Magazine Côtes d'Armor jullet-août

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LinformationdpartementaleDossierLes 18/25 ansForcer les portesde la socit La fte de la musique avec le Conseil gnral> Page8 Ploumagoar, pari russi pour Arlette Le Houerff> Page19Association Tip-Top. Un march fdrateur> Page21L'Agence dpartementale d'information sur le logement> Page28Nid de coucou. Du cabaret aux fables pour les petits> Page 35ActualitRencontreActionsLeGuidePerspectives>n110|juin2012 MensuelL E MAGAZ I NE DE S COSTAR MOR I CAI NS DI T PAR L E CONS E I L G N R AL34| 37 Gui de Dominique Potard et les cheveux des femmes Nid de coucou. Du cabaret aux fables pour les petits> Ronan Pinc. Quel avenir pour les intermittents du spectacle ? La Corrida de Langueux38 | 39 Dtente Recette : le crmeux framboise Jardin : un jardin parfum Les mots flchs2Dossier11 | 15 M A G A Z I N EMensuelditparleConseilgnraldesCtesdArmor.DirectiondelInformationetdesRelationsaveclesCitoyens(DIRC).9placeduGnral-de-Gaulle,BP2371,22023,Saint-Brieuc.Tl.02 96 626216. Courriel :[email protected] :www.cotesdarmor.fr.DIRECTEURDELAPUBLICATION :ClaudyLebreton.COMITDITORIAL :ClaudyLebreton,IsabelleNicolas,PhilippeDelsol,MichelAndr,GrardLeCar, RgineAnge,Yves-JeanLeCoq,VroniqueRobitaillie,BenotCadoret.DIRECTEURDELINFORMATIONETDESRELATIONSAVECLESCITOYENS : PhilippeGermain.RDACTRICEENCHEF :LaurenceLadier.RDACTEURENCHEFADJOINT :BernardBossard. JOURNALISTES :JolleRobin,LaurentLeBaut.PHOTOGRAPHE :ThierryJeandot.ONTCOLLABORCENUMRO : VroniqueRolland,StphanieStoll,BriacMorvan,Nono.Photos:BrunoTorrubia,PhilippeJosselin.ASSISTANTEDELARDACTION :MarylineMeyer.CRATION-EXCUTION-RALISATION :Cyan100.IMPRESSION :ImayeGraphic-81boulevardHenri-Becquerel-53021Laval.DISTRIBUTION : LaPoste.NISSN :1283-5048.Tirage :293 000exemplaires. POUR TOUT PROBLME DE RCEPTION DU MAGAZINE, CONTACTER LES SERVICES DE LA POSTE AU 02 99 77 02 87.Magazine imprim en France sur papier Eural Premium, recycl partir de vieux papiers et cartons dsencrs et blanchis sans chlore, agr par lAssociation des Producteurs et Utilisateurs de Papiers Recycls. Jeunes de 18 25 ansForcer les portes de la socitEn couverture Carine, 25 ans, htesse de caisse Plour-sur-Rance, est encore la recherche dun logement.Photo Thierry JeandotThierry JeandotD.R.Dans une socit encombre par les peurs et un manque de confiance en lavenir, le regard que nous portons sur les jeunes est li aux volutions sociales, conomiques et, plus globale-ment une guerre des places, une concurrence entre gnra-tions. Autant de rvlateurs des difficults quils ont se faire une place dans la socit et de la bataille quils mnent pour en devenir les citoyens.Sommaire5 | 10 Actual i tLe 4e Gofestival Erquy Sport : les 1ers Jeux costarmoricainsBelle-Isle-en-Terre inaugure sa station VTTFte de la musique au Conseil gnral Visite de Claudy Lebreton au Centre dtudes et de valorisation des algues Vakansin en brezhoneg (De nombreux camps de vacances bilingues)16 | 19 Perspecti vesTerrachanvre Trmargat. Une machine rvolutionnaireTartine de laine Dinan. Le plaisir de la crationInstallation en agriculture. Simon a franchi le pasA Ploumagoar, pari russi pour Arlette Le Houerff20 | 22 RencontreMaison des adolescents. Des professionnels ouverts tousAssociation Tip-Top Trvron. Un march fdrateurAlain Coudray, prsident du Comit dpartemental des pches23 | 29 Acti onsLe Dpartement accompagne les agriculteurs Le Centre gnalogique des Ctes dArmorDes experts au service des collectivitsAvec Catherine Geoffroy, le sport pour tous, cest possibleA Saint-Jacut-de-la-Mer, des sternes sous haute protectionLAgence dpartementale dinformation sur le logement Le contrat de territoire de la Communaut de communes du pays de Moncontour30 | 31 Patri moi ne Lhistoire de la Saint-Loup Guingamp32 | 33 Porte-parol eLexpression des groupes politiques du Conseil gnral4 | Limage du moisLimage du mois521103061637273 di to>n110|juin2012La seule gnrationraisonnable Thierry JeandotClaudyLebretonPrsident du Dpartement des Ctes dArmorLorsque, plus diplms et plus qualifis que les gnrations prcdentes, les jeunes sont aussi aujourdhui, paradoxalement, plus prcaires, lorsquun quart des jeunes dans notre pays vit sous le seuil de pauvret, lorsque 150 000 jeunes sortent du systme ducatif sans formation, nous devons nous interroger prcisment sur le sens de nos engagements : pourquoi ne sommes-nous pas capables ensemble de tenir la promesse rpublicaine dun avenir meilleur pour nos enfants ?Nous savons pourtant ce que nous devons aux jeunesses de ce pays et dailleurs. Ce sont elles qui ont fait les plus belles pages de notre histoire, qui ont port les combats pour les liberts et les droits. Encore aujourdhui, ce sont elles qui, en Tunisie, au Maroc, en Egypte, en Syrie et dans tant dautres pays portent les espoirs dune dmocratie nouvelle.Logement, emploi, insertion, culture, sport, environnement. Parler de services publics. Parler de dmocratie. Parler de la Rpublique. chaque fois, en tout temps, en tous lieux, nos choix politiques doivent sadresser la jeunesse - la seule gnration raisonnable disait Franoise Sagan. Car travers elle, cest notre avenir commun, dans notre pays et dans le monde que nous dessinons.Nous devons, notre niveau, en Ctes dArmor, y contribuer. Notre action, toute notre action, doit y tre consacre. Ce sont bien sr des moyens mobiliser plus de 60 M par an pour le Conseil gnral et des comptences saisir enfance, collge, insertion ; mais ce doit tre aussi, et surtout, une rfrence constante : ce que nous faisons rendra-t-il meilleure la vie future de nos enfants, de nos petits-enfants ? Il nous appartient ensemble dy rpondre.8QHtel du dpartement9 place du Gnral-de-GaulleBP 237122023 Saint-Brieuc cedex [email protected] Dpartement des Ctes dArmor cotesdamor.fr Ctes dArmor, le Dpartement est sur Facebookversion mobilede cotesdarmor.fr.com/user/cotesdarmorvideoQMaison du Dpartement de Dinan rue Victor-SchlcherTl. 02 96 80 00 80QMaison du Dpartement de Saint-Brieuc76 rue de QuintinTl. 02 96 60 86 86QMaison du Dpartement de Guingamp9 place Saint-SauveurTl. 02 96 44 85 44 QMaison du Dpartement de Lannion5 alle du Palais-de-JusticeTl. 02 96 04 01 04QMaison du Dpartement de Loudac / Rostrenen42 boulevard Henri-CastelLoudacTl. 02 96 28 11 01Les Maisons du Dpartement 4Photo : Thierry Jeandot - Dpartement des Ctes dArmorSaint-Brieuc, mardi 1er mai, 11 h 08Limage du moisUn1er maipleindesens !Saint-Brieuc,le1er mai2012,3 000personnesserassemblentauparcdesPromenades. Mais qui se souvient encore de l'origine du 1er mai ? 1886 : les syndicats ouvriers des tats-Unis se runissent. Ils revendiquent la journe de travail de huit heures. Le 1er mai 1886, Chicago,340 000ouvriers,quin'ontpasobtenusatisfaction,entamentunegrve.Unemanifestationfaitunevingtaine demorts.En1889,laIIeinternationalesocialisterunieParissedonnepourobjectifd'obtenirlajournedehuitheures (soit 48 h par semaine). Le 1ermai 1890, des ouvriers dfilent. Le 1er mai 1891, Fourmies, ville du nord de la France, la troupe tire sur les manifestants, faisant des morts. Ce n'est que le 30 avril 1947, qu'en France, le gouvernement issu de la Libration fera du 1ermai un jour fri et pay, intitul journe internationale des travailleurs. 5 Actual i t> n110 | juin 2012 Les Equi-deizRendez-vous hippiques Corlay Corlay, le site du Petit-Paris, avec son hippodrome et lEquiple, constitue un complexe hippique unique dans le dpartement. Or -ganissparlesAmisdu cheval du pays de Corlay, les Equi-deiz sont une srie de manifestations qui sy droulentdemaisep-tembre. Prochain rendez-vous du 7 au 11 juin, avec le festival international den-durance questre propos par lassociation Armorique endurance questre. Vous pourrezassisterdes comptitionsdeniveau international dans les cat-gories amateur et profes-sionnel. Autre vnement incontournable : la journe decourseshippiquesdu14juillet,aveclegrand steeple-chase de Corlay. bretagne-equitation.com Visitez le Conseil gnral le 5 juinDepuis quelques annes dj, il est possible de visiter le Conseil gnral, de manire virtuelle, travers son site internet. Dsormais, on peut aussi venir au sige Saint-Brieuc. La prochaine visite, mene par un lu, a lieu le mardi 5 juin partir de 10 h. Il suffit, pour cela, de sinscrire auprs de la Direction de linformation et des relations avec les citoyens ou sur le site internet.> 02 96 62 62 16 cotesdarmor.frLe polar de deux LannionnaisThe Michelangelo code, comme son nom ne lindique pas, est co-crit par deux Lannionnais. Plus court que le Da Vinci code dont il se rclame, ce polar fait la part belle lintrigue, articule autour de la Confrence inter-nationale du troisime ge. La plus grande ONG mondiale a maille partir avec Le Coren. Paul Petitpois joue les dtectives globe-trotter avec talent et sagacit, coinc entre ses dmons intrieurs et son sens de la justice. ditions de londe, Daniel Veyblins et Ren-Mathias Le Gall, 17 (disponible en livre numrique).Petit dj bioCest la 7e dition de cette initiative organise par des producteurs bio des Ctes dArmor. Cinq fermes ouvrent leurs portes le dimanche 3 juin, proposant de goter des produits bio de leur exploitation et de participer des animations pdagogiques. Lieux de rendez-vous : Ferme du Roha Plourhan, Gaec du Wern Ploubezre, Stphanie et Martial Vivier au Gouray, Philippe Orveillon Jugon-les-Lacs et la Scea de Kerlu Pdernec.ZA du Pont-Camet Saint-Brandan> 02 96 74 75 65 partir de 8 h 30, de 3 5 D.R.GomnisEqui-deizHati family party le 1er juillet Saint-BrieucJourne de solidarit avec les Hatiens La Jeune chambre cono-mique de Saint-Brieuc orga-nise, dimanche 1er juillet, de 11 h 18 h, la Ville-Oger Saint-Brieuc, une journe conviviale et familiale bap-tise Hati family party. Au programme : chasse au tr-sor, maquillage pour enfants, sculpture de ballons, pche la ligne, casse-bote, initia-tion aux gestes de premiers secoursetrestauration (galettes saucisses, crpes, etc.). Lobjectif de cette jour-ne est de rcolter des fonds auprofitdelassociation Pompier international des Ctes dArmor (Pica). Celle-ci est intervenue Jacmel, au sud dHati, aprs le ter-rible sisme de janvier 2010 (7,3 sur lchelle de Richter) quifitplusde200 000 morts.Devantlampleur des dgts et notamment la destruction de lhpital, Pompier international des Ctes dArmor, Aides actions internationales pompiers (AAIP) et Pompiers huma-nitaires de Normandie ont dcid de crer un dispen-sairepourlequelilsont rcolt250 000.Ledis-pensaire,prvupour130 consultations journalires, est actuellement en cours de finition. Reste prsent lquiper en matriel mdi-cal.CestpourquoiPicaa encore besoin de dons. http://haitifamilyparty.wordpress.comjce-saintbrieuc.org pica22.jimdo.com

Le poste de soins dans lequel sont intervenus les bnvoles de Pompier international des Ctes dArmor aprs le tremblement de terre de janvier 2010.30 juin 8 juillet ErquyLe 4eGofestivalPour une approche festive et pdagogique de la gologie.Depuis quelques annes, onsintresselafaune, laflore,leaumais beaucoup moins au min-ral.Partantdececonstat, le scientifique Marc Lucas, prsidentdelassociation Gomnis,acren2009 leGofestivalautourdes caps jumeaux de Frhel et dErquy. Cette anne, pour saquatrimedition,du 30juinau8juillet,lefes-tivalsetientErquy.Les thmesabordssontle grs,lesitevolcaniquede La Heussaye, la gologie, le lien au paysage, le trait de cte,lesable,ledomaine publicmaritime,lalande, les carriers et la pche. De nombreusesanimations et expositions sont propo-sesaugymnaseducol-lgeThalassa.Le30juin ensoire,vouspourrez participerunrepasdes carriers,avecleconteur Jean-PierreMathias.Une expositionUnart,des pierres, se tient par ailleurs lagaleriedartmuni-cipalejusquau15juillet. Enfin, tout au long du fes-tival,lesyndicatmixte dugrandsitecapdErquy capFrhelorganisedes balades dcouverte. Renseignements Office de tourisme au>02 96 72 30 12geofestival.org6 Actual i tCtesdArmor M A G A Z I N E L es Journes des 16 et 17 juin sont consacres la valori-sation du patrimoine non protg et Cuisine, ter- Patrimoine de pays et des moulinsDes journes authentiques roirs et savoir-faire. Le17,laferme dantan de Pl d -liac,desartisans maonsmon -treront leur ta lentdanslarestaura -tion de bti, pendant quedesproducteursferont gotercidreetmieldeleurfabrication.lafer - Dimanche 3 juin, salle Steredenn Saint-Brieuc Les Ctes dArmor ont aussi leurs JO Thierry JeandotAcecame Beausoleil de Matignon, le16de14 h17 h,un artisancidrierdvoi-lera ses secrets autour du pressoiretdelalambic.AumoulindelaVille-Geffroy, Pllo, visite de la microcentrale lectrique et dcouverte du potager et des animaux de la ferme. Accueil le samedi, de 15 h Cestlagrandeftedu sportcostarmoricain.Le Comitdpartemental olympique et sportif (CDOS) organise,enpartenariat avec le Conseil gnral, des Jeux costarmoricains, dont la crmonie de clture se tiendradimanche3 juin, salleSteredennSaint-Brieuc. Lobjectif de ces Jeux est de faire se rencontrer pas moins de 24 disciplines spor-tives : football, basket, boxe, akido, handball, cyclisme, judo, natation, voile, volley, etc. Les qualifications ont commencdslemois davril pour certaines dis-ciplines et de nombreuses finales auront lieu le samedi 2 juin. Les trois premiers de chaque finale seront rcom-penss lors de la crmonie de clture, temps fort de ces Jeux. Pour coller au plus prs lesprit des JO, les sportifs ne concourent pas sous les couleurs de leur club, mais sous celle de leur pays : pays de Guingamp, Trgor, centre ouest,Centre-Bretagne, Dinan,Saint-Brieuc.La crmonie de clture sera loccasion dassister des dmonstrations de nom-breuses disciplines : boule bretonne et trial 14 h 30, gymnastique rythmique 15 h 15 ; hip hop avec Unvsti 15 h, 15 h 50 et 18 h ; akido et kinball 16 h ; danse 16 h 30 ; gouren et badmin-ton 17 h 15 ; trial 17 h 45 ; iaid (art martial japonais) et handiescrime 18 h 15. Entre chaque dmonstra-tion auront lieu les remises de prix pour chacun des six pays.JO costarmoricains, dimanche 3 juin 14 h 30Entre libre. Produits cosmtiques et mnagersDes ateliers pour faire soi-mme LannionDes paillettes de savon de Marseille,dubicarbonate, de leau chaude, et le tour estjou !Vousvenezde fabriquer, en lespace de 10 minutes, votre propre les-sive,compltementnatu-relle, aussi efficace quune lessiveducommerce,et surtoutquatrefoismoins chre.Voicilegenrede recettes que Rgine Quva, auteurdecinqlivresde vulgarisation scientifique, proposeloccasiondes ateliersquelleanimeun samedi sur deux, de 10 h 12 h, la biocoop Traou An Douar Lannion. Le prin-cipe est simple : fabriquer soi-mme ses cosmtiques (dentifrice, shampoing, gel douche,dodorant,etc.) ou ses produits mnagers (lessive,produitvaisselle, crmercurer,etc.).Les prochains ateliers ont lieu le 2 juin (lessives naturelles, assouplissants, dtachants, produitslave-vaisselle)et le16juin(nettoyantsol etvitres,dsinfectantset strilisants, dsodorisant). Lespersonnesviennent parce que les produits sont naturels et pour le principe dconomie. En outre, faire soi-mme gnre moins de gaspillage.Pourlalessive par exemple, vous allez uti-liser chaque fois le mme bidon,expliqueRgine Le Tour de France avec lUTL du TrgorLUniversit du temps libre du Tr-gor, base Lannion, organise des confrences. Au programme du mois de juin , deux temps forts :Le 6, Le tour de France cycliste, de 1903 2011, par Jean Vassort.Le 13, Thodore Monod, linfatigable naturaliste, par Dominique Anterion. > 06 79 89 02 31assoc.orange.fr/utl-t/Nuisances ou maltraitances des animaux : un nouveau service LAssociation de prvention et dinformation des animaux de compagnie (Apiac), fonde et prside par Patrick Nicole, se donne pour mission dinformer le public sur les lois concernant les animaux sauvages et domestiques. Elle propose galement un service gratuit demdiation pour vous aider en casde problmes de nuisances ou de maltraitance. Son rle est lcoute, lorientation, linformation des personnes et la protection des animaux. > 06 07 50 38 [email protected] LAceca fte ses 30 ans Pllan-le-PetitPour fter ses 30 ans, lAceca, Association des cavaliers dextrieur des Ctes dArmor, organise une manifestation la salle de lEmbarcadre de Pllan-le-Petit, les 30 juin et 1er juillet : Le samedi, randonne questre de 30 kilomtres suivie dun repas (bivouac sur place).Le dimanche matin, petite randonne, rallye, jeux questres et rassemblement des participants avec les chevaux sur la place de la Mairie, entre 11 h 30 et 12 h 30. Laprs-midi, spectacle gratuit au centre questre des Fosss de Pllan 15 h.ville-plerin.fr/acecaQuva, qui sest galement spcialise dans les algues. Elle organise dailleurs deux sorties sur ce thme (avec dgustation),lundi4 juin de 11 h 14 h 30 et mercredi 6 juin de 13 h 16 h 30. Tarifs : 25 latelier (40 les deux) 10 les sorties algues. Inscription au >02 96 48 90 74 ou06 89 47 06 15http://regine.queva.free.frThierry JeandotLa boxe anglaise est lune des 24 disciplines reprsentes lors de ces Jeux costarmoricains. 18 hetledimanchede 14 h 17 h, au Char bancs. Quintin, dcouverte de la mouture au moulin de la Perche, le dimanche de 10 h 12 h et de 14 h 18 h. Enfin Saint-Quay-Portrieux, fabri-cation de pain au feu de bois au moulin Saint-Michel. jppm-associations-patrimoine.org> 02 99 54 60 057 Actual i t> n110 | juin 2012 Belle-Isle-en-Terre Ouverture de la station VTT Cyan 100D.R.D.R.Samedi23etdimanche 24 juin, le Thtre dOrient,Guingamp,inviteun groupegyptiendemu -siciensetdejouteursde tahtib,unartmartial ancestral dit aussi art du bton. Ce sera galement loccasiondedcouvrir la richesse et la joie de la culture gyptienne tra-vers un rpertoire musical etdanspeuconnudu grand public : le sadi. Loin des clichs de la musique et de la danse orientale dite classique,cerpertoire populaire vient du sud et se rapproche par certains aspectsdelamusique bretonne.Lepublicest invitvenirdcouvrir toutelasingularitde cetteculturegyptienne lesamedi23juin,15h 30, loccasion dun spec-tacle gratuit donn sur le parvisdelabasiliquede Guingamp.Spectaclequi sera suivi dune dambu-LastationVTTdelaval-leduLgueraouvert le15avrilBelle-Isle-en-Terre. Il sagit de la 5e sta-tion VTT du dpartement aprscellesdupaysde Guerldan,dArguenon-Hunaudaye,dupaysde Loudacetdelactedu Golo.Leconceptdesta-tionVTTatlancily adixansparleConseil gnral afin de permettre au plus grand nombre de pratiquer ce loisir dans des conditions optimales, quel quesoitleniveau.Pour tre labellis, un site doit rpondreunensemble de critres. Il faut au mini-mum200kmdeboucles classes par niveau de dif-ficult,afinderpondre tous les niveaux de pra-tique : famille, randonneur, sportif,pro.Cesboucles doivent comporter un bali-sage et une signaltique de qualit. En outre, le site doit prsenter un ou plusieurs pointsdelavageetoffrir des prestations comme la location de vlos ou la pr-sence dun moniteur dipl-mdtat.LastationVTT de la valle du Lguer offre quinze boucles parcourant lensemble des communes du canton. Elle sera dote dunequinzainedevlos destinslalocationet, dslemoisdujuillet,un animateurseraprsent pouraccompagnerdes vttistes ou proposer des animations sur les sentiers. Deux points de lavage sont prvus, lun La Chapelle-Neuve, lautre Belle-Isle-en-Terre. Office de tourisme du pays de Belle-Isle-en-Terre> 02 96 43 01 71lationmusicaledansles rues. Le dimanche 24 juin, sur rservation, deux stages de tahtib seront dispenss pourleshommesetles femmes partir de 14 ans.Samedi 23 et dimanche 24 juin Lart du tahtib sinvite GuingampVaincre la faim en Afrique de lOuestLe 4 juin, le dpartement accueille Jean-Pierre Olivier de Sardan, directeur dtudes lcole des hautes tudes en sciences sociales (EHESS), directeur de recherche au CNRS, fondateur du Laboratoire dtudes et de recherches sur les dynamiques sociales et le dveloppement local (LASDEL) bas Niamey. Il animera, de 13 h 45 17 h, un sminaire : Comment les collectivi-ts territoriales nigriennes, avec lap-pui de leurs partenaires, peuvent-elles favoriser une meilleure scurit ali-mentaire des populations ?(inscrip-tions : [email protected]) et, 18 h, une confrence sur Comment vaincre la faim en Afrique de lOuest ?.Lyce agricole La Ville Davy Quessoy> 02 96 62 50 95Bienvenue la ruche ! Elles aiment La ruche, le miel et le jardin et ne sont pas les seules ! Dominique Burel, apicultrice Trveneuc et Marie-Th Legendre, photographe de Goudelin, ont publi aux ditions Ouest-France, un livre sur les abeilles (11 ). Joliment illustr, trs clair, cestune mine de conseils et dastuces pour quiconque souhaite installer une ruche ou seulement faciliter la vie des butineuses dans son jardin. Ploufragan : balade de lespoir le 3 juinLassociation Ctes dArmor Leucmie espoir organise, dimanche 3 juin, une balade de lespoir Ploufragan. Trois randonnes pdestres sont proposes : 16 km (dpart 9 h), 10 km (dpart 10 h) et 4 km (dpart 11 h). Il sagit de randonnes pdestres en partie chantes avec la prsence du groupe De Ouip en Ouap et de lAccordon club dArmor. Les dparts ont lieu depuis la salle Alain-Le-Du Saint-Herv. Au retour : crpes, galettes, saucisses, frites. Lan pass, la gnrosit des marcheurs a permis de rcolter 10 000 .Inscriptions sur place partir de 8 h5 pour les adultes, gratuit pour les enfants accompagns Patrimoine de la baie de Saint-BrieucLa Briqueterie fte ses 10 ansSurlesitedelancienne briqueteriedeLangueux naissait,ilya10ans,un espacemu -sographi -que et dani- ma tion con -sa cr lhis -toire et au pa -trimoine lo-cal : his toi re industrielle de lusine, les salines, la pche pied, le marachage, le petit train des Ctes-du-Nord, les ouvrages dHarel de la No. La Briqueterie, frquente par des familles, des tou-ristes et de trs nombreux scolaires,accueillegale-mentrgulirementdes expositionstemporaires. Pour fter ce 10e anniver-saire,rendez-vousles2 et 3 juin. Au programme : cirque, concerts, spectacles impromptus,tableaux vivants et dmonstrations ferroviaires.2 et 3 juin. Entre libre. La Briqueterie, parc de Boutdeville Langueux. > 02 96 63 36 66La station VTT de la valle du Lguer offre deux points de lavage, lun La Chapelle-Neuve, lautre Belle-Isle - en-Terre.Le thtre dOrient>06 98 04 83 36 ou09 82 53 14 [email protected] Actual i tCtesdArmor M A G A Z I N E Dvaler les pentes du point culminant des Ctes dAr-Trail de Trbry, le 30 juin La descente du mont Bel-Airmor, partir du mont Bel-Air (339 m), un rendez-vous dsormais rgulier propos par lInter assodeTrbry. Pour sa troisime dition(170cou-reursen2001),letrail du mont Bel-Air inscrit toujours deuxcircuitsau programmedes rjouissances,le 30e dition, le 21 juin Fte de la musique au Conseil gnralThierry JeandotThierry JeandotCDV2230 juin. Un 7 km avec 90 % dedescentes(dpart 18 h 15), la porte de tous lescoureurs.Un15km (dpart18 h 30),unpeu plusslectif,agrment dequelquesgrimpettes.Laremisedesdossards seffectueraaubourgde Trbryds15 h(participa-tionde7 ) ;unenavette assurantletrajetentrele bourgetlemontBel-Air. Invente en 1982 par Jack Lang, ministre de la Culture, laftedelamusiqueest devenue au fil des ans un vnement plantaire, repris dans plus de 130 pays. Pour sa 30e dition, le 21 juin, jour du solstice dt, la fte mobi-lisera des centaines de musi-ciens, de groupes et dasso-ciations travers toutes les CtesdArmor.LeConseil gnral ne sera pas en reste avec,danslacourSaint-Esprit, place du Gnral-de-Gaulle, plusieurs formations et groupes. Sont pressentis (sous rserve) le trio de jazz et de musique lectro-nique Michel Aumont PabufNiCoX etlegroupeVortex (mtal, lectronique, rock).Serontgale-mentprsentsdes groupescostarmo-ricainsmergents accompagnsdans le cadre du concours Partis pour un tour, organischaque anne par Itinraires bis,lorganismede dveloppement cultu-rel du Dpartement. Ceconcoursapour finalit daider et dac-compagner de jeunes musiciens dans une dmarche de professionna-lisation. Les concerts dbute-ront vers 19 h. Entre libre. Programme complet sur cotesdarmor.frTrophe voile de Bretagne 20121re dition en Trgor Plusieurs communes orga-nisent cette manifestation aide par le Dpartement, les 30 juin et 1er juillet. Ce trophe, une preuve toute nouvelle, ouverte tous les licencis, jeunes et adultes, attendplusdesixcents coureurs de diffrents clubs bretons. Cest, en somme, le couronnement des cham-pionnats dpartementaux devoiledeBretagne.En jeu, le titre de champion de Bretagne des clubs dans la famille de la voile lgre : windsurf,driveursoli-taire et double, catamaran, optimist, mini-J, open bic. Chaquesiteaccueillera une preuve : Trbeurden pourlecatamaranetle windsurf ; Lile Grande pour le driveur double intersrie ;Trgastel pourledriveursoli-taire intersrie ; Perros-Guirec pour loptimistetlavoileradiocom-mande ; et enfin Port-Blancpourlopenbic, bug et mini-J. cdv22.comLa ruralit a son site Afin de faire de la ruralit un atout en Ctes dArmor,http://ruralite.cotesdarmor.fr (galement accessible depuis cotesdarmor.fr,rubrique les grandes prio-rits) est en ligne depuis quelques jours. Le Dpartement propose et organise une rflexion destine faciliter la com-prhension de la ruralit daujourdhui, autour de photos,film documentaire, reportages,documents ressources Los-sature de cette rflexion sera constitue par la parole des Costarmoricains.http ://ruralit.cotesdarmor.fr accueille et publie vos contributions jusquaux Assises de la ruralit,en octobre.Femmes et sport : vos stylos !Pratiquez-vous un sport ?,Quelles sont vos motivations ?,Quest-ce qui vous inciterait pratiquer ?,Participez-vous la vie associative sportive locale ? travers un questionnaire propos du 4 juin au 4 juillet par le Conseil gnral sur cotesdarmor.fr, le Dpartement sou-haite tablir une cartographie des pra-tiques sportives fminines, des collgiennes aux femmes seniors. Les rsultats permettront au Conseil gnral, en lien avec ses partenaires, de mieux intgrer lgalit femmes-hommes dans les politiques sportives. Les garons peuvent galement rpondre au questionnaire, histoire de comparer !cotesdarmor.fr Deux runions hippiques YffiniacLhippodrome de la baie Yffiniac,class en 1re catgorie en haie et steeplechase (course dobstacles),propose deux ru-nions premiumles 3 et 16 juin.Len-semble des spectateurs pourra parier sur les huit courses de trot du dimanche 3 juin (10 h 30 15 h 30,retransmises en direct sur la chane Equidia) et samedi 16 juin (12 17 h).Le Grand prix du Conseil gnral, dot de 30 000 ,se courra le 16 juin. Entre :5 .Restauration sur place.http://hippodromedelabaie-yffiniac.eklablog.net Marie-Thrse PoirierCe mois-ci surEt pour ceux qui prfrent marcheroupdaler,le lendemain1er juillet,la commune a mis en place denouveauxcircuits pourlaRandoVTTet marche du mont Bel-Air. Renseignements et inscriptions sur courirenbretagne.fr > 06 65 16 33 60> 02 96 42 60 10 ou> 02 96 42 63 63 Cette fte sera loccasion de dcouvrir de jeunes talents en devenir.9 Actual i t> n110 | juin 2012Thierry JeandotBruno TorrubiaLe terrarium de Kerdanet, Plouagat, est un espace dedcouvertedesrep-tilesetdesamphibiens cretgrparune associationprsidepar PierreQuistinic.lafois pdagogiqueetducatif, ilpermetdedcouvrirle mondeinsoliteetfasci-nant de ces animaux par-fois mal aims. Il abrite, dans un cadre naturel, de nombreusesespcesde serpents,delzards,de grenouilles, de tritons, des salamandresetplusde 150tortuesterrestreset aquatiques (France, Grce, Turquie,Maroc,Tunisie, Amrique et Madagascar). On peut y voir galement une charmante famille de crocodiles nains. Une col-lection danimaux unique en Bretagne. Terrarium de KerdanetReptiles et amphibiens PlouagatUne nouvelle licence lUCO Guingamp LUCO Bretagne nord Guingamp ouvre, la rentre prochaine, une nouvelle licence professionnelle en ingnierie des produits de dittique et de nutrition. Cette formation tient compte des nouveaux modes de consommation (intrt pour les produits bio, les complments alimentaires, etc.) et vise for-mer des professionnels dans la conception de produits qualit nutritionnelle leve ou de sant. > 02 96 44 46 46uco-bn.frPortes ouvertes Jacques-Cartier Saint-Brieuc Le handicap, a ne se voit pas toujours Des clefs pour se comprendre. Cest le thme des journes que le centre Jacques-Cartier Saint-Brieuc organise vendredi 1er juin de 10 h 16 h 30 et samedi 2 juin de 9 h 30 16 h 30. Temps fort de ces deux jours : une confrence, le vendredi 10 h, de Sophie Vouzelaud, personne sourde et 1re dauphine au concours Miss France 2007. Au programme galement : des dbats et la prsentation de matriels. Jacques-Cartier est un tablissement public social et mdico-social sadres-sant aux personnes qui rencontrent des difficults motrices, sensorielles ou des troubles spcifiques du langage.jacquescartier22.comProchaine sessiondu Conseil gnral le 25 et 26 juinLassemble dpartementale se runira en sance plnire et publique les lundi 25 ( partir de 9 h 30) et mardi 26 juin lHtel du Dpartement, place du Gnral-de-Gaulle Saint-Brieuc. Cette session portera sur des rajustements budgtaires. La sance du mardi 26 sera consacre au logement. Les dbats seront retransmis en direct sur cotesdarmor.fr (galement consultables par la suite en diffr).Les trophes de Relais habitat 22Appel candidaturesRelais habitat 22 est une associationcompose depersonnesdhorizons divers(entreprises,social, habitat, professionnels du btiment), qui recherche des solutions innovantes en matire de logement social, dans le souci dune cono-mie solidaire. Elle organise comme chaque anne les Trophes de lhabitat, dots de18 000 deprixdans troiscatgories :lespro-jetsinnovantsportspar des entreprises ; la qualit delhabitatdansleloge-ment locatif conventionn (matresduvreet/ou matres douvrage) ; la qua-lit de lhabitat dans lacces-sion la proprit (matres duvreet/oumatres douvrage).Laclturedes inscriptionsestfixeau 25 juillet. Rglement, fiches dinscriptionetplanning sur relaishabitat22.fr. Terrarium Centre dtudes et de valorisation des algues PleubianUn centre unique en Europe Cr en 1982 avec le sou-tiendescollectivits locales bretonnes, dont le Dpartement,etdindus-trielsdelafilirealgues, le Ceva (Centre dtudes et de valorisation des algues) est une structure unique en Europe. Situ Pleubian, proximitduplusriche champ dalgues du conti-nent, il ralise des missions de recherche et dveloppe-mentenliaisonavecles industriels(alimentation, cosmtique) et participe denombreuxprojets publics aux niveaux natio-nal, europen et mondial. Il est notamment lorganisme derfrenceconcernant ltudedesphnomnes de prolifration des algues vertes,quireprsente 30 %desonactivit.Le 13avril,ClaudyLebreton, prsident du Dpartement, accompagndeDenis Mer,prsidentduCeva, dIsabelleNicolasetYves LeRoux,respectivement conseillersgnrauxde Trguier et de Lzardrieux, ont rendu visite aux 25 sala-ris du centre. Ils ont ainsi puvisiterles1 300 m2de laboratoires,lehalltech-nologiqueddiaudve-loppementdepr-sries industrielles,laplate-forme terre de culture de macroetmicroalgues,la fermemarine,etconsta-terleniveaudesmoyens dintervention du Ceva sur leterrain(tldtection, cartographie).Onnotera queleDpartement,pro-pritairedeslieux,alloue chaque anne au Ceva une subventionde232 000 pour le financement de ses missions dintrt gnral au service des collectivits et de ltat.ceva.frLe Ceva travaille dune part pour les filires industrielles et dautre part pour les collectivits publiques. Ouvertenjuin lesmercredis,sa -medis,di man -chesetjoursf -risde14 h17 h (fermeture ex cep -tionnelle du 18 au 29 juin). En juillet-aot,lesmardis,mercre-dis, samedis, dimanches et jours fris de 10 h 11 h 30 et de 14 h 17 h 30. Entre : 6, 20 (adultes) et 5 (- 12 ans).> 02 96 32 64 49terrariumdekerdanet.over-blog.com10 Actual i tCtesdArmor M A G A Z I N E(1)gluant : gludek, avuennek e brezhoneg(2) buhezourez : animatrice(3)DABU, Diplom Aotren war ar BUhezi : BAFA, Brevet daptitude aux fonctions danimateur(4) Pluveog : PlumieuxDe nombreux camps de vacances bilingues en Ctes dArmorVakasi e brezhonegLt, les enfants bilingues peuvent aller en colonieen breton ou en gallo. De La Chapelle-Neuve Plsidy, Plumieux, Callac ou Trmargat, le choix est vaste : poterie, quitation, voile, kayak, VTT, gourenet mme grimpette dans les arbres !Thierry Jeandot Titouro hag enskrivaduriohttp://www.ubapar.org/[email protected] ar champo e vez ar vuhe-zourien o liamma ar blijadur hagar yezh e spered ar re vihan. Ama dindan, Riwanon an Habask.Naontek bugel a zo deuet dar champ vakaso war ar poderezh kinniget gant Ti ar Choado en Plijidi da vare Pask. A-hed an hav e vo kinniget da 700 bugel 36 kamp all e brezhoneg eBreizh,lodeusouteen Aodo an Arvor. Brezhoneg e-maez ar skolEvitkalzavugaleeoun dranevezobergantar brezhoneg e-maez ar skol. E-pad ar champ poderezh o deus desket ivez penaos stumma trao gant pri. Loened a blij dezhe kroui : logod,chas,kaouenned, pesked, jirafenned Ur chi hag e loch zo bet stummet gant Kamir, 10 vloaz, eus Roazhon.Choantmeus da gaout ur chi er gr, met mammig deus ket choant, emezi.Yenhaglebeoan douar, gluant(1)eo, me blij dintouchase.Lorcha zoenHolly,6vloaz,eus Plougonver,okinnighe chaouennig. Graet m eus ur roll, goude m eus lakaet andaoulagad,arbeg,an divskouarnhaganeskell,emezi. Evit lakaat an da -oulagad da veza hevel deusreurgaouennhe deus moullet roud ur bou-ton war rontoigo pri.Skoazelletintbetgant AwenPrigent,poder Lokenvel.Chasmeump okaoutundenevelAwen ervro,azisplegManu Pastouri,renerarchamp. Gouesteodoberebrezho-neg gant ar vugale ha poder avichereo.Palarchamp neoketdeskibrezho-neg,metreiplijadurdar vugale ha diskouel e chall ar brezhoneg beza ur yezh pemdeziek. A-wecho, neo ket aes, vakaso eo !250 buhezour divyezhekKonta a ra Manu war div blachyaouankalabour evelbuhezourezed(2)evit lakaat ar vugale da veva gantaryezh.Enobleud emaEileenEvanshag EnoraHenry,18vloaz o-div.Choantbrashe deusEileendalakaat arbrezhonegdaveva ; eviti,allabour-maazo un doare da stourm evit ar yezh, ken pouezus ha mont da vanifesti. E skol-veur Brest emaEnorao studia ekono-miezh.Komz arannebeu-toc hbrema, emezi,plijus eodintremen ur sizhunvezh e brezhoneg.Abaoe2002ezeusbet stummet250buhezour DABU(3)gantanUbapar (Unionbretonnepour lanimationdespays ruraux).Micherelaat arrannlabour-seeohor pal,azisplegRiwanon anHabask,kenurzhie-rezkampovakaso divyezhek.Aliesevez diaeskavoutbuhezourien divyezhekazobarrekwar un dachenn pe ur sport all ; neuze e vez kinniget an dra-se e galleg. Evit ar mare eo posupl ober gant ar brezho-neg e stajo VTT, poderezh hagourenenAodoan Arvor,hasirkePennar Bed.Endepartamante vezkinnigetkampoen unti-feurmeMellioneg (rei un tava eus ar yezh), e kreizenn Studi ha Dudi enPlijidi(marchegezh), e kreizenn Ti ar Choado er Chapel Nevez (natur), en Tremargad (bageal), Kallag (kaiak), Benach (VTT) hag ivez vakaso e gallaoueg gantLesAssembisgal-lsesenPluveog(4).Diaes evodarvugaleobero choaz ! Stphani eStol lThierry Jeandot> > Consultez la version Consultfranaise de cet articleDossi er>n110|juin2012Pages 11 / 12 / 13 Jeunes de 18 25 ansForcer les portes de la socit Mission locale LamballeScuriser les parcoursPages 14 / 15 Accs au logement Plour-sur-RanceFreins et obstacles tous les tages Engagement citoyen PlouguenastLa part des jeunes Christian Provostvice-prsident du Conseil gnral On le sait, limage de la jeunesse en France est globalement mauvaise. Dans une socit encombre par les peurs et un manque de confiance en lavenir, ce regard port sur notre jeunesse est li aux volutions sociales, conomiques et, plus globalement, une guerre des places, une concurrence entre gnrations. Sans oublier le mauvais sort qui leur est souvent fait par les mdias, confort par une relle mconnaissance de ces jeunes. Autant de rvlateurs des difficults quils ont se faire une place dans la socit et de la bataille quils mnent pour en devenir les citoyens.11 Dossi erJeunes de 18 25 ansForcer les portes de la socitRdacti on :Vroni queRol l andPhotographi es :Thi erryJeandotLe rapport la jeunesse se passe plutt bien sur le territoire breton, note Christophe Moreau, socio-logue et chercheur au Laboratoire de recherches en sciences sociales luniversit de Rennes II. Un quart des jeunes Costarmoricains souhaiterait rester vivre dans le dpartement et sengage dans des associations locales, cultu-relles, sportives Ils participent la vie collective, avec plutt une reconnaissance de la part de la population. En revanche, une bonne partie dentre eux ne trouve pas sa place dans le dpartement, notamment du fait de difficults accder au monde du travail en fonction de leur formation. De fait, quoi quon en dise, le travail reste une valeur impor-tante pour les jeunes. Entre 16 et 25 ans, lobjectif nest pas de rester chez ses parents, ni de faire des tudes pour faire Vincent Le Duc, prsident de l'association LYer Mat, et Nicolas Bidan, le trsorier (lire p.15).des tudes, cest de trouver sa place dans la socit par le salariat. Toutes les enqutes, y compris dans les Ctes dArmor, rvlent que cest leur premier souci. Dans les pays plus confiants en lavenir et dans les jeunes, il y a plus de passerelles vers lemploi, ajoute Christophe Moreau. En France, il y a une tyrannie du diplme. Dans les annes 1980, on a rduit les chiffres du chmage en fai-santaugmenterla partdestudiants et en allongeant les tudes. Du coup, on constateunfoss entre le monde de lducation, de la formation et lentreprise ; ce qui ne facilite pas linter connaissance. Fermeture du systme scolaire sur lui-mme, allongement des tudes, difficults dcouvrir et entrer dans le monde du travail augmentent la dfiance et le sentiment de concurrence par manque dinter connaissance. Pourtant, ceux qui accueillent des jeunes dans leur entreprise saccordent sur leurs comptences, constate le sociologue. On les dcouvre multi-tches, trs ancrs dans les nouvelles techno-logies, cratifs .De nouvelles relations inventerPour ceux qui accdent lemploi, lavenir nest pas scuris pour autant, surtout pour les revenus modestes. Les enqutes de Ctes dArmor 2mille20 indiquent que 20 % dentre eux rencontrent des difficults dans laccs au logement. Il est vrai que la jeunesse de notre pays sest appauvrie, admet Christophe Moreau. 15 % des jeunes vivent sous le seuil de pauvret, le budget logement devenant videmment plus important. Loffre de logements savre dficitaire pour les jeunes bas revenus et ceux qui ont plusieurs lieux de vie, comme les apprentis ou les tudiants. Malgr ces difficults, la jeunesse costarmoricaine reste trs active dans la vie locale. Un quart dentre elle est engage dans les associations sportives, culturelles, etc. Un point fort du dpartement et un des effets positifs de la ruralit, accompagne par une vie associative trs dynamique. Nanmoins, pour le sociologue, la relation entre gnrations reste trs problmatique. Auparavant, la socit prparait les gnrations suivantes marcher sur ses pas et intgrait les jeunes par le travail, les traditions familiales. Aujourdhui, on parle davantage dun modle de lexprimentation, car on ne sait pas de quoi demain sera fait. Les volutions sociales et technologiques vont trs vite. Intgrer la jeunesse, cest moins la faire marcher sur nos pas, que de laccompagner dans ses propres expriences et ses propres crations. Nous sommes donc passs dun modle de lintgration celui de lexprimentation. Aujourdhui, une politique jeunesse a beaucoup moins de certitudes et doit davantage porter laccent sur lintelligence propre des jeunes, leur mode de pense, leur cration et leur expression. Cest lide de rciprocit, dallers-retours entre gnrations. Question : comment faire en sorte que les jeunes aident la socit bouger ? Dun point de vue macro-conomique, nous devons faire bouger nos certitudes, nous adapter, crer, muter Pour cela nous avons davantage besoin dcouter la jeunesse. Le dialogue entre la jeunesse et le politique doit donc tre relanc. Unequestiontrscomplexe,remisesur lemtierdepuisdesdcennies,maisqui se renforce aujourdhui, alors que la jeunesse sallonge avant lentre dans la vie active.Jeunes de 18 25 ansForcer les portes de la socitD.R.12 Dossi erCtesdArmor M A G A Z I N EPour Christophe Moreau, sociologue et chercheur rennais, les jeunes se prcarisent et manquent de perspectives davenir.Les aides du Conseil gnral O Prime la mobilit individuelle aux jeunes lycens ou tudiants effectuant un stage ou une anne scolaire ltranger.O Soutien des projets ports par des jeunes : projet d'intrt gnral, aide au dveloppement et solidarit internationales, cration d'association, montage d'un vnement culturel ou sportifO Aide aux formations BAFA/BAFD 15 % des jeunes vivent sous le seuil de pauvret 13 Dossi er>n110|juin2012 Mission locale LamballeScuriser les parcours lantenne de la mission locale de Lamballe, Asma Moustakim, conseillre technique, reoit prs de 400 jeunes par an. Son objectif : accompagner vers lemploi les 16 / 25 ans sortis du systme scolaire. Comme les autres, Jean-Loup, 19 ans, a bnfici dun service o rien nest laiss au hasard, tant dun point de vue professionnel que social. Les missions localesdans les Ctes dArmorLes missions locales assurent un suivi personnalis, afin de dfinir son objectif professionnel et les tapes de sa ralisa-tion. Laccompagnement ne sarrte pas la signature dun contrat, afin de garantir le maintien dans lemploi. Dans un souci de proximit, les missions locales dis-posent dantennes et/ou de permanences dans toutes les villes du dpartement. Afin de connatre la plus proche de chez vous, adressez-vous aux siges suivants :Pays de Dinan 7 rue Victor-Schoelcher, Ancien quartier Beaumanoir, 22100 Dinan> 02 96 85 32 67Ouest Ctes dArmor 7 place du Marchallach, 22301 Lannion> 02 96 46 40 09Centre-Bretagne 1 rue de la Chesnaie, 22600 Loudac> 02 96 28 99 18Centre-Ouest Bretagne 16 rue Joseph-Pennec, Cit administrative, 22110 Rostrenen> 02 96 29 16 26Saint-Brieuc7 rue du Docteur-Rahuel, 22000 Saint-Brieuc> 02 96 68 15 68ui sont les jeunes qui sadressent vous ?Asma Moustakim. Nous accueillons aussi bien des non diplms que des bac + 4. Il sagit donc dabord dun travail dcoute et de diagnostic. Pour certains, il faudra commencer par une remise niveau, des formations. Pour dautres, nous ne serons quun trem-plin pour les guider dans leur recherche. Linsertion du jeune peut aussi tre parasite par dautres problma-tiques : sant, logement, finances Nous les paulons pour faire face ces questions qui constituent un frein laccs lemploi.Quelle diffrence avec Ple emploi ?Asma Moustakim. Ici, le jeune na quun interlocuteur : son conseiller mission locale qui travaille avec lui sur son insertion sociale et professionnelle. Nous allons envisager des stages, prospecter des entreprises ensemble Nous vendons notre jeune lemployeur en expliquant ses comptences, ses qualifications et connaissances. Nous laccompagnons auprs des entreprises. Jean-Loup. Aprs trois ans dapprentissage et deux CAP dans les travaux publics, je me suis retrouv au chmage et je me suis inscrit Ple emploi. Mais chaque fois que je rpondais une offre, on me rclamait le permis poids lourds et jtais compltement bloqu. Je pensais quavec lapprentissage, japprendrais mieux et que je pourrais trouver rapidement un travail. La premire partie a fonctionn, pas la deuximeQuel accompagnement a t misen place ?Asma Moustakim. Nous avons tra-vaill sur les possibilits de formation et les aides qui pouvaient laccompagner. Accept au Greta de Plormel, il fallait quil trouve un logement alors que les ressourcesdesparentsnelepermet-taient pas. Nous avons mont ensemble un dossier de demande daide la mobi-lit. Lide est donc de scuriser tout le parcours qui va conduire linsertion. Jean-Loup. Aprs six mois de forma-tion, je nai trouv que de lintrim. Ce nest pas stable et on ne sait pas ce quon Q la mission locale, un contrat de confiance, un contrat moral sinstaurent entre le jeune (Jean-Loup) et la conseillre (Asma Moustakim). Chacun fait sa part pour que la situation avance. va devenir du jour au lendemain. Je suis donc oblig de rester chez mes parents, mais jaimerais bien faire ma vie. Que peut faire la Mission locale partir de cette situation ?Asma Moustakim. Quand il ma dit que lintrim ne correspondait pas ses attentes, jai pris mon tlphone, appel des entreprises Il sagit de ngocier avec les employeurs. On ne parle pas forcment immdiate-ment de contrat. Je veux le contact dabord. Dautant que cela me permet davoir le regard dun professionnel, lintrieur de lentreprise. Certains sont mfiants et font lamalgame social, jeunes, difficults nous de les apprivoiser, de leur expliquer que ces jeunes peuvent constituer une force de frappe et de travail dans leur entreprise. Ils manquent peut-tre dexprience, mais ont une qualification, de la motivation et de lenthou-siasme. Jean-Loup. Cette attitude des employeurs est difficile comprendre. Il y a des moments o on doute beaucoup, on se sent rejet. On se demande si on a fait les bons choix, ce qui cloche chez nous. Tout le monde trouvait que je travaillais aussi bien quun ouvrier, alors je ne comprenais pas pourquoi les entreprises me bloquaient de cette faon. Heureusement, toutes ces dmarches ont t positives et une entreprise rencontre avec Madame Moustakim me propose un CDI. Cest norme ! Je peux commencer imaginer un avenir. tape essentielle vers lindpendance, laccs au logement ressemble leplus souvent un vritableparcours du combattant, notamment du fait decontrats de travail prcaires,de salaires insuffisantsou de parcours irrguliers.Une situation qui se dgrade du fait de loyers plus levset de charges en constante augmentation.epuis que la petite maison souvrant sur la place de lglise de Plour-sur-Rance a t restau-re par la commune, ses trois appartements abritent des jeunes en mal de logement. En partenariat avec la commune, nous sommes locataires de ces apparte-ments que nous sous-louons des jeunes pour une priode de six mois deux ans, explique Marie-Christine Soyer, responsable du Comit local pour le logement autonome des jeunes (Cllaj) de Dinan. Le Cllaj gre ainsi 46 logements en sous-location, mais oriente galement les demandeurs vers des bailleurs privs ou les logements sociaux. Mais ces derniers ne rpondent pas forcment la demande des jeunes, constate Marie-Christine Soyer. Car leur demande estsouventurgente.Etquandon connat les dlais dattente du loge-mentsocialQuantauxbailleurs privs, ils demandent beaucoup de garanties,descautionnairesque les jeunes ne peuvent pas toujours apporter et les niveaux de loyer sont souvent trop levs. Comment sinscrire alors dans un logement durable lorsquon a besoin dun toit le temps dun apprentissage ou dun CDD ? La demande des jeunes a tendance baisser lgrement prs de 100 nouvelles demandes en 2011 car certains prfrent rester dans leur famille, constate la res-ponsable. Financirement, cest trop difficile et ils hsitent davantage prendre leur autonomie. Ici, chaque tage, chacun dispose de son logement de 35 m2.Valentin, 17 ans, en apprentissageen ptisserieAu dbut, jai log en caravane pendant quatre mois, car ma mre ne pouvait pas mamener chaque matin. Ctait vraiment des conditions dplorables, sans sanitaire ni lectri-cit. Puis on a essay deux sjours en famille daccueil, mais a na pas fonctionn. Jai cet appartement depuis un an, etcommemoncontratdapprentissageestrenouvel, je suis content davoir une certaine scurit pour les deux ans venir. Aprs, on verra.Florence, 20 ans, en apprentissageen maonnerie Je travaille Plour-sur-Rance alors que mon cole est Fougres. Jai vcu chez une amie pendant deux mois, mais a ne pouvait pas durer. Le logement du Cllaj me convient bien, car je ne suis pas riche. Je gagne 800 . Ici, le loyer est de 230 hors EDF et eau. Avec lAPL, cela me cote 110 , mais certaines fins de mois sont dures avec lassurance de la voiture, lessence Aujourdhui, cest plus difficile dtre jeune. Il faut se battre, ne serait-ce que pour manger. Quand on est seul, moralement cest lourd. Je ne fais plus de projets, car lavenir est trop incertain. Je passe mon BP et aprs on verra. Carine, 25 ans, htesse de caisse Je suis reste deux ans au FJT de Dinan, mais il ma fallu absolument un logement Plour faute de vhicule. Je ne gagne que 1 000 par mois, mais comme je suis en CDI, je nai pas droit lAPL. Jai fait une demande de logement social il y a six mois, mais le temps dattente est long, dautant que les loyers restent levs. Comme je suis seule, je paye toujours tout plein pot. Si lautonomie cest la fois le travail et le logement, lun ne dcoule plus forcment de lautre. Et quand on part de chez ses parents, on ne veut pas y revenir. Cest trop dfaitiste. Finalement, on na pas toujours le sentiment que la socit veuille nous accueillir.Accs au logement Plour-sur-RanceFreins et obstacles tous les tages14 Dossi erCtesdArmor M A G A Z I N E DMme pour un jeune qui a la chance davoir un emploi, obtenir et garder un logement reste une gageure. Les Cllaj dans les Ctes dArmorLes Cllaj sont des associations visant linsertion par le logement pour les 16 / 30 ans en gnral, alors que certains ont largi leur accueil tous les publics, quel que soit lge. Les demandeurs font lobjet dun entretien individuel, afin dtablir un diagnostic du projet-lo-gement et de trouver des solutions adaptes : aide la recherche et la construction dun budget, accompagnement dans les de-mandes administratives, dmarchesCllaj de Dinan (tous publics) : Association Steredenn - Ple habitat, 52 rue du 10e dArtillerie, 22100 Dinan> 02 96 85 13 41CLL de Guingamp (tous publics)1 et 3 place du Chteau, 22200 Guingamp> 02 96 21 21 54Cllaj de Lannion (16/30 ans) 7 Place du Marchallach, 22300 Lannion> 02 96 46 38 41Cllaj de Saint-Brieuc agglomration(16 / 30 ans) : Maison de lemploi, 47 Rue du docteur-Rahuel, 22000 Saint-Brieuc> 02 96 33 60 42 Financirement, cest trop difficile Eklectison15 Dossi er>n110|juin2012Christian Provostvice-prsident du Conseil gnral en charge de la jeunesse et de lducation populaire Quels seront les axes de la prochaine politique jeunesse prpare par le Conseil gnral ? Emploi et engagement sont dsormais les deux piliers dune vritable politique jeunesse. Diplme ou pas, rurale ou urbaine, issue de milieux dfavoriss ou non, la jeunesse est confronte aux mmes difficults, dans un monde qui la consomme et la consume, qui la dclasse. Il faut affirmer que cest cette jeunesse qui porte lavenir de notre socit. Aujourdhui, il faut vraiment lui donner sa place dans lemploi, afin quelle se construise une vritable autonomie.

Les jeunes ne sont-ils plus engags ?Pourquoi sengageraient-ils dans une socit qui ne leur donne pas de satis-faction ? Dautant quon les a coups du dbat dmocratique. Nous devons leur permettre de porter les interrogations de ce monde dans lequel ils seront amens entrer. Les dbats dducation populaire que nous lancerons ds le mois doctobre seront ports par les jeunes du dpartement. Par ailleurs, certaines aides seront proposes en contrepartie dun engagement qui restera dfinir. Il sagit dune poli-tique dassistance et non dassistanat.

Le Conseil gnral dispose- t-il des outils pour rsoudre ces questions Il ne pourra trouver des rponses lui seul, mais il doit y prendre sa part, avec les autres collectivits locales, dans une ambition partage. Entre lemploi et lengagement, il faudra videm-ment insrer des politiques lies au logement, la mobilit, la sant, aux loisirs Contrats dalternance, tutorat, contreparties dun service civique, etc. Ce sont des pistes qui nous amneront vers des propositions concrtes ds 2013 afin de crer une dynamique.Le chmage des jeunesen Bretagne (moins de 26 ans)O 49 % sont des hommesO 51 % sont des femmesO 49 % nont pas le niveau BacO 28 % sont des bacheliersO 23 % ont un niveau suprieurO 17 % restent sans emploi plus dun an Une politique dassistance et non dassistanat Engagement citoyen Plouguenast La part des jeunesTout a commenc par un message dans le bul-letin municipal, annonant une runion autour de lventuelle cration dun foyer des jeunes, se souvient Vincent Le Duc, prsident de lassociation LYer Mat. On sest dit que ctait peut-tre le moment de se lancer. Ils sont un petit groupe dune dizaine, gs de 17 ans. Et trs rapidement, le projet prend une autre tournure : on leur demande de reprendre la Soire plouguenastaise. Une animation datant de 30 ans, au cours de laquelle tous les artistes de la commune montent sur scne (conteurs, chanteurs, danseurs, etc.), mais interrompue depuis trois ou quatre saisons. Cela a t un lment dclencheur. Tout ce que nous souhaitions, ctait donner un nouveau dynamisme la commune. Il y avait bien quelques vne-ments, mais ils ntaient pas organiss par des jeunes et nous voulions apporter notre pierre ldifice, poursuit Vincent le Duc. Afin de disposer dun budget permettant dinvestir dans le foyer, le groupe monte une soire Clubbing. Un vrai succs : 600 entres la premire anne, 950 aujourdhui. Mais ce qui les intresse avant tout, cest lorganisation dun festival de musique. Dsormais, chaque anne au dbut de lt, la place de lglise vibre sous les notes du festival Eklectison(*). Lobjectif premier tait de faire participer lensemble de la population et pas uniquement les jeunes, souligne le prsident. Nous avons ralis quel point ctait plaisant de rassembler toutes les gnrations et nous avons poursuivi dans cette voie. Du coup, en parallle, ils organisent un goter musical la maison de retraite, avec les enfants des coles. Au bout du compte, le festival draine prs de 2 000 personnes venant de tout le dpartement Une belle russite pour une commune de 1 800 habitants. La municipalit a tou-jours t notre coute, et cest une grande chance, car sans elle on ne peut rien faire, souligne Vincent Le Duc. On ressent une reconnaissance de la part des adultes et cest un sentiment trs positif.Un engagement qui se transmetConfortablement installs dans le petit salon de leur foyer, les jeunes apprcient leur parcours avec satisfaction. Avec dautant plus de raison quen 2010, le foyer a gagn le prix national des projets jeunes en milieu rural dans la branche culture.Le fait quil ne se passe pas grandchose en milieu rural est peut-tre aussi ce qui fait notre force, remarque Nicolas Bidan, le trsorier. Cela nous donne envie de sortir les mains de nos poches et de nous investir. Aujourdhui gs de 22 ans, ils ralisent limpact de leurs actions non seulement sur la vie locale, mais galement titre personnel. Je dis tous les jeunes qui rejoignent le foyer de lindiquer sur leur CV, poursuit le trsorier. Ce nest que de la valeur ajoute ! Car on a appris normment : grer une soixantaine de bnvoles, dmarcher les partenaires, frapper aux portes des entreprises, grer un budget cest beaucoup de responsa-bilits. chaque fois que lon cre quelque chose, il faut faire ses preuves, car les foyers des jeunes ne sont pas toujours bien vus. Il faut prouver aux anciens que nous sommes srieux. Avec une cinquantaine dadhrents gs de 15 25 ans, la proccupation des initiateurs du foyer est de prparer la transmission du flambeau. On atteint vite la limite dge, sourit Nicolas Bidan. Il est essentiel dinculquer les bonnes valeurs ceux qui arrivent. Le problme en milieu rural cest que les jeunes finissent tous par partir. Mais cest peut-tre un moyen de les retenir et de leur montrer quici on samuse autant quailleurs.(*) Prochain rendez-vous le 29 juin partir de 19 h. Au programme, rap, lectro, soul, pop-rock, chanson franaise autour de groupes locaux et nationaux. http://lyermat.frEn dehors de leurs propres vnements, les jeunes du foyer participent toute lanne aux animations des autres associations ; fte du pain, et des battages, Tlthon...En crant leur association en 2007, des jeunes de Plouguenast ont su faire du foyer de jeunes autre chose quun simple lieu de rassemblement entre pairs. Intgrs la vie locale, ils contribuent pleinement son animation, toutes gnrations confondues. Une reconnaissance de la part des adultes 16 Perspecti vesCtesdArmor M A G A Z I N E ourantavril,desbunga -lowsencons tructionau campingdeCaurelont bnficidunprocdinnovant consistant projeter, laide dune machine, un mlange de chaux et de chanvre sur les murs intrieurs. Leprototypeatdvelopppar lentrepriseTerrachanvredeTr-margat qui la mis la disposition delaScopTerreterredeSpzet (29),chargedelaralisationdes enduits dans les bungalows. Jusquici,lamiseenu vredum -lange chaux et chanvre se faisait la main avec des truelles ou des taloches. La machine permet un gain de temps considrable. Une quipe fait en une journe ce quelle faisait auparavant enunesemaine.Celasetraduitpar unerductionde3040 %ducot de mise en uvre, se rjouit Herv Derrien, grant de Terrachanvre. Lavanceestselonluidautant plusimportantequelassociation chauxetchanvreplatdeplusen plus. Dune part parce que cest un trs bon isolant, dautre part parce celapermetauxmursderespirer. Sauf que le cot relativement lev de mise en uvre de ces matriaux constituait jusquici un frein impor-tant leur dveloppement. La dimi-nution du cot permise par la machine susciteunintrtcroissantdesarti-sans, poursuit Herv Derrien. Et ce dautantplusquedepuisdeuxans, ceux-ci peuvent proposer une garantie dcennale leurs clients pour ce type de produits. La machine dont il est question a fait lobjet dun brevet dpos il y a deux ans.Nouslalouonsdesartisans. Nous avons galement lintention den fabriquer dautres que nous louerons et que nous vendrons, tout en assurant des formations leur utilisation. Ctfonctionnement,lamachine utilise une soufflerie qui va envoyer du chanvre travers un tuyau. Au bout de ce tuyau, le chanvre va tre mouillentraversantunbrouil-lard de lait de chaux, avant que le mlange naille se coller contre le mur.Avecceprocd,onpeutga-lementfaireunmurconstruitde chanvre et de chaux, indique Herv Derrien. Prcisons enfin que Terrachanvre, qui emploie cinq personnes pour un chiffre daffaires de 300 000 , nest pasunapplicateur.Sonmtier : transformer du chanvre. Nous avons descontratsdeproductionavecdes agriculteursbioenBretagne,qui nousachetonslechanvre,quelon transforme en granulat pour la fabri-cation denduits ou en laine de chan -vre pour lisolation, conclut Herv Derrien. terrachanvre.com Terrachanvre Trmargat Une machine rvolutionnaireDemain, les profs Vendredi 29 juin, lmission Les Frres Jean dArmor tv se tiendra en direct et en public au lyce Ernest-Renan Saint-Brieuc, de 21 h 22 h 30. Elle aura pour thme Demain, les profs, avec comme invit dhonneur, Mona Ozouf, historienne, ancienne lve du lyce Renan. Coupes sombres dans les programmes, suppres-sions de postes, assouplissement de la carte scolaire : confronts lavalanche de ces mesures, certains profs annoncent la fin de lcole rpublicaine. Quen est-il exactement ? Rponse avec Jean Kergrist, Jean Lebrun ainsi que tous leurs invits. armortv.frDes parfums artisanaux de BretagneDes parfums sur le thme de la Bretagne. Cest ce que propose lentreprise Karella Mayrick, installe Evran et dirige par Nadine Dallet Houel, fabricant artisan parfumeur depuis 20 ans. Outre les parfums, la gamme comprend des soins du visage et du corps, des huiles essen-tielles, des parfums de maison, des armes alimentaires naturels, etc. Karella Mayrick, qui sadresse aux professionnels comme aux particu-liers, sera prsent le 3 juin la Fte des plantes Saint-Brieuc.karella-mayrick.fr214 577 emplois en Ctes dArmorEn 2010, lInsee estimait 214 577 le nombre total demplois en Ctes dArmor, chiffre en baisse de 0,9 % par rapport 2009. Cette volution est lgrement moins favorable que celle observe dans les autres dpartements bretons, la rgion enregistrant une pro-gression globale de 0,3 % (Ille-et-Vilaine : + 1,5 %). Depuis le dbut de la crise, les Ctes dArmor ont perdu prs de 5 400 emplois soit - 2 % (Bretagne : - 0,5 %), dont un tiers demplois non salaris.Source : Insee Ctes dArmor Dveloppementarmorstat.com Thierry JeandotCHerv Derrien, grant de Terrachanvre,fait une dmonstra-tion de lefficacit de sa machine projeter un mlange de chaux et de chanvre, dans lun des bungalows en construction au camping de Caurel. Les Ateliers des Frres Allot Lou-dac, bnisterie dart cre en 1812, sont spcialiss dans la copie et la restauration de meubles anciens du XVIIIe sicle.Depuis2006,cette entreprise phare des Ctes dArmor est titulaire du label Entreprise du patrimoinevivant,dcernpar ltat. Ce label est attribu pour cinq ans des entreprises dtenant un patrimoine conomique compos dun savoir-faire rare, renomm ou ancestral.LesAteliersdesfrres Allot, qui em ploient 22 salaris, ne disposentpasdunmaisdehuit savoir-faire :lamenuiserieen meuble,lamenuiserieensige, lbnisterie,lamarqueterie,la sculpture sur bois, les laques et les dorures,lesteintesetfinitions,la tapisserieetlegarnissage.Pour Ronan Allot, responsable commer-Les Ateliers des Frres Allot LoudacEntreprise du patrimoine vivantcial de lentreprise, le label est sur-tout intressant dun point de vue promotionnel : Il nous permet dtre reconnus par les grandes entreprises oulestatstrangers,cequiestun avantageindniable.Unaspect dautant plus important quun tiers de lactivit de la socit se fait lexportation. freres-allot.comPhilippe Josselin17>n110|juin2012Perspecti vesesdeux-lsontsurla mmelongueurdonde. peine lune commence une phrase que lautre la termine. JessieetLyndaRucayont31et38 ans. Elles sont surs et travaillent ensembledepuisplusdedixans. Lynda vient du thtre, tandis que Jessie a suivi une formation en cou-ture et modlisme. Dansleurboutiquedelaruede lcole Dinan, latelier ctoie direc-tement lespace de vente. La marque Tartinedelainesedclineenpeu de modles, mais chacun offre une grande varit de matires, de colo-risetdemotifs.Nousralisonsde trs petites sries, de deux 20 pices, car nous ne sommes que deux fabri-quer et nous avons envie de proposer du choix, en ayant notre propre uni-vers,sansnouslaisserbercerparles coloris et les tendances du moment, explique Jessie. Jupes boules et manchettes Les modles proposs vont de la jupe boule la robe, en passant par des accessoires comme des manchettes, ou encore des roll up, sorte de col-lier en tissu se portant en charpe ouenfoulard.Lajupeboulesest affirmecommelemodlephare delamarque.Nouscherchions quelquechoselafoisdeconfor-table et dhabill, indique Lynda. Et Jessiedecomplter :Nouslavons dveloppe avec un volume atypique parrapportcequisefaitailleurs. Nous la proposons dans une gamme de matires et de coloris trs varis et pouvons ladapter sur mesure toutes les morphologies.CCe modle de jupe boule, les deux surs lont lanc il y a cinq ans et nesontpasprsdeleremiserau placard,fidlescetteidequun modledoitavoirletempsdvo-luer et de trouver sa place. En outre, si nous changions de modles tout le temps, nous naurions pas didentit forte, affirme Lynda. Uneidentitla -quelleparticipent aussi les manchettes que les deux stylistes proposent depuis un anetdemi.Ilyena pourtouslesgots ettouteslessaisons. Unefoisquelespoignetssontcou-verts, on na pas froid. Sans oublier le ct esthtique. Pour nous, cest comme un bijou, a per met de faire des coor-donns, de constituer un ensemble. Ct cration, les deux surs com-mencentparposerleschosessur papier. Mais entre lide et la ralit, lcart est parfois trs grand. Car cest avant tout la matire qui donne le ton. Cela se fait par petites touches etpeutprendreplusieursmois,le temps de bien sentir le modle.Reste quen matire de stylisme, on ne fait pas toujours ce que lon veut. Il y a des choses que nous adorerions faire, mais les contraintes conomique et technique font que ce nest pas pos-sible, regrette parfois Jessie. Encore que. les entendre, ce serait aussi uneforce.Cesttrsstimulant,car cest ce qui nous permet de proposer des modles que lon ne trouve pas en conception standard, reconnat Lynda.De leur complicit, les deux jeunes femmes ontgalementfait une force. Nous par -tageonslammevi - sion des choses, le m -me rapport lar gent, lammeducation.Ducoup,ilny en a pas une qui essaie de dvelopper dune manire dans laquelle lautre ne se retrouve pas. Nous sommes ha bites par la mme aventure. Leursvtementsetaccessoires sontdiffussdansleurmagasin deDinan,laBoutiqueatelierde Moncontour, la Boutique Jeanne-dArc Douarnenez, et dornavant sur Internet. Pour autant, cest lors des salons que Jessie et Lynda ra-lisent lessentiel de leurs ventes. Elles participent ainsi, en fin danne, au salondescrateursNmes,au march de la cration Rennes, ou encore au salon des artisans dart Toulouse. Une priode intense qui ncessite de lancer la fabrication des vtements ds le printemps. Amenesjonglerconstamment entrelacration,lafabrication,la vente et la gestion de leur entreprise, les deux surs ne regrettent en rien leur choix. Nous avons beaucoup de chancedecrer,defairecequinous plat et dtre indpendantes. nous de garder cette fracheur. Laurent LeBautTartine de laine DinanLe plaisir de la cration Jessie et Lynda Rucay ont cr Tartine de laine Dinan, une maison de conception et de fabrication de prt--porter fminin, avec comme ingrdients principaux : une bonne dose dimagination, beaucoup denthousiasme et une identit bien marque. Nous sommes habitespar la mme aventure Jessie et Lynda Rucay conoivent et fabriquent en petites sries des vtements et accessoires pour femmes : jupes boules, robes, roll up, et autres manchettes. Tartine de laine 5 rue de lEcole22000 Dinan> 02 96 87 91 95 ou 06 85 83 92 52 [email protected]://tartinedelaine.canalblog.com/ Contact155 installations aides en 2011 En 2011, on dnombre 155 nouvelles installations aides par ltat. Lge moyen des nouveaux exploitants tait denviron 30 ans en 2010. Prs de 70 % exeraient auparavant une profession agricole. Les installations hors du cadre familial, cest--dire aprs un tiers, reprsentaient 41 % des cas. On observe par ailleurs un niveau de formation de plus en plus lev chez les nouveaux exploitants. En 2009, ils taient plus de 34 % avoir un niveau suprieur au BTS. 78 %, les nouveaux installs ont des parents agricul-teurs. Source : Adasea de Bretagne.eoloas.netLe soutien du DpartementLe Conseil gnral soutient lins-tallation des jeunes agriculteurs. Il prend ainsi en charge de 50 % 75 % du cot du plan de dvelop-pement de lentreprise. Il octroie galement une aide au parrainage destine favoriser laccueil des candidats linstallation sans lien de parent avec le cdant. Par ailleurs, il accorde, avec ltat, une aide au remplacement des jeunes agriculteurs dsireux de suivre des formations qualifiantes. Sans oublier le prt dhonneur destin aux jeunes agriculteurs. > 02 96 62 27 40 > 02 96 62 27 41Pratique : le Point info installationDepuis janvier 2009, existe la Chambre dagriculture des Ctes dArmor un Point information ins-tallation, sorte de guichet unique pour quiconque souhaite sinstaller en agriculture. Il est ouvert de 9 h 12 h et de 14 h 17 h, la Maison de lagriculture, avenue du Chalu-tier-Sans-Piti Plrin.jemelanceenagriculture.com 18 Perspecti vesCtesdArmor M A G A Z I N EInstallation en agricultureSimon a franchi le pas Simon Mesgouez a repris au 1er janvier un levage laitier de Plouguenast. Un projet mrement rflchi pour ce jeune homme de 29 ans, auparavant conseiller en levage. Chaque anne, on dnombre dans le dpartement entre 120 et 155 installations aides en agriculture (*). Autre fait notable : 41 % des nouveaux agriculteurs sinstallent aprs un tiers, contre seulement 20 % il y a une vingtaine dannes. Cest le cas de Simon Mesgouez, 29 ans, qui a repris cette anne un levage laitier de Plouguenast. Dstoutpetitjevoulaisdeveniragriculteur.Si -monMesgoueznapas deparentsexploitants,cequine lempchepasdavoirtoujours voulufairecemtier.Originaire de La Motte, il a toutefois grandi 50mtresdelexploitationdeses grands-parents. Jy passais tout mon temps,sesouvientSimon,quia ensuite effectu ses tudes lcole suprieure dagriculture dAngers. La ferme quil vient de reprendre est un levage laitier de 55 vaches - des normandesetdesmontbliardes -pourunesurfacede60ha.Sila penssinstallerimmdiatement aprssestudes,ilafinalement faitlechoixdetravaillercomme conseiller en levage BCEL Ouest, de20072011.Uneexprience quil ne regrette pas. Ce fut une trs bonneprparation.Jaipuvoirtous les systmes existants. Cela permet de prendre du recul par rapport ce qui est crit dans les livres et les revues. Comme lui, la plupart des nouveaux installs ont pralablement connu uneexprienceprofessionnelle, laquelle, dans la majeure partie des cas,sesteffectuedanslemilieu agricole (lire ci-contre). Il ne faut pas sinstaller trop vite, bien rflchir ce quelonfait,nepashsiterrouler sabosseavant,seformer,voirautre chose, dautres systmes. Il faut avoir unepassionpourcemtier,nepas sinstaller simplement pour faire plai-sirauxparentsouparce quilexisteunepression reprendre,conseille Simon. Avantsoninstallation, effectiveau1erjanvier, il a suivi le Plan de pro-fessionnalisationpersonnalisde la Chambre dagriculture. Jai bn-fici dun bilan de comptences, dun entretienpourvrifierlacohrence demonprojetetdeformationsen rapport avec mes besoins, notamment dansledomainejuridiqueetcono-mique.Ensuite,unefoisobtenu laccord de la banque, de la laiterie, ducdantetdesservicesdeltat, il a pu se lancer pour de bon, bn-ficiantaupassagedeladotation dinstallationauxjeunesagricul-teurs. Si javais voulu fairefortune, jaurais fait autre chose Quantlacquisitiondelexploita-tion,elleluiacotauxalentours de 400 000 , pour lachat du bti-ment, du cheptel et du matriel. Jai contract dix prts, dtaille Simon, ce qui reprsente 3 000 rembourser touslesmois.Beaucoupmedisent : tu as vu tout ce que tu te mets sur le dos ?. Je leur rponds quil y a des gens qui achtent des mai-sonsceprix-l.Si javais voulu faire for-tune, jaurais fait autre chose.Jeveuxjuste faire ce que jaime. Les difficults du sec-teur, il en a bien conscience. Ce qui nelempchepasdtreconfiant. Leprixdulaitdevraitsemaintenir, voirelgrementaugmentersurla dure. Je suis optimiste, mme sil faut sattendredesgroscreuxcomme celui que lon a connu en 2007. Ses journes, il les dbute vers 6 h 30 par un tour dans ltable, pour voir sitoutvabien,avantdedmarrer latraite7 h.Uneoprationquil faut recommencer le soir, 18 h 30. Letoutseptjourssursept.Nous sommes un peu esclaves des vaches !, reconnat Simon, pour qui il est hors de question, pour lheure, de saccor-der des vacances. Je ne pourrais pas les payer. Plus tard, jespre souffler un peu. Les premires annes, tu es oblig decrocherdedans,sinontuneten sors pas. Mais le mtier a aussi ses avantages. Cest une forme de libert. Au niveau de lorganisation au quoti-dien, on est le patron, conclut-il.Laurent LeBautBruno Torrubia Il ne faut pas sinstaller trop vite (*)En 2010, 120 installations ont t aides par ltat au titre de la DJA (dotation dinstallation aux jeunes agriculteurs) sur un total de 149 installations dans le dpartement. Source : Adasea de Bretagne.Vido surVido surVidcotesdarmor.fr voir/ couterHamo 19 Perspecti ves>n110|juin2012entreprise Le Houreff fait vritablementpartiedu patrimoineindustriel de Ploumagoar. Fonde par Jean Le Houerff en 1957, elle a su simposer, au fil des ans, comme lun des fleu-rons dpartementaux en matire de construction mtallique et de serrure-rie industrielle. Jean Le Houerff dirigera lentreprise jusqu 1995. Il a alors 70 ans et, reint, demande sans coup frir sa fille Arlette, 43 ans, de prendre le relais. Jtais alors directrice dune agence bancaire dans le Loir-et-Cher, se souvient-elle. Je suis venue cette anne-l passer le mois daot en Ctes dArmor et mon pre ma dit : Si tu ne reprends pas lentreprise avant la fin du mois, je mets la cl sous la porte. Ctait un vritable dilemme pour moi. Je mpanouissais dans mon mtier bancaire et je navais pas besoin dautre chose. Dun autre ct, la survie de lentreprise tait en jeu, la fin dune aventure familiale, avec la cl 28 salaris qui risquaient de se retrou-ver sur le carreau. Jai eu une semaine pourmedcider !.Aprsquelques nuits blanches et des contacts avec son employeur qui se montre com-prhensif, Arlette se jette dans le bain. Le 28 aot 8 h, je prenais mes fonctions dans lusine, tout en me disant Cest de la folie. Arlette doit alors convaincre, car elle plonge de plain-pied dans un univers dhommes. Gagner la confiance de ses salaris, des fournisseurs, des clients, des cabinets darchitectes, des ban-quiers. Elle dresse galement ltat des lieux dune entreprise qui vivait un peu trop sur ses acquis, sans relle politique dinvestissements. Les gens mont tout de suite fait confiance, note Arlette. Bien sr, javais des comptences dans le domaine de la gestion, du juri-dique et du management, mais je ny connaissais pas grand-chose en construc-tion mtallique. Je me suis appuye sur le savoir-faire de mes quipes et jai rorganis lentre-prise pour plus les responsabiliser : les ingnieurs de notre bureau dtudes, la production, les conducteurs de travaux, les monteurs. Elle sengage galement dans une poli-tique dinvestissements sur sa caution personnelle pour moderniser loutil de production. la recherche dun repreneurEn quelques annes, elle double le chiffre daffaires. Le cur de mtier de lentreprise, cest la construction de btiments en acier : grandes surfaces commerciales, btiments industriels et quipements publics (gymnases, salles polyvalentes, btiments scolaires, etc.). Elle ralise soit la totalit de louvrage (ossature, bardage, couverture), soit seulementunepartie,surunsec-teur gographique qui stend entre Rennes, Brest et Vannes. Cest un sec-teur porteur, en dpit de la crise, prcise Arlette. Nous avons environ 120 clients par an et une quarantaine de cabinets darchitectes font rgulirement appel nous. Notre savoir-faire est reconnu, nous avons notre rputation. Lavantage de lacier, cest que lon peut raliser des formes que lon ne peut pas faire avec le bois. De plus, une PME comme la ntre est plus ractive. Au moindre problme, on se rend tout de suite sur le chantier. Mais comment Arlette vit-elle cette intrusion dans un univers presque exclusivement masculin ? tre une femme, rpond-elle, cest presque un plus. Nous navons pas la mme approche des choses. Dans le relationnel, les gens sont plus courtois avec une femme. Et en cas de conflit, je trouve quune femme gre mieux, avec plus de diplomatie. Aujourdhui, de nouveaux marchs se dveloppent, comme les drives dontsquipentlessupermarchs, et les rampes daccs aux btiments publics pour les personnes mobilit rduite. Les carnets de commande de Le Houerff sont bien garnis et lentre-prise est saine. Jai prennis lentre-prise et les emplois. Cest une grande satisfaction vis--vis des salaris et de mes parents, qui y ont laiss une vie de travail. Nous avons les atouts pour continuer faire marcher lentreprise. Un constat qui prend tout son sens lorsque lon sait qu 61 ans, Arlette ne veut pas ritrer lerreur de son pre, qui a attendu le dernier moment pour passer le relais. Je suis dores et dj la recherche dun repreneur, conclut-elle. BernardBossardLLe Houerff53 rue Louis-Aragon Ploumagoar - BP 7061622206 Guingamp cedex> 02 96 43 72 44lehouerff-constructions-metalliques.frActivit : constructions mtal-liques, serrurerie industrielleEffectifs : 30 salarisEntreprise Le Houerff, PloumagoarLe pari russi dArlette Le HouerffLe Houerff est une PME familiale spcialise dansla construction mtallique et la serrurerie industrielle. Reprise par Arlette Le Houerff il y a 17 ans, elle a confort sa rputation de savoir-faire, de qualit et de ractivit. Cest aussi lhistoire dune femme qui a su simposer dans un univers dhommes. Bruno TorrubiaBruno TorrubiaUn marchporteurJai prennis lentreprise et les emplois. Cest une grande satisfaction vis--vis des salaris et de mes parents, qui y ont laiss une vie de travail, confie Arlette Le Houerff.Vido sur cotesdarmor.fr voir/ couterccueil,informationet orien tationdesadoles -cents et des familles qui en font la demande sont lapanage des Maisons des adolescents. Ici, un infir-mier, un mdecin psychiatre, un psy-chologue,uneducatricedela Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et un agent daccueil uvrent sous la houlette de Daniel Merrien, coordonnateur. Les ressources diverses et les horizons de chacun offrent des connaissances et des comptences que nous mettons profit pour apporter des rponsesauxdiffrentesquestions, prcise-t-il. Pourautant,contrairementaux Points accueil coute jeunes (PAEJ), il ne sagit pas dentrer dans une rela-tion soignantesurladure.Pro-blmes lis la scolarit, la gestion des sorties, difficults relationnelles... La plupart des situations ont trait la bobologiedeladolescence,ne mritentpasdemesuresparticu-lires et sont dbloques en quelques entretiens. Bien entendu, si nous lestimons nces-saire, nous orientons rapidement les jeunes vers un dispositif de soins parti-culierouunserviceadaptpourun suivi de long terme, poursuit Daniel Merrien. Nous avons constat que la Maisondesadolescentsoffreune rponse des personnes qui nont pas souhait sadresser dautres services, ou parce que les situations sont juste lies lvolution de la personne un moment dlicat de ladolescence. Il faut simplement le temps derestaurerunedy -namique dchanges plussatisfaisante. Ainsi,seuleuneper-sonneaccueilliesur dixestadresseau rseau de soins ou rclame des mesures ducatives. Nanmoins, si cet espace de parole est un aspect important de lastructure(unesoixantainede jeunesconcernsen2011),ilne constitue pas son trait dominant.

Richesse et ncessitdun rseau Demble, la Maison des adolescents sest donn pour mission la mise en placedefacteursfavorisantles changes entre professionnels tra-vaillantauprsdadolescentsen grande difficult. Car si la situation de ces jeunes est difficile, ce qui lest galement,cestlarticulationdes prises en charge entre les profession-nels du secteur sanitaire, social, judi-ciaire,scolaire,ducatifqui tra vaillent au bnfice dun mme individuoudunemmefratrie. Notrerleconsisteproposerces professionnels des orientations permet-tant de travailler de faon cohrente et pertinente, mais aussi danticiper sur lave-nir, indique Daniel Merrien. Simple dans lnon-c,maiscomplexe danslamiseen uvre, quand on sait que cinq ou six services diffrents peuvent intervenir autour dune mme situation. Ces rencontres sont organises hors de la prsence du jeune intress et peuvent aussi se tenir dans le cadre particulier de la Commission des situations diffi-ciles.L,nousmettonsenuvredes runionssouslgidedujugepour enfants qui se joint aux changes et la rflexion. Avecunecentainederunionsde synthse par an, la Maison des ado-lescents permet alors aux profession-nelsdeserencontrerdansunlieu neutre et dlaborer ensemble une stratgie de prise en charge. Locca-sion de nouer des liens dans un sec-teurpluridisciplinairemouvantet complexe. Nous sommes dans lhu-main,souligneDanielMerrien.La complexitdecetteorganisationest ncessaire, il faut simplement russir prendre en compte cette complexit. Encomplmentdecesactions,la Maisondesadolescentssattache donc cartographier les diffrents services, professionnels et ressources afindediffuserdesinformations actualises aux jeunes, aux familles et tout professionnel. Vroni queRol l andA Maison des adolescents Saint-BrieucDes professionnels ouverts tous Inaugure en 2008 au cur de Saint-Brieuc, la Maison des adolescents, porte par lassociation Saint-Jean-de-Dieu, est une structure inter-institutionnelle (*) sadressant dune part aux jeunes de 12 20 ans, dautre part aux professionnels concer-ns par ce public. Aux manettes, une quipe pluridisciplinaire.20 RencontreCtesdArmor M A G A Z I N ERencontre avec des initiativesIci, laccueil et laccompagnement des adolescents et de leur famille seffectuent de manire confidentielle, anonyme et gratuite. De gauche droite : Christine Daniel, ducatrice PJJ ; Sbastien Jourio, accueil-secrtariat ; Daniel Merrien, coordonnateur ; Jrme Lafrogne, infirmier.Thierry JeandotRestaurer une dynamique dchanges Maison des adolescents des Ctes dArmor 21 rue Saint-Guillaume22000 Saint-Brieuc> 02 96 68 64 96 Contact(*) Le comit de pilotage est constitu de lAgence rgionale de sant (ARS), la Caisse dallocations familiales (Caf), la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), lInspection acadmique et le Conseil gnral. Sur la place de la poste du Hingl, une dlicieuse odeur de poulet rti plane entre les stands : fromager, charcutier, maracher, boulanger, fleuriste, etc. Bien que modeste,on y trouve largement de quoi remplir son panier pour la semaine. Rencontre avec une association 21 Rencontre>n110|juin2012rsident de Trvron initiative partage - Trvron ou ver ture proximit (Tip-Top), Erwan Bariousouhaitedabordmet treen avant le collectif qui sest rassembl autour de ce quil est dsormais conve-nu dappeler le march du Guinefort. Au dpart, un des projets phare de Tip-Top a t lorganisation dun march hebdomadaire Trvron, qui ne dispose daucun commerce, rappelle-t-il. Au bout de deux ans, chacun ralise la limite de ce projet dans une commune de 780 habitants qui mritait une dimension plus large, au niveau intercommunal. Nous avons donc sollicit trois autres communes et trois autres associations (lire ci-contre). nous quatre, nous nous situonsgographiquementdansun mouchoir de poche, avec une identit communedelonguedateautourdu Guinefort, une rivire qui traverse nos quatre villages. Nous sommes donc par-tis immdiatement sur lide dun mar-ch itinrant. Crer les conditionsdu bien vivre ensembleLide est simple : chaque semaine, le march du Guinefort changera de lieu et tournera afin dtre prsent dans chaque commune une fois par mois. Il y a eu une adhsion assez rapide des autres villages qui nont pas non plus de commerces alimentaires, constate Erwan Bariou. Chaque bourg connat une difficult que rsout en partie le march du Guinefort. En effet, nos villages finissent par devenir des cits dor-toirsosectoientdes natifs du village et qui ont lhabitude dentretenir des relations,etdespopula-tionsnouvellesquidis-posent de peu de moyens de rencontres. Le march met donc en relation des gens qui ne se verraient pas autrement. Cest un levier trs fort. Et cest la raison pour laquelle il est impor-tant que des associations soient la base de ce projet.Un socle collectifDepuis son dmarrage en avril 2011, lemarchreposesurtroispiliers. Commercial dabord, afin de favoriser lescircuitscourtspourunmarch dartisans. Social, en encourageant les rencontres autour dune buvette tenue par les associations. Culturel enfin, puisque ds le mois de mai, divers ateliers et animations sont proposs au public. Nous avons slectionn les commerants avec laide du Conseil de dveloppement du pays de Dinan, pour-suit le prsident. Le march est donc compos de onze commerants, essen-tiellement en alimentaire, ce qui couvre un bon panier de courses. Avec un budget de fonc-tionnement de 6 000 , le march du Guinefort prend ses marques sept mois de lanne, chaque vendredisoir,davril octobre. Un rendez-vous quenemanqueaucun commerant, preuve que cela fonctionne sur le plan conomique. Un rendez-vous aussi pour la popu-lation qui dsormais dpasse le cadre delintercommunalit.Lemarch fonctionne car nous mettons en avant autre chose que chacune des communes individuellement, insiste Erwan Bariou. Nous mutualisons laction associative et communale pour mettre en avant un territoire, celui de Guinefort. Nous croi-sons les comptences, les ri chesses, les gens afin de crer les conditions du bien vivre ensemble. Il faut maintenant res-ter mobiliss pour que cette caractris-tique associative continue fonctionner. Limportant, ce sont les projets mis en place, pas lassociation Tip-Top. Heureu-sement,lesprojetspeuventtrsbien perdurer au-del des associations. Vroni queRol l andPAssociation Tip-Top TrvronUn march fdrateurMise en place par le conseil municipal de Trvron en 2008 pour crer du lien social, de la vie culturelle et mettreen uvre diverses actions, Tip-Topencourage les initiatives citoyennes dans la commune. Elle a surtout su fdrer dautres associations et dautres communes, afin de crer un march hebdomadaire. Un march commercial, socialet culturelThierry JeandotLes acteurs du march Lassociation Tip-Top et la commune de Trvron ont t rejoints par la commune de Calorguen, son comit des ftes et le club des ans ; la commune du Hingl et le Comit hinglsien danimation culturelle ; la commune de Saint-Carn et son comit des ftes.Un march animDs le mois de mai, diverses activits sont au programme.Chaque semaine, le march dmarre une heure et demie plus tt, 16 h, avec une randonne organise par les associations. Le but : mettre en avant le patrimoine naturel et culturel du territoire. Chaque semaine, atelier tout public autour dun thme mensuel ( jeux en bois, marionnettes, poterie, fabrica-tion dosier). Une fois par mois, grande animation musicale. Le 22 juin, chants de marins Calorguen. Le 13 juillet, chanson franaise et thtre de rue au Hingl. Le 17 aot, danse bretonne Saint-Carn.Tip-Top TrvronAvec une trentaine dadhrents, lassociation agit sur son territoire autour de trois activits : un atelier dart floral mensuel, une sortie culturelle annuelle, une activit de plantationdarbres, notamment sur la voie verte. tiptop-trevron.comlain Coudray est un marin dans lme. Pourtant, rien en apparence ne le prdes-tinait suivre cette trajectoire, si ce nest une intime conviction person-nelle.Depuisgaminjevoulaistre marin, mais ctait dur car ma famille ntait pas de ce milieu, raconte le pr-sident du comit dpartemental des pches, n Fougres en 1955. dfaut de dcouvrir le grand large, il effectue donc un apprentissage en plomberie, puis part au service mili-taire. son retour, sa femme tant de Binic, il commence embarquer sur desbateauxdepche,avantden faire rellement son mtier. On est audbutdesannes 80. Plus tard, en 1987, il achterasonpropre bateau et se mettra son compte.De fil en aiguille, pour-suit-il, je me suis investi dans les diffrentes structures comme le comit local des pches, les coopratives, les organisations de producteurs. Jai t vice-prsidentducomitlocaldes pchesdeSaint-Brieucpendantune dizaine dannes, avant den devenir le prsident en 2009. De l, jai dmission-n des autres structures. Ce travail dans les instances profes-sionnellesprendratoutelaplace partir de 2008. Deux oprations, lune lahanche,lautreaugenou,lui interdisent en effet de poursuivre la navigation. Mais les souvenirs de mer sont bien prsents. Certains heureux, dautres beaucoup moins. Comme ce jour de 1994 qui le vit faire naufrage. Nous tions tous sur le pont en train de travailler au chalut quand le bateau a heurt des rochers. Jai t rcupr parunzodiacaprstrerest1 h 45 dans une eau 11 C, tandis que le reste delquipageapurejoindrelescail-loux Cest un trs mauvais souvenir quevousgardezlongtempsdansun coin de la tte. On se dit miracul et on devient plus rflchi, on fait plus atten-tion soi et son qui-page. Lengagement syndi-cal est aussi riche de souvenirs.Aupre-mierrangdesquels les manifestations de 1993et1994.Cefutlundesplus grands mouvements de la pche fran-aise, dit-il avec toutefois une pointe de dsenchantement. Cest difficile dimaginer pareil mouvement aujour -dhuicartoutsedcidedsormais Bruxelles.Devantdenombreuxdos-siers, cest un sentiment dimpuissance quidomine.Etdedplorerlesat -taques que subit la profession de la partdecertainesONGenvironne-mentales. Les p cheurs nont malheu-reusementpasassezdargentpour rivaliser au niveau du lobbying et mon-trer comment ils travaillent.Depuis fvrier, Alain Coudray est le prsident du comit dpartemental des pches. lorigine de cette nou-velle entit, la loi de modernisation de lagriculture et de la pche qui a conduit,dansledpartement,la suppression des comits locaux de Saint-Brieuc et de Paimpol. Le comit dpartemental reprsente les pcheurs, explique Alain Coudray. Il soccupe de la gestion des licences, soit 400 bateaux environ, des concertations autour des nergiesrenouvelables,dudossier Natura2000,delorganisationdela Fte de la coquille, etc..La biomassede la coquille a baissEt parmi tous ces dossiers, il y en a un quil tient comme trs important : celuidelaressourceencoquilles Saint-Jacques.Labiomassedela coquilleabaissenbaiedeSaint-Brieuc.Noussommessurunepente descendantesuitedeuxannesde mauvaises pontes. Cest pourquoi nous allons procder, au mois de juin, un rensemencement dans trois zones, raisondunmilliondenaissainspar zone. Cela na encore jamais t fait en baiedeSaint-Brieuc,maislesexp-riences connues sont assez concluantes. Cest un dossier qui me tient cur. La coquillereprsenteselonlesarme-ments entre 40 et 60 % du chiffre daf-faires. Autre sujet dactualit : celui du parc olien. Il ne se dit ni pour ni contre. Nousallonsrestervigilantsconcer-nant limplantation et les compensa-tions prvues. Je ne suis pas contre si cestbienfait,assureceluiqui,en dehorsdesesactivitsprofession-nelles, aime aller au match Guin-gamp. Cest ma dtente. Quand il ne se rend pas un concert de Johnny Hallyday,dontilnaratquune seule tourne. Cest un Monsieur. Je mereconnaisdansbeaucoupdeses chansons.Sivouscoutez Lescoups, cest votre vie, cest la mienne.Laurent LeBautAAlain Coudray, prsident du Comit dpartemental des pchesItinraire dun marin engag Alain Coudray est devenu en fvrier le prsident du tout nouveau comit dpartemental des pches, n de la fusion des comits locaux de Saint-Brieuc et de Paimpol. Rencontre avec un homme qui a toujours voulu tre marin. 22 RencontreCtesdArmor M A G A Z I N ERencontre avec les gens diciBrunot Torrubia Depuis gamin je voulais tre marinAlain Coudray a t lu prsident du comit dpartemental des pchesen fvrier. Matrise de lnergieLe Dpartement accompagne les agriculteursrduire la consommation dlectricit des tanks lait. Comment ? En aidant les agriculteurs squiper, soit dun pr-refroidisseur du lait avant stoc-kage dans le tank, soit dun rcup-rateur de chaleur partir du moteur du tank. La subvention, plafonne 2 000 , reprsente 40 % du cot hors taxes de lquipement. eConseilgnralaccom-pagnelesagriculteurs souhaitant sinvestir dans la matrise de lnergie. Il aide ainsi ceux qui souhaitent crer ou transfor-mer un btiment pour scher le foin laide dune nergie renouvelable (bois, solaire). Le financement porte lafoissurltudepralableaux travaux,lautochargeuseetlecot dacquisition du schoir et du systme de chauffage. Dans un autre registre, le Dpa