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Les rayonnages métalliques

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Cette brochure a étéréalisée en collaborationavec le syndicat desindustries de matérielsde manutention (SIMMA),par un groupe de travail comprenantl’INRS, le SIMMA,des représentants des CRAMet des constructeurs,après consultation des CRAM.

Elle est destinéeaux constructeurs et auxutilisateurs pour les aiderà prendre toutes les dispositions, notammentdès la conception,pour garantirla sécurité du personnellors de la construction,l’exploitation et la maintenance des rayonnages.

Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles30, rue Olivier-Noyer 75680 Paris cedex 14 • Tél. 01 40 44 30 00Fax 01 40 44 30 99 • Internet : www.inrs.fr • e-mail : [email protected]

Édition INRS ED 771

2e édition (2001) • réimpression juin 2008 • 5 000 ex. • ISBN 978-2-7389-1674-7

Les rayonnages métalliques

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L’Institut national de recherche et de sécuritéL’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) est une association déclarée sans butlucratif (loi du 1er juillet 1901), constituée sous l’égide de la Caisse nationale de l’assurance maladie. Il est placé sous la tutelle des pouvoirs publics et le contrôle financier de l’État. Son conseil d’administration estcomposé en nombre égal de représentants du Mouvement des entreprises de Franceet des organisations syndicales de salariés.

L’INRS apporte son concours aux services ministériels, à la Caisse nationale de l’assurance maladie, aux Caisses régionales d’assurance maladie, aux comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, aux entreprises, enfin à toute personne, employeur ou salarié, qui s’intéresse à la prévention. L’INRS recueille,élabore et diffuse toute documentation intéressant l’hygiène et la sécurité du travail :brochures, dépliants, affiches, films,renseignements bibliographiques... Il forme des techniciens de la prévention et procède en son centre de recherche de Nancy aux études permettant d’améliorer les conditions de sécurité et l’hygiène de travail.

Les publications de l'INRS sont distribuées par les Caisses régionales d'assurance maladie. Pour les obtenir, adressez-vous au service prévention de la Caisse régionale de votre circonscription, dont vous trouverez l’adresse en fin de brochure.

Les Caisses régionales d’assurance maladieLes Caisses régionales d’assurance maladie disposent, pour diminuer les risques professionnels dans leur région,d’un service prévention composé d’ingénieurs-conseils et de contrôleurs de sécurité. Par les contacts fréquents que ces derniers ont avec les entreprises, ils sontà même non seulement de déceler les risques professionnels particuliers à chacune d’elles,mais également de préconiser les mesures préventives les mieux adaptées aux différents postes dangereux et d’apporter, par leurs conseils, par la diffusion de la documentation éditée par l’Institut national de recherche et de sécurité, une aide particulièrementefficace à l’action des comités d’hygiène,de sécurité et des conditions de travail.

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’INRS, de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite.

Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction, par un art ou un procédé quelconque (article L. 122-4 du code de la propriété intellectuelle). La violation des droits d’auteur constitue une contrefaçon punie d’un emprisonnement de trois ans et d’une amende de 300 000 euros (article L. 335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle).

© INRS, 2003. Maquette Michèle Billerey

ALSACE-MOSELLE(67 Bas-Rhin)

14 rue Adolphe-Seyboth CS 1039267010 Strasbourg cedex tél. 03 88 14 33 00fax 03 88 23 54 13prevention.documentation@cram-alsace-

moselle.fr

www.cram-alsace-moselle.fr

(57 Moselle)

3 place du Roi-GeorgeBP 3106257036 Metz cedex 1 tél. 03 87 66 86 22fax 03 87 55 98 65www.cram-alsace-moselle.fr

(68 Haut-Rhin)

11 avenue De-Lattre-de-Tassigny BP 7048868018 Colmar cedex tél. 03 89 21 62 20fax 03 89 21 62 21www.cram-alsace-moselle.fr

AQUITAINE(24 Dordogne, 33 Gironde, 40 Landes, 47 Lot-et-Garonne, 64 Pyrénées-Atlantiques)

80 avenue de la Jallère33053 Bordeaux cedex tél. 05 56 11 64 36fax 05 57 57 70 [email protected]

AUVERGNE(03 Allier, 15 Cantal, 43 Haute-Loire, 63 Puy-de-Dôme)

48-50 boulevard Lafayette63058 Clermont-Ferrand cedex 1tél. 04 73 42 70 76 fax 04 73 42 70 [email protected]

BOURGOGNE et FRANCHE-COMTÉ(21 Côte-d’Or, 25 Doubs, 39 Jura, 58 Nièvre, 70 Haute-Saône, 71 Saône-et-Loire, 89 Yonne, 90 Territoire de Belfort)

ZAE Cap-Nord38 rue de Cracovie21044 Dijon cedex tél. 03 80 70 51 32 fax 03 80 70 51 [email protected]

www.cram-bfc.fr

BRETAGNE(22 Côtes-d’Armor, 29 Finistère, 35 Ille-et-Vilaine, 56 Morbihan)

236 rue de Châteaugiron35030 Rennes cedex tél. 02 99 26 74 63fax 02 99 26 70 [email protected]

CENTRE(18 Cher, 28 Eure-et-Loir, 36 Indre, 37 Indre-et-Loire, 41 Loir-et-Cher, 45 Loiret)

36 rue Xaintrailles45033 Orléans cedex 1tél. 02 38 81 50 00fax 02 38 79 70 [email protected]

CENTRE-OUEST(16 Charente, 17 Charente-Maritime, 19 Corrèze, 23 Creuse, 79 Deux-Sèvres, 86 Vienne, 87 Haute-Vienne)

4 rue de la Reynie87048 Limoges cedex tél. 05 55 45 39 04fax 05 55 79 00 [email protected]

www.cram-centreouest.fr

ÎLE-DE-FRANCE(75 Paris, 77 Seine-et-Marne, 78 Yvelines, 91 Essonne, 92 Hauts-de-Seine, 93 Seine-Saint-Denis, 94 Val-de-Marne, 95 Val-d’Oise)

17-19 place de l’Argonne75019 Paristél. 01 40 05 32 64fax 01 40 05 38 [email protected]

LANGUEDOC-ROUSSILLON(11 Aude, 30 Gard, 34 Hérault, 48 Lozère, 66 Pyrénées-Orientales)

29 cours Gambetta34068 Montpellier cedex 2tél. 04 67 12 95 55fax 04 67 12 95 [email protected]

MIDI-PYRÉNÉES(09 Ariège, 12 Aveyron, 31 Haute-Garonne, 32 Gers, 46 Lot, 65 Hautes-Pyrénées, 81 Tarn, 82 Tarn-et-Garonne)

2 rue Georges-Vivent31065 Toulouse cedex 9tél. 0820 904 231 (0,118 €/min)fax 05 62 14 88 [email protected]

NORD-EST(08 Ardennes, 10 Aube, 51 Marne, 52 Haute-Marne, 54 Meurthe-et-Moselle, 55 Meuse, 88 Vosges)

81 à 85 rue de Metz54073 Nancy cedex tél. 03 83 34 49 02fax 03 83 34 48 [email protected]

NORD-PICARDIE(02 Aisne, 59 Nord, 60 Oise, 62 Pas-de-Calais, 80 Somme)

11 allée Vauban59662 Villeneuve-d’Ascq cedex tél. 03 20 05 60 28fax 03 20 05 79 [email protected]

www.cram-nordpicardie.fr

NORMANDIE(14 Calvados, 27 Eure, 50 Manche, 61 Orne, 76 Seine-Maritime)

Avenue du Grand-Cours, 2022 X76028 Rouen cedextél. 02 35 03 58 21fax 02 35 03 58 [email protected]

[email protected]

PAYS DE LA LOIRE(44 Loire-Atlantique, 49 Maine-et-Loire, 53 Mayenne, 72 Sarthe, 85 Vendée)

2 place de Bretagne44932 Nantes cedex 9tél. 0821 100 110fax 02 51 82 31 [email protected]

RHÔNE-ALPES(01 Ain, 07 Ardèche, 26 Drôme, 38 Isère, 42 Loire,69 Rhône, 73 Savoie, 74 Haute-Savoie)

26 rue d’Aubigny69436 Lyon cedex 3tél. 04 72 91 96 96fax 04 72 91 97 [email protected]

SUD-EST(04 Alpes-de-Haute-Provence,

05 Hautes-Alpes, 06 Alpes-Maritimes,

13 Bouches-du-Rhône, 2A Corse Sud,

2B Haute-Corse, 83 Var, 84 Vaucluse)

35 rue George13386 Marseille cedex 5tél. 04 91 85 85 36fax 04 91 85 75 [email protected]

Pour commander les films (en prêt), les brochures et les affiches de l’INRS, adressez-vous au service prévention de votre CRAM ou CGSS.

Services prévention des CRAM

GUADELOUPEImmeuble CGRR, Rue Paul-Lacavé, 97110 Pointe-à-Pitretél. 05 90 21 46 00 - fax 05 90 21 46 [email protected]

GUYANEEspace Turenne Radamonthe, route de Raban, BP 7015, 97307 Cayenne cedex tél. 05 94 29 83 04 - fax 05 94 29 83 01

LA RÉUNION4 boulevard Doret, 97704 Saint-Denis Messag cedex 9tél. 02 62 90 47 00 - fax 02 62 90 47 [email protected]

MARTINIQUEQuartier Place-d’Armes, 97210 Le Lamentin cedex 2tél. 05 96 66 51 31 - 05 96 66 51 32 -fax 05 96 51 81 [email protected]

Services prévention des CGSS

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Michel Aumas, ingénieur à l’INRSSyndicat des industries de matériels de manutention

ED 771

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Cette brochure a été réalisée par

Institut national de recherche et de sécurité30, rue Olivier-Noyer, 75680 Paris cedex 14,

et SYNDICAT DES INDUSTRIES DE MATÉRIELS DE

MANUTENTION39-41, rue Louis-Blanc, 92400 Courbevoie cedex 72,92038 Paris-La Défenseavec la collaboration de constructeurset d’ingénieurs des Caisses régionalesd’assurance maladie de Lille, Lyon et Paris

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1. GÉNÉRALITÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

1.1. Préambule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

1.2. Domaine d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

1.3. Terminologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2. RÉGLEMENTATION - NORMALISATION . . . . . . . . . . . . . 9

3. CONCEPTION ET CONSTRUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

3.1. Principales causes d’accidents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

3.2. Mesures de prévention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123.2.1. Cahier des charges de l’utilisateur au constructeur . . . . . . . . . . . 123.2.2. Conception et dimensionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

3.2.2.1. Essais et calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153.2.2.2. Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

3.2.3. Allées de circulation et de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163.2.4. Évacuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173.2.5. Jeux fonctionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

3.2.5.1. Stockage classique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173.2.5.2. Stockage à accumulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

3.2.6. Aménagement des alvéoles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183.2.7. Montage de l’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203.2.8. Plaque de charge et plaque constructeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223.2.9. Modification des rayonnages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223.2.10. Matériels d’occasion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233.2.11. Éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

4. UTILISATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

4.1. Principaux risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

4.2. Mesures de prévention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264.2.1. Formation des opérateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264.2.2. Protections individuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274.2.3. Constitution et disposition des charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274.2.4. Charge admissible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284.2.5. Rangement des charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284.2.6. Positionnement des charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294.2.7. Hauteurs de pose et de dépose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294.2.8. Conditions d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294.2.9. Maintenance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

SOMMAIRE

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Stockage à grande hauteur.

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1.1 Préambule

Les surfaces au sol étant le plus souvent limi-tées, les techniques de stockage en hauteurqui permettent d’occuper au maximum lesvolumes intérieurs des locaux se sont déve-loppées durant ces dernières années.

La solution la plus répandue pour stocker lesproduits en hauteur consiste à utiliser desrayonnages de stockage métalliques dontles plus courants sont les « palettiers » ; cetype de stockage, malgré son apparentesimplicité, présente certains risques pour lepersonnel d’exploitation.

Il appartient à l’utilisateur de prendre toutes lesdispositions, notamment dès l’élaboration ducahier des charges, pour garantir la sécuritéde son personnel lors de la construction, l’ex-ploitation et la maintenance du rayonnage.

Compte tenu de la complexité du dimen-sionnement du rayonnage, l’utilisateur doitse conformer aux indications du constructeurqui connaît parfaitement les caractéristiquestechniques des composants du rayonnage etmaîtrise les méthodes de calcul permettantde déterminer ses limites de capacité.

Le constructeur détermine le rayonnage àpartir du cahier des charges de son client età l’aide de méthodes de calcul recomman-dées par le SIMMA :- Règles de calcul des rayonnages, SIMMA,édition 1991,- FEM(1) 10.2.02 : Recommandation pourla conception des rayonnages statiques enacier à palettes.

Avant la mise en service de l’installation, ilest souhaitable que l’utilisateur fasse procé-der à une vérification de l’installation.

1.2 Domained’application

Cette brochure, destinée aux utilisateurset aux constructeurs, est consacrée auxmesures de prévention à mettre en œuvrepour réduire les risques d‘accidents lors del’utilisation des rayonnages métalliques sta-tiques à palettes ou autres charges unitaires.

Elle traite de la conception et de l’utilisationdes rayonnages métalliques statiques àpalettes ou autres charges unitaires. On peutégalement s’y référer pour l’utilisation desrayonnages à palettes par accumulation, lesrayonnages à tablettes et les rayonnagesdynamiques gravitaires.

Elle ne prend pas en compte les autres typesde stockage, les casiers bâtiments, ni les pro-blèmes spécifiques liés au stockage desmatières dangereuses qui devront faire l’ob-jet d’études complémentaires particulières.

1.3 Terminologie

La dénomination des éléments de rayonnagesest celle de la terminologie de la Fédérationeuropéenne de la manutention (FEM) :- échelles composées de pieds, traverses,montants, diagonales,- lisses,

1. GÉNÉRALITÉS

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(1) Fédération européenne de la manutention.

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Généralités

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Généralités

- connecteurs des lisses,- verrous de sécurité,- entretoises de jumelage,- supports de charges, protections diverses...,- assemblages traditionnels réalisés parboulonnage, rivetage, soudage...,- assemblages spéciaux réalisés par agra-fages,- consoles, corbeaux, bras.

Certains termes sont précisés comme suit :• palettier : rayonnage métallique consti-tué d’échelles et de lisses agrafables sur lespoteaux, destiné au stockage des produitsgénéralement conditionnés sur palettes.• travées : ensemble des alvéoles comprisentre deux échelles consécutives.• rangée : ensemble de travées contiguës.• allée ou couloir de service : espace libreau sol entre deux rangées pour permettreleur desserte par les engins de manutention.• allée de circulation : toute allée autre queles allées de service, empruntée par lesengins de manutention.

• allée de secours : couloir de circulationexceptionnelle aménagé pour l’évacuationd’urgence des piétons perpendiculairementou parallèlement au rayonnage.

• entretoise de jumelage : liaison entre leséchelles de deux rangées dos à dos.

• portique d’allée : liaison entre les têtesd’échelles au-dessus des allées.

• stockage par accumulation : autorise lestockage de palettes les unes derrière lesautres et sur plusieurs niveaux au moyend’un chariot élévateur qui pénètre dans lerayonnage.

• opérateur : toute personne habilitée àréaliser les opérations de stockage, déstoc-kage et préparation de commandes.

• piéton : toute personne autre qu’un opé-rateur.

• charge unitaire maximale : masse maxi-male de l’unité de charge donnée parle constructeur et inscrite sur la plaque decharge située à chaque entrée de rangée.

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Stockage par accumulation.

Généralités

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Les rayonnages métalliques statiques sont sou-mis aux dispositions générales du code du tra-vail concernant les équipements de travail :

Articles L. 4321-1(1) : « Les équipements detravail (...) sont équipés, installés, utilisés,réglés et maintenus de manière à préser-ver la sécurité et la santé des travailleurs ycompris en cas de modification de ces équi-pements de travail (...) ».

Livre 4, titre 2 du code du travail (art.R. 4321 et suivants) : « Règles d’utilisationdes équipements de travail et des moyensde protection ».

Toutefois, en l’absence de dispositionsréglementaires et de normes spécifiques,les règles de calcul établies par le Syndi-cat des industries de matériels de manu-tention ou la Fédération européenne de lamanutention (règles SIMMA ou règlesFEM) permettent de satisfaire aux exigencesde sécurité de conception et de construction.

Nota : Les rayonnages mobiles motoriséssont soumis à la directive machines98/37/CE du 22 juin 1998 et doiventrépondre par conséquent aux règles tech-niques relatives à la conception des ma-chines. Cette directive a été transposée endroit français par les décrets n° 92765,92766 et 92767 du 29 juillet 1992, codi-fiés notamment au livre 3, titre premier ducode du travail (art. L. 4311-1 et suivants).Les règles techniques de conception sontdéfinies au livre II de ce code.

Installation de stockage à rayonnages mobiles.

2. RÉGLEMENTATION – NORMALISATION

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3.1 Principales causesd’accidents

Le personnel d’exploitation est exposé auxrisques provenant essentiellement de chutesde charges ou d’éléments de charges surdes lieux de passages fréquents ou de tra-vail ; les causes principales ont pour ori-gine :

• les chocs provoqués par les engins demanutention contre les structures de stockageentraînant (voir photo) :

- le décrochage des lisses et entretoises sousl’action d’un effort vertical ;

- des déformations permanentes des élé-ments ;

• une déformation de l’installation occa-sionnée par :

- un sous-dimensionnement des rayonnagesà la suite d’une mauvaise définition par leclient de ses besoins, notamment du poidset des dimensions des charges ;

- une insuffisance de la résistance méca-nique des rayonnages en raison :

. des caractéristiques des matériauxconstitutifs, du dimensionnement et de laconfiguration des éléments, de leursmodes de liaison et de la géométried’ensemble de la structure ;

. d’une modification des rayonnages sansconsultation du fabricant ;

. du remplissage des conteneurs lors dudéclenchement du réseau de détectionet d’extinction d’incendie automatique ;

• l’instabilité des rayonnages due à undéfaut de planéité, d’horizontalité du sol, decalage, du poinçonnement du sol dans letemps ou de fixation au sol ;

• l’absence ou l’insuffisance des dispositifsde protection du rayonnage ou des per-sonnes (sabots, grillages...) ;• l’éclairage mal adapté : éblouissant ouinsuffisant ;• la largeur insuffisante des allées, comptetenu des engins y circulant ;• les allées de circulation et de serviceencombrées par des colis et des chargesentreposés.

3. CONCEPTION ET CONSTRUCTION

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Structure détériorée : à remplacer.

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3.2 Mesuresde prévention

3.2.1 Cahier des charges

L’utilisateur doit faire connaître au construc-teur les données suivantes :

• Lieu de l’implantationet son environnement

Les rayonnages sont généralement conçuspour des températures supérieures ouégales à – 10 oC. Pour des températuresinférieures, des précautions spéciales sont àprendre tant pour le choix des aciers quepour les méthodes de fabrication.

Pour les rayonnages installés à l’extérieurd’un bâtiment, prendre en compte les règlesde neige et vent.

L’agressivité du milieu ambiant (humidité,pollution, agents corrosifs, existence d’un

risque sismique...) sera portée à la connais-sance du constructeur.

• Caractéristiques du lieu de stockage

Fournir les plans du bâtiment concerné com-portant notamment les issues de secours etles servitudes de l’installation (réseau dedétection et d’extinction automatique d’in-cendie...) pour déterminer :- l’implantation du rayonnage,- la géométrie de l’installation.

Les rayonnages n’étant pas prévus pour êtreen appui sur ou contre une autre structure,le bâtiment notamment, il appartient à l’uti-lisateur de préciser le cas échéant, les effortstransmis par la structure et réciproquementde s’assurer que les efforts transmis par l’ins-tallation de rayonnages sont acceptables.

Ces plans doivent indiquer clairement lesobstacles éventuels et les implantations exis-tantes à conserver.

• Définition des charges destinées à êtrestockées et des palettes utilisées.

On distingue les charges :- individuelles,- sur palettes,- en caisses-palettes,- en conteneurs.

On doit définir :- leurs dimensions hors tout telles que lon-gueur, largeur, hauteur, intégrant les fluc-tuations dimensionnelles des charges et deleur conditionnement qui influent sur les pos-sibilités de les déplacer,- la position du centre de gravité,- le poids de la charge et sa répartition (uni-forme, concentrée...).

• Localisation et rotation des charges

Le constructeur a besoin de connaître lechargement du rayonnage, la localisation et

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Installation de stockage à grande hauteur.

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la rotation des charges, et les cadences pourcalculer l’installation.

• Moyens de manutention

Les moyens de manutention utilisés condi-tionnent la conception du rayonnage métal-lique (dimensionnement, résistance), les lar-geurs d’allées, les hauteurs de stockage etles dispositifs de protection (protection despieds d’échelles...).

• Jeux fonctionnels

En fonction des contraintes d’exploitation,l’utilisateur déterminera si besoin, des jeuxfonctionnels supérieurs à ceux définis au§ 3-2-5.

• Propriétés de l’assise de l’équipementde stockage

Les sols et les fondations doivent êtrecapables de supporter toutes les charges del’équipement de stockage ; cette vérificationest du ressort de l’utilisateur.

Les informations suivantes doivent être four-nies par l’utilisateur pour le dimensionne-ment des équipements de stockage :

- Nature et résistance du sol.

En règle générale les sols béton sontcapables de supporter une pression de 45à 70 kg/cm2.

La simple indication de la charge admissibleuniformément répartie n’est pas suffisantepour s’assurer de l’aptitude du sol à sup-porter les charges localisées induites par lerayonnage.

Préciser la charge localisée admissible parle sol, par exemple 8 tonnes pour une plati-ne de surface efficace 135 x 135 mm.

Certains sols (enrobés, dalles préfabri-quées) ont, en général, une faible capacitéde charge et peuvent présenter une assiseirrégulière. Ces sols ne sont pas recomman-dés dans le cas de charges lourdes concen-trées.

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Vue générale d’une installation de stockage.

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Plate-forme de stockage avec barrière-écluse.

Structure d’une installation de stockage.

- Épaisseur disponible dans la dalle pour lesfixations.

- Emplacement et profondeur des armatureset canalisations par rapport au sol fini, pourles fixations (à titre d’exemple, la profondeurde perçage pour la fixation d’une cheville àexpansion mécanique est de l’ordre de100 mm).

- Localisation des joints de retrait et de dila-tation.

- Planéité et horizontalité des sols deslocaux tels que les tolérances de fauxaplomb des structures soient respectées sanscalage excessif (défaut de planéité inférieurà 5 mm sous une règle de 2 mètres, avec unmaximum de 20 mm entre le point le plushaut et le point le plus bas).

Si ces informations ne sont pas fournies, leconstructeur établira son offre en précisantles hypothèses retenues. Il appartient à l’uti-lisateur de vérifier l’adéquation des hypo-thèses retenues.

3.2.2 Conceptionet dimensionnement

À partir des impératifs fixés par le cahier descharges, le constructeur doit garantir la résis-tance mécanique, la rigidité et la stabilitédes rayonnages par le dimensionnement dela structure et en prévoyant, le cas échéant,les contreventements, les entretoises, les tra-verses... nécessaires.

En outre, le constructeur doit pouvoirremettre un dossier technique en françaiscomprenant entre autres, les données géo-métriques, le plan de chargement précisantle positionnement des charges lourdes, laspécification des matériaux et les caracté-ristiques des différents éléments de la struc-ture, ainsi que la note de calcul et les résul-tats d’essais des éléments constitutifs.

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3.2.2.1 Essais et calcul

Les essais des composants et les méthodesde calcul des rayonnages métalliques sta-tiques doivent être conformes au document« Règles de calcul des rayonnages » élabo-ré par le Syndicat des industries de matérielsde manutention ou aux règles de la FEM.

Dans le cas des rayonnages mobiles, il y alieu de prendre en compte les efforts sup-plémentaires dus aux effets dynamiques etle risque de surcharge occasionnée par leremplissage des conteneurs stockés dans lerayonnage en cas de déclenchement duréseau de détection et d’extinction automa-tique d’incendie.

3.2.2.2 Stabilité

Assurer la stabilité des rayonnages :

• par un sol plan et horizontal

En cas d’impossibilité d’avoir un sol plan, lesimpératifs (pentes, faux aplomb) doivent êtrepris en compte dans le calcul.

• en limitant leur déplacement par :

- un calage au sol de chaque pied d’échelle(supprimer tout mouvement relatif des calesavec les platines de pieds d’échelle),

- la fixation des pieds d’échelle au sol à rai-son d’un ancrage au moins par pied,

- des éléments de répartition,

La pression exercée par un montant sur le solest fonction de la charge sur les rayonnageset de la surface d’appui. Une pression trop éle-vée risque de provoquer un poinçonnement dusol qui peut occasionner des déformations,voire un écroulement des rayonnages. Pouréviter ce phénomène, en fonction de la résis-tance de la dalle de béton, fixer sous les piedsdes montants des éléments de répartition.

- des pièces de contreventement si néces-saire,

Plate-forme de stockage.

Conception et construction

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- des entretoises de jumelage qui serontpositionnées comme suit :

. une en position basse située au premiernœud de diagonale,

. une en position haute située à ladernière traverse,

. au moins une supplémentaire à chaqueéclissage,

- des portiques d’allée :

Ces portiques d’allée se situeront à une dis-tance minimale de 150 mm au-dessus dusommet de la charge du dernier niveau depose. Il y a lieu de tenir compte des carac-téristiques des chariots utilisés.

Si H est la hauteur du dernier niveau et L lalargeur de l’échelle (dans le cas des rayon-nages doubles faces, L sera la largeur totaledes deux échelles plus l’entretoise), ils serontdisposés en fonction du ratio H/L, commeindiqué ci-dessous :

- aucun si H/L est inférieur à 6,

- 1 toutes les trois travées si H/L est comprisentre 6 et 8,

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3.2.3 Allées de circulationet de service

Différents textes réglementaires traitent desallées de circulation :

• Article R. 4323-50(1) du Code du travail :

« Les voies de circulation empruntées par lesmachines mobiles ont un gabarit et pré-sentent un profil permettant leur déplace-ment sans risque à la vitesse prévue par lanotice d’instructions. Elles sont maintenueslibres de tout obstacle ».

À titre d’indication, l’arrêté du 30 juillet1974 prescrivait pour les allées perma-nentes de circulation des chariots, une lar-geur au moins égale à la largeur du chariotou du chargement augmentée d’un mètre ouà la largeur de deux chariots ou de leur char-gement augmentée de 1,40 mètre en cas decirculation dans les deux sens.

La largeur des allées de service est fonctiondu type de chariot, de ses dimensions et deson rayon de braquage, ainsi que desdimensions des charges et du site de travail.

• Article R. 4323-52(2) du Code du travail :

« Des mesures d’organisation sont prisespour éviter que les travailleurs à pied ne setrouvent dans la zone d’évolution des équi-pements de travail... ».

Cela nécessite, pour prévenir ce risque, d’or-ganiser la séparation physique des voies decirculation des chariots et des piétons.

Les allées de circulation piétons doiventavoir une largeur d’au moins 80 centi-mètres. Dans la zone de stockage, la circu-lation des piétons est interdite, celle d’unopérateur est autorisée.

Ne réaliser aucun stockage au-dessusdes allées de circulation sauf précautions

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Protection des pieds d’échelle d’extrémité.

Protection d’extrémité de rangée.

- 1 toutes les deux travées si H/L est com-pris entre 8 et 10,

- 1 toutes les travées si H/L est supérieur à10.

• En tenant compte, le cas échéant, de lafixation à une autre structure.

Dans le cas où une liaison vis-à-vis doubleface stable n’est pas réalisable, le fabricantdoit pouvoir justifier la stabilité transversaledu rayonnage isolé.

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particulières : plancher ajouré (cf. normeNF EN ISO 14122-2 Août 2001), chargestabilisée et protection en arrière.

Pour que les extrémités de rangées (pieds,partie basse des montants) ne risquent pasd’être heurtées, installer des protections depieds d’échelle ou glissières au sol, de résis-tance suffisante et de hauteur minimale de400 mm.

Ces protections sont placées de telle façonqu’elles ne puissent pas contribuer au ren-versement des chariots de manutention etsont adaptées aux types de chariots utiliséspour la desserte de ces installations. Pour ledimensionnement de la largeur d’allée, il ya lieu de tenir compte de ces protections.

Protéger également les pieds d’échelle inter-médiaires qui risquent d’être heurtés parles chariots soit lors du roulage, soit lors desmanœuvres dans les allées. Un des moyens deprotection consiste en face de chacun d’entreeux, à fixer au sol, un sabot de protection d’unehauteur au moins égale à 400 mm.

3.2.4 Évacuation

La distance pour accéder à une allée de cir-culation, de service ou de secours, ne doitpas excéder 20 mètres.

Prévoir en bout d’allée, une allée desecours : la largeur de chaque allée ne doitpas être inférieure à 0,90 mètre et sa hau-teur à 2 mètres.

3.2.5 Jeux fonctionnels

D’une façon générale, les jeux fonctionnelssont destinés à faciliter les manutentions etnon à compenser les fluctuations dimension-nelles des charges stockées déjà prises encompte dans le dimensionnement hors tout.

3.2.5.1 Stockage classique

• Jeu fonctionnel en largeur

Laisser un espace d’au moins 75 mm entredeux charges voisines ou entre une chargeet un montant. Cet espace minimal sera aug-menté en fonction des cadences.

• Jeu fonctionnel en hauteur

Laisser un espace d’au moins 75 mm entrele dessus de la charge et le dessous de lalisse supérieure lorsqu’elle est chargée. Cetespace minimal sera augmenté en fonctiondes hauteurs de niveau et des cadences.

• Jeu fonctionnel en profondeur

Dans le cas des rayonnages avec échellesdos à dos, laisser un espace d’au moins100 mm entre deux charges.

• Espaces libres en cas de protection incen-die (sprinklage).

Dans le cas des rayonnages simple oudouble faces, laisser un espace libre d’aumoins 150 mm (voir EN 12845 d’applica-tion obligatoire).

3.2.5.2 Stockage à accumulation

Pour les plans de pose situés à plus de6 mètres de hauteur et d’une profondeurd’allée de plus de 6 mètres, prévoir un gui-dage au sol du chariot, par exemple railsplus galets.

En dessous de ces valeurs, une simple pro-tection d’échelle suffit.

Toutes les échelles doivent être fixées au sol.

Pour ce type de stockage, le sol doit pré-senter des caractéristiques spécifiques deplanéité, horizontalité, résistance et péren-nité.

N’utilisez que des palettes du type euro-palettes ou présentant des caractéristiqueséquivalentes.

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Stockage à accumulation.

• Jeu fonctionnel en largeur

Laisser un espace d’au moins 75 mm entredeux charges voisines ou entre une chargeet un montant. Cet espace minimal sera aug-menté en fonction des cadences.

Si un guidage latéral des palettes existe, ildevra ménager un jeu total de 50 mm aumoins entre la palette et l’intérieur du rail gui-de. Ce guidage, qui a pour but de guiderlatéralement la palette, ne doit pas être uti-lisé comme dispositif autocentreur de lacharge et ne doit supporter aucun effort laté-ral. En conséquence, l’utilisation de tablierstranslateurs sur les chariots élévateurs est àproscrire.

En aucun cas la largeur de l’assise de lacharge sur le rail ou la lisse ne doit être infé-rieure à 20 mm en inclinant la déformée dupoteau lorsque la charge est totalementdécentrée dans son couloir (fig. 1).

L’espace entre le gabarit du chariot et lastructure doit être au moins égal à 75 mm(100 mm pour le mât) (fig. 2).

• Jeu fonctionnel en hauteur

Laisser un espace d’au moins 100 mm entrele dessus de la charge et le dessous du pre-mier obstacle ou de la lisse de fermeture.

• Jeu fonctionnel en profondeur

Laisser un espace d’au moins 25 mm entredeux charges.

3.2.6 Aménagementdes alvéoles

Pour éviter le décrochement des lisses et desentretoises de leur point d’attache sur lesmontants, mettre en place des verrous desécurité qui ne puissent pas être neutraliséspar inadvertance.

Si les charges palettisées ont une profondeurinsuffisante par rapport à l’écartement des

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lisses, installer un plancher plein ou à clairevoie ou tout autre dispositif remplissant lamême fonction.

Dans ce cas, veiller à respecter la conformitédes règles incendie ainsi que celles con-cernant le positionnement des palettesen profondeur.

Aménager les alvéoles destinés au stockagedes charges dont la base a une configura-tion particulière avec des équipementsd’une résistance appropriée, parfaitementadaptés à la géométrie des charges en ques-tion (planchers, berceaux, traverses, sup-ports, etc.). Ceux-ci doivent être conçus de

Conception et construction

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figure 1

figure 2

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manière à éviter tout déplacement pouvantentraîner leur chute intempestive ou celle dela charge.

Pour les palettes de type perdu, utilisersystématiquement un support appropriécapable de soutenir la palette selon lesdispositions prévues au § 4.2.3.

Pour les alvéoles situés au-dessus d’un pas-sage d’évacuation ou un alvéole où sont réa-lisées des opérations de picking, installer unplancher capable de s’opposer à la chuted’objets (panneaux pleins ou ajourés àmaille compatible avec les objets stockés, oupanneaux de toute autre conception) etdimensionné pour éviter sa rupture brusquesous les contraintes engendrées par la défor-mation des supports de charge.

Sur les faces arrières des travées simplessituées en bordure d’allées de circulation,d’aires de transit ou de postes de travail, ins-taller des dispositifs de retenue adaptés auxcharges stockées (panneaux grillagés ou

pleins, grillage simple torsion, filet, etc.) surune hauteur allant du premier niveau de lissejusqu’au dessus de la charge stockéela plus haute.

Prolonger les échelles en bordure d’allée decirculation, d’une longueur au moins égaleà la hauteur des charges stockées. En cas deprésence d’opérateur, les pourvoir sur touteleur hauteur de dispositifs de retenue si leséléments de charge sont susceptibles de pas-ser à travers l’échelle.

3.2.7 Montage de l’installation

L’installation d’un équipement de stockagedoit être effectuée par un personnel qualifié.Il est vivement recommandé qu’elle soit réa-lisée par le constructeur ou son mandatairequalifié pour assurer une totale sécurité. Sil’utilisateur effectue le montage par sespropres moyens, il doit se conformer aux ins-tructions données par le constructeur et assu-rer lui-même la vérification générale et le

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Plancher alvéolé.

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contrôle géométrique. En cas de doute ous’il est nécessaire de procéder à des modi-fications, il convient de consulter le construc-teur.

Lorsque le montage ou les modifications ontété réalisés par l’utilisateur, la responsabilitédu constructeur en cas d’accident ne pourraêtre recherchée que s’il est démontré que laruine est imputable à la qualité des élémentsstructurels fournis.

L’assemblage d’un rayonnage à partir d’élé-ments récupérés sans accord écrit duconstructeur concerné est à proscrire, ainsique l’assemblage d’éléments de nature oud’origine différentes.

Au cours du montage, il convient d’accorderune attention toute particulière aux pointssuivants :

• il faut veiller au cours des manutentionsà ne pas endommager les composants ;

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Panneaux grillagés sur les faces arrières des travées en bordure d’allée de circulation.

Attache de sécurité.

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• à l’issue du montage et à vide, le fauxaplomb de chacun des poteaux ne doit pasexcéder 1/350 ;

• l’immobilisation des échelles doit assurerla permanence du positionnement de l’ins-tallation ;

• la différence de niveau entre deux piedsconsécutifs dans le sens longitudinal ne doitpas dépasser 1/500 de la distance sépa-rant ces deux pieds après calage ;

• les pieds doivent être en contact sur touteleur surface avec le sol du bâtiment ou toutautre socle aménagé. À cet effet et afin demaintenir la verticalité de l’installation, descales doivent être placées sous les piedsd’échelle (supprimer tout mouvement relatifdes cales avec les platines de pieds d’échelle).Dans un but identique, il est également pos-sible d’injecter du mortier sans retrait sousles pieds ;

• la pose d’entretoises de jumelage doitêtre réalisée comme indiqué au paragraphe3.2.2.2 ;

• il faut s’assurer que chaque attache pos-sède son verrou de sécurité.

Si l’installation n’est pas réalisée par leconstructeur ou son mandataire qualifié, faireprocéder à la réception de l’installation parune personne ou un organisme compétent.

Les mesures de prévention relatives aux opé-rations de montage ne sont pas prises encompte dans ce document.

3.2.8 Plaque de chargeet plaque constructeur

À chaque entrée de rangée doit être mis enplace une plaque de charge spécifiant :- le type de support de charge (palette),- les dimensions du support avec sa charge(largeur, profondeur, hauteur),

- la charge unitaire maximale par empla-cement,- le numéro d’identification de l’installation.

Par installation, prévoir au moins une plaqueconstructeur précisant :- la géométrie avec les niveaux de pose etles largeurs de travée,- la charge maximale d’utilisation paralvéole et par travée,- les règles de calcul appliquées,- la température limite d’utilisation,- la mention : « Cette installation ne doitpas être modifiée sans l’accord écrit duconstructeur »,- le lieu et la date d’installation à l’état neufou reconditionné,- le numéro d’identification de l’installation,- les coordonnées du constructeur.

3.2.9 Modificationdes rayonnages

Soumettre au constructeur avant réalisationtout projet de modification qui devra fairel’objet d’une étude préalable selon les règlescitées ci-dessus, notamment en cas de :

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Affichage de la charge maximale admissiblepar alvéole.

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• modification de la disposition desniveaux des lisses, des caractéristiques descharges unitaires, de l’adjonction ou sup-pression d’éléments de structure,

• déplacement de l’ensemble de la structure.

Toute modification de la configuration d’unestructure de stockage nécessite la vérifica-tion de sa nouvelle capacité de charge, demême lorsqu’une installation est déplacéesur un sol de nature différente.

Ces modifications doivent être réalisées parun personnel qualifié.

Pendant les modifications, l’installation destockage doit être déchargée et il est impé-ratif de respecter les points mentionnés auchapitre précédent.

Lorsque la modification aura été réalisée parl’utilisateur à sa propre initiative, la respon-sabilité du constructeur en cas d’incident oud’accident ne pourra pas être recherchée.

3.2.10 Matériels d’occasion

L’utilisateur de matériels d’occasion doitpouvoir justifier la solidité et le dimension-

nement des éléments constitutifs de l’instal-lation.

En cas de modification de la géométrie et dela capacité de charge préconisée, se repor-ter au paragraphe 3.2.9 Modification desrayonnages.

3.2.11 Éclairage

Les valeurs d’éclairement diffèrent suivantles locaux et le type de travail effectué. Il estconseillé d’appliquer les valeurs recomman-dées par la norme NF X 35-103 (voirtableau ci-dessous).

Il faut disposer les appareils d’éclairage au-dessus des allées de façon à obtenir un éclai-rage suffisant sur les zones de travail, évitertout éblouissement des opérateurs, faciliterla maintenance et, en règle générale, placerles appareils d’éclairage hors d’atteinte deschariots et des charges en cours de manu-tention. Les appareils d’éclairage de sécuri-té seront situés hors d’atteinte des chargesen cours de manutention ou protégés effica-cement contre les chocs.

Espace et locaux concernés

Recommandations d’éclairement artificiel en lux

Valeurs Valeurs Valeursrecommandées recommandées minimales

d’après par l’AFE*, réglementairesNF X 35-103 octobre 1993 R. 4223-4

Voies de circulation intérieure - - 40

Entrepôts et quais intérieurs 150 125 60

Ateliers où les tâchesne nécessitent pasde perception de détails 300 250 120-200

** AFE : Association française de l’éclairage.

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4.1 Principaux risques

Les opérateurs sont exposés aux risques pro-venant :

• d’une organisation mal définie, de l’ab-sence de consignes adaptées aux conditionsd’exploitation,

• de la circulation des chariots de manu-tention automoteurs, entraînant :

- des collisions chariot/opérateur dans lesallées de service où les opérateurs sont ame-nés à circuler fréquemment ou à séjournerpour des tâches particulières telles queconfection ou division des charges, prépa-ration de commandes ;

- des collisions chariot/chariot dans desallées de circulation ou des aires demanœuvre trop réduites ;

- des heurts chariot/palettier lorsque lesallées de service ont une largeur trop étroiteen fonction des caractéristiques techniquesdes chariots (gabarit, rayon de braquage) ;

• de la chute de charges dans des zonesde passages fréquents tels que : allées decirculation, passages dans les travées entreallées de service, ou dans des lieux de tra-vail comme aires de transit ou préparationde commandes.

Les chutes de charges peuvent avoir pourcause :

- l’utilisation de plateaux de chargement(palettes...) n’apportant pas toutes lesgaranties de résistance et de tenue en ser-vice ;

- une mauvaise confection des charges pro-venant d’un manque de cohésion entre élé-ments de charge avec pour conséquence

4. UTILISATION

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Protections de rayonnage.

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des éléments qui débordent de la palette.Une conduite heurtée, un sol en mauvais état(trous, dénivellations, pentes...) accentuentcette anomalie ;

- une défectuosité ou l’absence de disposi-tif de rétention (filet, housse...) ;

- un mauvais positionnement du plateau dechargement sur les lisses ou de son inadap-tation au palettier ;

- la mise en place d’une charge dans unalvéole où il y avait déjà une charge exis-tante ;

- une mauvaise appréciation par le cariste dela hauteur de pose ou dépose de la charge ;

• de l’écroulement des palettiers en raisonde surcharges localisées ou générales quicréent des sollicitations pouvant entraînerdes déformations permanentes des élémentsde structure provenant :

- d’une réaffectation de palettiers ne tenantpas compte des limites maximales admis-sibles en raison de l’ignorance du poids réeldes charges manutentionnées et de l’état deséléments réutilisés, corrosion notamment ;

- de heurts des chariots de manutention oude leur charge provoquant des déformationsdes éléments de la structure préjudiciables àla stabilité de l’ensemble ;

- du remplissage des conteneurs lors dudéclenchement du réseau de détection etd’extinction d’incendie automatique ;

• de conditions d’exploitation défavo-rables telles que :

- éclairage insuffisant, mal réparti, malentretenu ou détérioré ;

- humidité qui provoque dilatation, défor-mation ou détérioration des emballages ;

- résistance insuffisante des emballages ;

- substances dangereuses provenant des pro-duits stockés en rayonnage ou à proximité.

Le manque d’information et de formation etles cadences excessives sont bien souventdes facteurs aggravants.

4.2 Mesuresde prévention

4.2.1 Formationdes opérateurs

Les opérateurs sont informés des caractéris-tiques des charges manutentionnées, descapacités des rayonnages, des plans dechargement type, des règles de chargementet de déchargement, des caractéristiques etdes conditions d’utilisation des chariotsemployés, du plan de circulation...

Les utilisateurs d’engins de manutention(transpalettes, gerbeurs, chariots...) doiventavoir reçus une formation adéquate(1) (2).

Seuls sont autorisés à conduire les chariotsautomoteurs à conducteur porté les caristesen possession de l’autorisation de conduitedélivrée par le chef d’établissement(1).

Cette autorisation de conduite est délivréeaprès la prise en compte des trois élémentssuivants(3) (4) :

• aptitude médicale(3).

Elle doit être vérifiée lors d’une visite médi-cale adaptée aux équipements concernésauprès du médecin du travail. Elle sera réa-lisée avant la formation.

Utilisation

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(1) Articles R. 4323-55 à R. 4323-57 du Codedu travail.

(2) Brochure INRS ED 766 Chariots automoteursde manutention - Manuel de conduite.

(3) Arrêté du 2 décembre 1998 relatif à la for-mation à la conduite des engins.

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• contrôle des connaissances et savoir-faire pour la conduite en sécurité(1) (4) (5).

Des tests tant théoriques que pratiquesseront réalisés à partir du référentiel deconnaissances et des fiches d’évaluationannexés à la recommandation R 389 de laCNAMTS. Ces tests d’évaluation sont prati-qués par un testeur appartenant à un orga-nisme testeur dûment qualifié(5).

Le testeur délivre un certificat d’aptitude à laconduite en sécurité CACES au candidat quiréussit aux tests(4). Le CACES est reconnucomme un « bon moyen » pour satisfaire àl’obligation de contrôle des connaissanceset savoir-faire(4).

• connaissances des lieux de travail et ins-tructions à respecter(3) (4).

L’employeur doit s’assurer que le cariste pos-sède cette connaissance(4) (5).

4.2.2 Protections individuelles

Attribuer et faire porter au personnel d’ex-ploitation des protections individuellesadaptées aux tâches exécutées (chaussuresde sécurité, gants, casques, vêtementschauds notamment pour les chambresfroides...) et conformes à la réglementationet à la normalisation en vigueur.

4.2.3 Constitutionet disposition des charges

• Il ne faut pas stocker des charges supé-rieures à celles stipulées dans la noticed’instructions et transcrites sur la plaque decharge.

Utilisation

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Charge filmée.

(4) Circulaire DRT 99/7 du 15 juin 1999.

(5) Recommandation R 389 de la CNAMTS« Utilisation des chariots automoteurs demanutention à conducteur porté ».

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• plateaux de chargement (palettes...).

- les supports de charge doivent être d’unerésistance suffisante pour la charge à stoc-ker et maintenus en bon état ;

- disposer de préférence les produits sur despalettes normalisées de type réutilisabledont la hauteur d’entrée de fourche mini-male est de 95 mm ; remplacer et détruireles palettes en mauvais état ;

- sur chaque palette, les marchandisesconstituant la charge doivent être parfaite-ment empilées et disposées pour éviter toutdébordement ;

- il faut s’assurer que le type de palettes uti-lisées est approprié aux rayonnages et àl’appareil de desserte ;

- les palettes de type perdu, en raison deleur résistance limitée, ne peuvent être utili-sées dans les palettiers qu’à condition queles alvéoles soient pourvus d’un plancherd’une résistance suffisante ou d’un aména-gement adapté. Leur utilisation pour du stoc-kage par accumulation est à proscrire.

• confection et division des charges.

Les travaux de confection et de division descharges seront interdits dans les allées decirculation des chariots. Des aires réservéesà ces opérations seront utilisées. Lorsque lataille, la forme ou la résistance des objets nepermettent pas de constituer une chargedont la cohésion est suffisante pour s’oppo-ser à leur chute, ils seront immobilisés à l’ai-de de dispositifs de rétention (housse, filet,sangle) de résistance appropriée.

4.2.4 Charge admissible

Le conducteur du chariot doit prendreconnaissance et respecter les indications dela plaque de charge placée à chaque entréede rangée.

4.2.5 Rangement des charges

Les chariots doivent être manœuvrés demanière à éviter toute collision ou frottementavec le rayonnage.

Lors du stockage ou du déstockage, les sup-ports de charge doivent être manutentionnésavec beaucoup de soin pour éviter d’exer-cer des sollicitations supplémentaires surl’équipement de stockage.

Lors de la mise en place des charges, lecariste s’assurera que les traverses de lacharge palettisées reposent sur les lisses.Dans le cas contraire (traverses parallèlesaux lisses ou plots) il disposera la chargedans un alvéole équipé d’un support (plan-cher, traverses, berceau).

Utilisation

28

Dans le cas contraire des casiers de stockagepar accumulation, le chargement doit s’ef-fectuer de préférence de bas en haut, parcouches verticales successives, dans chacunedes travées et inversement pour le déchar-gement.

Plancher plein.

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4.2.6 Positionnementdes charges

Les palettes doivent être centrées en profon-deur sur les lisses de façon à répartir la chargesur chacune d’elle.

Échelle de 1 100 mm et palettede 1 200 mm

Pour une échelle de 1 100 mm et despalettes de 1 200 mm, cela correspond àun débordement de 50 mm à l’avant et àl’arrière.

Ces repères mécaniques de sécurité ne doi-vent pas être utilisés comme butée, l’instal-lation n’étant pas conçue pour supporter desefforts répétés appliqués sur ces repères.

4.2.7 Hauteurs de poseet de dépose

À partir d’une certaine hauteur, les hauteursde pose et de dépose des charges sont dif-ficiles à apprécier, il est alors recommandépour les repérer, soit d’équiper le systèmeélévateur du chariot d’un système automa-tique de repérage, soit de se référer à desrepères disposés sur le montant élévateur duchariot.

4.2.8 Conditions d’exploitation

• Prendre connaissance et appliquer lespréconisations de la notice d’instructions.

• Consulter le constructeur pour toute modi-fication de la méthode de stockage.

• Maintenir libre de tout obstacle les alléesde service et de circulation des chariots demanutention ainsi que les zones pour lesopérateurs.

• Interdire aux piétons l’accès des allées deservice. Si exceptionnellement du personneldoit pénétrer dans le palettier, signaler etinterdire matériellement l’accès des alléesaux chariots.

• Opération de picking :

- au sol : seuls les opérateurs de pickingsont autorisés à évoluer dans l’allée de ser-vice. Tous chariots autres que ceux réalisantl’opération de picking au sol sont interdits.

- en élévation : l’accès de l’allée de serviceest interdit à tout piéton. Tous chariots autresque ceux réalisant l’opération de pickingsont interdits.

Utilisation

29

Positionlimite

Toutefois, compte tenu des difficultés pour lecariste à positionner les palettes, on admetque celles-ci puissent être positionnées audroit de la lisse avant.

Au-delà de 6 mètres de hauteur de pose, sion n’utilise pas pour positionner la chargeun chariot bi ou tri-directionnel guidé au sol,il est envisageable de disposer sur le rayon-nage un repère mécanique de sécurité quiindique que la palette n’est pas en appui surla lisse avant et qu’elle doit être recentréepar rapport aux lisses.

lisse arrière lisse avant

lisse arrière lisse avant

lisse arrièrerepère

mécaniquede sécurité

lisse avant

Po

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Une signalisation appropriée sera disposéeà l’entrée des allées de service.

• Interdire de passer sous les charges stoc-kées dans un rayonnage par accumulation.

• Pour les palettiers standard, maintenirdans les locaux de stockage une températuresupérieure ou égale à celle préconisée parle constructeur.

• Dans le cas où l’installation est équipéed’un réseau de détection et d’extinction d’in-cendie automatique, utiliser des conteneurspercés ou avec un fond à caillebotis ayantun évidement d’au moins 50 % de façon àéviter leur remplissage qui risquerait de pro-voquer l’écroulement du palettier.

• Veiller à ce qu’une variation de tempéra-ture ou d’hygrométrie n’entraîne pas dedéformation ou détérioration des embal-lages des produits stockés ainsi que des sup-ports de charge qui puissent les rendreinstables.

• Pour assurer un éclairage suffisant deszones d’exploitation des palettiers et notam-ment des allées de circulation, il convient :- d’assurer régulièrement le dépoussiéragedes réflecteurs et des sources lumineuses etde procéder à leur changement s’il y a lieu,- de disposer de moyens sûrs tels que deséchafaudages, des plates-formes élévatricesmobiles de personnel... pour exécuter cestravaux et le remplacement dans lesmeilleurs délais des sources lumineuses.

4.2.9 Maintenance

• Le chef d’entreprise est tenu de maintenirl’installation en état de conformité avec lesrègles techniques de conception et deconstruction applicables lors de sa mise enservice (art. R. 4322-1 du Code du travail).

• Le bon entretien de l’installation et le res-pect de la périodicité des vérifications pré-conisées par le constructeur concourent à laprotection des opérateurs.

• Les opérations de maintenance de l’ins-tallation sont de la responsabilité de l’utili-sateur. Celui-ci doit faire procéder :- à la suite de tout choc, à une vérification,en s’assurant de la verticalité des échelles sou-vent déplacées de leur aplomb et, s’il y a lieu,au remplacement de tout élément déformé ;Proscrire des redressages, des ajouts parsoudure qui peuvent diminuer la résistancede l’installation, sauf après accord écrit duconstructeur ;- à une surveillance permanente et attentiveen vue de détecter les anomalies facilementvisibles : éléments déformés, défauts de ver-ticalité, affaissement du sol, verrous de sécu-rité manquants, tenue des soudures, présencedes boulons, charges détériorées... etréaliser leur réparation immédiatement.

Utilisation

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Allée piétonne protégée et matérialisée.

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Pour cela se reporter à la notice d’instruc-tions du constructeur ;

- au moins tous les ans, à une vérificationpériodique approfondie par une personnecompétente employée par l’utilisateur ou leconstructeur ou une entreprise spécialiséeou un organisme de contrôle.

Nota : la compétence implique notamment,outre la qualification, l’expérience du métierde vérificateur, en particulier une pratiquehabituelle de celui-ci.

Lors de la vérification périodique,on contrôlera notamment :

• L’aplomb des rayonnages.

Dans un rayonnage en exploitation souscharge nominale, le faux aplomb mesuré àchaque niveau de pose ne doit pas dépas-ser le faux aplomb initial de 1/350, aug-menté d’un déplacement de 1/200 de lahauteur du niveau considéré.

Dans le cas contraire, rechercher les causeset intervenir sur l’installation pour que les

échelles soient remises à l’intérieur des tolé-rances de verticalité.

• L’état et l’efficacité des cales de pieds,des dispositifs d’ancrage et de verrouillage,du boulonnage.

On s’assurera par des méthodes d’échan-tillonnage que :- les pieds sont en contact avec le sol ;- les cales sont en place (dans le cas d’utili-sation d’un béton sans retrait vérifier que lebéton est encore efficace) ;- les ancrages sont en bon état ;- les dispositifs de verrouillage sont bien enplace ;- les boulons sont serrés correctement.

• Les déformations globales des montants,des lisses...

- Pour les montants, on place une règle deprécision en acier d’un mètre de long encontact avec une surface sur le coté concavede l’élément endommagé, de manière quela partie endommagée se trouve centrée

Utilisation

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Attaches de fixation.

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le plus possible par rapport à la longueur dela règle. L’espace maximal entre le profil etla règle ne doit pas dépasser 2,5 mm.

- Les lisses fléchissent dans les conditions decharge maximale autorisée en utilisationdans la limite admissible de 1/200 de leurlongueur d’entre-axe de montants. Ce flé-chissement doit disparaître lorsque les lissessont déchargées et ne doit pas être confon-du avec une déformation permanente pro-voquée par une surcharge ou un dommagedu à un choc.

- Lorsque les déformations dépassent lesindications données précédemment, les élé-ments endommagés doivent être déchargéset remplacés après consultation du construc-teur. Si la réparation n’est pas réalisée parle constructeur, s’assurer que les prescrip-tions de celui-ci ont été scrupuleusement res-pectées.

• Les déformations localisées.

- Les courbures localisées, d’une longueurinférieure à un mètre, peuvent être jugées au

prorata des limites fixées pour une longueurde un mètre. Les éléments qui sont voilés,bosselés, arrachés ou fendus doivent êtreremplacés.

- Les lisses dont les connecteurs sont défor-més ou les soudures endommagées doiventêtre déchargées et il conviendra de deman-der conseil au constructeur.

• L’état du sol et du bâtiment.

L’utilisateur doit s’assurer visuellement que lesol ne fait pas apparaître de fissures ou d’af-faissement.

• La présence et l’état de conservation jus-qu’au plan supérieur de la charge située auplus haut, de protections grillagées, de filetsou tout autre moyen approprié destiné à évi-ter les chutes éventuelles des produits stoc-kés.

• Les éléments de structure à la suite d’unincendie. Tout élément dont la peinture a étébrûlée doit être remplacé.

• Les éléments de structure rouillés doiventêtre remplacés.

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Plancher plein.

Utilisation

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• L’état des charges (support, conditionne-ment, positionnement).

Certaines vérifications pourront être effec-tuées en faisant appel à des méthodes sta-tistiques.

Consignation sur un registre

Les anomalies relevées lors des vérificationsseront consignées sur un registre ainsi queles dates auxquelles elles ont été constatées.

Les rapports de vérification périodique serontjoints à ce registre. Les travaux effectués pourremédier aux anomalies ainsi que les datesde leur réalisation seront également men-tionnés. Noter aussi toutes informations rela-tives aux charges (état, masse...).

En cas de non respect de ces règles, laresponsabilité du constructeur ne peut êtreengagée lors d’un éventuel sinistre.

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Utilisation

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L’Institut national de recherche et de sécuritéL’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) est une association déclarée sans butlucratif (loi du 1er juillet 1901), constituée sous l’égide de la Caisse nationale de l’assurance maladie. Il est placé sous la tutelle des pouvoirs publics et le contrôle financier de l’État. Son conseil d’administration estcomposé en nombre égal de représentants du Mouvement des entreprises de Franceet des organisations syndicales de salariés.

L’INRS apporte son concours aux services ministériels, à la Caisse nationale de l’assurance maladie, aux Caisses régionales d’assurance maladie, aux comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, aux entreprises, enfin à toute personne, employeur ou salarié, qui s’intéresse à la prévention. L’INRS recueille,élabore et diffuse toute documentation intéressant l’hygiène et la sécurité du travail :brochures, dépliants, affiches, films,renseignements bibliographiques... Il forme des techniciens de la prévention et procède en son centre de recherche de Nancy aux études permettant d’améliorer les conditions de sécurité et l’hygiène de travail.

Les publications de l'INRS sont distribuées par les Caisses régionales d'assurance maladie. Pour les obtenir, adressez-vous au service prévention de la Caisse régionale de votre circonscription, dont vous trouverez l’adresse en fin de brochure.

Les Caisses régionales d’assurance maladieLes Caisses régionales d’assurance maladie disposent, pour diminuer les risques professionnels dans leur région,d’un service prévention composé d’ingénieurs-conseils et de contrôleurs de sécurité. Par les contacts fréquents que ces derniers ont avec les entreprises, ils sontà même non seulement de déceler les risques professionnels particuliers à chacune d’elles,mais également de préconiser les mesures préventives les mieux adaptées aux différents postes dangereux et d’apporter, par leurs conseils, par la diffusion de la documentation éditée par l’Institut national de recherche et de sécurité, une aide particulièrementefficace à l’action des comités d’hygiène,de sécurité et des conditions de travail.

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’INRS, de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite.

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ALSACE-MOSELLE(67 Bas-Rhin)

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(57 Moselle)

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CENTRE-OUEST(16 Charente, 17 Charente-Maritime, 19 Corrèze, 23 Creuse, 79 Deux-Sèvres, 86 Vienne, 87 Haute-Vienne)

4 rue de la Reynie87048 Limoges cedex tél. 05 55 45 39 04fax 05 55 79 00 [email protected]

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ÎLE-DE-FRANCE(75 Paris, 77 Seine-et-Marne, 78 Yvelines, 91 Essonne, 92 Hauts-de-Seine, 93 Seine-Saint-Denis, 94 Val-de-Marne, 95 Val-d’Oise)

17-19 place de l’Argonne75019 Paristél. 01 40 05 32 64fax 01 40 05 38 [email protected]

LANGUEDOC-ROUSSILLON(11 Aude, 30 Gard, 34 Hérault, 48 Lozère, 66 Pyrénées-Orientales)

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2 rue Georges-Vivent31065 Toulouse cedex 9tél. 0820 904 231 (0,118 €/min)fax 05 62 14 88 [email protected]

NORD-EST(08 Ardennes, 10 Aube, 51 Marne, 52 Haute-Marne, 54 Meurthe-et-Moselle, 55 Meuse, 88 Vosges)

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NORD-PICARDIE(02 Aisne, 59 Nord, 60 Oise, 62 Pas-de-Calais, 80 Somme)

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NORMANDIE(14 Calvados, 27 Eure, 50 Manche, 61 Orne, 76 Seine-Maritime)

Avenue du Grand-Cours, 2022 X76028 Rouen cedextél. 02 35 03 58 21fax 02 35 03 58 [email protected]

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PAYS DE LA LOIRE(44 Loire-Atlantique, 49 Maine-et-Loire, 53 Mayenne, 72 Sarthe, 85 Vendée)

2 place de Bretagne44932 Nantes cedex 9tél. 0821 100 110fax 02 51 82 31 [email protected]

RHÔNE-ALPES(01 Ain, 07 Ardèche, 26 Drôme, 38 Isère, 42 Loire,69 Rhône, 73 Savoie, 74 Haute-Savoie)

26 rue d’Aubigny69436 Lyon cedex 3tél. 04 72 91 96 96fax 04 72 91 97 [email protected]

SUD-EST(04 Alpes-de-Haute-Provence,

05 Hautes-Alpes, 06 Alpes-Maritimes,

13 Bouches-du-Rhône, 2A Corse Sud,

2B Haute-Corse, 83 Var, 84 Vaucluse)

35 rue George13386 Marseille cedex 5tél. 04 91 85 85 36fax 04 91 85 75 [email protected]

Pour commander les films (en prêt), les brochures et les affiches de l’INRS, adressez-vous au service prévention de votre CRAM ou CGSS.

Services prévention des CRAM

GUADELOUPEImmeuble CGRR, Rue Paul-Lacavé, 97110 Pointe-à-Pitretél. 05 90 21 46 00 - fax 05 90 21 46 [email protected]

GUYANEEspace Turenne Radamonthe, route de Raban, BP 7015, 97307 Cayenne cedex tél. 05 94 29 83 04 - fax 05 94 29 83 01

LA RÉUNION4 boulevard Doret, 97704 Saint-Denis Messag cedex 9tél. 02 62 90 47 00 - fax 02 62 90 47 [email protected]

MARTINIQUEQuartier Place-d’Armes, 97210 Le Lamentin cedex 2tél. 05 96 66 51 31 - 05 96 66 51 32 -fax 05 96 51 81 [email protected]

Services prévention des CGSS

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Cette brochure a étéréalisée en collaborationavec le syndicat desindustries de matérielsde manutention (SIMMA),par un groupe de travail comprenantl’INRS, le SIMMA,des représentants des CRAMet des constructeurs,après consultation des CRAM.

Elle est destinéeaux constructeurs et auxutilisateurs pour les aiderà prendre toutes les dispositions, notammentdès la conception,pour garantirla sécurité du personnellors de la construction,l’exploitation et la maintenance des rayonnages.

Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles30, rue Olivier-Noyer 75680 Paris cedex 14 • Tél. 01 40 44 30 00Fax 01 40 44 30 99 • Internet : www.inrs.fr • e-mail : [email protected]

Édition INRS ED 771

2e édition (2001) • réimpression juin 2008 • 5 000 ex. • ISBN 978-2-7389-1674-7

Les rayonnages métalliques

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