40
Où est née la BD? L’homme a-t-il une âme? Jouer, à quoi ça sert? Qu’y a-t-il dans une boîte de sorcellerie pahouine? Qui est à l’origine de la première distinction décernée à Einstein? a-t-on construit pour la première fois un pont suspendu à câbles? Quel est le point commun entre le traîneau du Père Noël et le Salève? Comment se forme l’intelligence? En quelle année fut nommée la première professeure à l’Université de Genève? Pourquoi n’y a-t-il pas d’aurores boréales à Genève? Qu’est-ce qui fait voir du pays aux Genevois curieux? Les mathématiques sont-elles une science jeune? Vous a-t-on déjà traité-e d’espèce endémique? En quoi le citoyen genevois Pellegrino Rossi fut-il un précurseur? Où est donc passé le méridien de référence? Qui redonna son rang à la reine Hatchepsout? La paix n’est-elle que l’absence de guerre? Qui rencontre-t-on dans une Goutte de lait? Où fut installé le premier paratonnerre de Suisse? Quand a-t- on recours à l’ «aiguille de Reverdin»? Au Exposition en plein air du 18mai au 18 octobre CITOYENS Savants VIVRE À GENÈVE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE GENÈVE N° 32 JUIN 2009 CULTURE LA FÊTE DE LA MUSIQUE SPORTS DE RUE BIENTÔT ASPHALTISSIMO MANIFESTATIONS LA VILLE EST À VOUS ÉVÉNEMENT QUATRE JOURS POUR L’ART CONTEMPORAIN EXPOSITION COMMENT GENÈVE A GRANDI DIS- TINCTION LA VILLE HONORE RUTH DREIFUSS ET KOFI ANNAN ÉGALITÉ NOUVELLE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION MOBILITÉ ZONE 20: LA SÉCURITÉ POUR TOUS BASTIONS CE PARC N’EST PAS UNE POUBELLE SOCIAL LE GASPI, C’EST FINI! INTERNET LE RÉSEAU WIFI PUBLIC EN PLEIN BOOM PROMENADE SUR LES TRACES DES SAVANTS CITOYENS

MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE …...BOB MINTZER QUARTET RICHARD GALLIANO QUARTET featuring Gonzalo Rubalcaba, Richard Bona et Clarence Penn JERRY BERGONZI QUARTET JAZZ COUR

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Où est née la BD? L’homme a-t-il une âme?Jouer, à quoi ça sert? Qu’y a-t-il dans une boîte de sorcellerie pahouine? Qui est à l’origine de la première distinction décernée à Einstein? Où a-t-on construit pour la première fois un pont suspendu à câbles? Quel est le point commun entre le traîneau du Père Noël et le Salève? Comment se forme l’intelligence? En quelle année fut nommée la première professeure à l’Université de Genève? Pourquoi n’y a-t-il pas d’aurores boréales à Genève? Qu’est-ce qui fait voir du pays aux Genevois curieux? Les mathématiques sont-elles une science jeune? Vous a-t-on déjà traité-e d’espèce endémique? En quoi le citoyen genevois Pellegrino Rossi fut-il un précurseur? Où est donc passé le méridien de référence?Qui redonna son rang à la reine Hatchepsout? La paix n’est-elle que l’absence de guerre? Qui rencontre-t-on dans une Goutte de lait? Où fut installé le premier paratonnerre de Suisse? Quand a-t-on recours à l’ «aiguille de Reverdin»? Au

Exposition en plein air du 18 mai au 18 octobreCITOYENSSavants VIVR

E À

GE

VE

MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE GENÈVEN° 32JUIN 2009

CULTURE LA FÊTE DE LA MUSIQUE SPORTS DE RUE BIENTÔT ASPHALTISSIMO MANIFESTATIONS LA VILLE EST À VOUS ÉVÉNEMENT QUATRE JOURS POUR L’ART CONTEMPORAIN EXPOSITION COMMENT GENÈVE A GRANDI DIS-TINCTION LA VILLE HONORE RUTH DREIFUSS ET KOFI ANNAN ÉGALITÉ NOUVELLE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION MOBILITÉ ZONE 20 : LA SÉCURITÉ POUR TOUS BASTIONS CE PARC N’EST PAS UNE POUBELLE SOCIAL LE GASPI, C’EST FINI ! INTERNET LE RÉSEAU WIFI PUBLIC EN PLEIN BOOM

PROMENADE SUR LES TRACES DES SAVANTS CITOYENS

LOCATION: ALHAMBRA, RUE DE LA RÔTISSERIE 10ARCADE MUNICIPALE D’INFORMATION, PONT DE LA MACHINE 1GENÈVE TOURISME, RUE DU MONT-BLANC 18

SUR PLACE: UNE HEURE AVANT CHAQUE CONCERTET SUR: WWW.MUSIQUESENETE.CHSCÈNE ELLA FITZGERALD: CONCERTS GRATUITS

29 JUIN

14, 15, 17,18 JUILLET

21 JUILLET23 JUILLET

Exceptionnellement au Victoria Hall, 20h00INTERNATIONAL MUSIC ACADEMY–SWITZERLANDDIRECTION SEIJI OZAWA ET ROBERT MANN Schoenberg, Tchaïkovski

OPÉRA DE CHAMBRE DE GENÈVE 20h45Piccinni Il Mondo della Luna

62e SAISON DE CONCERTS-SÉRÉNADEDAVID FRAY Schubert, BachMARTINA JANKOVA, CHRISTOPH GENZ, STEPHAN GENZALEXANDRE DIAKOFF, ROGER VIGNOLES Schubert, Mozart

QUATUOR BELCEA Schubert, BeethovenNATHALIE STUTZMANN, INGER SÖDERGREN SchubertQUATUOR BORODINE, ELISABETH LEONSKAJA Borodine, Smetana, DvorákWEST-EASTERN DIVAN ORCHESTRA, DANIEL BARENBOIM Liszt, Wagner, Berlioz (exceptionnellement au Victoria Hall)QUATUOR HUGO WOLF Mozart, Haydn, MendelssohnSTEFANIE IRANYI, L’ORCHESTRE DE CHAMBRE DE GENÈVE, STEFAN VLADAR Strauss Fils, Von Suppé, Lehar, Stolz, Millöcker, RaymondPATRICIA KOPATCHINSKAJA, FAZIL SAY Say, Bartók, BeethovenQUATUOR TERPSYCORDES, SHIRLEY BRILL Mozart, Brahms

28 JUILLET30 JUILLET

04 AOÛT

07 AOÛT

11 AOÛT13 AOÛT

18 AOÛT20 AOÛT

CLASSIQUE COUR DE L’HÔTEL DE VILLE, LES MARDIS ET JEUDIS À 20H30

GURU’S JAZZMATAZZ feat. SOLAR & THE 7 GRAND PLAYERS nu jazz-hip hopGONG LINNA chanson chinoiseDAVID KRAKAUER’S KLEZMER MADNESS klezmerRODOLPHE BURGER TRIO feat. ERIK TRUFFAZ rock jazzURBANSWING SOUNDSYSTEM electro swingKOUYATE NEERMAN afro jazzLALO ZANELLI & OMBÙ SEXTET jazz tango

08 JUILLET

10 JUILLET15 JUILLET17 JUILLET22 JUILLET24 JUILLET29 JUILLET

31 JUILLET05 AOÛT 07 AOÛT12 AOÛT14 AOÛT 19 AOÛT 21 AOÛT

GETATCHEW MEKURIA & THE EX + GUESTS ethno rockAMELIE-LES-CRAYONS chanson françaiseTHE MOONRAISERS world’n’moonstyle reggaeNOJAZZ electro jazz GLEN OF GUINNESS folk celtiquePOWER FUNK FAMILY funk soulSTEVANS rock

MUSIQUES COLOREES CONCERTS GRATUITS SCÈNE ELLA FITZGERALD, PARC LA GRANGE, LES MERCREDIS ET VENDREDIS À 20H30

SCOTT HAMILTON QUARTETTAKE 6 Vocal Summit IVAN LINS / GRJO BIG BAND INVITE BOB MINTZER All Star Gala Night

06 JUILLET13 JUILLET 20 JUILLET

27 JUILLET03 AOÛT

10 AOÛT

BOB MINTZER QUARTET RICHARD GALLIANO QUARTET featuring Gonzalo Rubalcaba, Richard Bona et Clarence PennJERRY BERGONZI QUARTET

JAZZ COUR DE L’HÔTEL DE VILLE, LES LUNDIS À 20H30

MUSIQUESEN ETE FESTIVAL

JUILLET AOUT 2009 GENEVE

WWW.MUSIQUESENETE.CH

N° 32 VIVRE À GENÈVEÀ È 3

AGENDA notre sélectionVILLE UTILE adresses, web, chiffres clés, comment ça marche ?ZOOM festival, événement, manifestationPORTRAITS Swann Oberson et Pierre CorboudENTRETIEN questions au Conseiller administratif Patrice MugnyyCULTURE quatre jours pour l’art contemporainEXPOSITION post tenebras luxeEXPOSITION comment Genève a grandiDISTINCTION la Ville honore Ruth Dreifuss et Kofi AnnanEGALITÉ nouvelle campagne de sensibilisation AGENDA 21 la Ville signera les Engagements d’AalborgECOLES déclaration commune Ville - Etat ENVIRONNEMENT opération pilote aux BastionsIMAGES retour sur la Journée « Nature en ville »SOCIAL le gaspi, c’est fi ni : place à Partage !AMÉNAGEMENT les chantiers en coursACCESSIBILITÉ nouvelle signalétique dans les bâtimentsAMÉNAGEMENT carré vert : où en sommes - nous ?MOBILITÉ campagne d’information sur la zone 20PATRIMOINE sur les traces des savants citoyensVILLE PROPRE la Ville met les petits plats dans les grandsINTERNET le réseau Wifi public en plein boomCARTE BLANCHE Dorothée Thébert, photographeCOLLECTIONS les affi ches de la Bibliothèque de GenèveCONSEIL MUNICIPAL les séances de mars et avrilCONSEIL MUNICIPAL le mot du Président

SPECTACLESSPECTACLESSPECTACLESGrand Théâtre de GenèvePlace NeuveTél. 022 418 31 30

OPÉRAIl trovatoreOpéra en quatre partiesde Giuseppe Verdi Orchestre de la Suisse Romande

• Jusqu’au 21 Juin 2009

Vivre à GenèveMagazine d’informationde la Ville de GenèveN°32 juin 2009© Ville de GenèveImpression sur Cyclus Print mat recyclé

RédactionPhilippe d’Espine(rédacteur responsable)Carine BachmannDonatella BernardiStéphane CecconiFrançoise DuprazSophie EigenmannNicolas FoëxLivio FornaraLaurence GagnebinJean-Pascal GilligJean-Charles GiroudZahi HaddadStéphane HerzogJulien KahamaileEtienne LezatCaroline MartinuzziJean-Bernard MottetYolanka MounirManuelle PasqualiThierry SartorettiRaoul SchrumpfValentina WengerDominique Wiedmer Graf

Direction générale de la Ville de GenèvePalais EynardRue de la Croix-Rouge 41211 Genève 3Tél. 022 418 29 [email protected]/vivreageneve

Illustration de couvertureJuan-Carlos Hernandez

ImagesBGE, Centre d’iconographie genevoiseOlivier Gay-Deslarzes / Centre Multimédiade la Ville de GenèveAlain Grandchamp / Nicole ZermattenDocumentation photographiqueVille de GenèveJuan-Carlos HernandezFabienne MullerCarole ParodiService des sportsVoirie Ville propre

ConceptionLes Ateliers du Nord / Werner Jeker

RéalisationAssemblage / Sylvie Ravetti, Pauline Yapi

PhotolithoBombie

ImpressionIRL Genève

PublicitéPubli Annonces SARue Jacques-Grosselin 251227 CarougeTél. 022 308 68 78

367

1012141516192021232425262728293031323334353638

SOMMAIRE

A G E N D A

4 VIVRE À GENÈVE N° 32

Cabinet des estampes du Musée d’art et d’histoirePromenade du Pin 5Tél. 022 418 27 70Fermé pour travaux

• Réouverture fi ndécembre 2009

Espace Ami LullinMusée de la Bibliothèquede GenèvePromenade des BastionsTel. 022 418 28 00Post tenebras liberLe livre imprimé au tempsde Calvin

• Jusqu’au 30 septembre 2009

Institut et Musée VoltaireRue des Délices 25Tél. 022 344 71 33Grèce : 1770 - 1844 Lumières et Liberté

• Jusqu’au 26 septembre 2009

Maison TavelRue du Puits-Saint-Pierre 6Tél. 022 418 37 00Comment Genève a grandi

• Jusqu’au 4 octobre 2009

Papiers peints de Genève

• Jusqu’au printemps 2010

Musée ArianaAvenue de la Paix 10Tél. 022 418 54 50Philippe Barde + PT Projects

• Jusqu’au 11 janvier 2010

Musée d’art et d’histoireRue Charles - Galland 2Tél. 022 418 26 00IrritationsPortfolios depuis 1980

• Jusqu’au 30 août 2009

Musée d’ethnographie de Genève– MEG Carl - VogtBoulevard Carl - Vogt 65Tél. 022 418 45 50L’air du temps

• Jusqu’au 30 décembre 2009

Medusa en Afrique.La sculpture de l’enchantement

• Jusqu’au 30 décembre 2009

Musée d’histoire des sciencesVilla BartholoniRue de Lausanne 128Tél. 022 418 50 60Genève à la force de l’eau. Une histoire de l’exploitation hydraulique à Genève

• Jusqu’au 12 avril 2010

Clin d’œil à Galilée

• Jusqu’au 31 décembre 2009

Musée RathPlace Neuve 1Tél. 022 418 33 40Giacometti, Balhtus, SkiraLes années Labyrinthe à Genève(1944 - 1946)

• Jusqu’au 5 juillet 2009

Muséum d’histoire naturelleRoute de Malagnou 1Tél. 022 418 63 00Enfants malgaches

• Jusqu’au 28 juin 2009

Meilleures photographies 2008

• Jusqu’au 6 septembre 2009

Conservatoire et Jardin botaniques / chemin de l’Impératrice 1 / 1292 Chambésy / Tél. 022 418 51 00

Emotions de collections, collections d’émotions• Jusqu’au 29 septembre 2009

Quelles sont les émotions que peut susciter une collection pour un conservateur, un horticulteur, un collec-tionneur, les publics du Jardin botanique ? L’exposition - jardin, Émotions de collections, collections d’émo-tions, est présentée dans le cadre du 450e anniversaire de l’Université de Genève et en partenariat avec son Pôle national de recherche en sciences affectives (CISA).

A G E N D A

EXPOSITIONS TEMPORAIRES

Musée d’ethnographie de Genève – MEG Carl - Vogt / boulevard Carl - Vogt 65 / Tél. 022 418 45 50

Médusa en Afrique• Jusqu’au 30 décembre 2009

Laissez - vous initier à l’art africain et aux «technologies de l’enchantement» et découvrez le mystère des masques et sculptures qui avaient pour fi nalité d’agir sur le monde et sur les personnes.

N° 32 VIVRE À GENÈVE 5

En Ville de Genèveet dans les communeswww.ville-ge.ch/culture/fm

• Du 19 au 21 juin 2009

Fête des écoles• 24-26 juin 2009

Musiques en été FestivalCour de l’hôtel de VilleParc La Grangewww.ville-ge.ch/culture/musiques

• Du 29 juin au 21 août 2009

La ville est à vous 2009www.lavilleestavous.ch

• Saint-Jean, 27 - 28 juin

• Jonction, 5 - 6 septembre

• Coulouvrenière12 - 13 septembre

• Geisendorf (Servette),6 - 7 juin

• Champel, 19 septembre

Lake ParadeQuais de Genèvewww.lakeparade.ch

• 4 juillet 2009

Fêtes de GenèveQuais de Genèvewww.fetes-de-geneve.ch

• Du 30 juillet au 9 août 2009

AsphaltissimoPlace du Rhônewww.asphaltissimo.ch

• Du 31 juillet au 9 août 2009

La BâtieFestival de Genèvewww.batie.ch

• Du 28 août au 12 septembre 2009

Premières Assises contre l’homophobieUni Mailwww.federationlgbt-geneve.ch

• 4 - 5 septembre 2009

Journées européennesdu patrimoinewww.geneve.ch/patrimoine/jep

• 12 - 13 septembre 2009

Retrouvez la centainede manifestationsorganisées annuellementà Genève sur le sitewww.ville-ge.ch/culture, rubrique actualité culturelle

Championnats d’Europeuniversitaires de badmintonCentre sportif de la Queue d’Arve

• 19 - 25 juin 2009

Course des Entreprises 2009Centre sportif du Bout-du-Monde et Vessy

• 7 juillet 2009

22e Swiss Open de Tennisen fauteuil roulantCentre sportif du Bois -des -Frères

• 11 - 16 août 2009

FESTIVALS &ÉVÉNEMENTS

MANIFESTATIONSSPORTIVES

Musée d’art et d’histoire / rue Charles - Galland 2 / Tél. 022 418 26 00

Alexandre Perrier et le symbolisme• Jusqu’au 23 août 2009

Utilisant une technique proche du pointillisme, le peintre Alexandre Perrier se consacre essentiellement à sarégion : Genève, le Salève, le Léman. Le Musée d’art et d’histoire lui consacre une exposition en associationavec le Kunstmuseum de Soleure.

Muséum d’histoire naturelle / route de Malagnou 1 / Tél. 022 418 63 00

Aru, 7 ans d’images. Photographies• Jusqu’au 13 septembre 2009

Cela fait 7 ans que Loïc Degen se rend régulièrement à Wakua dans l’archipel Aru, un petit point au sud - estde l’Indonésie. Sept années passées à immortaliser les danses du paradisier grand - émeraude, perché à40 mètres dans les arbres. Aru, une exposition qui nous immerge dans une jungle peuplée d’animaux, deplantes mais aussi d’êtres humains.

N° 3266 VIVRE À GENÈVEVIVRE À GENÈVE N° 32

V I L L E B U T I L E

3 La place occupée par Genève dans le palmarès établi par le cabinet deconsulting Mercer des villes du monde classées selon leur qualité de vie.C’est la capitale autrichienne Vienne qui se retrouve en tête, juste devantZurich, une autre habituée du Top 10, tandis que Vancouver et Aucklandsont quatrièmes ex æquo. A relever qu’une autre ville suisse, Berne, occupela neuvième place d’un classement qui repose sur 39 critères comme lesloisirs, le logement, les transports, l’économie, la santé, l’éducation ou l’en-vironnement. (Source : Mercer)

105 000 Le nombre d’entrées enregistrées au 23e Salon du livreet de la presse, soit une fréquentation en hausse de 7% par rapport àl’édition 2008, première année de mise en place du comptage électroni-que. Si le beau temps a retenu le public au soleil durant les trois premiersjours, l’affl uence a été considérable dimanche. Plusieurs centaines dejournalistes sont venus couvrir la manifestation, et les médias de la presseécrite et audio - visuelle ont réservé un large écho positif à l’événement.(Source : Salon du livre et de la presse)

11,5 En millions, le nombre de passagers accueillis en 2008 parl’Aéroport International de Genève (AIG). Le trafi c passager a ainsi aug-menté de 5,7% et les mouvements (décollages et atterrissages) de 1,5%.Au cours de cette même année 2008, l’AIG a desservi 128 destinations(101 européennes et 27 intercontinentales) grâce à 53 compagnies (dont38 européennes). Les principales destinations desservies sont Paris,Londres, Amsterdam, Zurich et Bruxelles. (Source : AIG)

Chiffres clés

La Ville de Genève dispose désormais de 42 abonnements généraux CFF composés de 365 cartes journalières. Une carte permet de voyager en 2e classe pendant toute la journée de validité, sur l’ensemble du réseau suisse des CFF, y compris la plupart des réseaux de transports publics.

Précisons que cette offre est réservée aux habitantes et habitants de la Ville de Genève, que le prix de la carte est de 35 francs, qu’il est possible d’acheter à l’avance une ou plusieurs (jusqu’à quatre) cartes journalières pour la date de son choix et qu’on peut également acheter des cartes pour plusieurs (jusqu’à quatre) jours consécutifs.

Les cartes sont en vente directement à l’Arcade d’information municipale située au Pont de la Machine (une pièce attestant l’identité et le domicile est nécessaire).

• Arcade d’information de la Ville de Genève1 Pont de la MachineTél. 022 311 99 70

Horaireslundi de 12 h à 17 h 30,du mardi au vendredi de 9h à 17 h 30,samedi de 10 h à 16 h 30.

Comment ça marche ?La carte journalière CFF

Sur le web AdressesArcade d’informationde la Ville de GenèvePont de la Machine 1

• Tél. 022 311 99 70

AlhambraRue de la Rôtisserie 10Maison des arts du GrütliRue du Général-Dufour 16(billetterie)• Tél. 0800 418 418

Gérance immobilière municipaleRue de l’Hôtel-de-Ville 5

• Tél. 022 418 34 05

VoirieRue François-Dussaud 10

• Tél. 0800 22 42 22

Service socialRue Dizerens 25

• Tél. 022 418 47 00

Service de la sécuritéet de l’espace publicsBoulevard Helvétique 29

• Tél. 022 418 61 00

Service des ressources humainesCour de Saint-Pierre 2

• Tél. 022 418 24 50

Offi ce de l’état civilRue de la Mairie 37

• Tél. 022 418 66 50

Arcade passeportsRue du Nant 8

• Tél. 022 418 66 80

Bureau d’informationpetite enfanceRue du Cendrier 8

• Tél. 022 321 22 23

Pompes funèbres et cimetièresRue du Vieux-Marché 4

• Tél. 022 418 60 00

Service des sportsRue Hans-Wilsdorf 4

• Tél. 022 418 40 00

Cité seniorsRue Amat 28Rue de Lausanne 62

• Tél. 0800 18 19 20

La ville est à vous Le site consacré aux manifestations festives « La villeest à vous » organisées dans les différents quartiers de Genève. On y trou-ve bien sûr un calendrier et une liste de contacts, des informations des-tinées aux organisateurs et aux personnes souhaitant prendre une partactive aux animations, mais également des séquences vidéo. Adresse :www.lavilleestavous.ch

Porte d’entrée à Genève Depuis 2008, les adresses www.geneve.ch, www.geneva.ch, www.genf.ch, www.ginevra.ch et www.ginebra.chconduisent toutes à un portail permettant d’accéder d’un seul clic tantau site de l’Etat de Genève, qu’à ceux de la Ville de Genève, des commu-nes genevoises, de Genève Tourisme et de la promotion économique. Ilest bien sûr toujours possible d’accéder à ces sites en tapant directementl’adresse concernée.

Activités pendant les vacances Vous cherchez la liste des camps, colo-nies et centres aérés pour les jeunes de 4 à 18 ans pendant les vacan-ces scolaires ? Ces informations sont accessibles sur le site www.geneve.ch/slj sous « Info-vacances ». Une fois l’activité sélectionnée (en fonctiondes critères choisis), une fi che descriptive ainsi que le nombre de placesencore libres s’affi chent.

N° 32 VIVRE À GENÈVE 7

www.fetedelamusique.ch — t 0800 553 553 — programme et informations dans la triborganisation: ville de genève, département de la culture, en collaboration avec l’etat de genève et l’association des

du 19 au 21 juin à geet dans les commu

la musique s’apprête à faire la fêteUn souvenir issu de l’enfance de Florence Te-rki. Celui de ce garçon rencontré en camp de vacances. Il n’entendait rien, ne prononçait pas un mot et ne parlait que par signes. La communication fut diffi cile, frustrante. Elle suscita cependant chez cette fi llette mar-seillaise dotée de la parole une première et vive curiosité pour cette langue inconnue et silencieuse.

Des années plus tard, en 2008, lorsque Flo-rence Terki découvre la Fête de la musique à Genève, l’idée de créer une scène en plein air pour les sourds et malentendants lui apparaît comme une évidence : « Je reste passionnée par les questions et les problèmes de langue et de communication. Avec son esprit très ouvert sur la diversité des styles, des publics et des cultures, la Fête de la musique m’a semblé l’endroit idéal pour un pareil projet. Ici, les gens sont curieux, prêts à découvrir avec respect un monde peu connu, voir inconnu. »

Chaque année, au début de l’hiver, la Fête de la musique lance un concours en proposant un lieu à investir et programmer. Baptisé « A

vous de jouer », ce concours met à disposition du lauréat une somme de 30 000 francs et un espace au cœur de la manifestation trois jours durant. C’est ainsi qu’en 2009, la Fête de la musique a été séduite par le projet « Sourde-in » de l’association ZigZart que préside Florence Terki. Du 19 au 21 juin prochain, la Promena-de du Pin accueille musiques, danses, théâtre, langue des signes et discussions destinées aux sourds, aux malentendants, mais aussi à tout un chacun.

Une première Le projet « Sourde-in » est une première suisse, voire européenne, à plusieurs titres. C’est la première fois qu’un même lieu regroupe personnes sourdes, malentendantes et entendantes autour d’un programme culturel commun. C’est également la première fois que le public pourra découvrir les vertus cachées d’un plancher vibrant, une installation très particulière et innovante. Doté de dizaines de balles de tennis fi xées sous sa surface, ce plan-cher est également équipé de petits moteurs électriques qui transmettent la musique sous forme de vibrations perceptibles sur le plan-cher. Des projections vidéo audio-réactives per-

mettront également de visualiser les musiquesde cette scène où l’on retrouve notamment lesartistes Steve Buchanan et Jozsef Trefeli, lesdanseurs sourds des ateliers Desmae, la cho-régraphe sourde Kilina Cremona, la compagniede théâtre In Time, avec les spectacles Exil etd’Alice au pays des Merveilles (dès 6 ans) enlangue orale et langue des signes, le groupeTiger the Lion, les DJ’s d’électro POL versusMiss Dunckin, de drum’n’sambass Doca etde drum’n’bass Das, Felokuti, André&Oliv, despercussions africaines ou encore le hip - hopd’Adamo-Anthony Sayad (un artiste sourd). Anoter enfi n que la « Sourde’in » collabore égale-ment avec le Musée d’art et d’histoire alors quele lieu accueille également un Café des signesoù les commandes se prennent dans toutes leslangues et toutes les gestuelles.

• Programme complet sur le sitede la Fête de la musiquewww.fetedelamusique.ch

Pour tout renseignementet inscription aux ateliers [email protected]

8 VIVRE À GENÈVE N° 32 N° 32

Du 31 juillet au 9 août prochain, l’édition 2009 d’ASPHALTISSIMO, la sixième, se dévoile. Plus folle et plus riche que jamais. Dès le 31juillet et pendant le 1er week - end, des modules de parkour, deux ter-rains de basket et un espace de breakdance sont à disposition. Dès le mardi 4 août, un bowl sera monté et une aire de street sera installée. Initiations pour les néophytes, compétitions de niveau européen pour les adeptes confi rmés: tous les publics devraient être satisfaits.

Plus folle d’une multitude de démonstrations, d’invitations et d’événe-ments qui vont enfl ammer la Place du Rhône, pour la plus grande joie des jeunes pratiquants les sports urbains, comme du public en général.

Plus riche d’un engagement et d’un travail qui, depuis plusieurs mois, mobilisent de nombreux jeunes membres des associations partenaires d’ASPHALTISSIMO. Ils sont là pour affi rmer que les sports de rue ont leur place dans la ville, que les jeunes sont des partenaires actifs et res-ponsables pour l’organisation de cette manifestation, pour sa logistique et pour son bon déroulement.

Avec les jeunes, par eux et pour eux ; et aussi pour le public genevois,amateur éclairé ou simple passant, la Délégation à la jeunesse (DEJ) estheureuse de proposer ce moment fort au cœur de l’été.

Jeunes et sports de rue Pour le Conseiller administratif Manuel Tornare,ASPHALTISSIMO s’inscrit parfaitement dans la cohérence de l’action dela DEJ et du travail social hors murs, ouvert sur la cité, tourné vers l’avenir et vers la jeunesse. Avec une manifestation comme ASPHALTISSIMO,la Ville s’offre l’opportunité d’une expérimentation éphémère mais très visible de cette politique. Avec force, la Ville affi rme que les jeunes et les sports de rue ont une place au coeur de la Cité. Avec ambition, elle leur propose une vitrine pour mettre en avant leur savoir-être et leur savoir- faire : une fête des sports de rue pour tous !

• ASPHALTISSIMO 2009Place du RhôneDu 31 juillet au 9 août 2009www.asphaltissimo.ch

ASPHALTISSIMO 2009 :une édition encore plus vivante !

N° 32 VIVRE À GENÈVE 9

Une piste de danse a été montée dans le préaude l’école du Mail, trois musiciens l’animent en revisitant les succès des années 50. Tout à coup, un monsieur d’un certain âge se détachede l’assistance, s’avance vers une jeune dameet l’invite à danser. Le public applaudit. En dix minutes, la piste est remplie. Des couples detous âges, visiblement heureux de se prêter aujeu, dans ce décor sobre et inattendu. Des ins-tants de plaisir et de bonne humeur comme onen trouve beaucoup dans ces manifestations « La ville est à vous ».

Plus loin, un jeune homme progresse en équi-libre sur son monocycle. Il s’arrête devant deuxjeunes dames juchées sur des échasses. Ils s’affrontent en se dandinant sur leurs supports,au rythme de la musique. Les badauds sont amusés. Rue Charles - Humbert, une table a étédressée au milieu de la rue ; des voisins discu-tent autour d’un plat improvisé de spaghetti, letout dans une mosaïque de stands proposant brocante et nourriture d’ici et d’ailleurs. Des ins-tants de plaisir et de bonne humeur comme onen trouve beaucoup dans ces manifestations : C’est « La ville est à vous », fête en forme de pe-

tit désordre organisé qui ouvre le champ à larichesse de l’inattendu.

Mieux vivre ensemble Le projet a été lancé parle Conseil administratif. Il vise à promouvoir dans les différents quartiers des manifestations festi-ves et culturelles de proximité favorisant un mieux vivre ensemble. Le principe : réappropriation de l’espace public – la rue notamment – transformé le temps d’un week - end en un lieu de fête. Ren-dez-vous apprécié du curieux, amateur de vide grenier, « La ville est à vous » est aussi un lieu d’expression libre du citoyen et de l’artiste. Poursa sixième édition, ce sont neuf quartiers qui vont, à tour de rôle, en organiser une.

Depuis deux ans, le projet œuvre pour l’autono-misation des manifestations. Les associations organisatrices mènent seules les diverses dé-marches, imaginent et composent leurs fêtes en s’appuyant sur la spécificité de chaque quartier. Le projet expérimente ainsi le rôle que peut jouerun service public dans l’implantation d’une ma-nifestation socioculturelle dans un quartier, en déléguant la responsabilité de l’organisation àdes comités constitués. Une dynamique de col-

laboration inattendue est née de ce processus.Les comités s’échangent des idées, se prêtentmain forte et ainsi se découvrent mutuellement.

Trois nouveaux quartiers Le projet accueille cet-te année trois nouveaux quartiers : les Acacias,Saint-Gervais et la Coulouvrenière. Le quartier des Grottes organisant sa fête une année sur deux, il n’en fera pas cette année. La Concordenon plus, elle marque une pause, réfléchit etévalue l’ensemble de ses activités avant demieux repartir en 2010. « La rue est à vous » quiorganise cette manifestation aux Pâquis s’estretirée du projet. Elle veut agir avec plus d’in-dépendance. La coordination de « La ville està vous » a élaboré un guide des manifestations.Celui - ci est destiné à simplifier davantage le tra-vail des comités. Il sera publié au mois de juin.

• La ville est à vousTél 022 418 65 27/29www.lavilleestavous.ch

Le principe est simple : se réapproprier l’espace public et le transformer, le temps d’un week-end, en un lieu de fête.

La ville est à vous, un pur bonheur…

10 VIVRE À GENÈVE N° 32

C’est une belle histoire que celle de Swann Oberson. La Genevoise de 22 ans est la nouvelle sirène de la natation suisse. Cette amie des poissons (elle n’en mange pas car elle est allergique), au prénom proustien, a fait ses premières brasses comme bébé nageur… pour ne plus jamais quitter l’élément eau.

Si, au début de sa carrière, elle préférait la nage en bassin, Swann Ober-son a depuis fait de la nage en eau libre sa spécialité. C’est cette disci-pline qui lui a valu une sixième place aux derniers Jeux Olympiques de Pékin alors que, repêchée dans le classement à la dernière minute, elle ne devait initialement pas prendre part à cette course.

Les Jeux Olympiques comme plus beau souvenir Sur les 25 nageusesen lice aux Jeux de Pékin, Swann Oberson possédait le 25e temps de ré-férence en s’élançant pour le départ du 10 kilomètres en eau libre. Aprèsune course tactique très intelligente, elle se positionnait à la 13e position à 600 mètres de l’arrivée avant de dépasser sept concurrentes au sprint pour terminer à moins de six secondes du podium. Elle terminait ainsi sacourse en 1 heure et 59 minutes et repartait avec un diplôme olympique, aujourd’hui le plus beau souvenir de son palmarès.

Un emploi du temps draconien Championne suisse en 2008 et 2009,elle s’entraîne quatre heures par jour, sept jours sur sept, sans oublier les séances de musculation et de condition physique. A cela s’ajouteson emploi du temps d’étudiante puisque Swann poursuit, en parallèle,ses études. Un calendrier pas toujours facile à gérer. Mais les résultatsobtenus en valent la peine et sont source de motivation.

Récompense méritée Le 15 mai dernier, elle recevait le prix de la meilleure sportive de l’année lors de l’hommage aux Championnes etChampions célébré par la Ville de Genève. Swann déclare avoir été très honorée : « je suis très heureuse d’avoir remporté ce trophée. Cela m’en-courage pour la suite et cette distinction représente un grand honneur à mes yeux ». Notons également que son entraîneur, Jean Lagier, a lui étéélu meilleur entraîneur de l’année 2008. Prochaine étape : les champion-nats du monde à Rome, du 16 juillet au 2 août. Gageons que le succès sera une nouvelle fois au rendez - vous du côté de chez Swann…

Le succès au rendez - vousdu côté de chez Swann Oberson

Swann Oberson, 22 ans et déjà un diplôme olympique obtenu à Pékin.

N° 32 VIVRE À GENÈVE 11

L’archéologue genevois souhaite sensibiliser le public au passé préhistorique de la région lémanique.

A Genève, l’un des meilleurs spécialistes de la préhistoire du Léman se nomme Pierre Corboud.Cet archéologue, fi n connaisseur des cités la-custres, participera cette année à l’opérationDimanche à pied. Il emmènera en balade unevingtaine de personnes autour de la rade, cet espace qui, il y a plus de 3500 ans, accueillait des villages sur pilotis. Rencontre

40000 ans avant Jésus Christ, les crêtes du Jura et du Salève n’affl euraient que légèrement à la surface d’une immense mer de glace : le glacier du Rhône. D’intrépides chasseurs venus du sudparcouraient ces péninsules à la poursuite detroupeaux de rennes et des cerfs. 24000 ans plus tard, la région de Genève était toujours froi-de, mais connaissait enfi n un cycle de saisons ! En moins 13000, le Léman dépassait de plus de 30 mètres les pierres du Niton. La végétationétait éparse et faisait penser à une steppe. Entremoins 4000 et moins 1000, l’actuel site de la rade accueillait des villages sur pilotis, érigés sur une terre argileuse, que les eaux du lac venaient sporadiquement inonder. Tout autour, s’étendait une forêt profonde, emplie de chênes, d’ormes et de tilleuls, que les hommes abattaient avec des haches en pierre polie. Le climat était chaud.

Le Léman expliqué au béotien Voilà le Lémanexpliqué au béotien par l’archéologue genevois Pierre Corboud, spécialiste des cités lacustres ! Le 5 juillet, dans le cadre de l’opération Diman-che à pied, ce chercheur de l’Université de Ge-nève emmènera une vingtaine de personnes en

bateau et à pied pour une sortie de deux heures environ, consacrée à l’histoire de la rade « du gla-cier à nos jours ». L’idée de cette déambulation dans l’espace et dans le temps est née en 2000, à l’occasion de la Nuit de la Science. Le préhis-torien avait proposé de prélever en direct des pi-lotis depuis le fond du lac ! Mais le Léman avait fait des vagues et le public ne vit rien… « On afait un tour de ce qu’on aurait pu voir en matière de stations lacustres ! A ma grande surprise, les gens ont adoré. Je me suis aperçu que le pouvoirde l’imagination était plus fort que la 3D ! ».

Cet été, la visite commencera en Mouettes à par-tir des Eaux - Vives. Le public naviguera jusqu’à ladite station du Plonjon, ancien site lacustre situé en face du Parc des Eaux - Vives. « En certains endroits, si l’eau est calme et que le soleil brille, il est possible d’apercevoir des pilotis. Ce sont de grands chênes, abattus il y a près de 3000 ans, qui furent enfoncés dans une terre argileuse». Les visiteurs débarqueront ensuite à la Perle du Lac pour continuer à pied en direction du pont du Mont - Blanc. Au fi nal, ils auront notamment appris que les collines de Genève sont un legs du glacier du Rhône qui, en avançant, puis en se retirant, a laissé sur place des millions de mètres cubes de terre et de rochers.

Un véritable plongeur lacustre Pierre Corboud, dont le souhait est de sensibiliser le public au passé préhistorique de la région lémanique, sou-ligne que l’archéologie a cela de particulier qu’el-le ne peut pas faire fi des découvertes du passé.

D’une part, les préhistoriens travaillent souventsur des relevés de fouilles anciennes. De l’autre,la force des explications du passé possède par-fois un poids que le temps n’efface que très pro-gressivement. Il en va ainsi pour les cités lacus-tres suisses, dont on a longtemps pensé qu’ellesconstituaient de véritables villages sur l’eau. Cequi s’est révélé inexact. « Or, il n’y a rien à faire,les enfants préfèrent toujours l’ancienne ma-quette des habitations sur l’eau ! Vivre à l’abri dela terre est une idée probablement rassurante... » Parlant d’enfance, c’est petit que Pierre Corbouda commencé à se passionner pour les cités dulac. A l’époque, il tenta de plonger dans le Lémanà l’aide d’un tuyau d’arrosage. Depuis ce premier essai, l’homme est devenu un véritable plongeur lacustre.

• Dimanche à pied5 juillet 2009Histoire de la Rade – du glacier à nos joursDépart et arrivée Mouettes genevoises, débarcadère des Eaux-Vives, de 14 h à 17 hInscriptions : [email protected]él. 022 418 60 50www.dimancheapied.chUne autre balade est prévue le 27 juin dans le cadre du festival Science et Cité. www.basecamp09.ch

• Pour en savoir plusSous http://anthro.unige.ch/lap/alpes-leman/, retrouvez une série de petits fi lms qui décrivent la préhistoire du Léman.

Pierre Corboud, une vie sur pilotis !

12 VIVRE À GENÈVE N° 32

Patrice Mugny, Conseiller administratif en charge de la culture

« Le nouveau directeur des Musées d’art et d’histoire devra remettre l’institution sur les rails »

Le 1er octobre prochain, M. Jean-Yves Marin reprendra les rênes desMusées d’art et d’histoire. La nomination du nouveau directeur est in-tervenue à la suite d’un audit qui a mis en lumière les disfonctionne-ments au sein de cette institution. Comme l’a souligné la presse, le diagnostic est rude et n’épargne personne. En quittant ses fonctions de Directeur du Musée de Normandie, à Caen, pour venir s’établir à Genè-ve, M. Jean - Yves Marin a accepté de relever un véritable défi . Comme le rappelle M. Patrice Mugny, Conseiller administratif et responsable duDépartement de la culture.

Pourquoi un audit des Musées d’art et d’histoire était - il devenunécessaire ? Les Musées d’art et d’histoire comptent parmi les institutions culturelleset patrimoniales les plus anciennes de la Ville de Genève. Depuis plu-sieurs années, leur fonctionnement posait des problèmes. Différentessolutions ont été essayées pour tenter de les surmonter : sans succès. C’est pourquoi un audit était devenu nécessaire. Certes, le diagnostic posé par les experts est sévère. Il relève des manquements et des erreursà tous les niveaux. Il s’agit donc aujourd’hui d’en prendre acte, avec luci-dité, puis de réunir toutes les forces, toutes les bonnes volontés, afi n de remettre l’institution sur les rails.

Quelle mission a - t - elle été assignée au nouveau directeur ? Son premier objectif sera de fédérer les énergies et les compétences. Ilétablira un projet pour l’avenir de l’institution fondé sur le dialogue et laconsultation. Le rétablissement plein et entier de la confi ance en dépend.Car malgré les diffi cultés actuelles, il est évident que nos musées ont des atouts. Ils disposent de ressources humaines et fi nancières appréciables,de collections importantes et originales ainsi que des compétences quidoivent leur permettre de sortir d’une situation délicate. Ce qui est en jeuaujourd’hui, c’est bien le futur de nos musées d’art et d’histoire.

Quel rôle jouent les musées dans la politique culturelle de la Villede Genève ?Les musées municipaux sont des services publics, des lieux de conserva-tion et de recherche mais aussi des lieux d’accueil des publics. Ils offrentdes prestations à la population, qui doivent être de qualité. Nos musées sont des outils culturels destinés en premier lieu aux habitant-e-s du can-ton, mais ils devront s’insérer, à terme, dans le projet politique dominant de la prochaine décennie : la construction de l’agglomération franco - val-do - genevoise. Les musées sont notamment un outil de compréhension de l’identité genevoise, de l’histoire de la cité et de la manière dont celle - cis’inscrit dans des ensembles plus larges (Suisse, Europe et monde). En tant que vecteurs de l’intégration sociale et du « vivre ensemble », ils per-

N° 32 VIVRE À GENÈVE 13

A U T O R I T É S

Patrice Mugny : « Ce qui est en jeu aujourd’hui, c’est bien le futur de nos musées d’art et d’histoire ».

mettent à la population résidente de connaître ses racines et à une popu-lation migrante importante de mieux comprendre sa société d’accueil.

Les musées ont une double mission de conservation et de recher-che. Vous mettez également l’accent sur leur troisième mission, lacommunication…Bien sûr, les musées municipaux doivent appliquer une politique de conservation patrimoniale rigoureuse, afi n d’assurer le traitement, l’in-ventaire et la conservation des collections qui leur sont confi ées. Ilssont encouragés à constituer des pôles d’excellence en matière de re-cherche, non seulement par la qualité des travaux qui sont effectués, mais aussi en s’inscrivant dans des réseaux scientifi ques, notammentpar des échanges, des partenariats scientifi ques, des projets FNRS etde nouvelles formations. Mais les musées doivent également être deslieux vivants et accessibles où les visiteurs – les publics – sont placés au centre de la réfl exion et des discours produits. Cela implique qu’ils s’ef-forcent de bien connaître leurs publics, adaptent leurs horaires, leurstarifs et leur politique d’accueil en conséquence. Qu’ils prévoient une offre de médiation, des partenariats avec les écoles d’art et aussi avec l’université, afi n de garantir la formation continue des collaborateurs. Ces partenariats ne répondent pas seulement à une nécessité d’attirer un public toujours plus nombreux, mais aussi au rôle didactique desmusées.

Par ailleurs, vous souhaitez également mettre l’accent sur l’éthiqueet la déontologie… C’est en effet une question importante. Les collections de nos musées doivent être irréprochables sur ce plan. Dans le domaine de l’archéolo-gie notamment, des polémiques se développent régulièrement à proposdes conditions d’acquisition des objets. On a parlé récemment du pillagedes objets archéologiques africains par exemple. A ma connaissance, dupoint de vue légal, les collections publiques de Genève sont en conformi-té avec la loi sur le transfert des biens culturels. Mais, comme dans le casdu secret bancaire, la Suisse a longtemps joué avec une certaine opacitéen matière de commerce de biens culturels. J’ai décidé de prendre les devants en créant une commission de déontologie en collaboration avec l’ICOM*. Cette commission sera composée de représentants des institu-tions concernées – Musées d’art et d’histoire / Musée d’ethnographie - et d’experts extérieurs. Elle aura pour mission de veiller à ce que les acti-vités des musées municipaux se déploient en parfaite conformité avec les normes déontologiques internationales. Elle constituera également un outil d’aide à la décision en matière d’acquisition, de donation et departenariat avec des organismes privés.

* Conseil international des Musées

14 VIVRE À GENÈVE N° 32

www.mac09.chmanifestation gratuite

genève17-20 septembremanifestation d’artcontemporain

Du 17 au 20 septembre prochain, la seconde Manifestation d’artcontemporain (MAC_09) invite le public à se frotter aux différentes facettes de l’art d’aujourd’hui.

Cet événement, organisé par le Département de la culture de la Ville de Genève, répond au double objectif de mettre en valeur la scène artistique genevoise, plus particulièrement le domaine des arts plastiques, et de permettre à un large public de mieux connaître la diversité des lieux et de l’offre en matière d’art contemporain dans notre ville.

La culture dite « alternative » Outre de refl éter l’actualité culturelle pro-posée par les institutions, les galeries et les espaces d’art, cette manifes-tation s’orientera non seulement vers des projets de médiation autour de l’art contemporain, mais sera également l’occasion d’apporter un éclai-rage particulier sur la culture dite « alternative ». Ainsi, des artistes gene-vois proposeront des rendez - vous avec le public et des parcours autour

de leur propre activité et travail artistique (visite de leur atelier, des lieuxculturels et artistiques qu’ils fréquentent, rencontre avec des personnali-tés ou des œuvres qu’ils apprécient…).

Des lieux nouveaux Une longue balade de 24 heures, ponctuée dexpoints de rencontre, sera également proposée par le collectif Microsillons,balade qui mettra en lumière les différentes facettes de la vie culturellegenevoise et permettra de découvrir des lieux nouveaux, inattendus, en mutation. De même, la Cave 12 proposera un fi l rouge musical autour du parcours de cette manifestation. Différentes fêtes et portes ouvertesponctueront ce long week - end.

• MAC_09Manifestation d’art contemporainDu 17 au 20 septembre 2009www.mac09.ch

C U L T U R E

MAC_09 : quatre jours pour l’art contemporain

N° 32 VIVRE À GENÈVE 15

Il a suffi d’ajouter un « e » à la devise latine de la République de Genève pour passer de la lumière (lux) au luxe. Mais au fond, dans le cas de Genève, n’est-ce pas la même chose, lux ou luxe ?

Pour cette ville qui ne peut pas, de par son emplacement géographique, exploiter de matières premières, c’est la transformation de ces dernières en produits haut de gamme voués à l’exportation ainsi que le dévelop-pement des services tertiaires qui a pu, jusqu’ici, en garantir la viabilité et la prospérité économiques. Il n’est donc pas étonnant que le dévelop-pement général que connaît le luxe au XVIIIe siècle profi te à la cité ge-nevoise, extrêmement virtuose dans la fabrication des montres – le seul bijou qu’aurait autorisé Jean Calvin car il a la particularité d’être utile – et très performante dans le secteur fi nancier.

Aujourd’hui, qu’en est - il ? Cette question a fait l’objet d’un concours lancé à la scène artistique genevoise. Les propositions retenues seront expo-sées dans le premier musée suisse consacré aux Beaux - arts, le Musée Rath sur la Place Neuve. Si Genève exporte à une échelle planétaire ses produits luxueux ainsi que son savoir - faire bancaire privé au sein d’en-treprises familiales remontant parfois à sept générations, elle rayonne d’autant plus grâce à des artistes qui ont réfl échi, intégré et formalisé le luxe dans leur pratique artistique.

Plusieurs facettes Mais la ville doit aussi sa réputation à un tissu dense de structures alternatives ayant impliqué logements à moindre coût, pro-ductions culturelles facilitées, gain d’espace et de temps permettant une amélioration certaine de la qualité de vie. Le luxe a donc plusieurs facet-tes ou dimensions. Il est assimilable, peut-être, à une forme d’art. Cette

chose qui n’existe pas nécessairement, ce produit qui échappe à la sim-ple reproduction industrielle ou presque, et encore, selon l’économiste etsociologue Thorstein Veblen : « ce qui distingue le plus du commun, et cequi, fondamentalement, exclut ».

20 candidatures ont été sélectionnées parmi les 156 reçues pour parti-ciper à l’exposition POST TENEBRAS LUXE qui aura lieu du 25 août au 27 septembre 2009 au Musée Rath : celles de Xavier Bauer, Fanny Beni-chou et Andrea Lapsezon, Boutheyna Bouslama, Fabien Clerc, Raphaël Cuomo et Maria Lorio, Solvej Dufour Andersen, Hadrien Dussoix, Olivier Genoud, Magdalena Gerber, Hervé Graumann, Jérôme Hentsch, Tami Ichino, Alain Julliard, Legoville (Anna Larocca et Niklaus Strobel), CélineMazzon, Valentina Pini, Delphine Reist, Alexia Turlin, Caroline Vitelli et Martin Widmer.

Un regard décalé Le jury a sélectionné des projets des plus prometteurs pour cette exposition dont l’ambition dépasse la simple promotion de la scène artistique genevoise pour proposer un regard décalé et une chargecritique certaine. Si le « désir est devenu un luxe inaccessible » (Medhi Belhaj Kacem, 2003), le revers de la médaille ne peut que gagner en valeur et en intérêt.

• POST TENEBRAS LUXEMusée RathDu 25 août au 27 septembre 2009

Lux ou luxe :n’est - ce pas la même chose à Genève ?

16 VIVRE À GENÈVE N° 32

On sait que les fortifi cations ont fait obstacle au développement de Genève jusqu’en 1850 et qu’à partir de cette date, le système défensif,périmé depuis longtemps, a été démantelé pour permettre l’agrandis-sement de la ville. De 1850 à nos jours, Genève a donc grandi, énor-mément même par rapport à sa taille de cité fortifi ée. Il n’est que de comparer quelques plans pour apprécier les bouleversements interve-nus depuis un siècle et demi. Mais si les plans permettent de suivre pas à pas son extension territoriale, rien de tel que la photographie pour visualiser les changements.

Genève est photographiée dès avant les années 1850. Rares au début,les portraits de la ville montrent aussi bien des édifi ces qui vont disparaî-tre que ceux qui apparaissent, aussi bien les lieux sur lesquels vont surgir les nouveaux quartiers que les secteurs déjà construits et voués à deprofondes transformations. Tout ce qui change est sujet à photographie :qu’il s’agisse d’en garder la trace dans la mémoire visuelle collective oude témoigner du développement et de l’élan de la modernité.

Une ville qui change Avec les photographies conservées au Centre d’ico-nographie genevoise, l’exposition montre les différents aspects d’une Ge-nève qui grandit et qui, forcément, change : grands chantiers, ponts, rou-tes, quartiers, là où il n’y avait rien ; reconstructions dans la ville ancienne, en particulier dans les Rues - Basses, modifi cations progressives de ce qui était autrefois des faubourgs, des terrains de cultures maraîchères, des maisons de campagne, des zones artisanales ou industrielles, auxEaux-Vives, à Plainpalais et, plus loin encore, vers Châtelaine, Carouge ou Chêne - Bourg, jusqu’aux créations de cités d’habitation à la périphérie de la ville et dans les communes du canton, comme Onex ou Meyrin.

La ville évolue, comme la société, avec ses besoins, ses aspirations. Ce parcours en images focalise sur des réalisations majeures ou embléma-tiques, qui ont incarné les rêves ou les utopies des époques successives. Comment Genève a grandi, voilà ce que montrent les photographies dans une sorte de panorama cinétique où tout bouge, rapidement ou aveclenteur, superfi ciellement ou radicalement. Voir ainsi la ville grandir, c’est à la fois prendre conscience de son passé et mieux comprendre son état

Un été culturel pour le jeune publicComme chaque été, les Muséeset les bibliothèques de la Ville deGenève proposent de nombreusesactivités pour le jeune public. Enjuillet, le MEG célèbre « La Croiséedes cultures 2009 » avec des sta-ges de danse et de musique prépa-rés par les ateliers d’ethnomusico-

logie. Le Musée Ariana ouvre sonparc à des ateliers créatifs. Grandenouveauté, Foot attitude intègre à ses semaines sportives une demi-journée au musée. De plus, desateliers itinérants, destinés aux enfants entre 8 et 11 ans, sontorganisés du 17 au 21 août 2009

chaque jour dans un lieu différentet avec une nouvelle activité. Ainsi,le jeune public se retrouve tour à tour dans la peau d’un ethnolo-gue, d’un physicien, d’un botaniste,d’un zoologue, d’un paléontologueou d’un artiste.

• Inscriptions et renseignementsTél. 022 546 21 50de 8h à 10h et de 15h à [email protected]

Comment Genève a grandi

Le premier pont de la Coulouvrenière, vu de l’actuelle promenade de Saint-Jean, vers 1860.

C U L T U R E

présent. C’est aussi se libérer de l’idée que les choses ont toujours été cequ’elles sont pour mieux accueillir les changements en cours ou futurs.

• Comment Genève a grandiJusqu’au 4 octobre 2009Maison TavelOuvert de 10 h à 17 hFermé le lundiwww.ville-ge.ch/mah

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N° 32 VIVRE À GENÈVE 19

Manuel Tornare, Maire de Genève, a remis le28 mai 2009, au Palais Eynard, la Médaille« Genève reconnaissante » à Ruth Dreifuss, an-cienne Présidente de la Confédération, et à Kofi Annan, ancien Secrétaire général des NationsUnies. Cette distinction récompense leur en-gagement, tant en Suisse que dans le monde,en faveur des plus faibles et des plus démunis.De plus, tous deux ont contribué de manièreessentielle au rayonnement de Genève.

Ruth Dreifuss naît à Saint - Gall en 1940. Sa fa-mille s’établit à Berne de 1942 à 1945, avantde déménager à Genève où elle suit sa scolarité.Elle obtient un diplôme commercial en 1958 etune licence en Sciences économiques en 1970.Pendant cette période, son parcours profession-nel l’emmène dans différents secteurs d’activité : secrétaire d’hôtel au Tessin, rédactrice de l’heb-domadaire « Coopération » de l’Union suisse des coopératives, assistante au Centre psychosocial universitaire de Genève puis, de 1970 à 1972,assistante à la Faculté des SES de l’Université de Genève.

La première Présidente de la ConfédérationElle rejoint ensuite la Direction de la coopéra-tion au développement et de l’aide humanitaire du Département fédéral des Affaires étrangè-res, puis devient secrétaire de l’Union syndicale suisse en 1981. Dans cette fonction, elle s’oc-cupe successivement des assurances sociales,du droit du travail, des questions féminines etdes relations avec l’Organisation internationale

du travail. De 1989 à 1992, elle siège au Parle-ment fédéral. En 1993, cette même assemblée l’élit au Conseil fédéral, où elle dirige le Dépar-tement fédéral de l’Intérieur, responsable de la santé publique, de l’assurance sociale, de la recherche, des questions féminines, de laculture et de l’environnement. En 1999, RuthDreifuss devient la première femme à présiderla Confédération.

Après sa démission du gouvernement, le 31 dé-cembre 2002, Ruth Dreifuss revient à Genève d’où elle poursuit son travail de militante. Elle appuie notamment l’introduction de l’assuran-ce - maternité, la libre circulation des person-nes avec l’Union européenne et s’oppose aux restrictions des droits des étrangers et des re-quérants d’asile. Elle se mobilise dans nombre d’événements liés à la défense des droits hu-mains et à la « Genève internationale ».

La paix et le développement vu par Kofi AnnanKofi Annan naît au Ghana le 8 avril 1938. Il étu-die à l’Université scientifi que et technologique de sa ville natale et obtient en 1961 une licence d’économie au Macalester College, dans le Min-nesota. De 1961 à 1962, il poursuit des étudesde troisième cycle en économie à l’Institut uni-versitaire des hautes études internationales de Genève. En 1972, Kofi Annan obtient un diplô-me en Sciences de gestion au MassachusettsInstitute of Technology. C’est en 1962 qu’il intè-gre le système des Nations Unies, où il occupe diverses fonctions, avant de succéder à Boutros

Boutros-Ghali au poste de Secrétaire général del’ONU en 1997.

Lorsqu’il est élu, puis réélu en 2001 pour un second mandat, il se donne comme tâches prioritaires de revitaliser l’institution par un pro-gramme complet de réformes, de renforcer l’ac-tion traditionnelle de l’ONU dans les domaines du développement et du maintien de la paix, dedéfendre les droits de l’Homme, de propager des valeurs universelles d’égalité, de toléranceet de dignité humaine et de rétablir la confi ancede l’opinion publique dans l’Organisation en l’ouvrant à de nouveaux partenaires. Son rap-port annuel de 2000 intitulé « Nous les peuples : le rôle des Nations Unies au XXIe siècle » inviteles Etats membres à s’engager en faveur d’un plan d’action pour l’élimination de la pauvretéet de l’inégalité, l’amélioration de l’éducation, la réduction du VIH/sida, la préservation de l’envi-ronnement et la protection des peuples contreles confl its et la violence.

Prix Nobel de la paix Le 10 décembre 2001,xKofi Annan reçoit le prix Nobel de la paix pour le rôle déterminant qu’il a joué en insuffl antune nouvelle vie à l’ONU. À la fi n de son man-dat, Kofi Annan s’installe à Genève où il créele Fonds global humanitaire. La Fondation pour Genève lui décerne son prix en 2006, en hom-mage au soutien apporté à Genève tout au longde ses deux mandats à la tête de l’ONU.

Ruth Dreifuss et Kofi Annan honorés par la Ville de Genève

Kofi Annan, ancien Secrétaire général des Nations Unies,et Ruth Dreifuss, ancienne Présidente de la Confédération, ont reçu la Médaille « Genève reconnaissante » des mains deManuel Tornare, Maire de Genève.

I N T E R N A T I O N A L EV I L L E

« Roméo et Juliette » illumine le « Geneva Opera Pool »Le 4 mai dernier, le « Geneva Opera Pool » a prispossession du Grand Théâtre, le temps d’offrir,en première, une représentation du célèbre bal-let « Roméo et Juliette ». C’est en présence de

Pascal Couchepin, Conseiller fédéral, et avec le concours de ses partenaires traditionnels que la Ville de Genève a pu organiser une nouvelle fois cette manifestation qui cherche à favoriser

les rencontres et les échanges entre les repré-sentants de la communauté internationale et les milieux économique et institutionnel de la placegenevoise.

20 VIVRE À GENÈVE N° 32

É G A L I T É

En 2007, le Conseil administratif faisait de l’Egalité un objectif es-sentiel pour les années à venir. Il a chargé Madame Sandrine Salerno,Conseillère administrative, de gérer ce dossier. Un des premiers en-gagements de la Ville de Genève sur cette question fut, en novembre2007, la signature de la « Charte européenne pour l’égalité entre lesfemmes et les hommes dans la vie locale ».

Au niveau local, le Département des fi nances et du logement (DFL)a entrepris diverses nouvelles actions telles que :

– la création d’un poste de chargée de l’action pour l’égalité ;– de nombreuses améliorations sur cette question pour l’ensemble

du personnel, hommes compris ; à titre d’exemples, on peut citer auDFL : le remplacement lors des congés maternité, le temps partiel pos-sible pour toutes et tous, la révision des statuts, un mandat extérieurpour évaluer la place des femmes dans l’administration municipale ;

– l’encouragement à l’utilisation du langage épicène, etc.

Les fonctionnaires ne sont pas les seul-e-s à bénéfi cier de ces nouveauxavantages. D’autres démarches en faveur des habitant-e-s de la Ville ontété entreprises au travers, notamment, de l’attribution de subventionspour des projets concernant l’égalité ainsi que la campagne annuelled’affi chage.

La campagne annuelle d’affi chage La première campagne d’affi chagede la Ville de Genève qui concernait le thème de la LEg (loi sur l’égalité)

a eu lieu en juin 2008. C’est en souvenir de l’introduction de l’égalité dans la Constitution fédérale le 14 juin 1981, puis de la grève des fem-mes le 14 juin 1991 que ce jour-là est devenu la Journée nationale des Femmes dans notre pays.

La Ville de Genève poursuit sur cette voie et choisit, pour 2009, une cam-pagne de sensibilisation sur les résultats obtenus par les femmes lors d’élections. Il y a quelques mois, les citoyennes et citoyens du canton ont été passablement bousculé-e-s et perturbé-e-s par le bilan des élections de la Constituante. Alors que les candidates représentaient 37,2 % des personnes qui fi guraient sur les listes électorales, seules 17,5 % d’entre elles furent élues, soit 14 sur 80. Une vraie bérézina politique qui nous ramenait aux scores réalisés dans les années 70 !

Echéance électorale L’automne 2009 sera une nouvelle échéance élec-torale cantonale. Il est primordial que des femmes soient élues afi n que les structures démocratiques bénéfi cient de leurs compétences, de leurs savoir-faire et de leurs visions au niveau politique, professionnel et personnel. Alors qu’elles sont majoritaires en nombre au sein de la population, est - il envisageable que les femmes soient peu représentées au Grand Conseil et au Conseil d’Etat alors qu’elles ont tant de cordes à leurs arcs, atouts indispensables pour gérer et administrer la vie locale ? C’est pour sensibiliser la population à ces interrogations pertinentes et urgentes que la campagne 2009 se déclinera avec le slogan suivant :

Elections cantonales 2009 : 100 élus et combien d’éluEs ?

En 2009, la Ville affi che sa volontéen terme d’Egalité !

N° 32 VIVRE À GENÈVE 21

Genève renforce sa politique de développement durable et signera les Engagements d’Aalborg Pionnière en 1995 en ratifi ant la Charte des villes européennes pourla durabilité, ou Charte d’Aalborg, la Ville de Genève décide de signerles Engagements d’Aalborg en décembre 2009. Elle se dotera ainsid’objectifs concrets et mesurables de développement durable et d’unprogramme d’action pour les atteindre.

Conçus par et pour des villes, reconnus, adaptables au contexte gene-vois, les Engagements d’Aalborg sont le moyen privilégié de réaliser laville durable. Au nombre de dix, les Engagements couvrent la plupartdes domaines d’activités des villes européennes sous l’angle du dévelop-pement durable. Pour la première fois, la Ville de Genève se dotera ainsid’un cadre de référence commun et d’objectifs concrets et mesurables.

Fixer les priorités d’action Afi n de fi xer ses priorités d’action, la Villea souhaité consulter divers acteur / trice-s engagé-e-s dans le dévelop-pement durable à Genève. Des Conseiller / ère-s municipaux/ales, desreprésentant-e-s de la société civile, des expert-e-s, et des collaborateur/trice-s de l’administration municipale ont été invités dans des ateliers de

travail de mars à juin 2009 pour poser leur diagnostic et proposer des mesures pour la ville durable.

L’action de la Ville de Genève pour une ville durable ne date pas de hier. Les Engagements d’Aalborg se grefferont ainsi sur les réalisations des services municipaux qui mettent au quotidien le développement durableen œuvre : biodiversité, espaces verts, mobilité urbaine, offre culturellevariée, sécurité, ou renforcement de l’équité sociale en sont quelquesexemples.

La Ville mettra en place un suivi de la mise en œuvre des Engagementsd’Aalborg et en communiquera régulièrement les résultats. Sa politique de développement durable gagnera ainsi en impact, cohérence et lisibilité.

• Pour en savoir pluswww.aalborgplus10.dkwww.are.admin.ch

Au printemps 2009, la Ville de Genève a adhéré au projet national d’éva-luation du développement durable, le Cercle Indicateurs des villes. Dansle cadre des Engagements d’Aalborg, ce projet est apparu comme in-contournable, car il permet de suivre l’état du développement durableen Ville de Genève. En effet, grâce à ce projet, notre ville va bénéfi cierd’un diagnostic force/faiblesse en matière de développement durable etelle pourra se situer par rapport aux autres villes de Suisse. Cette étude

se base sur 34 indicateurs qui couvrent les trois domaines du dévelop-pement durable, à savoir l’environnement, le social et l’économie. La consommation d’électricité, la superfi cie des espaces naturels, l’accès au système de transports publics sont des exemples d’indicateurs quiont été choisis pour leur pertinence par les villes participantes. Les don-nées seront publiques et disponibles à la fi n de cette année.

Le Cercle Indicateurs des villes

FêteeFFFêteécoleso ssé l

desdd

0924&26 JUIN

N° 32 VIVRE À GENÈVE 23

É C O L E S

Jusqu’ici, dans le domaine de l’école primaire genevoise, les devoirsétaient clairement répartis : la Ville construit, aménage, met le maté-riel à disposition du Canton qui… enseigne. Mais, depuis la mise enplace du REP, le réseau d’enseignement prioritaire, les deux collectivi-tés publiques réfl échissent à une meilleure manière d’optimiser leursinterventions dans les quartiers concernés. La Ville n’hésite plus à allerau-delà du cadre légal fi xé à la commune. Et pour marquer symboli-quement cet état d’esprit, les deux magistrats en charge, Manuel Tor-nare et Charles Beer, ont signé une Déclaration commune qui engagela Ville et le Canton.

Posons d’abord les bases. REP pour Réseau d’enseignement prioritaire,dans des quartiers dits sensibles. La mesure de cette fragilité a été éta-blie par l’Etat : plus de 55 % des parents d’élèves proviennent de milieuxsocioprofessionnels défavorisés. Par ailleurs, n’entrent dans le REP quedes établissements scolaires dont les enseignants sont volontaires. Enéchange, des ressources supplémentaires sont allouées aux écoles pouraméliorer l’encadrement des élèves.

Deux axes Le REP s’articule autour de deux axes : l’organisation et le fonc-tionnement de l’école, qui concerne encore et toujours prioritairement leDIP. Et le second, qui en appelle à une forte mobilisation des collectivitéspubliques autour de l’école. C’est là que l’Etat attend des communes uneimplication concrète. Et c’est bien le sens de la Déclaration communesignée récemment. La Ville entend mettre en œuvre des moyens particu-liers et promouvoir des actions qui sortent du cadre scolaire au sens strict,pour prendre en compte l’ensemble de l’organisation sociale. Tant il est

vrai que pour contribuer à favoriser l’égalité des chances des élèves du REP, il faut envisager des mesures qui vont bien au-delà de la pédagogiepure et de la logistique des bâtiments scolaires.

Car si la journée de l’élève est rythmée par les récréations, celle de l’enfant subit bien souvent les horaires professionnels des parents. Si l’élève béné-fi cie de matériel scolaire adapté, qu’en est-il des conditions de logement de l’enfant, des conditions dans lesquelles il peut travailler à la maison ? De même, dans les faits, comment favoriser l’ouverture aux sports, à la culture… des enfants des quartiers défavorisés ?

Ambition commune Améliorer le cadre de vie, ouvrir les champs de la culture, développer la pratique du sport, la découverte des sciences, valo-riser les cultures d’origine et mettre en oeuvre des projets collectifs, festifs ou pédagogiques pour comprendre la diversité et construire le dialogue : voici quelques-unes des pistes explorées dans cette Déclaration com-mune qui n’entend pas transiger sur la qualité. Les impératifs politiqueset l’urgence ne doivent pas ouvrir la porte à des prestations au rabais pour quartiers de seconde zone, au contraire. Et pour mieux repérer lesbesoins et s’assurer de la pertinence et de la qualité des mesures envisa-gées, la Déclaration commune prévoit de s’appuyer sur les Conseils d’éta-blissements récemment élus dans les écoles. Le Service des écoles et les Unités d’action communautaire du Service social, ainsi que les parentsd’élèves, siègent dans ces Conseils d’établissement, aux côtés des parte-naires de l’école : une preuve supplémentaire de l’ambition commune de traiter la question de l’enseignement dans les quartiers réputés diffi ciles de manière concertée et globale.

Ville et Canton pour un dialogue constructif autour de l’école

En Ville de Genève, les établissements scolaires de Pâquis-Centre, de Cité-Jonction-Plantaporrêts, de l’Europe. d’Hugo-de-Senger et des Allobroges sont en REP.

24 VIVRE À GENÈVE N° 32

Les Genevois vivent leurs parcs avec passion,assurément, mais pas toujours avec respect ! Le constat est clair : dès que les beaux joursarrivent, les poubelles de parcs débordent et des déchets de toutes sortes jonchent le sol.C’est ainsi que les jardiniers du Service desespaces verts doivent, au petit matin, passerde plus en plus de temps sur les tâches de voirie au détriment de leur mission première : l’entretien et l’embellissement des parcs. Pouraméliorer la situation, la Ville a décidé de lan-cer une opération propreté aux Bastions. En cas de succès, elle se répétera et s’élargiral’an prochain à plusieurs parcs très sollicités.Poubelles supplémentaires et campagne de sensibilisation sont au menu.

La population locale, comme les touristesd’ailleurs, adorent les parcs et c’est tant mieux !Familles, étudiants, travailleurs stressés enpause ou personnes désœuvrées, tous s’y re-trouvent avec bonheur dès que la saison esti-vale est là. Sans oublier les jeunes qui, le soirvenu, envahissent les pelouses.

Mécontentement Ces publics symbolisent par-faitement la diversité genevoise. Et ce qui carac-térise cette réalité, c’est la capacité du public à monter aux barricades dès que les poubellessont pleines ou que l’herbe est moins bien cou-pée. Ont - ils oublié, ces Genevois, qu’il y a un peu plus de vingt ans, le public était rigoureuse-ment maintenu sur les cheminements ? Pas departie de foot, pas de bronzette sur les pelou-ses et encore moins de pique-nique sur l’her-bette ! Les largesses du Conseiller administratif de l’époque, Guy-Olivier Segond, qui a voulu rendre ces espaces à l’agrément du public,se retournent aujourd’hui contre les autorités.Aujourd’hui, il est apparu utile de combattre lesmotifs de ces mécontentements.

Un effort important est concédé depuis plu-sieurs années pour assurer la propreté desespaces verts : les corbeilles se multiplient,les tournées du SEVE se rallongent auxquel-les s’ajoutent, pendant le week-end, des en-treprises privées. Ces efforts vont être encoreintensifi és par l’augmentation des tournées de

nettoyage, notamment les jours fériés, et l’ins-tallation de poubelles supplémentaires – plusd’une centaine – vers les aires utilisées pour lespique - niques, dont une bonne trentaine pour les Bastions. Aux Bastions précisément, pour que le message soit tout à fait compréhensible,trois pots monumentaux vont être installés, or-nés du message clair et parlant : ce parc n’estpas une poubelle !

Brigades vertes ? Les jeunes en charge deschaises longues vont également contribuer au renforcement du nettoyage du parc, tandisque d’autres pistes d’actions sont explorées,comme la mise sur pied de brigades vertesde prévention ou l’organisation d’une grandejournée populaire de « putz au parc » en sep-tembre. Le grand public serait invité à s’investir concrètement pour la propreté du parc. Affaireà suivre. D’ici là, vivons les parcs avec passion et respect !

Opération pilote aux Bastions :ce parc n’est pas une poubelle !

Trois nouveaux spécimens végétaux vont être installés dans le parc, dans des pots monumentaux, ornés du message : ce parc n’est pas une poubelle.

E N V I R O N N E M E N T

N° 32 VIVRE À GENÈVE 25

Journée « Nature en ville » et de la quinzaine d’animations ludiques et didactiques proposées par le Département de la cohésion sociale, de la jeunesse et des sports, en collaboration avec l’association equiterre. Ils sont venus écouter, goûter, sentir, regarder et toucher la nature insolite qui les entoure.

Cette Journée a permis de faire découvrir à la population la nature là oùelle se voit facilement – au milieu des grands arbres du parc La Grange - mais aussi là où on ne s’attend pas à la trouver – entre les pavés du Bourg-de-Four - et de la sensibiliser aux différentes composantes de lanature en ville.

Retour en images sur la Journée« Nature en ville »

De nombreux Genevois sont venus écouter, goûter, sentir, regarder et toucher la nature insolite qui les entoure.

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Les camions à l’enseigne d’une belle pomme verte, vous connaissez ? Très certainement ! Depuis 2005 en effet, ces véhicules sillonnent abondamment, et pour la bonne cause, les routes du canton. La pom-me verte, c’est l’emblème de Partage pour Partenariat Alimentaire Genevois. Du 22 au 27 juin, Partage organise une semaine de promo-tion avec, le samedi 27, un grande récolte de marchandises dans les magasins d’alimentation.

Fondée à l’initiative de la Ville de Genève, et soutenue par plusieurs gran-des associations (dont l’Armée du Salut, Caritas, Emmaüs, les Colis ducœur), Partage a comme objectif principal de récolter les surplus alimen-taires des grands distributeurs locaux, mais aussi des personnes privées,des surplus qui étaient destinés au rebut. Ce n’est pas tout. Partage s’estdiversifi é et conditionne, trie, stocke et surtout redistribue ces denrées,y compris des produits frais, des fruits et des légumes, aux nombreusesassociations qui servent des repas aux plus démunis.

830 tonnes en 2008 Le succès de Partage se mesure à l’aune du ton-nage de denrées récoltées. De 280 en 2006, on est passé allégrement à plus de 830 tonnes en 2008. Plus d’une centaine de partenaires (gros-sistes, distributeurs, importateurs, maraîchers) sans compter les particu-liers, fournissent régulièrement Partage. A l’autre bout de la chaîne, pusde cinquante associations caritatives en bénéfi cient. Grâce à Partage,ces associations ont réduit sensiblement leurs budgets d’achat de nourri-ture et peuvent donc consacrer plus de forces à l’action sociale.

Le 13, avenue Cardinal Mermillod à Carouge, le QG de Partage, ressem-ble à une ruche. Dès 6 heures du matin, les camions arrivent, repartent,chargent et déchargent sans cesse. Les collaborateurs trient, emballent,répertorient, congèlent et étiquettent… Pas question de faire dans la bri-cole. Cécile Bernal, Directrice de Partage, est catégorique : « Pour faire

vivre des produits plus longtemps, il faut du matériel performant. » C’est ainsi qu’à Partage, on n’a pas lésiné sur la technique : frigos, congélateurs avec cellule de surgélation rapide à chocs thermique, camions avec cel-lules de refroidissement sont utilisés à Partage qui s’est d’emblée située au top sur l’échelle de la qualité des produits fournis. Car qui dit récup ne dit pas forcement marchandise de moindre qualité. Et pour crédibiliserleur option, les responsables ont d’emblée pris contact avec les spécialis-tes cantonaux en matière de normes et d’hygiène alimentaire.

Partage est également active dans la valorisation des déchets, tri et autres levées. A ce titre, elle collabore avec plusieurs communes du can-ton pour des levés spéciales ou encore des projets ponctuels, comme les débarras sauvages en Ville de Genève. Elle vient d’investir dans l’achat de triporteurs et de vélos électriques.

Entreprise de réinsertion Une vingtaine de collaborateurs au bénéfi ce d’un emploi de solidarité font vivre Partage et lui permettent de fonc-tionner comme une entreprise de réinsertion. C’est bien la preuve que, loin de se confi ner au combat contre la précarité, la première banque alimentaire genevoise s’impose comme un rouage indispensable de lalutte contre le gaspillage, pour la promotion du développement durable et d’une économie sociale et solidaire.

Le 27 juin, le public recevra un cabas en papier avec le logo de Partage et la liste des produits principaux à offrir. N’hésitez pas : les associations qui se servent à Partage, comme les usagers qui bénéfi cient de repas gratuits, vous en sont d’ores et déjà reconnaissants !

• Pour en savoir plusTél. 022 301 11 78

Le gaspi, c’est fi ni : place à Partage !

S O C I A L

Quelques chantiers en cours en Ville de Genève : Parc des Chaumettes, création et aménagement d’un parc public (en haut) ; Ponts de l’Ile, reconstruction en vue du passage du tram Cornavin - Onex - Bernex ; Carré Vert, démolition des bâtiments en vue de l’assainissement du terrain et de la construction d’un écoquartier.

28 VIVRE À GENÈVE N° 32

La prise en compte de tous les publics implique un accès facilité à tous aux bâtiments. Et donc, bien entendu, aussi aux personnes atteintes de handicaps ou se déplaçant en chaise roulante. Pour elles, une nou-velle signalétique vient d’être créée par la Ville de Genève.

Dans un premier temps, la Ville de Genève a entrepris des travaux d’aménagement sur ses édifi ces culturels afi n de les mettre aux normesou, dans les cas où une mise en conformité n’était pas possible, d’amé-liorer leur accessibilité et les circulations intérieures : cela se traduit, parexemple, par l’adjonction de rampes, d’élévateurs, de mains couran-tes supplémentaires ou par des modifi cations de seuils ou encore parl’automatisation de l’ouverture de portes. L’élaboration de ces travaux se fait en étroite collaboration avec l’association HAU (Handicap archi-tecture urbanisme). Par la suite, ces adaptations concerneront aussi tous les autres types de bâtiments publics. Elément important de cesaménagements : l’information.

L’importance de l’information Jusqu’à ce jour, chaque établissementutilisait sa propre « signalétique personnes à mobilité réduite ». Maiscette hétérogénéité nuisait à l’effi cacité du message. Une signalétiqueunifi ée et spécifi que, claire et reconnaissable par les personnes concer-nées, a dès lors été créée par la Ville de Genève. Un important travail a été effectué pour défi nir - dans chaque bâtiment - les emplacements les plus effi caces où installer cette information, tout en tenant compte descontraintes liées à l’institution ou au respect du patrimoine.

Les premiers lieux à avoir été équipés - ou en cours d’équipement - sontla Maison des arts du Grütli, le Casino-Théâtre, l’Usine, le Théâtre Para-Surbeck, les bibliothèques municipales des Pâquis et de Vieusseux.Tous les accès fi gureront sur le site Internet www.hau-ge.ch.

Accessibilité aux bâtiments publics :signalétique améliorée et unifi ée

Malgré leur situation exceptionnelle sur le Rhône, les Halles de l’Ile s’étaient assoupies. Tour à tour abattoirs municipaux au milieu du XIXe

siècle, puis marché couvert, elles furent menacées de démolition audébut des années 1970, lorsque l’attractivité du marché déclina.

Sauvées par un vaste mouvement d’opposition, elles fi rent l’objet dix ansplus tard d’importants travaux, qui ne parvinrent toutefois pas à leur re-donner véritablement vie. Finalement, après de nombreux projets non réalisés, il fut décidé de créer une grande brasserie populaire, ouverte tous les jours du matin au soir, qui prendrait place dans toute l’aile sud du rez-de-chaussée.

Ouvert en mai 2008, le chantier a visé essentiellement à la fonctionnalité et la convivialité du lieu : les cloisons qui divisaient l’espace ont été démo-

lies et la cuisine du restaurant a été entièrement refaite. Donnant sur la salle, on voit le personnel préparer les repas. Une boutique de vente spé-cialisée dans les produits régionaux a été installée en tête du bâtiment,sur la place de l’Ile. En été, celle - ci accueillera une terrasse.

Toutes sortes d’activités Le nouveau gérant a dessiné le grand bar mo-bile qui permettra d’aménager l’espace de différentes manières. Il a aussicréé le mobilier modulable du restaurant. L’idée étant de pouvoir organi-ser toutes sortes d’activités à destination de publics variés : expositions,conférences, concerts, animations pour les enfants.

Avec ce projet, la Ville de Genève a mis en place les conditions pour queles Halles de l’Ile retrouvent leur vitalité et deviennent un lieu de rencon-tre, d’animation et de culture au bénéfi ce de toutes et tous.

Brasserie des Halles de l’Ile : c’est ouvert !

La nouvelle signalétique renforce l’effi cacité du message.

Les Halles de l’Ile : une situation exceptionnelle sur le Rhône.

N° 32 VIVRE À GENÈVE 29

A M É N A G E M E N T

Pour la quatrième fois consé-cutive, un aménagement estival reprend ses quartiers à proximitéde Baby Plage, entre le 1er juillet et le 31 août prochain.

On retrouvera avec bonheur les grandes structures en bois où s’asseoir et s’allonger. Des para-sols, des chaises longues seront aussi à disposition, gratuitement, 7 jours sur 7 dès 14 heures. Pouraccéder au lac ou rejoindre Baby-Plage, des passerelles métalliques

sont à disposition. Quelques bacsd’orangerie procureront un peu de végétation supplémentaire.

Et comme les années précédentes, des concerts et des animations

– grillades le mercredi, musique les samedis et dimanches – seront proposées tout au long de l’été. Face au lac, un vrai moment de dé-tente s’offre à toutes et tous.

• Pour en savoir plusTél. 022 418 45 00

Le Quai, aménagement estival

Nouvelle étape importante dans le projet Carré Vert : le concours d’ur-banisme et d’architecture pour la réalisation d’un écoquartier a étélancé le 27 avril dernier. Au cœur de l’agglomération, ce sont 300logements qui vont être construits, dont deux tiers d’utilité publique(LUP), répartis sur 27000 m2. S’y ajouteront des surfaces d’activitéscommerciales, artisanales, associatives et culturelles ainsi qu’un demi-groupe scolaire (soit 8 classes) qui accueillera en sous-sol des dépôtspour les collections des musées genevois.

Pour mener à bien cet ambitieux projet, les différents partenaires concer-nés – l’Etat et la Ville de Genève, la Fondation de la Ville de Genève pourle logement social, la Coopérative de l’habitat associatif (CODHA) et laCoopérative d’habitation rue des Rois – ont constitué une communauté demaîtres d’ouvrage. Ensemble, solidairement et conjointement, ils ont missur pied le programme du concours et ils conduiront à son terme le projetde construction, puis gèreront au quotidien le futur écoquartier.

Le concours se déroulera en deux étapes : la première, à l’échéance du mois de septembre 2009, vise à sélectionner un maximum de dix projetssur l’ensemble des propositions qui seront rentrées. La deuxième étape devrait distinguer un projet lauréat en janvier 2010.

Quant aux travaux d’assainissement, ils se poursuivent : le désamiantage des bâtiments s’est achevé fi n avril. Il a été effectué sous confi nement et aucune fi bre d’amiante n’a été libérée dans l’atmosphère. La démolitiondes bâtiments sera terminée à la mi-juin. Enfi n, l’accès des véhicules à la rue des Gazomètres depuis le quai du Rhône sera fermé jusqu’en 2012.

• Pour en savoir plusww.simap.chwww.carre-vert.ch

Renseignements sur les travauxTél. 022 327 47 11Permanence d’information tous les mercredis entre 12 h et 14 h(pavillon quai du Rhône, à la hauteur de l’entrée du site)

Carré vert : où en sommes - nous ?

La démolition des bâtiments sera terminée à la mi-juin.

Les travaux de rénovation du pont de la Machine sont sur le point d’être achevés.

Ce chantier d’envergure, ouvert à l’été 2007, a consisté à remplacer une grande partie des piles en acier qui étaient très corrodées et à re-mettre à neuf la structure du pont. Le tablier, ou partie supérieure, a également été reconstruit. Les bar-rières ont été réparées en atelier et reposées au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Toutes ces interventions ont été effectuées en respectant rigoureusement les

aspects patrimoniaux du pont, no-tamment en réutilisant certainesanciennes techniques comme l’as-semblage à chaud des rivets.

Au cours du mois de juin, les passe-relles de liaison provisoires et leursfondations seront démontées, ce qui nécessitera la fermeture mo-mentanée du pont. Par la suite, une rampe d’accès pour les personnesà mobilité réduite sera aménagée sur la rive gauche du fl euve. Quant à la plateforme sur l’eau devant le bâtiment, elle sera achevée en oc-tobre 2009.

Fin des travaux au pont de la Machine

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Afi n de favoriser les déplacements piétonniers et la mixité entre les commerces et les habitants, la Ville de Genève a mis en place plusieurs zones derencontre ces dernières années, à la rue Leschot, à la rue des Peupliers, sur un tronçon de la rue deBerne, par exemple.

Il ne s’agit pas de rues piétonnes, mais de rues où les piétons jouissent de la priorité sur tous les véhicules.Dans une zone de rencontre, les trottoirs sont suppri-més et les piétons peuvent utiliser toute la chaussée.Les véhicules roulent au pas (20 km/h), bénéfi ciantainsi de l’accès aux commerces et aux habitations entout temps.

Règles mal connues Les règles de comportementsdans une zone 20 sont encore mal connues du public, qui ne fait pas toujours la distinction entre zone pié-tonne, zone 20 et zone 30. C’est pourquoi, une vaste campagne d’information, élaborée conjointement par le canton et les communes genevoises, sera prochai-nement mise en place en Ville de Genève.

Dans une zone de rencontre, les trottinettes, rollers, planches à roulettes ou vélos d’enfants ont un statut d’« engins assimilés à des véhicules » ! De ce fait, ils ontle droit de rouler sur la chaussée, en veillant toutefois à faciliter le passage des véhicules. Quant aux vélos, ilspeuvent rouler à deux de front, et dans les deux senssi cela est signalé. Mais ils doivent céder la priorité aux piétons. Attention, eux, contrairement aux piétons, ne sont pas prioritaires sur les autres véhicules.

La zone 20 fera l’objet d’une campagne d’information

La mise en place de cette nouvelle ligne detram aura des répercussions sur le réseau detransports publics. Ce sera notamment le caspour les bus qui empruntent aujourd’hui toutou partie du tracé du futur tram. Leur itinérairesera défi nitivement modifi é et desservira mieuxles quartiers de la Jonction et des banques.

C’est pourquoi des travaux se déroulent actuel-lement tant à la rue des Bains qu’au boulevard

du Théâtre et, indirectement, à la rue du Village Suisse. Dès l’été 2010, les bus et trolleybus 10, 20 et D circuleront par la rue du Vélodrome, le boulevard Carl Vogt, la rue des Bains, la place du Cirque, la rue Bovy-Lysberg et le boulevard du Théâtre.

Cela impliquera des modifi cations de sens de la circulation pour les transports individuels ou des mises à double sens de certains tronçons

de rue. Parallèlement, ce sera l’occasion de re-penser et d’améliorer les parcours des piétonset des cycles : mise en place de contresens cyclables, nouveaux passages, création d’îlotspour faciliter les traversées. Et comme toujours, ces travaux nécessitent préalablement de réno-ver le réseau des collecteurs et de remettre à neuf l’infrastructure des chaussées. Enfi n, ils permettront surtout de requalifi er certains es-paces publics en les réaménageant.

Les chantiers annexes du Tram Cornavin - Onex - Bernex (TCOB)

Des travaux se déroulent actuellement,notamment à la rue des Bains.

N° 32 VIVRE À GENÈVE 31

Où est née la BD? L’homme a-t-il une âme?Jouer, à quoi ça sert? Qu’y a-t-il dans une boîte de sorcellerie pahouine? Qui est à l’origine de la première distinction décernée à Einstein? Où a-t-on construit pour la première fois un pont suspendu à câbles? Quel est le point commun entre le traîneau du Père Noël et le Salève? Comment se forme l’intelligence? En quelle année fut nommée la première professeure à l’Université de Genève? Pourquoi n’y a-t-il pas d’aurores boréales à Genève? Qu’est-ce qui fait voir du pays aux Genevois curieux? Les mathématiques sont-elles une science jeune? Vous a-t-on déjà traité-e d’espèce endémique? En quoi le citoyen genevois Pellegrino Rossi fut-il un précurseur? Où est donc passé le méridien de référence?Qui redonna son rang à la reine Hatchepsout? La paix n’est-elle que l’absence de guerre? Qui rencontre-t-on dans une Goutte de lait? Où fut installé le premier paratonnerre de Suisse? Quand a-t-on recours à l’ «aiguille de Reverdin»? Au XVIè iè l é it l ti f i ?

Exposition en plein air du 18 mai au 18 octobreCITOYENSSavants

Une nouvelle promenade à pied -Savants citoyens - part à la ren-contre d’une vingtaine de scien-tifi ques qui ont marqué l’histoire de Genève.

A l’occasion de son 450e anniver-saire, l’Université s’est associée à la Ville pour réaliser un dépliant quiaccompagne un parcours pédestredans la cité. Inspiré de la collection du Plan Piétons, il guide les mar-cheurs entre le Collège Calvin etla place des Nations en 22 étapesqui correspondent chacune à un lieu emblématique du personnageconcerné.

Exposition en plein air Jusqu’au 18 octobre prochain, une exposition en plein air, composée de totemsdidactiques, complète la promena-de. On fait ainsi connaissance avecles vies et les apports scientifi quesd’hommes et de femmes qui ont

contribué aux transformations denotre quotidien : on rencontre, par exemple, Jacques-André Mallet quifonda le premier observatoire as-tronomique, Marguerite Champen-dal, première femme médecin à Genève, spécialisée dans les soinsaux mères et enfants, Eugène Pit-tard, anthropologue à l’origine du Musée d’ethnographie et Carl Vogtqui fi t accéder l’Académie au statutd’université.

Certains sont bien connus, telsJean Piaget, psychologue, pour sestravaux sur le développement del’intelligence, Guillaume-Henri Du-four, général, mais aussi ingénieur ou Horace-Bénédict de Saussure,qui gravit le Mont-Blanc et fut lepremier Suisse à installer un pa-ratonnerre sur sa maison. On saitpeut-être moins que Lisa Stern fi tdes découvertes essentielles sur lecerveau, que Hippolyte-Jean Gos-

se autopsia l’impératrice Sissi ouque Pellegrino Rossi, premier pro-fesseur étranger, fut aussi le pre-mier à donner un cours d’histoirehelvétique et à ouvrir ses cours dedroit aux femmes.

Visites guidées Le parcours Sa-vants citoyens, d’une longueur d’environ 9 km, peut s’accomplir en une seule traite ou être frac-tionné au gré des intérêts ou dutemps disponible. De plus, dejuin à octobre, des visites guidéesthématiques et gratuites, à pied etégalement à vélo, permettent d’ensavoir encore un peu plus sur l’unou l’autre de ces personnages.

• Pour en savoir pluswww.unige.ch/450www.dimancheapied.chwww.samediduvelo.ch

Sur les traces des savants citoyens de Genève

Au cours du week-end du 12 et 13 septem-bre prochain, les Journées européennes dupatrimoine se dérouleront sous le thème « Aufi l de l’eau ».

Des lieux autour de la Rade, le long du Rhôneet de l’Arve seront mis en évidence : visite duJet d’eau, parcours le long de la rive gauche dela Rade, évocation des fortifi cations de la Villedans l’eau (Ile Rousseau), commentaires sur larestauration du pont de la Machine et la plate-forme du Fil du Rhône, cycle de conférencesaux Halles de l’Ile, visite du Bâtiment des ForcesMotrices (salle de spectacle et machines), visite

commentée de l’exposition sur les Moulins au Musée des Sciences, parcours au-dessus de l’Arve, de Beau-Séjour à la Tour de Champel.

Des balades sur l’eau seront organisées : des-cente commentée du Rhône en Mouettes, arrêts aux pontons des Evaux, à Peney-Dessous et à Verbois, navigation dans la Rade sur La Nep-tune et d’autres bateaux. Une animation pour les familles est prévue à la Maison Tavel autour de l’usage de l’eau à Genève, ainsi qu’une visite de la citerne.

Coup de cœur à Vessy Plusieurs promenades sont au programme : à Carouge, à Meyrin, et à Versoix avec la visite de l’usine hydraulique de Richelien. A Saint - Jean de Gonville (France),trois moulins seront à découvrir : un moulin à blé, une scierie et une tannerie. Le coup decœur cette année : la visite de la station de pom-page de Vessy, située en pleine nature au bord de l’Arve. Le programme des visites à Genève et en Suisse romande sera disponible dès le 10 août à l’Arcade d’information municipale, au pont de la Machine.

• www.patrimoineromand.ch

Les Journées européennes du patrimoineau fi l de l’eau

Des lieux autour de la Rade, le long du Rhôneet de l’Arve seront mis en évidence.

P A T R I M O I N E

32 VIVRE À GENÈVE N° 32

dans les grands afi n d’améliorer la propreté de la cité. De nombreusesactions ont été menées dans le but de rendre plus agréable à vivrel’environnement urbain.

Que ce soit par le développement des écocontrats (engagement moralentre des commerçants et la Ville sur les questions de propreté), la miseen place du contrat anti - tags ou la grande campagne contre les débarrassauvages, ces actions ont démontré qu’une ville peut changer d’aspecten travaillant sur les éléments concrets qui occupent le domaine publicsouvent de manière illicite.

Un espace partagé Mais pourquoi tant d’efforts pour nettoyer ? Le butde ces mesures est de rendre attractif et convivial un espace qui doitpouvoir être partagé par tous : le domaine public. Pour transformer unespace trop souvent considéré comme un simple lieu de transit en un lieuoù il fait bon vivre. La réappropriation d’un lieu par le public est l’un desmeilleurs moyens de garantir sa préservation. En effet, on respecte plusun lieu que l’on apprécie. Voilà pourquoi depuis plus de six mois, la Villetravaille à rendre le domaine public plus attractif.

Rade propre 09 Mais ces mesures ne sont pas terminées et la prochaine en date sera la troisième édition de la campagne « Rade propre 09 ». Pourcette année, la Ville a décidé de s’adjoindre comme partenaires l’associa-tion Net Léman et la société de sauvetage sur le Léman qui vont procéder à un grand nettoyage du lac dans le périmètre de la Rade. Cette campa-gne de sensibilisation aux gestes de propreté vise à mettre l’accent surle fait que ce site particulièrement fréquenté durant l’été et partagé par plusieurs milliers de personnes par jour est bien plus agréable lorsqu’ilest respecté par tout un chacun. La Ville a mis des moyens supplémen-taires importants pour faire face au nombre de passants mais elle veut également sensibiliser ces personnes à l’implication directe qu’elles ont sur la propreté de ce site.

Que ce soit par un nettoyage accru des rues, par la promotion de contratspublics privés ou par le nettoyage des déprédations verticales, la Ville de Genève tient à mettre à disposition de ses habitants et de ses habitantes un environnement urbain où il fait bon vivre.

Propreté : la Ville met les petits plats dans les grands

La campagne « Rade propre »en est à sa troisième édition.

V I L L E P R O P R E

N° 32 VIVRE À GENÈVE 33

années > nombre total d’utilisateurs

2005 > 9602006 > 29762007 > 60712008 > 520002009 > 40000 (jusqu’au 30 avril)

Né aux Bastions en juillet 2005, le réseau Wifi public de la Ville deGenève s’est depuis largement étendu. En tout, 156 points d’accès sontaujourd’hui disponibles, représentant 73 sites de couvertures.

Juillet 2005 >Projet pilote au parc des BastionsJuin 2007 > Les bibliothèques municipalesJuillet 2007 > Les centres sportifsAoût 2007 > La rade de GenèveSeptembre 2007 > Le Conservatoire et Jardin botaniqueMai20 08 > La plaine de Plainpalais avec alimentation solaire !

Mais la Ville a également équipé une partie des parcs, des salles publi-ques, des musées et autres lieux publics. En tout 156 points d’accèsinstallés représentant 73 sites de couvertures. D’ici à la fi n 2009, le parcde la Perle du Lac verra sa couverture augmentée dans la proximité dela villa Moynier et le parc La Grange devrait revêtir une toute nouvellecouverture Wifi .

Gratuité de l’accès Internet sur les lieux publics Les portables ou autres« smartphones » se démocratisent et de plus en plus nombreux sont cel-les ou ceux qui les utilisent quotidiennement à usage professionnel ouprivé. La mobilité de ces appareils donne l’accès n’importe où, n’importequand à Internet. Internet donne quant à lui l’accès à l’information, auximages et à la vidéo. Il est devenu le support universel pour les commu-nications et l’accès aux données publiques ou privées.

Lors d’une connexion à un réseau Wifi public, le coût, le débit et la facilitéd’accès sont les trois facteurs déterminants. Le Wifi public de la Ville deGenève offre gratuitement un débit suffi sant pour l’utilisateur sans limitede temps et sans code d’accès. Le symbole ((o)) qui précède le nom duréseau indique qu’il répond aux exigences de convivialité et d’utilisation ; ilidentifi e également un réseau gratuit et libre d’accès. Les points d’accèset antennes du réseau ((o)) ville-de-geneve sont installés dans les lieuxpublics sur le territoire de la ville, mais l’infrastructure de contrôle est

centralisée. Cette topologie permet de faire passer toutes les commu-nications par un point unique de sortie vers Internet, réduisant ainsi les coûts d’accès ; mais permettant aussi de fi ltrer les accès des utilisateursen interdisant les catégories considérées comme non éthiques par la Ville de Genève. L’accès Internet public est fréquenté en moyenne par 500 utilisateurs connectés en permanence (avec des pointes à plus de 1000)entre 9h et minuit.

Partage d’accès dans les espaces publics Le nombre de points d’accès Wifi est en constante augmentation, il n’est pas rare de trouver des dizai-nes de réseaux suivant la densité de bureaux, de commerces ou d’habi-tations de la zone dans laquelle nous nous trouvons. La Ville de Genève, en installant ces points d’accès dans les lieux publics, met à disposition du public un accès communautaire, limitant du coup la prolifération d’an-tennes Wifi dans les espaces communs.

La sécurité L’accès aux sites Internet est fi ltré par catégorie : les sites à caractère pédophiles, pornographique, terroriste entre autres sont in-terdits d’accès. De par la nature ouverte des points d’accès publics, lescommunications ne sont pas cryptées entre l’utilisateur et le point d’ac-cès ; elles peuvent être « écoutées » par des gens mal intentionnés se trouvant dans la zone de couverture (pour autant que ceux-ci possèdentde solides connaissances en informatique). Par contre, dès lors que l’uti-lisateur accède à un site sécurisé (http ou au travers d’un réseau privé d’entreprise), la communication devient illisible et donc sécurisée contreun piratage éventuel.

La fréquentation La croissance exponentielle du nombre d’utilisateursen 2008 est liée à l’explosion des ventes des « smartphones » wifi et par-ticulièrement à celui de l’i-phone. La Ville de Genève est fi ère de pouvoir offrir à la population mais également aux touristes de passage un réseau wifi gratuit qui permet un accès simple et pratique à un système d’infor-mation et de communication (Internet).

Le réseau Wifi public est en plein boom

I N T E R N E T

34 VIVRE À GENÈVE N° 32

Carte blancheDorothée ThébertPour Dorothée Thébert, chaque image est l’occasion d’une rencontre. Lorsqu’elle photographie des pièces de théâtre ou de danse, l’appareil photo est le moyen de partager un moment de complicité avec les gens, d’appréhender leur démarche et de tenter de la transmettre avec enthou-siasme. De même, pour son travail plus personnel, elle s’amuse à mettre en place des stratégies ludiques qui lui permettent d’aller à la rencontre d’autrui. La photographie intervient dans un second temps, sous la forme d’images mises en scène qui révèlent ce qu’elle a découvert de la per-sonne photographiée.

Aussi, pour son nouveau projet, elle cherche des femmes prêtes à se dévoiler dans leur environnement personnel. Dans l’intimité de leur foyer, elle aimerait discuter avec elles de leur relation au corps, de leur façon de le mettre en scène au quotidien, et de l’inscrire dans le monde qui les entoure. À partir de dialogue, elle aimerait établir ainsi une fresque de leur gynécée. Les hommes regarderont ! Si ce projet vous intéresse, Mesdames, vous pouvez la contacter par courriel ([email protected]) et une rencontre suivra

N° 32 VIVRE À GENÈVE 35

La Rade vue depuis une fenêtre d’hôtel

Joseph de la Nézière (1873 - 1944). 1926. Lithographie en couleur. 109 x 78 cm. ( Collection de la Bibliothèque de Genève )

Les affi ches touristiques doivent être renouvelées pour continuer à attirer les voyageurs. Genève n’échappe pas à cette règle et propose régulièrement de nouvelles images aux regards des touristes.

En 1926, les Intérêts de Genève et la Compagnie de chemins de fer du Paris-Lyon-Méditerranée s’associent pour réaliser une affi che com-mune. Celle-ci est commandée à un peintre français, Joseph de la Nézière, qui prend pour sujet la Rade vue d’une chambre de l’Hô-tel Beau-Rivage. L’artiste évoque au bas de l’affi che la barrière en fer forgé de la fenêtre dans laquelle il intègre très habilement le nom de Genève.

Le premier plan est occupé par le jardin du Quai du Mont-Blanc, ce qui est original. Le reste du paysage est traité en couleurs lumineuses et fraîches avec un grand souci d’exactitude. L’artiste prend soin de montrer les différents moyens de se déplacer sur le lac, un bateau de la CGN, une Mouette genevoise, une barque du Léman, des voiliers Cette affi che, commandée à un artiste étranger, amène de grandes

polémiques sur les compétences des peintres locaux en matière d’af-fi ches. Quoi qu’il en soit, cette composition relativement traditionnelle pour une époque où le graphisme connaît de grandes heures reste comme une des affi ches touristiques de Genève les plus appréciées.

• Pour en savoir plus Jean-Charles Giroud, Les affi ches du Léman, Genève, Georg, 1998.Paradis à vendre, un siècle d’affi ches touristiques suisses, Genève, P. Cramer, 2005.

Les « Jeudis midi de l’affi che » de la Bibliothèque de GenèveProgramme annuel des conférences gratuites sur le site de la BGE : www.ville - ge.ch / bge /actualites/jeudi-affi che-2008-2009.htm

C O L L E C T I O N S

36 VIVRE À GENÈVE N° 32

Le Conseil municipal a … LLe CCCoonnssee mmuunniccippa aa ………… *

… refusé la motion intitulée « Pourune ville plus propre : prendre sesresponsabilités» (M-826) ;

… accepté la motion intitulée « Zo-nes 30 km/h et mobilité douce : du concret au lieu de belles paro-les !» (M-827) ;

…accepté la motion intitulée« Pont du Mont-Blanc pour tous »(M- 828) ;

… refusé la motion intitulée « Botel-lón » (M - 829) ;

…accepté la proposition du Conseiladministratif en vue de l’ouvertured’un crédit de 3 779 000 francs,porté à 3 826 000 francs, destinéà la rénovation du bâtiment situé à la rue des Etuves 15, parcelle N° 5557, feuille 47 du cadastre de la commune de Genève, section Cité,propriété de la Ville de Genève(PR - 648) ;

…accepté la proposition du Conseiladministratif en vue de l’ouvertured’un crédit de 2 834 000 francs,porté à 2 869 700 francs, destinéà la rénovation du bâtiment situé à la place De-Grenus 2, parcelleN° 5558, feuille 47 du cadastre dela commune de Genève, sectionCité, propriété de la Ville de Ge-nève (PR - 649) ;

… refusé la motion intitulée « Drug testing » : la prévention en ma-tière de drogue ne veut pas dire banalisation ! » (M -640) ;

…accepté la motion intitulée« Maintenons le site artisanal duVélodrome » (M-809) ;

… accepté le projet d’arrêté intitulé« Pour ne plus allonger la liste desobjets en suspens » (PA - 84) ;

… accepté la motion intitulée « Pourque le sol de la ville de Genève contribue à la sauvegarde de sonenvironnement » (M - 557) ;

…accepté la proposition du Conseiladministratif en vue de l’ouvertured’un crédit brut de 1 007 000francs destiné à des travaux liésà la politique énergétique dansdivers bâtiments, dont à déduireun montant de 750 000 francs desubventions fédérales et cantona-les, soit un montant net de 257000 francs (PR - 692) ;

…accepté la proposition du Conseiladministratif, sur demande duDépartement du territoire, en vuede l’approbation d’un projet de modifi cation des limites de zo-nes (création d’une 3e zone) et modifi cation du périmètre de protection générale des rives dulac N° 29691 - 228 concernant le Centre William - Rappard sis dansle quartier de Sécheron, sectionPetit - Saconnex. Projet de loi mo-difi ant les limites de zones sur leterritoire de la Ville de Genève et lepérimètre de protection des rives du lac autour du site du CentreWilliam-Rappard sur le territoirede la Ville de Genève, parcelles 245 part., 246 part. et 247 part.(PR - 671) ;

… accepté la proposition du Conseiladministratif, sur demande duDépartement du territoire, en vuede l’approbation d’un projet de modifi cation des limites de zonesN° 29689-222 dans le quartier

de Sécheron, section Petit-Sa-connex. Création d’une zone 2 etd’une zone 2 affectée à des activi-tés mixtes ainsi qu’un projet de loimodifi ant les limites de zones sur le territoire de la Ville de Genève,parcelles 4606 part., 5101 part.,5068 part. et 4491. (PR - 672) ;

…accepté la proposition du Conseiladministratif en vue de l’ouvertured’un crédit de 600 000 francs des-tiné à la transformation des bu-reaux du Service d’urbanisme enlogements dans les immeublesmitoyens situés à rue de Jargon-nant 6 et à la rue du Vieux-Mar-ché 8, parcelle N° 2693, feuille N° 18, commune de Genève, sectionEaux - Vives, en compensation des surfaces de logement à la rue duStand 25 transformées en bureaux(PR-645) ;

…accepté la proposition du Conseiladministratif en vue de l’ouvertured’un crédit de 1 209 800 francs destiné à l’aménagement du 7e

étage situé à la rue du Stand25, parcelle N° 3186, feuille N° 4,section de Plainpalais ; d’un créditde 163 300 francs destiné à ac-quérir le mobilier complémen-taire pour le déménagement duService d’urbanisme, ainsi que pour l’aménagement d’une salle de conférences commune au dé-partement des constructions et de l’aménagement au 7e étage si-tué à la rue du Stand 25, parcelleN° 3186, feuille N° 4, section dePlainpalais ; d’un crédit de 98 000francs destiné à la distribution in-formatique et à la téléphonie duService d’urbanisme, ainsi qu’àl’équipement informatique de lasalle de conférences au 7e étage

situé à la rue du Stand 25, par-celle N° 3186, feuille N° 4, sectionde Plainpalais (PR - 646) ;

… accepté la proposition du Conseiladministratif en vue de l’ouverturede quatre crédits, d’un montant total de 1 214 500 francs, desti-nés à divers travaux d’entretiendans les groupes scolaires de Trembley I, du Seujet, de Caylaet du 31- Décembre, soit un créditde 662 500 francs pour la réfec-tion des quatre blocs sanitaires de l’école de Trembley I ; un cré-dit de 314 700 francs pour la sé-curisation des façades de l’école du Seujet ; un crédit de 162 500 francs pour la réfection des sols des couloirs de l’école Cayla ; uncrédit de 74 800 francs pour laréfection du parquet de la salle d’éducation physique de l’école du 31- Décembre (PR - 647) ;

… accepté la proposition du Conseiladministratif en vue de l’ouverturede trois crédits pour un montant total de 3 123 000 francs, portéà 3 459 000 francs, soit un cré-dit de 2 623 000 francs destiné àl’aménagement d’un espace de vie enfantine de 60 places, d’une arcade pour l’accueil familial et leurs abords extérieurs, situésaux rez - de -chaussée, 1er et 2e

étages d’un immeuble de loge-ments construit par la Fondationde la Ville de Genève pour le loge-ment social (FVGLS), sis rue duCendrier 1 - 3 sur les parcelles Nos

5764, 5765, 5766, 5767 et 5768,feuille 43 de la commune de Ge-nève, section Genève-Cité; un cré-dit de 247 000 francs, porté à 583 000 francs, destiné à l’équipement d’une centrale photovoltaïque en

N° 32 VIVRE À GENÈVE 37

toiture de l’immeuble sis rue duCendrier 1-3 sur les parcelles Nos 5764, 5765, 5766, 5767 et 5768,feuille 43 de la commune de Ge-nève, section Genève-Cité; uncrédit de 253 000 francs destinéaux mobilier, jeux, équipementsinformatiques et téléphoniquesde l’espace de vie enfantine et de l’arcade pour l’accueil familialsis rue du Cendrier 1 - 3 sur les parcelles Nos 5764, 5765, 5766,5767 et 5768, feuille 43 de la commune de Genève, section Ge-nève-Cité (PR-656) ;

… accepté la proposition du Conseiladministratif en vue de l’octroi de droits de superfi cie distincts et permanents (ou de toute autre forme d’accord, convention, acte ou servitude permettant la réa-lisation de l’opération) sur une partie des parcelles 3340 et 3384, feuille 6 du cadastre de la commune de Genève, sectionPlainpalais, propriété de la Ville de Genève et des Services indus-triels de Genève (à acquérir parla Ville de Genève), en vue de la réalisation, par des tiers partenai-res, des constructions prévues dans le cadre de l’écoquartier sur le site des anciens terrains des Services industriels de Genève à la Jonction, soit à la Fondation de la Ville de Genève pour le logementsocial en vue de la réalisation d’unimmeuble de 80 à 100 logements sociaux pérennes de type HBM; à la coopérative CODHA en vuede la réalisation de tout ou partie(part des droits à bâtir revenant à la Ville de Genève) d’un immeublede logement coopératif et d’activi-tés, comprenant en tout 80 à 100appartements; à la Fondation des

parkings en vue de la réalisationd’un parking pour les habitants duquartier et en compensation des places supprimées par le TCOB(PR - 640) ;

…accepté la proposition du Conseiladministratif en vue de l’ouverturede trois crédits d’étude pour unmontant total de 3 842 000 francs,soit un crédit de 3 150 000 francs destiné à l’étude de la construc-tion de dépôts pour les collectionspatrimoniales des Musées d’art et d’histoire, du Musée d’ethnogra-phie, du Muséum d’histoire natu-relle et de la Bibliothèque de Ge-nève sur les anciens terrains desServices industriels de Genève à la Jonction, situés boulevardSaint-Georges 21, sur les parcel-les 3340 et 3384, feuille 6 du ca-dastre de la commune de Genève,section Plainpalais; un crédit de442 000 francs destiné à l’étude d’aménagement des espaces pu-blics et collectifs du futur quar-tier situé boulevard Saint-Georges21, sur les parcelles 3340 et 3384,feuille 6 du cadastre de la commu-ne de Genève, section Plainpalais; un crédit de 250 000 francs des-tiné aux études relatives à l’éla-boration du concept énergétique global, selon les objectifs défi nisdans la stratégie générale « 100%renouvelable en 2050 », à savoirle développement d’un quartier àénergie positive, c’est-à-dire quiproduit plus d’énergie qu’il n’enconsomme (PR-641) ;

… accepté le projet d’arrêté intitulé« Modifi cation de l’article 118 durèglement du Conseil municipalconcernant les commissions per-manentes » (PA - 73) ;

… accepté la proposition du Conseiladministratif en vue de la consti-tution d’une servitude de dis-tance et vue droite sur la parcelleN° 3005, section Plainpalais, pro-priété de la Ville de Genève, sisesquare des Allobroges, au profi tde la parcelle N° 1338 (nouveaunuméro 4040), section Plainpa-lais, actuellement propriété de M.Lionel Bagnoud, sise rue Caroline(PR - 637) ;

…accepté la motion intitulée « Le Conseil administratif a-t-il reçule message du Conseil municipalconcernant le site artisanal duVélodrome ? » (M - 856) ;

…accepté la motion intitulée « Nonà l’expulsion de Fahad K. » (M-857) ;

… accepté la proposition du Conseiladministratif en vue de la consti-tution d’une servitude de passage à usage des pompiers sur les par-celles Nos 6622 et 6417, sectionPetit-Saconnex de la communede Genève, propriété de la Ville deGenève, sises rue du Grand - Pré17, en faveur des parcelles Nos 5252 et 5251, section Petit - Sa-connex de la commune de Genè-ve, sises rue du Grand-Pré 19-21 ; la constitution d’une servitude de distance et vue droite sur les par-celles Nos 6622 et 6417, sectionPetit-Saconnex de la communede Genève, propriété de la Ville deGenève, au profi t de la parcelle No

5252, section Petit-Saconnex dela commune de Genève. Ces deuxservitudes sont consenties moyen-nant la cession gratuite à la Ville deGenève d’une partie de la parcelleN° 5252, section Petit-Saconnex

de la commune de Genève, d’unesurface de 70 m2 environ, l’amé-nagement de la parcelle cédée aux frais du bénéfi ciaire et le paiement d’une indemnité unique de 358 500 francs (PR - 575) ;

… refusé la motion intitulée « Nonà une zone VIP au milieu du pont du Mont - Blanc pendant le feud’artifi ce des Fêtes de Genève »(M-831).

Séances de mars et avril 2009*• Les prochaines séances du Conseil municipal sont prévues aux dates suivantes :

22 et 23 juin 2009

• Séances publiques retransmises sur TV Léman bleuwww.ville-ge.ch/cm

• Vous avez des questions?Prenez contactavec le Secrétariatdu Conseil municipal,Palais Eynard4, rue de la Croix-Rouge1204 GenèveTél. 022 418 29 66E-mail : [email protected]

38 VIVRE À GENÈVE N° 32

Parvenu au terme de cette année présidentielle, il est temps pour moi de vous dire le plaisir que j’ai eu dans l’exercice de cette fonction etla joie de vous avoir représentés en tant que premier citoyen de la Villede Genève. Ce fut à la fois un immense honneur et une lourde charge.Mais, cette année fut riche en émotions, en découvertes, en rencon-tres, et ce fut une réelle chance d’avoir pu la vivre.

Présider le Conseil municipal, c’est d’abord gérer les débats et donner la parole. Cette parole dont je vous parlais dans le premier numéro du Vivre à Genève de cette année de législature. Cette parole tant bafouée et qui ne demande qu’à être entendue, cette parole que j’ai toujours re-vendiquée, car elle permet de se dire, de dire au monde politique les sa-tisfactions comme les insatisfactions éprouvées, de donner son opinion,d’émettre des propositions, de dénoncer des manquements, d’affi rmer des idées, d’exprimer des doutes, d’approuver des décisions…

Ouverture Vous avez été nombreuses et nombreux à le faire et je vous en sais gré. Combien de fois ai - je été interpellé dans la rue, au théâtre, dans les commerces, en faisant mes courses ou du sport ? Vous commentiez les débats souvent houleux du Conseil municipal, m’encouragiez à per-sévérer dans ma gestion de ce parlement municipal, me demandiez des explications sur le fonctionnement ou me donniez votre avis sur tel ou tel objet politique. J’ai alors découvert que bon nombre d’habitantes et ha-bitants de Genève, regardait, zappait, s’interrogeait sur nos débats. Cette ouverture de la politique dans les foyers, par une retransmission télévisée,est essentielle, même si j’ai regretté parfois le manque de spectateurs dans la tribune de la salle du Grand Conseil.

Cette année m’a aussi permis d’être à l’écoute de vos demandes, de vos besoins, en assistant à des assemblées générales d’associations, des re-mises de prix, des représentations de telle chorale ou telle fanfare. J’ai ap-précié une richesse associative importante en étant invité à de nombreu-ses manifestations culturelles, sociales, sportives, en rencontrant tant les aînés que les jeunes, en participant à des festivités ou des conférences à l’échelon communal et aussi dans la Genève internationale. Passer d’un colloque onusien à une inauguration muséale, ou d’une démonstration de gymnastique à un repas au côté d’ambassadeurs fut un véritable bon-heur et une grande richesse relationnelle.

Etre citoyen aujourd’hui Sur environ 130 invitations reçues, j’ai pu ré-pondre avec le Bureau du CM à plus d’une centaine d’entres elles. Dans mon discours d’investiture, j’ai précisé que je plaçais cette année sous l’angle de la rencontre et de l’échange. Je suis entièrement satisfait, car tout au long de l’année, j’ai pu rencontrer des représentants d’associa-tions et de différents organismes que je ne connaissais pas, échanger avec des personnes provenant de divers horizons, et aux multiples ta-lents. Egalement, j’ai ouvert les pages du magazine « Vivre à Genève » destiné à tous les habitants afi n de mieux comprendre le fonctionnementdu Conseil municipal, et déjà imaginé une page sur le nouveau site du CM (en construction) qui permettra à la population d’interpeller directe-ment ses Conseillères et Conseillers municipaux. Une autre démarche importante est d’avoir permis à des classes du postobligatoire d’assister à une partie d’une séance du CM et puis à l’issue, de partager avec des élues et élus un moment convivial de discussion sur notre engagementpolitique : être citoyen aujourd’hui.

La gestion des débats, de cette prise de parole que je chéris tant, tropsouvent désordonnée, fut sans doute l’objectif principal de cette année.Un règlement obsolète, des articles fl ous qui ne permettent pas de préci-ser les procédures, m’ont souvent obligé à accéder aux nombreuses de-mandes de changement de l’ordre du jour par une pléthore de motions d’ordre. Grâce à la volonté conjointe de tous les membres du Bureau du CM (un représentant par parti) - que je tiens à remercier chaleureuse-ment ici - nous avons travaillé d’arrache-pied sur un nouveau règlementdu Conseil municipal. Ce règlement devrait permettre à l’avenir de retrou-ver des débats sereins, construits, argumentés et de pouvoir enfi n gérer un ordre du jour important, de plus en plus parasité par de nombreuses urgences, et ainsi, répondre au plus vite aux besoins de la population. Ceprojet est entre les mains des commissaires de la Commission du Règle-ment. Le travail reste important, mais je suis content de l’avoir initié avec mes collègues et j’espère que d’ici quelques mois, il sera accepté dans son ensemble, avec toutes les modifi cations d’usage (amendements),afi n de permettre à mes successeurs, une gestion facilitée et plus dignede notre Conseil.

Pour une meilleure collaboration Il était temps aussi de défi nir les rap-ports entre nos institutions : le Conseil municipal et le Conseil administratif.Rien n’est inscrit dans la loi à ce sujet. Or, trop souvent, nous avons l’im-pression que notre Conseil, ainsi que nos travaux, ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Nous devons replacer le Conseil municipal au centrede l’échiquier politique de notre commune. C’était une volonté forte du Bureau. Ainsi, des articles supplémentaires de ce nouveau règlementdevraient préciser la place du CM et les rapports avec le CA, afi n de per-mettre une meilleure collaboration entre ces deux institutions. C’est un point déterminant pour le futur de nos institutions municipales. Je suis fi er de ces réalisations, des projets que nous avons pu, avec le Bureau du CM, initier et que nous remettons au prochain Bureau qui, j’espère, s’en saisira pour les amener à bon port. L’année de cette présidence, passion-nante, se termine, avec un certain soulagement, vu le temps considéra-ble consacré à ces différentes tâches, mais déjà peut - être avec quelques regrets de n’avoir pas pu mener tous ces projets à terme.

Mes combats Aujourd’hui, la fonction laisse la place à l’homme politiquetout simplement, car mon combat continue. Un combat contre les ex-clusions de toutes sortes, contre les inégalités qui minent notre société,contre toutes discriminations ethniques ou sociales, contre une écono-mie qui privilégie encore trop une certaine couche de la population au détriment d’une autre, de celle qui se précarise de plus en plus, de ces familles qui ne peuvent plus faire face à leurs obligations, de ces jeunes qui ne trouveront pas d’emploi cette année. C’est une lutte constante,diffi cile, affi rmée, afi n que les femmes et les hommes, habitantes et habi-tants de Genève, puissent être logés décemment, bénéfi cier d’un emploi et de toutes les prestations sociales, ainsi que de toutes les structures deloisirs qui font une ville où il fait bon vivre, d’améliorer sans cesse notrequalité de vie et de développer une communauté où les gens puissentencore se parler.

Thierry PiguetPrésident du Conseil municipal 2008 - 2009

Une année de présidence

Cette année législative (juin 2008 - mai 2009) en tant que Secrétaire au Bureau du Conseil municipal a été particulièrement enrichissante pour moi. Passé « l’épreuve » de l’élection - les membres du Bureau sont lesseuls membres élus par le Conseil municipal - je me suis mis rapide-ment dans le bain des nombreuses et très variées tâches de cet organemunicipal. Cette expérience m’a permis, notamment, de représenter leConseil municipal auprès des différents partenaires ou associations de la Ville de Genève, de contribuer à la bonne marche des travaux du Conseil municipal, de collaborer à l’établissement de l’ordre du jour des séancesplénières. Etre membre du Bureau permet de voir sous un autre angle lesdiffi cultés que représente la conduite d’une séance du Conseil municipal.Il faut toujours être concentré et ne rien louper des débats afi n de pou-voir réagir correctement à chaque événement. Afi n d’affronter au mieux

les séances plénières quelquefois houleuses du Conseil municipal, il faut garder la tête froide et toujours avoir le Règlement du Conseil municipal à portée de main. Grâce à ce mandat d’une année, j’ai pu apprécier com-bien la collaboration du personnel du Secrétariat du Conseil municipal estfondamentale pour la bonne marche de nos séances. J’aimerais donc re-mercier tout particulièrement l’ensemble des employées et des employés de la Ville de Genève qui nous permettent de nous réunir dans de bonnes conditions. Meilleurs messages à toutes les lectrices et tous les lecteurs de « Vivre à Genève » et bonnes vacances !

Rémy BurriSecrétaire / Conseiller municipal radical

Un an au Bureau du Conseil Municipal : magnifi que expérience

LES PLANS PIÉTONS,À LA DÉCOUVERTE DE LA VILLEET DU CANTONwww.ville-ge.ch/plan-pietons

P O N T D E L A M A C H I N E

T É L . 0 2 2 3 1 1 9 9 7 0

L U N D I 1 2 H - 1 8 H

M A R D I - V E N D R E D I 9 H - 1 8 H

S A M E D I 1 0 H - 1 7 H

A R C A D E . I N F O @ V I L L E - G E . C H

W W W . V I L L E - G E . C H

A M É N A G E M E N T L O I S I R SC U LT U R E S O C I A LÉ V É N E M E N T S S P O R T

A R C A D E D ’ I N F O R M AT I O N D E L A V I L L E D E G E N È V E

autopub Fête des voisins

Sécurisation de patrimoine depuis 1849

PAT IMOINE

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