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velivraha N.271 Réalisé par Yaacov Berrebi . 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/ ב״הFeuillet aussi distribué par les FRENCH NESHEI CHABAD / NEW YORK 347-627-9209 Lehaïm Chabbath Mevarhim Hodech Av On dit tous les Tehilim. Roch-Hodech AV aura lieu Dimanche soir Les 9 premiers jours du mois on a l’habitude de faire chaque jour un Siyoum Massehet pour renforcer la joie autorisée. Entrée de Chabbath 19:25 Sortie de Chabbath 20:24 Masse 28 Tamouz 5774 / 26 Juillet 2014

Masse 5774

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Parachat Masse 5774, Enseignements, Education, Commentaires de nos sages, Histoires... LEHAIM VELIVRAHA VOUS PROPOSE CHAQUE SEMAINE UN FEUILLET SUR LA PARACHA DE LA SEMAINE.

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Page 1: Masse 5774

velivrahaN.271

Réalisé par Yaacov Berrebi . 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/

ב״ה

Feuillet aussi distribué par les FRENCH NESHEI CHABAD / NEW YORK

347-627-9209

Lehaïm

Chabbath Mevarhim Hodech AvOn dit tous les Tehilim.

Roch-Hodech AV aura lieu Dimanche soirLes 9 premiers jours du mois

on a l’habitude de faire chaque jour un Siyoum Massehet pour renforcer la joie

autorisée.

Entrée de Chabbath

19:25

Sortie deChabbath

20:24

Masse 28 Tamouz 5774 / 26 Juillet 2014

Page 2: Masse 5774

* La Paracha de la semaine commence en mentionnant les 42 étapes que parcoururent les Bne-Israël après la sortie d’Egypte jusqu’à leur entrée en Erets-Israël.

Le Baal-Chem-Tov explique que chaque juif passe par ces 42 étapes.

Le Baal-Chem-Tov donne quelques exemples:

La sortie d’Egypte correspond à la naissance de l’homme.L’arrivée en Erets-Israël correspond, elle, au moment où l’âme rejoint sa source…

Mais même si certaines furent tachées par la faute (KIVROT ATAAVA …) cela ne veut pas dire que le mal doit absolument faire partie de notre destin!Cela signifie que ce qui s’est passé de manière négative n’est que le résultat du libre arbitre et qu’il nous est possible de le réaliser de manière tout à fait positive.

Par exemple, Kivrot Ataava où les Bne-Israël furent punis pour avoir désiré quelque chose d’incorrect peut signifier d’enterrer ses mauvaises tentations!Non pas uniquement en les faisant taire, mais en les faisant disparaître!

Dans les commentaires du Abrabanel, il est rapporté que les Bné-Israël devront à nouveau passer par toutes ces étapes après la venue du Machiah.

* Hachem demande aux Bné-Israël de détruire toutes les statues et les lieux de cultes idolâtres qu’ils rencontreraient en Erets-Israël.En réalité, Moché Rabénou avait la force d’annuler la force de toute l’idolâtrie du monde, mais pour cela, il ne lui manquait qu’une seule chose; le mérite d’habiter Erets-Israël!C’est pour cela qu’Hachem demanda aux Bné-Israël de le faire à sa place!

commentaires sur la Paracha de Massé

Nos sages nous enseignent que la terre d’Israël est comparée à une peau de cerf.Car la peau du cerf, une fois qu’on l’a retirée, ne peut plus recouvrir tout l’animal (une fois retirée, la peau se retrécit).

De la même manière, la terre prend la taille nécessaire pour loger tous ces habitants.

C’est pour cela que le Goral (tirage au sort pour déterminer le territoire de chaque tribu) a eu lieu après l’installation des tribus de Reouven Gad et la moitié de Ménaché.Car si ces tribus étaient aussi entrées en Erets-Israël avant le partage de la terre, la terre aurait du être plus grande pour inclure aussi ces deux tribus et demi!Donc Hachem installa d’abord ces tribus à l’extérieur de la terre d’Israël, puis seulement ensuite le tirage au sort eut lieu.

Nos maîtres disent en effet que la terre d’Israël était bien trop petite pour contenir tous les Bné-Israël, mais qu’elle s’agrandit pour laisser entrer tout le monde.

Cela est aussi une réponse à la question bien connue:« Comment la terre d’Israël pourra-t-elle contenir tous les juifs du monde entier (de toutes les générations passées) après la venue du Machiah ??? »La réponse est simple: Hachem agrandira la terre autant qu’il le faudra pour permettre à chacun d’y trouver sa place!

Un maître dit une fois que la terre d’Israël est comparé à un duvet: il n’est pas chaud mais il permet de garder la chaleur qui se dégage de la personne qui dort.Cela signifie que s’il ne dégage aucune chaleur, il aura toujours froid ! L’équivalence est claire !

Le LEHAIM de cette semaine est dédié à la guérison de tous nos blessés

Et pour l’élévation de l’âme de tous les soldats tombés pour défendre le peuple d’Israël.

YEHI ZIHRAM BAROUH

*La paracha énumère les 42 étapes qui ont jalonné le voyage du peuple d’Israël depuis la sortie d’Egypte jusqu’aux plaines de Moav, à la frontière de la terre de Canaan.

*Les contours de la Terre Promise sont décrits, et des villes de refuge dans lesquelles les individus coupables d’homicide involontaire devront s’exiler, sont désignées.

*Les filles de Tsélof’had, qui se sont vues accorder l’héritage de leur père en l’absence d’héritier mâle, se marient avec des hommes de leur tribu, de telle sorte que l’héritage, patrimoine de la famille paternelle, reste dans leur tribu d’origine.

Résumé de la Paracha Massé

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Lorsque M. Cohen décrocha le téléphone, il ne s'attendait en aucune façon à ce qu'il allait entendre. Une voix inconnue lui dit: « Nous venons d'enlever votre fille. Si vous ne nous remettez pas un million de dollars avant demain, vous ne la reverrez jamais. » La communication fut aussitôt coupée. M. Cohen devint pâle et s’emplit d'effroi. Le combiné glissa de ses mains et il perdit connaissance. Chochana, son épouse, qui ignorait encore le contenu de cette conversation, tenta de lui faire retrouver ses esprits.Lorsqu'il revint à lui, il lui fit part de ce qu'il venait d'apprendre. Elle se mit à son tour à sangloter. Tous deux, meurtris et désorientés, se demandaient que faire.M. Cohen était l'un des membres les plus aisés de la communauté, et possédait de nombreux biens. Lorsque le téléphone sonna pour la seconde fois, il décrocha d'une main tremblante. La même voix lui dit encore: « Je vous préviens, Si vous avertissez la police ou vos amis, vous mettrez en danger la vie de votre fille. Demain à midi, vous vous rendrez dans le parc qui se trouve au bout de la ville. A l'extrémité de celui-ci, se trouve un banc vert, sous lequel vous placerez la rançon. Nous vous rendrons ensuite votre fille. Mais, si vous modifiez quoi que ce soit de ce qui vient d'être dit, vous ne la retrouverez pas vivante!"M. Cohen reçut le message, sans savoir que faire. Son épouse, terrifiée, était une proie à une crise de nerfs. Peut-être ne la reverrons nous pas vivante, même après avoir payé la rançon."M. Cohen décida d'appeler un médecin pour la calmer et d'arrêter, au plus vite, un plan d'action. Il prit la décision de remettre la rançon aux ravisseurs, sans prévenir qui que ce soit. Ainsi, pensait-il, il aurait une chance de revoir sa fille. Le lendemain matin, il retira le montant annoncé à la banque et se rendit au parc indiqué. Il s'y introduisit, plein de suspicion. A sa surprise, une voiture de police était garée non loin de là. Son cœur se mit à battre à tout rompre. Les ravisseurs n'allaient-ils pas penser qu'il avait prévenu la police ? Il voulut repartir, mais quelque chose qu'il était incapable de définir l'attira vers le banc vert. Il plaça la rançon à l'endroit convenu et repartit très vite. Rentré à la maison, il y trouva sa fille. Sa joie était indescriptible. L'enfant raconta que quelqu'un l'avait conduite dans une voiture, après lui avoir bandé les yeux. Le calme revint dans la maison des Cohen. Dans la soirée, quelqu'un frappa à la porte. Un policier entra. Il dit aussitôt: « Nous avions connaissance de l'enlèvement de votre fille et des conditions de remise de la rançon. Nous vous avons suivi toute la journée. Malheureusement, les ravisseurs ne sont pas venus chercher la rançon et nous venons vous la restituer. M. Cohen ne savait que penser. Il pensait que le calme régnait de nouveau dans son foyer et voilà que l'argent lui était rendu. Il en déduisit que les ravisseurs s'étaient sûrement aperçus qu'ils étaient suivis par la police. C'est pour cela qu'ils n'avaient pas pris la rançon et ils chercheraient donc à se venger. Il était paralysé par la peur et ne savait que faire. M. Cohen fit protéger la maison, mit des barreaux aux fenêtres et sortit son pistolet, puisqu'il avait un permis de port d'armes. Il s'installa, avec toute sa famille, dans la cave. Un jour passa, une semaine, sans que rien ne trouble leur quiétude. Malgré cela, les membres de la famille avaient peur de sortir. Les affaires de M. Cohen et l'état de santé des membres de la famille en subirent, bien sûr, le contre coup. C'est alors que M. Cohen se rappela qu'un émissaire du Rabbi de Loubavitch habitait dans la même rue que lui. Il décida de solliciter son aide. « Pour la première fois depuis plusieurs semaines, ils quittèrent tous leur maison et vinrent me voir. M. Cohen était mal habillé, mal rasé. Je fus particulièrement surpris de le voir ainsi. Je lui dis: « M. Cohen, est-ce bien vous? »

L’ENLEVEMENT !!!

En tremblant, il me raconta ce qui venait de leur arriver. Je me suis dit qu'il était nécessaire d'agir au plus vite. Je leur proposais tout d'abord de s'installer chez moi et je mis une pièce de ma maison à leur disposition. Je les rassurai:« Ici, il ne vous arrivera rien. Vous pourrez vous reposer. »Puis, j'écrivais une lettre au Rabbi et décidai de me rendre personnellement au "770" pour recevoir sa réponse.Parvenu au 770, je remis ma lettre à l'un de secrétaires du Rabbi, puis je partis me reposer du voyage. Quelques minutes plus tard, le secrétaire m'appela et me transmit la réponse du Rabbi: « Il doit donner le dixième de ce qu'il possède à la Tsedaka, mais non pas par mon intermédiaire. Il donnera ensuite de bonnes nouvelles. Je ferai mention de tout cela auprès du tombeau (de mon beau-père, le précédent Rabbi) ».Ayant obtenu la bénédiction attendue, je repris aussitôt la route.Lorsque M. Cohen eut connaissance de la réponse du Rabbi, il retrouva courage et me dit: « Ecoutez, je ne suis pas un Hassid Habad, mais si le Rabbi de Loubavitch, le Juste de la génération, m'accorde sa bénédiction, je suis certain que tout ira bien et un jour viendra où l'on trouvera ces ravisseurs. Le Rabbi m'a demandé de ne pas donner la Tsedaka par son intermédiaire, mais il ne m'a pas interdit de le faire par le vôtre!!! »Aussitôt, il fit le compte exact du dixième de ce qu'il possédait et arrêta la répartition de cette somme entre différentes institutions juives, en particulier celles de Terre Sainte. Des chèques furent aussitôt expédiés à celles-ci.Rassuré et joyeux, M. Cohen sentit qu'il pouvait retrouver une vie normale, après avoir fait ce que le Rabbi lui avait demandé. Mais, une surprise l'attendait. Une semaine plus tard, un commissaire de police l'appela et demanda à le rencontrer. Le cœur de M. Cohen se mit à battre à tout rompre. En un instant, tout ce qui s'était passé lui revint à l'esprit. Mais, il se ressaisit, pensant aux "bonnes nouvelles" que le Rabbi avait promises et, rassuré par cette pensée, il se rendit au commissariat.Lorsqu'il y parvint, sa surprise fut totale. Il apprit que les ravisseurs n'appartenaient à aucun groupe terroriste, qu'ils n'avaient même aucune intention de s'attaquer personnellement à M. Cohen ou à sa fille. Il s'agissait tout simplement de quelques jeunes voyous, qui voulaient gagner de l'argent facilement. Mais, à la dernière minute, ils avaient été saisis par les remords et n'avaient pas pris cet argent. M. Cohen, heureux, serra la main du commissaire et rentra chez lui, louant D.ieu et remerciant le Rabbi.M. Cohen fut le président d'honneur du dîner de soutien aux institutions Loubavitch de Montréal que j'avais organisé, cette année-là. Ses propos chaleureux suscitèrent une émotion profonde dans l'assistance, lorsqu'il raconta ce qui venait de lui arriver. Il dit, en particulier:"Je ne peux pas vous expliquer ce qu'a été mon sentiment, lorsque j'ai pris connaissance de la réponse du Rabbi de Loubavitch. Celle-ci m'a insufflé une vitalité nouvelle. Le Rabbi m'assurait qu'il n'y avait rien à craindre, que la vie devait prendre le dessus, que les affaires devaient se développer afin d'augmenter ma participation à la Tsedaka. Pour tout vous dire, il me semble que ces ravisseurs étaient réellement de dangereux terroristes, mais l'intervention du Rabbi les a transformés en simples voyous."

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* Il est évident que cette bénédiction et ce remerciement de ne pas nous avoir fait non-juif n’est en rien discriminatoire, et le fait d’être juif ne signifie pas que nous ayons des droits sur nos concitoyens non juifs; Cela signifie « seulement » que nous avons plus de responsabilités.

* Il est nécessaire de répéter que lorsque le Juif respecte ses engagements et obéit à la Thora, il est supérieur à toutes les autres créatures, mais que, lorsqu’il ne remplit pas sa mission, il devient le dernier de tous, même après le moustique qui est considéré comme le plus infime des créatures.

* Depuis la destruction du Beth-Hamikdach, il y a plus de 2000 ans, les Juifs ont été dispersés parmi les nations du monde.Ils ont été haïs et opprimés, uniquement parce que Juifs.Ils auraient pu, aisément échapper à ces souffrances en acceptant de renier leur religion, mais ils restèrent fidèles à Hachem et à la Thora.

* Certains ont même donné leur vie pour sanctifier le nom de D… en chantant la louange de « ALENOU LECHABEAH » qui est la prière de clôture (aussi bien le matin, l’après midi que le soir).

* C’est ce qui fait que ce passage est un des plus importants de toute la prière!

* Pourquoi cette bénédiction est-elle récitée de manière négative (QUI NE M’A PAS FAIT NON JUIF) et pas de manière positive (QUI M’A FAIT JUIF) ?Notre remerciement ne concerne pas uniquement le fait d’être né comme un juif, mais aussi et surtout de vivre une vie juive !

* Hachem nous offre à chaque instant la possibilité de lui rester fidèle ou bien Has Vechalom de se révolter contre la Thora.C’est un choix de chaque instant qui fait de nous des Juifs.

* C’est pourquoi nous ne remercions pas Hachem de nous avoir fait Juifs, car être juif est le résultat de notre volonté, notre conscience, et de notre détermination.

Pirké-Avot

chapitre 2 Michna 4

« Hillel dit:

« Ne te sépare pas de la communauté

Ne sois pas sûr de toi jusqu’au jour de ta mort

Ne juge pas l’autre tant que tu n’es pas à sa place».

*Quel rapport y-a-t-il entre les différentes parties annoncées dans cette Michna?Pourquoi Hillel les a-t-il inclues dans la même Michna?

* En général, celui qui souhaite se séparer d’un groupe de personnes agit ainsi car il se sent sûr de lui, persuadé qu’il n’aura pas besoin d’eux, et d’autre part, parce qu'il considère qu’ils ne sont pas suffisamment bien pour lui.

C’est pourquoi Hillel nous met en garde:

1- Ne te sépare pas de la communauté (le terme employé ici est TSIBOUR qui signifie « public »). Ce mot est formé des initiales de Tsadik (le juste), Bénoni (intermédiaire) et Racha (l’impie).C’est justement l’assemblage de ces trois types de juifs qui garantit la sécurité du groupe.

Hachem nous a donné la Thora afin de rassembler les hommes, pas de les séparer !

2- Comme nous l’avons dit plus haut, une personne qui se sépare du groupe montre qu’il n’a pas besoin d’eux!Mais Hachem fait en sorte qu’il soit impossible de vivre sa judaïcité de manière isolée.Nous avons besoin d’un Mohel pour effectuer la Brith-Mila, plus tard, le Rav doit enseigner à notre fils à mettre les Téfilin, pour le mariage il est nécessaire d’avoir un Minyane et même pour divorcer il faut des Rabbanim, des témoins…Hélas, même pour mourir nous devons faire appel aux membres de la Hevra Kadicha qui procéder à l’enterrement …

3- « Ne juge pas ton prochain tant que tu n’es pas à sa place »,Il est purement impossible de comprendre les agissements d’une personne tant que l’on n’est pas à sa place.Même si parfois il nous semble le contraire, les choses changent quand on s’approche d’un petit peu plus près et que l’on apprend le passé de cette personne.Seul celui qui connait le passé d’autrui, les forces mais aussi les faiblesses, les expériences qu’il a vécues, lui seul peut peut-être commencer à comprendre cette personne.

Tefila

«Chelo assani goy »

«Qui ne m’a pas fait non-juif »

Ce feuillet est dédié à l’élévation de l’âme de

HAFSEYA GUILA BAT MAZAL TOV

MERCI !!!

Lorsque Rabbi Lévi Ytshak de Berditchev officiait pour la prière du matin, il faisait les bénédictions du matin à la synagogue.Mais un jour, alors qu’il récitait comme d’habitude ses bénédictions, il sembla qu’il avait sauté la bénédiction de «Qui ne m’a pas fait non-juif ! »Les Hassidim lui en firent la remarque après la prière et le Tsadik répondit simplement: « Ce matin, quand je me suis levé et que j’ai pris conscience que j’étais juif, je n’ai pas pu me retenir et j’ai immédiatement remercié Hachem de ne pas m’avoir fait non-juif !!!