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LES PROCÉDÉS STYLISTIQUES oPour varier le rythme du récit oPour créer un effet d’atténuation oPour créer un effet d’accentuation

Les Procédés stylistiques

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Les Procédés stylistiques. Pour varier le rythme du récit Pour créer un effet d’atténuation Pour créer un effet d’accentuation. Pour varier le rythme du récit. La comparaison La métaphore La métonymie La personnification L’antithèse. La comparaison. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Les Procédés stylistiques

LES PROCÉDÉS STYLISTIQUES

oPour varier le rythme du récitoPour créer un effet d’atténuationoPour créer un effet d’accentuation

Page 2: Les Procédés stylistiques

Pour varier le rythme du récit

o La comparaison

o La métaphore

o La métonymie

o La personnification

o L’antithèse

Page 3: Les Procédés stylistiques

La comparaison

« […] les bêtes glissaient, soufflaient, fumaient et le fouet gigantesque du cocher claquait sans repos, voltigeait de tous les côtés, se nouant et se déroulant comme un serpent mince, et cinglant brusquement quelque croupe rebondie qui se tendait alors sous un effort plus violent. »

Guy de MAUPASSANT, Boule-de-Suif.

o La comparaison consiste à rapprocher deux éléments qui ont un aspect commun à l’aide du mot comme ou d’un autre terme comparatif.

o Le terme comparatif peut être : – tel, – pareil, – ainsi que, – aussi... que, – plus... que, – moins... que, – sembler, paraître, – etc.

Exemple

Page 4: Les Procédés stylistiques

La métaphore

« Sa figure était une pomme rouge […] »

Guy de MAUPASSANT, Boule-de-Suif.

o La métaphore consiste à rapprocher deux éléments qui ont un aspect commun sans utiliser de terme comparatif.

Exemple

Page 5: Les Procédés stylistiques

La métonymie

Expression du contenant pour le contenu

Allons boire une tasse…

(boire le liquide que contient la tasse)

Expression de la matière pour l’objet

Apportez cette petite laine…

(ce gilet fait de laine)

Expression de l’objet pour l’utilisateur

Il y a une grève des postes…

(des postiers)

Expression de l’auteur pour l’œuvre

On a écouté Mes Aïeux…

(les chansons du groupe Mes Aïeux)

Expression de la partie pour le tout

Barbe bleue n’avait pas d’héritier…

(le personnage d’un conte populaire qui a la barbe bleue)

Expression du lieu pour l’organisme

Québec a voté une loi antitabac.

(le gouvernement du Québec)

o La métonymie consiste à désigner une réalité par le nom d’une autre réalité qui lui est habituellement associée. La métonymie peut exprimer de nombreux types de relations entre deux éléments d’une réalité. Exemples

Page 6: Les Procédés stylistiques

La personnification

• Tranquillement, la nuit vint me prendre dans ses bras.

• La rivière chuchota des mots doux à mon oreille.

o La personnification consiste à attribuer des caractéristiques humaines à un objet, à une idée ou à une abstraction.

Exemples

Page 7: Les Procédés stylistiques

L’antithèse

« Je n’ai jamais vu un enfant sans penser qu’il deviendrait vieillard, ni un berceau sans songer à une tombe. »

Gustave FLAUBERT.

o L’antithèse consiste à établir un parallèle entre des réalités opposées, des idées ou des sentiments contraires.

o L’antithèse permet de jouer sur les contrastes en mettant en valeur des contradictions.

Exemple

Page 8: Les Procédés stylistiques

Pour créer uneffet d’atténuation

o La litote

o La gradation descendante

o L’euphémisme

Page 9: Les Procédés stylistiques

La litote

Je ne le hais pas, lui ! (Je l’aime bien !)

Ce n’est pas chaud ce matin. (Il fait -32 °C.)

Il n’est pas tellement de bonne humeur. (Il est vraiment fâché.)

o La litote consiste à dire peu pour suggérer beaucoup.

o Très souvent, la phrase contenant la litote est à la forme négative.

o Pour interpréter la litote, il faut parfois se fier à l’intonation de l’énonciateur et au contexte de la situation de communication.

o La litote peut être mise au service de l’ironie.

Exemples

Page 10: Les Procédés stylistiques

La gradation descendante

« […] le vent qui tue, qui siffle, qui gémit, qui mugit, l’avez-vous vu et pouvez-vous le voir ? Il existe pourtant ! » Guy de MAUPASSANT, Le Horla.

Le brasier de leur amour était devenu flamme, puis étincelle.

o La gradation descendante est constituée d’une suite de mots ou d’idées ayant des sens proches, placés en ordre décroissant.

o L’idée ou le sentiment est alors exprimé avec des mots qui vont du plus fort au plus faible.

o L’emploi de la gradation crée un effet d’intensité.

o Elle permet notamment une atténuation dont l’effet peut être poétique ou comique.

Exemples

Page 11: Les Procédés stylistiques

L’euphémisme

Déjà un an qu’il nous a quittés. (il est mort)

Ce centre propose plusieurs activités pour les gens du troisième âge.(les personnes âgées, les vieux)

Cette entreprise a procédé à une rationalisation de son personnel. (à plusieurs mises à pied)

Cette personne est bien en chair, elle est bien enrobée. (elle est obèse)

o L’euphémisme consiste à exprimer une idée ou un sentiment lié à une réalité difficile ou choquante en utilisant une expression atténuante, une appellation adoucie.

o Dans l’euphémisme, le terme qui exprime la réalité pénible ou choquante est généralement remplacé par une périphrase qui atténue l’idée déplaisante.

o L’euphémisme sert bien l’expression du « politiquement correct ».

Exemples

Page 12: Les Procédés stylistiques

Pour créer un effet d’amplification

o La répétition stylistique

o La gradation ascendante

o L’accumulation

o L’hyperbole

Page 13: Les Procédés stylistiques

La répétition stylistique

« Moi, je me débats, lié par cette impuissance atroce, qui nous paralyse dans les songes ; je veux crier, – je ne peux pas ; – je veux remuer, – je ne peux pas ; – j’essaye, avec des efforts affreux, en haletant, de me tourner, de rejeter cet être qui m’écrase et qui m’étouffe, – je ne peux pas ! » Guy de MAUPASSANT, Le Horla.

o La répétition stylistique consiste à reprendre un même mot ou un même groupe de mots pour insister sur une émotion ou une idée importante.

o Elle crée un rythme.

Exemple

Page 14: Les Procédés stylistiques

La gradation ascendante

« Les habitants éperdus quittent leurs maisons, désertent leurs villages, abandonnent leurs cultures se disant poursuivis, possédés, gouvernés comme un bétail humain par des êtres invisibles bien que tangibles […] » Guy de MAUPASSANT, Le Horla.

« J’attends, je demande, j’implore... » Victor HUGO.

o La gradation ascendante est constituée d’une suite de mots ou d’idées ayant des sens proches, placés en ordre croissant.

o L’idée ou le sentiment est alors exprimé avec des mots qui vont du plus faible au plus fort.

o La gradation crée notamment une exagération dont l’effet peut être dramatique ou comique.

Exemples

Page 15: Les Procédés stylistiques

o L’accumulation est l’énumération de plusieurs mots ou groupes de mots appartenant à la même classe de mots et ayant la même fonction.

o Ce procédé sert à mettre en évidence une émotion ou une idée.

o L’accumulation fait naître des impressions d’abondance, d’exagération.

o Elle rend l’émotion plus palpable.

o On accumule des détails dans une ou plusieurs phrases de façon à produire un effet stylistique comique, dramatique, etc.

o Elle donne du rythme à une phrase et de l’importance à chacun des termes accumulés.

L’accumulation

« Au ciel, au vent, au roc, à la nuit, à la brume, le sinistre océan jette son noir sanglot. » Victor HUGO.

Exemple

Page 16: Les Procédés stylistiques

L’hyperbole• « Le voici. Vers mon cœur tout mon sang se

retire. » RACINE, Phèdre.

o L’hyperbole est très présente dans la langue courante.

• Quand nous l’avons aperçu, nous étions morts de rire .

• Si je dépasse l’heure prévue, mon père va me tuer !

• La pauvre a versé des torrents de larmes !o L’hyperbole contient souvent une indication

de nombre.• J’ai des millions de choses à vous raconter !• Ce dictionnaire pèse une tonne !• Durant le spectacle, elle brillait de mille feux.

o L’hyperbole consiste à amplifier une idée ou un sentiment, à l’exagérer pour le mettre en relief.

o Pour créer cet effet d’exagération, on emploie généralement un vocabulaire fortement connoté.

o L’hyperbole est très employée dans le domaine de l’humour (exagérer pour faire rire) et en publicité (mettre en évidence les qualités d’un produit).

Exemples