective de0 dossiers de pneumothorax spontanés primitif colligés durant’année 2009 au niveau du service spécialisé de Blida.onstituant une urgence thérapeutique, nous nous sommes inté-essés, au profil épidémiologique, radio-clinique, thérapeutique etvolutif de cette pathologie.ésultats.— Il s’agit le plus souvent de sujets jeunes dont laoyenne d’age est de 32 ans, avec une majorité de 90 % d’hommes,ont les antécédents de tabagisme ont représenté (87 %) des cas.e premier épisode a représenté 62,8 % des cas d’hospitalisationsour pneumothorax. Cliniquement bien toléré dans 85,7 % des cas,e maître symptôme est la douleur qui est notée dans 90 % des cas,uivi par la dyspnée dans 57,1 % et la toux dans 31,4 % des cas. Leéléthorax note un décollement complet dans 80 % des cas, associéans 22 % des cas à une TP, 17,2 % à un emphysème, 4,3 % des cas àne fibrose et 1 % à un cancer bronchique. Le traitement du pneu-othorax s’est basé sur l’exsufflation dans 77 % des cas, le drainageans 44 % des cas et la thoracoscopie avec talcage dans 7 % des cas.’évolution a été marquée par le retour du poumon à la paroi dans0 % des cas en moins de 15 jours, beaucoup plus tardivement danses autres cas.onclusion.— Le pneumothorax spontané est fréquent chez l’adulteeune, il est souvent bénin mais peut être grave, imposant ainsi unilan rigoureux, et une prise en charge en urgence.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.289

28rofil clinique, étiologique et thérapeutique duneumothorax spontané secondaire : à propos de

9 cas. Aharmim , A. Elmerini , S. Ebongue , Y. Gharbaoui , I.A. Rhorfi ,. Abid , K. Alaoui-Tahiri

Service de pneumologie, HMIMV, Rabat, Maroc

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

ntroduction.— Le pneumothorax spontané secondaire (PSS) sur-ient sur une pathologie respiratoire préexistante et met souventn jeu le pronostic vital.atients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective réali-ée au service de pneumo-phtisiologie de l’HMIMV entre janvier007 et juin 2011 sur dossiers de patients hospitalisés pour pneumo-horax. Sont exclus de cette étude, les pneumothorax iatrogènes,raumatiques et les pneumothorax spontanés primitifs.ésultats.— Cinquante-neuf patients ont été colligés. L’âge moyentait de 46 ans ± 15 ans, avec une nette prédominance masculine55 hommes et quatre femmes). Le pneumothorax était associé’emblée à des signes de détresse respiratoire dans 68 % des cas.e pneumothorax était unilatéral total chez 91 % des cas, unilatéralartiel chez 5 % et bilatéral chez 4 %. Le coté droit était atteint dans8 %. Tous les patients avaient bénéficié d’un drainage thoraciqueous aspiration douce. Le retour du poumon à la paroi avait uneédiane de 13 jours avec un percentile de [5j ; 18j]. Les récidives

taient observées chez 24 % des cas, avec recours à la chirurgiehez 11 % des cas. Le pneumothorax était secondaire à la BPCOhez 29 cas dont 20 cas avaient un poumon emphysémateux, à lauberculose pulmonaire chez 17 cas, sur séquelles de tuberculosehez huit cas et sur une pneumopathie infiltrative diffuse chez cinqas.onclusion.— À travers de ce travail, les auteurs insistent sur laifficulté de la prise en charge du PSS.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.290

29uelle place de l’aiguille d’Abrams dans leiagnostic étiologique des pleurésies à liquidelaire en 2012 ? Service de pneumologie, CHU deétif. Moumeni

Pneumologie, CHU de Sétif, Sétif, Algérie

ntroduction.— Les pleurésies à liquide clair occupent une placemportante en pratique médicale courante.a démarche diagnostique actuelle, en matière de pleurésie estettement simplifiée et obéit à certains paramètres para-cliniques’investigation.our cela, nous trouverons nécessaire de vous relater la démarcheiagnostiquée et surtout la place de la biopsie pleurale à l’aiguille’Abrams dans le diagnostic étiologique en 2012.atients et méthodes.— Étude rétrospective portant sur 437 cas dealades répertoriés au service de pneumologie, durant les années

008, 2009 et 2010 et 2011 intéressant les deux sexes (307 H et 130 F)ans la tranche d’âge allant de 14 à 91 ans).ésultats.— Deux tiers de nos pleurésies sont d’origine TBC. Tous nosalades ont subi la biopsie pleurale à l’aveugle à l’aide de l’aiguille’Abrams qui a apporté le diagnostic des deux tiers de nos malades.iscussion et conclusion.— Malgré les différents examensomplémentaires, l’absence d’autres investigations spécifiqueselles que la pleuroscopie pour diriger la biopsie pleurale, leiagnostic étiologique des pleurésies à liquide clair reste dominéar la tuberculose et ceci grâce à la biopsie pleurale à l’aiguille’Abrams et ceci jusqu’à nos jours.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.291

30tiologies des pleurésies chez la femme dans le

entre tunisien. Garrouche a, N. Abid a, N. Zaatir a, L. Toulali b, A. Abdelghani a,. Mezghanni a, A. Hayouni a, A. Abdelaziz c, M. Benzarti a

Service de pneumologie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie