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maine éco INTERNATIONAL Une maison pour accompagner les entreprises... p30 SORTIE DE CRISE L’entreprise au cœur de la reprise... p8 LES RESSOURCES HUMAINES : FACTEUR CLé DE L’ENTREPRISE LEAN MANUFACTURING Traquer les gaspillages... p16 LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE N°152 JUIN 2010

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Les ressources humaines : facteur clé de l’entreprise

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InternatIonalUne maison pour accompagner les entreprises... p30

SortIe de crISeL’entreprise au cœur de la reprise... p8

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LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

N°152 juin 2010

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Fin 2010, vous allez être appelé à vous exprimer auprès de votre CCI pour élire vos représentants dans votre secteur d’activité. Une chance unique qui revient tous les cinq ans afin de vous faire entendre, de participer à la vie économique de votre département et de votre région.

Pourquoi il faut voter :

En règle générale, le taux de participation des votants pour les CCI tourne autour de 25 à 30 % de votes exprimés. Comment voulez-vous que vos représentants au sein de votre CCI aient du poids vis-à-vis des pouvoirs politiques ? Même si généralement en Sarthe avec les organismes patronaux nous avons l’intelligence de ne faire qu’une seule liste d'union.

"Il faut absolument voter"

J’entends en écrivant ces mots : "Mais à quoi ça sert une CCI ?" et bien ma réponse est toujours la même, c’est ceux qui s’en servent qui en parlent le mieux (je vais vous faire une confidence, avant d’être à la CCI, certes je votais mais sans vraiment savoir pourquoi). Aujourd’hui, je sais et je suis fier de savoir pourquoi je vote ! Pour des Hommes et des Femmes qui se démènent pour défendre vos entreprises et vos intérêts.

Dans ce numéro de Maine Éco, une information spéciale (en page 5) pour vous inciter à être candidat à la CCI. Lisez-la attentivement, elle est riche de renseignements, d’information, elle donne envie de s’investir, de servir, d’être acteur de son économie territoriale, nous avons besoin de vous.

Par contre, si vous êtes candidat à la CCI, juste pour la carte de visite, ce n’est pas la bonne adresse. Ce mandat est un véritable engagement. Je ne pouvais pas écrire cet édito sans vous dire que j’ai décidé de proposer ma candidature au poste de Président. Pourquoi ? Simplement parce que dans la tourmente actuelle de la situation économique comme celle de la régionalisation, et par ma connaissance de la "Maison Entreprise" qu’est la CCI, je voudrais vous proposer :- d’être l’acteur facilitateur qui fera le lien entre les

acquis du travail effectué ces dernières années et la nouvelle équipe animée par l’envie d’action et de poursuite avec la volonté de construire ensemble dans l’intérêt général,

- de mettre en place et animer la force vive de notre territoire vis-à-vis de la Région,

- de renforcer la communication de votre CCI.

Je crois beaucoup à l’avenir télévisuel pour mieux communiquer entre les entreprises sarthoises et régionales. Déjà en place une émission Réflexe CCI, demain nos chefs restaurateurs et leurs apprentis et bien d’autres sujets que je donnerai dans mon programme pour 2011.

Bien amicalement,

édito

Pourquoi il faut voter N° 152 - JUIN 2010

MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE1 bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1Tél. 02 43 21 00 00Fax 02 43 21 00 50www.lemans.sarthe.cci.fr

Directeur de la publication : Bernard Warain

Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer

Ont collaboré à ce numéro : Emmanuel Chevreul William Lambert Cédric Lebreton Stéphanie Ménégakis-Lacheré

Photos : Ad’Hoc Photographie - CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Optim'Axes - Ad’Hoc Photographie

Maquette : Okaparka

Mise en page - Gravure : Atmosphère Communication

Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel - Tél. 02 43 24 23 42 Fax 02 43 87 00 91

Impression : Auffret Plessix - Tirage : 16 000 exemplaires ISSN : 1269-6633

Bernard Warain,président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la [email protected]

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sommaire

4 Focus

8 Actualité Sortir de la crise L'entreprise au cœur de la reprise

10 La vie des entreprises

14 Commerce Unions commerciales et artisanales Valoriser les associations les plus dynamiques

15 Commerce de proximité "Ma passion, j'en fais mon métier"

16 Industrie Lean Manufacturing Traquer les gaspillages pour retrouver des marges de compétitivité

18 Environnement Bilan carbone Les entreprises en action

21 Entreprise Avec la veille Détectez les opportunités de marché avant les autres

22 Juridique Les jobs d’été Embauchez un mineur en toute quiétude

24 DOSSIER Gestion des compétences Les ressources humaines : facteur clé de l'entreprise

30 International Au service des entreprises sarthoises Ouverture de la Maison de l'international

33 Conjoncture Indicateurs économiques Consommation en GMS

34 D’une communauté de communes… à l’autre Loir et Bercé Un territoire en mutation

39 Formation Formation en gestion et commerce L’EGC ouvre ses portes à l’apprentissage

40 Lu pour vous

42 Maine Découvertes Dans le bocage percheron Une production de glace au lait bio

44 Opportunités d’affaires

Améliorer les méthodes de production16

18

30

34

Réduire les émissions de gaz à effet de serre

Maison de l'international

Aux alentours de Château-du-Loir

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agenda

Encore trop négligée, la gestion prévi-sionnelle des emplois et des compé-tences est, pourtant, un facteur clé de réussite, a fortiori dans un contexte économique difficile où les ressources humaines peuvent faire la différence. Définir ses besoins, préparer ses re-crutements, développer et cadrer la formation, assurer la transmission des savoir-faire, garantir l’égalité entre les hommes et les femmes, faciliter l’ac-cès aux personnes handicapées : telles sont les règles stratégiques que les entrepreneurs devraient s’engager à suivre…

DOSSIER17 ou 21 juin9 h - 12 h : Matinée dédiée à l'investissement photovoltaïqueContact : CCI - Cyrille Naoarine au 02 43 21 00 32

22 juin30 ans de Sarthe International avec un rallye œnologiqueContact : Zélia Aveline au 02 43 21 00 24

22-23 juinSalon Gestion finance : progiforum, creditclients, banque expo, consultingCnit Paris La Défensewww.gestion-finance-expo.com

24 juin 14 h - 16 h 30 : Réunion Prim's sur les mesures fiscales en faveur de l'innovationCCI Contact : CCI - Angélique Barré au 02 43 21 00 31

26-27 juin24 Heures rollersCircuit Bugatti Le Mans

28 juin16 h - 18 h : Réunion d'information "fluidifiez vos opérations logistiques : adoptez le statut d'opérateur économique agréé et échangez utile avec votre transporteur"AngersContact : CCI de Maine-et-Loire Lucie Rolland au 02 41 20 49 56

29 juin10 h - 12 h : Atelier GesicoConnaître mes concurrents pour mieux me différencierContact : CCI - Christelle Bodet au 02 43 21 00 35

29 juin19 h 30 : Remise des prix du concours 24 Heures +Contact : CCI - Fabienne Branjonneau au 02 43 21 00 57

30 juin - 3 aoûtSoldes d'été

7-12 juilletDélégation d’hommes d’affaires de Rostov-sur-le-Don (Russie) au Mans11 h à 12 h 30 le jeudi 8 juillet : Réunion d'information CCIContact : CCI - Francis Landier 02 43 21 00 12

10-11 juilletLe Mans ClassicCircuit du Mans

21-22 août24 Heures véloCircuit Bugatti Le Mans

28-30 aoûtBaby cool event ParisSalon de la petite enfanceParc floral de Pariswww.babycool-events-paris.com

3 septembreFoire aux oignonsLe Mans

9-13 septembreQuatre jours du MansCentre des expositions

11 septembreBraderie

GESTION DES COMPÉTENCES

Les ressources humaines : facteur clé de l'entreprise

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Disputée devant plus de 92 000 spectateurs - chiffre stable par rapport à 2009 - et sous un soleil radieux, la 33e édition des 24 Heures Moto a tenu toutes ses promesses. Le très convoité Prix Escra a été attribué cette année aux mécaniciens de la Metiss du team Metiss JLB Moto n° 45 : Christophe Roboam et Nicolas Therouin qui ont été récompensés pour la meilleure assistance technique, une belle reconnaissance pour cette équipe sarthoise managée par Stéphane Vade. Seule moto

inscrite en catégorie "open" elle obtient une honorable 10e place au classement général. Côté piste, après onze ans d'absence sur la première marche du podium, Kawasaki a renoué avec le succès avec la n° 11 de Olivier Four, Julien Da Costa et Grégory Leblanc, qui s'est imposée devant la Yamaha n° 1. L'année prochaine, rendez-vous en septembre puisque les 24 Heures Moto et le Bol d'Or échangent leurs dates.

4 maine éco juin 2010

[focus]

La Chambre de commerce et

d'industrie du Mans et de la Sarthe

propose aux commerçants, artisans

et prestataires de services de

s’engager dans une démarche

qualité avec pour objectifs de

satisfaire aux exigences des clients

et d’améliorer la performance de

l’entreprise. Depuis sept ans, plus

d'une centaine de commerçants

sarthois ont été labellisés. La

"Charte Qualité commerce-

artisanat-services" est basée sur

trois notions clés : l'accueil, l'écoute

et le conseil avec sept engagements

déclinés en 83 points de service

dans le référentiel. Cette année,

22 commerçants d'Allonnes, Arnage,

Bonnétable, La Flèche, Fresnay-sur-

Sarthe, Le Mans, Savigné-L'Évêque

et Saint-Ouen-en-Belin, ont reçu leur

diplôme "Charte Qualité" des mains

de Bernard Warain, président de la

CCI. Accompagnés par la CCI, ils ont

réalisé un pré-diagnostic et reçu la

visite d'un client-mystère missionné

par un cabinet spécialisé dans les

audits qualité.

LABEL NATIONAL "CHARTE QUALITÉ"

22 commerçants diplômés

La CCI en partenariat avec la ville du Mans, accueillera du 7 au 12 juillet prochains, une délégation d’hommes d’affaires russes dans le cadre de l’année croisée France/Russie et de l’accord de coopération avec la CCI de Rostov-sur-le-Don. Au programme de cette visite : rencontres, discussions et échanges, avec les dirigeants des entreprises sarthoises intéressés ou susceptibles de l’être par le marché russe et plus particulièrement par la région de Rostov. Située à 1 226 km au sud de Moscou, la ville de Rostov

compte 1,05 million d’habitants (10e ville russe). La région est dotée de plusieurs grands centres industriels et les constructions mécaniques (machines agricoles, locomotives électriques, équipements nucléaires, chaudières, hélicoptères, équipements pour l’industrie légère et alimentaire) sont aussi un de ses points forts. Si vous êtes intéressé par une rencontre avec la délégation et l'organisation de rendez-vous, n’hésitez pas à contacter Francis Landier du service Appui à l'international de la CCI au 02 43 21 00 12.

La CCI a accueilli le Tour de France de la transmission d'entreprise, une manifestation itinérante créée par Reprendre & Transmettre magazine. Une soixantaine de chefs d'entreprise

ont assisté à une rencontre sur le thème : "Comment et avec qui réussir sa croissance externe ?" Au moment où la croissance organique marque le pas, la croissance externe s'impose

comme un levier de création de valeur providentiel à ne pas négliger. La conférence est revenue sur les étapes clés d'une opération de croissance externe réussie, en confrontant le vécu d'un chef d'entreprise qui est "passé par là" avec les conseils et les mises en garde de cinq experts. Les points suivants ont ainsi pu être développés : valider le caractère stratégique de l'acquisition, élaborer un business plan, calibrer le financement de l'acquisition, conduire le changement organisationnel et prévenir les contentieux post-acquisition.

[24 HEURES DU MANS MOTO]

Le Prix Escra aux mécaniciens de la Metiss n° 45

[CONFÉRENCE/DÉBAT]

La croissance externe antidote à la crise

[ANNÉE FRANCE/RUSSIE]

Une délégation russe au Mans

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Le circuit Bugatti du Mans a accueilli les passionnés de moto pour l’épreuve française du championnat du monde de vitesse moto en mai dernier. Avec plus de 82 000 spectateurs, c'est un événement d'envergure aux nombreuses retombées économiques qui place Le Mans au centre de l’actualité sportive internationale : retransmission en direct dans 207 pays, 600 journalistes présents dont 150 français. Cette année encore, l'accent a été mis sur l'accueil et le confort du public (visite de la voie des stands, rencontres avec les pilotes, concerts, show mécanique, opération

baladeurs, neufs écrans géants, 10 000 places de tribunes…). À noter également, l'association du Grand Prix de France Moto à Luc Alphand pour soutenir l’Institut pour la recherche sur la moelle épinière et l’encéphale.Sous un soleil éclatant, pour la deuxième année consécutive, l'Espagnol Jorge Lorenzo s'est imposé au Mans sur sa Yamaha en Moto GP, devant son coéquipier Valentino Rossi et Andrea Dovizioso (Honda). Dans la catégorie Moto2 (motoriste unique Honda et pneus Dunlop), qui remplace la 250 cc, un autre

Espagnol Toni Elias (Moriwaki) l'a emporté. Et dans la catégorie 125 cc, la première marche du podium est aussi revenue à… un pilote ibérique : Pol Espargaró (Aprilia).

[GRAND PRIX DE FRANCE MOTO]

Plus de 82 000 passionnés sur le circuit Bugatti

[ÉLECTIONS CCI 2010]

Membre de la Chambre de commerce et d’industrie : pourquoi pas vous ?

Le rôle de la CCI est multiple

- Elle représente les intérêts généraux de l’industrie, du commerce et des services auprès des pouvoirs publics.

- Elle informe, conseille, accompagne les entreprises au moment de leur création, dans leur développement et lors de leur transmission.

- Elle gère des équipements publics.- Elle forme des collaborateurs à de nombreux

métiers d’entreprises, en alternance, particulièrement en apprentissage, mais aussi en formation initiale ou continue, dans ses sept établissements (1 500 apprentis, 800 étudiants, 3 400 stagiaires en formation continue).

Dans ces activités se trouve la contrepartie concrète de la contribution versée par les entreprises qui finance un petit tiers du budget de la compagnie.

Venez rejoindre l’équipe de chefs d’entreprise qui consacrent bénévolement une partie de leur temps pour lui donner l’impulsion, définir l’orientation de son activité, voter son budget, contrôler sa gestion.

Le mandat

Le mandat dure cinq ans. Il implique la participation aux cinq réunions annuelles de l’assemblée générale et à des réunions (une dizaine par an) de commissions, groupes de travail qui préparent ses décisions. Il permet de s’impliquer concrètement dans le développement économique du territoire où l’on exerce son activité.

Qui peut devenir membre titulaire ?

- Les entrepreneurs individuels (commerçants, industriels et prestataires de services) et leurs conjoints collaborateurs.

- Les dirigeants de sociétés (présidents ou gérants).- Les électeurs supplémentaires désignés par les

entreprises de plus de dix salariés ou à la tête d’un établissement.

Quelles conditions remplir ?

Les principales conditions légales sont :- être majeur ;

- être immatriculé au registre du commerce et des sociétés depuis au moins deux ans ;

- ne pas faire l’objet d’une procédure collective ;- être exempt de certaines sanctions pénales.Notre conseil : se rapprocher de la CCI pour vérifier son éligibilité.

En pratique, comment être candidat ?

Se rapprocher dès maintenant d’une organisation patronale ou se manifester auprès de la CCI.

Les élections des membres de la CCI auront lieu en fin d’année.Une Chambre de commerce et d’industrie, qu’est-ce que c’est ? À quoi ça sert ? La CCI est un établissement public. Ce n’est pas une administration car elle est dotée d’une importante singularité, celle d’être gouvernée par des chefs d’entreprise élus par les 15 000 industriels, commerçants et prestataires de services du département.

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[focus]

[ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ]

Pensez à la médiation du créditMise en place en octobre 2008, la médiation

du crédit aux entreprises est destinée à venir

en aide aux entreprises qui rencontrent des

difficultés de trésorerie ou d'accès au crédit et

à s'assurer que les banques financent le tissu

économique conformément aux engagements

qu'elles ont pris. La médiation est accessible à

tout artisan, commerçant, chef d'entreprise ou

porteur de projet, qui peut saisir le médiateur

du crédit directement ou par l'intermédiaire

du préfet ou du trésorier payeur général du

département. Cette mission s'intègre au

dispositif d'ensemble d'accompagnement

des entreprises en difficulté mis en place

sur le département par la préfecture avec le

concours des différents services de l'État et

les principaux acteurs économiques.

Au 31 mars 2010, plus de 17 millions d'euros

d’encours de crédit ont été traités en

médiation depuis le lancement du dispositif en

Sarthe : 191 entreprises ont saisi le médiateur

du crédit ; 124 dossiers sont instruits et

clos, le taux de médiation réussie s’établit à

66 %. 82 entreprises ont ainsi été confortées

dans la poursuite de leurs activités et 1 226

emplois ont été préservés. Plus de 96 % des

entreprises en médiation sont des TPE ou des

PME de moins de 50 salariés. Le montant des

encours de crédit traités en médiation est

inférieur à 50 000 € dans 64 % des cas, 20 %

sont compris entre 50 000 et 150 000 € et

4 % supérieurs à 500 000 €.

Bernard Warain, président de la CCI, et Christian Lebeurrier, directeur départemental du Crédit Mutuel, ont reconduit la convention de partenariat d'aide à la création et à la reprise d'entreprises. Ainsi, dans le cadre de ses initiatives qui favorisent le développement

économique de son territoire, le Crédit Mutuel apporte sa contribution aux porteurs de projet sous forme d'une enveloppe globale de 150 000 € au titre des prêts d'honneur. CCI-Entreprendre en France, est le réseau de professionnels au service des hommes et des femmes qui créent et reprennent des entreprises. Cet accompagnement peut se traduire, pour les entrepreneurs qui le souhaitent, par l'obtention d'un Visa Entreprendre en France confirmant la validation de leur projet par un comité ad hoc composé d'acteurs du monde économique, tous acteurs du dispositif Entreprendre en France. Les bénéficiaires du Visa Entreprendre en France, sur proposition de la CCI, pourront solliciter le Crédit Mutuel pour l'obtention d'un prêt d'honneur.

[AIDE À LA CRÉATION D'ENTREPRISE]

150 000 € de prêts d'honneur

DÉVELOPPEMENT À L'EXPORT

Un cadre en temps et coût partagésPour permettre aux entreprises sarthoises de s'ouvrir davantage à l'international et de conquérir de nouveaux marchés, Sarthe expansion et le groupement d'employeurs Cenotis, en partenariat avec la CCI et Sarthe international, ont mis en place un nouveau service d'aide à l'export suivant le principe du temps partagé. Il s'agit de proposer aux entreprises, et notamment aux PME, qui n'ont pas les moyens de recruter un collaborateur export à temps plein, de pouvoir disposer suivant leurs besoins et leur capacité financière, d'un cadre export spécialisé pour : la réalisation d'études de marché, l'élaboration et la qualification d'un fichier prospects, l'aide à la préparation d'un salon, le suivi et l'exploitation de contacts commerciaux, la recherche de nouveaux prospects, la conception d'outils de suivi, de supports de vente adaptés… Cette démarche présente une solution intéressante dans une phase de démarrage pour permettre à la PME de faire ses premiers pas à l'export, d'acquérir les compétences nécessaires et d'atteindre la taille critique suffisante pour se doter de sa propre organisation export. À ce jour, la Sablésienne de biscuiterie et de boulangerie biologique (S3B) et la société Hydra Système ont fait appel à ce nouveau service de Cenotis.

Contact CCI : Francis Landier, service Appui à l'international au 02 43 21 00 12.

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8 maine éco juin 2010

L'entreprise au cœur de la repriseSORTIR DE LA CRISE

À quand la reprise économique ?Je suis toujours assez surpris d'entendre dire : "quand est-ce la fin de la crise ?", comme si d'une certaine manière, il y avait un temps compté de la crise et qu'après ça repartirait comme avant ! En réalité, c'est faux, la crise dans laquelle nous sommes est une crise qui va durer et ce sera forcément différent après. Elle est d'origine financière, puis bancaire et aujourd'hui économique et, pour partie, sociale. Le fait d'attendre la sortie comme on l'entend trop souvent en France, est la meilleure façon de la rater, et ceux qui attendent perdront.

On voit déjà les premiers pays qui se sortent de la crise : la Chine, l'Inde, le Canada, le Brésil, l'Australie, et en Europe, l'Allemagne, ce qui n'est pas sans poser de problèmes aux pays voisins restés dans l'attente… Les États-Unis commencent aussi à ressentir des signes de reprise.

Quels sont les moteurs de sortie de crise ?Les moteurs de cette sortie de crise sont fondamentalement l'entreprise, la création de richesse, l'exportation et l'innovation. C'est donc à l'entreprise de nous sortir de cette crise et, en ce sens, de reprendre le pouvoir. Il ne faut pas compter sur l'État pour organiser le changement en créant, par exemple, des lois sur les quotas de seniors… Si on caricature, il faudra bientôt créer des lois pour obliger les entreprises à faire du profit ! Même si l'entreprise n'est pas fautive dans la crise, elle est par contre responsable de sa sortie… pour nous tous.

Comment cette crise des subprimes a-t-elle été possible ? Normalement, cela n'aurait jamais dû avoir lieu. Puisque dans le code américain de bonnes pratiques bancaires, il est indiqué de ne pas faire de titrisation de subprime. Sauf que cela a été fait et que l'on a vécu une crise de la non régulation de certaines activités de la banque et de la finance. Une accélération du crédit amène inévitablement au boum… puis au ralentissement économique. En France, on est à peine en train de sortir de cette crise financière et en plus "à la française", c'est-à-dire en faisant la chasse aux "gros bonus" (qui sont ailleurs). Je ne pense pas que cela soit la solution car dans d'autres pays, l'économie redémarre de manière différenciée, et là encore, il ne faut pas rater la sortie. Encore une fois, la crise des subprimes vient d’erreurs de surveillance et de gestion américaines. Veillons donc à ne pas nous mettre, nous-mêmes, en porte-à-faux et à "payer" pour des erreurs que nous n’avons pas commises.

L'Europe a-t-elle un problème de sortie de crise ?L'Europe est la zone économique qui se sort le plus mal d'affaires, nous sommes dans une vraie guerre d'endurance. La crise s'est manifestée en France à la fin de 2008. Il y a eu une phase d'inquiétude avec même des interrogations sur la solidité des banques françaises et étrangères. D'un côté, les consommateurs ont arrêté d'acheter, et de l'autre côté, les entrepreneurs ont stoppé les investissements. "L'arrêt sur image" a été brutal. La décroissance a été forte, - 1,5 % au 4e trimestre 2008 et au 1er trimestre 2009, soit annualisée de - 6 %. Et ceci s'est retrouvé partout en Europe pratiquement au même moment. Depuis le 2e trimestre 2009, les choses vont un peu mieux, avec une croissance de 1 %, mais c'est deux fois moins qu'avant. Par contre la dette publique a augmenté pour soutenir l'activité pendant

Jean-Paul Betbéze est professeur d'université,

chef économiste de Crédit Agricole SA et membre du Conseil

d'analyse économique. À l'occasion de la

sortie de son livre Crise par ici la sortie, il est

intervenu dans le cadre des conférences "Xerfi

e-changes" (1). Selon lui, la crise est arrivée par la finance et on en sortira par l'entreprise.

Une entreprise au cœur de la société, qui

rassemble et avance, innove et exporte, et sait que, seule, elle

peut décoincer le débat.

actualité

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actualité

cette période. On se retrouve donc devant le problème de devoir régler plus de dettes avec moins de croissance. Et ceci est plus difficile en Europe. Quand tout allait bien, les écarts de stratégie entre les pays européens ne posaient pas de problème, mais aujourd'hui on voit bien les difficultés que cela engendre avec la Grèce et dans une moindre mesure avec l'Espagne et l'Italie. La reprise économique en Europe est donc plus compliquée parce que c'est la plus différenciée et dissymétrique.

La finance est-elle la seule responsable de cette crise ?Cette crise est le résultat d'un excès de la finance, de naïveté, d'acceptation de produits financiers complexes, d'insuffisance de vigilance pour une part, comme on le dit partout, mais également d'affaiblissement des entreprises.

Les Allemands misent ainsi sur leurs entreprises pour se sortir de la crise. Mais cette stratégie est le résultat d'un travail de longue date, ancré dans le système allemand où la compétitivité et le développement des entreprises de taille moyenne favorisent la reprise. L'Allemagne a toujours maintenu très ferme sa demande intérieure, évité l'emballement sur les prix et mené une politique forte à l'export. Ainsi, le PIB de la France et de l'Allemagne sont quasi-identiques, en revanche le modèle économique est complètement différent, et dans un choc comme le traverse actuellement l'Europe, les écarts de stratégie sont encore plus marquants qu'auparavant. La valorisation entrepreneuriale renforce aujourd'hui et la France devrait, à mon sens, se rapprocher du modèle allemand dans sa stratégie d'entreprise.

En France, nous avons sous-estimé l'entreprise et sa nécessaire compétitivité, en particulier pour les petites et moyennes entreprises. Certes, nous avons de très nombreuses petites entreprises françaises et de très grosses, souvent à

capitaux étrangers. Mais nous n'arrivons pas à développer sur notre territoire d'entreprises de taille intermédiaire (plus de 200 salariés) pour les pousser à des tailles supérieures, c'est-à-dire à faire développer du capitalisme pluri-familial, avec des financements locaux. Or, ce sont ces entreprises de taille intermédiaire qui renforcent les territoires et permettent au tissu local de sortir de la crise. C'est quand même grave d'attendre qu'une entreprise soit moribonde ou qu'elle ferme pour se rendre compte qu'elle sert au territoire ! La France doit mener une stratégie de priorité aux PME pour leur permettre de se développer et d'accroître leur compétitivité. Et cela passera par des fonds publics et privés pour résoudre les difficultés de financements actuels.

Comment résumeriez-vous la situation ?La crise est forte et pas finie. Quand nous sortirons de cette crise, le paysage aura changé et de nouveaux gagnants se seront positionnés (Chine, Canada…). Par rapport à ces pays, les autres devront

se différencier par leurs entreprises, comme les États-Unis et l'Allemagne.

Dans le cas français, la situation est préoccupante car la croissance est affectée, nous avons un problème de chômage permanent et d'affaiblissement de nos entreprises. Il ne faut pas que les entrepreneurs se contentent d'une croissance à 1,5 %, les objectifs doivent être plus élevés. C'est aux entreprises et aux territoires de trouver des solutions pour se sortir de la crise, et ce, pour trois raisons : personne ne le fera à leur place, ce sont les seules légitimes à le faire et si elles ne le font pas, on le leur reprochera. Et c'est à nous tous de diffuser ce message !

Je ne suis pas un pessimiste, je dis seulement qu'on peut bien sûr se sortir d'affaire et qu'il ne faut pas croire que le problème se résoudra par la "macro-économie", mais par la micro-économie, alias les entreprises.

� Propos recueillis par Maryse Gauthier

(1) Le groupe Xerfi est, en France, le leader des études écono-miques sectorielles. www.xerfi.fr

maine éco juin 2010 9

interview

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Spécialisée dans l'étude et la fabrication de machines spéciales, la SARL Cousin à

Vibraye, créée en 1989 par Jean-Christophe Cousin, a été reprise par Dominique Laude. Après 28 ans pas-sés dans la métallurgie, celui-ci sou-haitait reprendre une entreprise.

Tout au long de son projet, il a été accompagné par CCI-Entreprendre en France. Il a ainsi pu bénéficier d'un suivi individuel, de conseils de professionnels (expert-comptable, notaire…) et d'un prêt d'honneur des partenaires bancaires du dispositif. Il reprend les six salariés de l'entre-prise et sera accompagné pendant trois ans par Jean-Christophe Cousin, qui prend sa retraite.

10 maine éco juin 2010

Fondée en 1930 par Bernard Duval, la société mancelle Duval Métalu a fêté ses 80 ans d'activité au Centre des exposi-tions en avril dernier. Une telle expérience accumulée au fil des ans lui permet aujourd'hui d'être une référence en matière de métallerie traditionnelle mais aussi dans les applications qui associent verre, acier et alu. Avec une clientèle sur le territoire national, l'entreprise a travaillé sur de nombreux grands chantiers comme le Stade de France, l'aéroport Roissy Charles de Gaulle ou le MMAréna. Elle emploie une centaine de salariés et a réalisé un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros en 2009. Elle est dirigée par Noël Peyramayou présent dans l'entreprise depuis les années 60 et qui, après avoir vendu l'entreprise en 1999, a repris toute l'activité métallerie et aluminium en 2003.

Mercuriale Data propose un service pour agir contre la pénurie de médecins en zone ruraleLa société mancelle Mercuriale Data et la société parisienne Alpha Contact ont mis en place un service pour les collectivités à la recherche de médecins. La communauté de communes des Alpes mancelles et la mairie de La Ferté-Bernard ont récemment testé cette offre. L'action consiste, d'un côté, à promouvoir une commune en mettant en avant ses atouts et, de l'autre, à cibler les médecins dont les profils correspondent aux besoins de la commune. Spécialisée en marketing client et géomarketing, Mercuriale Data a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 630 000 euros avec neuf salariés.

Trophée national de la sécurité pour Colas La filiale sarthoise du groupe de travaux publics Colas a reçu le trophée national de la sécurité pour ses bons résultats en la matière : aucun accident à déplorer dans l'année ni sur les chantiers, ni sur les trajets. L'entreprise l'avait déjà obtenu en 2001. Colas emploie 87 salariés à Champagné.

LPC conditionne aussi des poiresFace à la crise que connaît l'arboriculture, l'entreprise LPC à La Chapelle-d'Aligné (75 salariés), spécialisée dans le conditionnement de pommes, se diversifie dans les poires. La nouvelle ligne pour calibrer et conditionner ces fruits a été installée en février pour un montant de 200 000 euros.

Démarais Structures repris par une holding parisienneParmi trois offres de reprise pour le groupe Démarais, le tribunal de commerce de Blois a choisi celle du groupe Altia. Holding créée en 2008 et située à Paris, Altia (1 800 salariés dans cinq pays) a racheté différentes entreprises notamment dans l'automobile. Les différents sites du fabricant de cabines de tracteurs devraient être maintenus, dont celui du Mans (105 salariés) selon les engagements pris par le repreneur.

la vie des entreprises

DUVAL MÉTALU

80 ans d'activité

SARL COUSIN

Une transmission réussie, avec CCI-Entreprendre en France

I mplantées à Rouillon sur la technopole de l'Uni-versité, Mecavea et MEI Services poursuivent leur croissance avec l'extension de leurs locaux : de

700 à 1 400 m². L'investissement s'élève à 1,2 million d'euros. L'entreprise familiale dirigée par deux sœurs, Sophie Totain et Marie Caron, et leurs époux, est née dans une pépinière de Le Mans Métropole avant de rejoindre un atelier-relais. Elle a deux activités : les groupes électrogènes avec Mecavea depuis 2001 et les mo-teurs électriques et autres machines tournantes avec MEI Services depuis 2004. Cette extension va permettre

de mieux répondre à la demande de ses clients (cli-niques, hôpitaux, industries, Défense nationale, etc.) et de leur apporter un meilleur service. Deux bancs d'essai ont d'ailleurs été installés : un pour des essais moteurs de dernière génération et un pour tester des pompes jusqu'à 2 500 m3/heure. Pour reconfigurer les ateliers, l'entreprise a travaillé avec la Cram pour apporter à ses 40 salariés une qualité de travail opti-mum. Prochaine étape : la certification Iso qualité et environnementale.

MECAVEA ET MEI SERVICES

La surface de travail doublée

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maine éco juin 2010 11

I mplantée au Mans depuis 1975, la société Jacques Denis a ins-tallé sa nouvelle unité de pro-

duction à La Chenardière à Changé : Jacques Denis Plateforme Service. Le laboratoire de montage de verres et de mon-tures de lunettes a quitté ses locaux de la zone du Ribay ouverts en 2001, devenus trop grands. Les 520 m² dont il dispose aujourd'hui suffisent pour accueillir les machines plus compactes dorénavant utilisées. L'investissement s'élève à 560 000 euros dont 350 000 euros pour l'aménagement des locaux, l'achat de matériels et la mise en place de nouveaux process. Après avoir vendu l'entreprise en 2002, Jacques Denis l'a reprise début 2007 pour éviter sa fermeture. Le laboratoire va maintenant créer au niveau natio-nal un réseau d'affiliés pour conserver l'activité en France et lutter contre la concurrence asiatique. L'objectif est d'être plus près de ses clients, et donc être encore plus réactif. Il emploie 21 salariés et réalise un chiffre d'affaires de 1,5 mil-lion d'euros.

Créée en 1995, Charpente Cénomane a organisé des portes ouvertes les 4 et 5 juin

pour célébrer ses quinze années d'activité dans le secteur de la charpente, couverture, construction à ossature bois, menuiserie et restauration de patrimoine ancien. Avec aujourd'hui 40 salariés, l'entreprise de Requeil réalise un chiffre d'affaires de 4,5 mil-lions d’euros. En 2009, Charpente Cénomane a investi près d'un million d'euros pour poursuivre l'amélioration de la qualité de ses constructions et proposer de meilleures conditions de travail en réduisant les gestes et postures pénibles et répétitifs. Un nou-veau centre d'usinage numérique K2i a ainsi permis de moderniser l'outil de production de charpente et l'installation d'une machine Bostitch BOS MOB II MP a automatisé la fa-brication des panneaux ossature bois. Ces actions complètent la démarche développement du-rable de l'entreprise, qui a réalisé son bilan carbone et dont 80 % des approvisionnements sont éco-certifiés PEFC (bois issus de forêts gérées durablement).

S pécialisée dans le ferroviaire, l'entreprise Mors Smitt Relais de Sablé-sur-Sarthe ne connaît

pas la crise. Elle fabrique des équipements de sécurité : relais de signalisation pour les voies ferrées de tous les continents, relais de sécurité pour les trains, les métros et les tramways et des fonctions élec-troniques complètes comme par exemple la mesure d’énergie. Un créneau porteur alors que les transports en commun électriques se multiplient. Le groupe Mors Smitt, auquel elle appartient, a réalisé un chiffre d'affaires de 37 millions d'euros l'an dernier. L'usine sabolienne, le seul site du groupe en France, a augmenté de 32 % son chiffre d’affaires pour atteindre presque 15 millions d'euros en 2009. Une croissance dont se féli-cite Philippe Gobin, le directeur de Sablé-sur-Sarthe, qui a pu augmenter l'effectif de 70 à 110 salariés en deux ans.

la vie des entreprises

CHARPENTE CÉNOMANE

L'entreprise fête ses 15 ans d'activité

MS RELAIS

Bonne croissance dans le ferroviaire

JACQUES DENIS

Le laboratoire d'optique s'installe à Changé

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12 maine éco juin 2010

B ourneuf, fabricant de me-nuiseries extérieures en bois à Parigné-l'Évêque,

prévoit de déménager fin 2010 début 2011 sur le site de La Boussardière, à la sortie de l'échangeur autoroutier. Le projet comprend un bâtiment de 3 500 m², plus 700 m² de bureaux et locaux sociaux sur 15 000 m² de terrain. 2,4 millions d'euros sont consacrés au bâtiment et aux investissements de production. Reprise en 2006 par Pascal Joubert, l'entreprise n'a depuis cessé de se développer avec un chiffre d'affaires passé de 3,6 à 7 mil-lions d'euros cette année. Elle surfe aujourd'hui sur le Grenelle de l'environnement (incitation à améliorer les performances thermiques des bâtiments) et le retour en force du bois utilisé dans la construction et la rénovation. Elle a élargi ses marchés pour ajouter les grands comptes à sa clientèle traditionnelle de menuisiers et entreprises générales de pose. Elle a par exemple produit 1 500 châssis pour une école de Chartres pour le donneur d'ordre Bouygues. Le dirigeant prévoit une quinzaine d'embauches d'ici trois à cinq ans pour compléter son équipe de plus de 50 personnes.

la vie des entreprises

CLARA AUTOMOBILES LE MANS

La concession fait peau neuve

Après 66 années d'activité, la charcuterie Boussard est toujours une entreprise familiale dirigée par Thierry Métivier, petit-fils du fondateur Roger Boussard. Ses 12 salariés produisent annuellement au Mans 175 tonnes de produits char-cutiers (rillettes porc et oie, boudins, galantines, pâtés, saucissons et saucisses) pour un chiffre d'affaires de 1,3 million d'euros en 2009. Continuant à miser sur les recettes de tradition, la charcuterie Boussard propose des rillettes mou-lées à la louche, une méthode manuelle, à l'ancienne, avec maintenant de plus gros morceaux de viande. Pour en assurer la promotion, un nouveau packaging, avec visuel en couleurs et couvercle transparent, est lancé progressivement chez les distributeurs (grande distribution, bouchers charcutiers traiteurs, grossistes, collectivités publiques et privées) pour toute la gamme de rillettes à partir de juin. La qua-lité des produits Boussard a été récompen-sée au dernier salon de l'agriculture de Paris en mars dernier par une médaille de bronze pour les rillettes de porc et une médaille d'or pour les rillettes d'oie.

CHARCUTERIE BOUSSARD

Les recettes de tradition à l'honneur

Présent depuis le 1er avril 2004 au Mans, Clara Automobiles, distributeur et réparateur

agréé Peugeot, filiale du groupe Dubreuil, fait peau neuve. Dans le but d’accélérer son développement sur Le Mans et les secteurs qui y sont rattachés, Clara Automobiles a lancé début janvier des travaux de remise aux normes de son site principal basé zone sud. L’ensemble des façades a été modifié. Le hall d’exposition véhicules neufs a lui aussi été entièrement repensé pour plus de clarté et de confort de visite pour les clients. Ces nombreuses améliorations se sont accompagnées d’un calibrage des forces commerciales de la concession avec la création d’une cellule spécifique aux entreprises. De nombreuses actions sont prévues afin d’apporter le meilleur des services à cette clientèle professionnelle. Clara Automobiles emploie 82 personnes pour la vente de véhicules neufs Peugeot, la vente d’occasions toutes marques, la proposition de produits financiers adaptés à toutes les demandes, la réparation mécanique et la carrosserie. 2 200 véhicules neufs et plus de 800 véhicules d’occasion ont été distribués en 2009 pour un chiffre d’affaires de plus de 45 millions d’euros.

LES MENUISERIES BOURNEUF

4 200 m² à La Boussardière à Parigné-l’Évêque

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14 maine éco juin 2010

commerce

Valoriser les associations les plus dynamiquesUNIONS COMMERCIALES ET ARTISANALES

Ouvert à la soixantaine d'associa-tions de commerçants du dé-partement, ce challenge lancé

en novembre dernier par les élus de la CCI permet à chaque participant d'être récompensé par une subven-tion proportionnelle à son dynamisme, d'un maximum de 930 €. Il valorise le nombre, l'originalité et l'ampleur des animations proposées par les UCA. "Il n'y a pas de classement, mais que des gagnants, a souligné Bernard Warain, président de la CCI. Et je tiens à vous féliciter pour tout le travail que vous réalisez dans vos communes et quartiers. Je veux aussi remercier les maires pour le soutien qu'ils apportent à leurs UCA". "Ce trophée des UCA est une bonne ini-tiative qui nous donne du courage pour poursuivre" a indiqué Aline Bacoup, présidente de l'association malicor-naise. La soirée de remise des prix a permis à chaque UCA lauréate de pré-senter en quelques mots ses actions, mais aussi de pouvoir échanger avec les autres commerçants et artisans

présents ce soir-là, tous aussi moti-vés et impliqués dans leur association. Ainsi, Philippe Saelen, président de l'Union des commerçants et artisans fresnois, a évoqué la belle réussite de l'originale journée de catch que l'association a mise en place l'année dernière. Du côté de Chahaignes, les commerçants et artisans sont, tous les ans, sous les feux de la rampe en se mettant en scène pour leur spectacle destiné aux enfants. L'association de Mamers, datant de 1929, n'a pas à rougir de son âge avec ses 80 adhé-rents et sa célèbre foire des 3 jours de Mamers, talonnée par l'union commer- ciale, industrielle et artisanale de Mayet qui a fêté, en 2009, ses 40 ans en in-vitant ses anciens adhérents. Arnaud Coursier, le président de l'UCA de Parigné-L'Évêque a présenté le projet d'organiser un forum pour aller vers les Parignéens et les jeunes pour leur montrer les métiers de l'artisanat. Éliane Louvel, présidente de l'Union des commerçants et artisans de la Chasse royale Croix d'or, a rappelé sa participation très active au défilé de "Le Mans fait son cirque". Yannick Jeudy, président de l'UCA du Vieux-Mans/Plantagenêt, a souligné le gros travail réalisé pour l'organisation de la nuit des échoppes au moment de Noël et du marché de l'artisanat. Saluons, le redémarrage d'UCA en sommeil, comme à La Suze, ou encore l'Union ludoise qui a proposé une foire de printemps avec le "juste prix de la vitrine".Comme on peut le constater à travers ces exemples pêle-mêle et non ex-haustifs, ce ne sont pas les idées qui manquent, c'est pourquoi la CCI a tenu à encourager ces commerçants et arti-sans dans leurs initiatives et reconduit l'opération en 2010.

� Maryse Gauthier

Contact CCI : François Bracq, service Commerce, tourisme et services au 02 43 21 00 25

La Chambre de commerce et d'industrie

a remis un trophée et un chèque à 17

Unions commerciales et artisanales (UCA) sarthoises, pour les

récompenser de leurs efforts dans l'animation

de la vie des communes et des quartiers.

LES UCA RÉCOMPENSÉES

- Association des commerçants et artisans de Chahaignes

- Union des commerçants et artisans fresnois

- Association des commerçants et artisans fléchois

- Union des commerçants et artisans suzerains

- Union ludoise du commerce et de l'artisanat

- Association des commerçants, artisans, industriels et professionnels libéraux de l'avenue Jean Jaurès

- Gambetta shopping

- Union des commerçants et artisans de la Chasse royale Croix d'or

- Les échoppes du Vieux-Mans Plantagenêt

- Association des commerçants et artisans de Laigné Saint-Gervais

- Association des commerçants du quartier Saint-Nicolas

- Union commerciale du quartier de la Tour Émeraude

- Association malicornaise des commerçants et artisans

- Union commerciale et artisanale de Mamers et du Saosnois

- Union commerciale industrielle et artisanale de Mayet

- Union commerciale et artisanale de Parigné-L'Évêque

- Union vibraysienne des industriels, commerçants, artisans, professions libérales

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maine éco juin 2010 15

commerce

"Ma passion, j'en fais mon métier"COMMERCE DE PROXIMITÉ

L es Français sont très attachés au commerce de proximité (supérettes, primeurs, phar-

macies, boulangeries, boucheries…). Créateur de lien social, il occupe une place importante dans notre économie et s'avère vital dans l'animation des centres-villes et des communes ru-rales. Mais, même si le commerce bé-néficie d'une bonne image auprès des consommateurs, il est pourtant trop peu considéré par les parents comme une voie professionnelle d'avenir pour leurs enfants. La loi de modernisation contient plu-sieurs mesures favorables au déve-loppement du commerce de proximité, et notamment, le lancement d'une grande campagne de communication pour valoriser les métiers, les forma-tions et les carrières du commerce au-près des 13-25 ans, de leurs parents et prescripteurs (formateurs…).

www.metiersducommerce.fr

La campagne avec sa signature "Commerce de proximité, ma passion j'en fais mon métier !" repose sur une large palette d'outils de communication

comme un quatre pages de valorisa-tion du commerce de proximité dans Métro, des annonces presses, un par-tenariat avec NRJ12, avec au cœur du dispositif, un site www.metiersducommerce.fr. Pour accompagner les jeunes visiteurs dans la découverte des métiers du secteur et dans leurs dé-marches d'orientation, le site mise sur une interactivité bien pensée. Riche de vidéos et d'illustrations, il offre une information complète sur le commerce de proximité en présentant plus de 60 fiches métiers détaillées, toutes les formations pour y accéder, des offres d'emplois relayées directement par Pôle Emploi, des témoignages vidéo de professionnels passionnés pour donner des idées aux jeunes, ou en-core un test qui les aide à s'orienter. Diplômes, carrières, conditions de travail… toutes les idées reçues sur le commerce de proximité sont soule-vées, et quel que soit le profil, il y a toujours une formation et un métier qui correspond. Une belle campagne pour susciter des vocations aux métiers du commerce…

� Maryse Gauthier

Avec 643 milliards d'euros de chiffre

d'affaires, 2 millions de personnes et 50 000 nouvelles entreprises par an, le commerce

de proximité est un secteur dynamique et créateur d'emplois. Il

souffre pourtant d'une image très réductrice auprès des jeunes et

de leurs parents. C'est pourquoi, le secrétaire

d'État chargé du Commerce a décidé de

lancer une campagne de valorisation du

commerce de proximité.

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Page 17: Maine éco 152

16 maine éco juin 2010

Traquer les gaspillages pour retrouver des m LEAN MANUFACTURING

industrie

L e 9 mars dernier, Patrick Blain, conseiller de Carlos Ghosn et directeur de la Plateforme de la

filière automobile (PFA) visitait l’usine Valéo de La Suze et l’entreprise BVS (Boulonneries et visseries de Sablé), PME familiale de 49 salariés, située à Sablé. Le point commun entre ces deux fournisseurs de l’industrie au-tomobile : la mise en place du Lean Manufacturing, une méthode de pro-duction dont la PFA fait aujourd’hui la promotion à l’échelle nationale. Son ambition est de porter 300 équipe-mentiers vers des niveaux d’excellence opérationnelle, avec, à la clef, des ré-ductions de coûts d’au moins 15 %.

L’ensemble des PME industrielles est concerné

Si, comme souvent, la filière auto-mobile joue un rôle de précurseur, le Lean est aujourd’hui officiellement en-couragé par les pouvoirs publics dans

tous les secteurs. Dès 2006, le rapport Donner un nouvel élan à l'industrie en France, rédigé par le cabinet McKinsey, identifiait le Lean comme l'une des pistes pour renforcer la compétitivité. L’analyse a été reprise par le plan qua-lité et performance 2010 lancé par Luc Chatel, alors secrétaire d'État chargé de l'Industrie, au terme duquel 1 000 PME doivent avoir été sensibilisées, d'ici à la fin de l'année, aux méthodes d'excellence opérationnelle. Il ne s’agit là en rien d’une mode ma-nagériale, mais de procédés qui ont fait leurs preuves et qui répondent à une ardente obligation pour les industriels français : "Il ne faut pas se voiler la face, explique Benoît de Gasté, responsable Lean Manufacturing chez BVS, en plus de la conjoncture difficile et de la baisse de la demande, nous sommes directe-ment concurrencés par les productions à bas coûts des pays émergents. Pour faire face nous devons retrouver des marges de compétitivité."

Sept familles de gaspillage

Le Lean Manufacturing est né des re-cherches menées chez Toyota dès la fin des années 40 et est devenu le pi-lier du fameux Toyotisme. La méthode a été reprise dans les années 90 par les constructeurs européens, chez lesquels elle est aujourd’hui la norme. Mais les coûts de production dépen-dant aussi de leurs fournisseurs, c’est toute la filière que la PFA veut conver-tir, y compris les PME de rang 2 ou 3. "L’objectif du Lean est de traquer les gaspillages partout où ils se trouvent, et j’espère qu’il y en a dans vos entre-prises car leur réduction constitue pour vous autant de sources d’économie", expliquait ainsi Jean Van Wittenberghe, consultant spécialisé Lean, aux repré-sentants des équipementiers réunis le 27 avril à l’Institut automobile du Mans, pour une journée de sensibilisation. On identifie sept familles de gaspillage :

Après avoir mis en place le Lean Manufacturing (1) dans leurs usines, les

grands constructeurs automobiles veulent convertir leurs équipementiers à cette

méthode de production anti-gaspi. Les résultats sont parfois spectaculaires, comme chez la PME sabolienne BVS.

[ La CCI aide les PME ]

Le programme Dinamic Entreprises mis en œuvre par la CCI avec un financement État/Région/Europe, propose aux PME un accompagnement et une boîte à outils pour l’amélioration de leur compétitivité dont un des axes est la performance industrielle. De nombreux leviers sont communs à la démarche Lean Manufacturing.

Contact CCI : Richard Otjacques et Véronique Cardenas, service Industrie, au 02 43 21 00 34

"Chez BVS, tout le monde a rapidement adhéré au Lean Manufacturing", a indiqué Benoît de Gasté - à droite sur la photo - lors de la visite de son entreprise.

Page 18: Maine éco 152

arges de compétitivité

industrie

les temps d’attente, de transport, les processus opératoires non adaptés, les mouvements inutiles, les rebuts, les stocks, sans oublier la surproduction, que Jean Van Wittenberghe qualifie de "pire du pire". "Traquer ces gaspillages est une démarche active qui consiste d’abord à les repérer et à en identifier les causes. Pour cela, il est impératif d’aller sur le terrain avec les opéra-teurs concernés, car ils sont les seuls à pouvoir détecter immédiatement les problèmes et les premiers à pouvoir les résoudre", a insisté le consultant.

En 5 jours, la production est passée de 3 semaines

à une journée

Le Lean utilise deux principaux modes de management. Pour les gros dys-fonctionnements, ce sont les chantiers Hoshin, véritables actions commandos menées avec toutes les personnes concernées. Chez BVS, un premier chantier de ce type s’est déroulé du 2 au 5 juillet 2009 pour réduire les temps d’attente et les déplacements. "Entre l’atelier de frappe des pièces et l’atelier de roulage existaient des zones d’attente où les stocks s’accumulaient, engendrant de nombreuses opérations de manutention. Nous avons simple-ment déplacé une machine de roulage pour la mettre derrière une machine de frappe, et changé le mode d’es-sorage des pièces, détaille le respon-sable Lean de l’entreprise. Désormais, il n’y a plus de zones d’attente et dès qu’un lot est terminé, il part au maga-sin. Les opérateurs sont débarrassés des tâches de manutention et mettent mieux à profit leurs compétences. De la réception de la matière première à la livraison, il fallait trois semaines. Un ou deux jours suffisent aujourd’hui !" Le second grand mode de management

prôné par le Lean est le Kaizen, qui consiste à régler un problème, si pe-tit soit-il, dès qu’il est identifié. Chez BVS, les dysfonctionnements sont ins-crits sur un tableau et, deux fois par jour, un responsable examine avec les opérateurs les solutions à apporter. "Cela prend en général dix minutes", explique Benoît de Gasté, en précisant que les remèdes débouchent souvent sur un progrès. "Grâce au Lean, le tra-vail a gagné en efficacité mais aussi en sérénité. Les postes sont aménagés en fonction des demandes des opé-rateurs, car ce sont eux les premiers experts de leur métier. Les progrès réalisés l’ont été grâce à leurs connais-sances et ont permis l’amélioration des conditions de travail. Chez BVS, tout le monde a rapidement adhéré au Lean."

� William Lambert

(1) Littéralement "production allégée".

Après la crise financière de l’automne 2008, l’État a décidé de soutenir la filière automobile en organisant des états généraux avec les professionnels, dès janvier 2009. Ceux-ci ont débouché sur un plan massif d’aide, le pacte automobile, et sur la création de la Plateforme de la filière automobile (PFA), chargée de la réalisation opérationnelle de ce pacte.

Réunissant constructeurs et équipementiers, la PFA a pour axe stratégique l’amélioration de la compétitivité. Plusieurs pistes de travail ont été lancées : évolution des métiers, utilisation des technologies de l’information, coopération stratégique client-fournisseur. Mais le premier grand chantier concerne la lutte contre les gaspillages grâce au Lean Manufacturing.

C’est dans ce cadre que la PFA a entamé un tour de France et que son directeur, Patrick Blain, s’est rendu en mars dernier sur deux sites de production sarthois. La visite a été conduite par Christophe Camaret, président de l’Institut automobile du Mans (IAM) et président du directoire du groupe sarthois Chastagner.

L’Institut automobile du Mans, qui fait partie du réseau des Associations régionales de l’industrie automobile (Aria), est en effet chargé de représenter la PFA en Pays de la Loire et d’y mener des actions de promotion du Lean Manufacturing. Deux journées de sensibilisation destinées aux entreprises du secteur ont ainsi été organisées par l’IAM en partenariat avec la Chambre régionale de commerce et d’industrie, au travers du dispositif Dinamic, le 27 avril dernier au Mans et le 4 mai à Nantes.

maine éco juin 2010 17

[L’Institut automobile du Mans]BRAS ARMÉ DE LA PFA DANS LES PAYS DE LA LOIRE

Atelier mené à l'aide de Lego lors de la journée de sensibilisation au Lean manufacturing à l'IAM.

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18 maine éco juin 2010

Les entreprises en actionBILAN CARBONE

environnement

92 % des grandes entreprises et 45 % des entreprises de 500 à 1 000 sala-riés ont commencé à dresser leur bilan carbone (2). La crise financière n'a pas freiné leur engagement, au contraire même pour un tiers d'entre elles.

La papeterie Arjowiggins Le Bourray à Saint-Mars-la-Brière, fabricant de pâte et de papier recyclé, est forte-ment impliquée dans la réduction de son empreinte carbone. "Le déve-loppement durable s'inscrit dans une problématique de longue date dans le groupe Arjowiggins Graphic, indique Gilles Lhermitte, le directeur du déve-loppement durable. Certification FSC (3) des produits et des usines, réduction du CO

2… notre groupe industriel est

conscient de ses impacts sur l'en-vironnement et souhaite les réduire. L'industrie papetière est un acteur clé dans la réduction de l'utilisation d'eau et d'énergie."

Collecter les données et agir

Pour réduire ses émissions de CO2,

Arjowiggins a d'abord fait un état des lieux en 2008 : fabrication de matières premières (pâtes, matières premières non fibreuses, emballages), transport (matières premières et produits finis), production du papier (consommation d'énergie, transport et traitement des

déchets). Résultat pour les six usines du groupe : 615 000 tonnes équivalent CO

2 avec plus de 50 % en consom-

mation d'énergie, 20 % en transport et 30 % en production de matières. "Pour réduire, la démarche est longue. Elle s'appuie sur les actions déjà me-nées qui sont amplifiées : recherche de solutions moins énergivores dans l'ensemble des process, installation de solutions biomasse (après une

Réduire ses émissions de gaz à effet de serre, c'est une démarche qui

intéresse de plus en plus d'entreprises, quel

que soit leur secteur d'activité ou leur taille.

Le bilan carbone, outil mis en place par l'Ademe (1) pour lutter

contre le réchauffement climatique, connaît un

succès grandissant.

La papeterie Arjowiggins Le Bourray à Saint-Mars-la-Brière, fabricant de pâte et de papier recyclé, est fortement impliquée dans la réduction de son empreinte carbone.

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environnement

première installation dans l'usine danoise, une deuxième est à l'étude sur un site français), co-génération (les installations seront renforcées)." Prochaine étape cette année : l'éva-luation de l'empreinte carbone va être actualisée notamment au Bourray et des actions complémentaires vont être engagées. "Nous nous inspirons des programmes mis en place dans d'autres secteurs d'activité. Par exem-ple, dans le cadre du partenariat signé avec WWF France, une démarche de mise en commun de bonnes pra-tiques et de recherche de solutions est à l'étude afin de progresser avec d'autres grandes entreprises : Sony, Nokia, Lafarge, Coca Cola, etc.", ex-plique Gilles Lhermitte.

À la Caisse d'Épargne aussi, le bilan carbone s'inscrit dans un programme de développement durable. "Cet ou-til permet de faire le point sur les consommations énergétiques et les volumes d'émission de CO

2. Ensuite,

un programme d'actions correctives s'impose", affirme Marc Potel, res-ponsable du département responsa-bilité sociétale et environnementale pour la Caisse d'Épargne Bretagne Pays de la Loire. C'est tout d'abord un gros travail de collecte de don-nées. "En 2009, nous avons travaillé avec un cabinet spécialisé agréé par l'Ademe - c'est indispensable pour que le bilan carbone ait une valeur - et nous avons donc suivi une vraie méthodologie en associant les diffé-

rentes directions internes concernées." Les principaux postes d'émission ? Les déplacements professionnels et domicile/travail (40 %), la consomma-tion d'énergie dans les locaux (30 %), puis les services achetés (CO

2 émis

par les fournisseurs) et les immobili-sations (parc informatique, appareils électriques, etc.). Les actions mises en place depuis sont multiples : achat de matériels plus économiques (parc au-tomobile, matériel informatique), réor-ganisation des prestations de services (groupement des livraisons), usage de l'audio/visioconférence, création d'un site Internet de covoiturage, tri sélec-tif des déchets… Une agence HQE pilote est aussi née en Vendée pour permettre à l'ensemble des équipes d'intégrer les différentes normes à respecter sur les futurs chantiers de réaménagement d'agences. "Nous n'avons pas vocation à être exem-plaires, mais nous faisons des efforts

dans ce domaine. C'est la somme des actions individuelles et collectives qui aura de l'effet. D'ailleurs, nous avons constaté que bien des collaborateurs avaient déjà adopté la démarche et nous continuons à les associer au programme, c'est indispensable pour progresser", conclut Marc Potel. Pour tout savoir sur le bilan carbone, voir le site de l'Ademe : www.ademe.fr/bilan-carbone. À noter également que l'Ademe accorde une subvention aux entreprises qui en font la demande.

� Karine Méteyer

(1) Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.(2) Sondage TNS-Sofres pour "Les Échos", 200 entreprises interrogées, mars 2010.(3) Forest Stewardship Council, label qui garantit la gestion responsable des forêts.

Contact CCI : Cyrille Naoarine, service Industrie au 02 43 21 00 32

PRÉVENTION DES POLLUTIONS ET DES RISQUES

Les priorités pour la Dreal en 2010La CCI et la Dreal ont organisé une réunion en avril dernier pour présenter aux établissements soumis à autorisation (environ 250 en Sarthe hors carrières) le programme d'actions prioritaires relatif à la prévention des pollutions et des risques décliné dans le département en 2010. Les deux priorités mises en œuvre sont, d'une part, la sécurité industrielle dans les quatre sites Seveso seuil haut (Butagaz à Arnage, Total au Mans et à Saint-Gervais-en-Belin, Alsetex à Précigné) et, d'autre part, l'instruction des bilans de fonctionnement pour les installations soumises à la directive européenne dite "IPPC" (Integrated pollution prevention and control). Par ailleurs, 135 visites d'inspection sont programmées cette année.

Contact : Gilles Ledoux, Dreal au 02 43 24 24 77

maine éco juin 2010 19

La Caisse d'Épargne mène tout un programme d'actions pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Réseau Bus/tram

La station tram est au pied des bureaux. À 10 mn de la Gare, Paris est à 54 mn en TGV.

4 000 m2 de bureaux en zone franche urbainedesservis par le tram dans un site privilégié

Face à l'ESPAL

Renseignements

02 43 39 19 70

• Coût des Charges• maîtrisé

• Performances• énergétiques

• Développement• durable

les

Age

nce AT

WO

02

43 7

7 08

87

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entreprise

AVEC LA VEILLE

L'intelligence économique est une nécessité", a insisté Odile Tillier, chargée de mission ré-

gionale à l'intelligence économique de la Dirrecte (1). Depuis 30 ans, le monde a énormément changé et la France doit rattraper son retard."

Pour Jean-Philippe Le Goff, directeur général du cabinet d'experts Pers-pectives : "La mise en place d'un sys-tème de veille pour organiser la cap-tation d'information dans l'entreprise doit être combinée avec une démarche stratégique rigoureuse en fonction de l'objectif de l'entreprise. Est-elle dans une logique d'intégration amont, ho-rizontale, verticale, de diversification ou de spécialisation ?" Si l'entreprise a une stratégie de diversification, elle peut choisir de vendre ses produits sur des secteurs d'activité qui ont des be-soins identiques. Pour vérifier si les mar-chés visés sont porteurs, l'entreprise doit utiliser les outils de veille : études de marché, veille commerciale, ana-lyses sectorielles, benchmark finan-cier, manifestations professionnelles, Internet… "Cinq critères doivent être explorés : la demande (croissance, saisonnalité, potentiel futur, niveau de saturation du marché), la renta-bilité, la stabilité (nombre et vivacité des concurrents, évolutions réglemen-taires et technologiques…), l'accessi-bilité (ticket d’entrée masse financière, savoir-faire à acquérir, temps, coût d’accession au marché) et le compor-tement client (fidélité, attente, proces-sus d'achat)".

Deviner les besoins des clients

Autre logique d'entreprise : l'inno-vation. "Il s'agit de trouver une niche ou plusieurs en se différenciant", ex-plique Philippe Épaillard, directeur de l'Arist, le service veille et innovation des

chambres de commerce et d'industrie des Pays de la Loire. La démarche de veille concerne d'abord l'écoute du client "pour permettre de deviner les besoins qu'il n'énonce pas forcément" en utilisant notamment "les visites ré-gulières chez les clients, les rencontres avec les utilisateurs, l'observation des utilisateurs du produit, les rencontres avec les distributeurs et les SAV, l'avis des consommateurs sur Internet (en-quêtes, réseaux sociaux, blogs…), les réclamations, les suggestions et les demandes de modification." Ensuite, il faut analyser les tendances pour anticiper les évolutions de compor-tements, de modes de vie et autres phénomènes sociétaux. "Les sources sont diverses : magazines spécialisés, weblogs comme plusdetendances.com, forums comme avis de consomma-teurs, les réseaux sociaux…" Enfin, l'entreprise peut se développer sur des espaces de marché où les autres ne sont pas. "C'est la stratégie Océan Bleu, d'après le livre du même nom (2), dont un des exemples célèbres est la Wii de Nintendo", conclut Philippe Épaillard.

L'Arist et la CCI du Mans et de la Sarthe proposent à un groupe d'une dizaine d'entreprises sarthoises un

programme pour s'initier à la veille sur Internet et surtout connaître les nou-veaux outils disponibles. À partir d'oc-tobre prochain, en deux jours et demi répartis sur trois mois, les participants bénéficieront des conseils de spécia-listes de la veille. Grâce au soutien du Conseil régional, le coût est réduit à 300 euros HT par entreprise (coût réel de l'ordre de 1 500 euros).En attendant, les entreprises peuvent s'abonner gratuitement à la lettre électronique de l'Arist Veille Tonic qui permet de découvrir les outils de veille sur Internet tous les deux mois ([email protected]).

� Karine Méteyer

Contact CCI : Christelle Bodet, service Industrie au 02 43 21 00 35

(1) Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi.(2) Stratégie Océan Bleu, comment créer de nouveaux espaces stratégiques, W. Chan Kim, Renée Mauborgne, éd. Pearson.

La veille, un outil efficace et indispensable

pour détecter de nouvelles opportunités

de marché… c'est ce qu'ont expliqué les intervenants à la quarantaine de

participants à l'atelier Gesico, organisé par la

CCI en avril dernier.

maine éco juin 2010 21

Détectez les opportunités de marché avant les autres

PROCHAINS ATELIERS GESICO

Mardi 29 juinConnaître mes concurrents pour mieux me différencier

Mardi 28 septembreIdentifier les partenaires qui peuvent me faire progresser

Mardi 30 novembreConnaître la réglementation pour saisir les opportunités

[à noter]

L'atelier Gesico sur l'utilisation de la veille pour détecter des opportunités de marché a réuni une quarantaine de participants à la CCI.

Page 23: Maine éco 152

L a réglementation est claire à ce sujet : à moins d'avoir une autorisation de l’inspection du

travail (voir ci-dessous), il est interdit d'employer des travailleurs de moins de 16 ans, sauf s'il s'agit (article L.4153-1 du Code du travail) : - de mineurs de 15 ans et plus titulaires

d'un contrat d'apprentissage (article L. 6222-1 du Code du travail) ;

- d'élèves de l'enseignement général lorsqu'ils font des visites d'informa-tion organisées par leurs enseignants ou, durant les deux dernières années de leur scolarité obligatoire, lorsqu'ils suivent des séquences d'observation ;

- d'élèves qui suivent un enseignement

alterné ou un enseignement profes-sionnel durant les deux dernières années de leur scolarité obligatoire, lorsqu'ils accomplissent des stages d'initiation, d'application ou des pé-riodes de formation en milieu profes-sionnel.

Attention ! Ces dispositions ne sont pas applicables dans les établisse-ments où ne sont employés que les membres de la famille sous l'autorité soit du père, soit de la mère, soit du tuteur, sous réserve qu'il s'agisse de travaux occasionnels ou de courte du-rée, ne pouvant présenter de risques pour leur santé ou leur sécurité (article L.4153-5 du Code du travail).

Une autorisation de l’inspection du travail

L’employeur doit obtenir l’autorisation de l’inspecteur du travail pour toute embauche d’un jeune de 14 à 16 ans. La demande doit lui être adressée dans les 15 jours au moins qui précè-dent la date d’embauche. Elle doit indiquer : les nom, prénoms, âge, domicile du jeune ; la durée du contrat ; la nature et les conditions de travail ; les horaires ; la rémunération ; l’accord écrit et signé de son représentant légal. Dans un délai de huit jours francs à compter de l’expédition de la demande, le service compétent autorise pleinement

22 maine éco juin 2010

juridique

LES JOBS D’ÉTÉ

Si l’embauche en job d’été d’un jeune de

18 ans et plus est soumise au droit

commun et ne présente donc pas de

particularités juridiques, il n’en est pas de même

pour le recrutement d’un mineur. Le

législateur a ainsi édicté des mesures destinées à protéger ce jeune au travail, dispositions qui

peuvent être complétées par la convention

collective ou l’accord collectif applicable dans

l’entreprise. Voici ce qu’il faudra retenir cet

été pour embaucher en toute quiétude.

Embauchez un mineur en toute

Page 24: Maine éco 152

juridique

maine éco juin 2010 23

quiétudel’embauche, ou l’autorise sous condi-tions, ou la refuse (tout refus doit être notifié par écrit dans ce même délai). L’inspecteur peut toujours retirer cette autorisation à tout moment si la régle-mentation n’est pas respectée. Il peut aussi demander une visite médicale pour constater les effets de la pénibili-té du travail sur la santé du jeune et, le cas échéant, lui interdire de travailler.Remarque : le fait de méconnaître les dispositions relatives à l'âge est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe (1 500 euros maximum - article R.4743-5 du Code du travail). Cette amende est portée à 3 000 euros maximum pour toute ré-cidive dans le délai d'un an à compter de l'expiration ou de la prescription de la précédente peine.

Quels travaux peuvent être effectués ?

Si l’employeur engage un jeune de 14 à 16 ans, il ne doit pas oublier que ce mineur ne peut exécuter que des tra-vaux légers et ce, uniquement pendant les vacances scolaires. Par travaux légers, il faut entendre des tâches adaptées à son âge. Il est donc interdit de l’affecter à des travaux entraî-nant une fatigue anormale ou exercés dans des conditions de pénibilité. De plus, il est interdit de faire travailler un très jeune hors des vacances sco-laires. Elles doivent comporter au moins 14 jours sous réserve que le jeune bénéficie d’un repos effectif continu d’une durée au moins égale à la durée totale de la période de vacances. Exemple : si un jeune a 14 jours de vacances, il peut travailler 7 jours.

Y a t-il des emplois interdits ?

Le Code du travail interdit : - d’employer des mineurs à certaines

catégories de travaux les exposant à des risques pour leur santé, leur

sécurité, leur moralité ou excédant leurs forces (article L. 4153-8) ;

- aux pères, mères, tuteurs ou em-ployeurs, et généralement à toute per-sonne ayant autorité sur un enfant ou en ayant la garde, de le placer sous la conduite de vagabonds, de per-sonnes sans moyens de subsistance ou se livrant à la mendicité (article L. 4153-7) ;

- d’embaucher des mineurs dans les lo-caux ou à la confection, à la manuten-tion et à la vente d'écrits, imprimés, af-fiches, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou autres objets dont la vente, l'offre, l'exposition, l'affichage ou la distribution sont ré-primés par les lois pénales comme contraires aux bonnes mœurs (article D. 4153-15 et 16) ;

- d'employer ou de recevoir en stage des mineurs dans les débits de boissons à consommer sur place. Des exceptions sont prévues pour le conjoint du débitant et pour ses parents et alliés jusqu'au quatrième degré inclusivement et pour les mineurs de plus de 16 ans suivant une formation dans un débit agréé comportant une ou plusieurs pé-riodes accomplies en entreprise pour acquérir une qualification profes-sionnelle ;

- d’embaucher pour exécuter une activité prévue dans la liste des travaux dange-reux édictée aux articles D. 4153.20 et suivants du Code du travail (exemples : réparation, en marche, d'équipements de travail ou travail des cisailles, presses de toute nature, outils tran-chants, autres que ceux mus par la force de l'opérateur lui-même).

� Stéphanie Ménégakis-Lacheré

Source : Service Inforeg de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris www.inforeg.cci.fr

FormalitésPas de formalités particulières sauf embauche d’un jeune de moins de 16 ans soumise à l’autorisation de l’inspection du travail.

ContratCDD. Pas de prime de précarité si travail pendant les vacances scolaires ou universitaires mais versement d’une indemnité de congés payés égale à 10 % de la totalité des salaires perçus.

Durée du travailLa durée de travail effectif ne peut être supérieure, temps de formation compris, ni à 35 h par semaine, ni à 8 heures par jour (7 heures pour les jeunes de moins de 16 ans travaillant pendant les vacances). Dérogations possibles auprès de l’inspection du travail. Pause obligatoire de 30 minutes au delà de 4 h 30 de travail. Le repos quotidien ne peut être inférieur à 12 h (14 h pour les moins de 16 ans)

Travail de nuitEst considéré comme travail de nuit :

• pour les jeunes travailleurs de plus de 16 ans et de moins de 18 ans, tout travail entre 22 heures et 6 heures ;

• pour les jeunes travailleurs de moins de 16 ans, tout travail entre 20 heures et 6 heures.

Le travail de nuit est interdit pour les jeunes travailleurs.

Dérogations conventionnelles pour l'hôtellerie, la restauration, la boulangerie, la pâtisserie, les spectacles, les courses hippiques.

Repos hebdomadaireDeux jours de repos consécutifs par semaine. Dérogations possibles auprès de l’inspection du travail.

Jours fériésLes jeunes travailleurs ne peuvent travailler les jours de fête reconnus par la loi : le 1er janvier, le lundi de Pâques, le 1er mai, le 8 mai, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, le 14 juillet, l'Assomption, la Toussaint, le 11 novembre, le 25 décembre

CongésQuelle que soit leur ancienneté dans l'entreprise, les salariés de moins de 21 ans au 30 avril de l'année précédente, ont droit, s'ils le demandent, à un congé de 30 jours ouvrables.

RémunérationAvant 17 ans : Smic minoré de 20 % (soit 7,08 euros/heure)

Entre 17 et 18 ans : Smic minoré de 10 % (soit 7,97 euros/heure)

Attention ! La convention collective peut supprimer, sous certaines conditions, cette minoration de salaire.

Au delà de 18 ans : le Smic.

QUELLES SONT LES RÈGLES APPLICABLES À L’EMBAUCHE ?

Page 25: Maine éco 152

24 maine éco juin 2010

GESTION DES COMPÉTENCES

Encore trop négligée, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est, pourtant,

un facteur clé de réussite, a fortiori dans un contexte économique difficile où les ressources

humaines peuvent faire la différence. Définir ses besoins, préparer ses recrutements,

développer et cadrer la formation, assurer la transmission des savoir-faire, garantir

l’égalité entre les hommes et les femmes, faciliter l’accès aux personnes handicapées :

telles sont les règles stratégiques que les entrepreneurs devraient s’engager à suivre…

Gérer les ressources humaines revient à concilier le développe-ment de l’entreprise et le bien-

être des salariés", résume Françoise Rembotte, responsable Ressources hu-maines du pôle "automotive" du groupe SGS France (1), qui compte 200 per-sonnes, dont 50 sur Le Mans.

Les PME manquent de moyens

À l’époque du développement durable, cette vision de bon sens est de plus en plus fréquemment partagée par les chefs d’entreprise. Selon une étude menée par l’observatoire régional de l’infor-mation économique des CCI des Pays de la Loire, les outils de gestion des compétences sont de plus en plus utili-sés par les entreprises, à commencer par l’entretien professionnel ou individuel, l’organigramme, le descriptif ou la fiche de poste, ainsi que le tutorat. De même, 40 % des établissements déclarent avoir formalisé un plan de formation et 26 % envisagent d’augmenter leur investisse-ment en formation.

Cependant, l’écart entre petites et grandes entreprises demeure trop important. Pour preuve : si 94 % des structures de plus de 250 salariés disposent d’un service des ressources humaines structuré, ce chiffre retombe à 50 % pour les établissements de 50 à 249 personnes et à 18 % pour les sociétés employant entre 20 et 49 collaborateurs. "Pourtant, les ressources humaines représentent une réelle valeur ajoutée pour les

établissements, qui, pour se déve-lopper, doivent placer l’homme au cœur de la performance, affirme avec conviction Alain Hameau, qui vient de créer un cabinet de conseil en res-sources humaines dénommé Maine.PME (2). Les compétences sont la première richesse des entreprises et plus encore en période de crise où le facteur humain permet de faire la différence face à une concurrence accrue".

Dossier

Les ressources humaines : facteur

Page 26: Maine éco 152

maine éco juin 2010 25

Définir une stratégie de recrutement

Dans ce cadre, le premier rôle du res-ponsable des ressources humaines est de recruter. Une tâche complexe, si l’on se fie à l’étude déjà citée qui indique que 41 % des établissements éprouvent des difficultés à trouver le salarié correspon-dant au profil recherché. C’est pourquoi la définition d’une stratégie précisant les besoins en compétences de l’entreprise

est indispensable. Celle-ci implique un état des lieux reconnaissant les qualités de chacun pour les valoriser au mieux.En outre, tous les responsables des ressources humaines s’accordent sur la nécessité, même pour les plus grosses structures, de s’appuyer sur des professionnels extérieurs (agence d’intérim, cabinets spécialisés…). Souvent, la promotion interne s’impose comme une solution adaptée (même si l’entreprise a aussi besoin de "sang neuf"), surtout lorsqu’il n’existe pas de formation correspondant au métier recherché. "Il nous appartient de déce-ler le potentiel des salariés", explique Françoise Rembotte, admettant que ce processus est plus aisé à mettre en place dans les grands groupes où l’on peut passer d’une société à l’autre. La phase d’intégration du nouveau sa-larié dans l’entreprise doit ensuite faire l’objet d’une attention particulière, no-tamment dans les structures les plus importantes où le sentiment d’anony-mat peut rapidement générer l’échec. C’est pourquoi plusieurs groupes, à l’image de SGS ou Vinci Énergies, se sont attachés à développer des pro-cessus qui, sur plusieurs mois, per-mettent au salarié de se familiariser avec les métiers et les méthodes de son nouvel employeur.

Lutter contre le stress et la dévalorisation

Les dirigeants ont également, plus fré-quemment qu’auparavant, conscience que leurs collaborateurs ne doivent pas se sentir dévalorisés et que le stress ne génère que des mauvais résultats, engendrant des arrêts de travail (voire des conséquences plus tragiques). Pour ce faire, l’entretien individualisé est considéré, unanimement, comme l’un des outils les plus efficaces. "C’est un moment privilégié qui permet de tracer

Installée dans l'ancienne pépinière d'entreprises de la CCI sur la zone nord du Mans, l’entreprise CIS Optim’Axes étudie et conçoit, depuis 15 ans, des machines spéciales et automatisées pour l’industrie. Cette PME, qui compte une quinzaine de salariés en Sarthe, emploie principalement des ingénieurs recrutés à l’issue de leurs études. "Nous nous déplaçons sur les salons organisés par les écoles, ainsi que sur le festival Artec où l’on peut observer la capacité des étudiants à travailler en équipe, explique Régis Logeais, directeur général de CIS Optim’Axes. Nous sommes une petite entreprise où nos techniciens sont aussi des créatifs. C’est pourquoi notre gestion des ressources humaines se veut familiale, tout en favorisant l’autonomie de chacun".

Dans cet esprit, CIS Optim’Axes a choisi de suivre le dispositif Dinamic Entreprises géré par la CCI et mis en place par l’État, la Région et l'Europe. "Nous avons ressenti le besoin de suivre le module Performance interne dans le but de développer un mode de management moins "chronophage" pour Régis

Logeais et moi-même", poursuit Hervé Brossier, responsable commercial. L’ensemble du personnel a ainsi bénéficié, en 2008, de 30 jours de formation dispensée par un consultant, qui a également assuré un suivi de neuf mois, avec la CCI. Chacun a appris à gérer une équipe, un budget, les liens avec le client… afin de pouvoir piloter une affaire". De l’avis des dirigeants de CIS Optim’Axes, les résultats de cette expérience sont très probants. "Désormais, nous pouvons nous organiser pour que chacun puisse, tour à tour, conduire un projet de manière autonome en se montrant à la hauteur de ses responsabilités. Cette méthode est parfaitement comprise par les clients et elle nous a permis de nous concentrer sur le développement de l’entreprise à l’étranger", conclut Hervé Brossier, soulignant que CIS Optim’Axes a également mis à profit la baisse d’activités de 2009 pour encourager son personnel à suivre des formations transversales. "Nous avons déjà épuisé tout notre crédit d’heures dans le cadre du Droit individuel à la formation !".

[ZOOM]CIS Optim’AxesUne vision dynamique de la gestion des compétences

clé de l'entreprise

Page 27: Maine éco 152

Depuis qu’il a racheté l’entreprise informatique

Conty, en 1996, Yves Bouttier a placé les

ressources humaines au centre de son

management, multipliant les initiatives pour

favoriser le dialogue interne et l’autonomie

de sa trentaine de salariés, dont la moyenne

d’âge est de 37 ans.

Quelles mesures avez-vous prises en matière de ressources humaines depuis que vous avez racheté Conty Informatique ?Dès 1998, j’ai engagé des élections de

représentants du personnel, puis, l’année

suivante, nous sommes progressivement

passés de 41 h 30 à 35 h hebdomadaires de

travail, avant le vote de la loi. J’ai lancé une

démarche Qualité et organisation en 2001

et institué, un an plus tard, des réunions

de service, mensuelles ou bimestrielles,

afin d’encourager chaque salarié à prendre

régulièrement la parole pour participer au

développement de l’entreprise. Les entretiens

annuels d’évaluation ont été institués dès 2005

et, enfin, nous organisons deux fois par an des

réunions conviviales rassemblant l’ensemble

des salariés.

Pour quelles raisons avez-vous mené ces initiatives ?Avant de diriger l’entreprise, j’en ai été l’un

des salariés durant 20 ans. Cette expérience,

de même que ma forte implication dans le

milieu associatif, m’ont appris à partager, à

écouter. Elles m’ont donné envie de manager

Conty, en impliquant toute l’équipe, dont

je connaissais les nombreuses qualités, et

en donnant la priorité aux échanges et à la

transparence. C’est dans cet esprit que j’ai

choisi, rapidement, d’intéresser les salariés aux

bénéfices et que je favorise constamment la

promotion interne et les formations.

Quel bilan tirez-vous de cette politique de management ?Je suis certain que cette approche des

ressources humaines et de la gestion des

compétences a largement contribué au

développement incessant de Conty depuis

1996. Le dialogue permanent est un outil de

management qui favorise des relations de

confiance et renforce la fidélité des salariés à

l’entreprise. Chacun se responsabilise et gagne

en autonomie. Pour preuve : les représentants

du personnel et le comité de direction se sont

pleinement appropriés les réunions de services

et les rencontres semestrielles.

Cependant, cette démarche ne peut porter ses

fruits qu’à la condition que le chef d’entreprise

soit, comme moi, totalement convaincu

que le salarié est la pièce maîtresse du

management. Je pense que cette opinion est,

heureusement, de mieux en mieux partagée

par des entrepreneurs qui sont, de plus en plus

souvent, d’anciens salariés.

Plus de renseignements sur www.conty-informatique.com

Yves Bouttier, dirigeant de Conty

témoignage

26 maine éco juin 2010

Dossier

Service de la CCI du Mans et de la Sarthe, l’Institut pour le développement des compétences (IDC) a été conçu comme un outil original au service des entreprises ayant la volonté de rationaliser et d’améliorer la gestion de leurs compétences.

L'IDC accompagne les entrepreneurs et les salariés dans leurs démarches de diagnostic, de mobilité, de validation des acquis de l’expérience et réalise des bilans de compétences. Il organise régulièrement des soirées ressources humaines autour de

thématiques conjoncturelles, afin de favoriser les échanges entre dirigeants et responsables des ressources humaines en Sarthe.

Contact IDC : Marie Duchaine au 02 43 40 60 53

[Pratique]

L’IDC, un outil sarthois pour accompagner votre gestion des compétences

Page 28: Maine éco 152

maine éco juin 2010 27

des perspectives et de mettre des projets en place, souligne Françoise Rembotte. Pour le salarié, c’est l’occasion de s’ex-primer en toute liberté, de s’autoévaluer et d’être reconnu".Tout naturellement, la formation s’im-pose aussi comme un élément majeur de gestion des compétences, même si le Droit individuel à la formation (Dif)est souvent assimilé à une contrainte, à l’inverse de l’apprentissage ou des for-mations internes, jugés mieux adaptés. Le contrat de professionnalisation, le Congé individuel de formation (Cif), et plus encore la Validation des acquis de l’expérience (VAE) sont largement sous-

employés… bien que connus par une majorité d'établissements. En ce sens, il est plus que jamais recommandé aux responsables des ressources humaines et, surtout, aux chefs d’entreprise d’éta-blir des plans de formation prenant en compte l’ensemble des outils mis à dis-position, dans un objectif d’anticipation et d’optimisation.

Trois défis majeurs

Aujourd’hui, trois défis majeurs sont à relever pour les responsables des ressources humaines : l’emploi des seniors, l’égalité professionnelle entre

les femmes et les hommes, l’intégra-tion des personnes en situation de handicap.À l’heure de la réforme des retraites, le premier sujet est plus que jamais d’actualité et les initiatives se multi-plient pour favoriser une gestion pro-gressive des départs, tout en assurant la transmission du savoir. L’expérience menée par SGS qui, à partir de 55 ans, propose un bilan de compétences et favorise le temps partiel, offre une journée de congés supplémentaire par an à partir de 60 ans, et encourage ses retraités à revenir régulièrement pour des vacations et du tutorat est à suivre de près. "Nous voulons garder nos talents", confie François Rembotte, dont le groupe vient aussi de signer une convention pour l’égalité hommes femmes en matière de recrutement, de rémunération, d’évolution profession-nelle (incluant un bilan de compétences au départ et au retour d’un congé pa-rental) et de conditions de travail. Sur le handicap, les actions menées par SGS, Vinci Énergies et beaucoup d’autres ne se limitent plus au renfor-cement de l’accessibilité de locaux et de l’ergonomie des postes. Désormais, il s’agit surtout d’encourager les sa-lariés à déclarer leur handicap quand

celui-ci n’est pas visible (80 % des cas).On l’aura compris : la gestion prévi-sionnelle des compétences est plus que jamais au cœur de l’actualité, notamment pour les PME qui doivent s’adapter avec des moyens large-ment inférieurs à ceux des groupes. D’où l’intérêt, comme le suggère Alain Hameau, de recourir au temps partagé.

� Emmanuel Chevreul

(1) Le groupe SGS est le leader mondial de l'inspection, du contrôle, de l'analyse et de la certification. Son expertise s'étend dans dix secteurs d'activité dont celui de l'automobile. Il est présent dans 150 pays et emploie plus de 50 000 personnes à travers le monde. Son siège sarthois gère les activités de contrôle technique automobile regroupées sous les enseignes Sécuritest, Auto Sécurité et ACO Sécurité.

(2) Maine.PME a développé un logiciel qui allie ressources humaines et qualité dans le but d’accompagner les entreprises dans leur démarche stratégique en les aidant à structurer leur gestion des emplois et compétences de manière performante, en s’appuyant sur des données objectives.

Françoise Rembotte, responsable Ressources humaines, précise qu'à partir de 55 ans, SGS propose un bilan de compétences et favorise le temps partiel, offre une journée de congés supplémentaire par an à partir de 60 ans, et encourage ses retraités à revenir régulièrement pour des vacations.

Cabinet de conseil en innovation, développement commercial et intelligence économique auprès de grands comptes et de PME, Arteo Conseil recrute régulièrement des consultants pour effectuer des missions de longue durée chez ses clients. "En 2008, nous avons compté jusqu’à dix collaborateurs et je n’avais plus le temps de m’occuper pleinement du recrutement. Or, dans les métiers du conseil, la gestion des ressources humaines est une fonction stratégique, car nous recrutons des compétences et n’avons, en conséquence, pas le droit à l’erreur, explique le directeur d’Arteo Conseil, Frédéric Desbois. C’est pourquoi j’ai décidé d’engager, en contrat de professionnalisation, une assistante en ressources humaines, ayant

également un profil de commercial". Pendant un an, trois semaines sur quatre, celle-ci s’est chargée de préparer les entretiens d’embauche, auxquels elle assistait, tout en mettant en place divers outils pour optimiser les ressources humaines et la formation.

"Même si, à cause d’une conjoncture économique trop tendue, nous n’avons pas pu pérenniser cet emploi, cette expérience s’est révélée très positive ; contribuant à renforcer l’esprit d’équipe, la structure du cabinet et la veille en matière de ressources humaines. Pour occuper un poste comme celui-ci au sein d’une TPE, il faut être impérativement polyvalent et pluri-compétent", résume le directeur d’Arteo Conseil.

Un poste dédié aux ressources humaines dans une TPE

C’est possible !

Frédéric Desbois, directeur d'Arteo Conseil.

Page 29: Maine éco 152

28 maine éco juin 2010

Dossier

Si divers domaines d’activités doivent faire face à une baisse de leurs commandes, tandis que d’autres connaissent des difficultés de recrutement, plusieurs secteurs économiques, à l’inverse, sont en pleine croissance et n’ont aucun mal à pourvoir leurs postes vacants. Tel est le cas de la plupart des entreprises implantées sur le secteur des énergies solaires. Cependant, de telles situations ne sont pas, pour autant, toujours faciles à gérer…

Ainsi, la société Solewa, spécialisée dans la pose de panneaux solaires et photovoltaïques, a vu son nombre de salariés exploser de 9 en 2007 à 82 fin 2009. C’est pourquoi la direction de l’entreprise, qui appartient au groupe Solution, a choisi, à l’automne 2009, de créer un poste de responsable des ressources humaines, aujourd’hui occupé par Catherine Peinado : "Je passe, logiquement, beaucoup

de temps en recrutement, tout en m’appuyant sur les agences d’intérim pour réaliser une première sélection. En parallèle, comme dans toute PME, j’ai mis en place un plan de formation, un livret d’accueil, le droit individuel à la formation… En phase avec l’esprit de convivialité et de proximité qui règne au sein de cette jeune société, je m’attache à être le porte-parole fidèle des salariés auprès d’une direction qui m’assure une écoute attentive".

"Notre statut est similaire à celui des start-up, il y a dix ans. En ce sens, nous suscitons deux phénomènes : une demande en très forte croissance et un réel engouement populaire, exprimé notamment par les jeunes actifs qui sont très attirés par nos métiers", explique, pour sa part, le dirigeant de Solewa, Emmanuel Pousset. Conscient qu’il s’agit en partie d’un

phénomène de mode, le PDG se garde de tout sentiment d’euphorie et se méfie des effets de balancier. "Le fait de recruter régulièrement et de recevoir, pour chaque offre, un grand nombre de candidatures, ne doit pas nous autoriser à griller des étapes. Nous devons continuer à être rigoureux dans nos choix, à consacrer du temps pour l’accueil des recrues, à développer des formations en lien avec les organismes agréés… Même si nous vivons

une expérience très riche, celle-ci n’est pas sans risques. Gardons à l’esprit que la sur-motivation peut se transformer en sous-motivation et, par conséquent, respectons et préservons les valeurs humaines à partir desquelles nous nous sommes construits. N’oublions pas que l’équilibre d’une entreprise tient sur trois piliers : les clients, les actionnaires et les salariés".

www.solewa.com

Recruter pour les énergies solaires

Effets de mode ?

Le Droit individuel à la formation (Dif) offre, au salarié, un crédit d’heures de formation de 20 heures par an cumulable sur six ans (dans la limite de 120 heures). Son utilisation est à l’initiative du salarié, mais requiert l’accord de l’employeur.

La Validation des acquis de l’expérience (VAE) est un dispositif qui permet d’obtenir tout ou partie d’une certification sur la base d’une

expérience professionnelle (salariée ou non salariée) ou/et bénévole.

Le Congé individuel de formation (Cif) est le droit de s’absenter de son poste de travail pour suivre, sous conditions, une formation de son choix.

Le contrat de professionnalisation est un contrat aidé qui s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans révolus

et aux demandeurs d’emplois de 26 ans et plus. Donnant droit à des exonérations de cotisations patronales, il permet d’acquérir une qualification et favorise l’insertion professionnelle.

Les périodes de professionnalisation ont pour objet de favoriser, par des formations déterminées alternant théorie et pratique, le maintien dans l’emploi de salariés en CDI, notamment les plus anciens.

[Lexique]

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30 maine éco juin 2010

S e développer à l'international, de nombreux chefs d'entreprise y pensent, notamment quand

leur marché intérieur se contracte. Ils sont par contre moins nombreux à franchir le pas. Pourquoi ? Diverses raisons sont évoquées : peur de se lancer, sentiment de solitude du chef d'entreprise et complexité des dispo-sitifs d'appui qu'il connaît mal. C'est dommage, surtout dans un départe-ment comme la Sarthe qui a un fort potentiel à l'export.

Pour améliorer la situation, les différents acteurs de l'international en Sarthe (Chambre de commerce et d'industrie, CCI International Pays de la Loire, Sarthe International, Ubifrance, Coface, conseillers du commerce extérieur de la France, Oséo, banques…) se sont réunis pour créer la Maison de l'international.

Véritable lieu d'accueil et d'échanges situé à la Chambre de commerce et d'industrie du Mans et de la Sarthe, ce point international reçoit toute per-sonne à la recherche d'informations et conseils. Des ressources sont acces-sibles directement : documentation, accès à des sites web, contacts, etc. Tous les partenaires assurent des vi-sites en entreprises et des rendez-vous individuels. Ils informent sur les dispo-sitifs d’appui public à l’international et assurent l'accompagnement et le suivi des entreprises. La Maison de l’international organise aussi des formations techniques (in-coterms, TVA, contrats de distribution et d'agents, etc.) et linguistiques ainsi que des animations, conférences et ateliers techniques ou thématiques à l’international : rencontres en anglais, ateliers nouveaux exportateurs, finan-cements export, journées pays, etc.

international

Ouverture de la Maison de l' AU SERVICE DES ENTREPRISES SARTHOISES

Le 20 mai dernier, la Maison de

l'international a été inaugurée à la Chambre de

commerce et d'industrie du Mans

et de la Sarthe en présence d'Anne-

Marie Idrac, secrétaire d'État au Commerce

extérieur. Son concept : réunir tous les acteurs locaux de

l'international dans un projet commun

pour mieux informer et accompagner les

chefs d'entreprise qu'ils soient débutants,

occasionnels ou confirmés sur les

marchés étrangers.

L'EXPORT EN SARTHE

En 2009, la balance commerciale de la Sarthe a été excédentaire de 296 millions d'euros. C'est le département de la région qui obtient le meilleur résultat. Ceci dit, les échanges commerciaux en valeurs ont fortement baissé : - 17 % pour les exportations et - 15 % pour les importations. Avant cette baisse, due principalement à la crise, les exportations du département avaient progressé régulièrement, passant de 2 milliards d'euros en 2000 à 2,6 milliards d'euros en 2008.

Les 400 exportateurs du département, dont 360 réguliers, exportent principalement des équipements automobiles, des machines agricoles, du papier et du carton, du matériel électrique, des machines et équipements à usage général, de l'agroalimentaire (viande, produits laitiers, etc.) et du tabac manufacturé.

Les échanges se font essentiellement avec les pays de l'Union européenne. Les dix principaux clients sont l'Espagne, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie, la Belgique, la Roumanie, les États-Unis, les Pays-Bas, le Maroc et la Pologne. Les dix principaux fournisseurs sont l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie, la Belgique, l'Espagne, la Chine, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Brésil et la Pologne.

Source : Douanes

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international

Tous ensemble

En lançant la Maison de l’international, la CCI affirme son rôle de coordina-teur et d’animateur local de tous les acteurs publics et privés qui œuvrent au développement international des entreprises sarthoises. "Ce projet, qua-siment unique en France, réunit sous un même toit tous les partenaires à même de répondre efficacement aux questions et besoins des entreprises en matière d'international. Cela s'ins-crit directement dans la synergie sou-haitée par les pouvoirs publics avec le lancement de l'équipe de France de l'export", se félicite Bernard Warain, président de la CCI."On se plaint souvent de la multipli-cité des acteurs, indique Bruno Tessier, directeur interrégional grand Ouest d'Ubifrance. Ce lieu permet doréna-vant au chef d'entreprise de ne frap-per qu'à une seule porte. Il trouve sur place les réponses qu'il attend ou est orienté par un conseiller à l'internatio-nal de la CCI vers le bon interlocuteur. Dans les Pays de la Loire, l'équipe ré-gionale de l'export est une réalité avec Ubifrance, CCI International Pays de la Loire, la Coface, Oséo, les Conseillers du commerce extérieur de la France et le Conseil régional. Il faut noter que le partenariat public/privé proposé au Mans est assez unique. C'est la preuve

que tous les acteurs se mobilisent et se retrouvent ensemble pour agir. Nous souhaitons tous faire passer le même message : l'export c'est possible pour le plus grand nombre d'entreprises."

Des acteurs plus efficaces

Pour Véronique Le Meur-Baudry, conseiller du commerce extérieur de la France depuis 1993 et avocat spé-cialiste en droit communautaire et international des affaires, "Dans l'es-pace dédié à l'international à la CCI, chaque partenaire peut assurer des permanences et déposer des informa-tions. C'est une excellente initiative qui va nous permettre de mieux nous faire connaître car nous sommes restés discrets trop longtemps. L'expérience montre aussi qu'en s'associant, nous sommes tous plus efficaces."L'inauguration du 20 mai a rassemblé sur un même lieu tous les acteurs et partenaires dédiés à l'international et a permis de communiquer auprès des chefs d’entreprise pour les inciter à tenter leur chance à l'étranger. 150 personnes étaient présentes.Tout au long de la soirée, les partici-pants ont pu rencontrer des experts sur les stands d’information et assister à des ateliers thématiques organi-sés autour de témoignages de PME

sarthoises exportatrices. Véritables par-tages d'expériences, ces moments ont permis d'échanger sur les bons pro-cédés, de dialoguer sur les solutions à privilégier pour se développer à l'inter-national… en un mot, de dédramatiser l'export.À l’issue de la séance plénière qui a suivi, chacun a pu prolonger les échanges de façon conviviale autour d’un buffet et de la célébration du 30e

anniversaire du club d’exportateurs sarthois Sarthe International. Retrouver maintenant l'actualité de la Maison de l'international sur le site www.maisondelinternational.com.

� Karine Méteyer

Contact CCI : Audrey Ango, Maison de l'international

international

Pour Bruno Tessier d'Ubifrance, "ce lieu permet dorénavant au chef d'entreprise de ne frapper qu'à une seule porte."

- CCI du Mans et de la Sarthewww.lemans.sarthe.cci.fr

- CCI International Pays de la Loire www.international.paysdelaloire.cci.fr

- Préfecture de la Sarthe

- Ubifrance (Agence française pour le développement international des entreprises, bureaux en région et dans le monde, intègre progressivement dans son réseau les services commerciaux des ambassades)www.ubifrance.fr

- Oséo (organisme public de financement et de soutien à l'innovation des PME)www.oseo.fr

- Coface (assureur-crédit gestionnaire des garanties de l'État pour les exportateurs) www.coface.fr

- Conseillers du commerce extérieur de la France (4 300 hommes et femmes d'entreprise présents dans 146 pays au service de la présence économique française dans le monde) www.cnccef.org

- Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi)

- Banques : CIO-BRO, HSBC, Société Générale

- Fédérations professionnelles : Sarthe International, Medef

- Établissements d’enseignement supérieur : université du Maine, Isialm

[les partenaires]

Créée à l'initiative de la Chambre de commerce et d'industrie, la Maison de l'international a été inaugurée par Anne-Marie Idrac, secrétaire d'État au Commerce extérieur.

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Consommation des ménages en GMS

TENDANCES

conjoncture

121,26 : En avril 2010, l’indice des prix à la consommation (IPC) s’accroît de 0,3 % (+ 1,7 % sur un an), après une augmen-tation de 0,5 % au mois de mars. Hors ta-bac, l’indice est aussi en hausse de 0,3 % (+ 1,6 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières (CVS), l’IPC progresse de 0,1 % (+ 1,7 % sur un an). La progression observée en avril résulte principalement d’une nouvelle forte haus-se des prix de l’énergie. L’accroissement saisonnier des prix des produits frais, de l’habillement/chaussures et de certains services, participe également, mais dans une moindre mesure, à l’augmentation gé-nérale des prix.

101,07 : Au quatrième trimestre 2009, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 101,07. Sur un an, il est en baisse de 1,88 %.

1 507 : L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 507 au 4e trimestre 2009 après 1 502 au trimestre précédent. En glissement annuel, l’ICC recule de 1,05 %, après une baisse de 5,77 % au 3e trimestre 2009.

0,65 % : Le taux d’intérêt légal pour l’an-née 2010 est fixé à 0,65 %. Ce taux, qui est le même en matière civile et commer-ciale, sert notamment au calcul des péna-lités de retard dues par un débiteur après mise en demeure.

8,86 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2010) soit un brut mensuel de 1 343,77 € pour 35 heures hebdoma-daires (151,67 h de travail), 1 056,24 € net.

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (avril 2010)

L'analyse d'avril

Indicateurs économiques

Après une croissance de + 6 % en 2009, le mois d’avril confirme la bonne tenue, sur ce début d’année 2010, de la consommation des ménages français.Ainsi, avec 345 € dépensés sur le mois, les foyers ont stabilisé leurs achats en grandes et moyennes surfaces et ce notamment du fait de la présence des fêtes de Pâques tout comme l’année précédente.Si la tendance à la hausse se poursuit, l’absence de ponts devrait, sur le mois de mai, encore donner un coup d’accélérateur à la croissance des dépenses des ménages sur 2010.

Selon les chefs d'entreprise interrogés en avril 2010, la conjoncture industrielle s’est de nouveau améliorée : l'indicateur synthétique du climat des affaires progresse de quatre points. Il reste cependant en dessous de sa moyenne de longue période. L’indicateur de retournement se situe dans la zone indiquant une conjoncture favorable. Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière estiment que leur activité passée a sensiblement progressé, à un niveau supérieur à sa moyenne de longue période. Les stocks de produits finis se réduisent encore et sont jugés très légers. Les carnets de commandes globaux s’étoffent, mais ils restent peu fournis. Les carnets de commandes étrangers, déjà faibles, se dégarnissent à nouveau. Les perspectives personnelles de production pour les prochains mois se stabilisent à leur niveau moyen de longue période. En revanche, les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, progressent nettement.

(Source Insee)

2009 2010

363€

343€

453€

337€ 345€344€

334€

327€ 313€

302€

326€

3 %

369€

313€

Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 22 GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 8 supermarchés).Cet indice est la combinaison de deux indicateurs :- le panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur"

qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petit- électroménager, disques…) ;

- le nombre mensuel de visites.Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.

maine éco juin 2010 33

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34 maine éco juin 2010

Un territoire en mutationLOIR ET BERCÉ

L a plupart des entreprises de Loir et Bercé sont naturellement implantées sur la ville centre

ou en périphérie de Château-du-Loir, et toujours le long de l’axe Le Mans Tours (RD 338) qui demeure très fré-quenté. C’est le cas des deux premiers employeurs industriels du territoire, qui ont en commun de travailler quasi exclusivement pour le secteur de l’au-tomobile : Aro (leader du soudage par résistance) et Harman-Becker. L’autre société importante, Lacroix-Lucaero, équipementier mécanique pour l’aé-ronautique, est installée sur la zone d’activités de la commune de Luceau, à quelques kilomètres en amont du chef-lieu de canton. "Nous comptons notamment plusieurs entreprises travaillant dans le secteur de la soudure industrielle", souligne

Claude Denis, président de la commu-nauté de communes de Loir et Bercé et maire de Beaumont-Pied-de-Bœuf. Pour appuyer son propos, l’élu cite bien évidemment Aro, mais aussi Serv et Ohlmann, deux PME exerçant leurs activités sur la zone de Luceau. Si l’industrie locale a connu d’impor-tantes difficultés au début de la crise internationale, faisant craindre le pire, celle-ci semble, aujourd’hui, avoir résisté à la tempête. "Mais, nous devons res-ter prudents, d’autant que les centres de décisions d’Harman-Becker et Aro

ne sont pas à Château-du-Loir", pour-suit Claude Denis. Ce dernier ajoute : "Ce secteur de la sous-traitance au-tomobile ou aéronautique amplifie structurellement les évolutions de la conjoncture, que celles-ci soient posi-tives ou négatives".

Vue imprenable sur la campagne

Afin de diversifier les activités et d’encourager la création d’emplois, la communauté de communes a fait le

Au sud-est du département, la communauté de communes de Loir et Bercé recouvre

le canton de Château-du-Loir, ainsi que la commune de Lavernat. S’étendant, comme son nom l’indique, de la forêt de Bercé à la

vallée du Loir, ce territoire de 12 communes et comptant plus de 12 000 habitants est en pleine mutation : de nouvelles voies routières

remodèlent le paysage industriel et commercial, plusieurs équipements structurants renforcent l’offre de services et la Maison de l’homme et

de la forêt, qui ouvre ses portes en juillet, va s’imposer comme l’un des principaux pôles touristiques de la région… Entre la ville et la campagne, l’équilibre semble atteint…

d'une communauté de communes…

Les communes de Loir et Bercé : Lavernat, Montabon, Flée, Château-du-loir, Beaumont-Pied-de-Boeuf, Vouvray-sur-Loir, Thoiré-sur-Dinan, Jupilles, Dissay-sous-Courcillon, Luceau, Nogent-sur-Loir et Saint-Pierre-de-Chevillé.

[En bref]

ADVL

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à l'autre

choix de développer l’offre mobilière et immobilière sur des sites stratégiques : le long de la RD 338, de la déviation de Château-du-Loir et à la sortie de l’au-toroute A 28. Dans cette perspective, au cours de la précédente décennie, la jeune collectivité a aménagé une première zone d’activités (ZA) inter-communale de 12 hectares à la sortie de Château-du-Loir (en direction de Tours), à proximité des principaux sites industriels castéloriens. Aujourd’hui, cette ZA, qui compte encore quelques parcelles disponibles, est occupée par un centre postal, un commerce "dis-count" et Arma-Préfa, une PME d’as-semblage d’armatures en acier qui a racheté le bâtiment blanc construit sous l’égide de l’intercommunalité. Aro y a également implanté une activité de production, tandis que PMB Services, société de service qui développe l’usage d'un logiciel libre de gestion des biblio-thèques, s’est installée en 2009 dans un bâtiment construit avec le soutien du Conseil général. "Cet emplacement nous offre un cadre de travail excep-tionnellement agréable avec une vue imprenable sur la campagne", s’en-thousiasme Éric Robert, fondateur et

dirigeant de PMB Services, qui em-ploie près de 20 salariés et compte des clients à travers toute la France et dans plusieurs pays étrangers. "Les élus locaux jouent la bonne carte en aménageant des zones économiques en milieu rural. Ils satisfont un besoin exprimé de plus en plus fréquemment par des citoyens à la recherche d’une meilleure qualité de vie. À l’inverse, je trouve que le nombre de trains s’arrê-tant à la gare de Château-du-Loir reste insuffisant".

Forte de cette réussite, la communauté de communes va renouveler cette ex-périence en créant un second site d’activités de sept hectares à Luceau. "Cette opération répond, en premier lieu, à une demande de PME et arti-sans qui travaillent dans les métiers de l’automobile et souhaitent déménager pour être au plus près de la déviation en phase d’aménagement, explique Claude Denis. Ainsi, des terrains amé-nagés seront à la disposition des por-teurs de projets à chaque extrémité de la rocade, en bordure de la route Le Mans/Tours".

Deux nouvelles routes pour changer le paysage

économique

Attendue depuis plusieurs décennies, cette nouvelle voie, dont l’ouverture est annoncée pour 2011, devrait en effet contribuer à transformer (et à amélio-rer) la vie quotidienne et l’économie de ce territoire, en limitant le nombre de véhicules traversant les rues étroites du centre de Château-du-Loir. Déjà, le territoire a connu d’impor-tantes évolutions depuis la mise en service, en 2005, de l’autoroute A 28 et sa bretelle de sortie à 5 km de Château-du-Loir (sur la commune de Montabon) : les camions n’encombrent plus autant la cité castélorienne tout au long de la journée, les liaisons avec les grandes villes (Tours et Le Mans en particulier) sont beaucoup plus aisées, renforçant l’attractivité économique du sud-est sarthois. Dans cette optique, la communauté de communes Loir et Bercé s’est associée à trois inter-communalités voisines (Aune et Loir, Bassin Ludois et Val du Loir), au sein d’un syndicat mixte, pour donner nais-sance, avec le soutien du Conseil gé-néral, à un parc d’activité d’intérêt dé-partemental de grande ampleur, dédié au développement durable et à la lo-gistique. Celui-ci doit occuper, à terme,

plus d’une centaine d’hectares sur les communes de Vaas et Aubigné-Racan (adhérentes à la communauté de communes d’Aune et Loir), ainsi qu’une quinzaine d’hectares au pied de l’au-toroute, à Montabon (sur le territoire de Loir et Bercé). Il est aujourd’hui en phase d’aménagement. "Le syndicat a également embauché, il y a un an, un chargé de mission économique dont le rôle est de promouvoir le territoire et d’accompagner le développement des entreprises locales, en partenariat avec l’association des entreprises du Val du Loir", précise Claude Denis.

Une zone de chalandise pour 30 000 habitants

Si elles favorisent indéniablement les entreprises locales, l’autoroute, et plus encore la déviation, sont aussi en train de bouleverser le paysage commer-cial de la communauté de communes et, surtout, de sa ville centre. C’est pourquoi les élus communautaires, anticipant l’évolution inéluctable de la demande, ont choisi de faire aména-ger à la jonction de la rocade et de la RD 338, sur la commune de Vouvray-sur-Loir, une vaste zone à vocation commerciale. Opérationnelle depuis deux ans et demi, celle-ci accueille à la fois un hypermarché Leclerc (et

La piscine communautaire, qui ouvrira l'été 2011, privilégie des solutions de développement durable : bassin inox, chaudière à bois, toiture végétalisée…

La vaste zone de 5,5 ha située à la jonction de la rocade et de la RD 338, propose une offre commerciale particulièrement importante et variée pour un territoire rural.

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sa galerie marchande) et un centre commercial de 5,5 hectares dont le développement a été confié à un amé-nageur privé. Ce dernier y a implanté des enseignes de sport, d’équipe-ments de la maison, de vêtements (pour adultes et enfants), d’optique… proposant une offre particulièrement importante et variée pour un territoire ru-ral. "Notre zone de chalandise couvre un territoire de 30 000 habitants car Château-du-Loir est la seule ville de plus de 5 000 habitants à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde", ex-plique le président de la communauté de communes, tandis que, dans le même temps, les commerces de proxi-mité se maintiennent dans toutes les communes de Loir et Bercé, souvent grâce au soutien des collectivités. À l’inverse, on ne sait si la rocade favo-risera ou pénalisera l’activité commer-ciale du centre-ville castélorien, mais un réaménagement urbain pourrait s’imposer. Tel sera probablement le défi à relever pour les autorités muni-cipales… à condition que celles-ci en aient les moyens…

Une piscine pour 2011 et une maison médicale

à l’horizon

Autre événement majeur pour Loir et Bercé : la construction d’une pis-cine qui, à la différence de l’actuel équipement obsolète, restera ouverte toute l’année et comprendra deux bassins couverts de 350 m2 (l’un pour la natation homologable pour les compétitions, l’autre pour les loisirs), ainsi qu’un bassin extérieur en inox de 250 m2. Portés par la communauté de communes et co-financés par l'Europe,

l'État, la Région, le Département, les travaux ont été lancés à l’automne dernier pour une ouverture prévue l’été 2011. "Nous avons privilégié des solu-tions de développement durable (chau-dière à bois, toiture végétalisée…)", souligne Claude Denis, rappelant que la communauté de communes Loir et Bercé s’est, depuis sa création, atta-chée à renforcer les services proposés à la population. "Le centre social Loir et Bercé, qui assure de nombreuses prestations et accueille une Cyberbase, a été notre premier investissement d’envergure. Aujourd’hui encore, nous poursuivons cette politique sociale en aménageant une maison d’accueil pour les sans domicile fixe et, surtout, en travaillant sur un projet de maison médicale qui devra être porté par les professionnels de santé du territoire en lien avec le centre hospitalier de Château-du-Loir".Cependant, le fait le plus marquant de l’année sera, sans nul doute, l’ouver-ture, en ce début juillet, de Carnuta (voir encadré). Cet équipement struc-turant sera le pôle touristique qui manquait encore à ce territoire, lequel compte pourtant de nombreux atouts susceptibles de séduire les visiteurs : une forêt légendaire dotée d’arbres ancestraux et traversée par de nom-breux chemins de randonnée, de re-marquables bâtisses anciennes (hôtels particuliers, châteaux, chapelles) dans presque toutes les communes, des bords du Loir (et ses coteaux) éternel-lement attrayants…

La carte de la mutualisation

À l’évidence, la communauté de communes Loir et Bercé vit une pé-riode charnière, mais son président se veut serein. "Quelle que soit l’issue des réformes en discussion, nous sommes déjà l’un des territoires du Sud Sarthe les mieux équipés", affirme Claude Denis qui joue la carte de la mutuali-sation des moyens avec les intercom-munalités alentour, notamment pour la gestion des nouveaux services imposés par les pouvoirs publics : aires d’accueil des gens du voyage, service public d’assainissement non collectif…

� Emmanuel Chevreul

d'une communauté de communes…

Claude Denis, président de la communauté de communes Loir et Bercé.

Au cœur du village de Jupilles, la Maison de l’homme et de la forêt ouvre ses portes le 2 juillet. Ce bâtiment recouvert de bois, construit à 80 % par des entreprises locales, propose, dans une mise en scène soignée et originale, une exposition permanente autour de cinq thématiques : les vieux arbres de Bercé, l’exploitation de la forêt, les métiers du bois, la faune et la flore forestière et les légendes de Bercé.

"Ce centre d’interprétation sollicite les cinq sens pour mieux comprendre les liens qui unissent l’homme et la forêt, souligne Clémence Richard, la directrice du site. L’objectif est de donner des clés de lecture pour donner envie d’aller découvrir l’univers de la forêt".

Précisant que le rez-de-chaussée est réservé aux expositions temporaires, Claude Denis insiste sur "la mobilisation générale de tous

les acteurs locaux, de l’Europe, de l’État, des collectivités régionale, départementale et locales en faveur de ce projet. Nous travaillons aussi avec l’Office national des forêts, les écoles, plusieurs associations locales dont le foyer rural de Jupilles qui gérait l’ancien musée du bois de la commune…". "Nous nous appuyons sur tous les réseaux du territoire qui offre un exceptionnel potentiel d’attractivité touristique", ajoute Clémence Richard.

Plus de renseignements sur www.carnuta.fr ou au 06 29 71 23 35

Horaires :De juin à septembre, tous les jours de 10 h à 18 hD’octobre à mai, du mardi au dimanche de 14 h à 18 hPour les groupes, visite possible tous les jours de l’année sur réservation

CARNUTA OU LE MARIAGE DE L’HOMME ET DE LA FORÊT

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L’EGC, CHAMPIONNE DE GESTION

Depuis sa première édition, en 2003, les étudiants de l’EGC du Maine sont arrivés sept fois sur huit en tête du Tournoi de gestion organisé par l’Ordre des experts-comptables des Pays de la Loire et les Rotary clubs du Mans. Ce challenge qui propose aux jeunes de plancher sur des cas pratiques d’entreprises a réuni en janvier dernier neuf équipes de quatre étudiants, de niveau bac + 2 à bac + 4, représentant sept établissements sarthois. "C’est une expérience très intéressante en terme de gestion du stress, d'autonomie et qui se valorise très bien sur un CV", confie Chantal Briffaut, responsable des études à l’EGC.

L a Région Pays de la Loire a enfin accordé à l’EGC son agré-ment pour la mise en place

d’une formation en apprentissage. "Nous attendions cela depuis quatre ans !, se réjouit Alain Garcia, le direc-teur de l’école. Nous avons toujours privilégié une pédagogie active, proche des réalités de terrain. Notre cursus traditionnel proposait déjà 11 mois de stage en entreprise sur les trois an-nées d’études. L’alternance est donc en totale cohérence avec notre projet."

En conséquence, dès le 1er octobre 2010, l’EGC accueillera des jeunes en apprentissage à partir de la deuxième année d’étude. Cette offre sera ouverte, d’une part aux étudiants ayant accompli

avec succès leur première année à l’EGC, d’autre part à tout titulaire d’un BTS, DUT ou autre diplôme bac + 2 relatif aux fonctions tertiaires (commer- ce, comptabilité, gestion, marketing, communication…). La scolarité s’or-ganisera en alternant une semaine d’école et deux semaines en entre-prise, où les apprentis travailleront comme des salariés à part entière. Ils percevront, à ce titre, une rémunéra-tion s’étalant entre 49 % et 61 % du Smic en deuxième année et entre 65 % et 78 % en troisième année. Dispensés des 3 300 € annuels de frais de scola-rité, leur cursus débouchera sur le même diplôme bac + 3, labellisé Bachelor, que les autres étudiants.

Une formation exigeante

Ces avantages financiers, qui doivent permettre à l’EGC de s’ouvrir à de nou-velles catégories de public, ne doivent pas masquer les réalités d’un agenda bien chargé. Les apprentis occupe-ront un emploi à plein temps lorsqu’ils seront en entreprise, et les semaines qu’ils passeront à l’école comporteront environ 35 h de cours, contre 25 h en moyenne pour les autres étudiants. "Poursuivre ses études en alternance demande une forte motivation. En effet, aux exigences d’une formation diplômante se conjuguent celles de l’entreprise, qui attend des résultats de tous ses salariés", souligne Chantal Briffaut, responsable des études à l’EGC.Pour l’organisation opérationnelle de cette nouvelle filière, l’École de gestion et de commerce du Maine peut comp-ter sur l’alliance qu’elle a conclue en octobre 2009 avec trois autres EGC de l’Ouest. Elle peut ainsi s’appuyer sur l’expérience des écoles d'Angoulême et de Saint-Lô, qui proposent depuis

plusieurs années des formations du même type. Elle peut aussi compter sur sa collaboration avec l’école de La Roche-sur-Yon : les deux écoles ont présenté conjointement devant la Région leur demande d’agrément et sont aujourd’hui les seules dans les Pays de la Loire à proposer une forma-tion en apprentissage débouchant sur un diplôme de niveau licence.

� William Lambert

Contact : EGC, tél. : 02 43 72 87 12 ou www.egcmaine.net

FORMATION EN GESTION ET COMMERCE

formation

L’EGC ouvre ses portes à l’apprentissage

maine éco juin 2010 39

L'École de gestion et de commerce (EGC) du Maine accueillera de jeunes apprentis dès la rentrée 2010. Une démarche novatrice

dans ce type de filières, pour une formation débouchant sur un diplôme de niveau bac + 3.

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Retraites : les enjeuxAlternatives économiques - N° 290 Avril 2010 Mauvais timing pour la réforme des retraites. Le gouvernement veut contraindre les plus âgés à travailler plus longtemps alors que l’emploi manque. Notre espérance de vie s'allonge, en effet, et cela entraîne des coûts supplémentaires pour financer les retraites. Mais la volonté de garder des personnes plus longtemps en activité est-elle vraiment une bonne option ? Sur le plan démographique, la France est mieux placée que ses voisins. L'avenir des retraites dépend surtout du dynamisme économique du pays.

Un plan d’économies pour la France de 50 milliards d’eurosProblèmes économiques - N° 2992 31 mars 2010

Le déficit public de la France pourrait dépasser 7 % du PIB, soit 140 milliards d’euros, et la crise en explique moins de la moitié. Le niveau d’endettement exige désormais un assainissement rapide des finances publiques. Si la liste des réformes à entreprendre est longue, toutes n’ont cependant pas le même degré d’efficacité. Un premier train de mesures indispensables mais dont l’effet risque d’être limité, comprend notamment la réforme de l’État, des retraites, du système de santé et des collectivités locales. D’autres réformes plus simples à mettre en œuvre, mais qui devraient s’avérer décisives pourraient également être lancées.

L'appareil productif des Pays de la Loire : des mutations à anticiperInsee Pays de la Loire : Études - N° 87 Mars 2010

Malgré la crise récente, les Pays de la Loire bénéficient, depuis trente ans, d'une croissance forte en matière d'emploi et de démographie. La dynamique s'appuie autant sur le développement des activités tertiaires que sur le maintien d'une activité industrielle dans quelques secteurs phares. À l'horizon 2020, les entreprises régionales vont

être confrontées à de nombreux changements : stabilisation de la population active, gestion de l'énergie, développement durable, gestion raisonnée du foncier. Pour y faire face, elles seront amenées à développer leurs capacités en matière d'innovation et d'échanges extérieurs ainsi qu'à mener une politique active en ce qui concerne la cohésion sociale.

Reprendre à la barre du tribunalRepreneur - N° 129 Avril 2010

Reprendre une PME en difficultés à la barre du tribunal ? Beaucoup y voient l’opportunité de bonnes affaires. Certes, le prix de rachat est moins élevé que pour la reprise d’une société en bonne santé en raison du risque associé, mais le repreneur devra injecter des capitaux complémentaires. Seuls les plus doués, bien entourés, tirent leur épingle du jeu.

Et si mes salariés devenaient autoentrepreneursL’Entreprise - N° 288 Avril 2010

Près de 30 % des autoentrepreneurs sont des salariés actifs. Une nouvelle donne que doivent gérer les employeurs. Quels sont les droits et les devoirs de chacun en la matière ? Ce nouveau régime peut-il permettre aux employeurs d’envisager leurs collaborations avec leurs salariés avec plus de souplesse, en recourant à ce statut plutôt qu’à des contrats de travail ?

Ouvrir un restaurant qui marche en 2010L’Entreprise - N° 288 Avril 2010

Du fast-food chic au bistrot du chef, les concepts de restaurant à succès devront, cette année, respecter une triple exigence : des ingrédients de qualité - si possible bio - ; une addition poids plume qui, à midi, ne doit pas excéder deux titres restaurant ; une atmosphère propice

au dépaysement. À défaut de moyens et compétences pour répondre à ce cahier des charges, vous pouvez opter pour les cours de cuisine, les services de chef à domicile et les applications numériques. Grandes tendances et exemples à suivre.

Bâtiment : le vert à la coteRepreneur - N° 129 Avril 2010

Les secteurs de la rénovation énergétique et de la construction durable ont la cote auprès des repreneurs. Ceux-ci se bousculent mais le vivier des entreprises à vendre est encore restreint. Quand ce n’est pas l’offre qui fait défaut, c’est parfois le prix qui freine les ardeurs des acheteurs. Le repreneur devra être capable, à court terme, de maîtriser une offre globale pour capter la clientèle.

Le bio dans la course aux prix basL’Usine Nouvelle - N° 3187 8 avril 2010

Finie la petite épicerie bio de quartier. La pression sur les prix pousse les réseaux spécialisés à se regrouper et à s’agrandir, tandis que les industriels multiplient les investissements. La taille moyenne de chacun des 2 200 magasins français est ainsi passée de 150 m2 il y a dix ans, à 400 m2 environ aujourd'hui. Les distributeurs poursuivent une même logique : être plus gros, afin de faire baisser les prix des fournisseurs.

Livraisons : le casse-tête du centre-villePoints de Vente - N° 1068 5 avril 2010

Respect des horaires, embouteillages, pollution des véhicules, nuisances sonores… Les livraisons dans les hyper-centres entraînent de nombreuses contraintes pour les distributeurs. Le sujet engendre des réflexions communes de la part des distributeurs, transporteurs, fabricants de camions, et des municipalités.

Bac techno, un lifting pour attirer les jeunesL’Usine Nouvelle - N° 3188 15 avril 2010

Luc Chatel, le ministre de l'Éducation nationale, s'est chargé de dépoussiérer le bac technologique avec la réforme des filières industrielles et de laboratoire, annoncée le 1er avril. Au programme : une révision complète de ces formations pour les rendre plus transversales. À partir de la rentrée 2011, il ne restera plus que six spécialités des bacs techno : innovation technologique et écoconception, système d'information et numérique, énergies et environnement, architecture et construction, biotechnologies, sciences physiques et chimiques en laboratoires. Cela va répondre au besoin de décloisonner les filières et d'ouvrir les débouchés dans l'enseignement supérieur.

Matières premières : le retour de la hausseL’Usine Nouvelle - N° 3187 8 avril 2010

Non seulement le prix du minerai de fer bondit de 90 %, mais il sera fixé sur une base trimestrielle et non plus annuelle. La flambée des prix des matières premières, qui avait été brutalement interrompue par la crise financière de 2008, touchera tous les consommateurs d'acier, en particulier le BTP et l'automobile. Reste à savoir jusqu’où les industries consommatrices, et leurs clients, pourront absorber ces hausses à un moment où la reprise économique n’est pas encore assurée.

Soignez vos conditions générales de venteChef d'entreprise magazine - N°47 Avril 2010

Les conditions générales de vente constituent le socle de la négociation commerciale dans vos relations avec des professionnels. En revanche, elles ne sont pas obligatoires (mais recommandées) si vos clients sont des particuliers.

Lu pour vous dans la presse

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Communiquer quand on crée sa boîteL'Entreprise - N° 289 Mai 2010

Conseils d'un expert en stratégies de communication pour lancer son entreprise et se forger une image, surtout quand on manque d'argent et de temps. Pris par ses multiples réflexions et démarches à accomplir quand il crée son entreprise, le créateur néglige souvent la communication. C'est l'erreur à éviter car une bonne politique de communication est une arme redoutable.

Le business au Brésil ne s'improvise pasL'Entreprise - N° 289 Mai 2010

Plus de 3 000 entreprises françaises ont des relations commerciales avec le Brésil. Avec 190 millions d'habitants et de nombreux projets publics et privés dans le cadre de l'organisation de la Coupe du monde de football de 2014 et des Jeux olympiques d'été de 2016, c'est un pays séduisant pour les entreprises françaises de toutes tailles. Cependant, son marché doit être abordé avec précaution en se faisant accompagner et conseiller par des experts.

Besoin d'ingénieurs, pensez intérim !L'Usine Nouvelle - N° 3191 6 mai 2010

Depuis quelques années, les ingénieurs découvrent l'intérim. Ils entreprennent des missions enrichies et au long cours. Pour les plus audacieux, l'agence de travail temporaire devient même une sorte d'impresario.

Sur la route de la réformeICF L'Argus des commerces - N° 382 Mai-juin 2010

Entreprise libérale mais contrôlée par l'administration, l'auto-école est confrontée aujourd'hui à la réforme du permis de conduire. Pour réussir dans ce secteur, les professionnels

devront veiller à ne pas pratiquer de tarifs trop bas et à la qualité de leurs prestations.

Aliments sous haute surveillanceEnjeux Les Échos - N° 268 Mai 2010

En plus des OGM, du porc à la dioxine ou de la mélamine, Bruxelles entend vérifier les allégations santé vantées sur les aliments. Une croisade pour la vérité dont le bras armé est la méconnue Efsa (European food safety authority). Les industries agroalimentaires sont en effet contraintes d'obtenir son feu vert pour vanter les vertus de leurs produits comme, par exemple, "renforce la masse osseuse", "diminue le cholestérol", "facilite le transit"…

Faut-il avoir peur… de GoogleCapital - N° 224 Mai 2010

Comme Microsoft jadis, le moteur de recherche Google fait figure d'épouvantail. Sa position hégémonique - 90 % de la recherche sur Internet en France - agace. Atteinte à la vie privée, concurrence déloyale, les plaintes se multiplient.

Restauration commerciale, 2009 est l'année des espérances déçues en FranceNéorestauration - N° 475 Mai 2010

Une TVA qui baisse, mais des opérateurs en restauration assise qui ont connu des difficultés : 2009 a été l'année de tous les paradoxes. 2010 risque de marquer le début d'une longue mutation du modèle économique de la restauration en France.

Les secrets de la mode qui marcheFranchise magazine - N° 218 Juin-juillet 2010

Kiabi, Jules, Celio, Devred et le groupe Beaumanoir font partie des grandes enseignes qui, malgré la crise,

renforcent leurs positions. Leurs points communs ? Des produits bien ciblés, une excellente maîtrise logistique et un développement optimisé par la commission-affiliation.

Crise en Pays de la Loire : industrie et intérim dans la tourmenteInsee Pays de la Loire : Études - N° 88 Mai 2010

2008 marque l'entrée de la France dans une crise économique généralisée. Les régions industrielles, principalement du Nord et de l'Est, sont particulièrement touchées. La région des Pays de la Loire, jusque-là dans une dynamique positive, n'a pas pour autant été épargnée par la crise. Ainsi, jusqu'à la mi-2009, l'emploi régional, principalement l'emploi intérimaire, pâtit fortement du contexte économique dégradé dans l'industrie et la construction plus particulièrement. Signes de reprise, l'emploi intérimaire redémarre au 3e trimestre 2009 alors que l'emploi se stabilise au 4e trimestre.

Les seniors, une cible délaisséeCrédoc : Consommation et modes de vie - N° 229 Mai 2010

Aujourd’hui, plus d’un tiers de la population française a plus de 50 ans. Pourtant, la société française valorise plutôt la jeunesse, pour des raisons culturelles, et s’intéresse relativement peu aux plus âgés. L’allongement de l’espérance de vie et l’arrivée à l’âge de la retraite de la première vague du baby boom rendent nécessaire de mieux prendre en compte les modes de vie des seniors. Le Crédoc a étudié l’impact du vieillissement de la population sur les biens de consommation. Les secteurs à fort potentiel de développement sont ceux du logement, des loisirs, de l’équipement des foyers et de l’habillement.

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Une production de glace au DANS LE BOCAGE PERCHERON

I nstallé dans une ancienne salle de traite transformée en labo-ratoire, Valéry Bourlier vient de

recevoir 300 litres de lait frais prove-nant de son exploitation. Depuis 6 h 30 du matin, il s’occupe de transformer le breuvage en glace au terme de multiples étapes. Au milieu de toutes ces machines et ces salles à l’hygiène "chirurgicale", le visiteur oublie qu’il se trouve au cœur d’une ferme. Il y a tout d’abord la pasteurisation, le lait est chauffé à 85 °C pendant un quart d’heure. La turbine à glace prend la relève en baissant la température à - 25 °C pendant une heure. La crème fraîche, le sucre, les fruits et le sta-bilisant (algues) sont alors ajoutés. L’alchimie se poursuit dans le surgé-lateur qui fige les qualités gustatives pendant deux heures à - 30 °C. Pour finir, la production hebdomadaire des 150 litres de glace est conservée en

chambre froide. La journée se ter-mine enfin. Il est 18 h ! Et c’est ainsi tous les samedis durant huit mois, de mars à octobre. Mais une semaine

sur deux la production de glace au lait est remplacée par celle des sor-bets (le lait étant remplacé par l’eau). Dans les deux cas, les ingrédients

À quelques kilomètres de La Ferté-Bernard, à Cherreau, se trouve le

seul agriculteur français fabricant de glace

bio. Au caramel, à la vanille, au foie gras ou au sureau, "Les glaces

du Perche sarthois" de Valéry Bourlier sont de véritables

créations aromatiques. Voyage au cœur d’une

exploitation qui met l’eau à la bouche.

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Valéry Bourlier travaille de manière véritablement artisanale.

Quelques-unes des 60 vaches élevées sur les 120 hectares de la ferme.

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lait bio

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restent naturels. "Pas question de tricher en ajoutant des colorants, des exhausteurs de goût ou des conser-vateurs artificiels", souligne celui qui se décrit comme un artisan paysan. La patience est une vertu essen-tielle. "Avant la commercialisation, six mois de test sont nécessaires pour élaborer un produit équilibré. Il faut s’adapter aux critiques. De plus, le lait n’a jamais le même goût. Le taux de matières grasses, de protéines va-rie en fonction de l’alimentation des vaches. Alors lorsque le lait apparaît plus consistant, il faut rajouter des arômes."

Au pain d’épices, au sureau ou au foie gras

La démarche écologique est globale. Des matières premières aux circuits de distribution, Valéry essaie de jouer la carte de la proximité et du label bio. Pour les sorbets, les purées de pomme, de cassis, de sureau provien-nent du Perche. Pour l’orange, il s’agit d’une production d’une coopérative marocaine respectant le commerce équitable. Les glaces au lait les plus vendues sont à base de vanille, cara-mel beurre salé, pain d’épices fabri-qué à la ferme et chocolat. Les pots de 800 ml et les portions individuelles sont diffusés dans les biocoops du département, dans des cantines de collectivités (à Allonnes, La Ferté-Bernard), dans la grande distribution, aux marchés fermiers. Un autre sec-teur de vente important est constitué de restaurateurs. Dans ce cas, notre agriculteur doit souvent répondre à des commandes surprenantes. "J’ai ainsi élaboré des glaces au foie gras, des sorbets pousse-rapière. Je tra-vaille actuellement sur une glace à l’ortie".

Une révolution professionnelle

Mais pourquoi cet ancien commercial de vente de volaille a-t-il décidé de se tourner vers une activité si originale ? Il y a au départ la volonté de rompre avec l’industrie agroalimentaire et de re-prendre la ferme de ses parents, "eux qui ne voulaient pas que je prenne la relève et qui ont tout fait pour m’éloi-gner du monde paysan trop dur à leur goût". En 2007, il constitue un Gaec (Groupement agricole d’exploitation en commun) avec sa sœur et son beau-frère. Sur 120 hectares, sont installées deux fermes et une soixantaine de vaches de race Prim Holstein (croisées avec des Montbéliard et des Brunes des Alpes) ainsi que des Jersiaises.Si la production de lait bio constitue le travail principal de l’exploitation, la fa-brication de glaces représente environ 7 % du chiffre d’affaires et a connu une progression de 30 % en 2009.

Ironie de l’histoire, ces deux activités débouchent sur un dilemme difficile à résoudre : "En tant que paysan, je suis content quand il pleut pour la nature, les pâturages, mais comme fabricant de glaces, je préfère le soleil pour vendre mes gourmandises !"

� Cédric Lebreton

Une gamme de produits qui s’étend.

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Moins de 8 € le pot de 800 ml.

Distribution : Biocoops, marchés fermiers (La Ferté-Bernard, Le Mans), grande distribution, restaurants scolaires, restaurants.

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Tél. : 06 72 12 01 57

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Opportunités d’affaires

722C1636COMMERCE DE GROS CADEAUX-LINGE-FLEURSVds affaire de gros avec camion, matériel avec ou sans entrepôt 290 m2. Bail neuf. Loyer 780 €/mois. Prix fonds 40 000 €. Disposer 20 000 € pour stock.Me Amiot Hubert Tél. 02 43 25 59 27

723C1989BOULANGERIE-PÂTISSERIEVds affaire de centre bourg 2 500 habitants 45 QX/mois. Fermé 2 jours. Logement 4 chambres. Prix fonds 280 000 €.CABINET ABD Tél. 02 40 12 43 44

722H1383BAR-RESTAURANT-HÔTELVds fonds avec hôtel 7 n°. Bon potentiel. Licence IV. Logement 2 chambres. Loyer 690 €/mois.

Prix 60 000 €.Me Ledru Georges Tél. 02 43 27 30 02

722C1783CHARCUTERIE-TRAITEURDans bourg dynamique affaire avec matériel et agencement en bon état. Traiteur à développer. Beau logement. Prix fonds 150 000 €. Possibilité achat murs.Me Baudry Jean-Michel Tél. 02 43 40 90 56

724H1459ÉPICERIE-BAR-TABAC-PRESSE-JEUXMultiservices idéal pour couple 1ère acquisition. Surface 105 m2 + réserve. Clientèle fidèle et touristique. Grand logement. Prix 110 000 €. Loyer 8 700 €/an.Me Sarzier Jean-Marc Tél. 02 33 31 72 97

722C1867SUPÉRETTEProche Le Mans vds superette de 100 m2 avec rayon boucherie. Magnifique établissement avec

appartement neuf. CA en progression constante. Prix 60 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722H1460PIZZÉRIAVds proche Le Mans pizzeria vente à emporter ou sur place. Matériel bon état. Ouvert du lundi au samedi. Prix fonds 55 000 €. Prix murs 115 000 €.Me Armanger Patrice Tél. 02 43 89 60 08

722H1462BAR-RESTAURANTVds cause retraite restaurant traditionnel avec 230 places assises. Jardin. CA 170 000 €. Affaire et logement très agréables. Prix 78 000 €.Agence Luc Sury SAS Tél. 02 43 53 53 55

722C1990QUINCAILLERIEVds affaire surface 61 m2 + atelier 200 m2 + réserve. Prix fonds 60 000 €. Prix murs 200 000 €.

Me Maleval Jean-Christophe Tél. 02 43 44 00 28

723H1382BAR-TABAC-PRESSE-PIZZAS-BANQUETSVds dans petit bourg affaire à développer en restauration. Logement 3 chambres. Prix 60 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

724C1885PAS-DE-PORTEMagnifique pas-de-porte en centre-ville. Surface 103 m2 et vitrine 7 ml. Studio. Faible loyer. Prix 100 000 €.Serarl Levêque-Mouchel Tél. 02 43 93 12 31

724H1387BAR-RESTAURANTAffaire en parfait état et cuisine aux normes. Salle réception 60 places. Bel outil de travail. Beau logement. Prix 45 000 €.Serarl Levêque-Mouchel Tél. 02 43 93 12 31

Annonces commerciales

BUREAUX A LOUERLE MANS - GARE SUD : Ensemble de bureaux d’environ 170 m² + parkings Loyer : 110 € HT/HC/m²/ an - Réf. 1289

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BUREAUX A VENDRE

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LE MANS - GOUGEARD : Bureaux de 74 m² - Loyer : 620 € HT/HC/mois - Réf. 1462

LE MANS - GARE SUD : Local profession-nel d’environ 200 m² - Loyer : 110 € HT/HC/m²/an - Réf. 1430

LOCAUX COMMERCIAUX A LOUER

LE MANS - GARE NORD : Local professionnel d’environ 454,60 m², divisible en deux - Loyer : 210 € HT/m²/an - Réf. 1422

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723H1463BAR-RESTAURANT OUVRIERAffaire restaurant du midi très propre avec terrasse situé sur place du marché. Affaire à développer. Grand logement. Prix 100 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722H1465CHAMBRES ET TABLE D'HÔTESAncien moulin avec bief et 2 étangs poissonneux sur 11 500 m2 bordé d'un ruisseau. 5 chambres d'hôtes meublées, 2 appartements privés, 1 gîte meublé, piscine. SCI 609 000 €. Prix fonds 90 000 €.Me Dalmont Christophe Tél. 02 43 44 00 10

723H1265BAR-SNACKVds affaire située en centre-ville. Fermé à 20 h + lundi. CA 65 000 €. Bénéfice 30 000 €. Logement. Prix 69 500 €.Chatellier cabinet de commerces Tél. 02 43 52 04 04

723C1862SANDWICHERIE-PIZZA À EMPORTERAffaire à développer, idéale 1ère installation. 8 places. Loyer 3 312 €/an. Prix fonds 50 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

724C1890BOULANGERIE-PÂTISSERIEVds affaire état impeccable idéale pour couple. CA 145 K€. EBE 46 K€. Faible loyer. Prix 175 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C2000PAS-DE-PORTEPas-de-porte centre-ville avec surface 140 m2 et vitrine 12 ml.

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721H1380BAR-BRASSERIE-JEUXVds affaire très bon emplacement dans centre-ville et proche lycée. Logement 3 chambres. Très propre. Prix 90 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C1998LUMINAIRES-ÉLECTRICITÉ GÉNÉRALEVds cause retraite magasin hyper centre-ville. Surface 23 m2 + réserve. Prix fonds 40 000 €. Vente ou location des murs.Me Larcher Marie-Christine Tél. 02 43 81 51 42

721H1464PIZZÉRIA-SALADERIEAffaire située dans rue piétonne idéale pour couple. Terrasse. EBE 71 000 €. Prix fonds 150 000 €.

Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C1994PAS-DE-PORTEHyper centre surface 27 m2 idéal pour décoration, bijouterie, accessoires, arts table... Grande vitrine. Prix 150 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C1992CAVE À VINVds cause retraite affaire avec vaste aire de stockage. Développement possible. Prix fonds 30 000 €. Prix murs commerce + logement 230 000 €.Me Larcher Marie-Christine Tél. 02 43 81 51 42

721C1993LOCALLocal commercial de 170 m2 dont 130 m2 de surface vente + réserve. Actuellement exploité en magasin alimentaire. Loyer 800 €/mois + 290 € charges.Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06

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FONDS DE COMMERCE

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Opportunités d’affaires

721C1995PAS-DE-PORTEUrgent centre-ville surface 50 m2 + réserve. Bail neuf. État général très propre. Tous commerces sauf nuisances. Prix 100 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C2002DROIT AU BAILFace à ligne tram pas-de-porte surface 20 m2. Vitrine, toilettes, lavabo et cave. Prix 25 000 €. Frais 4 000 €.Me Leroux Philippe Tél. 02 43 39 26 60

721C1999PAS-DE-PORTEPas-de-porte bail tous commerces. Surface 135 m2 avec grande vitrine en angle. Prix 120 000 €. À voir.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C2003PAS-DE-PORTEPas-de-porte centre-ville surface 100 m2 avec grande vitrine d'angle

12 ml. Bail tous commerces sauf nuisances. Activité de service possible. Logement F3. Faible loyer. Prix 135 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C1856PAS-DE-PORTEVds pas-de-porte sur axe Tram et proche centre-ville. Surface totale 50 m2. Vitrine 3,2 ml. Prix 25 000 € à débattre.Me Poupas Renaud Tél. 02 43 80 49 07

721C1868TABAC-LOTO-PRESSE-PAPETERIESuperbe affaire dans centre commercial secteur résidentiel avec parking facile. Locaux état neuf. Surface 55 m2 + bureau et réserve tout aux normes. Prix 170 000 €. Cession rapide cause santé.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

721C1895PAS-DE-PORTEVds pas-de-porte emplacement

n° 1 en centre-ville. Bail restauration rapide sandwicherie. Agencement de qualité. Logement. À négocier.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C1997COIFFURECentre-ville salon coiffure ou pas-de-porte. Surface 40 m2 avec vitrine sur rue passante. Bureau ou réserve le tout en bon état. Prix 75 000 € à débattre.Me Fournier Jean-Jacques Tél. 02 43 24 37 15

721H1461HÔTELVds hôtel rénovations récentes avec 24 chambres. Prix 460 000 €.Me Fournier Jean-Jacques Tél. 02 43 24 37 15

721C2001INSTITUT DE BEAUTÉInstitut avec salle massage et UV. Salle épilation et soins. Très belle installation dans centre-ville. Création récente. Vente urgente. Prix 20 000 €.

Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721H1350BAR-TABAC-PRESSE-LOTOVds superbe affaire dans secteur actif avec parking facile. Surface 55 m2 de 2 salles + terrasse. Logement F5. EBE 67 000 €. Prix 302 000 € FAI.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

723C2007TRAITEUR-CHARCUTERIEVds affaire à développer avec magasin tout équipé surface 60 m2. Loyer 530 €/mois. Prix fonds 40 000 €.Me Gaisne-Pechabrier Céline Tél. 02 43 46 60 15

722C0459COIFFURE MIXTEVds proche Le Mans. Surface 33 m2 + 35 m2. Bon état. Emplacement n° 1. Logement possible 35 m2. Achat murs possible. Prix fonds 25 000 €.Me Barbe Gérard Tél. 02 43 20 50 09

IMMOBILIER ENTREPRISE - FONDS DE COMMERCEBureaux - bâtiments industriels - locaux commerciaux et d’activités

Tél. 02 43 72 00 59 - Fax. 02 43 24 36 45 - Site web : www.juri-diag.fr - 20 Av du Général Leclerc 72000 LE MANSContact immo entreprise : Joël Archenault - Tél : 06 18 33 03 73 - Sabrina Aboudou - Tél : 06 30 38 79 88

Contact Fonds de Commerce : Jocelyn Bourne - Tél : 06 09 72 02 17 - Contact Boulangerie/Patisserie : Karl Landais - Tél : 06 26 76 17 86

BUREAUXLE MANS - PROCHE GARE NORD Loue Bureaux de 110m² sur 2 niveaux. RDC plateau ouvert , WC, Kitchenette équipée de nombreux placards de rangements, équipement réseau informatique et téléphonique. Prix du loyer mensuel : 1100 € HT / Possibilité de logement en plus (55m²) au 3ème Étage. Réf : 02/1051

Le MANS - PONTLIEUE Au pied du Tram, loue ensemble de Bureaux de 62M², comprenant : Accueil, 3 Bureaux, cuisine, buanderie, jardin avec local de 20m² et caves .Prix du loyer mensuel : 600 € Net. Réf : 02/1049

LOCAL COMMERCIAL / PAS DE PORTELE MANS - PONTLIEUE Loue local Commercial proximité Tram et Bus de 60m² comprenant : Un Espace commercial de 40m² avec vitrine de 3ML, 2 pièces pour réserve ou bureau . Cuisine , Sanitaire, une cave de 35m² et une cour. Prix du loyer mensuel : 700 € HT. Réf : 02/985

LE MANS GARE Loue Local Commercial de 90m² avec D.A.B et sans charges de copropriété comprenant : 2 Entrées, 1 Accueil, 2 Bureaux, Archives, Sanitaires, Chauffage Électrique et une Vitrine de 7ML. Prix du Loyer mensuel : 1200 €TTC / Si pas de D.A.B Loyer Mensuel de 1480 € TTC. Réf : 02/964

LE MANS - CENTRE VILE - ETAT NEUF Loue Local Com-mercial de 140M2 avec vitrine anti-effraction de 12ML, com-prenant une partie commerciale de 130M2, réserve, sanitaire, climatisation réversible ainsi que 3 places de parking privatif. Prix du loyer mensuel : 1500 € HT. DAB : Nous consulter.Réf : 02/999

LE MANS - GAMBETTA Loue Local Commercial de 180m² avec vitrine de 7.50ML, Show-room, 6 Pièces et cave. Chauffage gaz, câblage informatique. Prix du loyer mensuel : 1497 € HT / DAB : Nous consulter. Réf : 02/1037

LOCAL D'ACTIVITÉ / ENTREPÔTÀ 1 mn de l’université dans Zone d'Activité Loue local d’Activité d’env. 67m², comprenant une porte sectionnelle de 3.20M de hauteur et 3ML.'hauteur sous plafond 5 M, isolation simple peau et sol Béton. Prix du loyer mensuel : 280 € HT. Réf : 02/1059

Proximité d'Autoroute et Rocade Loue Local d’activité de 230M2. Comprenant 1 bureau de 15M2 env, kitchenette , local archives, 1 porte sectionnelle, chauffage électrique dans sa-nitaires et bureau, bardage et isolation double peau. Hauteur sous ferme env. 7m, 4 parkings. Prix du loyer mensuel : 800 € HT. Réf : 02/996

LOCAL INDUSTRIELÀ 30mn du Mans dans Zone Industrielle paysagée Loue ou Vend Bâtiment de 2000m² sur terrain de 8000m², comprenant Atelier de 1700m², Bureaux de 300m², 2 quais de chargement et 2 rampes d’accès. Hauteur sous ferme 6m, chauffage gaz aérotherme ainsi que 20 places de parking. Prix du Loyer men-suel : 8600 € HT. Prix de vente : Nous consulter. Réf : 02/1077

FONDS DE COMMERCESRESTAURANT Cuisine traditionnelle, clientèle affaire et famille, confort de vie avec logement et repos (10 ser-vices). Etablissement aux normes. (Achat murs possible) CA 250 000 €. EBE 59 000 €. Prix 150 000 €. Réf : 02/858

BAR BRASSERIE PUB Très bel emplacement avec terrasse. Affaire agréable à travailler. Agencement et équipement en par-fait état, convient à couple de professionnels. CA 180 000 €. EBE 45 200 €. Disposer de 35 000 €. Réf : 02/977

BOUCHERIE Périphérie grande Ville. Secteur résidentiel, zone de chanladise importante. Activité essentiellement en boucherie et en boutique. Repos hebdo 1,5 jours et 4 semaines de congés. Le bail sera neuf. CA 182 500 €. EBE 35 500 €. Prix 90 000 €. Réf: 02/979

BAR TABAC PRESSE LOTO Seul tabac dans bourg actif. Repos hebdo 1 jour et 6 semaines de congés. Appar-tement sur place. CA 64 575 €. Cions 39 300 €. EBE 42 600 €. Prix 155 000 €. Réf: 02/950

BOULANGERIE-PÂTISSERIEAffaire de 1er main dans sud Sarthe CA : 180 000 €. Equipement complet, four récent. Magasin 5 ans. Loge-ment de 3 chambres.

Commune dynamique affaire du sud Sarthe CA 500 000 €. Locaux spacieux, très bien équipé, normes ok. Logement de 3 chambres, possibilité achat mur. Equipe en place, convient pour boulanger ou pâtissier. Fermer le lundi.

Sud Sarthe, CA 240 000 €. Très belle installation, matériels récents. Logement de très belle qualité. Possibilité achat mur.

Proche Le Mans, boulangerie pâtisserie à dynami-sé. CA 180 000 €, belle emplacement. Logement de 3 chambres, cours close. Idéal en couple, potentiel réel.

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722C2004BOULANGERIE-PÂTISSERIEBoutique neuve et labo fournil grand et aux normes. Exploitation idéale en couple. Logement sur place 5 pièces. Prix fonds 10 000 €.Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

722H1349BAR-TABAC-PRESSE-LOTOVds affaire de 30 places. Fermé samedi AM et dimanche. Commissions globales 70 000 €. Logement 2 chambres. Prix 350 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723C1871BOUCHERIE-CHARCUTERIEVds affaire à relancer, idéale pour 1ère installation. Prix 25 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723C1996COIFFUREPlein centre-ville affaire à développer idéale pour 1 personne. 4 postes. Loyer 495 €/mois. Prix 38 000 €. À saisir.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722C1865PÂTISSERIE CHOCOLATERIEPâtisserie-chocolaterie avec possibilité de création de boulangerie. Magnifique logement de 5 chambres. Neuf, affaire rare. Prix murs et fonds : 380 000 €.

Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722C2006PLOMBERIE-CHAUFFAGEVds cause retraite affaire dans secteur Monfort-le-Gesnois. Clientèle de particuliers. Entretien chaudières. Prix fonds 35 000 €.Me Lecomte Franck Tél. 02 43 54 01 54

722C1991MOTOCULTURE-MÉCANIQUEVds cause retraite entreprise mécanique motoculture, vente et réparation. Surface 60 m2 + réserve 60 m2. Prix fonds 90 000 €. Achat murs possible ou location 7 200 €/an.Me Marteau Jany Tél. 02 43 51 21 51

724H1352HÔTEL-RESTAURANTVds affaire proche axe Le Mans-Paris. Loyer 1 900 €/mois. Logement pavillon possible 500 €/mois. Prix fonds 130 000 €.Me Perdriel Jean-Pierre Tél. 02 43 93 47 08

722C1870BOUCHERIE-CHARCUTERIEVds très belle affaire refaite en 2003. Surface 30 m2. CA 183 900 €. Logement 2 chambres + cour. Prix fonds 90 000 €. Prix murs 130 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722C1530SUPÉRETTE-CHARCUTERIE-TRAITEURVds commerce propre et bien tenu dans rue principale, à exploiter en couple avec temps partiel. Proximité camping. Prix fonds 79 500 €. Achat murs possible.Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

724C2005ALIMENTATION GÉNÉRALEBeau magasin climatisé dans jolie commune bien aménagée. Exploitation idéale en couple. Logement sur place. Prix fonds 130 000 €.Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

723C1968ALIMENTATIONDans belle ville sur axe passager vds affaire surface 130 m2 + réserve. CA 265 000 €. EBE 35 000 €. Prix 100 000 €. À voir.Part'ner Commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723C1983JEUX VIDÉO-VIDÉO CLUBMagasin 350 m2 sur rue passante de centre-ville proche écoles et lycées. Possibilité de développement. CA en progression. Prix 250 000 €.SCP Bodard & Brohier Tél. 02 31 62 03 31

724C1981GARAGEGarage mécanique avec hall d'expo neuf. 2 bureaux neufs.

Parking VO. Prix fonds 80 000 €. Prix murs 140 000 €.Serarl Levêque-MouchelTél. 02 43 93 12 31

722H1445BAR-HÔTEL RESTAURANT-JOURNAUX-TABACCommune 700 habitants en expansion recherche repreneur pour affaire environ 180 m2. Travaux à prévoir. Bel appartement. Contacter la mairie tous les matins pour visite des lieux.Mairie Tél. 02 43 25 25 30

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LOCAUX D’ACTIVITÉS

BUREAUX

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Opportunités d’affaires

C58527Nord Pays de la Loire, entreprise de mécanique de précision à reprendre. Accompagnement possible du cédant.CA : 630 K€. Effectif : 3 personnes.

C85774 Pays de la Loire, jeune entreprise dans le secteur du nautisme de loisir, recherche partenaire ayant des compétences commerciales pour favoriser le développement de l'entreprise. Apport souhaité : 100 K€ et connaissance du secteur recommandé.

C26047 Sarthe, à céder entreprise de transport frigorifique express (- 3,5 tonnes). Capacité de transport véhicules légers obligatoire. Clientèle grands groupes. CA : 59 K€. Effectif : 1 personne.

C25302Sarthe, à céder, cause retraite, entreprise de taille de pierre, maçonnerie traditionnelle. Bonne rentabilité. Potentiel de développement. Effectif : 13 personnes + le cédant. CA au 31/03/2009 : 1 073 K€. Possibilité d'acquérir les murs.

C68640 Grand Ouest, à céder, cause retraite, entreprise d'électricité, plomberie, chauffage, climatisation, solaire, pompe à chaleur, photovoltaïque, électroménager, TV/Hi-fi... Effectif : 42 personnes dont le cédant. CA au 31/12/2009 : 3 639 K€. 2 établissements.

C 54987 Mayenne, entreprise à reprendre de découpe et transformation de viandes. Clientèle : restaurants, collectivités, boucheries. CA : 1,8 M€. Effectif : 12 personnes.

C 60671 Pays de la Loire, à céder cause retraite, entreprise spécialisée dans la négociation internationale de produits industriels. Prestations de conseil, d'accompagnement et d'appui à l'export. Effectif : 2 personnes. CA au 30/06/2009 : 262 K€. Bureaux : 165 m². Procédure de sauvegarde en fin de période.

C13528 Sarthe, à céder entreprise de maîtrise d'œuvre en bâtiment. Clientèle de particuliers et de professionnels. CA : 125 K€. Effectif : 2 personnes.

C35496 Maine-et-Loire, société ayant pour activité la vente aux particuliers d'articles de décoration et plus. CA : 2 900 K€. Effectif : 12 personnes. Zone commerciale excellente située grande ville du Maine-et-loire. Cession des titres.

C56791Région Grand Ouest, à céder cause départ en retraite, entreprise de services aux grandes entreprises et PME, intervenant en France et à l'étranger dans l'aménagement d'équipement de production. Effectif : 12 personnes. CA : 1 500 K€ environ avec des résultats positifs récurrents. Bonne valeur ajoutée nécessitant très peu d'investissement. Valeur demandée 500 K€ + 300 K€ de trésorerie disponible.

C13135Le Mans, entreprise à vendre de pose et vente de fenêtres, portes garage, stores. Bonne notoriété. CA 2009 : 510 K€. Résultat : 113 K€. Effectif : 2 salariés + dirigeant. Local à louer ou à acheter. Prix souhaité : 380 K€.

C28915 Nord Pays de la Loire, à céder cause retraite, entreprise d'usinage et de mécanique de précision. Effectif : 8 personnes. CA : 1 000 K€, intervenant sur des secteurs diversifiés.

C6200 Sarthe, à céder cause retraite, entreprise de charpente, couverture, maisons à ossature bois. Effectif : 9 personnes dont le cédant. CA au 31/12/2008 : 910 K€. Résultat : 90 K€. Locaux : 380 m².

C83539 Sarthe, à céder cause retraite, société spécialisée fabrication et pose de menuiseries aluminium, bonne notoriété, bâtiment en location 800 m² (avec atelier de fabrication et showroom). Effectif : 7 personnes. CA : 750/800 K€. Accompagnement du dirigeant envisageable.

C39750Entreprise région Ouest, à céder cause recentrage d'activité. CA 2009 : 3 456 K€ dont 70 % en prestations et installation d'équipements industriels. Bonne rentabilité. Grande notoriété, belle clientèle secondaire et tertiaire. Fort potentiel de développement régional. Effectif : 21 personnes.

C1478 Mayenne, entreprise spécialisée dans la carrosserie industrielle, la réparation de poids lourds et la gestion d'un garage particuliers à reprendre pour cause de départ en retraite. Effectif : 7 personnes. CA : 688 K€. Compétences techniques du repreneur souhaité.

C53498Sarthe, à céder entreprise de prestations de services de main-d'œuvre (travail à façon) pour une clientèle d'industriels. Effectif : > 60 personnes. CA : > 2 M€. Rentabilité régulière. L'entreprise est propriétaire de son immobilier.

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