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 Sommaire Vue d’ensemble 1 Environnement international 4 Contexte national 8 1. Croissance sectorielle 2. Eléments de la demande 3. Echanges extérieurs 4. Finances publiques 5. Financement de l’économie Direction des Etudes et des Prévisions Financières Ministère de l’Economie et des Finances Quartier administratif, Entrée D, Rabat- Chellah Tél. : 05.37. 67.74.15/16 Fax : 05.37.67.75.33 E-mail : [email protected] ces.gov.ma Note d e C on oncture Direction des Etudes et des Prévisions Financières 207 Mai 2014 VUE D’ENSEMBLE P ers pect ives favorables de l a crois s ance économique nationa le , nourr ies pa r le dynamis me s outenu d es activ ités tertiaires et pa r la bonne pe rfor mance des nouvel le s indus tries nais s ante s da ns un context e de repris e de l a de ma nde extéri eure et de redress ement des finances publ iques . La reprise de l’économie mondiale se poursuit à un rythme modéré début 2014, comme le montrent les indicateurs conjoncturels. En termes de perspectives, l’OCDE prévoit une croissance du PIB mondial de 3,4% en 2014 après 2,8% en 2013, tirée par les économies avancées de l’OCDE (2,2% après 1,3%), en particulier les Etats -Unis (2,6% après 1,9%), alors que la reprise s’atténue dans les économies émergentes (5,3% après 5,4% pour les BRIICS).  Selon la Commission européenne, la croissance de la zone euro devrait enregistrer 1,2% en 2014, après deux années de contraction. La reprise est menée par l’Allemagne (1,8%) et, à moindre degré, par la France (1,0%) et l’Espagne (1,1%). Cette reprise devrait soutenir la croissance dans ses partenaires de la région MENA et de l’Afrique subsaharienne. Sur le premier trimestre 2014, le PIB de la zone euro a marqué une croissance de 0,2%, identique à celle réalisée au quatrième trimestre 2013. L’accélération de la croissance en  Allemagne (0,8% au T1 aprè s 0,4% au T4) et en Espagne (0,4% après 0,2%) contraste avec la stagnation en France (0,0% après 0,2%) et la contraction en Italie (-0,1% après 0,1%), au Portugal (-0,7% après 0,5%) et aux Pays-Bas (-1,4% après 1,0%). Les indicateurs à haute fréquence restent globalement encourageants. L’indice PMI composite de l’activité du secteur privé montre une croissance solide dans la zone euro en avril, malgré les divergences persistantes entre les pays membres. Le taux de chômage dans la zone euro se stabilise mais à un niveau élevé (11,8% en avril). Pour soutenir la croissance et contenir les risques déflationnistes, la BCE annonce le maintien d’une politique monétaire accommodante.  Aux Etats-Unis,  la croissance du PIB a ralenti au premier trimestre 2014 (0,1% en rythme annualisé après 2,6% au T4-2013), en raison des conditions climatiques défavorables. Toutefois, les derniers indicateurs signalent une amélioration de la situation conjoncturelle. La croissance américaine est soutenue par le redressement continu des marchés immobilier, boursier et de l’emploi. Le taux de chômage est tombé à son plus bas niveau depuis six ans. En Chine, la croissance économique ralentit début 2014 (7,4% au T1 après 7,7% au T4-2013). Globalement, la croissance économique dans les grands pays émergents a poursuivi son fléchissement début 2014, affectée par des contraintes structurelles intérieures ainsi que par les effets du durcissement des conditions de crédit. Les prix des produits de base ont enregistré une légère hausse en avril 2014. Ainsi, les cours du Brent se sont établis à 108 dollars en moyenne en avril contre 107 dollars en mars, soutenus par les tensions persistantes entre la Russie et l'Ukraine, l’interruption de l'approvisionnement dans certains pays producteurs ainsi que par la reprise de la demande.   A u M aroc , l’activité économique hors agriculture bénéficie d’une  orientation positive en 2014, tirant profit du dynamisme continu des activités tertiaires, qui contribuent avec plus de la moitié à la valeur ajoutée totale dans un contexte de tertiarisation de notre tissu économique, et de la reprise confirmée des activités secondaires, particulièrement au niveau du secteur énergétique et du secteur industriel qui commence à bénéficier de l’amélioration progressive de la demande extérieure adressée au Maroc.  Au niveau du s ecteur ag ri cole, la récolte céréalière est estimée à 67,3 millions de quintaux, d’après les dernières déclarations du Département de l’Agriculture,  soit une production en dessus de la récolte moyenne des quinze dernières années de près de 2 millions de quintaux. Il s’agit d’une bonne performance qui intervient au moment où des inquiétudes ont commencé à s’afficher sur le rendement de la campagne agricole, en raison du retard pluviométrique qui a caractérisé la première phase de cette campagne.

Maroc - Note de Conjoncture DEPF 19 Mai 2014

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    Sommaire

    Vue densemble 1

    Environnement

    international 4

    Contexte national 8

    1. Croissance sectorielle

    2. Elments de la demande

    3. Echanges extrieurs

    4. Finances publiques

    5. Financement de lconomie

    Direction des Etudes et des Prvisions

    Financires

    Ministre de lEconomie et des

    Finances

    Quartier administratif, Entre D, Rabat-

    ChellahTl. : 05.37. 67.74.15/16

    Fax : 05.37.67.75.33

    E-mail :[email protected]

    Note de Con oncture

    Direction des Etudes et des

    Prvisions Financires

    N207Mai 2014

    VUE DENSEMBLE

    Perspect ives favo rables d e la crois sance con om ique n ationale, nour ries par le

    dyn amism e sout enu d es activits tert iaires et par la bo nne p erform ance des

    nouv el les indu str ies naissantes dans un c ontexte de repr ise de la demande

    extrieure et d e redr essement d es financ es p ub liques .

    La reprise delconomie mondiale se poursuit un rythme modr dbut 2014, comme le

    montrent les indicateurs conjoncturels. En termes de perspectives, lOCDE prvoit unecroissance du PIB mondial de 3,4% en 2014 aprs 2,8% en 2013, tire par les conomies

    avances de lOCDE (2,2% aprs 1,3%), en particulier les Etats-Unis (2,6% aprs 1,9%), alorsque la reprise sattnue dans les conomies mergentes (5,3% aprs 5,4% pour les BRIICS).

    Selon la Commission europenne, la croissance de la zone euro devrait enregistrer 1,2% en

    2014, aprs deux annes de contraction. La reprise est mene par lAllemagne (1,8%) et, moindre degr, par la France (1,0%) et lEspagne (1,1%). Cette reprise devrait soutenir la

    croissance dans ses partenaires de la rgion MENA et de lAfrique subsaharienne.

    Sur le premier trimestre 2014, le PIB de la zone euro a marqu une croissance de 0,2%,identique celle ralise au quatrime trimestre 2013 . Lacclration de la croissance enAllemagne (0,8% au T1 aprs 0,4% au T4) et en Espagne (0,4% aprs 0,2%) contraste avec lastagnation en France (0,0% aprs 0,2%) et la contraction en Italie (-0,1% aprs 0,1%), au

    Portugal (-0,7% aprs 0,5%) et aux Pays-Bas (-1,4% aprs 1,0%). Les indicateurs hautefrquence restent globalement encourageants. Lindice PMI composite de lactivit du secteurpriv montre une croissance solide dans la zone euro en avril, malgr les divergencespersistantes entre les pays membres. Le taux de chmage dans la zone euro se stabilise mais

    un niveau lev (11,8% en avril). Pour soutenir la croissance et contenir les risquesdflationnistes, la BCE annonce le maintien dune politique montaire accommodante.

    Aux Etats-Unis, la croissance du PIB a ralenti au premier trimestre 2014 (0,1% en rythme

    annualis aprs 2,6% au T4-2013), en raison des conditions climatiques dfavorables.

    Toutefois, les derniers indicateurs signalent une amlioration de la situation conjoncturelle. Lacroissance amricaine est soutenue par le redressement continu des marchs immobilier,boursier et de lemploi.Le taux de chmage est tomb son plus bas niveau depuis six ans.

    En Chine, la croissance conomique ralentit dbut 2014 (7,4% au T1 aprs 7,7% au T4-2013).

    Globalement, la croissance conomique dans les grands pays mergents a poursuivi sonflchissement dbut 2014, affecte par des contraintes structurelles intrieures ainsi que parles effets du durcissement des conditions de crdit.

    Les prix des produits de baseont enregistr une lgre hausse en avril 2014. Ainsi, les cours

    du Brent se sont tablis 108 dollars en moyenne en avril contre 107 dollars en mars,

    soutenus par les tensions persistantes entre la Russie et l'Ukraine, linterruption de

    l'approvisionnement dans certains pays producteurs ainsi que par la reprise de la demande.

    Au Maroc, lactivit conomique hors agriculture bnficie duneorientation positive en 2014,

    tirant profit du dynamisme continu des activits tertiaires, qui contribuent avec plus de la moiti la valeur ajoute totale dans un contexte de tertiarisation de notre tissu conomique, et de lareprise confirme des activits secondaires, particulirement au niveau du secteur nergtique

    et du secteur industriel qui commence bnficier de lamlioration progressive de la demandeextrieure adresse au Maroc.

    Au niveau du secteur agrico le, la rcolte cralire est estime 67,3 millions de quintaux,daprs les dernires dclarations du Dpartement de lAgriculture, soit une production endessus de la rcolte moyenne des quinze dernires annes de prs de 2 millions de quintaux. Il

    sagit dunebonne performance qui intervient au moment o des inquitudes ont commenc

    safficher sur le rendement de la campagne agricole, en raison du retard pluviomtrique qui a

    caractris la premire phase de cette campagne.

    mailto:[email protected]:[email protected]
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    Les ventes d e ciment, indicateur cl du secteur du btiment et travaux publics, ont affich une baisse de 3,1% fin avril2014, aprs un recul de 3,2% au premier trimestre 2014 et un recul de 16,5% fin avril 2013, marquant une dclrationcontinue du rythme baissier du secteur. La production et la consommation de lnergie lectriquese sont favorablementorientes au terme du premier trimestre 2014, en confirmation de la reprise enregistre un trimestre auparavant. En effet,la production dlectricit a progress de 1,8%, en variation annuelle, aprs une baisse de 3,1% au premier trimestre 2013.Pour sa part, la consommation dlectricit a augment de 2,6% contre une baisse de 0,9% fin mars 2013. Cetteapprciation est lier laccroissement des ventes de lnergie de trs haute, haute et moyenne tension de 1,5%,recouvrant une baisse de la consommation des clients de la trs haute et haute tension de 10,7%, attnue par le

    renforcement des ventes aux distributeurs de 4,3% et de celles de lnergie de moyenne tension de 6,8%. Sagissant dela consommation de lnergie lectrique de basse tension, elle sest apprcie de 6,7%, aprs +5,9% un an auparavant. Sur un autre plan, lactivit du raffinagepoursuit sa reprise dbut 2014, affichant une volution du volume des entres la raffinerie de 31,1% au premier trimestre 2014, tire par la hausse du volume des entres de ptrole brut de 47,5%.

    Aprs lorientation positive de lindice de production des ind us tries m anuf actu rireslors des trois derniers trimestres de2013, les rsultats de lenqute de conjoncturede Bank Al-Maghreb auprs des industriels sont la faveur dune poursuitedu redressement de lactivit du secteur au cours du premier trimestre 2014, avec 52% des industriels qualifiant le climatgnral des affaires de moyen et 30% de bon. Au titre du deuxime trimestre, ces industriels prvoient une amlioration deleurs activits, avec 60% des anticipations pour un climat des affaires moyen et 28% pour un climat bon. Cette dynamiquea t reflte, sur un autre plan, par lamlioration du taux dutilisation des capacits de production de 1,7 point au premiertrimestre 2014, comparativement au premier trimestre de lanne passe pour se situer en moyenne 69,3%.

    Lesecteur tour ist ique

    se comporte favorablement comme en tmoigne la bonne tenue de ses indicateurs. Le nombredes arrives touristiques aux postes frontires sest renforc de 8% au premier trimestre 2014, aprs une hausse de 3%un an auparavant. Cette bonne orientation a t alimente par la poursuite de la croissance du nombre des arrives destouristes trangers deux chiffres (+10%) et, dans une moindre mesure, par la progression des arrives des MRE de 5%.En parallle, les nuites touristiques se sont consolides de 10%, aprs +11% fin mars 2013 , augurant dune poursuitede lorientation positive du secteur en 2014. Cette volution a t tire, particulirement, par la dynamique favorable desnuites des non-rsidents (+11%), impulse par la bonne orientation de lensemble des marchs metteurs.

    Les activits du secteur des tlcommunic at io ns continuent de se raffermir au premier trimestre 2014, favorises,notamment, par la poursuite de la tendance baissire accrue des prix de la communication au cours des dernires annes.Le parc global de la tlphonie sest apprci de 8,3% au premier trimestre 2014, aprs une amlioration de 7,2% un an

    auparavant, impulse par la consolidation du parc de la tlphonie mobile de 9,8%. Pour le parc de lInternet, il maintientsa croissance soutenue, progressant de 57,3%, aprs une augmentation de 46% fin 2013.

    Au niveau de la demande intrieure, la co nsomm ation des mnages devrait tirer profit de la faible volution des prix laconsommation (+0,4% au premier trimestre 2014), conjugue une amlioration des revenus des mnages, en lien,notamment, avec le comportement toujours positif des crdits accords la consommation (+1,9% fin mars), lesrsultats relativement bons escompts de la campagne agricole 2013/2014 et la cration nette de 90.000 postes demploirmunrs au premier trimestre, sachant que les pertes nettes ont concern lemploi non rmunr hauteur de 1.000postes. Cette volution devrait tre, galement, conforte par la hausse, quoique modre, de la masse salariale serviepar la fonction publique (+1,5% fin mars) et par les transferts des MRE de prs de 18 milliards de dirhams fin avril. Parailleurs, le bon comportement des missions au titre de linvestissement du budget de lEtat (+30% fin mars) et delencours des crdits lquipement (+1,6% fin mars aprs -1,3% un an auparavant) augure dune orientation positive deleffort dinvestissement dbut 2014, attnue, toutefois, par la baisse des importations des biens dquipement horsavions (-6,1% fin avril) et du flux des IDE (-21,7%). Ce dernier a t pnalis, essentiellement, par un effet de base dufait que les quatre premiers mois de lanne 2013 ont t marqus par certaines oprations ralises dans le secteur delagroalimentaire. Par ailleurs, il convient de rappeler que la Commission Interministrielle des Investissements aapprouv, dbut 2014, prs de 40 projets d'investissement pour un montant total de 42 milliards de dirhams, pouvantgnrer plus de 2.000 emplois stables et 14.000 emplois indirects.

    Au niveau des chan ges ex trieu rs, le dficit commercial a augment, en glissement annuel, de 3,7% 68,9 milliards de

    dirhams fin avril 2014, enregistrant une attnuation comparativement fin mars 2014 (+9,5 %). Cette volution sexplique

    par le raffermissement des exportations de 4,3% 64,6 milliards de dirhams, soit un rythme dpassant lgrement celuides importations (+4% 133,5 milliards) qui a enregistr un ralentissement comparativement au mois dernier (+7,4%).Lvolution des exportations a bnfici de la bonne tenue des exportations des nouvelles industries, notammentlautomobile (+48,4%), llectronique (+22,9%) et laronautique (+11,8%), attnues, toutefois, par le repli de celles de

    phosphates et drivs de 13,7%. Hors OCP, les exportations ont augment de 9,1%. Le ralentissement de la croissancedes importations a rsult de la baisse enregistre au cours du mois davril et qui a concern surtout les produits

    alimentaires et les produits nergtiques, quoiquilsdemeurent les premiers contributeurs la laugmentation cumule desimportations, avec des hausses de 25,8% et de 7,6% respectivement. Hors ces deux postes de produits, les importations

    ont recul de 1,1% fin avril 2014. Sagissant des flux financiers, ils ont t marqus par lamlioration des recettes devoyages de 3,8% 16,8 milliards de dirhams, en rapport avec la performance du secteur touristique. En revanche, lestransferts des MRE et le flux des IDE ont recul de 1,4% et 21,7% 18 et 7,6 milliards de dirhams, respectivement.

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    La situation des ch arges et ress ou rces du Trso r a t marque, fin mars 2014, par une excution favorable desrecettes ordinaires, enregistrant un taux de ralisation de 25,4% et une hausse de 6,8% en glissement annuel pour stablir 52,7 milliards de dirhams. Ce rsultat a t concrtis grce au bon comportement des recettes fiscales qui ont enregistrun taux dexcution de 26,7% et une hausse de 3,9% 48 milliards de dirhams. Cette volution a dcoul, surtout, delamlioration des impts directs (particulirement lIS dont les recettes ont progress de 11,9%) et des impts indirectsrespectivement de 5,9% 22,6 milliards et de 3,8% 19,2 milliards de dirhams, marquant des taux de ralisation respectifsde 29,3% et 23,8%. En outre, les recettes non fiscales ont augment de 62,6% 4,2 milliards de dirhams. Quant auxdpenses ordinaires, sexcutant hauteur de 26,2%, elles ont progress de 2,7% 56,5 milliards de dirhams. Cettevolution sexplique, particulirement, par la hausse des dpenses des biens et services de 4,8%, recouvrant unraffermissement des dpenses de personnel de 1,5% 26,5 milliards et de celles des autres biens et services de 11,8% 13,9 milliards de dirhams. En revanche, les dpenses de compensation ont recul de 3,7% pour atteindre 10,2 milliards dedirhams, soit 29,2% des prvisions initiales de la Loi de Finances. De leur ct, les dpenses dinvestissement ont

    augment de 30% 16,1 milliards de dirhams, soit un taux de ralisation de 36,8%. Compte tenu de ces volutions, ledficit budgtaire a atteint prs de 19 milliards de dirhams. Notons par ailleurs, qu la faveur du redressement desindicateurs des finances publiques, Standard & Poor's a rvis la perspective de la notation du Maroc de "ngative" "stable", tout en confirmant la note BBB-" (investment grade).

    La m asse montai re a augment de 3,7% fin mars 2014, marquant une amlioration par rapport au taux enregistrlanne prcdente (+2,6%) et par rapport aux trois derniers mois. Cette volution a rsult de lacclration du rythme de

    progression, en glissement annuel, des crdits bancaires qui ont augment de 5,3% 736,7 milliards de dirhams, aprsune hausse de 2,1% fin mars 2013. Cette volution recouvre la hausse des crdits caractre financier et des crdits lquipement de 16,3% et 1,6% aprs des baisses de 9,5% et 1,3% , respectivement, un an auparavant, et la dclrationdes taux daccroissement des crdits la consommation et des crdits immobiliers qui sont passs respectivement de+6,6% +1,9% et de +7,1% +3,5%. Sagissant des crances nettes sur ladministration centrale qui ont atteint 148,1

    milliards de dirhams, leur taux de progression a dclr +6,2% fin mars 2014 aprs +27,6% il y a un an. De leur ct,les rserves internationales nettes se sont raffermies de 4,8% 150,2 milliards de dirhams fin mars 2014, aprs un reculde 10,8% lanne prcdente. A fin avril 2014, ces rserves se sont raffermies de 13,1% en glissement annuel pouratteindre environ 163,2 milliards de dirhams, en lien avec lencaissement dun montant de 1,55 milliard de dollars,correspondant lmission par lOCP dun emprunt obligataire sur le march international.

    Au niveau du marc hinter banc aire, le dficit de liquidit bancaire a persist au cours du mois davril 2014 , en raison delimpact restrictif des facteurs autonomes de liquidit, attnu, toutefois, par la baisse du montant minimum de la rserve

    montaire. Afin de combler linsuffisance des trsoreries bancaires, Bank Al-Maghrib a maintenu ses interventionsrgulires pour linjection de la liquidit, essentiellement travers les avances 7 jours sur appels doffre et dont le vo lumemoyen a atteint 43,3 milliards de dirhams aprs 50,8 milliards le mois prcdent. La Banque Centrale est intervenue,galement, travers les oprations de pensions livres 3 mois et par le biais des prts garantis par des effets privsreprsentatifs des crdits destins aux PME et TPE. Dans ce sillage, le taux interbancaire moyen pondr a enregistr unelgre hausse dun point de base comparativement au mois prcdent pour stablir en moyenne mensuelle 3,05%.

    Du ct du marchpr im aire d es bo ns du Trso r, les leves brutes du Trsor au titre du mois davril 2014 ont recul, englissement mensuel, de 74,3% 6,3 milliards de dirhams, soit un niveau lgrement infrieur au besoin prvisionnel situentre 6,5 et 7 milliards et ce, dans un contexte marqu par la cession par lEtat du reliquat de sa part dans le capital de laBCP aux Banques Populaires Rgionales pour un montant de 2,1 milliards de dirhams. Ces leves ont concernprincipalement les maturits moyennes hauteur de 70,6% contre 10,1% le mois prcdent. Au terme des quatre premiersmois de 2014, les leves brutes du Trsor ont totalis 56 milliards de dirhams, en baisse de 5,5% par rapport fin avril2013, orientes principalement vers le long terme dont la part sest raffermie, passant de 3,5% fin avril 2013 57,9%,devanant le moyen terme (35,9% aprs 27,3%) et le court terme (6,3% aprs 69,2%). Quant aux remboursements duTrsor, ils ont augment, en glissement annuel, de 19,7% 41,1 milliards. Compte tenu de ces volutions, lencours des

    bons du Trsor mis par adjudication sest apprci, par rapport fin dcembre 2013, de 3,6% 427,8 milliards dedirhams. Concernant lvolution des taux moyens pondrs primaires des bons du Trsor en avril 2014, ils ont poursuivileur baisse entame depuis le dbut de lanne, enregistrant des replis, en glissement mensuel, compris entre 14 et 39 pb.

    Les indicateurs de la Bou rse de Casablancaont enregistr un lger repli au cours du mois davril 2014 et ce, aprs latendance haussire enregistre au cours des mois de fvrier et mars. Les deux indices MASI et MADEX ont lgrementrecul de 0,5% et 0,3% par rapport au mois prcdent, ramenant leurs performances par rapport fin dcembre 2013 +3,9% et +4,3% aprs +4,4% et +4,6% fin mars 2014. De son ct, la capitalisation boursire a lgrement recul parrapport fin mars 2014 de 0,2%, tandis quelle demeure en hausse de 3,8% par rapport fin dcembre 2013 pour stablir

    468 milliards de dirhams. Le volume global des transactions ralis au titre du mois davril 2014 a augment, englissement mensuel, de 80,4% 5,2 milliards de dirhams, ralis hauteur de 64,1% sur le march de blocs qui aenregistr la cession par lEtat du reliquat de sa part dans le capital de la Banque Centrale Populaire et la cession par la

    CDG de 30% du capital dAtlanta Holmarcompour des montants respectifs de 2,1 et 1,2 milliards de dirhams.

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    ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL

    Etats-Unis : des signes de renforcement de la

    cro iss anc e, aprs u ne q uas i-stag nati on dbu t 2014

    La croissance de lconomie amricaine a marqu unestagnation au premier trimestre 2014, affecte par desconditions climatiques trs dfavorables. Elle sesttablie 0,1% en rythme annualis aprs 2,6% au

    quatrime trimestre 2013. Lvolution toujours favorabledes dpenses de consommation des mnages (+3,0%aprs +3,3% au T4) contraste, toutefois, avec le replides exportations, de linvestissement fixe et desdpenses publiques ainsi quavec un effet dstockage.

    Aprs le tassement temporaire au tournant de 2013-2014, la croissance devrait samliorer progressivement,comme le laisser prsager les derniers indicateursconjoncturels. Ainsi, la croissance de lactivitmanufacturire sest nettement renforce en avril,comme le montre lindice PMI (ISM) manufacturier (54,9aprs 53,7 en mars). La croissance sest aussi raffermiepour le secteur non manufacturier (55,2 aprs 53,1).

    La reprise aux Etats-Unis savre relativement robuste.La production industrielle a retrouv son niveau davantla crise, contrairement dautres grands pays avancs.

    La cration d'emplois aux Etats-Unis se poursuit un

    rythme soutenu. En avril, le secteur priv a cr 273.000postes nets (hors agriculture), portant le nombre 842.000 emplois depuis dbut 2014. Le taux dechmage global est tomb son plus bas depuis six ans(6,3% en avril contre 6,7% en mars et 7,5% il y a un an).

    Zon e eu ro : u ne rep ris e m odre s e co nf irm e

    La reprise de lconomie de la zone eurose poursuit un rythme modr. Sur le premier trimestre 2014, le PIBde la zone euro a marqu une croissance de 0,2%,identique celle ralise au quatrime trimestre 2013.Lacclration de la croissance en Allemagne (0,8% auT1 aprs 0,4% au T4) et en Espagne (0,4% aprs 0,2%)contraste avec la stagnation en France (0,0% aprs0,2%) et la contraction en Italie (-0,1% aprs 0,1%), auPortugal (-0,7% aprs 0,5%) et aux Pays-Bas (-1,4%

    aprs 1,0%).

    La croissance du PIB de la zone devrait se renforcer au

    deuxime trimestre 2014, pour stablir 0,4% selon lesdernires prvisions de la Commission europenne,publies dbut mai.

    La Commission prvoit une croissance de 1,2% pourlensemble de lanne 2014 et 1,7% pour 2015. Lareprise est tire par lAllemagne (1,8% en 2014 et 2,0%en 2015) et, moindre degr, par la France (1,0% et1,5%), alors que le chemin de la croissance est retrouvpar lItalie (0,6% et 1,2%) et lEspagne (1,1% et 2,1%).

    Les derniers indicateurs haute frquence confirment lescnario du redressement.Ainsi, lindice PMI compositede lactivit du secteur priv de la zone euro a atteint

    son plus haut niveau depuis trois ans en avril (54,0aprs 53,1 en mars), signalant un renforcement de lacroissance. Lindice montre une croissance solide enAllemagne (56,1 aprs 54,3) et en Espagne (56,3 aprs54,2), un regain de vigueur en Italie (52,6 aprs 51,1)mais une faible croissance en France (50,6 aprs 51,8).

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    1,6

    Etats-Unis Zone euro Royaume-Uni Japon

    Pays avancs : croissance du PIB, 2013(%, glissement trimestriel)

    Source : EurostatT1 T2 T3 T4

    40

    45

    50

    55

    60

    avr.-11 avr.-12 avr.-13 avr.-14

    Indice PMI manufacturier

    Etats-Unis

    Zone euro

    Monde

    ChineSource : Markit,ISM

    70

    80

    90

    100

    110

    2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    Production industrielle (base : 100 = 2008)

    Etats-Unis

    Allemagne

    JaponSources nationales

    3

    4

    5

    6

    7

    8

    9

    10

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    3

    4

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    10

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    12

    13

    avr.-0 9 avr.-10 avr.-11 avr.-1 2 avr.-1 3 avr.-14

    Evolution du taux de chmage (%)

    Source : Eurostat, BLS

    Japon

    Royaume Uni

    Zone euro

    Etats Unis

    0,3

    0,70,6

    -0,3

    -0,1

    0,1

    0,3

    -0,1 -0,1

    0,1

    0,2

    0,4

    0,2

    0,1

    0,20,2

    0,8

    0,0

    -0,1

    0,4

    -0,4

    -0,2

    0,0

    0,2

    0,4

    0,6

    0,8

    1,0

    Zone euro Allemagne France Italie Espagne

    Zone euro : croissance du PIB, 2013(%, glissement trimestriel)

    Source : Eurostat

    T1 T2 T3 T4

    40

    45

    50

    55

    60

    65

    avr.-11 avr.-12 avr.-13 avr.-14

    Zone euro : indice PMI composite

    Espagne

    Allemagne

    Zone euro

    Italie

    France

    Source : Markit

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    Direction des Etudes et des Prvisions Financires

    5

    La confiance conomique dans la zone euro marque unlger flchissement en avril, aprs une nette hausse surles mois prcdents. En effet, l'indicateur du sentimentconomique (ESI) de la Commission europenne arecul de 0,5 point en avril pour stabli r 102, restantnanmoins en dessus de sa moyenne de long terme(100). En particulier, lindice de confiance desconsommateurs dans la zone euro a poursuivi son

    amlioration en avril (+0,7 point aprs +3,4 points enmars) pour atteindre son plus haut depuis fin 2007.

    Le taux de chmage dans la zone euro se stabilisedbut 2014 mais un niveau historiquement lev. Il sesitue 11,8% en mars, avec 25,3% en Espagne, 12,7%en Italie et 10,4% en France.

    Les craintes de dflation dans la zone euro persistent,avec un taux dinflation de 0,7% en avril, niveaunettement infrieur la cible de 2% de la BCE.

    Ce faible niveau dinflation dcoule de la faiblesse descots salariaux unitaires et du recul des prix desimportations en lien avec la baisse des prix des matirespremires et lapprciation de leuro. Dans ce contexte,la BCE a annonc la poursuite de lorientationaccommodante de sa politique montaire, avec lapossibilit de recourir de nouvelles injections deliquidits.

    Impact de la hausse de la monnaie unique sur lacroissance de la zone euro

    Leuro continue de sapprcier pour atteindre 1,38 dollar en

    avril 2014, en hausse de 12% depuis juillet 2012. Cettetendance traduit lexcdent croissant du compte courant de la

    zone euro ainsi que le regain de confiance des investisseursdans les perspectives de la zone.

    Cependant, lapprciation de la monnaie unique affecte

    lactivit dans la zone euro, en raison des effets directs sur les

    exportations et des effets indirects sur linvestissement desentreprises. Selon les modles macro-conomtriques1, unehausse de 10% de la valeur effective de leuro coterait, au

    bout dun an, environ 0,5 point de croissance la zone euro.

    Limpact est particulirement ressenti par les conomies quisouffrent dune faible comptitivit comme la France.

    En France, le PIB a marqu une croissance nulle aupremier trimestre 2014, affect par un repli de laconsommation des mnages et de linvestissement et

    par une contribution ngative du commerce extrieur,malgr un apport positif des variations des stocks.Toutefois, la croissance devrait samliorer au deuximetrimestre pour stablir 0,2%, selon la Banque deFrance. Pour lensemble de lanne, la croissance

    devrait stablir 1,0% avant datteindre 1,5% en 2015,

    selon les prvisions de la Commission europenne.Les indicateurs conjoncturels restent mitigs. Lacroissance de lactivit du secteur priv marque unralentissement en avril, comme le montre l indice PMIcomposite de (50,6 aprs 51,8 en mars), frein par unebaisse des nouvelles affaires. Par ailleurs, l'indicesynthtique du climat des affaires a baiss lgrementen avril (-1 point 94). Lindice de confiance desmnages a marqu une baisse plus nette (-3 points 85).

    En Espagne, le PIB a progress de 0,4% au premiertrimestre 2014, aprs 0,2% au trimestre prcdent,marquant ainsi sa plus forte croissance depuis six ans,

    selon les donnes prliminaires publies fin avril parl'Institut national de la statistique (Ine).

    1 Dont notamment le modle MESANGE de lInsee et lemodle INTERLINK de lOCDE (version 2010).

    -30

    -25

    -20

    -15

    -10

    -5

    0

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    85

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    105

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    avr.-10 avr.-11 avr.-12 avr.-13 avr.-14

    Zone euro : indicateurs de confiance

    Confianceconomique

    Confiance desconsommateurs

    (D)

    Source : Commission europenne

    5

    6

    7

    8

    9

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    27

    mars-08 mars-09 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13 mars-14

    Evolution du taux de chmage (%)

    Source :Eurostat

    France

    Allemagne

    Espagne (G)

    Italie

    -1

    0

    1

    2

    3

    4

    5

    avr.-11 avr.-12 avr.-13 avr.-14

    Taux d'inflation (IPC,%)

    Sources : Bloomberg

    Japon

    Zone euro

    Etats-Unis

    Royaume-Uni

    1,20

    1,25

    1,30

    1,35

    1,40

    j anv.-12 j ui l.-12 j an v.-13 j ui l.-13 j anv.-14

    Taux de change (euro/dollar)

    Source : BCE

    70

    80

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    avr.-07 avr.-08 avr.-09 avr.-10 avr.-11 avr.-12 avr.-13 avr.-14

    France : indicateurs conjoncturels

    Climat des affaires

    Confiance des

    consommateurs

    Source : INSEE

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    La reprise de lconomie espagnole devrait se renforcerprogressivement. La Commission europenne prvoitdsormais une croissance de 1,1% pour 2014 et 2,1%en 2015 aprs une contraction de 1,2% lan dernier.

    La croissance de lactivit est soutenue par la haussedes exportations, la substitution des importations, labaisse des tensions financires ainsi que par unepolitique budgtaire moins restrictive.

    Les indicateurs conjoncturels sont encourageants. Lacroissance de lactivit du secteur priv sest renforceen avril, comme le signale lindice PMI composite (56,3aprs 54,2 en mars).

    Toutefois, la reprise de lconomie espagnole est freinepar la persistance dun taux de chmage lev (25,3%en avril contre 26,3% un an auparavant).

    Japon : des per sp ectiv es de cro iss anc e m odre,

    dans un con texte de res serrem ent bu dgtaire

    Au japon, la croissance conomique sest renforce au

    premier trimestre 2014 pour atteindre 5,9% en rythmeannualis aprs 0,3% au trimestre prcdent, soutenuepar un bond des dpenses des mnages, avant une

    hausse de la TVA dbut avril, ainsi que par une reprisedes investissements des entreprises.

    En termes de perspectives, la croissance de l'conomiejaponaise devrait se poursuivre un rythme modr,pnalise par la consolidation budgtaire, la lenteurdans la mise en uvre des rformes structurelles ainsi

    que par la hausse du taux de la TVA de 3 points dbutavril. Dans ce contexte, lOCDEa rvis la baisse lesperspectives de croissance du Japon, 1,2% en 2014et en 2015 aprs 1,5% en 2013.

    Les indicateurs conjoncturels laissent prsager unralentissement de lactivit. Lindicateur avanc du

    climat des affaires a baiss pour le deuxime moisconscutif en mars (-2,2 points 106,5). De mme, laconfiance des mnages a recul pour le cinquime moisdaffile en avril (-0,5 point 37,0).

    Le programme Abenomics, en particulier la politiquemontaire ultra-accommodante de la Banque du Japon(BOJ), sest traduit par une hausse de linflation qui aatteint 1,6% en mars aprs 1,5% en fvrier et -0,9% unan auparavant, mettant fin la priode de dflation.

    Pays mer gents : esso ufflem ent d e la crois sanc e

    La croissance conomique dans les grands pays

    mergents poursuit son ralentissement en 2014,affecte par des contraintes structurelles intrieures etpar les effets du durcissement des conditions de crdit.

    En termes de perspectives, lOCDE prvoit un

    ralentissement de la croissance dans les BRIICS2 quidevrait stablir 5,3% en 2014, aprs 5,4% en 2013,

    avant de se redresser 5,7% en 2015. Le flchissementconcerne notamment la Chine (7,4% aprs 7,7% en2013), le Brsil (1,8% aprs 2,3%), la Russie (0,5%aprs 1,3%).

    Pour contenir les risques dinflation et la dprciation deleurs monnaies, les banques centrales de certains pays,comme le Brsil et la Russie, ont t contraintes durcirleur politique montaire, rduisant ainsi leur soutien lconomie.

    Toutefois, les perspectives de croissance sannoncentfavorables pour lAfrique subsaharienne et ainsi quepour la rgion MENA. Selon le FMI, le PIB de lAfriquesubsaharienne devrait crotre de 5,4% en 2014 aprs4,9% en 2013, soutenu par une hausse de la demandeintrieure et de loffre des produits de base. Pour la

    rgion MENA, la croissance devrait se redresser 3,2%aprs 2,2% en 2013, en lien avec la reprise de laproduction de ptrole dans certains pays, lerenforcement de la demande adresse par lconomieeuropenne et lattnuation de linstabilit politique.

    En chine, la croissance a ralenti dbut 2014 pourstablir 7,4% au premier trimestre aprs uneprogression de 7,7% au quatrime trimestre 2013.

    Les indicateurs conjoncturels montrent une poursuite duralentissement de la croissance en avril, notamment

    2Brsil, Russie, Inde, Indonsie, Chine, Afrique du Sud.

    70

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    2008 2009 2010 2011 2012 2013

    Espagne : demande interne, exportations

    et importations, (2008:T1 = 100)

    Exportations

    Importations

    Demande interne

    Source : Datastream

    30

    40

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    70

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    avr.-10 avr.-11 avr.-12 avr.-13 avr.-14

    Japon : indicateurs conjoncturels

    Indice de confiancedes mnages (D)

    Indicateur avanc du climat des affaires

    Source : ESRI

    0

    1

    2

    3

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    7

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    2011 2012 2013 2014 2015

    Croissance du PIB rel, en %

    Monde

    OCDE

    BRIICS

    Source : OCDE, mai 2014

    11,9

    10,39,6 9,8 9,7 9,5

    9,1 8,9

    8,1 7,6 7,47,9 7,7 7,5 7,8 7,7 7,4

    0

    2

    4

    6

    8

    10

    12

    2010 2011 2012 2013 2014

    Chine: croissance du PIB trimestriel

    (glissement annuel, %)

    Source : Nation al Bur eau Of Statistics

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    pour les ventes de dtail (11,9% aprs 12,2% en mars)et la production industrielle (8,7% aprs 8,8%) ainsi quepour linvestissement fixe (17,3% aprs 17,6%).

    Par ailleurs, lactivit du secteur priv marque encoreune lgre contraction en avril, comme le montre lindicePMI composite (49,5 aprs 49,3 en mars), affecte parle repli continu dans le secteur manufacturier (48,1aprs 48,1) et le ralentissement dans le secteur desservices (51,4 aprs 51,9).

    Dans un contexte de baisse du taux dinflation (1,8% en

    avril aprs 2,4% en mars), la banque centrale (PBC)

    pourrait assouplir sa politique montaire pour soutenir lacroissance. De mme, les autorits chinoises devraientliminer les distorsions financires et rquilibrer lademande chinoise au profit de la consommation.

    En Inde, la croissance conomique devrait se redresserprogressivement pour atteindre 4,9% en 2014 aprs4,5% en 2013, selon lOCDE, en lien avec lamliorationde la comptitivit des exportations et la mise en uvre

    des projets dinvestissement envisags.

    Toutefois, la croissance indienne reste entrave par lespressions sur loffre, notamment dans les activitsminires, lnergieet les tlcommunications, ainsi quepar les contraintes qui psent sur le climat des affaires.

    Lattnuation rcente de linflation, conjugue la

    remonte de la roupie, a permis la Reserve Bank ofIndia (RBI) de suspendre le relvement de ses tauxdirecteurs.

    Au Brsil, la croissance devrait ralentir pour stablir 1,8% en 2014 aprs 2,3% en 2013, selon les prvisions

    de lOCDE. Lactivit est affecte par des contraintes auniveau de loffre intrieure, en particulier danslinfrastructure, et par la faiblesse persistante delinvestissement priv.Dans un contexte de faiblesse des perspectives decroissance conomique et de dtrioration du soldebudgtaire, lagence de notation Standard & Poors a

    abaiss la note souveraine du brsil de BBB BBB-, avec une perspective stable.

    Les indicateurs conjoncturels sont globalementdcevants. Les ventes au dtail ont baiss de 0,5% enmars aprs +0,2% en fvrier. La production industrielle aenregistr un repli de 1,0% en mars aprs un rebond de4,4% en fvrier. La croissance de lactivit du secteurpriv marque une stagnation en avril, comme le montrelindice PMI composite (49,9 aprs 51,0 en mars).

    Le taux dinflation est remont 6,3% en avril aprs6,2% en mars et 5,7% en fvrier, impact par une vaguede scheresse. Dans ce contexte, la Banque centralebrsilienne a relev son taux directeur de 25 pb pour leporter 11% dbut avril.

    En Turquie, la croissance conomique sest essouffle,affecte par le durcissement des conditions financiresextrieures et intrieures. Loctroi de crdit et lademande des mnages ont ralenti, suite une haussedes taux dintrt. La croissance turque devrait stablir 2,8% en 2014 aprs 4,0% en 2013, selon lOCDE,

    La croissance de la production industrielle poursuit sonralentissement (4,2% en mars aprs 4,9% en fvrier et7,3% en janvier). De mme, le rythme de croissance delactivit manufacturire saffaiblit, comme en tmoigne

    lindice PMI manufacturier qui a enregistr en avril son

    plus bas de neuf mois (51,1 aprs 51,7 en mars et 53,4en fvrier).

    Le rcent durcissement massif de la politique montairedevrait contribuer contenir les pressions inflationnistes(9,4% en avril aprs 8,4% en mars, contre une cible de5,0%) et soutenir la livre turque mais risque de freiner lacroissance conomique.

    Dans ce sillage, lagence de notation Moody's a abaiss

    dbut avril la perspective de la note souveraine de laTurquie ngative, en citant notamment les tensionspolitiques, le dficit de ses paiements courants et leralentissement de sa croissance.

    Mat ires prem ires : lgre hau ss e d es co urs de

    ptr o le en av ri l

    Globalement, les cours des produits de base ontenregistr une lgre hausse en avril 2014. Selon lesindices des prix des produits de base, calculs par labanque mondiale, la hausse a t de 0,3% pour lesproduits nergtiques et de 0,1% pour les produits non-nergtiques. Le rebond des cours des mtaux de base(+3,1%) contraste, toutefois, avec le repli de ceux desproduits alimentaires (-1,3%) et des fertilisants (-5,8%).

    -6

    -4

    -2

    0

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    avr.-10 avr.-11 avr.-12 avr.-13 avr.-14

    BRIC: volution de la production industrielle(g.a. en %, moyenne mobile sur 3 mois)

    Source : Bloomberg

    Chine

    Inde

    Russie

    Brsil

    46

    48

    50

    52

    54

    av r.-1 1 o ct .-1 1 av r.-1 2 o ct .-1 2 av r.-1 3 o ct .-1 3 av r.-1 4

    Chine : indice PMI manufacturier (HSBC)

    Source : Markit

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    2

    4

    6

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    10

    12

    avr.-11 avr.-12 avr.-13 avr.-14

    Evolution du taux d'inflation (IPC,%)

    Source : Bloomberg

    Chine

    Inde*

    Brsil

    Turquie

    (*) Indice des prix d e gros

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    Les prix du ptrole(Brent) se sont tablis prs de 108dollars en moyenne en avril, en hausse de 0,4% sur unmois. Les cours ptroliers ont t soutenus par lestensions persistantes entre la Russie et l'Ukraine,linterruption de l'approvisionnement dans certains paysproducteurs ainsi que par la reprise de la demande.

    Les prix du phosphate brut sont rests stables 108dollars la tonne en avril, marquant une hausse de 7%depuis dbut 2014. Les cous du DAPont enregistr unebaisse de 6% en avril pour stablir 471 dollars la

    tonne, ramenant leurs gains 27% sur les quatrepremiers mois de lanne. Les prix des produitsphosphats ont t soutenus dbut 2014 par la reprisede la demande mondiale.

    Les prix des cralesont enregistr un repli en avril, enlien avec lamlioration des conditions mtorologiques

    aux tats-Unis et le faible impact des tensions enUkraine sur les volumes exports par ce pays. Ainsi, lescours du bl tendre amricain (SRW) ont recul de3,4% en avril pour stablir 277 dollars la tonne,ramenant leurs gains 3,8% depuis dbut 2014. Lesdisponibilits mondiales et les perspectives de rcoltede bl pour la saison 2014/15 restent globalementfavorables. De leur ct, les prix du mas sont restsinchangs 222 dollars la tonne en avril, portant leurhausse 12,6% depuis le dbut de lanne.

    Les cours mondiaux du sucre brut (ISA) ont marquune baisse de 1,6% en avril pour stablir 388 dollarsla tonne. De grandes quantits de sucre savrentdisponibles dans les principales rgions productrices,notamment la Thalande, lInde et lAustralie, attnuantles craintes sur la scheresse qui a touch la productionde la canne sucre au Brsil.

    80

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    2010 2011 2012 2013 2014

    Indices des prix des produits de base

    (2010 = 100)Energie

    Aliments

    Mtaux et minerais

    Source : Banque mondiale

    90

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    2011 2012 2013 2014

    Cours moyens de ptrole ($/baril)

    Source: Banque mondiale

    300

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    600

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    avr.-11 avr.-12 avr.-13 avr.-14

    Cours des engrais ($/t)

    Phosphate

    DAP (D)

    Source : Ban que mondiale

    300

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    200

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    2010 2011 2012 2013 2014

    Cours des crales ($/t)

    Bl

    Mas

    Soja (D)

    Source : Banque mondiale

    200

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    700

    2009 2010 2011 2012 2013 2014

    Cours du sucre ($/t)

    Source : Banque mondiale

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    CONTEXTE NATIONAL

    Lactivit conomique nationale hors agriculture

    bnficie dune orientation positive en 2014, tirant profit,en grande partie, du dynamisme continu des activitstertiaires qui contribuent de plus de la moiti la valeurajoute totale dans un contexte de tertiarisation de notretissu conomique. En effet, les activits de tourisme, detlcommunications et de transport affichent des

    volutions significatives au premier trimestre 2014comme en attestent les derniers baromtres de cessecteurs. En parallle, les indicateurs conjoncturelsrelatifs aux activits secondaires confirment leur reprise,particulirement au niveau du secteur nergtique et dusecteur industriel. Ce dernier aurait poursuivi sondynamisme, bnficiant de lamlioration progressive dela demande extrieure adresse au Maroc,particulirement au niveau des nouveaux mtiersmondiaux du Maroc qui ont affich de bonnesperformances lexport.

    1. Croissance sectorielle

    Activits primaires

    Production cralire en dessus de la rcolte moyenne

    des quinze dernires annes

    Daprs le Dpartement de lAgriculture, la rcoltecralire au titre de la compagne agricole 2013-2014est estime 67,3 millions de quintaux, en dessus de larcolte moyenne des quinze dernires annes de prsde 2 millions de quintaux. Il sagit dune bonneperformance qui intervient au moment o desinquitudes ont commenc safficher sur le rendementde la campagne agricole cause du retard

    pluviomtrique qui a caractris la premire phase decette campagne. Ces inquitudes ont t leves grceaux prcipitations importantes qua connues leRoyaume au cours de lanne 2014, et qui ont permisune amlioration significative des rserves hydriques.En effet, les retenues des principaux barrages duRoyaume ont totalis prs de 11,2 milliards de mtrescubes au 13 mai 2014, donnant lieu un taux deremplissage de 71%, daprs les chiffres duDpartement de lEau et de lEnvironnement.

    Par ailleurs, il y a lieu de noter que la ralisation de cetteperformance au niveau de la production cralire

    laisserait prvoir, selon le Dpartement de lAgriculture,des ventes importantes du matriel agricole, impulsesgalement par les subventions accordes par lEtat,

    dans le cadre du Fonds de Dveloppement Agricolepour lincitation linvestissement agricole.

    A ct de la craliculture, les autres filires agricoles,notamment llevage et les cultures fruitires et

    marachres, devraient bnficier significativement lacroissance de la valeur ajoute agricole en raison de labonne tenue de ces activits, tirant profit de limportancedes rserves hydriques enregistres en 2014. Il est rappeler que la contribution de ces activits dans la

    valeur ajoute agricole devient de plus en plusimportante.

    Sagissant de la collecte cralire, elle a atteint 21,8millions de quintaux fin fvrier 2014, selon lOffice

    National Interprofessionnel des Crales et desLgumineuses (ONICL), constitue hauteur de 98,3%de bl tendre. Les importations de crales ont totalis36,7 millions de quintaux, gardant le mme niveauenregistr durant la mme priode de la compagneprcdente. Elles sont constitues, essentiellement, debl tendre et de mas, raison respectivement de 40,6%et de 40,1%, en provenance, quasi exclusivement, de la

    France et de lAllemagne pour lepremier produit et duBrsil et de lArgentine pour le second. Compte-tenu decette volution, les stocks des crales, dtenus par lesoprateurs dclars lONICL et au niveau des silosportuaires, ont totalis 19,1 millions de quintaux finfvrier 2014, en hausse de 14,4% par rapport finnovembre 2013.

    Recul des dbarquements de la pche ctire et

    artisanale au premier trimestre 2014

    Le volume des dbarquements de la pche ctire etartisanale a atteint 216.586 tonnes au titre du premiertrimestre 2014, en baisse de 13,4%, en glissement

    annuel, aprs une hausse de 32,7% un an auparavant.Ce repli est attribuable, essentiellement, la baisse desdbarquements de poulpe de 59,9%, de sardine de4,3% et de maquereau de 9,6%, reprsentantrespectivement 2,2%, 66,4% et 10,4% du volume globaldes dbarquements. Ce recul a t, par ailleurs, attnupar la hausse du volume des dbarquements du bogue(+93,1%), du chinchard (+19,5%), des algues (+19,8%)et du rouget de 68,2%.

    Les baisses du volume des dbarquements se sonttraduites par un recul de la valeur des dbarquementsglobaux de 18,2% courant la mme priode, pour se

    situer 1,1 milliard de dirhams, aprs une progressionde 16,8% un an pass. Ce retrait est lier,particulirement, au repli de la valeur desdbarquements de poulpe de 43,6% (en dpit de laprogression de son prix moyen de 40,6%) et de sardinede 13%. En revanche, les plus importantesapprciations ont concern la valeur desdbarquements du chinchard (+40,4%), du bogue(+92,8%), des anchois (+85%) et des crevettes roses(+26,1%), profitant de leffet conjugu de

    laccroissement de leurs prix et volumes.

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    Activits secondaires

    Bonne tenue des indicateurs du secteur de lnergie

    lectrique au premier trimestre 2014

    La production et la consommation de lnergie lectriqueont affich une orientation globalement favorable auterme du premier trimestre 2014, en confirmation de lareprise enregistre durant le quatrime trimestre 2013.

    En effet, la production dlectricita progress de 1,8%,en variation annuelle, aprs une hausse de 3,9% auquatrime trimestre et de 0,8% au troisime trimestre etdes baisses respectives de 2,5% et de 3,1% audeuxime et au premier trimestre 2013. Cette haussersulte de laccroissement de la production prive de

    25,9%, attnue par le retrait de la production nettetotale de lONEE de 18,4%, aprs une hausse de 13,8%un an pass. Consolide la production des projetsdvelopps dans le cadre de la loi 13-09 relative auxnergies renouvelables qui sest leve 162 GWh

    aprs 21,6 GWh un an auparavant, cette productionsest apprcie de 4,1% au premier trimestre 2014,

    aprs un recul de 2,8% un an auparavant. Le solde deschanges dnergie lectrique entre le Maroc et lAlgrie

    et lEspagne a, de son ct, affich une hausse de13,7%, en lien avec laugmentation du volume desimportations de 13,8% et de celui des exportations de17,2%.

    Pour sa part, la consommation dlectricit a progressde 2,6% en glissement annuel au titre de la mmepriode, aprs une hausse de 4,5% au quatrimetrimestre 2013 et une baisse de 0,9% au premiertrimestre 2013. Cette apprciation est lier laccroissement des ventes de lnergie de trs haute,

    haute et moyenne tension de 1,5%, aprs +3,9% auquatrime trimestre et un repli de 2,7% au premiertrimestre 2013. Cette volution recouvre une baisse dela consommation des clients de la trs haute et hautetension de 10,7%, aprs -15,6% le mois prcdent,attnue par le renforcement des ventes auxdistributeurs de 4,3% et de celles de lnergie demoyenne tension de 6,8%, aprs +1,8% un mois plutt.Sagissant de la consommation de lnergie lectriquede basse tension, elle sest apprcie de 6,7%, aprs+5,9% un an auparavant.

    Sur un autre plan, lactivit du raffinage poursuit, son

    tour, sa reprise dbut 2014, affichant une augmentationdu volume des entres la raffinerie de 31,1% au termedu premier trimestre de la mme anne, plus de 1,8million de tonnes, tire par la hausse des entres deptrole brut de 47,5% 1,5 million de tonnes.

    Lger recul des ventes de ciment fin avril

    A fin avril 2014, la consommation du ciment, principalbaromtre du secteur du btiment et travaux publics, aaffich une baisse de 3,1%, aprs un recul de 3,2% aupremier trimestre 2014 et un recul de 16,5% fin avril2013, marquant une dclration quasiment continue durythme baissier du secteur.

    Cette volution a t consolide par le renforcement delencours des crdits limmobilier courant le premier

    trimestre 2014 de 3,5% 232,2 milliards de dirhams, enrapport avec la hausse des crdits allous lhabitat de6,2%, attnue, toutefois, par le recul de lencours descrdits accords la promotion immobilire de 3,5%,aprs une baisse de 5,1% le mois prcdent.

    Dans le cadre du fonds de garantie FOGARIM, lemontant total des crdits octroys au cours des troispremiers mois de lanne courante a atteint 740 millions

    de dirhams au profit de 4.510 bnficiaires. Concernantle fonds FOGALOGE, le montant des prts attribussest tabli 351 millions de dirhams en faveur de 1.395

    bnficiaires.

    Perspectives globalement favorables pour lactivit

    industrielle

    Aprs lorientation positive de lindice de production desindustries manufacturires lors des trois dernierstrimestres de lanne 2013 (+2,2% au quatrimetrimestre, +0,6% au troisime et une quasi-stagnation audeuxime), les rsultats de lenqute de conjoncture deBank Al-Maghreb auprs des industriels sont la faveurdune poursuite du redressement de lactivit du secteurau cours du premier trimestre 2014, avec 52% desindustriels qualifiant le climat gnral des affaires de

    moyen et 30% de bon. Au titre du deuxime trimestre,ces industriels prvoient une amlioration de leursactivits avec 60% des anticipations pour un climat desaffaires moyen et 28% pour un climat bon.

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    Cette dynamique a t reflte, sur un autre plan, parlamlioration du taux dutilisation des capacits deproduction (TUC) de 1,7 point au premier trimestre2014, comparativement au premier trimestre de lanne

    passe, pour se situer en moyenne 69,3%.

    Par branche dactivit, cette amlioration a bnfici lensemble des secteurs dactivit, mis part le secteurde textile et cuir dont le TUC a accus une baisse de2,7 points.

    Activits tertiaires

    Maintien de lorientation favorable du secteurtouristique

    Au terme du premier trimestre 2014, le nombre desarrives touristiques la destination marocaine sest

    renforc de 8% en glissement annuel, en rapport avec lapoursuite de la croissance du nombre des arrives destouristes trangers deux chiffres (+10% aprs +11%un trimestre auparavant) et la progression des arrivesdes MRE de 5%. Par march metteur, le nombre detouristes en provenance du march franais, premiercontributeur cette performance, sest raffermi de 9%,

    suivi du march britannique avec une croissance de

    19%, du march italien (+25%), du march allemand(+15%), du march belge (+9%), du march hollandais(+9%) et du march amricain (+7%). En revanche, lenombre des arrives en provenance du marchespagnol ont enregistr une lgre baisse de 1%.

    La performance des arrives touristiques sest

    nettement reflte au niveau de lvolution des nuites

    ralises dans les tablissements dhbergementclasss. En effet, celles-ci se sont raffermies de 10% 4,3 millions de nuites, consolidant la bonneperformance de lanne 2013, et augurant dunepoursuite de lorientation positive du secteur touristique

    au cours de lanne 2014. Cette volution a t tire,

    particulirement, par la bonne dynamique des nuitesralises par les non-rsidents (+11%, aprs +13% untrimestre auparavant), impulse par la bonne orientationde lensemble des marchs metteurs, particulirementles marchs allemand (+21%), scandinave (+133%),anglais (+11%), franais (+3%), belge (+14%), italien(+18%) et amricain (+27%). Au niveau du marchintrieur, le nombre des nuites sest inscrit en hausse

    de 6%.

    Par destination touristique, les villes de Marrakech,Agadir et Casablanca, les trois premires sources denuites supplmentaires, ont t lorigine de 144.687,

    de 114.752 et de 49.193 nuites additionnelles,respectivement.

    Un investissement de plus de 18 milliards de dirhams pour

    le renforcement du dveloppement urbain et touristique

    de la ville de Rabat

    Mobilisant des investissements de plus de 18 milliards dedirhams, plusieurs projets structurants au sein de la ville deRabat ont t lancs le 12 mai 2014, sous la prsidence deSa Majest le Roi Mohammed VI, visant le renforcement dudveloppement urbain et touristique de la capitale duRoyaume. Il sagitnotamment du :

    programme intgr de dveloppement de la ville de Rabat2014-2018, baptis Rabat Ville lumire, capitale

    marocaine de la culture : avec une enveloppe budgtairede plus de 9,4 milliards de dirhams, ce programmepermettra Rabat de se hisser au rang des grandesmtropoles mondiales ;

    des projets Wessal Bouregreg : avec un investissementde 8,7 milliards de dirhams, ce programme a pour objectifdinsuffler une nouvelle dynamique socioconomique largion et de renforcer la vocation touristique de la ville.

    Il convient de signler que le projet Wessal Bouregreg est lesecond projet contribution du Fonds souveraind'investissements Wessal capital, aprs une srie dautresralisations dans les villes de Tanger et de Casablanca.

    Sur un autre volet, les recettes touristiques se sontapprcies de 2,8% en glissement annuel plus de 12milliards de dirhams au titre du premier trimestre 2014,aprs une baisse de 1,9% un an pass. A fin avril 2014,ces recettes ont connu une hausse de 3,8% pourstablir 16,8 milliards de dirhams, refltant de leurct la bonne dynamique du secteur touristique.

    A fin mars

    2013

    A fin mars

    2014Ecart

    TUC global 67,7% 69,3% +0,5 point

    Par secteur

    Industries lectriques et lectroniques 73,7% 77,7% +4 points

    Industries chimiques et parachimiques 63,7% 67,3% +3,7 points

    Industries du textile et du cuir 70,7% 68,0% -2,7 points

    Industries agro-alimentaires 72,3% 75,0% +2,7 points

    Industries mcaniques et mtallurgiques 63,0% 64,0% +1 point

    Source : BAM ; Elaboration : DEPF

    Evolution du taux d'utilisation des capacits de production (TUC) dans lesecteur industriel

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    Bonne tenue des recettes touristiques au niveau international

    Selon le dernier Baromtre de lOrganisation Mondiale duTourisme (OMT), la valeur des recettes touristiques peruespar les destinations du monde entier au titre des dpenses desvisiteurs internationaux en hbergement, alimentation, loisirs,achats et autres biens et services, aurait atteint 873 milliardsdeuros en 2013, en amlioration, en termes rels3, de 5% englissement annuel, soit le mme taux de croissance du nombredes arrives de touristes internationaux de la mme anne(prs de 1,1 milliard fin 2013). La croissance la plus rapidedes recettes touristiques revient lAsie-Pacifique et lEuropesaccapare la plus grande part de ces recettes. La Chine, la

    Russie et le Brsil ont t lorigine de la moiti de

    laugmentation mondiale des dpenses touristiques. En

    revanche, les marchs metteurs cls des conomiesavances ont montr moins de dynamisme, except lAustralie,dont les dpenses touristiques se sont leves de 9%. Lesdpenses de la France ont progress de 5%, aprs une anne2012 morose, tandis que les tats-Unis, lAllemagne, leRoyaume-Uni et le Canada ont connu une augmentation entre2% et 4% de leurs dpenses.

    Daprs la mme source, le tourisme international (voyages et

    transport de passagers) reprsenterait 29% des exportationsde services dans le monde et 6% de lensemble desexportations de biens et de services, en cinquime positionaprs les carburants, les produits chimiques, la nourriture etlindustrie automobile.

    Consolidation continue des activits des

    tlcommunications au premier trimestre 2014Les activits du secteur des tlcommunicationscontinuent de se raffermir au premier trimestre 2014,favorises, notamment, par la poursuite de la tendancebaissire accrue des prix de la communication au coursdes dernires annes. En effet, le prix moyen de la

    communication du mobile a diminu de 33,3%, englissement annuel, aprs une baisse de 21,5% fin mars2013 et de 21,7% fin mars 2012, pour atteindre 0,34dirham HT/min au titre du premier trimestre 2014 (aprs0,83 dirham HT/min au mme trimestre de lanne 2011,soit une rduction de 59%). Au niveau de la tlphoniefixe, le prix moyen de la communication a affich aupremier trimestre 2014 une hausse de 14%, aprs desreculs conscutifs de 23% et de 11% durant les deuxdernires annes respectivement, se situant 0,75dirham HT/min, aprs 0,97 dirham HT/min fin mars2011, soit une baisse de 22,7%. Quant la facturemoyenne mensuelle dun client Internet, elle sest inscrite

    en baisse de 24%, comparativement fin mars 2013 etde 65,1% par rapport fin mars 2011.

    Du ct du parc global de la tlphonie, il sest apprcide 8,3% au premier trimestre 2014, aprs uneamlioration de 7,2% un an auparavant, comptant dansson actif 46,2 millions dabonns. Cette amlioration at impulse, notamment, par la consolidation du parc dela tlphonie mobile de 9,8%, aprs +9% un an plutt, 43,4 millions dabonns, compensant largement la baissedu parc global de la tlphonie fixe de 9,9%. Pour le parcde lInternet, il maintient sa croissance soutenue, se

    raffermissant de 57,3%, aprs +46% fin 2013 et uneaugmentation de 17,9% un an auparavant.

    3Tenant compte des fluctuations montaires et de linflation

    A ct des performances enregistres au niveau desparcs dabonns, il y a lieu de noter que letrafic sortantau niveau du mobile sest chiffr 11,4 milliards deminutes, en progression de 38,6%. Au niveau de latlphonie fixe, ce trafic sest chiffr plus de 1 milliardde minutes, en amlioration de 14,7% sur une anne.

    Evolution positive du chiffre daffaires du groupe Maroc

    Telecom au premier trimestre 2014

    A fin mars 2014, le groupe Maroc Telecom a ralis un chiffredaffaires consolid de 7,2 milliards de dirhams, en progression

    de 0,4% en variation annuelle (+0,2% taux de changeconstant). Cette performance a t nourrie par la bonnedynamique des activits lInternational (+12,3% prs de 2,1milliards de dirhams). Au niveau national, le revenu desactivits du groupe sest lev 5,3 milliards de dirhams, en

    repli de 3,4%, en raison de la baisse du chiffre daffaires de

    lactivit Mobile de 5,7%, sous leffetde la baisse continue desprix dans le Mobile prpay, dans un environnementconcurrentiel vif. Toutefois, ce recul a t attnu par la bonnetenue du chiffre daffaire des activits Fixe et Internet (+5,3%),

    lorigine de recettes de lordre de 1,9 milliard de dirhams.

    Comportement favorable du secteur de transport dans

    sa globalit au premier trimestre 2014Les baromtres des activits de transport se sontfavorablement comports dans lensemble au premiertrimestre de lanne 2014.

    Le volume du trafic portuaire global poursuit sacroissance deux chiffres fin mars 2014, enregistrantune consolidation de 21,6%, en glissement annuel,aprs +16,6% au titre des deux premiers mois de lamme anne, pour se chiffrer prs de 28,2 millions detonnes. Cette performance dcoule de la confirmation

    du rebond de lactivit du trafic national, ayant enregistr

    un raffermissement de 19,1%, aprs +11,2 fin fvrier2014 et -1,8% fin dcembre 2013, en liaison aveclaccroissement du volume du trafic des importations de23% et de celui des exportations de 12,6%. Cettevolution a t consolide, en outre, par lamlioration

    de lactivit de transbordement, reprsentant prs de25% du trafic portuaire global, de 29,7%.

    A son tour, lactivit du transport arien a t marquedurant la mme priode par la progression du volumedu trafic des passagers de 15,4% 3,9 millions depassagers, dont 46,2% ont transit par laroport

    Mohammed V et 24,5% par laroport de Marrakech,aprs une augmentation de 2,7% au premier trimestre2013. Cette volution est en ligne avec lapprciation dutrafic des mouvements des avions de 13,3% fin mars2014.

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    Par ailleurs, le trafic du fret arien a augment de 0,8%,aprs une amlioration de 1,9% une anne passe, endpit dune hausse de 11% durant le seul mois de mars2014. Au niveau international4, ce trafic sest apprci,en glissement annuel, de 5,9% courant le mois de marset de 4,4% au terme du premier trimestre 2014. SelonlAssociation de Transport Arien International (IATA),cette croissance, plutt timide depuis le dbut delanne courante, correspondrait la pause rcente

    dans lamlioration de la confiance des milieux daffaires

    et du commerce mondial.

    2. Elments de la demande

    Au niveau de la demande intrieure, la consommationdes mnages devrait tirer profit de la faible volution desprix la consommation (lgre augmentation de lindicedes prix la consommation de 0,4% au premiertrimestre 2014), conjugue une amlioration desrevenus des mnages, en lien, notamment, avec lecomportement toujours positif des crdits accords laconsommation (+1,9% fin mars 2014), avec la crationde 90.000 postes demploi rmunrs au premier

    trimestre 2014, avec la quasi-stagnation des transfertsdes MRE prs de 18 milliards de dirhams fin avril,avec lvolution positive, quoique modre, de la massesalariale servie par la fonction publique (+1,5% finmars) et avec les rsultats relativement bons escomptsde la campagne agricole 2013/2014.

    Par ailleurs, le bon comportement des missions au titrede linvestissement du budget de lEtat (+30% fin mars2014) et de lencours des crdits lquipement (+1,6% fin mars 2014 aprs -1,3% un an auparavant) auguredune orientation positive de leffort dinvestissement

    dbut 2014, attnue, toutefois, par la baisse des

    importations des biens dquipementhors avions (-6,1% fin avril 2014) et du flux des IDE (-21,7%). Ce derniera t pnalis, essentiellement, par un effet de base dufait que les quatre premiers mois de lanne 2013 ontt marqus par certaines oprations ralises dans lesecteur de lagroalimentaire.Par ailleurs, il convient designaler que la Commission Interministrielle desInvestissements a approuv, dbut 2014, prs de 40projets d'investissement pour un montant total de 42milliards de dirhams, pouvant gnrer plus de 2.000emplois stables et 14.000 emplois indirects.

    Poursuite du recul des prix la consommation en mars

    Aprs la baisse de 0,2% au cours du mois de fvrier

    4Daprs le communiqu de presse de lAssociation de

    Transport Arien International (IATA) du 5 mai 2014.

    2014, lindice des prix la consommation (IPC) sest

    repli durant le mois de mars de 0,3%, en glissementmensuel, suite au retrait de lindice des produitsalimentaires de 0,7%, conjugu la stagnation de celuides produits non alimentaires. Ce recul a t tir,particulirement, par le retrait des prix des lgumes de2,5%, de ceux des poissons et fruits de mer de 2,3%, ducaf, th et cacao de 1,8%, du lait, fromage et ufs de

    0,7%, des huiles et graisses de 0,6% et des viandes de0,5%.

    Au terme du premier trimestre de lanne 2014, lindicedes prix la consommation sest inscrit en hausse de0,4% sur une anne, en confirmation du ralentissementenregistr durant la deuxime moiti de lanneprcdente, tirant profit de la rgression continue de lIPC

    alimentaire durant les trois premiers mois de lanne

    courante (-0,6% fin mars 2014 couvrant -0,8% au titredes mois de mars et de fvrier et -0,2% durant le mois dejanvier), aprs une hausse de 2,6% fin mars 2013.Sagissant de lIPC non alimentaire, il sest inscrit en

    hausse de 1,3%, en dclration de 0,2 point,comparativement fin mars 2013.

    De son ct, lindice des prix la production desindustries manufacturires a connu durant le mois demars 2014 une augmentation de 0,1%, en variationmensuelle, explique par la hausse de lindice des prix

    des industries alimentaires de 0,6%, de celui de lafabrication de produits informatiques, lectroniques etoptiques de 1,7%, de celui de la fabrication dquipement

    lectrique de 0,2% et de celui du secteur de lindustrie ducuir et de la chaussure de 0,2%. En revanche, cettehausse a t attnue par le retrait de lindice des prix la production relatif aux industries de raffinage de ptrole

    de 0,2%, de celui de lindustrie dhabillement de 0,5%, dela fabrication des produits mtalliques lexclusion des

    machines et des quipements de 0,4% et de lafabrication de textiles de 0,3%.

    Par ailleurs, les prix de production au niveau desindustries extractives et de la production et distributiondlectricit et deau maintiennent leur stagnation par

    rapport au mois pass.

    Cration de 90.000 emplois rmunrs au premier

    trimestre 2014

    Au titre du premier trimestre de lanne 2014, la

    population active ge de 15 ans et plus a progress de1,8% (+2% en milieu urbain et +1,6% en milieu rural)pour atteindre 11.677.000 personnes, donnant lieu une augmentation du taux dactivit de 0,1 point 47,7%. En outre, le volume global de lemploi est pass

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    10.486.000, rsultant de la cration de 89.000 postesdemploi (46.000 postes dans les villes et 43.000 en

    milieu rural) entre ce trimestre et le mme trimestre delannedernire. Par secteur, cette volution a concernla cration de 93.000 et de 53.000 postesrespectivement dans les secteurs des services et delagriculture, fort et pche, conjugue une perte de

    45.000 et de 12.000 postes respectivement dans les

    secteurs de lindustrie, y compris lartisanat, et dubtiment et travaux publics.

    En termes demploi rmunr, lconomie nationale a

    cr 90.000 postes (+50.000 postes en milieu urbain et+40.000 en milieu rural). Pour ce qui est de lemploi non

    rmunr, compos principalement daides familiales, ila accus une perte de 1.000 postes demploi, rsultant

    dune baisse de 4.000 postes dans les villes et dune

    hausse de 3.000 postes en zones rurales.

    Au niveau du chmage, la population active enchmage sest accrue de 10,7%, passant 1.191.000chmeurs au premier trimestre 2014, soit 114.000

    chmeurs en plus (74.000 en milieu urbain et 40.000 enmilieu rural). Ainsi, le taux de chmage est pass 10,2% (14,6% dans les villes et 5,1% en milieu rural),aprs 9,4% un an auparavant (13,7% dans les villes et4,4% en zones rurales). Par sexe, le taux de chmage aaugment de 0,7 point 9,8% pour les hommes et de 1point 11,3% pour les femmes. Les hausses lesimportantes du taux de chmage ont concern lesdiplms en milieu urbain (+1,7 point 19,9%), lesfemmes en milieu urbain (+1,4 point 22,3%), lesjeunes gs de 15 24 ans en milieu urbain (+1,1 point 36,7%) et les adultes gs de 35 44 ans en milieurural (+1,1 point 3,8%).

    Par ailleurs, il y a lieu de noter limportance du chmagechez certaines catgories de la population,notamment les diplms de niveau suprieur avec untaux 20,9%, particulirement les diplms de facults(23,3%), les diplms de niveau moyen avec 16,1%,notamment ceux de la qualification professionnelle(20,9%), et les jeunes citadins gs de 15 24 ans avec33,1% pour les hommes et 46,2% pour les femmes.

    3. Echanges extrieurs

    Au terme des quatre premiers mois de 2014, le dficitcommercial a progress, en glissement annuel, de 3,7%ou de 2,4 milliards de dirhams pour stablir 68,9

    milliards de dirhams, enregistrant, toutefois, uneattnuation comparativement lvolution enregistre

    fin mars 2014 (+9,5%). De son ct, le taux decouverture des importations par les exportations desbiens sest lgrement amlior, stablissant 48,4%

    aprs 48,2% enregistr fin mars 2014 et fin avril2013. Cette volution sexplique par lamlioration des

    exportations un rythme dpassant lgrement celuides importations qui a ralenti.

    Amlioration des exportations, soutenue par la bonne

    tenue des exportations des nouveaux secteurs

    A fin avril 2014, la valeur des exportat ionsa augmentpar rapport fin avril 2013 de 4,3% pour se chiffrer 64,6 milliards de dirhams aprs une stagnation lanneprcdente. Cette amlioration est lier,particulirement, la hausse des exportations desnouveaux secteurs, notamment, le secteur automobile,attnue par le repli de celles de phosphates et drivs.

    Les exportations du secteur automobi leont augmentde 48,4% pour stablir 13,9 milliards de dirhams,

    constituant ainsi le premier poste des exportations avecune part de 21,5%. Cette volution a bnfici,notamment, de laccroissement des exportations de

    lactivit de construction qui sont passes de 3 milliardsde dirhams fin avril 2013 7,1 milliards, ainsi que du

    raffermissement de celles du segment cblage de 9,4% 5,9 milliards de dirhams.

    En outre, les exportations des secteurs dellectronique et de laronautique ont augmentrespectivement de 22,9% et 11,8% pour atteindre 2,8 et3 milliards de dirhams. De mme, les exportations delindustrie pharmaceutiquese sont accrues de 7,7% 350 millions de dirhams.

    De leur ct, les exportations du secteur du texti le etcu i ront augment de 1,1% par rapport fin avril 2013pour stablir 11,2 milliards de dirhams. Cette hausse

    a rsult de laccroissement des exportations des

    chaussures de 9,2% et dans une moindre mesure decelles des vtements confectionns de 0,8%, ce qui acontrebalanc le repli des exportations des articles debonneterie 2,2%.

    En revanche, les ventes ltranger de phos phates et

    drivesse sont replies de 13,7% 11,2 milliards dedirhams. Hors ces produits, les exportations ontaugment de 9,1% fin avril 2014 aprs une hausse de4,1% fin avril 2013.

    Enfin, les exportations du secteur de lagriculture etagroal imentai rese sont replies de 3,4% par rapport

    fin avril 2013 pour slever 12,3 milliards de dirhams.Cette volution a rsult de leffet conjoint de la baissedes exportations de lindustrie alimentaire de 6,4% 6,5

    milliards de dirhams et de la hausse de celles desagrumes et primeurs de 4,7% 3,8 milliards de dirhams.

    Urbain Rural National Urbain Rural National

    Taux de chmage 13,7 4,4 9,4 14,6 5,1 10,2

    Hommes 11,7 5,6 9,1 12,4 6,5 9,8

    Femmes 20,9 1,8 10,3 22,3 2 11,3

    15-24 ans 35,6 9,2 19,5 36,7 9,9 20,2

    25-34 ans 19,6 5,2 13,5 20,4 5,1 14

    35-44 ans 7,3 2,7 5,5 8,3 3,8 6,5

    45 ans et plus 3,3 1,2 2,3 4,4 2,2 3,4

    Sans diplme 7,8 2,8 4,7 7,6 3,7 5,2

    Ayant un diplme 18,2 10,9 16,5 19,9 10,3 17,5

    S o u r c e : HCP ; E l a b o r a t i o n : DE P F

    Selon le sexe

    Selon l'ge

    Selon le diplme

    Evolution du taux de chmage au premier trimestre 2014

    )% en(Premier trimestre 2013 Premier trimestre 2014

    -2,9%

    -0,7%

    0,0%

    0,2%

    0,5%

    0,8%

    7,3%

    -4,0% -2,0% 0,0% 2,0% 4,0% 6,0% 8,0%

    OCP

    Agriculture-Agroalimentaire

    Industrie pharmaceutique

    Textile et Cuir

    Aronautique

    Elctronique

    Automobile

    Contributions l'volution des exportations

    Source: OC, Elaboration DEPF

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    Direction des Etudes et des Prvisions Financires

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    Ralentissement du rythme daccroissement des

    importations

    A fin avril 2014, la valeur des importat ionsa augment,en glissement annuel, de 4% pour stablir 133,5

    milliards de dirhams aprs une hausse de 7,4% finmars 2014. Ce ralentissement a rsult de la baisseenregistre au cours du mois davril et qui a concern,surtout, les produits alimentaires et les produitsnergtiques aprs avoir enregistr dimportantes

    hausses au cours du premier trimestre 2014. Toutefois,ces derniers demeurent les premiers contributeurs lahausse des importations.

    Les importations des produi ts al imentai res se sontraffermies de 25,8% pour se chiffrer 17,7 milliards dedirhams, en rapport, particulirement, avec la haussedes importations de b lde 46,7% pour atteindre 8,4milliards de dirhams fin avril 2014.

    De son ct, la fa c tu re ner gti quesest apprcie de7,6% pour atteindre 34,1 milliards de dirhams, en lien,surtout, avec la hausse des importations dhuile brute de

    ptrole et de gaz de ptrole et autres hydrocarburesrespectivement de 29,9% et 13,1% pour atteindre 11,3et 7,4 milliards de dirhams.

    Hors importations des produits alimentaires et desproduits nergtiques, les importations ont recul de1,1%.

    En outre, les importations des produi ts f in is deconsommat ionse sont accrues de 7,9% pour ressortir 22,6 milliards de dirhams, notamment, les importationsdes voitures de tourisme et des tissus et fils de fibressynthtiques et artificielles qui ont augmentrespectivement de 16,2% et 14,5%.

    Aussi, les importations des demi-produi ts ontenregistr une lgre hausse de 0,2% pour atteindre27,1 milliards de dirhams, particulirement, sous leffet

    conjoint de laugmentation des importations desmatires plastiques et ouvrages divers en plastique de7,7% et de la baisse de celles de lammoniac de 30%.

    En revanche, les acquisitions des biens f inisdquipement se sont replies de 9% pour slever 26 milliards de dirhams. Cette volution est en lien,notamment, avec le recul des importations desmachines trier, concasser broyer ou agglomrer et desvoitures industrielles respectivement de 72,4% et21,9%.

    Pour leur part, les importations des produi ts brutsontrecul de 2,5% pour stablir 5,9 milliards de dirhams,

    notamment, les importations de ferraille, dchets etdbris de minerais qui ont baiss de 37%.

    Amlioration des recettes voyages

    Concernant les autres flux financiers, ils ont tmarqus par lamlioration des recettes voyages de

    3,8% par rapport fin avril 2013 pour atteindre 16,8milliards de dirhams. Quant aux transferts des MRE, ilsont recul de 1,4% pour stablir 18 milliards dedirhams. De mme le flux des IDE sest repli de 21,7%

    pour atteindre 7,6 milliards de dirhams, recouvrant une

    baisse des recettes de 47,3% 9,4 milliards de dirhamset un recul des dpenses de 77,8% 1,8 milliard dedirhams.

    4. Finances publiques (hors TVA des Collectivits

    Locales)

    La situation des charges et ressources du trsor finmars 2014 a t marque par une excution favorabledes recettes ordinaires grce au bon comportement desrecettes fiscales en lien avec lamlioration des imptsdirects et des impts indirects Quant aux dpensesordinaires, elles se sont inscrites en hausse, en relation,

    particulirement, avec laugmentation des dpenses debiens et services.

    Evolution et excution favorables des recettes

    ordinaires

    Au terme du premier trimestre de 2014, l excution des

    recettes ordinaires sest effectue en ligne avec les

    prvisions initiales de la loi de finances. Elles ontenregistr un taux de ralisation de 25,4% en raisonessentiellement de la bonne excution des recettesfiscales, enregistrant un taux de ralisation de 26,7%.Ce rsultat recouvre :

    la ralisation de 29,3% des recettes des impts directsprvus dans la Loi de Finances, suite laconcrtisation de 33,8% des prvisions des recettesde lIS et de 25,2% des recettes de lIR,

    la ralisation de 23,8% des impts indirects,recouvrant la concrtisation de 22,8% des prvisionsdes recettes de la TVA et de 26,5% des recettes desTIC,

    la ralisation de 29,9% des prvisions au titre desdroits denregistrement et de timbre, et

    lexcution de 23,8% des prvisions initiales des droitsde douane.

    Le taux dexcution des recettes non fiscales a atteint

    que 17,3%, recouvrant la concrtisation de seulement

    -2,0%

    -0,1%

    0,0%

    1,3%

    1,9%

    2,8%

    - 3,0% - 2,0% - 1,0% 0,0 % 1,0% 2,0% 3,0% 4,0%

    Biens d'quipement

    Produits bruts

    Demi-produits

    Biens d e co nsommation

    Energie et lubrifiants

    Produits alimentaires

    Contributions l'volution des importations

    Sourc e: OC, Elaboration DEPF

    39,735,1

    57,2

    23,4

    7,7

    14,713,48,9

    13,0

    6,21,8 4,4

    0

    10

    20

    30

    40

    50

    60

    I.S

    I.R

    T.V.A

    T.I.C

    Dr

    oitsdedouane

    Enr

    egistrementet

    timbre

    MilliardsDH

    Excution des principales recett es fiscales

    LF 2014 Fin mars-14

    Source: MEF, Elaboration DEPF

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    Direction des Etudes et des Prvisions Financires

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    2,8% des recettes de monopoles et la ralisation de28,7% des autres recettes non fiscales5. Il y a lieu designaler quaucune recette de privatisation na t

    prvue pour lexercice budgtaire 2014.

    En termes dvolution, les recettes ordinaires ont

    augment, en glissement annuel, de 6,8% pour stablir 52,7 milliards de dirhams fin mars 2014. Cettevolution est attribuable la hausse des recettes

    fiscales, ainsi que des recettes non fiscales.

    Les recettes fiscales ont augment de 3,9% par rapport fin mars 2013 pour atteindre 48 milliards de dirhams,contribuant ainsi hauteur de 52,5% la hausse desrecettes ordinaires. Ce rsultat a dcoul,essentiellement, de la hausse des recettes des imptsdirects, particulirement lIS, ainsi que de celles des

    impts indirects, notamment, les TIC et la TVA limportation.

    Les recettes des impts directs ont augment parrapport fin mars 2013 de 5,9% pour atteindre 22,6

    milliards de dirhams. Cette volution est imputable,essentiellement, la hausse des recettes de lIS de11,9% 13,4 milliards de dirhams aprs une baisse de21,5% fin mars 2013. Cette amlioration sexplique

    par laugmentation des versements effectus par

    certains gros contribuables (BCP, IAM, ), conjugue

    la baisse des versements dautres gros contribuables

    (OCP, Bank Al-Maghrib, Agence de la conservationfoncire, ...). Sagissant des recettes de lIR, elles ont

    enregistr une lgre hausse de 0,7% 8,9 milliards dedirhams. Les recettes de lIR prlev par la Direction

    des Dpenses de Personnel (DDP) ont augment de3,2% pour stablir 2,2 milliards de dirhams.

    Les recettes des impts indirects se sont raffermies de3,8% par rapport fin mars 2013 pour stablir 19,2

    milliards de dirhams. Cette volution est en relation avecla hausse des recettes des TIC de 20% 6,2 milliardsde dirhams, tire par la hausse des recettes des TIC surles produits nergtiques de 30,2% 3,8 milliards dedirhams et de celles des TIC sur les tabacsmanufacturs de 9,6% 2,1 milliards de dirhams. Quantaux recettes de la TVA, elles ont recul de 2,5% 13milliards de dirhams, recouvrant la hausse des recettesde la TVA limportation de 4,4% 8 milliards de

    dirhams et la baisse de celles de la TVA intrieure de

    11,7% 5 milliards.

    En revanche, les recettes relatives aux droitsdenregistrement et de timbre ont recul de 2,9% pour

    atteindre 4,4 milliards de dirhams. De mme, lesrecettes perues au titre des droits de douane se sontreplies de 1,5% pour atteindre 1,8 milliard de dirhams.

    5Cette rubrique comprend diffrentes recettes dont notammentcelles du domaine, de fonds de concours, des recettes enattnuation des dpenses, de la redevance gazoduc et desintrts sur placements et avances.

    Les recettes non fiscales6ont augment, en glissementannuel, de 62,6% pour atteindre 4,2 milliards de dirhams fin mars 2014. Cette volution est attribuable lahausse des autres recettes non fiscales qui ont plus quedoubl, passant de 1,9 milliard de dirhams 3,9milliards suite, notamment, la ralisation dune recette

    de 2,1 milliards de dirhams au titre de dons reus despays du CCG. Cependant, les recettes de monopolesont recul de 59,4% pour se chiffrer 299 millions dedirhams, provenant de Bank Al-Maghrib.

    Hausse des dpenses ordinaires suite laugmentation

    des dpenses de biens et services

    Le taux dexcution des dpenses ordinaires a atteint

    26,2% fin mars 2014, couvrant la ralisation de 25,5%des dpenses de personnel, de 26,2% des dpensesdes autres biens et services, de 24,9% des dpensesaffrentes aux intrts de la dette et de 29,2% desdpenses prvues de compensation.

    Quant leur volution fin mars 2014, les dpensesordinaires ont augment, en glissement annuel, de 2,7%pour stablir 56,5 milliards de dirhams. Cettevolution sexplique, particulirement, par la hausse des

    dpenses de biens et services de 4,8% pour atteindre40,3 milliards de dirhams, recouvrant le raffermissementdes dpenses de personnel de 1,5% pour stablir

    26,5 milliards de dirhams et laccroissement desdpenses des autres biens et services de 11,8% pouratteindre 13,9 milliards de dirhams.

    6Cette rubrique comprend diffrentes recettes dont notammentcelles du domaine, de fonds de concours, des recettes enattnuation des dpenses, de la redevance gazoduc et desintrts sur placements et avances.

    -6,1%

    -0,2%

    -1,0%

    1,5%

    2,7%

    1,5%

    -0,1%

    -0,3%

    -8% -6% -4% -2% 0% 2% 4%

    Impts directs

    Impts indirects

    Droits de douane

    Enregistrement et timbre

    Contributions l'volution des recettes fiscales

    Fin mars-14 Fin mars-13

    Source: MEF, Elaboration DEPF

    103,7

    53,0

    23,935,0

    26,5

    13,96,0 10,2

    0

    20

    40

    60

    80

    100

    120

    Personnel

    Autresbienset

    services

    Dettepublique

    Compensation

    MilliardsDH

    Excution des dpenses ordinaires

    LF 2014 Fin mars-14Source MEF, Elaboration DEPF

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    Direction des Etudes et des Prvisions Financires

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    Les charges en intrts de la dette ont enregistr unelgre hausse de 0,6% pour stablir environ 6

    milliards de dirhams, sous leffet conjoint de la haussede celles de la dette intrieure de 1,3% 5,3 milliardsde dirhams et de la baisse de celles de la detteextrieure de 4,9% 662 millions de dirhams.

    En revanche, les charges de compensation ont recul,en glissement annuel, de 3,7% pour se chiffrer 10,2milliards de dirhams7 fin mars 2014.

    Pour leur part, les dpenses dinvestissement ont atteint

    16,1 milliards de dirhams contre 12,4 milliards au titre dela mme priode de lanne 2013, soit une hausse de

    30% et ont t excutes hauteur de 36,8%.

    Solde budgtaire dficitaire

    Tenant compte dun solde excdentaire des comptes

    spciaux du Trsor de 887 millions de dirhams8, lasituation des charges et ressources du Trsor fin mars

    2014 a dgag un dficit budgtaire denviron 19milliards de dirhams contre 16,6 milliards un anauparavant. Eu gard la hausse du stock des arrirsde paiement de 3,8 milliards de dirhams par rapport findcembre 2013, le besoin de financement du Trsorsest lev 15,2 milliards de dirhams. Pour combler cebesoin, le Trsor a mobilis 17,6 milliards de dirhamssur le march intrieur, compte tenu dun flux net

    extrieur ngatif de 2,5 milliards de dirhams.

    Notons par ailleurs, qu la faveur du redressement desindicateurs des finances publiques, Standard & Poor's arvis la perspective de la notation du Maroc de

    "ngative" "stable", tout en confirmant la note BBB -"(investment grade).

    5. Financement de lconomie

    Amlioration de la croissance de la masse montaire,

    tire par la progression des crances sur lconomie

    A fin mars 2014, la masse montaire (M3) a enregistrune lgre hausse, en glissement mensuel, de 0,5%pour se chiffrer 1003,6 milliards de dirhams. Cettevolution a rsult de leffet conjoint de la hausse descrances sur lconomie et des crances nettes sur

    ladministration centrale et de la baisse des rserves

    internationales nettes.

    7Il sagit des charges dues et non des paiements.8 Les dons CCG ont t reclasss parmi les recettes nonfiscales.

    En glissement annuel, le taux daccroissement de M3

    sest amlior, stablissant +3,7% contre +2,6% finmars 2013. Ce taux sest amlior galement

    comparativement ceux enregistrs au cours des troisderniers mois. Cette volution a dcoul delamlioration du rythme de progression des crances

    sur lconomie ainsi que de celui des rserves

    internationales nettes, alors que celui des crances

    nettes sur ladministration centrale a dclr.

    Les crances sur lconomie ont augment, en

    glissement mensuel, de 1,7% ou de 13,8 milliards dedirhams pour stablir 847,2 milliards de dirhams.

    Cette volution dcoule essentiellement de la hausse,par rapport au mois prcdent, des crdits bancaires de1,8% pour atteindre 736,7 milliards de dirhams,recouvrant une hausse des crdits caractre financier9de 8,7%, des facilits de trsorerie de 1,3%, des crdits lhabitat de 0,8% et de ceux la consommation de

    0,3%, et une baisse des crdits lquipement de 0,8%

    et de ceux aux promoteurs immobiliers de 0,7%.Sagissant des crances en souffrance, elles ont

    augment en glissement mensuel de 4,3%.

    En glissement annuel, le taux de progression descrances sur lconomie sest amlior pour stablir

    +5,5% (+43,8 milliards de dirhams) aprs +2,1% (+16,8milliards) fin mars 2013. Cette volution est attribuable lacclration du rythme de progression, en glissementannuel, des crdits bancaires qui est pass +5,3%(+37,1 milliards de dirhams) aprs +2,1% (+14,5milliards) fin mars 2013.

    Par objet conomique, lvolution des crdits bancairesrecouvre la hausse des crdits caractre financier et

    9Composs des prts octroys la clientle financire et nonfinancire dans le cadre d'une opration financire.

    2,0%

    5,2%

    -0,2%

    -7,7%

    0,7%

    2,7%

    0,1%

    -0,7%

    -10% -8% -6% -4% -2% 0% 2% 4% 6%

    Personnel

    Autres biens et services

    Dette publique

    Compensation

    Contributions l'volution des dpenses ordinaires

    Fin mars-1 4 Fi n mars-1 3

    Source: MEF, Elaboration DEPF

    6,3%

    4,5%

    5,3%

    2,6% 3,7%

    0%

    1%

    2%

    3%

    4%

    5%

    6%

    7%

    mars-10

    juin-10

    sept.-10

    dc.-10

    mars-11

    juin-11

    sept.-11

    dc.-11

    mars-12

    juin-12

    sept.-12

    dc.-12

    mars-13

    juin-13

    sept.-13

    dc.-13

    mars-14

    Evolution de la masse montaire

    (glissement annuel)

    Source: BAM, Elaboration DEPF

    13,2%

    9,8%

    7,6%

    2,1%

    5,5%

    12,1%

    6,5%

    8,6%

    2,1% 5,3%

    0%

    2%

    4%

    6%

    8%

    10%

    12%

    14%

    16%

    18%

    mars-10

    juin-1

    0

    sept.-10

    dc.-10

    mars-11

    juin-11

    sept.-11

    dc.-11

    mars-12

    juin-12

    sept.-12

    dc.-12

    mars-13

    juin-1

    3

    sept.-13

    dc.-13

    mars-14

    Evolution des crances sur l'conomie et des crdits

    bancaires (glissement annuel)

    Crances sur l'conomie Crdits bancaires

    Source: BAM, Elaboration DEPF

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    Direction des Etudes et des Prvisions Financires

    18

    des crdits lquipement respectivement de 16,3% et

    1,6% aprs des baisses de 9,5% et 1,3% un anauparavant, et la dclration des taux daccroissement

    des crdits la consommation et des crdits immobilierset, dans une moindre mesure, des crdits de trsoreriequi sont passs respectivement de +6,6% +1,9%, de+7,1% +3,5% et de +0,9% +0,2%. Sagissant des

    crances en souffrance, elles se sont accrues de 24,1%

    aprs une augmentation de 9,2% lanne dernire.

    Les rserves internationales nettes10 ont enregistr unlger recul, en glissement mensuel, de 0,7% pour sechiffrer 150,2 milliards de dirhams aprs uneaugmentation de 0,5% le mois prcdent. En glissementannuel, les rserves internationales nettes se sontinscrites en hausse de 4,8% ou de 6,9 milliards dedirhams, aprs un recul de 10,8% ou de 17,4 milliardsde dirhams lanne prcdente. A fin avril 2013,

    lencours de ces rserves sest raffermi, en glissement

    annuel, de 13,1% pour atteindre environ 163,2 milliards

    de dirhams. Cette acclration est attribuable lencaissement dun montant de 1,55 milliard de dollars,correspondant lmission par lOCP dun emprunt

    obligataire linternational.