1
A130 Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160 Matériel et méthodes Étude rétrospective durant 5 années (de janvier 2008 à décembre 2012), effectuée dans deux centres hospi- taliers, chez des patients présentant une tuberculose ganglionnaire diagnostiqués par un examen histologique, associée ou non à une localisation pulmonaire. Résultats Le nombre de patients colligés est 46 patients. La moyenne d’âge est de 30, 5 années, avec une prédominance féminine, 20 % des patients avaient une tuberculose pulmonaire associée, dans 33 % des cas il existait une fistulisation cutanée, la localisation des adénopathies sous mentales et sous mandibu- laires dans 41 % des cas, jugulaire moyenne dans 25 % des cas. Tous nos patients ont bénéficié d’un traitement antituberculeux de 6 à 9 mois, 72 % d’évolution favorable avec disparition et régression des adénopathies, et 28 % ont présentaient un reliquat ganglionnaire avec persistance ou augmentation du nombre et de la taille des ganglions. Conclusion La tuberculose ganglionnaire cervicale est fréquente, en recrudescence avec la tuberculose pulmonaire, elle pose un pro- blème thérapeutique concernant les adénopathies résiduelles, la récidive et la fistulisation. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara- tion de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.280 P080 Les schwannomes à localisation cervico-faciale J. Marrakchi , M. Chaabouni , A. Mediouni , M. Masmoudi , M. Ben amor , R. Zainine , N. Beltaief , G. Besbes Service d’ORL La Rabta, Tunis, Tunisie Auteur correspondant. But de la présentation Les schwannomes de la tête et du cou sont des tumeurs relativement rares qui représentent 25 % de la totalité des schwannomes observés dans l’organisme. La dégéné- rescence des schwannomes est exceptionnelle. Le but de ce travail est d’étudier les particularités cliniques et thérapeutiques de cette entité en fonction du siège de développement. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 6 cas de schwannomes cervico-faciaux colligés sur une période de 6 ans (2008–2012). Résultats Il s’agit de 6 patients : 4 femmes et 2 hommes. L’âge moyen était de 31 ans. Le délai moyen de consultation était de 4 ans. Le motif de consultation était une masse du palais dans un cas, une tuméfaction latérocervicale dans 4 cas et une masse jugale dans un dernier cas. Le bilan radiologique a consisté en une échogra- phie cervicale pratiquée chez 5 patients associée dans un cas à une TDM cervicale. Le traitement a été chirurgical dans tous les cas et a consisté en une exérèse avec biopsie. Le diagnostic positif a été confirmé après étude histologique. L’évolution était favorable chez tous les patients avec absence de récidive sur un recul moyen de 3 ans et demi. Conclusion Les schwannomes de la tête et du cou sont des tumeurs relativement rares. Ils sont caractérisés par une évolution lente et une dégénérescence exceptionnelle. L’imagerie est rare- ment contributive. Le traitement est chirurgical. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara- tion de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.281 P081 Incidence du cancer de la thyroïde chez des patients traités chirurgicalement pour un goitre multihétéronodulaire S. Duflo , A. Bigi , F. Velayoudon cephyse , E. Nallet , L. Carrabin , R. Di ruggiero CHU de Pointe-À-Pitre Abymes, Pointe-À-Pitre Auteur correspondant. But de la présentation Le cancer de la thyroïde est décrit survenant le plus souvent sur nodule unique, asymptomatique, et de décou- verte fortuite. Notre étude a eu pour but d’évaluer l’incidence du cancer de la thyroïde chez les patients suivis et adressés pour prise en charge chirurgicale d’un goitre multihétéronodulaire (GMHN). Matériel et méthodes Entre janvier 2010 et avril 2014, nous avons réalisé une étude prospective, monocentrique concernant 317 patients, 273 femmes et 44 hommes, moyenne d’âge 51,5 ans (18–84 ans), traités soit par thyroïdectomie totale (n = 266 ; dont 31 présentant une maladie de basedow et 235 un GMHN) soit par loboisthmectomie (n = 51, dont 4 pour goitre toxique, 47 pour nodule unique supra centimétrique ayant augmenté rapidement de taille entre 6 et 12 mois). Tous les patients inclus ont bénéficié, d’une échographie préopératoire réalisée par le même échogra- phiste et d’une cytoponction échoguidée des principaux nodules réalisés principalement par 2 opérateurs. Les critères de malignité ont été décrits. Le risque de malignité a été établit selon la clas- sification de Béthesda. Un bilan hormonal thyroïdien standard a été réalisé avant toute chirurgie. Les patients ont été opérés par 2 chirurgiens exerc ¸ ant dans le même service. L’examen histologique définitif a permis de déterminer les nodules cancéreux. Les tests « exact de Fisher » et du Chi 2 , ainsi que le test non paramétrique ont permis d’établir l’incidence des cancers au sein des GMHN. Résultats Trente-cinq cancers de la thyroïde (29 carcinomes papillaires, 6 carcinomes vésiculaires) ont été diagnostiqués à l’examen histologique définitif, dont 28 survenant au sein d’un GMHN et 7 sur nodule unique. En préopératoire, la cytoponction a permis de suspecter le diagnostic chez 12 patients dont 8 por- teurs de GMHN. L’échographie préopératoire des patients porteurs de GMNH retrouvait en moyenne 2 à 6 nodules sans association de critères de malignité. L’incidence globale des cancers était de 11 %. Le taux d’incidence des cancers au sein des goitres étaient signi- ficativement plus élevé (80 %, p < 0,01) qu’au niveau des nodules uniques (20 %). Conclusion L’apparition d’un cancer au sein d’un GMHN pose des difficultés diagnostiques pré- et peropératoire. Selon les données de la littérature, il semble que l’incidence des cancers au sein des GMHN soit en augmentation, ce qui doit nous conduire à redoubler de vigilance quant à la surveillance et la prise en charge de ces patients. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara- tion de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.282 Laryngologie et phoniatrie P082 Upper airways sarcoidosis M. Soares 1,, I. Miguel moura 1 , L. Garanito 1 , P. Henriques 1 , F. Rodrigues 2 , F. Freire 1 1 ENT department Prof. Doutor Fernando Fonseca Hospital, Lisbon, Portugal 2 Pneumology department Prof. Doutor Fernando Fonseca Hospital, Lisbon, Portugal Corresponding author. Sarcoidosis is a chronic multisystem disease of unknown etiology. It can affect any part of the organism, although the lung is the most frequently affected. The involvement of the upper airways is rare,

Les schwannomes à localisation cervico-faciale

  • Upload
    g

  • View
    213

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Les schwannomes à localisation cervico-faciale

A130 Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160

Matériel et méthodes Étude rétrospective durant 5 années (dejanvier 2008 à décembre 2012), effectuée dans deux centres hospi-taliers, chez des patients présentant une tuberculose ganglionnairediagnostiqués par un examen histologique, associée ou non à unelocalisation pulmonaire.Résultats Le nombre de patients colligés est 46 patients. Lamoyenne d’âge est de 30, 5 années, avec une prédominanceféminine, 20 % des patients avaient une tuberculose pulmonaireassociée, dans 33 % des cas il existait une fistulisation cutanée,la localisation des adénopathies sous mentales et sous mandibu-laires dans 41 % des cas, jugulaire moyenne dans 25 % des cas. Tousnos patients ont bénéficié d’un traitement antituberculeux de 6 à9 mois, 72 % d’évolution favorable avec disparition et régression desadénopathies, et 28 % ont présentaient un reliquat ganglionnaireavec persistance ou augmentation du nombre et de la taille desganglions.Conclusion La tuberculose ganglionnaire cervicale est fréquente,en recrudescence avec la tuberculose pulmonaire, elle pose un pro-blème thérapeutique concernant les adénopathies résiduelles, larécidive et la fistulisation.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.280

P080

Les schwannomes à localisationcervico-facialeJ. Marrakchi ∗, M. Chaabouni , A. Mediouni , M. Masmoudi ,M. Ben amor , R. Zainine , N. Beltaief , G. BesbesService d’ORL La Rabta, Tunis, Tunisie∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Les schwannomes de la tête et du cousont des tumeurs relativement rares qui représentent 25 % de latotalité des schwannomes observés dans l’organisme. La dégéné-rescence des schwannomes est exceptionnelle. Le but de ce travailest d’étudier les particularités cliniques et thérapeutiques de cetteentité en fonction du siège de développement.Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portantsur 6 cas de schwannomes cervico-faciaux colligés sur une périodede 6 ans (2008–2012).Résultats Il s’agit de 6 patients : 4 femmes et 2 hommes. L’âgemoyen était de 31 ans. Le délai moyen de consultation était de 4 ans.Le motif de consultation était une masse du palais dans un cas, unetuméfaction latérocervicale dans 4 cas et une masse jugale dansun dernier cas. Le bilan radiologique a consisté en une échogra-phie cervicale pratiquée chez 5 patients associée dans un cas à uneTDM cervicale. Le traitement a été chirurgical dans tous les cas eta consisté en une exérèse avec biopsie. Le diagnostic positif a étéconfirmé après étude histologique. L’évolution était favorable cheztous les patients avec absence de récidive sur un recul moyen de3 ans et demi.Conclusion Les schwannomes de la tête et du cou sont destumeurs relativement rares. Ils sont caractérisés par une évolutionlente et une dégénérescence exceptionnelle. L’imagerie est rare-ment contributive. Le traitement est chirurgical.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.281

P081

Incidence du cancer de la thyroïdechez des patients traitéschirurgicalement pour un goitremultihétéronodulaire

S. Duflo , A. Bigi ∗, F. Velayoudon cephyse , E. Nallet , L. Carrabin ,R. Di ruggieroCHU de Pointe-À-Pitre Abymes, Pointe-À-Pitre∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Le cancer de la thyroïde est décrit survenantle plus souvent sur nodule unique, asymptomatique, et de décou-verte fortuite. Notre étude a eu pour but d’évaluer l’incidence ducancer de la thyroïde chez les patients suivis et adressés pour priseen charge chirurgicale d’un goitre multihétéronodulaire (GMHN).Matériel et méthodes Entre janvier 2010 et avril 2014, nousavons réalisé une étude prospective, monocentrique concernant317 patients, 273 femmes et 44 hommes, moyenne d’âge 51,5 ans(18–84 ans), traités soit par thyroïdectomie totale (n = 266 ; dont31 présentant une maladie de basedow et 235 un GMHN) soitpar loboisthmectomie (n = 51, dont 4 pour goitre toxique, 47 pournodule unique supra centimétrique ayant augmenté rapidementde taille entre 6 et 12 mois). Tous les patients inclus ont bénéficié,d’une échographie préopératoire réalisée par le même échogra-phiste et d’une cytoponction échoguidée des principaux nodulesréalisés principalement par 2 opérateurs. Les critères de malignitéont été décrits. Le risque de malignité a été établit selon la clas-sification de Béthesda. Un bilan hormonal thyroïdien standard aété réalisé avant toute chirurgie. Les patients ont été opérés par 2chirurgiens exercant dans le même service. L’examen histologiquedéfinitif a permis de déterminer les nodules cancéreux. Les tests« exact de Fisher » et du Chi2, ainsi que le test non paramétrique ontpermis d’établir l’incidence des cancers au sein des GMHN.Résultats Trente-cinq cancers de la thyroïde (29 carcinomespapillaires, 6 carcinomes vésiculaires) ont été diagnostiqués àl’examen histologique définitif, dont 28 survenant au sein d’unGMHN et 7 sur nodule unique. En préopératoire, la cytoponctiona permis de suspecter le diagnostic chez 12 patients dont 8 por-teurs de GMHN. L’échographie préopératoire des patients porteursde GMNH retrouvait en moyenne 2 à 6 nodules sans association decritères de malignité. L’incidence globale des cancers était de 11 %.Le taux d’incidence des cancers au sein des goitres étaient signi-ficativement plus élevé (80 %, p < 0,01) qu’au niveau des nodulesuniques (20 %).Conclusion L’apparition d’un cancer au sein d’un GMHN pose desdifficultés diagnostiques pré- et peropératoire. Selon les donnéesde la littérature, il semble que l’incidence des cancers au sein desGMHN soit en augmentation, ce qui doit nous conduire à redoublerde vigilance quant à la surveillance et la prise en charge de cespatients.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.282

Laryngologie et phoniatrie

P082

Upper airways sarcoidosisM. Soares 1,∗, I. Miguel moura 1, L. Garanito 1,P. Henriques 1, F. Rodrigues 2, F. Freire 1

1 ENT department Prof. Doutor Fernando Fonseca Hospital, Lisbon,Portugal2 Pneumology department Prof. Doutor Fernando Fonseca Hospital,Lisbon, Portugal∗ Corresponding author.

Sarcoidosis is a chronic multisystem disease of unknown etiology.It can affect any part of the organism, although the lung is the mostfrequently affected. The involvement of the upper airways is rare,