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8/10/2019 Maroc : note de conjoncture mensuelle fin octobre 2014
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8/10/2019 Maroc : note de conjoncture mensuelle fin octobre 2014
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Direction des Etudes et des Prvisions Financires
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La production de lOCP, principal baromtre de lactivit minire, continue de se comporter favorablement au cours de
cette anne, se raffermissant de 12,7% pour le phosphate roche et de 11,2% pour les drivs fin septembre 2014, aprs
des hausses respectives de 5,8% et de 4,2% fin juin 2014 et des baisses respectives de 1,9% et de 0,9% un an
auparavant. Cette bonne dynamique est reflte au niveau du volume des exportations du groupe, se consolidant de 7,7%
fin septembre 2014. La production et la consommation de lnergie lectriquese sont consolides de 4,6% et de 4,5%
respectivement, en glissement annuel fin septembre 2014, aprs de lgres baisses de 0,2% et 0,3% un an auparavant,
refltant ainsi la reprise du secteur et de lactivit industrielle. En effet, le volume des ventes de lnergie lectrique de
haute et moyenne tension hors distributeurs, destines, essentiellement, au secteur industriel, a progress de 10,2% au
troisime trimestre 2014, aprs +5,9% au deuxime trimestre et -2% courant le premier trimestre de la mme anne. En
outre, les rsultats de lenqute de conjoncture de Bank Al -Maghrib auprs des industriels montrent une orientation
favorable de lactivit fin septembre 2014, avec une amlioration, en glissement annuel, du taux dutilisation des
capacits de production de 0,2 point 68,6%. Quant au quatrime trimestre, les industriels anticipent une bonne
orientation de la production et des ventes dans lensemble des branches dactivit, except pour les industries lectriques
et lectroniques qui pourraient connatre une stagnation de lactivit. Le secteur du BTPaffiche un redressement relatif,
comme en tmoigne lattnuation de la baisse de la consommation de ciment fin octobre 2014 (-5,1% en glissement
annuel, aprs - 9,1% un an auparavant). Sur le plan du financement des oprations immobilires fin septembre 2014, les
crdits lhabitat maintiennent une volution positive (+4,9% en variation annuelle). En outre, les prts accords dans le
cadre des fonds de garantie FOGARIM et FOGALOGE ont fortement progress (+32,3% et +15,9% respectivement).
Pour ce qui est des activits tertiaires, le secteur tour ist ique maintient son volution favorable au terme des neuf
premiers mois de lanne en cours. En effet, le nombre des arrives touristiques franchissant le territoire national sest
raffermi de 4,4% en glissement annuel, en lien avec la bonne tenue des arrives des touristes trangers (+4,6%),
conjugue la hausse de celles des MRE de 4,2%, avec un comportement favorable de lensemble des principaux
march metteurs. Pour sa part, le nombre des nuites ralises dans les tablissements dhbergement classs sest
amlior de 4,9%, confort, essentiellement, par la dynamique toujours favorable des nuites des non-rsidents (+5,6%).
Au niveau du sect eu r des tlcommun icati on s , le bon lan des principaux indicateurs de volume se confirme fin
septembre 2014. En effet, le parc global de la tlphonie, avec un portefeuille de 46,8 millions dabonns, sest consolid
de 5,6% en glissement annuel, aprs un affermissement de 6,6% un an auparavant, impuls par le renforcement du parc
de la tlphonie mobile (+7,1% aprs +7,9% un an plus tt), comptant dans son actif 44,3 millions dabonns. Quant au
parc de clients dInternet, il sest boost de 62,8% aprs +34,7% un an auparavant.
Dans un contexte conomique national caractris par une faible volution des prix la consommation (hausse de lIPC de
0,2% fin septembre en glissement annuel), lacons ommatio n d es mnagesmaintient une tendance positive, soutenue
par la bonne dynamique des diffrentes composantes du revenu des mnages. En effet, ceux-ci auraient tir profit de lareprise constate au niveau des transferts des MRE, progressant de 0,7% prs de 50 milliards de dirhams, et de la
cration de 141.000 postes demplois rmunrs au troisime trimestre de lanne 2014, aprs des crations de 28.000
postes au deuxime trimestre 2014 et de 90.000 postes au premier trimestre de la mme anne. En outre, les revenus des
mnages ruraux auraient bnfici des rsultats relativement bons de la campagne agricole 2013/2014. Dans le mme
sillage, il convient de signaler que lencours des crdits la consommation a affich une re prise significative au cours de
cette anne, avec une progression de 8,3%, en glissement annuel, fin septembre 2014, aprs une baisse de 1,2% fin
juin 2014. Par rapport f in dcembre 2013, ces crdits ont progress de 8,7%. Dun autre ct, leffort dinvestissement
se maintient en 2014, en ligne avec le dynamisme de linvestissement des tablissements et entreprises publics,
lacclration des dpenses dinvestissement mises au titre du budget de lEtat prs de 37 milliards de dirhams fin
septembre, en hausse de 14,6% en glissement annuel, la reprise des crdits lquipement, progressant de 3,9% en
glissement annuel, aprs une baisse de 0,2% un an auparavant, et avec la ralisation de plus de 9,5 milliards de dirhams
de dons provenant des pays du Golfe au titre de la mme priode.Le dfic it commer cial a marqu un allgement de 5,6% ou de 9,4 milliards de dirhams, en glissement annuel, pour
stablir prs de 159,7 milliards de dirhams fin octobre 2014. En outre, le taux de couverture des impo rtations par les
exportations des biens sest amlior de 3,4 points 50,8%. Cette volution sexplique par la hausse de la valeur des
exportations (+8,2%) un rythme plus lev que celui des importations (+1%). Cette amlioration est lier,
particulirement, la hausse des exportations des nouveaux secteurs, particulirement lautomobile (+29,3%),
llectronique (+25,3%) et laronautique (+2%), ainsi que de celles de lagriculture et agroalimentaire (+5,3%) et du
textile et cuir (+3,5%). Pour leur part, les ventes ltranger de phosphates et drivs se sont replies de 1,5% 31,9
milliards de dirhams avec, toutefois, une attnuation significative du rythme de baisse dun mois lautre. Hors OCP, les
exportations ont augment de 10,8% fin octobre 2014. De son ct, la valeur des importations a enregistr une lgre
hausse de 1% pour stablir 324,3 milliards de dirhams. Cette volution recouvre le raffermissement des importations
des produits alimentaires de 17,1% (tires par la hausse des achats de bl de 46,9%), des produits finis de consommation
(+8,9%) et des produits bruts (+7,3%), attnue par le repli des importations des biens dquipement (-7,2%) et des
produits nergtiques (-4,4%), en lien, essentiellement, avec la baisse des prix. Concernant les autres flux financiers, ils
ont t marqus par lamlioration des transferts des MRE de 0,7% 49,8 milliards de dirhams et des recettes de voyages
de 1% 49,9 milliards de dirhams. En revanche, le flux des IDE sest repli de 4,4% 21 milliards de dirhams avec,
toutefois, une dclration du rythme de baisse dun mois lautre, suite, notamment, lattnuation du rythme de repli
des recettes.
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La situation des charg es et resso urc es d u Trso r, fin septembre 2014, a t marque par un allgement du dficit
budgtaire de plus de 2 milliards de dirhams pour atteindre 36,5 milliards. Cette volution a rsult, particulirement, de
lamlioration notable des recettes ordinaires, alors que les dpenses ordinaires ont enregistr une ha usse modre. En ligne
avec les prvisions de la Loi de Finances, les recettes ordinaires ont t ralises hauteur de 77,9%, totalisant 161,9
milliards de dirhams, en hausse de 7,1% par rapport fin septembre 2013, en relation avec la hausse aussi bien des
recettes fiscales que des recettes non fiscales. Les recettes fiscales ont augment de 4% 134,5 milliards de dirhams,
contribuant ainsi hauteur de 49% la hausse des recettes ordinaires. Ce rsultat a dcoul, particulirement, de la hausse
des recettes de lIS de 8,7%, des droits denregistrement et de timbre de 24,3% et des TIC sur les produits nergtiques de8,5%. Les recettes non fiscales se sont accrues de 28,7% 25,2 milliards de dirhams, en relation, notamment, avec
lencaissement dunerecette de privatisation de 2 milliards de dirhams et des dons du CCG de 9,5 milliards de dirhams. Quant
aux dpenses ordinaires, elles ont t excutes hauteur de 74,6% et ont augment de 2,3% pour atteindre 160,9 milliards
de dirhams. Cette volution recouvre, particulirement, leffet conjoint de la hausse des dpenses des autres biens et services
de 21,1% 39,2 milliards de dirhams, attnue par la baisse de la charge de compensation de 19,6% 26,7 milliards de
dirhams. De leur ct, les dpenses dinvestissement ont augment de 14,6% prs de 37 milliards de dirhams, soit un taux
de ralisation de 84,6%.
Le taux daccroissement, en glissement annuel, de la m ass e montai resest amlior, passant de +3,9% fin aot 2014
+5,3% fin septembre 2014, soit le mme taux enregistr lanne prcdente. Cette volution a dcoul de lacclration du
rythme de progression des crances sur lconomie qui ont augment de 5,2% 876,2 milliards de dirhams , aprs des
hausses de 4,3% fin aot 2014 et de 2,8% lanne prcdente. Ce rsultat est attribuable lamlioration du rythme de
progression, en glissement annuel, des crdits bancaires, stablissant +4,3% ( 757,2 milliards de dirhams) aprs +3,2% lemois prcdent et +3% un an auparavant. Sagissant des rserves internationales nettes, elles ont enregistr une lgre
hausse, en glissement mensuel, de 0,5% 176,4 milliards de dirhams. Ainsi, leur taux daccroissement, en glissement annuel,
sest amlior pour stablir +21% aprs +16,9% le mois dernier et +3,1% lanne prcdente. Quant aux crances nettes
des institutions de dpt sur ladministration centrale, elles demeurent en baisse depuis fin juillet 2014, enregistrant un recul
de 14,7% fin septembre 2014 134,1 milliards de dirhams, aprs une hausse de 32,6% un an auparavant. Cette volution
est en relation, principalement, avec le repli des recours du Trsor aux Autres Institutions de Dpts (AID) de 13,9% aprs
une hausse de 30,9% fin septembre 2013, recouvrant lacclration de la hausse des engagements des AID vis --vis de
ladministration centrale et le repli des crances des AID sur ladministration centrale.
Le marchinterbancaire est rest globalement quilibr au cours du mois doctobre 2014, en dpit dune lgre
augmentation du dficit moyen de liquidit bancaire par rapport au mois prcdent dans un contexte marqu par
laugmentation de la circulation fiduciaire loccasion dAd Al Adha , conjugue lamlioration des rserves internationales
nettes. De ce fait, Bank Al-Maghrib a maintenu ses interventions rgulires pour linjection de la liquidit, essentiellement,
travers les avances 7 jours sur appels doffre, dont le volume moyen a avoisin 30 milliards de dirhams contre 32 milliards le
mois dernier. La Banque Centrale est intervenue, galement, travers les oprations de prts garantis 1 an et les
oprations de pension livre 3 mois dont lencours a atteint fin octobre 2014 respectivement 18,9 et 3 milliards de dirhams.
Sagissant du taux interbancaire moyen pondr (TIMP), il sest inscrit en baisse et a volu globalement des niveaux
proches du taux directeur, suite labaissement de ce dernier de 3% 2,75%. Ainsi, la moyenne mensuelle du TIMP sest
tablie 2,76%, en baisse de 19 points de base par rapport au mois de septembre 2014.
Au niveau du marchpr im aire d es b on s d u Trso r, lorientation du Trsor vers le dsendettement sur ce march sest
poursuivie au cours du mois doctobre 2014. En effet, les leves nettes du Trsor demeurent ngatives depuis le mois de juin
2014. Les leves brutes du Trsor ont atteint 4 milliards de dirhams au cours du mois doctobre 2014, soit un niveau infrieu r
au besoin prvisionnel situ entre 6 et 6,5 milliards de dirhams, alors que les remboursements ont atteint 5,1 milliards. Au
terme des dix premiers mois de 2014, les leves brutes du Trsor ont recul, en glissement annuel, de 38,9% 89,7 milliardsde dirhams, orientes principalement vers le long terme dont la part sest raffermie, passant de 7,1% 61,9%. Quant aux
remboursements du Trsor, ils ont baiss de 12% 83,9 milliards de dirhams. Compte tenu de ces volutions, lencours des
bons du Trsor, fin octobre 2014, a poursuivi sa tendance baissire entame depuis le mois de juin 2014, enregistrant un
recul de 0,3% par rapport fin septembre 2014, tandis quil demeure en hausse de 1,4% par rapport fin dcembre 2013
pour stablir 418,8 milliards de dirhams. Concernant lvolution des taux moyens pondrs primaires des bons du Trsor,
ils ont poursuivi leur baisse, enregistrant des replis, comparativement aux taux des dernires missions fin septembre 2014,
compris entre 6 pb et 44 pb.
Les indicateurs de la Bou rse de Casablanca ont poursuivi au cours du mois doctobre 2014 leur tendance haussire
entame partir du mois de juillet 2014, conforte par des rsultats semestriels favorables des socits cotes. Ainsi, les
indices MASI et MADEX ont atteint fin octobre 2014 leurs plus hauts niveaux depuis mai 2012 (10352,05 et 8485,24 points
respectivement), enregistrant des hausses respectives de 2,7% et 2,8% par rapport fin septembre 2014 et ramenant leurs
performances par rapport fin dcembre 2013 +13,6% et +14,4% aprs +10,6% et +11,3% fin septembre 2014. De sonct, la capitalisation boursire a augment par rapport fin septembre 2014 de 2,6% pour stablir 510,1 milliards de
dirhams, ramenant ainsi sa performance par rapport fin dcembre 2013 de +10,2% fin septembre 2014 +13,1% fin
octobre 2014. Sagissant du volume global des transactions ralis au titre du mois doctobre 2014, il a augment de 16,5%
par rapport au mois prcdent pour atteindre 2,7 milliards de dirhams, ralis hauteur de 93,2% sur le march central.
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ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL
Etats-Unis : Croissance soutenu e, cratrice demploi
Lconomie amricaine poursuit son redressement, avec
une croissance soutenue du PIB au troisime trimestre
2014 (3,5% en rythme annualis aprs 4,6% au T2),
porte par une demande interne solide et par une
contribution positive du commerce.
La reprise devrait se consolider sur les prochains
trimestres, soutenue par la consommation et
linvestissement.Ainsi, la croissance amricaine devrait
se renforcer pour atteindre 3,1% en 2015 aprs 2,2% en
2014, selon les dernires prvisions de lOCDE.Lexpansion de lactivit manufacturire sest poursuivie
en octobre, comme le montre lindice PMI (ISM)
manufacturier (59,0 aprs 56,6 en septembre). La
croissance de lactivit du secteur des services ralentit
mais reste encore robuste (57,1 aprs 58,6).
Par ailleurs, lconomie amricaine a cr 214.000
emplois nets en octobre, portant le nombre de crations
2,3 millions postes depuis dbut 2014. Le taux de
chmage poursuit sa tendance baissire, passant
5,8% en octobre, son plus bas niveau depuis six ans.
Le redressement du march de lemploi contribue
lamlioration de la confiance des consommateurs,
comme le montre lindice Reuters/Michigan qui a atteint
son plus haut niveau depuis plus de sept ans en
novembre (89,4 aprs 86,9 en octobre).
Zone euro : cr oiss ance faib le et m enace d e dflation
Lconomie de la zone euro poursuit sa faible reprise,
avec une croissance du PIB de 0,2% au troisime
trimestre 2014, aprs une hausse de 0,1% au deuxime
trimestre. Outre des facteurs temporaires, la reprise
souffre des squelles de la crise et de la faiblesse
persistante de la croissance potentielle.
L'conomie allemande renoue avec une faible
croissance (0,1% au T3 aprs -0,1% au T2), la France
enregistre un rebond (0,3% aprs -0,1%), alors que la
solidit de la reprise se confirme en Espagne (0,5%
aprs 0,6%). En revanche, lItalie senfonce dans larcession (-0,1% aprs -0,2%).
Zone euro : rvision la baisse des perspectives decroissance conomique
La Commission europenne a abaiss ses prvisions de
croissance pour la zone euro, selon un rapport publi dbut
novembre 2014.
Ainsi, le PIB de la Zone euro ne devrait crotre que de 0,8% en
2014 et de 1,1% en 2015, contre des projections initiales de
1,2% et 1,7% en mai dernier.
En Allemagne, les prvisions de croissance sont abaisses
1,3% en 2014 et 1,1% en 2015 (contre 1,8% et 2,0% au
printemps). Pour la France, la croissance est dsormais
attendue seulement 0,3% et 0,7% respectivement (1,0% et
1,5% prcdemment). De son ct, lItalie devrait rester en
rcession cette anne pour la troisime anne conscutive (-0,4%), avant de marquer une reprise de 0,6% en 2015 (contre
des projections initiales de 0,6% et 1,2%). En revanche, la
reprise espagnole semble relativement robuste, prvue 1,2%
en 2014 et 1,7% en 2015 (contre 1,1% et 2,1% dans les
prvisions de mai).
Le taux de chmage dans la zone euro commence diminuer
partir d'un niveau record. Il devrait passer de 11,6% en 2014
11,3% en 2015 et 10,8% en 2016 ;
L'inflation dans la zone euro est prvue 0,5% en 2014 et
0,8% en 2015, niveaux nettement plus faibles que les
projections de la BCE.
La faiblesse de la reprise de la zone euro et la menace de
dflation ont contraint la BCE prendre des mesures de
relance sans prcdent.
Les derniers indicateurs conjoncturels confirment la
faiblesse de la croissance dans la zone euro, qui touche
dsormais lAllemagne, le principal moteur de la
-4
-2
0
2
4
6
-4
-2
0
2
4
6
2012 2013 2014
Etats Unis: contribution la croissance du PIB(annualise, %)
Export. nettesVar. stocksDemande intrieurePIB rel
Source : BEA
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45
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55
60
oct.-11 oct.-12 oct.-13 oct.-14
Indice PMI manufacturier
Etats-Unis
Monde
Zone euroChineSource : Markit,ISM
3
4
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7
8
9
10
11
12
13
3
4
56
7
8
9
10
11
12
13
oct .-09 oct .-1 0 oct .-11 o ct .-1 2 oct .-13 oct .-14
Evolution du taux de chmage (%)
Source : Eurostat, BLS
Japon
Royaume Uni
Zone euro
Etats Unis
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50
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nov.-06 nov.-08 nov.-10 nov.-12 nov.-14
Indices de confiance des consommateurs
Reuters/Michigan
Conferene Board
Source : Thomson Reuters, Conferene Board
0,3
0,9
0,7
0,3
-0,5
0,7
0,1
1,1
0,9
0,2
0,9
0,7
-0,6
-0,4
-0,2
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
Zone euro Etats-Unis Royaume-Uni
Pays avancs : croissance du PIB
(%, glissement trimestriel)
Source : Eurostat
T4 T1 T 2 T3
0,30,4
0,2
0,1
0,20,3
0,8
0,0 0,0
0,4
0,1
-0,1 -0,1
-0,2
0,6
0,2
0,1
0,3
-0,1
0,5
-0,4
-0,2
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
Zone euro Allemagne France Italie Espagne
Zone euro : croissance du PIB(%, glissement trimestriel)
Source : Eurostat
T3 T4 T 1 T2
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croissance europenne. Cette faiblesse dcoule en
partie de la perturbation des changes avec la Russie,
qui est un principal partenaire commercial.
La croissance de lactivit du secteur priv de la zone
euro reste modeste, comme le signale lindice PMI
composite (52,1 en octobre aprs 52,0 en septembre).
La contraction de lactivit en France (48,2 aprs 48,4)
et la quasi-stagnation en Italie (50,4 aprs 49,5)
contraste, toutefois, avec une croissance robuste enEspagne (55,5 aprs 55,3). En Allemagne, la croissance
se poursuit mais un rythme ralenti (53,9 aprs 54,1).
La dtrioration de la conjoncture en Allemagne estaussi signale par la baisse des indices de confiance
des patrons (IFO) et investisseurs (ZEW).
Globalement, la confiance conomique dans la zone
euro reste faible. Toutefois, l'indicateur du sentiment
conomique (ESI) de la Commission europenne sest
redress en octobre (+0,8 point 100,7), aprs deux
mois de repli. Parmi les principales conomies de la
zone, l'indice composite a augment en France (+1,1
point), en Allemagne (+0,6) et en Italie (+0,5) mais a
baiss en Espagne (-0,7). L'amlioration est perceptible
dans tous les secteurs, notamment le commerce de
dtail, les services et la construction.
Le taux de chmage dans la zone euro reste stable pour
le troisime mois conscutif en septembre ( 11,5%
contre un pic de 12% il y a un an). Le taux de chmage
se stabilise en France ( 10,5%) et en Allemagne (5%),
augmente en Italie (12,6%) alors quil poursuit sa baisseen Espagne (24%).
Le taux dinflation dans la zone euro reste trs faible,
estim 0,4% en octobre aprs 0,3% en septembre,
soit son plus bas niveau depuis cinq ans, contre une
cible de 2% de la BCE. Pour faire face aux risques
dflationnistes et pour soutenir la croissance
conomique, la BCE a abaiss son principal taux
directeur 0,05%, son plus bas historique, et a lanc un
programme de rachat massif d'actifs.
Suite au nouvel assouplissement de la BCE, l'euro a
acclr sa baisse face au dollar. Il a recul moins de
1,24 dollar dbut novembre, son niveau le plus bas
depuis aot 2012. Cette dprciation de l 'euro devrait
renforcer la comptitivit des exportations europennes.
En France, lactivit conomique sest redresse au
troisime trimestre 2014, avec une croissance du PIB de
0,3% aprs un repli de 0,1% au deuxime trimestre,
soutenue par la demande interne.
La reprise devrait se poursuivre un rythme modr au
quatrime trimestre (+0,2% selon la Commission
europenne et +0,1% selon la Banque de France).
Cette volution devrait permettre au gouvernement
franais datteindre son objectif de croissance annuelle
de 0,4%, soit un rythme conforme aux dernires
prvisions du FMI et de lOCDEmais suprieur celle
de la Commission europenne (0,3%). Pour 2015, le
gouvernement prvoit une croissance de 1,0% (comme
le FMI) contre 0,7% attendue par la Commission.
La reprise de lconomie franaise reste freine par la
faiblesse du pouvoir dachat des mnages qui impacte
la consommation et linvestissement en logements et
par ltroitesse du taux de marge des entreprises qui
limite leur capacit investir.
Les dernires enqutes de conjoncture soulignent une
faiblesse persistante de lactivit et du climat des
40
45
50
55
60
Oct-11 Oct-12 Oct-13 Oct-14
Zone euro : indice PMI composite
EspagneAllemagneZone euroItalieFrance
Source : Markit
-100
-50
0
50
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80
90
100
110
120
oct.-10 oct.-11 oct.-12 oct.-13 oct.-14
Allemagne: Indices de confiance conomique
Source : IFO , Zew
Indice Ifo
Indice Zew(D)
-30
-20
-10
0
10
70
80
90
100
110
oct.-10 oct.-11 oct.-12 oct.-13 oct.-14
Zone euro : indicateurs de confiance
Confianceconomique
Confiance desconsommateurs
(D) Sour ce : Commissio n europenne
4
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6
7
8
9
10
11
12
13
0
3
6
9
12
15
18
21
24
27
sept.-08 sept.-09 sept.-10 sept.-11 sept.-12 sept.-13 sept.-14
Evolution du taux de chmage (%)
Source :Eurostat
France
Allemagne
Espagne (G)
Italie
-1
0
1
2
3
4
5
oct.-11 oct.-12 oct.-13 oct.-14
Taux d'inflation (IPC,%)
Sources : Bloomberg
Japon Zone euro
Etats-Unis
Royaume-Uni
1,20
1,25
1,30
1,35
1,40
nov.-12 mai-13 nov.-13 mai-14 nov.-14
Taux de change euro/dollar
source : BCE
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Direction des Etudes et des Prvisions Financires
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affaires. Ainsi, lactivit globale du secteur priv continue
de se contracter en octobre, comme le montre lindice
PMI composite (48,2 aprs 48,4 en septembre). La
dgradation de lactivit concerne aussi bien le secteur
manufacturier que celui des services.
Par ailleurs, l'indice synthtique du climat des affaires
est rest stable en octobre, 91 points, son plus bas
niveau depuis un an. De mme, lindice de confiance
des consommateurs est rest inchang en octobre, 85points. Les deux indices restent situs un niveau bien
infrieur la moyenne de longue priode (100 points).
En Espagne, lconomie poursuit son expansion, avec
une croissance du PIB de 0,5% au troisime trimestre
aprs 0,6% au deuxime trimestre. La reprise devrait se
poursuivre, porte par la demande extrieure et le
regain de la demande interne, en lien avec lamlioration
des conditions financires et la hausse de confiance.
La Commission europenne a relev ses prvisions de
croissance de lconomie espagnole 1,2% pour 2014
qui devrait se consolider 1,7% en 2015. La reprise
reste, toutefois, freine par un taux de chmage encore
lev malgr sa baisse continue (24% en septembre
contre 24,2% en aot et 26,1% un an auparavant).
Les indicateurs conjoncturels restent favorables.
Lactivit du secteur priv continue de progresser un
rythme soutenue, comme le signale lindice PMI
composite (55,5 en octobre aprs 55,3 en septembre).
La baisse continue du niveau gnral des prix (-0,1% en
octobre aprs -0,2% en septembre -0,5% en aot)
permet des gains de comptitivit, mais une dflation
prolonge compliquerait la rduction de lendettement.
Japon : lconomie entre en rcession au troisime
trim estre, suit e au relvemen t de la TVA en av ri l
Lconomie nippone senfonce dans une rcession au
troisime trimestre, affecte par l'impact de relvement
de la TVA en avril.Ainsi, le PIB sest contract de 1,6%
en rythme annualis aprs une chute de 7,3% au
second trimestre. Les perspectives de croissance
restent relativement faibles, affectes par la lenteur des
rformes structurelles et par les effets attendus de la
consolidation budgtaire.
Dans ce contexte, lOCDEa abaiss ses prvisions dela croissance conomique japonaise 0,9% en 2014 et
1,1% en 2015 (contre un rythme de 1,2% pour chaque
anne prvu en mai). De mme, la banque centrale du
Japon (BoJ) sattend dsormais sur une croissance du
PIB de seulement 0,5% pour l'exercice en cours jusqu
mars 2015, contre 1,0% dans ses anticipations en juillet.
La faiblesse de la croissance potentielle et le niveau trs
lev de la dette publique sont lorigine des difficults
macroconomiques et budgtaires proccupantes.
Les derniers indicateurs signalent une lgre reprise de
lactivit aprs une dtrioration sur les mois
prcdents. Ainsi, la production industrielle a enregistrun rebond de 2,9% en septembre aprs un repli de
1,9% en aot.
Par ailleurs, lindicateur concident du climat des affaires
affiche une hausse en septembre (+1,4 point 109,7
aprs -1,6 point en aot). En revanche, lindice de
confiance des consommateurs marque un repli pour le
troisime mois conscutif en octobre (-1,0 point 38,9).
La faiblesse de la croissance conomique et
lattnuation du taux dinflation (3,2% en octobre contre
70
80
90
100
110
120
oct.-07 oct.-08 oct.-09 oct.-10 oct.-11 oct.-12 oct.-13 oct.-14
France : indicateurs de confiance
Climat des affaires
Confiance desconsommateurs
Source : INSEE
70
80
90
100
110
120
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Espagne : demande interne, exportations
et importations, (2008:T1 = 100)Exportations
Importations
Demande interne
Source : Datastream
22
23
24
25
26
27
se t.-11 se t.-12 se t.-13 se t.-14
Espagne : volution du taux de chmage (%)
Source :Eurostat
6,2
4,3
6
-2,4
-6,7
-2,8
11,1
0,2
4,5
-2,4-2,2-1,2
5,6
3,22,4
-1,6
6,7
-7,3
-1,6
-10
-5
0
5
10
15
2010 2011 2012 2013 2014
Japon : croissance du PIB trimestriel (%)
Source : ESRI
70
75
80
85
90
95
100
105
110
2 00 6 2 00 7 2 00 8 2 00 9 2 01 0 2 01 1 2 01 2 2 01 3 2 01 4
Production industrielle (base : 100 = 2008)
Etats-Unis
Allemagne
JaponSources nationales
30
40
50
60
70
80
90
100
110
120
oct.-10 oct.-11 oct.-12 oct.-13 oct.-14
Japon : indicateurs conjoncturels
Indice de confiancedes mnages (D)
Indicateur concidentdu climat des affaires
Sour ce : ESR I
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Direction des Etudes et des Prvisions Financires
7
3,3% en aot et un pic de 3,7% en mai) ont amen la
banque centrale amplifier son programme
dassouplissement montaire quantitatif, en augmentant
ses oprations de rachat dactifs. Signalons que, depuis
avril 2013, la Banque du Japon poursuit une cible de 2%
pour les prix la consommation, s'engageant
maintenir les taux d'intrt des niveaux bas et stables
pour gnrer un cercle vertueux de dpenses et
dinvestissements.Pays merg ents : esso ufflem ent d e la crois sance
La croissance ralentit et les perspectives restent
divergentes pour les grandes conomies mergentes.
En Chine, le rythme de croissance sattnue, en lien
avec le rquilibrage en cours de son conomie, mais
reste relativement solide, avec des taux attendus 7,3%
en 2014 et 7,1% en 2015 contre 7,7% en 2013, selon
les dernires prvisions de lOCDE. En Inde, la reprise
devrait se renforcer progressivement pour atteindre
5,4% cette anne et 6,4% lanne prochaine aprs 4,7%
en 2013. En revanche, les taux de croissance devraient
rester trs faibles au Brsil (0,3% en 2014 et 1,5% en
2015) et en Russie(0,7% et 0%). Ces conomies sont
affectes par des contraintes de loffre et par le
durcissement des conditions financires. Lconomie
russe est fortement touche par la chute des cours de
ptrole et par les retombes de la crise ukrainienne.
LAfrique subsahariennepoursuit son expansion (5,1%
en 2014 et 5,8% en 2015 aprs 5,1% en 2013, selon le
FMI), mme si les perspectives de croissance varient
dun pays lautre. La rgion MENAdevrait enregistrer
une reprise graduelle (2,6% en 2014 et 3,8% en 2015
aprs 2,3% en 2013). La baisse des prix ptroliers
bnficie aux pays importateurs mais pose de nouveauxdfis pour les pays producteurs.
Globalement, les conomies mergentes sont entres
dans une priode de croissance moins rapide que lors
du boom d'avant la crise. Ce groupe de pays devraient
enregistrer des taux de croissance moyens de 4,4% en
2014 et 5,0% en 2015, contre 6,5% sur la dcennie
coule, selon les prvisions du FMI.
En Chine, la croissance conomique a ralenti au
troisime trimestre 2014 pour stablir 7,3% aprs
7,5% au deuxime trimestre, marquant sa plus faible
progression depuis 2009. Les autorits chinoises
continuent de rquilibrer lconomie, tout en pilotantson ralentissement et en rduisant les excs du
systme financier, pour revenir progressivement une
trajectoire de croissance plus soutenable.
Le ralentissement de lconomie semble continuer au
quatrime trimestre. La croissance de lactivit du
secteur priv sest encore attnueen octobre, comme
le montre lindice PMI composite (51,7 aprs 52,3 en
septembre). Cette volution dcoule de la dclration
de la croissance de lactivit dans le secteur des
services (52,9 aprs 53,5) et de la quasi-stagnation de
la production manufacturire (50,4 aprs 50,2).
Le ralentissement de la croissance concerne galement
la production industrielle (7,7% en octobre aprs 8,0%
en septembre), linvestissement fixe (15,9% aprs
16,1%), les ventes de dtail (11,5% aprs 11,6%), les
exportations (11,6% aprs 15,3%) et les importations
(4,6% aprs 7%).
L'inflation reste faible, situe 1,6% en octobre, son
plus bas niveau depuis environ cinq ans, contre 3,2% il
y a un an, donnant de la marge de manuvre la
banque centrale chinoise (PBOC) pour assouplir sa
politique montaire et soutenir la croissance.
En Inde, aprs une acclration de la croissance du PIB
au second trimestre 2014 (5,7% aprs 4,6% au T1),
lexpansion conomique continue, soutenue par
lamlioration du climat des affaires et par le lancement
des projets dinvestissement envisags par le nouveau
gouvernement ainsi que par lamlioration de la
comptitivit des exportations (grce la dprciation
passe de la roupie).
Les indicateurs conjoncturels restent globalement
favorables. Ainsi, la production industrielle a enregistr
un net rebond en septembre (+2,5% aprs +0,4% en
aot). En outre, l'inflation indienne continue de
sattnuer, passant 5,5% en octobre contre 6,3% en
septembre et 11,1% il y a un an, suite la forte baisse
des prix des denres alimentaires et du ptrole. Cette
volution donne de la marge pour une ventuelle baisse
des taux dintrt par la banque centrale indienne (RBI).
Pour soutenir la croissance, le gouvernement de lInde
est appel acclrer les rformes pour lever les
contraintes sur linvestissement et assainir la situation
budgtaire. Certes, l'administration du premier ministre a
introduit quelques ajustements favorables au march,
mais les rformes structurelles requises par le monde
des affaires ont besoin dtreconcrtises.Au Brsil, aprs une contraction du PIB au deuxime
trimestre 2014 (-0,9% aprs +1,9% au T1), la
conjoncture conomique reste morose et les
9,79,5
9,18,9
8,1
7,67,4
7,9
7,7 7,57,8 7,7
7,4 7,5 7,3
6
7
8
9
10
2011 2012 2013 2014
Chine: croissance du PIB trimestriel
(glissement annuel, %)
Source : National Bureau Of Statistics
46
48
50
52
54
56
58
60
Oct-11 Oct-12 Oct-13 Oct-14
BRIC : indice PMI composite
Chine
Inde
Russie
Brsil
Source : Markit
0
2
4
6
8
10
12
oct.-11 oct.-12 oct.-13 oct.-14
Evolution du taux d'inflation (IPC,%)
Source : Bloomberg
Chine
Inde
Brsil
Russie
8/10/2019 Maroc : note de conjoncture mensuelle fin octobre 2014
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Direction des Etudes et des Prvisions Financires
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perspectives incertaines. Linflation demeure leve
malgr la poursuite du durcissement montaire.
La croissance est affecte par des contraintes
persistantes au niveau de loffre intrieure, en particulier
dans linfrastructure, ainsi que par le durcissement des
conditions financires et la faiblesse persistante de la
confiance des entreprises et des consommateurs qui
freinent la demande interne. Elle est galement affecte
par la faiblesse de la demande trangre et la baissedes cours lexport des matires premires.
Les indicateurs conjoncturels signalent une contraction
continue de lactivit. La production industrielle a baiss
pour le septime mois conscutif en septembre (-2,1%
aprs -5,4% en aot). En outre, lactivit du secteur
priv marque un net repli en octobre, comme le signale
lindice PMI composite (48,4 aprs 50,6 en septembre).
Le niveau dinflation reste lev, soit 6,6% en octobre
aprs 6,7% en septembre (pour une cible officielle de
4,5%). Dans ce contexte, la banque centrale brsilienne
a relev de nouveau son taux directeur de 25 pb pour le
porter 11,25% fin octobre, soit une hausse cumule de
400 pb depuis avril 2013.
Les tensions inflationnistes persistantes, les faibles taux
dpargne et dinvestissement et la dtrioration des
comptes publics et des comptes extrieurs montrent les
limites du modle de croissance du Brsil, bas sur la
consommation prive et la dpense publique courante.
En Russie, le ralentissement conomique sestconfirm au troisime trimestre 2014, avec une
croissance du PIB limite 0,7% aprs 0,8% au
trimestre prcdent. Lconomie russe est fortement
affecte par la baisse des cours du ptrole et le
flchissement des changes extrieurs, dans le sillage
des tensions sur l'Ukraine et des sanctions
internationales.
La forte dprciation du rouble1et les contre-sanctions
russes sur les importations de produits alimentaires
occidentaux ont accentu l'inflation (8,3% en octobre) et
affaibli la consommation des mnages. Le climat des
affaires continue de se dtriorer et l'investissement se
contracte fortement. Lactivit du secteur priv a gliss
de nouveau dans la contraction pour la premire fois en
cinq mois, comme le montre lindice PMI composite
(49,1 en octobre aprs 50,9 en septembre). Ainsi,lconomie russe semble entrer dans une priode de
stagflation (situation marque par une croissance
conomique faible et un taux d'inflation lev).
Pour contrer la hausse dinflationet la chute du rouble,
la Banque centrale russe a fortement relev son taux
directeur dbut novembre (+150 pb 9,50%).
En Turquie, la croissance conomique semble
samliorer au second semestre 2014, aprs avoir
ralenti au deuxime trimestre ( 2,1% aprs 4,7% au
T1). La consommation et linvestissement privs
devraient se redresser davantage en 2015 en raison de
leffet dcal de lassouplissement montaire opr
entre mai et juillet. Toutefois, la reprise est freine par la
faiblesse de la demande europenne, la monte des
tensions gopolitiques (Iraq, Syrie et Ukraine) et le
durcissement des conditions financires extrieures.
Le gouvernement turc table dsormais sur une
croissance de 4% en 2015 aprs 3,3% en 2014 et 4%
en 2013, alors que le FMI prvoit une croissance
moyenne de 3% en 2014-2015.
Les indicateurs haute frquence signalent une
amlioration de la conjoncture. Ainsi, les ventes de
dtail ont nettement rebondi en septembre (+4,1% aprs
-1% en aot). La croissance de lactivit manufacturire
sest renforce en octobre, comme en tmoigne lindice
PMI manufacturier qui a atteint son plus haut niveau en
six mois (51,1 aprs 50,4 en septembre).
L'inflation reste situe des niveaux levs, soit 9% en
octobre aprs 8,9% en septembre (contre une cible de
5,0%). Dans ce contexte, la banque centrale de Turquie
maintient une orientation restrictive de sa politique
montaire2.
Les autorits Turques sont appeles renforcer la
stabilit financire et rduire l'inflation pour quilibrer la
croissance et faire face la volatilit financire et la
forte dpendance des flux de capitaux extrieurs, tout
en favorisant lpargne et la comptitivit.
1 Le rouble russe a perdu environ 40% de sa valeur face au dollardepuis dbut 2014, atteignant un plus bas historique de 48 pour 1$.2La Banque centrale turque avait relev fortement son taux directeurdbut 2014, le portant de 4,5% 10,0%, avant de le rduire de 175 pbentre mai et juillet pour le ramener 8,25%.
-6
-4
-2
0
2
4
6
8
10
12
14
16
oct.-10 oct.-11 oct.-12 oct.-13 oct.-14
BRIC: volution de la production industrielle(g.a. en %, moyenne mobile sur 3 mois)
Source : Bloomberg
Chine
Inde
Russie
Brsil
2
4
6
8
10
12
janv .-10 janv.-11 janv .-12 janv .-13 janv.-14
Taux d'intrt directeurs des banques centrales
Sources : Bloomberg
Inde
Brsil
Turquie
(%)
Russie
4,0
3,4
5,04,8 4,8
4,3
3,0
2,1
0,8 1,0
1,3
2,0
0,9 0,8 0,7
0
1
2
3
4
5
6
2011 2012 2013 2014
Russie : croissance du PIB trimestriel
(glissement annuel, %)
Source : Bloomberg
3
6
9
12
45
50
55
60
janv .-10 janv.-11 janv .-12 janv.-13 janv .-14
La Russie est confronte la stagflation
PMI
Inflation en % (D)
Source : Markit,Bloomberg
8/10/2019 Maroc : note de conjoncture mensuelle fin octobre 2014
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Direction des Etudes et des Prvisions Financires
9
Matires pr em ires : fo rt r epl i de s p ri x du ptrol e,
dans un co ntexte marqupar une abond ance de
loffre, un e faible dem ande et u ne m onte du do llar
Les cours des produits nergtiques ont confirm leur
tendance baissire, tirs par le ptrole. Ils ont chut de
9% en octobre, selon lindice des prix de la Banque
mondiale. De son ct, lindice des prix des produits non
nergtiques a recul de 1% en octobre, suite au repli
des prix des mtaux de base (-3,1%), des mtauxprcieux (-2,3%), des fertilisants (-0,6%) et des produits
alimentaires (-0,4%).
Les cours du ptrole(Brent) ont enregistr 87 dollars en
moyenne en octobre, en chute de 10% sur un mois et
de 21% depuis dbut 2014. Ils ont recul 78 dollars le
17 novembre, leur plus bas niveau depuis 2010. Cette
chute est lie la persistance dune offre abondante de
ptrole et une faiblesse de la demande mondiale, ainsi
qu une forte hausse du dollar. Les perspectives de
consommation mondiale de ptrole sont rvises la
baisse par lAgence internationale dnergie, en raison
dune demande moins forte que prvu en Europe, au
Japon, en Chine et dans d'autres marchs mergents.
Les cours ptroliers sont notamment affects par la forte
croissance de la production de ptrole de schiste aux
Etats-Unis et par la reprise de la production libyenne.
Les cours du phosphatebrut sont rests stables 115
dollars la tonne en octobre, aprs avoir marqu une
hausse de 14% sur les neuf premiers mois de 2014, en
lien avec une reprise de la demande mondiale. Pour les
prix du DAP, ils ont marqu un repli de 3,1% en octobre
pour stablir 466,5 dollars la tonne, ramenant leurs
gains 26% depuis dbut 2014.
Les cours du bl tendre (SRW) ont remont de 9% en
octobre pour stablir 220 dollars la tonne, ramenant
leur baisse 18% depuis dbut 2014. Les prix du mas
sont rests inchangs 163 dollars la tonne en octobre,
marquant des pertes de 17% depuis dbut 2014.
Globalement, les prix des crales restent proches de
leurs plus bas niveaux en quatre ans. Les disponibilits
mondiales et les perspectives de rcolte pour la saison
2014/15 semblent favorables.
Les cours mondiaux du sucre brut(ISA) se sont tablis
370 dollars la tonne en octobre, en hausse de 5% sur
un mois et de 1% depuis dbut 2014. Ce rebond est li une rvision la baisse de la production du Brsil,
affecte par une scheresse svre. En termes de
perspectives, l'Organisation internationale du sucre
prvoit un surplus de l'offre de sucre de 1,3 million de
tonnes en 2014-2015, soit la cinquime saison
conscutive dexcdent.
80
90
100
110
120
130
140
150
2010 2011 2012 2013 2014
Indices des prix des produits de base
(2010 = 100)Energie
Aliments
Mtaux et minerais
Source : Banque mondiale
70
80
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2010 2011 2012 2013 2014
Cours moyens de ptrole ($/ba ril)
Source: Banque mondiale
300
400
500
600
700
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120
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160
180
200
220
oct.-11 oct.-12 oct.-13 oct.-14
Cours du phosphate et du DAP ($/t)
Phosphate DAP (D)
Source : Banque mondiale
300
400
500
600
700
100
200
300
400
500
2010 2011 2012 2013 2014
Cours des crales ($/t)
Bl
Mas
Soja (D)
Source : Banque mondiale
200
300
400
500
600
700
2009 2010 2011 2012 2013 2014
Cours du sucre ($/t)
Source : Banque mondiale
8/10/2019 Maroc : note de conjoncture mensuelle fin octobre 2014
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Direction des Etudes et des Prvisions Financires
10
CONTEXTE NATIONAL
En phase avec les nouveaux dveloppements de la
conjoncture conomique internationale, particulirement
en France et en Espagne, lorientation favorable de la
situation conomique nationale se confirme au second
semestre de lanne 2014, en ligne avec une
configuration sectorielle globalement positive, se
traduisant par une amlioration significative des
baromtres de lactivit conomique, particulirementceux relatifs aux changes extrieurs et aux finances
publiques. En effet, cette dynamique a t reflte par
une confirmation de lorientation positive des Mtiers
Mondiaux du Maroc (reprsentant prs de 40% du total
des exportations nationales), un allgement du dficit
commercial, une volution positive des recettes de
voyages et des transferts des MRE, permettant de
couvrir prs de 62,5% du dficit commercial contre
58,5% fin octobre 2013, une reconstitution des
rserves de change nettes assurant la couverture de
plus 5 mois dimportation et une amlioration des
recettes ordinaires du Budget de l Etat. Ces volutionsaugurent de perspectives de croissance plus favorables
pour le reste de lanne 2014 et pour lanne 2015.
1. Croissance sectorielle
Activits primaires
Nouvelles mesures pour le bon droulement de lacampagne agricole 2014/2015
Capitalisant sur les rsultats favorables atteints jusqu
prsent au niveau du Plan Maroc Vert (PMV) et afin
dassurer un bon droulement de la campagne agricole
2014/2015, plusieurs mesures ont t entreprises par le
Dpartement de lAgriculture, ayant pour objectiflaccompagnement des agriculteurs,
lapprovisionnement en intrants agricoles et la
valorisation de la production. Ainsi, prs de 1,9 million
de quintaux de semences slectionnes de crales
seront disponibles au niveau des points de vente
travers les rgions de production. Les superficies
rserves la multiplication des semences atteindront
au titre de la prsente compagne 70.000 hectares et
permettront la production de 2,5 millions de quintaux
pour satisfaire les besoins de la prochaine campagne.
En outre, 1,23 million de tonnes dengrais seront
disponibles au niveau des points de vente en plus des
aides et subventions octroyes pour les analyses du sol
et llaboration de cartes de fertilit, visant la
rationalisation de lutilisation des engrais et la matrise
des cots de production. Par ailleurs, il y a lieu de
signaler que leffort entrepris durant les dernires
annes dans le domaine de la mcanisation agricole,
grce la politique dincitation initie dans le cadre du
PMV, a permis une amlioration du parc national en
tracteurs, ce qui permettra le droulement des
oprations de prparation des sols et de labour dans les
meilleures conditions. En matire dassurance agricole,
le Dpartement de lAgriculture prvoit llargissement
de la superficie couverte 1 million dhectares et denouvelles cultures. Dautres mesures ont t prises
galement dans le sens de la promotion des produits du
terroir (poursuite du programme de labellisation des
nouveaux produits issus des diffrentes rgions du
Maroc et renforcement des capacits de
commercialisation de ces produits) et de la protection
des vgtaux et de sant animale (renforcement du
suivi sur le march intrieur et limportation de ltat
sanitaire du cheptel et des produits vgtaux).
Signature dune convention entre le Maroc et la FAO,
portant sur la mise en place d'un projet d'limination
des pesticides obsoltes
En marge de la crmonie de clbration de la Journe
mondiale de l'alimentation, tenue le 22 octobre 2014, sous le
thme "L'agriculture familiale : Nourrir le monde, prserver la
plante", une convention a t signe entre le Maroc et
l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et
l'Agriculture (FAO), portant sur la mise en place d'un projet
d'limination des pesticides obsoltes y compris les
Polluants Organiques Persistants (POP) et de mise en
uvre du programme de gestion intgre des ravageurs et
des pesticides au Maroc. Le projet, financ hauteur de 3,5
millions de dollars par le Fonds pour l'Environnement
Mondial avec un cofinancement de 24,2 millions de dollars
de la part des Dpartements de l'Agriculture, de l'Intrieur,
de la Sant et de l'Environnement, de la FAO et de Croplife
international, a pour objectif dliminer les stocks depesticides obsoltes inventoris, y compris les POP et les
dchets drivs, et mettre au point un programme
pour prvenir une accumulation ultrieure de stocks au
Maroc.
Consolidation des performances du secteur de la pche
Daprs les dernires donnes publies de lOffice
National des Pche, le volume des dbarquements de la
pche ctire et artisanale a atteint 759.817 tonnes fin
aot 2014, en amlioration de 0,1% en une anne,
aprs +9,9% au terme du premier trimestre 2014 et
+16,8% un an auparavant, tire, essentiellement, par la
croissance du volume des dbarquements de la sardine
de 16,7%, constituant 65,6% du volume global des
dbarquements au terme des huit premiers mois de
lanne en cours.
La valeur de ces dbarquements, quant elle, sest
renforce de 7,4% au terme de la mme priode, prs
de 3,9 milliards de dirhams, aprs une augmentation de
6,8% fin juin 2014 et de 7% un an auparavant. Cette
progression est lier, particulirement, lapprciation
de la valeur des dbarquements de poulpe de 29,4%
(explique par la hausse continue de son prix moyen de
vente de 113,2%) et la consolidation de la valeur des
dbarquements de la sardine de 11,6%, en dpit du
recul de son prix moyen de 7%, contribuant la
croissance totale de la valeur des dbarquements
hauteur de 61,3% et de 37,3% respectivement.
8/10/2019 Maroc : note de conjoncture mensuelle fin octobre 2014
11/26
Direction des Etudes et des Prvisions Financires
11
Activits secondaires
Bonne orientation de lactivit de lOCP
La production de lOCP, principal baromtre des
activits minires, continue de se comporter
favorablement au cours de cette anne, se raffermissant
de 12,7% pour le phosphate roche et de 11,2% pour les
drivs fin septembre 2014, aprs des haussesrespectives de 5,8% et de 4,2% fin juin 2014 et des
baisses respectives de 1,9% et de 0,6% un an
auparavant. Cette bonne dynamique est reflte au
niveau du volume des exportations du groupe. En effet,
le volume des exportations de lOCP a affich une
consolidation de 7,7% fin septembre 2014, aprs une
hausse de 6,1% un mois plus tt, en rapport avec la
hausse du volume des expditions des drivs de
phosphate de 13,8% et de celui du phosphate roche de
3,3%, plus de 5,4 et 6,7 millions de tonnes
respectivement. Cette embellie sest accompagne dun
retour la hausse de la valeur des exportations des
drivs de phosphate de 1,2%, favoris par
laccroissement du volume des ventes ltranger des
engrais de 20,8% et de celui de leur prix moyen
lexport de 9,3%.
Comportement favorable des indicateurs du secteur de
lnergie lectrique
Au terme des neuf premiers mois de lanne en cours, la
production de lnergie lectrique sest consolide de
4,6%3, en glissement annuel, aprs une lgre baisse
de 0,2% un an auparavant. Cette volution a t tire,
essentiellement, par la bonne tenue de la productionprive (+33%), fortement attnue par le recul de la
production totale nette de lONEE de 22,7%. Quant au
solde des changes du Maroc avec lEspagne et
lAlgrie, il sest renforc de 12% fin septembre 2014,
en lien avec la progression du volume des importations
de lnergie lectrique de 11,2%, contre une baisse de
celui des exportations de 14,5%.
3Y compris la production des projets dvelopps dans le cadre
de la loi 13-09 relative aux nergies renouvelables.
A son tour, le comportement favorable de la
consommation de lnergie lectrique sinscrit dans la
continuit fin septembre 2014, avec une croissance
consolide des ventes destines, essentiellement, au
secteur industriel durant le troisime trimestre 2014. En
effet, le volume des ventes de lnergie lectrique sest
apprci de 4,8% au troisime trimestre 2014, aprs
+6,1% un trimestre plutt et +2,6% au premier trimestre
2014, en rapport avec la progression des ventes delnergie de trshaute, haute et moyenne tension hors
distributeurs de 10,2%, aprs +5,9% et -2% courant le
deuxime et premier trimestres respectivement,
conjugue la hausse de celle de basse tension de
4,8%, aprs +7,4% et +6,7% durant les mmes
priodes. Quant lnergie de haute tension destine
aux distributeurs, elle sest affermie de 0,6% au
troisime trimestre 2014, aprs +5,5% au deuxime et
+4,3% au premier trimestre de la mme anne. Compte-
tenu de ces volutions, la consommation de lnergie
lectrique sest renforce de 4,5% fin septembre 2014,
aprs une baisse de 0,3% un an auparavant.
Au niveau de lactivit du raffinage, le volume des
entres la raffinerie sest chiffr prs de 4,7 millions
de tonnes fin aot 2014, en progression de 3,3% sur
une anne, aprs une baisse de 8,3% lan pass. Cette
volution sest nourrie, essentiellement, de
laugmentation des entres de ptrole brut de 7,4%
3,7 millions de tonnes, aprs un recul de 4% fin aot
2013.
Secteur immobilier : volution toujours positive de
lencours des crdits lhabitat
Aprs les performances positives des mois doctobre etdaot 2014 (+1,4% et +26,5% respectivement), la
tendance baissire de la consommation de ciment
persiste au terme des dix premiers mois de lanne en
cours, enregistrant un retrait de 5,1%, en attnuation
8/10/2019 Maroc : note de conjoncture mensuelle fin octobre 2014
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quasi-continue par rapport aux baisses enregistres
lanne passe, soit un recul de 9,1% fin octobre 2013
et de 6,3% au terme de la mme anne.
Sur le plan de financement des activits immobilires, il
y a lieu de noter que lencours des crdits allous au
secteur immobilier a progress de 2% en glissement
annuel fin septembre 2014 235 milliards de dirhams,
aprs +1,8% un mois plus tt, en liaison avec le
comportement toujours favorable des crdits accords
lhabitatqui ont affich une croissance de 4,9%, aprs
+4,8% au terme du premier semestre de la mme
anne. Du ct des prts accords dans le cadre des
fonds de garantie FOGARIM et FOGALOGE, ils ont
fortement progress fin septembre 2014 (+32,3% et
+15,9% respectivement).
Perspectives favorables pour le secteur industriel
Suite la bonne tenue de lindice de production au titre
du premier semestre 2014 (+1% au cours du deuxime
trimestre et +0,9% durant le premier trimestre 2014), les
rsultats de lenqute de conjoncture de Bank Al -Maghrib auprs des industriels montrent une orientation
toujours favorable fin septembre 2014. Selon ces
rsultats, le taux dutilisation des capacits de
production (TUC) aurait augment de 0,2 point,
comparativement fin septembre 2013, 68,6%. Cette
amlioration est mettre lactif de la progression du
TUC au niveau des industries lectriques et
lectroniques de 3,4 points et des industries agro-
alimentaires de 1,9 point. En revanche, cette
progression a t lgrement attnue par la baisse du
TUC des industries mcaniques et mtallurgiques (-
0,1%), des industries chimiques et para chimiques (-
0,1%) et des industries de textile et cuir (-0,9%).
Quant lvolution au titre du quatrime trimestre de
lanne en cours, les industriels anticipent une bonne
orientation de la production et des ventes dans
lensemble des branches dactivit, except pour le
secteur des industries lectriques et lectroniques, l o
les industriels sattendent une stagnation de lactivit.
Activits tertiaires
Bonne tenue des activits du secteur touristique
Au terme des neuf premiers mois de lanne en cours, le
nombre des arrives touristiques franchissant le
territoire national sest raffermi de 4,4% en glissement
annuel pour atteindre 8,1 millions de touristes, aprs
une hausse de 6,8% lan pass 7,8 millions de
touristes. Cette volution est lier la bonne tenue des
arrives des touristes trangers (+4,6%), conjugue la
hausse de celles des MRE de 4,2%, avec un
comportement favorable de lensemble des principaux
march metteurs.
A son tour, le nombre des nuites ralises dans les
tablissements dhbergement classs sest amlior de
4,9%, plus de 15,3 millions de nuites, confort,
essentiellement, par la dynamique toujours favorable
des nuites des non-rsidents (+5,6%). Sagissant des
nuites ralises par les rsidents, leur nombre a
augment de 2,9% comparativement fin septembre
2013. Cette progression continue dtre nourrie par
lorientation favorable des nuites touristiques ralises
au sein de la quasi-totalit des principales destinations
marocaines. En effet, le nombre de nuites ralises au
niveau de la ville de Marrakech, premire source de
nuites additionnelles, a connu une progression
annuelle de 5,6% ou de 275.180 nuites. La ville
dAgadir a attir 212.313 nuites supplmentaires, en
augmentation de 5,5%, suivie de laville de Casablanca
avec une progression de 4,1%, dOuarzazate (+26,7%),de Fs (+8,3%), de Tanger (+3,6%), dEssaouira-
Mogador (+5,1%), de Rabat (+3,6%) et dEl Jadida-
Mazagan (+4,9%).
Du ct des recettes touristiques, elles se sont
amliores courant la mme priode de 1,9%, aprs
+1,6% un an auparavant, passant de 44 44,9 milliards
de dirhams. A fin octobre 2014, ces recettes se sont
chiffres 49,9 milliards de dirhams, soit une hausse de
1% par rapport fin octobre 2013.
8/10/2019 Maroc : note de conjoncture mensuelle fin octobre 2014
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Bonne dynamique du secteur des tlcommunications
Le bon lan des principaux indicateurs de volume du
secteur des tlcommunications (parc global de la
tlphonie et de lInternet) se confirme fin septembre
2014. En effet, le parc global de la tlphonie, avec un
portefeuille de 46,8 millions dabonns, sest consolid de
5,6% en glissement annuel, aprs un affermissement de
6,6% un an auparavant, impuls par le renforcement duparc de la tlphonie mobile (+7,1% aprs +7,9% un an
plus tt), comptant dans son actif 44,3 millions
dabonns. Du ct de la tlphonie fixe, le nombre de
ses abonns sest repli de 14,5% prs de 2,6 millions.
Quant au parc de clients dInternet, il sest boost de
62,8% aprs +34,7% un an auparavant. En matire de
couverture, le taux de pntration au niveau de la
tlphonie mobile poursuit sa consolidation, marquant un
taux de 133,4% fin septembre 2014, aprs 125,8% un
an auparavant, 117,7% fin septembre 2012 et 112,3%
fin septembre 2011. Quant lInternet, son taux de
pntration sest situ 25,6%, aprs 15,9% un an plus
tt, augurant de perspectives dvolution favorables pour
le secteur.
Sur un autre plan, le trafic voix sortant global de la
tlphonie sest affermi de 19,8% fin septembre 2014
38,7 milliards de minutes, en rapport avec
laccroissement du trafic sortant de la tlphonie mobile
de 24,2% 35,7 milliards de minutes, en ligne avec la
baisse continue des prix moyens de la communication au
niveau de la tlphonie mobile (-23,3%, aprs -24,6% unan pass pour se situer 0,33 DHHT/min, aprs 0,43
DHHT/min). Sagissantde la facture moyenne mensuelle
par client Internet, elle sest contracte de 26,5%
comparativement lanne dernire.
Acclration de la croissance du chiffre daffaires dugroupe Maroc Telecom fin septembre 2014
A fin septembre 2014, le groupe Maroc Telecom a enregistrun chiffre daffaires consolid de 21,9 milliards de dirhams, enprogression, en glissement annuel, de 1,9% (+1,8% taux dechange constant), aprs +0,7% au titre du premier semestre dela mme anne. Cette performance est lier la poursuite dela forte croissance du revenu des activits lInternational(+11,5%, aprs +10,7% fin juin 2014) 6,4 milliards dedirhams, conjugue la forte dclration du rythme baissier
du chiffre daffaires ralis au Maroc, soit une baisse de 1,1% 15,9 milliards de dirhams, aprs un recul de 2,4% fin juin2014. A lorigine de cette amlioration au niveau national, il y alieu de noter la croissance des revenus raliss au titre dutroisime trimestre de 1,5% et au cours du deuxime trimestre2014 de 1,3%, grce la bonne tenue des activits du Fixe etInternet et la modration de la baisse des revenus du mobile.
Comportement favorable des activits de transport
La bonne tenue du trafic de lactivit portuaire globale se
poursuit fin septembre 2014. En effet, le volume de ce
trafic sest lev prs de 86,5 millions de tonnes, en
consolidation de 15,1% sur une anne, aprs une
amlioration de 22,1% fin juin, de 21,6% fin mars
2014 et de 11,1% un an auparavant. Cette volutiondcoule de la performance toujours favorable du trafic
national dont le volume sest renforc de 11,9%, aprs
+0,4% un an plus tt, impulse par laccroissement du
volume des importations de 13,1% et de celui des
exportations de 9,8%. Sur un autre volet, le volume de
lactivit de transbordement, situ 26,4% du trafic
global de lactivit portuaire, maintient son dynamisme
favorable, enregistrant un affermissant de 25,2% aprs
une progression de 37,9% fin juin 2014 et de 29,7% au
terme du premier trimestre de la mme anne.
Du ct de lactivit de transport arien, le volume du
trafic des passagers sest inscrit en hausse de 6,8% englissement annuel au titre de la mme priode, aprs
une hausse de 10,6% fin juin 2014 et de 7,8% fin
septembre 2013. En ligne avec cette progression, le
trafic des mouvements des avions sest consolid de
5,3% en glissement annuel.
8/10/2019 Maroc : note de conjoncture mensuelle fin octobre 2014
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Sagissant de lactivit du fret arien, son volume
continue de progresser positivement fin septembre
2014, enregistrant une augmentation de 2,4%, aprs
+2,2% lan pass. Cette volution a t alimente par
laugmentation de 13,2% courant le mois de septembre,
de 4% durant le mois daot, de 15,2% en juin, de 0,4%
en mai et de 11% en mars 2014.
2. Elments de la demande
Dans un contexte conomique national caractris par
une faible volution des prix la consommation (hausse
de lIPC de 0,2% fin septembre en glissement annuel),
la consommation des mnages maintient une tendance
positive, soutenue par la bonne dynamique des
diffrentes composantes du revenu des mnages. En
effet, ceux-ci auraient tir profit de la reprise constate au
niveau des transferts des MRE, progressant de 0,7%
prs de 50 milliards de dirhams, et de la cration de
141.000 postes demplois rmunrs au troisime
trimestre de lanne 2014, aprs des crations de 28.000
postes au deuxime trimestre 2014 et de 90.000 postesau premier trimestre de la mme anne. En outre, les
revenus des mnages ruraux auraient bnfici des
rsultats relativement bons de la campagne agricole
2013/2014 (bonne tenue des filires agricoles hors
craliculture et production moyenne des crales).
Dans le mme sillage, il convient de signaler que
lencours des crdits la consommation a affich une
reprise significative au cours de cette anne, avec une
progression de 8,3%, en glissement annuel, fin
septembre 2014, aprs une baisse de 1,2% fin juin
2014. Par rapport fin dcembre 2013, ces crdits ont
progress de 8,7%.
Dun autre ct, leffort dinvestissement se maintient en
2014, en ligne avec le dynamisme de linvestissement
des tablissements et entreprises publics, lacclration
des dpenses dinvestissement mises au titre du
budget de lEtat prs de 37 milliards de dirhams fin
septembre, en hausse de 14,6% en glissement annuel, la
reprise des crdits lquipement, progressant de 3,9%
en glissement annuel, aprs une baisse de 0,2% un an
auparavant, et avec la ralisation de plus de 9,5 milliards
de dirhams de dons, provenant des pays du Golfe, au
titre de la mme priode.
Persistance des faibles hausses de lindice des prix la
consommation
Au titre du mois de septembre 2014, l indice des prix
la consommation (IPC) a enregistr une lgre hausse
de 0,1% comparativement au mois prcdent, suite au
retrait de lindice des prix des produits alimentaires de
0,3% contre une progression de celui des produits non
alimentaires de 0,5%. Cette volution recouvre
laugmentation de lindice des prix de lenseignement de
2,9% et de celui des lgumes de 2,3%, contre une
baisse de celui des poissons et fruits de mer de 6,6% et
de celui des fruits de 1,1%.
Par ailleurs, la tendance baissire du rythme dvolutionde lindice des prix la consommation en glissement
annuel se maintient au terme des neufs premiers mois
de lanne 2014, soutenue par la continuation des
baisses de lIPC alimentaire depuis le dbut de lanne.
Ainsi, lindice des prix la consommation a marqu une
hausse de 0,2%, aprs +0,3% fin juin et +2,2% un an
auparavant, en rapport avec une progression de 0,1%
au cours du troisime trimestre, une quasi-stagnation au
titre du deuxime trimestre et une hausse de 0,4% au
premier trimestre 2014. Par rubrique, lindice des prix
des produits alimentaires sest repli de 1,5% fin
septembre 2014, aprs -1,1% au terme du premier
semestre 2014 et une hausse de 2,9% lan pass.
De son ct, lindice des prix la production des
industries manufacturires a marqu une baisse de 0,1%
entre les mois de septembre et aot 2014. Ce retrait est
lier au recul des prix la production des industries de
cokfaction et raffinage de 1,1% et des industries
alimentaires de 0,3%, attnu par la hausse de ceux
relatifs aux industries de fabrication dautres produits
minraux non mtalliques de 0,7%, lindustrie
automobile de 0,5% et lindustrie dhabillement de
0,4%. Concernant les indices des prix la production des
industries extractives et des secteurs dlectricit eteau,
ils maintiennent leur stagnation comparativement au moisprcdent.
8/10/2019 Maroc : note de conjoncture mensuelle fin octobre 2014
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Cration de 141.000 nouveaux postes demploi
rmunrs au troisime trimestre 2014
Entre le troisime trimestre 2013 et le troisime
trimestre 2014, lconomie nationale a connu la cration
de 141.000 nouveaux emplois rmunrs, dont 58.000
nouveaux postes profitant au milieu urbain et 83.000
postes au milieu rural. Lemploi non rmunr, compos
de 98% daides familiales, a enregistr un recul de
83.000 postes, rsultant de la perte de 22.000 en zonesurbaines et de 61.000 en zones rurales. Compte tenu de
cette volution, le volume des postes demplo i
nouvellement crs, tous types confondus, sest lev
58.000 au cours du troisime trimestre 2014 (36.000
nouveaux postes situs dans les villes et 22.000 postes
en zones rurales).
Le secteur des services a t lorigine de 60.000
postes additionnels dont 45.000 ont t crs dans le
secteur du commerce de dtail et rparation darticles
domestiques et 13.000 au niveau du secteur desservices personnels. Celui du BTP a affich une reprise
avec la cration de 42.000 nouveaux postes demploi,
aprs une perte annuelle moyenne de 33.000 postes au
cours des trois dernires annes. Le secteur de
lindustrie y compris lartisanat, quant lui, a t source
de 31.000 nouveaux postes, recouvrant une cration de
18.000 nouveaux postes dans les industries de textile,
bonneterie et habillement et de 9.000 au niveau des
industries alimentaires et de boissons. En revanche, le
secteur dagriculture, fort et pchea marqu une perte
de 75.000 emplois contre un gain de 156.000 emplois
lanne dernire.
Sur un autre plan, le taux de chmage sest accru de 0,5
point comparativement au troisime trimestre 2014, se
situant 9,6% aprs 9,1% il y a un an. Par lieu de
rsidence, le taux de chmage est pass courant la
mme priode de 14% 14,5% au sein des villes et de
3,7% 4,1% dans les milieux ruraux.
Les hausses les plus importantes du taux de chmage
ont t releves en milieu urbain parmi les jeunes gs
de 15 24 ans (+2,1 points) et les adultes gs de 25
34 ans (+1,2 point) et en milieu rural, principalement,
parmi les jeunes gs de 15 24 ans (+2 points). Au
niveau global, le chmage demeure, en particulier, lev
parmi les diplms et les jeunes gs de 15 24 ans.
En effet, dans cette catgorie, le taux de chmage est
de 4,6% parmi les personnes sans diplme, de 15,2%
parmi ceux ayant un diplme de niveau moyen4(21,7%
parmi les diplms de la qualification professionnelle) et
de 20% parmi les dtenteurs dun diplme de niveau
suprieur5(avec un taux de 24,6% pour les laurats de
la facult).
3. Echanges extrieurs
Au titre des dix premiers mois de lanne 2014, le dficit
commercial sest allg, en glissement annuel, de 5,6%
ou de 9,4 milliards de dirhams pour stablir prs de
159,7 milliards de dirhams. En outre, le taux de
couverture des importations par les exportations desbiens sest amlior de 3,4 points pour stablir 50,8%.
Cette volution sexplique par la hausse de la valeur des
exportations (+8,2%) un rythme plus lev que celui
des importations (+1%).
Attnuation de la tendance baissire des exportations
de phosphates et drivs
A fin octobre 2014, la valeur des exportat ions a
augment de 8,2% en glissement annuel pour se chiffrer
164,6 milliards de dirhams. Cette amlioration est
lier, particulirement, la hausse des exportations des
nouveaux secteurs, particulirement, le secteur de
lautomobile, de llectronique et de laronautique, ainsique de celles des secteurs de lagriculture et
agroalimentaire et du textile et cuir .
Les exportations du secteur automobi leont augment
de 29,3% pour stablir 32,5 milliards de dirhams,
constituant ainsi le premier poste des exportations avec
une part de 19,8% aprs 16,5% lanne prcdente.
Cette volution a bnfici, notamment, du
raffermissement des exportations de lactivit de
4Les diplmes de niveau moyen regroupent les certificats de
l'enseignement primaire, ceux du secondaire collgial et lesdiplmes de qualification ou de spcialisation professionnelle.5Les diplmes de niveau suprieur regroupent les
baccalaurats, les diplmes de techniciens ou de techniciensspcialiss et les diplmes d'enseignement suprieur (facults,grandes coles et instituts).
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construction de 70,4% 16,1 milliards de dirhams et de
celles du segment cblage de 5,4% 13,9 milliards. En
outre, les exportations des secteurs de llectroni queet
de laronautique ont augment respectivement de
25,3% et de 2% pour atteindre 7,3 et 6,1 milliards de
dirhams.
De leur ct, les exportations du secteur de
lagriculture et agroalimentaireont augment de 5,3%
par rapport fin octobre 2013 pour slever 29,6milliards de dirhams. Cette volution a rsult,
essentiellement, de la hausse des exportations de
lindustrie alimentaire de 6,6% 17,6 milliards de
dirhams et du raffermissement de celles de la branche
agriculture, sylviculture, chasse de 1,6% 8,5
milliards de dirhams.
De mme, les exportations du secteur du text i le et cuir
ont augment de 3,5% par rapport fin octobre 2013
pour stablir 27,5 milliards de dirhams. Cette hausse
a rsult de laccroissement des exportations des
vtements confectionns de 6% 16,9 milliards de
dirhams et de celles des chaussures de 3% 2,4milliards, alors que celles des articles de bonneterie ont
recul de 4,9% 5,6 milliards de dirhams.
En revanche, les ventes ltranger de phosp hates et
drivs se sont replies de 1,5% 31,9 milliards de
dirhams. Toutefois, ce rythme de baisse sest inscrit en
attnuation comparativement aux taux enregistrs
lanne prcdente (-21,5%) et fin septembre 2014 (-
3%). Hors OCP, les exportations ont augment de
10,8% fin octobre 2014. Pour leur part, les
exportations des produi ts drivs de ptro le ont
enregistr une baisse de 2% pour stablir 10,7
milliards de dirhams et les exportations de lindustriepharmaceut iquede 1,2% 718 millions de dirhams.
Ralentissement de la hausse des importations, suite,
notamment, au repli de la facture nergtique
A fin octobre 2014, la valeur des impor ta t ions a
enregistr une lgre hausse, en glissement annuel, de
1% pour stablir 324,3 milliards de dirhams. Cette
volution recouvre le raffermissement des importations
des produits alimentaires, des produits finis de
consommation et des produits bruts, attnue par le
repli des importations des biens dquipement et des
produits nergtiques.Les importations des produi ts al imentai res se sont
raffermies de 17,1% pour se chiffrer 35,3 milliards de
dirhams, en rapport, particulirement, avec la hausse
des importations de b lde 46,9% pour atteindre 10,8
milliards de dirhams fin octobre 2014.
De leur ct, les importations des prod ui ts f in is de
consommat ionse sont accrues de 8,9% pour ressortir
58,8 milliards de dirhams, notamment les importations
des voitures de tourisme et des tissus et fils de fibres
synthtiques et artificielles qui ont augment
respectivement de 14,8% et 17,3% 8,6 et 5,1 milliards
de dirhams.
Les importations des produi ts brutsse sont raffermies
de 7,3% pour stablir 16,6 milliards de dirhams,
notamment les achats de soufres bruts et non raffins
qui se sont accrues de 20,2% 4,5 milliards de dirhams.
Pour leur part, les importations des demi-produi ts ont
enregistr une lgre hausse de 0,7% pour stablir
prs de 68 milliards de dirhams, sous leffet de la
hausse des importations des fils et cbles lectriques de
26% 2,2 milliards de dirhams et des matires
plastiques et ouvrages divers en plastique de 4,3% 9,8
milliards de dirhams, attnue par le recul des achats
des demi-produits en fer ou en aciers non allis de19,8% 2,4 milliards de dirhams.
En revanche, la valeur des acquisitions des biens f inis
dquipement demeure en baisse, sous leffet,
notamment, de la baisse de leurs prix. A fin octobre
2014, ces importations se sont replies de 7,2% pour
stablir 63,8 milliards de dirhams. Cette volution est
en lien, notamment, avec le recul des importations des
voitures industrielles , des machines trier,
concasser, broyer ou agglomrer et des machines et
appareils divers de 18,4%, de 57,4% et de 16,5%,
respectivement.
En outre, lafac tu re ner gtiq uesest replie de 4,4%pour atteindre 81,6 milliards de dirhams fin octobre
2014 aprs la premire baisse de 2,1% enregistre fin
aot 2014. Cette volution a dcoul du repli des
importations des produits nergtiques au cours du
deuxime trimestre 2014 et qui sest accentu au cours
du troisime trimestre 2014, contrebalanant les
hausses enregistres au cours du premier trimestre
2014. Les importations dhuile brute de ptrole et de
gas-oils et fuel-oils ont recul, en glissement annuel,
de 15,6% et 3,2% respectivement pour atteindre 25,2 et
29,2 milliards de dirhams fin octobre 2014.
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Evolution favorable des transferts des MRE et des
recettes de voyages
Les autres flux financiers avec le reste du monde ont t
marqus par lamlioration des transferts des MRE de
0,7% pour atteindre 49,8 milliards de dirhams fin
octobre 2014 aprs une quasi-stagnation fin aot 2014
et ce, grce la bonne dynamique enregistre au cours
des mois de septembre et doctobre 2014. De mme,
les recettes de voyages se sont apprcies de 1% par
rapport fin octobre 2013 pour stablir 49,9 milliards
de dirhams. En revanche, le flux des IDE sest repli de
4,4% pour atteindre prs de 21 milliards de dirhams,
recouvrant une baisse des recettes de 20,8% 25,5
milliards de dirhams et un recul des dpenses de 55,7%
4,6 milliards de dirhams. Toutefois, le rythme de
baisse du flux des IDE sattnue depuis fin mai 2014 ,
suite, notamment, lattnuation du rythme de repli des
recettes.
4. Finances publiques (hors TVA des Collectivits
Locales)
La situation des charges et ressources du Trsor fin
septembre 2014 a t marque par une attnuation du
dficit budgtaire grce lamlioration des recettes
ordinaires, en relation avec la hausse des recettes
fiscales et de celles non fiscales. En parallle, les
dpenses ordinaires ont enregistr une hausse
modre, rsultant, particulirement, de leffet conjoint
de la baisse de la charge de compensation et de la
hausse des dpenses des autres biens et services.
Comportement favorable des recettes ordinaires
En ligne avec les prvisions initiales de la Loi de
Finances, les recettes ordinaires ont t ralises au
terme des neuf premiers mois de 2014 hauteur de
77,9%, totalisant 161,9 milliards de dirhams, en hausse
de 7,1% par rapport fin septembre 2013, attribuable,
la fois, la hausse des recettes fiscales et des recettes
non fiscales.
Les recettes fiscales ont t excutes hauteur de
74,6% des prvisions initiales pour atteindre 134,5
milliards de dirhams, en hausse de 4% par rapport
lanne prcdente, contribuant ainsi hauteur de 49%
la hausse des recettes ordinaires. Ce rsultat a
dcoul, particulirement, de la hausse des recettes de
lIS, des droits denregistrement et de timbre et des TIC
sur les produits nergtiques.
Les recettes des impts directs, ralises hauteur de
76,8%, ont augment de 4,4% pour stablir 59,3
milliards de dirhams. Cette volution est imputable,
essentiellement, la hausse des recettes de lIS de
8,7% 32,6 milliards de dirhams. Cette amlioration
sexplique par la hausse de lIS retenu la source
loccasion de la cession dune partie du capital dIAM et
par laugmentation des versements effectus par
certains gros contribuables (BCP, IAM, ), conjugue
la baisse des versements dautres gros contribuables
(OCP, Bank Al-Maghrib, Agence de la conservation
foncire, ...). Sagissant des recettes de lIR, elles ont
atteint 25,6 milliards de dirhams, soit une hausse de
2,4%, provenant en totalit de lIR retenu la source sur
les salaires. Les recettes de lIR prlev par la Direction
des Dpenses de Personnel (DDP) ont augment de
2% pour stablir 6,4 milliards de dirhams.
Les recettes des impts indirects ont enregistr une
lgre hausse de 0,7% et se sont concrtises
hauteur de 71,6% pour stablir 57,7 milliards de
dirhams. Cette volution est en relation avec la hausse
des recettes des TIC de 6,5% 18,1 milliards de
dirhams, soit un taux de ralisation de 77,3%, tire par
laugmentation des recettes des TIC sur les produits
nergtiques de 8,5% 11,1 milliards de dirhams et de
celles des TIC sur les tabacs manufacturs de 5,7%
prs de 6 milliards de dirhams.
Quant aux recettes de la TVA, elles ont recul de 1,7%
39,6 milliards de dirhams, soit un taux dexcution de
69,2%, sous leffet de la hausse des recettes de la TVA
limportation de 2,2% 24,9 milliards de dirhams,
contrebalance par la baisse de celles de la TVA
intrieure de 7,6% 14,7 milliards, en relation avec le
repli des versements spontans bruts, particulirement
ceux provenant de quelques grandes entreprises sous
leffet, notamment, de la mesure relative la
suppression de la rgle du dcalage dun mois.
Pour leur part, les recettes relatives aux droits
denregistrement et de timbre se sont accrues de 24,3%
et ont t ralises hauteur de 80,7% pour se chiffrer
11,8 milliards de dirhams. Cette volution sexplique,
essentiellement, par la ralisation dune recette de 1,4
milliard de dirhams au titre de la cession de la part de
Vivendi du capital de Maroc Tlcom.
Les recettes perues au titre des droits de douane ont
enregistr un lger accroissement de 0,2% et se sontconcrtises hauteur de 73,8% pour atteindre 5,7
milliards de dirhams.
Les recettes non fiscales se sont accrues de 28,7% par
rapport fin septembre 2013 pour stablir 25,2
milliards de dirhams, se concrtisant ainsi hauteur de
102,8%. Cette performance sexplique, dune part, par le
raffermissement des autres recettes non fiscales6 de
81,5% 15,8 milliards de dirhams, soit un taux de
6Cette rubrique comprend diffrentes recettes dont notamment
celles du domaine, de fonds de concours, des recettes enattnuation des dpenses, de la redevance gazoduc et desintrts sur placements et avances.
30,0
23,2%
25,0
19,3%
1,8
1,4%
40,3
31,2%
17,0
13,2%
5,7
4,4%
9,5
7,4%
32,6
24,2%
25,6
19,0%
1,1
0,8%
39,6
29,4%
18,1
13,5%
5,7
4,2%
11,8
8,8%
Evolution des recettes fiscales fin septembre
(strucure et valeur en milliards de dirhams)
IR
IS
Eregistrement
et timbreDroits de
douane
TIC
TVA
Autres impts
directsSource: MEF, Elaboration DEPF
2013
2014
8/10/2019 Maroc : note de conjoncture mensuelle fin octobre 2014
18/26
Direction des Etudes et des Prvisions Financires
18
ralisation de 115,4%. Cette volution est imputable,
notamment, la ralisation dune recette de 9,5 milliards
de dirhams au titre de dons reus des pays du CCG
contre 1,5 milliard de dirhams lanne prcdente, et
dune recette de privatisation dun montant de plus de 2
milliards de dirhams, correspondant la cession par
lEtat du reliquat de sa part dans le capital de la Banque
Centrale Populaire, et la hausse des recettes en
attnuation des dpenses de la dette, passant de 529millions de dirhams 1,2 milliard. Hors privatisation, les
recettes non fiscales ont augment de 18,3%.
Quant aux recettes de monopoles et participations, elles
ont t ralises hauteur de 68,1% pour se chiffrer
7,4 milliards de dirhams, enregistrant une baisse de
32,2% par rapport fin septembre 2013, sous leffet de
la baisse des versements provenant de lOCP (-40% 3
milliards de dirhams), de lAgence Nationale de la
Conservation Foncire (-75% 500 millions de
dirhams), dIAM (-18,4% 1,4 milliard de dirhams) et de
Bank Al-Maghrib (-35,1% 533 millions de dirhams).
Matrise des dpenses ordinaires
Le taux dexcution des dpenses ordinaires sest tabli
74,6% fin septembre 2014 pour atteindre 160,9
milliards de dirhams, en hausse de 2,3% par rapport
fin septembre 2013. Cette volution sexplique,
essentiellement, par la hausse des dpenses des autres
biens et services, attnue par la baisse des dpenses
de compensation.
Avec un taux de ralisation de 73,7% des prvisions, les
dpenses de biens et services se sont inscrites en
hausse de 7,9% pour se chiffrer 115,4 milliards de
dirhams. Cette volution est attribuable la hausse des
dpenses de personnel de 2,2% 76,2 milliards de
dirhams, soit un taux dexcution de 73,5%, et de celles
des autres biens et services de 21,1% 39,2 milliards
de dirhams, soit un taux de ralisation de 73,9%.
Lvolution de ces dernires est en lien avec la hausse
des transferts la CMR (9,2 milliards de dirhams contre
7,9 milliards de dirhams), aux divers Entreprises et
Etablissements Publics (11,3 milliards de dirhams contre
9,4 milliards) et aux comptes spciaux du Trsor (2,6
milliards de dirhams contre 1,6 milliard).
Les charges affrentes aux intrts de la dette,
excutes hauteur de 78,2%, se sont raffermies de
9,6% pour stablir 18,7 milliards de dirhams. Cette
volution recouvre la hausse des charges en intrts de
la dette intrieure de 12,6% 16,3 milliards de dirhams,
en relation avec la hausse de lencours de la dette
intrieure, et la baisse de celles de la dette extrieure de
7,2% 2,4 milliards de dirhams.
En revanche, la charge de compensation a recul de