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consonances 20 ANS

Livre consonanes optimise

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Page 1: Livre consonanes optimise

consonances

20 ANS

Page 2: Livre consonanes optimise

1photo : D.M.

…La liste [de ces moments mémorables] est encore longue, mais à Saint-Nazaire, c’est l’esprit qui compte, un esprit plus que jamais présent lors du concert de clôture, qui se tenait devant près de 1000 personnes dans une ancienne base sous-marine. Le programme était composé d’un mélange varié de morceaux de rappel, allant de Bach à Messiaen (les mouvements extraits du Quatuor pour la fin du temps étaient profondément poignants dans ce contexte). Ce concert dura presque trois heures, sans interruption, ce dont Graffin s’excusa publiquement. Point n’était besoin de ces excuses : bien que l’air fût froid et humide, la foule resta extrêmement attentive et toujours très enthousiaste. Qui a dit que la musique classique était moribonde ?

Stephen PetittFINANCIAL TIMES du 9 octobre 2000

Page 3: Livre consonanes optimise

2 3Sommaire

SommaireI Saint-Nazaire port d’attache 04

II Un maire, une volonté 06

III Un violoniste, un projet 08

IV Rencontres 12

V Affiches 1991- 2001 20

VI Isaÿe et ses amis 22

VII « An die Muzik » 24

VIII Créations 34

IX Shchedrin 40

X Maya 44

XI Dutilleux 46

XII Le Life 48

XIII Con molto serioso e dramatico 52

XIV Tables d’harmonies 60

XV Affiches 2002 - 2010 62

XVI Traces 64

XVII Affettuoso 76

XVIII En coulisses 84

XIX Artistes invités 88

XX Les échos 92

Remerciements 96

Page 4: Livre consonanes optimise

2 3Sommaire

SommaireI Saint-Nazaire port d’attache 04

II Un maire, une volonté 06

III Un violoniste, un projet 08

IV Rencontres 12

V Affiches 1991- 2001 20

VI Isaÿe et ses amis 22

VII « An die Muzik » 24

VIII Créations 34

IX Shchedrin 40

X Maya 44

XI Dutilleux 46

XII Le Life 48

XIII Con molto serioso e dramatico 52

XIV Tables d’harmonies 60

XV Affiches 2002 - 2010 62

XVI Traces 64

XVII Affettuoso 76

XVIII En coulisses 84

XIX Artistes invités 88

XX Les échos 92

Remerciements 96

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4 5Chapitre I - Saint-Nazaire port d’attache

Saint-Nazaireport d’attache

« Un port retentissant, où mon âme peut boire »Charles Beaudelaire

photo : C.C.

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4 5Chapitre I - Saint-Nazaire port d’attache

Saint-Nazaireport d’attache

« Un port retentissant, où mon âme peut boire »Charles Beaudelaire

photo : C.C.

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6 7Chapitre II - Un maire, une volonté

02Un maire, une volonté

RENCONTRES

C’est à l’occasion d’une rencontre fortuite à Paris que je découvre Philippe Graffin, un jeune violoniste qui me conte le dur métier de jeune soliste solitaire bal-lotté autour du monde, en manque de contacts humains et d’échanges pérennes avec ses homologues, à part, me dit-il, un ou deux événements tels qu’un festival de musique de chambre en Finlande, mais jamais en France.Je saisis l’intérêt de cette forme de rencontres, malheureusement nos moyens nazairiens sont limités tant au niveau budgétaire qu’au niveau des lieux de concerts.Qu’à cela ne tienne, Philippe m’assure qu’on pourrait faire avec les moyens du bord.Je l’invite à Saint-Nazaire, il arrive avec son violon et Frederic Chiu pour faire un état des lieux (au sens musical), la salle Gérard Philipe, la Chapelle des Franciscains, l’église de Saint-Nazaire et même la base sous-marine (déjà).Nous n’avions pas pensé à l’atelier de peinture des chantiers.Affaire conclue.Je désigne Philippe directeur artistique de l’événement.Pour la première édition, il bat le rappel de ses nombreux amis et déjà l’ambiance particulière de Consonances enthousiasme les musiciens comme le public.Déjà la spontanéité et l’engagement de ces jeunes virtuoses nous valent des moments de transcendance que nous ne connaissions qu’avec les petites formations de jazz.Déjà la convivialité entre le public et les musiciens est patente.Cette première édition s’achève à mon domicile par une petite réception tardive à laquelle les musiciens sont conviés. Certains viennent avec leur instrument (sauf les pianistes), ce qui nous vaut une sérénade délicieuse et inoubliable.Depuis, les choses n’ont fait que s’améliorer, à commencer par la Chapelle des Franciscains puis l’alvéole 14 et, demain, le nouveau théâtre. Des musiciens de grand renom nous ont rejoints et avec A Tempo, Consonances s’est doté d’un véritable club de supporters.20 ans déjà, comme si c’était hier. On n’a pas tous les jours vingt ans ! Ni l’occasion de fêter en chœur notre quête d’harmonie dans le tintamarre contemporain.

Joël Batteux

Joël Batteux à la petite réception declôture de la première édition.(photo : C.C.)

Concert impromptu (photo : C.C.)

Le Maire et son équipe, après le concert au Jardin des plantes en 1991.(photo : D.M.)

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6 7Chapitre II - Un maire, une volonté

02Un maire, une volonté

RENCONTRES

C’est à l’occasion d’une rencontre fortuite à Paris que je découvre Philippe Graffin, un jeune violoniste qui me conte le dur métier de jeune soliste solitaire bal-lotté autour du monde, en manque de contacts humains et d’échanges pérennes avec ses homologues, à part, me dit-il, un ou deux événements tels qu’un festival de musique de chambre en Finlande, mais jamais en France.Je saisis l’intérêt de cette forme de rencontres, malheureusement nos moyens nazairiens sont limités tant au niveau budgétaire qu’au niveau des lieux de concerts.Qu’à cela ne tienne, Philippe m’assure qu’on pourrait faire avec les moyens du bord.Je l’invite à Saint-Nazaire, il arrive avec son violon et Frederic Chiu pour faire un état des lieux (au sens musical), la salle Gérard Philipe, la Chapelle des Franciscains, l’église de Saint-Nazaire et même la base sous-marine (déjà).Nous n’avions pas pensé à l’atelier de peinture des chantiers.Affaire conclue.Je désigne Philippe directeur artistique de l’événement.Pour la première édition, il bat le rappel de ses nombreux amis et déjà l’ambiance particulière de Consonances enthousiasme les musiciens comme le public.Déjà la spontanéité et l’engagement de ces jeunes virtuoses nous valent des moments de transcendance que nous ne connaissions qu’avec les petites formations de jazz.Déjà la convivialité entre le public et les musiciens est patente.Cette première édition s’achève à mon domicile par une petite réception tardive à laquelle les musiciens sont conviés. Certains viennent avec leur instrument (sauf les pianistes), ce qui nous vaut une sérénade délicieuse et inoubliable.Depuis, les choses n’ont fait que s’améliorer, à commencer par la Chapelle des Franciscains puis l’alvéole 14 et, demain, le nouveau théâtre. Des musiciens de grand renom nous ont rejoints et avec A Tempo, Consonances s’est doté d’un véritable club de supporters.20 ans déjà, comme si c’était hier. On n’a pas tous les jours vingt ans ! Ni l’occasion de fêter en chœur notre quête d’harmonie dans le tintamarre contemporain.

Joël Batteux

Joël Batteux à la petite réception declôture de la première édition.(photo : C.C.)

Concert impromptu (photo : C.C.)

Le Maire et son équipe, après le concert au Jardin des plantes en 1991.(photo : D.M.)

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9Chapitre III - Un violoniste, un projet8

Un violoniste, un projet03

La ville de Saint-Nazaire occupe une place toute particulière dans la carrière de Philippe Graffin : chaque année, il y re-trouve ses complices de musique de chambre, véritables « com-pagnons de route » venus des quatre coins du monde, et dont certains furent rencontrés dès les années d’étude, à l’Université de Bloomington. C’est ainsi que s’est constitué, au fil des ans, ce que l’on pourrait presque considérer comme un « ensemble idéal » de musiciens, soudé par de fortes affinités artistiques, mais toujours ouvert à de nouvelles rencontres. En cela, l’histoire même du festival « Consonances » semble se confondre avec la personnalité musicale de Philippe Graffin : violoniste-voyageur, ouvert et curieux, n’ayant de cesse de re-nouveller son répertoire, de confronter son jeu à des partitions oubliées ou à des œuvres contemporaines, mais aussi musicien fidèle, intransigeant, qui ne perd jamais le cap de ses valeurs musiciennes et ne soumet son art à aucun compromis. En témoigne la manière très personnelle dont il constitue son propre répertoire. Si sa discographie et ses programmes de concerts font figurer nombre de chefs-d’œuvre incontournables, on y trouve aussi trace d’une intense activité de musicien-cher-cheur : partitions inédites, compositeurs injustement oubliés ou trop rarement joués (Canteloube, de Bréville, Coleridge-Taylor), transcriptions audacieuses, mises en miroir à la fois singulières et pertinentes (le disque In the shade of forests, qui associe les Impressions d’enfance d’Enesco, Tzigane de Ravel, et la Sonate de Debussy, etc.). Et il applique cette démarche d’investigation aux œuvres elles-mêmes : « J’aime cette idée que le répertoire a une histoire, et qu’il reste en gestation. Comme lorsque j’ai redécouvert cette version inédite et très intimiste du Poème de Chausson, avec quatuor à cordes et piano ».

Cette démarche, nous la retrouvons encore dans le jeu du vio-loniste, peu enclin aux effets de mode ou aux systèmes d’école. C’est que l’intelligence du texte, la fine compréhension des en-jeux culturels qui traversent chaque œuvre, n’interdisent jamais à Philippe Graffin la spontanéité sensible, la part indispensable d’immédiateté, voire d’improvisation, qui préserve la fraîcheur et la densité de ses lectures. L’ironie qui se mêle à la tendresse, la pureté de la ligne qui pourtant se livre dans toute sa fragilité, la palette sonore qui fait la part belle aux couleurs mystérieuses, la sincérité qui côtoie l’art du second degré : autant de para-doxes et de variations possibles, qui sont la marque des grands musiciens.

Feriel Kaddour

A 8 ans

Philippe Graffin Repères en echo

• 1982 Premier prix du Conservatoire de Paris.

• 1983 Intègre la classe de Josef Gingold, (élève d’Ysaÿe) Bloomington, Indiana University, USA. Artist diploma.

• 1987 Continue ses études avec le violoniste Philipp Hirschhorn. Utrecht, Hollande. Lauréat du concours Fritz Kreisler, Graz, Autriche, où Yehudi Menuhin le découvre.

• 1991 Crée le festival international de musique de chambre “Consonances”à Saint-Nazaire, France, qui a lieu chaque année en septembre. Premier disque, direction Yehudi Menuhin, avec le Royal Philharmonic Orchestra.

• 1995 Festival “Consonances” à Londres, au Wigmore Hall, autour du thème “Ysaÿe”. S’installe à Londres, où il vit depuis.

• 1996 Début de collaboration avec Hyperion Records : enregistre les 6 sonates d’Ysaye

• 1997 Découvre et enregistre en première mondiale la version de chambre du Poème de Chausson (Chausson Complète Chamber Musique, Hyperion, avec Pascal Devoyon, Gary Hoffman, Chilingirian Quartett). Prix Caecilia, Belgique, Gramophone editor’s choice.

• 1998 Lance la série des concertos rares romantiques pour Hyperion. Suit alors une série d’enregistrements autour de la musique française pour laquelle Philippe est particulièrement apprécié : Chausson, Saint-Saëns, Canteloube, etc. “His understanding of the idiom is second to none”, Gramophone Magazine, Diapason d’or.

• 2001 Remplace Maxim Vengerov pour le Concerto Cantabile du compositeur russe Rodion Shchedrin, sous la direction de Mtislav Rostropovich.

• 2003 Première tournée en Afrique du Sud. Commence une relation privilégiée, parraine divers projets de soutien à l’enseignement du violon dans ce pays. Enregistre avec le Johannesbourg Philharmonic Orchestra, le Concerto de Dvorak, le Concerto de Samuel Coleridge-Taylor, compositeur anglais d’origine africaine, première mondiale, Gramophone Editor’s choice.

• 2004 Premier disque avec Claire Désert, In the shade of Forest chez Avie Records. Gramophone Magazine Editor’s choice. Création de deux concertos Jeux et Duo concertant (Avie Records) du compositeur lituanien Vytautas Barkauskas avec l’altiste Nobuko Imai. Rodion Shchedrin écrit Concerto Parlando pour Philippe. Le concerto est joué à Moscou, Vilnius, Londres (BBC symphony, Mikael Agrest conductor).

• 2005 Joue aux Proms à Londres, puis à Paris, Le Concerto de Coleridge-Taylor. Enregistre avec Le Royal Liverpool Philharmonic, Vernon Handley dir., le Concerto d’Elgar et de nouveau le Poème de Chausson dans des versions originales inédites. Début à la New York Chamber Music Society, Alice Tully Hall, Lincoln Center.

Depuis 2007 : Philippe Graffin est “Artist in Residence“ à l’Université de New York, Etats-Unis. Les concerts et projets se sont multipliés et souvent ont laissé des traces au disque : - Concertos de Mozart - Symphonie concertante et duos pour violon et alto chez Avie Records. Nobuko Imai, alto. Philippe Graffin, violon et direction - Concerto de Schumann pour violoncelle op. 129. Saarbrucken Radio Philharmonic, Christoph Poppen direction. - Sonate pour violon et piano de Schumann, Claire Désert, piano. - Hungarian dances, Onyx Records.Claire Désert, Piano/luthéal. disque Miklos Rosza, Delius, (Dutton)

• 2009 Considéré par Classic FM comme un des dix meilleurs violonistes du moment.

• 2010 Premiers concerts en Italie. Concerto d’Elgar avec la Philarmonia Orchestra, direction Roger Norrington (100ème anniversaire de la création du Concerto). Récital au festival Gergiev. Nouveaux enregistrements pour Hyperion records de Concertos romantiques rares, Enregistrement des deux Concertos de David Matthews. Bornemouth Symphony Orchestra. Dutton 20ème anniversaire de Consonances !

photo : C.C.

Page 10: Livre consonanes optimise

9Chapitre III - Un violoniste, un projet8

Un violoniste, un projet03

La ville de Saint-Nazaire occupe une place toute particulière dans la carrière de Philippe Graffin : chaque année, il y re-trouve ses complices de musique de chambre, véritables « com-pagnons de route » venus des quatre coins du monde, et dont certains furent rencontrés dès les années d’étude, à l’Université de Bloomington. C’est ainsi que s’est constitué, au fil des ans, ce que l’on pourrait presque considérer comme un « ensemble idéal » de musiciens, soudé par de fortes affinités artistiques, mais toujours ouvert à de nouvelles rencontres. En cela, l’histoire même du festival « Consonances » semble se confondre avec la personnalité musicale de Philippe Graffin : violoniste-voyageur, ouvert et curieux, n’ayant de cesse de re-nouveller son répertoire, de confronter son jeu à des partitions oubliées ou à des œuvres contemporaines, mais aussi musicien fidèle, intransigeant, qui ne perd jamais le cap de ses valeurs musiciennes et ne soumet son art à aucun compromis. En témoigne la manière très personnelle dont il constitue son propre répertoire. Si sa discographie et ses programmes de concerts font figurer nombre de chefs-d’œuvre incontournables, on y trouve aussi trace d’une intense activité de musicien-cher-cheur : partitions inédites, compositeurs injustement oubliés ou trop rarement joués (Canteloube, de Bréville, Coleridge-Taylor), transcriptions audacieuses, mises en miroir à la fois singulières et pertinentes (le disque In the shade of forests, qui associe les Impressions d’enfance d’Enesco, Tzigane de Ravel, et la Sonate de Debussy, etc.). Et il applique cette démarche d’investigation aux œuvres elles-mêmes : « J’aime cette idée que le répertoire a une histoire, et qu’il reste en gestation. Comme lorsque j’ai redécouvert cette version inédite et très intimiste du Poème de Chausson, avec quatuor à cordes et piano ».

Cette démarche, nous la retrouvons encore dans le jeu du vio-loniste, peu enclin aux effets de mode ou aux systèmes d’école. C’est que l’intelligence du texte, la fine compréhension des en-jeux culturels qui traversent chaque œuvre, n’interdisent jamais à Philippe Graffin la spontanéité sensible, la part indispensable d’immédiateté, voire d’improvisation, qui préserve la fraîcheur et la densité de ses lectures. L’ironie qui se mêle à la tendresse, la pureté de la ligne qui pourtant se livre dans toute sa fragilité, la palette sonore qui fait la part belle aux couleurs mystérieuses, la sincérité qui côtoie l’art du second degré : autant de para-doxes et de variations possibles, qui sont la marque des grands musiciens.

Feriel Kaddour

A 8 ans

Philippe Graffin Repères en echo

• 1982 Premier prix du Conservatoire de Paris.

• 1983 Intègre la classe de Josef Gingold, (élève d’Ysaÿe) Bloomington, Indiana University, USA. Artist diploma.

• 1987 Continue ses études avec le violoniste Philipp Hirschhorn. Utrecht, Hollande. Lauréat du concours Fritz Kreisler, Graz, Autriche, où Yehudi Menuhin le découvre.

• 1991 Crée le festival international de musique de chambre “Consonances”à Saint-Nazaire, France, qui a lieu chaque année en septembre. Premier disque, direction Yehudi Menuhin, avec le Royal Philharmonic Orchestra.

• 1995 Festival “Consonances” à Londres, au Wigmore Hall, autour du thème “Ysaÿe”. S’installe à Londres, où il vit depuis.

• 1996 Début de collaboration avec Hyperion Records : enregistre les 6 sonates d’Ysaye

• 1997 Découvre et enregistre en première mondiale la version de chambre du Poème de Chausson (Chausson Complète Chamber Musique, Hyperion, avec Pascal Devoyon, Gary Hoffman, Chilingirian Quartett). Prix Caecilia, Belgique, Gramophone editor’s choice.

• 1998 Lance la série des concertos rares romantiques pour Hyperion. Suit alors une série d’enregistrements autour de la musique française pour laquelle Philippe est particulièrement apprécié : Chausson, Saint-Saëns, Canteloube, etc. “His understanding of the idiom is second to none”, Gramophone Magazine, Diapason d’or.

• 2001 Remplace Maxim Vengerov pour le Concerto Cantabile du compositeur russe Rodion Shchedrin, sous la direction de Mtislav Rostropovich.

• 2003 Première tournée en Afrique du Sud. Commence une relation privilégiée, parraine divers projets de soutien à l’enseignement du violon dans ce pays. Enregistre avec le Johannesbourg Philharmonic Orchestra, le Concerto de Dvorak, le Concerto de Samuel Coleridge-Taylor, compositeur anglais d’origine africaine, première mondiale, Gramophone Editor’s choice.

• 2004 Premier disque avec Claire Désert, In the shade of Forest chez Avie Records. Gramophone Magazine Editor’s choice. Création de deux concertos Jeux et Duo concertant (Avie Records) du compositeur lituanien Vytautas Barkauskas avec l’altiste Nobuko Imai. Rodion Shchedrin écrit Concerto Parlando pour Philippe. Le concerto est joué à Moscou, Vilnius, Londres (BBC symphony, Mikael Agrest conductor).

• 2005 Joue aux Proms à Londres, puis à Paris, Le Concerto de Coleridge-Taylor. Enregistre avec Le Royal Liverpool Philharmonic, Vernon Handley dir., le Concerto d’Elgar et de nouveau le Poème de Chausson dans des versions originales inédites. Début à la New York Chamber Music Society, Alice Tully Hall, Lincoln Center.

Depuis 2007 : Philippe Graffin est “Artist in Residence“ à l’Université de New York, Etats-Unis. Les concerts et projets se sont multipliés et souvent ont laissé des traces au disque : - Concertos de Mozart - Symphonie concertante et duos pour violon et alto chez Avie Records. Nobuko Imai, alto. Philippe Graffin, violon et direction - Concerto de Schumann pour violoncelle op. 129. Saarbrucken Radio Philharmonic, Christoph Poppen direction. - Sonate pour violon et piano de Schumann, Claire Désert, piano. - Hungarian dances, Onyx Records.Claire Désert, Piano/luthéal. disque Miklos Rosza, Delius, (Dutton)

• 2009 Considéré par Classic FM comme un des dix meilleurs violonistes du moment.

• 2010 Premiers concerts en Italie. Concerto d’Elgar avec la Philarmonia Orchestra, direction Roger Norrington (100ème anniversaire de la création du Concerto). Récital au festival Gergiev. Nouveaux enregistrements pour Hyperion records de Concertos romantiques rares, Enregistrement des deux Concertos de David Matthews. Bornemouth Symphony Orchestra. Dutton 20ème anniversaire de Consonances !

photo : C.C.

Page 11: Livre consonanes optimise

10 11Chapitre III - Un violoniste, un projet

Deux mentors particulièrement chers, le violoniste Philipp Hirshhorn, et Joseph Gingold.

A gauche, un compliment de Joseph Gingold, à droite avec Philipp Hirschhorn.

Avec Lord Menuhin

Avec M Rostropovitch.

« J’ai été énormément impressionné par le jeune violoniste Philippe Graffin quand je l’ai entendu pendant le concours Fritz Kreisler. Il a le talent rare de prendre une phrase de la manière la plus élégante. En fait, j’ai rarement entendu musique jouée plus élégamment. »

Yehudi Menuhin

Londres, juin 1989

“His understanding of the Idiom is second to none”

Gramophone Magazine

“One of the most versatile violinist of the moment”

The Observer

“A splendid violinist”

The New York times

“Pour moi le jeu de Philippe Graffin représente la quintessence même du violoniste français dans la grande tradition de Jacques Thibaut, Ginette Neveu, Christian Ferras et Zino Francescatti”

Fanfare Magazine

Page 12: Livre consonanes optimise

10 11Chapitre III - Un violoniste, un projet

Deux mentors particulièrement chers, le violoniste Philipp Hirshhorn, et Joseph Gingold.

A gauche, un compliment de Joseph Gingold, à droite avec Philipp Hirschhorn.

Avec Lord Menuhin

Avec M Rostropovitch.

« J’ai été énormément impressionné par le jeune violoniste Philippe Graffin quand je l’ai entendu pendant le concours Fritz Kreisler. Il a le talent rare de prendre une phrase de la manière la plus élégante. En fait, j’ai rarement entendu musique jouée plus élégamment. »

Yehudi Menuhin

Londres, juin 1989

“His understanding of the Idiom is second to none”

Gramophone Magazine

“One of the most versatile violinist of the moment”

The Observer

“A splendid violinist”

The New York times

“Pour moi le jeu de Philippe Graffin représente la quintessence même du violoniste français dans la grande tradition de Jacques Thibaut, Ginette Neveu, Christian Ferras et Zino Francescatti”

Fanfare Magazine

Page 13: Livre consonanes optimise

13Chapitre IV - Rencontres12

04Rencontres

Qui l’eût cru ? Certainement pas moi, mais le fait est là : voilà déjà la vingtième édition de « Consonances ».

Trace d’instants éphémères, ce livre est pour moi l’occasion de revenir à la genèse et raison d’être de ce festival pas tout à fait comme les autres.

Dans un monde musical si hiérarchisé, confier l’organisation d’un festival à de jeunes musiciens était un geste presque subversif, généreux et certainement courageux!Consonances est né du désir, pour mes camarades et moi-même, de jouer. Devenir interprète nécessite, depuis l’enfance, de longues années d’études. Le chemin qui s’ensuit vers les salles de concerts, commence souvent par être obscur, et en pariant sur l’avenir, Joël Batteux et la ville de Saint-Nazaire, dès 1991, nous ont apporté une merveilleuse réponse.

Ces rencontres ont été et restent un espace de liberté, un laboratoire où l’on peut expérimenter une œuvre pour la première fois, jouer avec des musiciens que l’on découvre. Chaque concert est une rencontre unique, une création, un instant irremplaçable.

En regardant la liste des artistes invités, je suis surpris du soutien que, toutes générations, célébrités et horizons confondus, les artistes nous ont immédiatement montré.Je me rends compte que les programmes ont très tôt été audacieux et construits. A cet espace de liberté, s’était ajoutée l’exigence : présenter des œuvres oubliées, ou placer des œuvres du répertoire en perspectives.

Je remarque également que, dès le début, les standards de musique de chambre se mêlent de manière naturelle aux œuvres commandées spécialement pour Consonances. Si bien que, souvent, une pièce de Beethoven, par exemple, semble avoir été aussi composée la veille.

Chaque édition fut un combat, une réalisation différente de la précédente. Si, à l’origine, ces rencontres ont été créées par et pour les musiciens, c’est avec le public toujours ouvert et attentif de cette ville si singulière, que nous avons pris conscience de la place de la musique classique dans la société.

Consonances est un événement qui appartient aux Nazairiens, d’une manière presque intime. Que rêver de plus pour la musique de chambre ?

Philippe graffin, violoniste et directeur artistique.

photo : C.C.

Page 14: Livre consonanes optimise

13Chapitre IV - Rencontres12

04Rencontres

Qui l’eût cru ? Certainement pas moi, mais le fait est là : voilà déjà la vingtième édition de « Consonances ».

Trace d’instants éphémères, ce livre est pour moi l’occasion de revenir à la genèse et raison d’être de ce festival pas tout à fait comme les autres.

Dans un monde musical si hiérarchisé, confier l’organisation d’un festival à de jeunes musiciens était un geste presque subversif, généreux et certainement courageux!Consonances est né du désir, pour mes camarades et moi-même, de jouer. Devenir interprète nécessite, depuis l’enfance, de longues années d’études. Le chemin qui s’ensuit vers les salles de concerts, commence souvent par être obscur, et en pariant sur l’avenir, Joël Batteux et la ville de Saint-Nazaire, dès 1991, nous ont apporté une merveilleuse réponse.

Ces rencontres ont été et restent un espace de liberté, un laboratoire où l’on peut expérimenter une œuvre pour la première fois, jouer avec des musiciens que l’on découvre. Chaque concert est une rencontre unique, une création, un instant irremplaçable.

En regardant la liste des artistes invités, je suis surpris du soutien que, toutes générations, célébrités et horizons confondus, les artistes nous ont immédiatement montré.Je me rends compte que les programmes ont très tôt été audacieux et construits. A cet espace de liberté, s’était ajoutée l’exigence : présenter des œuvres oubliées, ou placer des œuvres du répertoire en perspectives.

Je remarque également que, dès le début, les standards de musique de chambre se mêlent de manière naturelle aux œuvres commandées spécialement pour Consonances. Si bien que, souvent, une pièce de Beethoven, par exemple, semble avoir été aussi composée la veille.

Chaque édition fut un combat, une réalisation différente de la précédente. Si, à l’origine, ces rencontres ont été créées par et pour les musiciens, c’est avec le public toujours ouvert et attentif de cette ville si singulière, que nous avons pris conscience de la place de la musique classique dans la société.

Consonances est un événement qui appartient aux Nazairiens, d’une manière presque intime. Que rêver de plus pour la musique de chambre ?

Philippe graffin, violoniste et directeur artistique.

photo : C.C.

Page 15: Livre consonanes optimise

14 15Chapitre IV - Rencontres

Frederic Chiu et Philippe Graffin(photo : D.M.)

Quatuor Chilingirian, Pascal Devoyon et Philippe Graffin

(photo : D.M.)

Philipp Hirschhorn avec Joan Kwon et Françoise Gneri

(photo : D.M.)

Emmanuel Pahud, Hélène de Villeneuve et Michael Collins

(photo : D.M.)

« Vivons dangereusement,mais bien ! AvecConsonances, il y a toujours les deux… »

François Le Roux

Page 16: Livre consonanes optimise

14 15Chapitre IV - Rencontres

Frederic Chiu et Philippe Graffin(photo : D.M.)

Quatuor Chilingirian, Pascal Devoyon et Philippe Graffin

(photo : D.M.)

Philipp Hirschhorn avec Joan Kwon et Françoise Gneri

(photo : D.M.)

Emmanuel Pahud, Hélène de Villeneuve et Michael Collins

(photo : D.M.)

« Vivons dangereusement,mais bien ! AvecConsonances, il y a toujours les deux… »

François Le Roux

Page 17: Livre consonanes optimise

16 17Chapitre IV - Rencontres

Ma première venue au Festival Consonances de Saint-Nazaire remonte à 1994. Je venais de rencontrer Philippe Graffin et il m’avait passé commande d’une œuvre pour deux violons, les Onze caprices. Il les a alors créés avec Bertrand Walter – et les a rejoués lors de l’édition 2009 de Consonances, avec Cecilia Ziliacus.Entre-temps, de nombreux interprètes s’étaient emparés de ces Caprices – dont Itzhak Perlman et une de ses élèves qui les ont interprétés à New York et Chicago.Un peu plus tard, Philippe Graffin m’a commandé les Chants du Sud, créés à Saint-Nazaire en 1996, puis tout récemment (2009), la Rhapsodie pour violon et luthéal, qu’il a créée avec Marisa Gupta : je peux donc dire que la plupart de mes œuvres pour violon (solo ou en duo) ont été écrites pour Consonances et pour Philippe Graffin. C’est dire tout l’attachement que je porte à ce Festival et à son directeur - d’autant que d’autres de mes œuvres de musique de chambre y ont été programmées au fil des ans : Trio, Paroles peintes, Im fremden Land…

Venir à Saint-Nazaire est toujours un plaisir, je constate et apprécie à chaque fois l’exceptionnelle qualité des artistes, des programmes et du public. On y est toujours bien accueilli : je serai donc heureux d’y retourner cette année, pour célébrer le vingtième anniversaire du Festival.

Philippe Hersant

Philippe Hersant en répétition à la salle Gérard Philipe

(photo : D.M.)

Page 18: Livre consonanes optimise

16 17Chapitre IV - Rencontres

Ma première venue au Festival Consonances de Saint-Nazaire remonte à 1994. Je venais de rencontrer Philippe Graffin et il m’avait passé commande d’une œuvre pour deux violons, les Onze caprices. Il les a alors créés avec Bertrand Walter – et les a rejoués lors de l’édition 2009 de Consonances, avec Cecilia Ziliacus.Entre-temps, de nombreux interprètes s’étaient emparés de ces Caprices – dont Itzhak Perlman et une de ses élèves qui les ont interprétés à New York et Chicago.Un peu plus tard, Philippe Graffin m’a commandé les Chants du Sud, créés à Saint-Nazaire en 1996, puis tout récemment (2009), la Rhapsodie pour violon et luthéal, qu’il a créée avec Marisa Gupta : je peux donc dire que la plupart de mes œuvres pour violon (solo ou en duo) ont été écrites pour Consonances et pour Philippe Graffin. C’est dire tout l’attachement que je porte à ce Festival et à son directeur - d’autant que d’autres de mes œuvres de musique de chambre y ont été programmées au fil des ans : Trio, Paroles peintes, Im fremden Land…

Venir à Saint-Nazaire est toujours un plaisir, je constate et apprécie à chaque fois l’exceptionnelle qualité des artistes, des programmes et du public. On y est toujours bien accueilli : je serai donc heureux d’y retourner cette année, pour célébrer le vingtième anniversaire du Festival.

Philippe Hersant

Philippe Hersant en répétition à la salle Gérard Philipe

(photo : D.M.)

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18 19Chapitre IV - Rencontres

Jean-Guihen Queyras, Truls Mork, Lesley Robertson et Toby Hoffman

(photo : D.M.)

La grande violoniste israélienne Miriam Fried et Pascal Devoyon.

(photo : D.M.)

Dès le début, Consonances a eu le privilège de recevoir le soutien de grands musiciens, comme celui du merveilleux Christian Ivaldi.

P.G

Henri Demarquette

(photo : D.M.)

(photo : D.M.)

Instants de répétition : rarement publics, ils sont souvent le théâtre d’échanges artistiques qui représentent presque autant pour le musicien que le résultat du concert lui-même.

P.G

Philipp Hirshhorn était un violoniste extraordinaire et fascinant ! Tous ceux qui l’ont entendu et côtoyé n’oublieront pas sa sensibilité fragile ni sa grande générosité. J’ai été un de ses premiers élèves, et c’était pour moi un grand événement de jouer avec lui un des premiers quintettes de Schubert de Consonances.

P.G.

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18 19Chapitre IV - Rencontres

Jean-Guihen Queyras, Truls Mork, Lesley Robertson et Toby Hoffman

(photo : D.M.)

La grande violoniste israélienne Miriam Fried et Pascal Devoyon.

(photo : D.M.)

Dès le début, Consonances a eu le privilège de recevoir le soutien de grands musiciens, comme celui du merveilleux Christian Ivaldi.

P.G

Henri Demarquette

(photo : D.M.)

(photo : D.M.)

Instants de répétition : rarement publics, ils sont souvent le théâtre d’échanges artistiques qui représentent presque autant pour le musicien que le résultat du concert lui-même.

P.G

Philipp Hirshhorn était un violoniste extraordinaire et fascinant ! Tous ceux qui l’ont entendu et côtoyé n’oublieront pas sa sensibilité fragile ni sa grande générosité. J’ai été un de ses premiers élèves, et c’était pour moi un grand événement de jouer avec lui un des premiers quintettes de Schubert de Consonances.

P.G.

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20 21Chapitre V - Affiches (1991-2001)

05Affiches (1991-2001)Se souvenir des premiers pas de « Consonances », c’est se rappeler le plaisir de la découverte d’artistes venus de partout pour travailler, à plusieurs, un programme spécifique, pensé pour cet instant par Philippe Graffin dans une ville ouverte par nature sur l’Atlantique et donc sur le monde.

Dans cette ambiance si particulière, faite de convivialité et de répétitions, créée pour eux par une équipe attentionnée du Fanal, dans les locaux de la Scène nationale de Saint-Nazaire et dans toute la ville, je ne peux oublier les repas en commun, les “après concert“ dans l’appartement des hôtes, les rotations de véhicules pour transporter artistes et instruments, la chaleur de l’accueil des spectateurs friands de nouveautés...

Au milieu de cette effervescence polyglotte tendue vers l’excellence, et qui s’accompagnait de tâches diverses, dont certaines peu prosaïques, les plannings, les budgets, la technique....il me revient que les concerts et les moments d’échanges illustraient une performance, unique et pourtant renouvelée, vécue ensemble par des solistes engagés dans leur art et un public attentif, curieux et passionné.

L’inspiration et les sentiments des compositeurs, portés par des solistes de haut niveau apportaient déjà la preuve qu’en cette terre portuaire, marquée par la richesse des passages des hommes et des talents, la musique sait faire vibrer de bonheur toutes les âmes.

Jean Joël Le Chapelain

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20 21Chapitre V - Affiches (1991-2001)

05Affiches (1991-2001)Se souvenir des premiers pas de « Consonances », c’est se rappeler le plaisir de la découverte d’artistes venus de partout pour travailler, à plusieurs, un programme spécifique, pensé pour cet instant par Philippe Graffin dans une ville ouverte par nature sur l’Atlantique et donc sur le monde.

Dans cette ambiance si particulière, faite de convivialité et de répétitions, créée pour eux par une équipe attentionnée du Fanal, dans les locaux de la Scène nationale de Saint-Nazaire et dans toute la ville, je ne peux oublier les repas en commun, les “après concert“ dans l’appartement des hôtes, les rotations de véhicules pour transporter artistes et instruments, la chaleur de l’accueil des spectateurs friands de nouveautés...

Au milieu de cette effervescence polyglotte tendue vers l’excellence, et qui s’accompagnait de tâches diverses, dont certaines peu prosaïques, les plannings, les budgets, la technique....il me revient que les concerts et les moments d’échanges illustraient une performance, unique et pourtant renouvelée, vécue ensemble par des solistes engagés dans leur art et un public attentif, curieux et passionné.

L’inspiration et les sentiments des compositeurs, portés par des solistes de haut niveau apportaient déjà la preuve qu’en cette terre portuaire, marquée par la richesse des passages des hommes et des talents, la musique sait faire vibrer de bonheur toutes les âmes.

Jean Joël Le Chapelain

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22 23Chapitre VI - Ysaye et ses amis

06Ysaÿe et ses amis

Ysaÿe et ses amis est un programme qui permettait de jeter un regard transversal sur la musique française contemporaine de Debussy Franck ou Chausson, à travers une des forces créatrices du moment, le violoniste belge Eugène Ysaÿe. Il fut d’ailleurs repris pendant toute une semaine par le célèbre Wigmore Hall de Londres puis l’année suivante par l’Orchestre de la résidence de la Haye. Isaÿe n’était pas un choix dû au hasard. J’ai étudié aux Etats-Unis avec Joseph Gingold, qui fut son élève à Bruxelles dans les années 20. Depuis, la musique française, souvent rare, a tenu une place privilégiée dans les programmes de Consonances et dans mes disques.

P.G.

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22 23Chapitre VI - Ysaye et ses amis

06Ysaÿe et ses amis

Ysaÿe et ses amis est un programme qui permettait de jeter un regard transversal sur la musique française contemporaine de Debussy Franck ou Chausson, à travers une des forces créatrices du moment, le violoniste belge Eugène Ysaÿe. Il fut d’ailleurs repris pendant toute une semaine par le célèbre Wigmore Hall de Londres puis l’année suivante par l’Orchestre de la résidence de la Haye. Isaÿe n’était pas un choix dû au hasard. J’ai étudié aux Etats-Unis avec Joseph Gingold, qui fut son élève à Bruxelles dans les années 20. Depuis, la musique française, souvent rare, a tenu une place privilégiée dans les programmes de Consonances et dans mes disques.

P.G.

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24 25Chapitre VII - « An die Muzik »

07« An die Musik »

Michel LethiecJeremy Menuhin

(photos : C.C.)

Amy Norrington(photo : C.C.)

Marc Coppey.(photo : D.M.)

A gauche : Derek Lee RaginA droite : Philippe Graffin

et Stephen Kovacevich(photos : D.M.)

Sous ce titre d’un des plus beaux lieder de Schubert, dont le manuscrit a appartenu un moment à l’écrivain Stefan Zweig qui le chérissait (Mémoires d’un Européen), se regroupent des images qui, je crois sont l’expression même de l’émotion musicale. Ce moment où le musicien s’oublie, et où la musique se lit sur son visage. C’est l’art du photographe que de les capturer. Par sa relation privilégiée avec Consonances, dont il est un des organisateur principaux, Christian Cochy, architecte, mais ici photographe, a pu se glisser dans des répétitions qui restent du domaine de l’intime, et où d’habitude la présence de témoins dérange.

P.G.

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24 25Chapitre VII - « An die Muzik »

07« An die Musik »

Michel LethiecJeremy Menuhin

(photos : C.C.)

Amy Norrington(photo : C.C.)

Marc Coppey.(photo : D.M.)

A gauche : Derek Lee RaginA droite : Philippe Graffin

et Stephen Kovacevich(photos : D.M.)

Sous ce titre d’un des plus beaux lieder de Schubert, dont le manuscrit a appartenu un moment à l’écrivain Stefan Zweig qui le chérissait (Mémoires d’un Européen), se regroupent des images qui, je crois sont l’expression même de l’émotion musicale. Ce moment où le musicien s’oublie, et où la musique se lit sur son visage. C’est l’art du photographe que de les capturer. Par sa relation privilégiée avec Consonances, dont il est un des organisateur principaux, Christian Cochy, architecte, mais ici photographe, a pu se glisser dans des répétitions qui restent du domaine de l’intime, et où d’habitude la présence de témoins dérange.

P.G.

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26 27Chapitre VII - « An die Muzik »

« Suurkiitos, comme nous disonsen Finlande quand nous sommes très

heureux et reconnaissants... Ce fut un honneur de chanter ici, avec d’aussi

grands musiciens. Je suis sûre que ce festival a un excellent avenir. »

Mari Palo(photo : C.C.)

Dimitri Ferschtmanet Philipp Hirschhorn(photo : D.M.)

Sonja Van Beek(photo : C.C.)

Sung-Wong Yang(photo : C.C.)

« C’est toujours un grand bonheurd’être parmi vous, et de partager ainsi

tant de moments précieux. »Claire Désert

(photo : C.C.)

« La musique est lemédiateur entre le spirituel et le sensuel. »

Ludwig van Beethoven

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26 27Chapitre VII - « An die Muzik »

« Suurkiitos, comme nous disonsen Finlande quand nous sommes très

heureux et reconnaissants... Ce fut un honneur de chanter ici, avec d’aussi

grands musiciens. Je suis sûre que ce festival a un excellent avenir. »

Mari Palo(photo : C.C.)

Dimitri Ferschtmanet Philipp Hirschhorn(photo : D.M.)

Sonja Van Beek(photo : C.C.)

Sung-Wong Yang(photo : C.C.)

« C’est toujours un grand bonheurd’être parmi vous, et de partager ainsi

tant de moments précieux. »Claire Désert

(photo : C.C.)

« La musique est lemédiateur entre le spirituel et le sensuel. »

Ludwig van Beethoven

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28 29Chapitre VII - « An die Muzik »

Marisa Gupta et le manuscrit de la Rhapsodie de Philippe Hersant

(photo : D.M.)

Tom Peeters, ingénieur du son(photo : C.C.)

Yvonne Barclay et Ruth Peel(Abbey Road Singers)(photo : C.C.)

Nobuko Imai(photo : C.C.)

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28 29Chapitre VII - « An die Muzik »

Marisa Gupta et le manuscrit de la Rhapsodie de Philippe Hersant

(photo : D.M.)

Tom Peeters, ingénieur du son(photo : C.C.)

Yvonne Barclay et Ruth Peel(Abbey Road Singers)(photo : C.C.)

Nobuko Imai(photo : C.C.)

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30 31Chapitre VII - « An die Muzik »

Mona Julstrud à Escal’Atlantic.(photo : D.M.)

Berceuse(photo : C.C.)

Thomas Méglioranza(photo : C.C.)

Jennifer Morsches(photo : D.M.)

Répétition au Théâtre Icare.(photo : C.C.)

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30 31Chapitre VII - « An die Muzik »

Mona Julstrud à Escal’Atlantic.(photo : D.M.)

Berceuse(photo : C.C.)

Thomas Méglioranza(photo : C.C.)

Jennifer Morsches(photo : D.M.)

Répétition au Théâtre Icare.(photo : C.C.)

Page 33: Livre consonanes optimise

32 33Chapitre VII - « An die Muzik »

Ying Lai(photo : C.C.)

Justus Grim(photo : C.C.)

« Pas encore parti, j’ai envie de rester…(et de revenir… !). L’endroit possède une âme rare, comme tous ceux qui y prêtent leur présence et leur aide si chaleureuse. »

David Selig(photo : C.C.)

Yuzuko Horigome et Abdel Rhaman El Bacha

(photo : D.M.)

Mon amie Yuzuko a invité un ensemble consonances issu du festival, composé de Abdel Rhaman El Bacha, Yuzuko Horigome, Philippe Graffin, Roger Chase et Jeroen Reuling, à faire une tournée au japon. Un disque reste de ce voyage.

P.G.

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32 33Chapitre VII - « An die Muzik »

Ying Lai(photo : C.C.)

Justus Grim(photo : C.C.)

« Pas encore parti, j’ai envie de rester…(et de revenir… !). L’endroit possède une âme rare, comme tous ceux qui y prêtent leur présence et leur aide si chaleureuse. »

David Selig(photo : C.C.)

Yuzuko Horigome et Abdel Rhaman El Bacha

(photo : D.M.)

Mon amie Yuzuko a invité un ensemble consonances issu du festival, composé de Abdel Rhaman El Bacha, Yuzuko Horigome, Philippe Graffin, Roger Chase et Jeroen Reuling, à faire une tournée au japon. Un disque reste de ce voyage.

P.G.

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34 35Chapitre VIII - Créations

08Créations

Olli Mustonen (à gauche) et Yves Prin.

Philippe Hersant au centre.(photo : D.M.)

Nicolas Bacri

Thomas Zehetmaier, Vassili Lobanov (au piano) et Gary Hoffman.

(photo : D.M.)

Depuis sa création, Consonances invite à chaque édition un compositeur vivant auquel, la plupart du temps, nous passons commande. Je suis heureux de voir ces œuvres publiées et reprises de par le monde. Par exemple, Itzhak Perlman a joué les Duos de Philippe Hersant maintes fois aux Etats-Unis. Le Quatuor d’Yves Prin a été joué par le Quatuor Saint-Lawrence, et j’ai moi-même joué souvent le Concerto Parlando de Rodion Shchedrin à Moscou, Vilnius, Saint-Petersbourg, et à Londres avec le BBC Symphony.

P.G.

Commandes de Consonances (1)Créations mondiales (2)

1991Olli Mustonen

1992Nicolas BACRIDivertimento (bis), pour trioà cordes et clarinette (1.2)

1993Yves PRINQuatuor à cordes (1.2)Vassili LOBANOV

1994Philippe HERSANT11 caprices pour deux violons (1.2)

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34 35Chapitre VIII - Créations

08Créations

Olli Mustonen (à gauche) et Yves Prin.

Philippe Hersant au centre.(photo : D.M.)

Nicolas Bacri

Thomas Zehetmaier, Vassili Lobanov (au piano) et Gary Hoffman.

(photo : D.M.)

Depuis sa création, Consonances invite à chaque édition un compositeur vivant auquel, la plupart du temps, nous passons commande. Je suis heureux de voir ces œuvres publiées et reprises de par le monde. Par exemple, Itzhak Perlman a joué les Duos de Philippe Hersant maintes fois aux Etats-Unis. Le Quatuor d’Yves Prin a été joué par le Quatuor Saint-Lawrence, et j’ai moi-même joué souvent le Concerto Parlando de Rodion Shchedrin à Moscou, Vilnius, Saint-Petersbourg, et à Londres avec le BBC Symphony.

P.G.

Commandes de Consonances (1)Créations mondiales (2)

1991Olli Mustonen

1992Nicolas BACRIDivertimento (bis), pour trioà cordes et clarinette (1.2)

1993Yves PRINQuatuor à cordes (1.2)Vassili LOBANOV

1994Philippe HERSANT11 caprices pour deux violons (1.2)

Page 37: Livre consonanes optimise

36 37Chapitre VIII - Créations

Joël Hoffman (debout) avec Frederic Chiu(photo : A.K.)

John Tavener avec Patricia Rosario et Steven Isserlis à la Chapelle

des Franciscains.(photo : A.K.)

Création de Jeux de VytautasBarkauskas direction Toby Hoffman.

(photo : D.M.)David Matthews

(photo : A.K.)

Vassili Lobanov(photo : D.M.)

«Vilnius, «la Jérusalem du Nord», est une ville mystérieuse et mystique, avec une histoire si présente que le visiteur a l’impression d’être à la croisée des mondes et du temps.

Pour les violonistes, elle a cependant une signification particulière, un des résultats de son incroyable histoire, c’est la ville où Jascha Heifetz est né.

Pendant mes études, j’avais un disque soviétique de jeunesse de Gidon Kremer, dans lequel il jouait Partita d’un compositeur dont je n’arrivais pas vraiment à lire le nom écrit en cyrilique. Beaucoup plus tard, me retrouvant à Vilnius, je vois arriver à la fin du concert, un homme un peu âgé, avec une charmante jeune femme, qui se présente et me dit qu’il est compositeur. Vytautas Barkauskas. Partita ! fut ma réaction. S’ensuivit une amitié qui, je crois, l’a incité à écrire de nouveau pour le violon. Jeux pour violon et orchestre, et Duo Concertant, écrits pour Nobuko Imai et moi-même et la Philharmonie de Lituanie, à la mémoire de l’ambassadeur du Japon Shiguhara, qui sauva quelques milliers de réfugiés juifs en leur délivrant un visa, contre l’ordre explicite de son gouvernement.

C’est aussi à Vilnius que j’eus l’opportunité de rencontrer Rodion Shchedrin, et j’y ai souvent joué depuis.

L’Orchestre de chambre de Lituanie est venu à Saint-Nazaire en 2009, avec Robertas Servenikas, et ces musiciens nous ont encore ébloui.»

P.G.

1997John TAVENERLa maison de péage, pour quatuor à cordes (1.2)

1998David MATTHEWSConcerto pour violon n°2 (1.2)

1999Vassili LOBANOVQuatuor, pour clarinette, violon,violoncelle et piano (1.2)

2001Joël HOFFMANSelf-portait of JS, pour violon,alto et violoncelle (1.2)

2002Vytautas BARKAUSKASJeux, pour violon et ensemble (1.2)

2003David MATTHEWSL’invitation au voyage (1.2)

2004Rodion SHCHEDRINConcerto parlando, pour violon,trompette et cordes (1.2)

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36 37Chapitre VIII - Créations

Joël Hoffman (debout) avec Frederic Chiu(photo : A.K.)

John Tavener avec Patricia Rosario et Steven Isserlis à la Chapelle

des Franciscains.(photo : A.K.)

Création de Jeux de VytautasBarkauskas direction Toby Hoffman.

(photo : D.M.)David Matthews

(photo : A.K.)

Vassili Lobanov(photo : D.M.)

«Vilnius, «la Jérusalem du Nord», est une ville mystérieuse et mystique, avec une histoire si présente que le visiteur a l’impression d’être à la croisée des mondes et du temps.

Pour les violonistes, elle a cependant une signification particulière, un des résultats de son incroyable histoire, c’est la ville où Jascha Heifetz est né.

Pendant mes études, j’avais un disque soviétique de jeunesse de Gidon Kremer, dans lequel il jouait Partita d’un compositeur dont je n’arrivais pas vraiment à lire le nom écrit en cyrilique. Beaucoup plus tard, me retrouvant à Vilnius, je vois arriver à la fin du concert, un homme un peu âgé, avec une charmante jeune femme, qui se présente et me dit qu’il est compositeur. Vytautas Barkauskas. Partita ! fut ma réaction. S’ensuivit une amitié qui, je crois, l’a incité à écrire de nouveau pour le violon. Jeux pour violon et orchestre, et Duo Concertant, écrits pour Nobuko Imai et moi-même et la Philharmonie de Lituanie, à la mémoire de l’ambassadeur du Japon Shiguhara, qui sauva quelques milliers de réfugiés juifs en leur délivrant un visa, contre l’ordre explicite de son gouvernement.

C’est aussi à Vilnius que j’eus l’opportunité de rencontrer Rodion Shchedrin, et j’y ai souvent joué depuis.

L’Orchestre de chambre de Lituanie est venu à Saint-Nazaire en 2009, avec Robertas Servenikas, et ces musiciens nous ont encore ébloui.»

P.G.

1997John TAVENERLa maison de péage, pour quatuor à cordes (1.2)

1998David MATTHEWSConcerto pour violon n°2 (1.2)

1999Vassili LOBANOVQuatuor, pour clarinette, violon,violoncelle et piano (1.2)

2001Joël HOFFMANSelf-portait of JS, pour violon,alto et violoncelle (1.2)

2002Vytautas BARKAUSKASJeux, pour violon et ensemble (1.2)

2003David MATTHEWSL’invitation au voyage (1.2)

2004Rodion SHCHEDRINConcerto parlando, pour violon,trompette et cordes (1.2)

Page 39: Livre consonanes optimise

38 39Chapitre VIII - Créations

Le compositeur sud-africain Mokale Koapeng

(photo : D.M.)

Manuscrit de Rhapsody dePhilippe Hersant (partie violon).

(photo : C.C.)

Jee-Yung Kim avec l’équipe d’Arte.(photo : C.C.)

Marisa Gupta et Philipe Hersant devant le luthéal.(photo : C.C.)

Sung-Won Yang, Pierre Charvet, Philippe Graffin et Denis Pascal(photo : C.C.)

2005Mokale KOAPENGAfrican Enigma (1.2)

2006Jee-Yung KIMPour violon, violoncelle et daegeum (2)

Pierre CHARVETTrio avec piano (2)

2007Jessica DUCHENLa fin du temps

2007Henri DUTILLEUXConcert en hommage à Henri Dutilleux

2009Philippe HERSANTRhapsody pour violon et luthéal (1.2)

Page 40: Livre consonanes optimise

38 39Chapitre VIII - Créations

Le compositeur sud-africain Mokale Koapeng

(photo : D.M.)

Manuscrit de Rhapsody dePhilippe Hersant (partie violon).

(photo : C.C.)

Jee-Yung Kim avec l’équipe d’Arte.(photo : C.C.)

Marisa Gupta et Philipe Hersant devant le luthéal.(photo : C.C.)

Sung-Won Yang, Pierre Charvet, Philippe Graffin et Denis Pascal(photo : C.C.)

2005Mokale KOAPENGAfrican Enigma (1.2)

2006Jee-Yung KIMPour violon, violoncelle et daegeum (2)

Pierre CHARVETTrio avec piano (2)

2007Jessica DUCHENLa fin du temps

2007Henri DUTILLEUXConcert en hommage à Henri Dutilleux

2009Philippe HERSANTRhapsody pour violon et luthéal (1.2)

Page 41: Livre consonanes optimise

40 41Chapitre I - Une ville

09Shchedrin

Shchedrin pendant une répétition(photo : C.C.)

Après concert, dégustation d’un Côteaux de l’Aubance 1990

(photo : C.C.)

« Consonances, le meilleur festivalde notre planète. Merci Beaucoup. »

Rodion Shchedrin

Partie de pêche à l’étang de Sandun.(photo : C.C.)

En 2001, l’Orchestre national de Lituanie, avec lequel je venais de jouer, m’a demandé de remplacer Maxim Vengerov au pied levé dans le Concerto Cantabile écrit pour lui par Shchedrin. Rostropovich dirigeait, et je rencontrai Rodion Shchedrin et Maya Plisetskaya. Je découvrais une œuvre merveilleuse, profondément russe, qui s’inscrit déjà dans le répertoire du violon. De ce concert est né le projet de les faire venir à Saint-Nazaire, projet qui se réalisa avec le festival Shchedrin en 2004.

Le Concerto Parlando, pendant violonistique du premier concerto de Chostakovich pour piano, trompette et cordes, fut écrit pour Consonances et créé avec l’Orchestre de chambre du Kremlin, direction Misha Rachlevsky.

P.G.

Page 42: Livre consonanes optimise

40 41Chapitre I - Une ville

09Shchedrin

Shchedrin pendant une répétition(photo : C.C.)

Après concert, dégustation d’un Côteaux de l’Aubance 1990

(photo : C.C.)

« Consonances, le meilleur festivalde notre planète. Merci Beaucoup. »

Rodion Shchedrin

Partie de pêche à l’étang de Sandun.(photo : C.C.)

En 2001, l’Orchestre national de Lituanie, avec lequel je venais de jouer, m’a demandé de remplacer Maxim Vengerov au pied levé dans le Concerto Cantabile écrit pour lui par Shchedrin. Rostropovich dirigeait, et je rencontrai Rodion Shchedrin et Maya Plisetskaya. Je découvrais une œuvre merveilleuse, profondément russe, qui s’inscrit déjà dans le répertoire du violon. De ce concert est né le projet de les faire venir à Saint-Nazaire, projet qui se réalisa avec le festival Shchedrin en 2004.

Le Concerto Parlando, pendant violonistique du premier concerto de Chostakovich pour piano, trompette et cordes, fut écrit pour Consonances et créé avec l’Orchestre de chambre du Kremlin, direction Misha Rachlevsky.

P.G.

Page 43: Livre consonanes optimise

42 43Chapitre IX - Shchedrin

Shchedrin à Escal’Atlantic.(photo : D.M.)

L’Orchestre de chambre du Kremlin, direction Misha Rachlevsky,

Martin Hurel (trompette).(photo : D.M.)

Page 44: Livre consonanes optimise

42 43Chapitre IX - Shchedrin

Shchedrin à Escal’Atlantic.(photo : D.M.)

L’Orchestre de chambre du Kremlin, direction Misha Rachlevsky,

Martin Hurel (trompette).(photo : D.M.)

Page 45: Livre consonanes optimise

44 45Chapitre X - Maya

10Maya

Maya devant une sculpture de Martine Kerbaol.(photo : D.M.)

Maya Plisetskaya avec des élèves de l’école de danse.(photo : D.M.)

Maya Plisetskaya et Philippe Graffin.(photo : C.C.)

Un des souvenirs les plus émouvants pour moi fut ma première répétition avec Rodion Shchedrin.

Je sortais mon violon de sa boîte, quand Rodion se mit à jouer tout seul l’Ave Maria de Gounod, au piano.

Je levai les yeux et vis Maya danser. J’avoue ne rien comprendre intrinsèquement à la danse, mais au bout de quelques minutes, hypnotisé, je sentis les larmes me venir. Toute cette semaine avec Maya et Rodion resta sous le sceau de cette émotion particulière. Je la priai ensuite de bien vouloir danser pour tout le monde. Elle laissa planer un doute sur son acceptation jusqu’au dernier moment, puis, le temps s’est arrêté encore une fois, un instant de grâce, qui s’inscrit à jamais dans notre mémoire collective.

P.G.

Maya Plisetskaya danse pour nous

(photo : C.C.)

Page 46: Livre consonanes optimise

44 45Chapitre X - Maya

10Maya

Maya devant une sculpture de Martine Kerbaol.(photo : D.M.)

Maya Plisetskaya avec des élèves de l’école de danse.(photo : D.M.)

Maya Plisetskaya et Philippe Graffin.(photo : C.C.)

Un des souvenirs les plus émouvants pour moi fut ma première répétition avec Rodion Shchedrin.

Je sortais mon violon de sa boîte, quand Rodion se mit à jouer tout seul l’Ave Maria de Gounod, au piano.

Je levai les yeux et vis Maya danser. J’avoue ne rien comprendre intrinsèquement à la danse, mais au bout de quelques minutes, hypnotisé, je sentis les larmes me venir. Toute cette semaine avec Maya et Rodion resta sous le sceau de cette émotion particulière. Je la priai ensuite de bien vouloir danser pour tout le monde. Elle laissa planer un doute sur son acceptation jusqu’au dernier moment, puis, le temps s’est arrêté encore une fois, un instant de grâce, qui s’inscrit à jamais dans notre mémoire collective.

P.G.

Maya Plisetskaya danse pour nous

(photo : C.C.)

Page 47: Livre consonanes optimise

46 47Chapitre XI - Dutilleux

11Dutilleux

Joël Batteux et Henri Dutilleux.(photo : C.C.)

Dîner avec les musiciens au « Bon Accueil ».

(photo : C.C.)

Henri Dutilleux en Brière.(photo : C.C.)

Henri Dutilleux avec Nobuko Imai et Philippe Graffin.(photo : C.C.)

Page 48: Livre consonanes optimise

46 47Chapitre XI - Dutilleux

11Dutilleux

Joël Batteux et Henri Dutilleux.(photo : C.C.)

Dîner avec les musiciens au « Bon Accueil ».

(photo : C.C.)

Henri Dutilleux en Brière.(photo : C.C.)

Henri Dutilleux avec Nobuko Imai et Philippe Graffin.(photo : C.C.)

Page 49: Livre consonanes optimise

48 49Chapitre XII - Le Life

Le life

Lorsque Joël Batteux m’a demandé si je voulais imaginer de participer au baptême du “life”, il y avait un peu une notion de défi que je pouvais entrevoir dans son regard.Je connais bien les alvéoles de cette base sous-marine, pour y avoir déjà joué et présenté un concert long de trois heures, par un vent glacial de début d’automne, pour le dixième anniversaire de Consonances. Chaque note ce soir-là résonnait déjà dans cette nouvelle salle que nous imaginions. Afin de célébrer la métamorphose de cette Alvéole 14 de la base sous-marine en “life”, pôle européen dévolu aux “formes émergentes”, le pari devait être qu’autour de la musique de chambre, raison d’être de Consonances, plusieurs autres expressions artistiques se rejoignent.Il m’a semblé comme une évidence que l’œuvre de Messiaen, contemporaine de la construction de la base sous-marine par des prisonniers de guerre, et dont la force nous interpelle toujours, se prêtait bien à ce projet.

Philippe Graffin

Conférence témoignage de Madame Anita Lasker-Wallfish.

(photo : C.C.)

Charles Neidich(photo : C.C.)

Représentation de La fin du tempsavec Marie-Christine Barrault et Charles Gonzales.(photo : C.C.)

Page 50: Livre consonanes optimise

48 49Chapitre XII - Le Life

Le life

Lorsque Joël Batteux m’a demandé si je voulais imaginer de participer au baptême du “life”, il y avait un peu une notion de défi que je pouvais entrevoir dans son regard.Je connais bien les alvéoles de cette base sous-marine, pour y avoir déjà joué et présenté un concert long de trois heures, par un vent glacial de début d’automne, pour le dixième anniversaire de Consonances. Chaque note ce soir-là résonnait déjà dans cette nouvelle salle que nous imaginions. Afin de célébrer la métamorphose de cette Alvéole 14 de la base sous-marine en “life”, pôle européen dévolu aux “formes émergentes”, le pari devait être qu’autour de la musique de chambre, raison d’être de Consonances, plusieurs autres expressions artistiques se rejoignent.Il m’a semblé comme une évidence que l’œuvre de Messiaen, contemporaine de la construction de la base sous-marine par des prisonniers de guerre, et dont la force nous interpelle toujours, se prêtait bien à ce projet.

Philippe Graffin

Conférence témoignage de Madame Anita Lasker-Wallfish.

(photo : C.C.)

Charles Neidich(photo : C.C.)

Représentation de La fin du tempsavec Marie-Christine Barrault et Charles Gonzales.(photo : C.C.)

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50 51Chapitre XII - Le Life

Il n’y a pas de prétention ici. Pas de poses pour la galerie, juste des concerts magnifiques et imaginatifs, joués par des musiciens de classe internationale. Je suis profondément reconnaissante pour les opportunités extraordinaires que Consonances m’a apportées. Spécialement la chance d’écrire une pièce de théâtre pour Marie-Christine Barrault.

Jessica Duchen

Peu de personnes m’ont autant impressionné que Madame Wallfisch. Pas seulement parce que son fils Raphaël est un de mes meilleurs amis, mais surtout parce que de survivante du camp de Auschwitz-Birkenau, elle est devenue une merveilleuse musicienne, fondatrice du London Chamber Orchestra, et que son parcours représente une victoire de l’humanité. J’admire aussi sa jeunesse et sa ténacité. Madame Wallfisch n’a de cesse de témoigner, et ce jour-là, à Saint-Nazaire, grâce à sa présence et à celle de son amie, la musique a eu une autre résonance...

P.G.

Quatuor pour la fin du temps :Claire Désert, Philippe Graffin,

Raphaël Wallfish et Charles Neidich.(photo : C.C.)

Raphaël Wallfish et sa maman.(photo : C.C.)

Anita Lasker-Wallfish et Violette Jacquet-Silberstein.(photo : C.C.) Claire Désert(photo : C.C.)

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50 51Chapitre XII - Le Life

Il n’y a pas de prétention ici. Pas de poses pour la galerie, juste des concerts magnifiques et imaginatifs, joués par des musiciens de classe internationale. Je suis profondément reconnaissante pour les opportunités extraordinaires que Consonances m’a apportées. Spécialement la chance d’écrire une pièce de théâtre pour Marie-Christine Barrault.

Jessica Duchen

Peu de personnes m’ont autant impressionné que Madame Wallfisch. Pas seulement parce que son fils Raphaël est un de mes meilleurs amis, mais surtout parce que de survivante du camp de Auschwitz-Birkenau, elle est devenue une merveilleuse musicienne, fondatrice du London Chamber Orchestra, et que son parcours représente une victoire de l’humanité. J’admire aussi sa jeunesse et sa ténacité. Madame Wallfisch n’a de cesse de témoigner, et ce jour-là, à Saint-Nazaire, grâce à sa présence et à celle de son amie, la musique a eu une autre résonance...

P.G.

Quatuor pour la fin du temps :Claire Désert, Philippe Graffin,

Raphaël Wallfish et Charles Neidich.(photo : C.C.)

Raphaël Wallfish et sa maman.(photo : C.C.)

Anita Lasker-Wallfish et Violette Jacquet-Silberstein.(photo : C.C.) Claire Désert(photo : C.C.)

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52 53Chapitre XIII - Con molto serioso e dramatico

13Con molto serioso e dramatico

Cécilia Zilliacus et Caroline Chin.(photo : C.C.)

Trulls Mork(photo : D.M.)

Mihaela Martin(photo : C.C.)

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52 53Chapitre XIII - Con molto serioso e dramatico

13Con molto serioso e dramatico

Cécilia Zilliacus et Caroline Chin.(photo : C.C.)

Trulls Mork(photo : D.M.)

Mihaela Martin(photo : C.C.)

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54 55Chapitre I - Une ville

« Quel honneur de jouer avec les meilleurs musiciens du monde dans

une ville qui fait aimer la musique. »Vladimir Mendelssohn

(photo : C.C.)

Helena Poggio(photo : C.C.)

Jeremy Menuhin(photo : C.C.)

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54 55Chapitre I - Une ville

« Quel honneur de jouer avec les meilleurs musiciens du monde dans

une ville qui fait aimer la musique. »Vladimir Mendelssohn

(photo : C.C.)

Helena Poggio(photo : C.C.)

Jeremy Menuhin(photo : C.C.)

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56 57Chapitre XIII - Con molto serioso e dramatico

Peter Nagy, Diemut Poppen, Philippe Graffin, Patricia Rosario.

(photo : D.M.)

Robertas Servenikas(photo : C.C.)

Pascal et Rikalo Devoyon(photo : C.C.)

Coupe du monde de Rugby 2007,Claire Désert et Charles Neidich.(photo : C.C.)

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56 57Chapitre XIII - Con molto serioso e dramatico

Peter Nagy, Diemut Poppen, Philippe Graffin, Patricia Rosario.

(photo : D.M.)

Robertas Servenikas(photo : C.C.)

Pascal et Rikalo Devoyon(photo : C.C.)

Coupe du monde de Rugby 2007,Claire Désert et Charles Neidich.(photo : C.C.)

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58 59Chapitre XIII - Con molto serioso e dramatico

Angèle et Michèle à la billetterie.(photo : C.C.)

Le Quatuor Quince en quinte.

Tom Sauer et Colin Carr.(photo : C.C.)

Le moelleux fait des émules, Julie Price et Marie-Luise Neunecker.(photo : C.C.)

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58 59Chapitre XIII - Con molto serioso e dramatico

Angèle et Michèle à la billetterie.(photo : C.C.)

Le Quatuor Quince en quinte.

Tom Sauer et Colin Carr.(photo : C.C.)

Le moelleux fait des émules, Julie Price et Marie-Luise Neunecker.(photo : C.C.)

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60 61Chapitre XIV - Tables d’harmonies

14Tables d’harmonies

« Je vous remercie tellement pour ce moment mémorable passé ici à Saint-Nazaire. J’ai amené ma grande famille (Quatuor Michelangelo) et nous avions vraiment l’impression de nous intégrer dans votre famille ! »

Nobuko Imai

On dit souvent, dans le jargon des musiciens, qu’il y a trois raisons pour accepter un engagement.

La première artistique, la seconde de prestige, la troisième financière. Nous avons souhaité, en invitant chaque année un chef, en inventer une quatrième.

Dîner au Théâtre Icare.(photo : C.C.)

Déjeuner au Temps de vivre.(photo : C.C.)

Déjeuner avec la presse au Jardin des plantes.(photo : C.C.)

Déjeuner du Quatuor Michelangelo à la maison des hôtes au Jardin des plantes.(photo : C.C.)

Sérénade pour Monsieur Dauce.(photo : C.C.)

« Seulement un cœur pur peut cuisiner une bonne soupe. »

Ludwig van Beethoven

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60 61Chapitre XIV - Tables d’harmonies

14Tables d’harmonies

« Je vous remercie tellement pour ce moment mémorable passé ici à Saint-Nazaire. J’ai amené ma grande famille (Quatuor Michelangelo) et nous avions vraiment l’impression de nous intégrer dans votre famille ! »

Nobuko Imai

On dit souvent, dans le jargon des musiciens, qu’il y a trois raisons pour accepter un engagement.

La première artistique, la seconde de prestige, la troisième financière. Nous avons souhaité, en invitant chaque année un chef, en inventer une quatrième.

Dîner au Théâtre Icare.(photo : C.C.)

Déjeuner au Temps de vivre.(photo : C.C.)

Déjeuner avec la presse au Jardin des plantes.(photo : C.C.)

Déjeuner du Quatuor Michelangelo à la maison des hôtes au Jardin des plantes.(photo : C.C.)

Sérénade pour Monsieur Dauce.(photo : C.C.)

« Seulement un cœur pur peut cuisiner une bonne soupe. »

Ludwig van Beethoven

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62 63Chapitre I - Une ville

15Affiches (2002-2010)La force du bénévolat…

Quelque temps après mon départ du Conseil Municipal après 24 ans de mandat, en 2001, le Maire me demande de prendre le relais du Fanal dans la gestion et l’organisation de Consonances.

Je constitue une équipe avec des gens que je sais attachés au festival et qui sont prêts à donner beaucoup d’eux-mêmes… Mes compagnes et compagnons d’équipée viennent d’horizons divers : retraités de l’éducation, architecte, comptable, kiné, journaliste… Ils viennent tous du public et ont en commun avec lui la volonté de tout faire pour que Consonances ne disparaisse pas. Bien sûr tout le monde accepte d’être bénévole. Nous créons l’association A Tempo en Mars 2002 et nous attachons avec l’aide des amis du Fanal, à la préparation de notre premier festival.

Le travail est important pour les non professionnels que nous sommes, nous apprenons en faisant !….Notre mission: organiser une quinzaine de concerts, faire voyager, nourrir, héberger, recevoir dans les meilleures conditions possibles entre 30 et 40 artistes, et accueillir, nous l’espérons, beaucoup de spectateurs. Bien sûr, six personnes pour réaliser tout cela ce n’est pas suffisant, et au moment du festival nous faisons appel à une trentaine de bénévoles qui, huit ans après, sont pour la plupart toujours là pour que vive Consonances.

Roger Dallérac

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62 63Chapitre I - Une ville

15Affiches (2002-2010)La force du bénévolat…

Quelque temps après mon départ du Conseil Municipal après 24 ans de mandat, en 2001, le Maire me demande de prendre le relais du Fanal dans la gestion et l’organisation de Consonances.

Je constitue une équipe avec des gens que je sais attachés au festival et qui sont prêts à donner beaucoup d’eux-mêmes… Mes compagnes et compagnons d’équipée viennent d’horizons divers : retraités de l’éducation, architecte, comptable, kiné, journaliste… Ils viennent tous du public et ont en commun avec lui la volonté de tout faire pour que Consonances ne disparaisse pas. Bien sûr tout le monde accepte d’être bénévole. Nous créons l’association A Tempo en Mars 2002 et nous attachons avec l’aide des amis du Fanal, à la préparation de notre premier festival.

Le travail est important pour les non professionnels que nous sommes, nous apprenons en faisant !….Notre mission: organiser une quinzaine de concerts, faire voyager, nourrir, héberger, recevoir dans les meilleures conditions possibles entre 30 et 40 artistes, et accueillir, nous l’espérons, beaucoup de spectateurs. Bien sûr, six personnes pour réaliser tout cela ce n’est pas suffisant, et au moment du festival nous faisons appel à une trentaine de bénévoles qui, huit ans après, sont pour la plupart toujours là pour que vive Consonances.

Roger Dallérac

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Chapitre XVI - Traces 65

16TracesChaque rencontre est unique et éphémère

64

Juste un petit changement de programme…

(photo : C.C.)

Sextuor pour cordes, salle Gérard Philipe : Philippe Hirschhorn, Harald Schoneweg,

Philippe Graffin, Geneviève Strosser, Dimitri Ferschtman, Manuel Fisher-Dieskau.

(photo : D.M.)

Gérard Caussé et Jeremy Menuhin.(photo : D.M.)

Ensemble Florilegium.(photo : D.M.)

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Chapitre XVI - Traces 65

16TracesChaque rencontre est unique et éphémère

64

Juste un petit changement de programme…

(photo : C.C.)

Sextuor pour cordes, salle Gérard Philipe : Philippe Hirschhorn, Harald Schoneweg,

Philippe Graffin, Geneviève Strosser, Dimitri Ferschtman, Manuel Fisher-Dieskau.

(photo : D.M.)

Gérard Caussé et Jeremy Menuhin.(photo : D.M.)

Ensemble Florilegium.(photo : D.M.)

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66 67Chapitre XVI - Traces

Oslo chamber choir.(photo : D.M.)

Raphael Oleg, Levon Chilingirian, Toby Hoffman.

(photo : D.M.)

Quintette de BartokFrederic Chiu, Michel Beroff, Joan Kwuon, Per Enoksson,

Martti Rousi, Diemut Poppen.(photo : D.M.)

Frederic Chiu, Ronald van Spaendonk et Martti Rousi.(photo : D.M.)

Un des grands moments dans l’histoire de Consonances. Le thème, cette année la, était tout simplement « la Norvège », et ce concert de l’Oslo Chamber Choir suscita une émotion inoubliable. Nous avons dû le donner deux fois, car le bouche à oreille fonctionne très bien a Saint-Nazaire, et nous nous souvenons encore de certaines chansons, comme si nous étions encore au milieu des chanteurs.

P.G.

Marie-Paule Milone, Philippe Graffin, Mark Steinberg, Marka GustavsonPia Komsi, à l’église de Saint-Nazaire.(photo : D.M.)

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66 67Chapitre XVI - Traces

Oslo chamber choir.(photo : D.M.)

Raphael Oleg, Levon Chilingirian, Toby Hoffman.

(photo : D.M.)

Quintette de BartokFrederic Chiu, Michel Beroff, Joan Kwuon, Per Enoksson,

Martti Rousi, Diemut Poppen.(photo : D.M.)

Frederic Chiu, Ronald van Spaendonk et Martti Rousi.(photo : D.M.)

Un des grands moments dans l’histoire de Consonances. Le thème, cette année la, était tout simplement « la Norvège », et ce concert de l’Oslo Chamber Choir suscita une émotion inoubliable. Nous avons dû le donner deux fois, car le bouche à oreille fonctionne très bien a Saint-Nazaire, et nous nous souvenons encore de certaines chansons, comme si nous étions encore au milieu des chanteurs.

P.G.

Marie-Paule Milone, Philippe Graffin, Mark Steinberg, Marka GustavsonPia Komsi, à l’église de Saint-Nazaire.(photo : D.M.)

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68 69Chapitre XVI - Traces

Concert dans un atelier des Chantiers de l’Atlantique.(photo : D.M.)

Marie-Luise Neunecker, Laurent Lefèvre et Chen Halevi.

(photo : C.C.)

En haut : Sérénade à la Bouletterie.En bas : Abbey Road Singers au Vip.

(photos : C.C.)

Au Jardin des plantes.(photo : C.C.)

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68 69Chapitre XVI - Traces

Concert dans un atelier des Chantiers de l’Atlantique.(photo : D.M.)

Marie-Luise Neunecker, Laurent Lefèvre et Chen Halevi.

(photo : C.C.)

En haut : Sérénade à la Bouletterie.En bas : Abbey Road Singers au Vip.

(photos : C.C.)

Au Jardin des plantes.(photo : C.C.)

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01Une ville

70 71Chapitre XVI - Traces

Mari Palo, Philippe Graffin et Jeroen Reuling.(photos : D.M.)

Deborah Hoffman(photos : D.M.)

Ilse Eerens(photos : C.C.)

Piers Lane’s Chopin.(photo : C.C.)

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01Une ville

70 71Chapitre XVI - Traces

Mari Palo, Philippe Graffin et Jeroen Reuling.(photos : D.M.)

Deborah Hoffman(photos : D.M.)

Ilse Eerens(photos : C.C.)

Piers Lane’s Chopin.(photo : C.C.)

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72 73Chapitre XVI - Traces

Marie-Cristine Barrault et Philippe Graffin.(photo : D.M.)

Igor Kramarev et Floris Mijnders.(photo : C.C.)

Quatuor Brentano(photo : D.M.)

Chen Halevi(photo : C.C.)

Emanuele Arciuli(photo : D.M.)

« Grand plaisircomme toujours »

Gary Hoffman(photo : D.M.)

Le quatuor Quiroga et Claire Désert.(photo : C.C.)

« Quelque chose de très particulier nous est donné à partager ici… nous reparti-rons « gonflés » de musique, de poésie, de tendresse mutuelle – celle qui naît du sentiment d’avoir vécu quelque chose de juste, de vrai, de profond.»

Marie-Christine Barrault

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72 73Chapitre XVI - Traces

Marie-Cristine Barrault et Philippe Graffin.(photo : D.M.)

Igor Kramarev et Floris Mijnders.(photo : C.C.)

Quatuor Brentano(photo : D.M.)

Chen Halevi(photo : C.C.)

Emanuele Arciuli(photo : D.M.)

« Grand plaisircomme toujours »

Gary Hoffman(photo : D.M.)

Le quatuor Quiroga et Claire Désert.(photo : C.C.)

« Quelque chose de très particulier nous est donné à partager ici… nous reparti-rons « gonflés » de musique, de poésie, de tendresse mutuelle – celle qui naît du sentiment d’avoir vécu quelque chose de juste, de vrai, de profond.»

Marie-Christine Barrault

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74 75Chapitre XVI - Traces

La fin du Temps au LIFE(photos : C.C.)

Concert pour les enfants à la Galerie des Franciscains

(photos : D.M.)

Orchestre de chambre de Lituanie.

(photos : C.C.)

François Castang(photos : C.C.)

Vincent Figuré(photos : C.C.)Taraf de Aurel Ionita.

(photo : C.C.)

Il nous reste une très belle lettre de Debussy, décrivant le sentiment que lui procure un violoniste tzigane entendu à Budapest : « … Il aime mieux la musique que beaucoup d’entre nous… en l’écoutant, on se retrouve à l’ombre des forêts… ». Souvent, je l’avoue, j’ai ressenti le besoin de rechercher cette ombre des forêts dans mes programmes en invitant la musique traditionnelle. C’est une nécessité.

P.G.

Page 76: Livre consonanes optimise

74 75Chapitre XVI - Traces

La fin du Temps au LIFE(photos : C.C.)

Concert pour les enfants à la Galerie des Franciscains

(photos : D.M.)

Orchestre de chambre de Lituanie.

(photos : C.C.)

François Castang(photos : C.C.)

Vincent Figuré(photos : C.C.)Taraf de Aurel Ionita.

(photo : C.C.)

Il nous reste une très belle lettre de Debussy, décrivant le sentiment que lui procure un violoniste tzigane entendu à Budapest : « … Il aime mieux la musique que beaucoup d’entre nous… en l’écoutant, on se retrouve à l’ombre des forêts… ». Souvent, je l’avoue, j’ai ressenti le besoin de rechercher cette ombre des forêts dans mes programmes en invitant la musique traditionnelle. C’est une nécessité.

P.G.

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76 77Chapitre XVII - Affettuoso

17Affettuoso

James Johnstone et sa fille en répétition

après le concert.(photo : C.C.)

Mokale Koapeng et Christophe Rouxel.

(photo : C.C.)

« Quel plaisir de venir vous voiret de partager ces moments dont on se souvient longtemps… »

Marie-Josèphe Jude et Martti Rousi.(photo : C.C.)

En haut : Derek Lee Ragin et Carole Cerasi.

(photo : C.C.)

Jeunes auditeurs.(photo : C.C.)

Roger Dallérac demandant aux enfants de faire silence.(photo : C.C.)

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76 77Chapitre XVII - Affettuoso

17Affettuoso

James Johnstone et sa fille en répétition

après le concert.(photo : C.C.)

Mokale Koapeng et Christophe Rouxel.

(photo : C.C.)

« Quel plaisir de venir vous voiret de partager ces moments dont on se souvient longtemps… »

Marie-Josèphe Jude et Martti Rousi.(photo : C.C.)

En haut : Derek Lee Ragin et Carole Cerasi.

(photo : C.C.)

Jeunes auditeurs.(photo : C.C.)

Roger Dallérac demandant aux enfants de faire silence.(photo : C.C.)

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78 79Chapitre XVII - Affettuoso

Roger Chase et Marisa Gupta.(photos : C.C.)

Stephen Kovacevich et Mark Caudle.(photos : C.C.)

Colin Carr et Tom Sauer.(photo : C.C.)

Saeng-Kang Lee.(photo : C.C.)

Denis Pascal et Philippe Graffin.(photo : C.C.)

Vladimur Mendelssohn(photo : C.C.)

Floris Mijnders(photo : C.C.)

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78 79Chapitre XVII - Affettuoso

Roger Chase et Marisa Gupta.(photos : C.C.)

Stephen Kovacevich et Mark Caudle.(photos : C.C.)

Colin Carr et Tom Sauer.(photo : C.C.)

Saeng-Kang Lee.(photo : C.C.)

Denis Pascal et Philippe Graffin.(photo : C.C.)

Vladimur Mendelssohn(photo : C.C.)

Floris Mijnders(photo : C.C.)

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80 81Chapitre XVII - Affettuoso

David Matthews, compositeur invité en 2003, apprenant le drame de la passerelle d’accès au QM2, a écrit ce moment musical dédié à la ville de Saint-Nazaire.

Juliette Hurel(photo : D.M.)

Marie-Christine Barrault(photo : D.M.)

Répétition de l’Octuorde Schubert au Life.

(photo : C.C.)

Quatuor Michelangelo en répétition à l’Ecole d’Arts Plastiques.

(photo : C.C.)

Enregistrement d’un disque de Schumann en décembre 2010 à la Galerie des Franciscains. Claire Désert et Philippe Graffin.(photo : C.C.)

François Le Roux et sa maman.(photo : C.C.)

Page 82: Livre consonanes optimise

80 81Chapitre XVII - Affettuoso

David Matthews, compositeur invité en 2003, apprenant le drame de la passerelle d’accès au QM2, a écrit ce moment musical dédié à la ville de Saint-Nazaire.

Juliette Hurel(photo : D.M.)

Marie-Christine Barrault(photo : D.M.)

Répétition de l’Octuorde Schubert au Life.

(photo : C.C.)

Quatuor Michelangelo en répétition à l’Ecole d’Arts Plastiques.

(photo : C.C.)

Enregistrement d’un disque de Schumann en décembre 2010 à la Galerie des Franciscains. Claire Désert et Philippe Graffin.(photo : C.C.)

François Le Roux et sa maman.(photo : C.C.)

Page 83: Livre consonanes optimise

Chapitre XVII - Affettuoso 8382

Queue de 20h devant la Galerie.(photo : C.C.)

Dans la base sous-marine en 2000.(photo : D.M.)

Escal’Atlantic.(photo : D.M.)

Accès au concert dans l’atelier de peinture des chantiers.(photo : C.C.)

Carillons à la Bouletterie.(photo : D.M.)

Au Jardin des plantes.(photo : C.C.)

Notre plus belle histoire d’amourc’est vous !

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Chapitre XVII - Affettuoso 8382

Queue de 20h devant la Galerie.(photo : C.C.)

Dans la base sous-marine en 2000.(photo : D.M.)

Escal’Atlantic.(photo : D.M.)

Accès au concert dans l’atelier de peinture des chantiers.(photo : C.C.)

Carillons à la Bouletterie.(photo : D.M.)

Au Jardin des plantes.(photo : C.C.)

Notre plus belle histoire d’amourc’est vous !

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84 85Chapitre XVIII - En coulisses

18En coulisses

Bernard Guimaron, Chef assisté de Bernard et Françoise.(photos : C.C.)

La pérennité de ce festival tient essentiellement grâce à l’équipe dévouée d’ A Tempo. Pour une organisation harmonieuse, chaque membre a une responsabilité particulière et s’en acquitte à merveille. Je remercie tous ces amis qui travaillent du matin au soir sans compter les heures, pour offrir aux artistes les conditions idéales à la préparation des concerts, et au public le confort d’écoute le meilleur.

En 2007, nous avons tenté la périlleuse aventure du LIFE. Un instant déstabilisés, le public et les musiciens ont pris possession de ce lieu propice à tous les arts, où la musique de chambre sait faire oublier le lourd passé de cette base.

Le concert de Noël 2009, premier pas vers un élargissement souhaité de notre activité, s’est révélé prometteur. Notre souhait le plus cher est de poursuivre cette belle aventure, mais comment ne pas avoir d’inquiétude face aux turbulences qui secouent le monde culturel aujourd’hui ? Malgré tout, l’amour pour la musique et le plaisir toujours renouvelé de recevoir tous ces artistes nous animent. Alors tant que cet esprit soufflera, les Consonances vivront.

A travers ce livre, dont je remercie Christian pour sa précieuse collaboration, c’est un hommage appuyé que nous souhaitions rendre à ces artistes interprètes ou compositeurs. Sur la scène

ils semblent invincibles. Mais en dehors ils sont fragiles, en proie au moindre doute, toujours en quête de perfection. Une fois par jour, s’instaure un rapport amical autour d’un bon repas. Là je peux percevoir leur sensibilité, leur appréhension du monde et leur grande culture. C’est un moment que j’apprécie beaucoup. Merci encore à tous de bien vouloir répondre à notre invitation, et de nous faire partager autant d’émotion.

Patrick Perrin

Patrick Perrin, Martine et Roger Dallérac aux entrées.(photos : C.C.)

Le verre de l’amitié en clôture de l’édition 2009.(photos : C.C.)

Sur le Queen Mary II.(photos : B.B.)

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84 85Chapitre XVIII - En coulisses

18En coulisses

Bernard Guimaron, Chef assisté de Bernard et Françoise.(photos : C.C.)

La pérennité de ce festival tient essentiellement grâce à l’équipe dévouée d’ A Tempo. Pour une organisation harmonieuse, chaque membre a une responsabilité particulière et s’en acquitte à merveille. Je remercie tous ces amis qui travaillent du matin au soir sans compter les heures, pour offrir aux artistes les conditions idéales à la préparation des concerts, et au public le confort d’écoute le meilleur.

En 2007, nous avons tenté la périlleuse aventure du LIFE. Un instant déstabilisés, le public et les musiciens ont pris possession de ce lieu propice à tous les arts, où la musique de chambre sait faire oublier le lourd passé de cette base.

Le concert de Noël 2009, premier pas vers un élargissement souhaité de notre activité, s’est révélé prometteur. Notre souhait le plus cher est de poursuivre cette belle aventure, mais comment ne pas avoir d’inquiétude face aux turbulences qui secouent le monde culturel aujourd’hui ? Malgré tout, l’amour pour la musique et le plaisir toujours renouvelé de recevoir tous ces artistes nous animent. Alors tant que cet esprit soufflera, les Consonances vivront.

A travers ce livre, dont je remercie Christian pour sa précieuse collaboration, c’est un hommage appuyé que nous souhaitions rendre à ces artistes interprètes ou compositeurs. Sur la scène

ils semblent invincibles. Mais en dehors ils sont fragiles, en proie au moindre doute, toujours en quête de perfection. Une fois par jour, s’instaure un rapport amical autour d’un bon repas. Là je peux percevoir leur sensibilité, leur appréhension du monde et leur grande culture. C’est un moment que j’apprécie beaucoup. Merci encore à tous de bien vouloir répondre à notre invitation, et de nous faire partager autant d’émotion.

Patrick Perrin

Patrick Perrin, Martine et Roger Dallérac aux entrées.(photos : C.C.)

Le verre de l’amitié en clôture de l’édition 2009.(photos : C.C.)

Sur le Queen Mary II.(photos : B.B.)

Page 87: Livre consonanes optimise

86 87Chapitre XVIII - En coulisses

Emilie réajustant le programme des répétitions.

(photo : C.C.)

La remorque du Luthéal.(photos : C.C.)

Accroupis : Florian Chauvet et Caroline Gabard (régisseurs).Debout, de gauche à droite : David, Fabrice, Laurent (intermittents) et Antoine (régie technique Ville SN).(photos : C.C.)

Kate et Florian aux lumières.(photos : C.C.)

Ajustement de la chaise de Stephen Kovacevich.(photo : C.C.)

Pascal Auffret, accordeur.(photo : C.C.)

Savine Delaporte-Jouhan, luthière à Saint-Nazaire.(photo : C.C.)

Page 88: Livre consonanes optimise

86 87Chapitre XVIII - En coulisses

Emilie réajustant le programme des répétitions.

(photo : C.C.)

La remorque du Luthéal.(photos : C.C.)

Accroupis : Florian Chauvet et Caroline Gabard (régisseurs).Debout, de gauche à droite : David, Fabrice, Laurent (intermittents) et Antoine (régie technique Ville SN).(photos : C.C.)

Kate et Florian aux lumières.(photos : C.C.)

Ajustement de la chaise de Stephen Kovacevich.(photo : C.C.)

Pascal Auffret, accordeur.(photo : C.C.)

Savine Delaporte-Jouhan, luthière à Saint-Nazaire.(photo : C.C.)

Page 89: Livre consonanes optimise

88 89Chapitre XIX - Artistes invités

19Artistes invités

MUSiCiENS

Jody Karin APPLEBAUM soprano Paul ARCHIBALD trompette Emanuele ARCIULI piano Michel ARRIGNON clarinette Dimitri ASHKENAZY clarinette Pierre Yves ARTAUD flûte Sonia Wieder ATHERTON violoncelle Hakon AUSTBO piano

Zuill BAILEY violoncelle Marie-Christine BARRAULT récitante Jean-Efflam BAVOUZET piano Philippe BERNOLD flûte Michel BEROFF piano Sharon BEZALY flûte Catherine BEYNON harpe Emily BEYNON flûte Paul BISS violon Alphonso BOLIPATA violon Thierry BRIARD percussions Elisabeth BURLEY piano Sarah BURNETT basson

Alexia CAMMISH cor Colin CARR violoncelle Tobias CARRON flûte Hortense CARTIER-BRESSON piano François CASTANG récitant Gérard CAUSSE alto Carole CERASI piano Eric CHALAN contrebasse Adeliya CHAMRINA violon Jean-Claude CHAPUIS verre cristal Roger CHASE alto Caroline CHIN violon Cornelius CHIU violon Frederic CHIU piano Michael COLLINS. clarinette Stephen COOMBS piano Pascal CONTET accordéon Marc COPPEY violoncelle

Michel DALBERTO piano Gildas DELAPORTE contrebasse Henri DEMARQUETTE violoncelle Claire DESERT piano François DESFORGES percussions Emmanuel DESLANDES basson Hélène DE VILLENEUVE hautbois Pascal DEVOYON piano

lsle EERENS soprano Thomas EISNER violon Abdel Rahman EL BACHA piano Jean-Claude ELOIRE carillon Per ENOKSSON violon

Béatrice FAUCOMPREZ percussions Dimitri FERSCHTMAN violoncelle Lisa FERGUSON violon Miriam FRIED violon

Françoise GNERI alto Julia GOODING soprano Philippe GRAFFIN violon Ying Lai GREEN contrebasse Justus GRIMM violoncelle Cécile GRIZARD violoncelle Marka GUSTAVSSON altoMartin GWILYM-JONES violon Marisa GUPTA piano

Chen HALEVI clarinette Marc-André HAMELIN piano Song-Yu HAN janggu Helen HATHORN violon Claudine HIERONIMUS contrebasse Philippe HIRSCHHORN violon Deborah HOFFMAN harpe Gary HOFFMAN violoncelle Toby HOFFMAN. alto Yuzuko HORIGOME violon Hsin-Yun HUANG alto Juliette HUREL flûte Martin HURREL trompette

Naoko ICHIASHI piano Nobuko IMAI alto Christian IMMLER baryton Christian IVALDI. piano Steven ISSERLIS violoncelle

Marie-Stéphanie JANECEK violoncelle James JOHNSTONE clavecin Marie-Josèphe JUDE piano Mona JULSRUD soprano

Noor KAMERBEEK flûte Dong-Suk KANG violon Leonidas KAVAKOS violon Pia KOMSI violoncelle Lex KORF DE GIDTS alto Stephen KOVACEVICH piano Igor KRAMAREV trompette Joan KWUON violon

Juhani LAGERPETZ piano Piers LANE piano Saeng-Kang LEE daegeum Jung-Wha LEE harpe Laurent LEFEVRE basson Bruno LEMAITRE percussions François LE ROUX baryton Karine LETHIEC violon Michel LETHIEC clarinette Ursula LEVEAUX basson Vasily LOBANOV piano

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88 89Chapitre XIX - Artistes invités

19Artistes invités

MUSiCiENS

Jody Karin APPLEBAUM soprano Paul ARCHIBALD trompette Emanuele ARCIULI piano Michel ARRIGNON clarinette Dimitri ASHKENAZY clarinette Pierre Yves ARTAUD flûte Sonia Wieder ATHERTON violoncelle Hakon AUSTBO piano

Zuill BAILEY violoncelle Marie-Christine BARRAULT récitante Jean-Efflam BAVOUZET piano Philippe BERNOLD flûte Michel BEROFF piano Sharon BEZALY flûte Catherine BEYNON harpe Emily BEYNON flûte Paul BISS violon Alphonso BOLIPATA violon Thierry BRIARD percussions Elisabeth BURLEY piano Sarah BURNETT basson

Alexia CAMMISH cor Colin CARR violoncelle Tobias CARRON flûte Hortense CARTIER-BRESSON piano François CASTANG récitant Gérard CAUSSE alto Carole CERASI piano Eric CHALAN contrebasse Adeliya CHAMRINA violon Jean-Claude CHAPUIS verre cristal Roger CHASE alto Caroline CHIN violon Cornelius CHIU violon Frederic CHIU piano Michael COLLINS. clarinette Stephen COOMBS piano Pascal CONTET accordéon Marc COPPEY violoncelle

Michel DALBERTO piano Gildas DELAPORTE contrebasse Henri DEMARQUETTE violoncelle Claire DESERT piano François DESFORGES percussions Emmanuel DESLANDES basson Hélène DE VILLENEUVE hautbois Pascal DEVOYON piano

lsle EERENS soprano Thomas EISNER violon Abdel Rahman EL BACHA piano Jean-Claude ELOIRE carillon Per ENOKSSON violon

Béatrice FAUCOMPREZ percussions Dimitri FERSCHTMAN violoncelle Lisa FERGUSON violon Miriam FRIED violon

Françoise GNERI alto Julia GOODING soprano Philippe GRAFFIN violon Ying Lai GREEN contrebasse Justus GRIMM violoncelle Cécile GRIZARD violoncelle Marka GUSTAVSSON altoMartin GWILYM-JONES violon Marisa GUPTA piano

Chen HALEVI clarinette Marc-André HAMELIN piano Song-Yu HAN janggu Helen HATHORN violon Claudine HIERONIMUS contrebasse Philippe HIRSCHHORN violon Deborah HOFFMAN harpe Gary HOFFMAN violoncelle Toby HOFFMAN. alto Yuzuko HORIGOME violon Hsin-Yun HUANG alto Juliette HUREL flûte Martin HURREL trompette

Naoko ICHIASHI piano Nobuko IMAI alto Christian IMMLER baryton Christian IVALDI. piano Steven ISSERLIS violoncelle

Marie-Stéphanie JANECEK violoncelle James JOHNSTONE clavecin Marie-Josèphe JUDE piano Mona JULSRUD soprano

Noor KAMERBEEK flûte Dong-Suk KANG violon Leonidas KAVAKOS violon Pia KOMSI violoncelle Lex KORF DE GIDTS alto Stephen KOVACEVICH piano Igor KRAMAREV trompette Joan KWUON violon

Juhani LAGERPETZ piano Piers LANE piano Saeng-Kang LEE daegeum Jung-Wha LEE harpe Laurent LEFEVRE basson Bruno LEMAITRE percussions François LE ROUX baryton Karine LETHIEC violon Michel LETHIEC clarinette Ursula LEVEAUX basson Vasily LOBANOV piano

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90 91Chapitre XIX - Artistes invités

Catherine MACKINTOSCH violon Kobus MALAN hautbois Susan MANOFF piano Heidi MARTINSEN cor Ekaterina MECHETINA piano Thomas MEGLIORANZA baryton Vladimir MENDELSSOHN alto Jeremy MENUHIN piano Didier MEU contrebasse Paul MEYER clarinette Edgar MEYER contrebasse Marie-Paule MILONE mezzo soprano

Floris MIJNDERS violoncelle Ion MINOIU alto et violon Jennifer MORSCHES violoncelle Truls MORK violoncelle Sinéad MULHERN soprano Rikako MURATA piano Olli MUSTONEN piano

Peter NAGY piano Regina NATHAN soprano Charles NEIDICH clarinette Marie-LuiseNEUNECKER cor Amy NORRINGTON violoncelle

Raphael OLEG violon Pauline 00STENRIJK hautbois

Emmanuel PAHUD flûte Mari PALO soprano Denis PASCAL piano Costantina PEDERZOLLI basson Ruth PEEL mezzo sopranoJean-Pierre PINET flûte Artur PIZZARO piano Diemut POPPEN alto Frédéric PRESLE trompette Julie PRICE basson Jacomien PUNT alto

Jean Guihen QUEYRAS violoncelle

Derek Lee RAGIN contre-ténor Scott RAWLS alto Hedy REJIBA percussions Jeroen REULING violoncelle Isaac RODRIGUEZ clarinetteEvan ROTHSTEIN violon Martti ROUSI violoncelle Christophe ROUXEL récitant Patricia ROZARIO soprano

Tatiana SAMOUIL violon Thomas SAUER piano Marika SCHOENBERG soprano David SELIG piano Barry SHIFFMAN violon Evgeny SOIFERTIS piano Mark STEINBERG violon Stephen STIRLING cor Kathryn STOTT piano Geneviève STROSSER alto

Stephanie TAYLOR alto Roger THEVENET basson Jean-Yves THIBAUDET piano Mark TUCKER ténor Anna-Kreeta TURUNEN alto

Asdis VALDIMARSDOTTIR alto Sonja VAN BEEK violon Ilonka VAN DEN BERCKEN violon Marius VAN PASSEN piano Ronald VAN SPAENDONK clarinette Jean-Pierre VIVIER clarinette

Raphael WALLFISCH violoncelle Bertrand WALTER violon Richard WATTKINS cor Hayley WOLFE violon

Sung-Won YANG violoncelle

Thomas ZEHETMAIR violon Cecilia ZILLIACUS violon

COMPOSITEURS

Nicolas BACRIVytautas BARKAUSKASPierre CHARVET Henri DUTILLEUX Joël HOFFMAN Philippe HERSANTJee-Yung KIM Mokale KOAPENG David MATTHEWS Olli MUSTONEN Yves PRIN Rodion SHCHEDRINJohn TAVENER

ENSEMBLES

Trios : BWV BRENTANO

Quatuors : MONSAINGEON CHERUBINI CHILINGIRIAN SAINT LAWRENCE ISAYE SKAMPA BELCEA BRENTANO QUINCE MICHELANGELO QUIROGA ROSAMONDE

Ensembles : NASH Ensemble FLORILEGIUM

Orchestres : Orchestre Philharmonique des Pays de Loire Orchestre de chambre du KREMLIN Orchestre de chambre de VILNIUS

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90 91Chapitre XIX - Artistes invités

Catherine MACKINTOSCH violon Kobus MALAN hautbois Susan MANOFF piano Heidi MARTINSEN cor Ekaterina MECHETINA piano Thomas MEGLIORANZA baryton Vladimir MENDELSSOHN alto Jeremy MENUHIN piano Didier MEU contrebasse Paul MEYER clarinette Edgar MEYER contrebasse Marie-Paule MILONE mezzo soprano

Floris MIJNDERS violoncelle Ion MINOIU alto et violon Jennifer MORSCHES violoncelle Truls MORK violoncelle Sinéad MULHERN soprano Rikako MURATA piano Olli MUSTONEN piano

Peter NAGY piano Regina NATHAN soprano Charles NEIDICH clarinette Marie-LuiseNEUNECKER cor Amy NORRINGTON violoncelle

Raphael OLEG violon Pauline 00STENRIJK hautbois

Emmanuel PAHUD flûte Mari PALO soprano Denis PASCAL piano Costantina PEDERZOLLI basson Ruth PEEL mezzo sopranoJean-Pierre PINET flûte Artur PIZZARO piano Diemut POPPEN alto Frédéric PRESLE trompette Julie PRICE basson Jacomien PUNT alto

Jean Guihen QUEYRAS violoncelle

Derek Lee RAGIN contre-ténor Scott RAWLS alto Hedy REJIBA percussions Jeroen REULING violoncelle Isaac RODRIGUEZ clarinetteEvan ROTHSTEIN violon Martti ROUSI violoncelle Christophe ROUXEL récitant Patricia ROZARIO soprano

Tatiana SAMOUIL violon Thomas SAUER piano Marika SCHOENBERG soprano David SELIG piano Barry SHIFFMAN violon Evgeny SOIFERTIS piano Mark STEINBERG violon Stephen STIRLING cor Kathryn STOTT piano Geneviève STROSSER alto

Stephanie TAYLOR alto Roger THEVENET basson Jean-Yves THIBAUDET piano Mark TUCKER ténor Anna-Kreeta TURUNEN alto

Asdis VALDIMARSDOTTIR alto Sonja VAN BEEK violon Ilonka VAN DEN BERCKEN violon Marius VAN PASSEN piano Ronald VAN SPAENDONK clarinette Jean-Pierre VIVIER clarinette

Raphael WALLFISCH violoncelle Bertrand WALTER violon Richard WATTKINS cor Hayley WOLFE violon

Sung-Won YANG violoncelle

Thomas ZEHETMAIR violon Cecilia ZILLIACUS violon

COMPOSITEURS

Nicolas BACRIVytautas BARKAUSKASPierre CHARVET Henri DUTILLEUX Joël HOFFMAN Philippe HERSANTJee-Yung KIM Mokale KOAPENG David MATTHEWS Olli MUSTONEN Yves PRIN Rodion SHCHEDRINJohn TAVENER

ENSEMBLES

Trios : BWV BRENTANO

Quatuors : MONSAINGEON CHERUBINI CHILINGIRIAN SAINT LAWRENCE ISAYE SKAMPA BELCEA BRENTANO QUINCE MICHELANGELO QUIROGA ROSAMONDE

Ensembles : NASH Ensemble FLORILEGIUM

Orchestres : Orchestre Philharmonique des Pays de Loire Orchestre de chambre du KREMLIN Orchestre de chambre de VILNIUS

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92 93Chapitre XX - Les échos

Les échos20

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92 93Chapitre XX - Les échos

Les échos20

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94 95Chapitre XX - Les échos

A paraîtretrois monographiesRodion Shchedrin chez Onyx David Matthews chez Dutton RecordsPhilippe HersantToutes avec des œuvres commandées par Consonances

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94 95Chapitre XX - Les échos

A paraîtretrois monographiesRodion Shchedrin chez Onyx David Matthews chez Dutton RecordsPhilippe HersantToutes avec des œuvres commandées par Consonances

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RemerciementsJe tiens à remercier Madame Danielle Digne, sans qui ma rencontre avec la ville de Saint-Nazaire n’aurait pas eu lieu,

Bien sûr, il va sans dire, je tiens à remercier Monsieur Joël Batteux, Maire de Saint-Nazaire, qui a créé et parrainé ces rencontres avec un enthousiasme indéfectible,

remerciements à Patrick Perrin, Président de l’association A Tempo, et à Eric Provost, Maire-adjoint à la culture, qui traduisent Consonances au présent dans le paysage culturel riche et diversifié de la ville, et qui ont su permettre la réalisation de ce livre,

aussi, tout au long de ces années, à tous ceux qui ont présidé aux destinées de Consonances : Jean-Joël Le Chapelain, Françoise Houriet, Roger Dallérac, qui ont chacun apporté leur expérience, et généreusement donné de leur temps en façonnant l’identité de ce festival,

je voudrais aussi remercier Sylvette Magne et Nadine Varoutsikos-Perez du Fanal, Andréa Klose, Fabrice Arnaud-Crémon pour leur amical soutien, et les membres d’A Tempo : Michel Audiette, Charles Breton, Christian Cochy, Roger Dallérac, Maïté Jaymes, Mauricette Madiot, Patrick Perrin, Eric Provost, Marie-France Regardin, toute l’équipe technique du Fanal et celle de l’association A Tempo, Florian Chauvet et Caroline Gabard, tous les bénévoles qui chaque année font de ce projet une réalité,

à Brigitte Maraine, Florence Espi et Claire Dupont, assistantes de l’association A Tempo, et Emilie Le Bouffo, mon assistante, ainsi que Fériel Kaddour.

à Monsieur et Madame Dauce, de l’hôtel Bon Accueil à Saint-Nazaire, pour leur soutien amical,

à Tom Peeters, ingénieur du son, pour avoir su garder traces de ces moments éphémères,

à Daniel Prin, grâce à qui nous avons pu exporter Consonances, l’incroyable « Ysaÿe et ses amis » au Wigmore Hall de Londres,

je tiens à remercier Christian Cochy, vice-président de l’association A Tempo, et photographe de Consonances depuis de nombreuses années. Je le remercie aussi pour le montage de ce livre et pour faire découvrir à tous les artistes, chaque année, les vins uniques de la Loire,

à tous mes amis musiciens pour être venus jouer à Consonances, et aux Nazairiens, pour venir nous écouter avec affection et ouverture d’esprit.

Philippe Graffin

Un tel festival existe grâce au soutien financier, passé ou présent, de nos partenaires publics et privés.

A ce titre, l’association A Tempo tient à remercier :La ville de Saint-NazaireLa CarèneLa Région des Pays de la Loire,Le Conseil Général de Loire-AtlantiqueLe Crédit Mutuel EDF GDFGDF Suez et ElengyLe Crédit Agricole Atlantique VendéeMusique Nouvelle en libertéLa Caisse des Dépôts et ConsignationsFrance TélécomLa SacemLa Concession Peugeot de Saint-Nazaire,

CRPI informatique Saint-NazaireFiradecAirbusAlstomFIPFNACTéléramaARTEHarmonia Mundi

Sans oublierL’Ecole municipale d’Arts plastiquesLe Conservatoire à Rayonnement Départemental Musique et DanseEscal’AtlanticLe FanalLe Théâtre IcareLes services municipauxDominique Macel (photographe à la Ville)Saint-Nazaire association (Jocelyn)pour leur indispensable collaborationEt tous les médias locaux

Patrick Perrin

Achevé d’imprimer en septembre 2010 sur les presses de l’Imprimerie Rochelaise le nouvel R.Z.A. rue du Pont des Salines B.P. 197 - 17006 LA ROCHELLE cedexTél. 05 46 34 30 05.

Editeur : Association A Tempo, 1 bd René Coty, 44600 Saint-Nazaire

Mise en page : Saint-Nazaire Associations.

Crédits photos : Ville SN - Dominique Macel (D.M), Christian Cochy (C.C), Andréa Klose (A.K), Bernard Biger (B.B.).

ISBN : 978-2-74662322-4

Dépôt légal : n° 1983 - Septembre 2010

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