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Construire la santé, petità petit memisa info · magazine trimestriel 93 jullet · aoû t · septembre 2012 © Lieve Blancquaert

Memisa Info - Construire la santé, petit à petit

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Page 1: Memisa Info - Construire la santé, petit à petit

Memisa adhère au Code éthique de l’AERF. Vous avez un droità l’information. Ceci implique que les donateurs, collaborateurset employés sont informés au moins annuellement de l’utilisationdes fonds récoltés.

Adresse incorrecte - DéménagementMerci de nous signaler toute erreur ou modifi cation d’adresse, par courrier,téléphone (02 454 15 40) ou email ([email protected])

Memisa Info Revue périodique éditée par Memisa asbl,Kerkstraat 63, 1701 Itterbeek (Dilbeek), T 02 454 15 40, F 02 569 03 45,E [email protected], W www.memisa.be

Le Centre national de coopération au développementest la coupole de près de 80 ONG de développement,de syndicats et d’associations d’éducation permanenteengagés dans la solidarité internationale en communautéfrançaise et germanophone de Belgique. Memisa est unmembre actif du CNCD-11.11.11.

Construire la santé,petit à petit

memisa info · magazine trimestriel 93jullet · août · septembre 2012

M em isa en chiffres

Chaque année, nous tenons à informer nos dona-teurs, bénévoles et collaborateurs quant au travailréalisé. Par cette transparence, Memisa veut sou-ligner l’effi cacité de son travail, en fonction desmoyens qui lui sont donnés. Memisa souscrit aucode éthique de l’AERF.

Nos programmes de coopé ration mé dicale dans les paysdu Sud mobilisent environ 92,4% du budget annuel (environ8,4 millions d’euros) et sont ré partis selon troistypes d’interventions :· programme d’appui structurel 78 %· aide d’urgence et ré habilitation 12 %· microprojets 7 % et projets libellé s 3 %

Le choix straté gique de Memisa de renforcer les soins desanté de base cadre avec la politique des pays partenai-res et celle de plusieurs acteurs internationaux commel’Organisation Mondiale de la Santé . Certains de nos projetsbé né fi cient d’une aide fi nanciè re partielle de la Coopé rationau dé veloppement belge, des gouvenrements ré gionaux oud’autres donneurs institutionnels comme les Nations Unieset la Banque mondiale.

Nos programmes sont é valué s par des experts indé pen-dants, de l’Institut de Mé decine Tropicale d’Anvers parexemple, et ont é té , à la demande du gouvernement belge,audité s par PriceWaterhouseCoopers (PWC).

Coûts de la récolte de fondsEn 2011, un montant total de 202.298 euros a é té enregis-tré comme coû t pour la ré colte de fonds. 112.658,24 eurosconcernent les coû ts directs et les 89.639,75 euros res-tants ont couvert les coû ts salariaux de 2,05 ETP de 4 col-laborateurs. Ces coû ts ont eu un rendement de 1.903.270euros. Ces recettes sont issues de dons privé s (1.466.704euros), du projet ‘Hô pital pour Hô pital’ (329.419,27 euros)et de legs (107.146,76 euros). Le rapport coû ts-recettesdes activité s de ré colte de fonds est donc de 10,6% en2011. Cela signifi e que pour ré colter 100 euros, Memi-sa doit dé penser 10,6 euros. Pour plus d’informationssur les coû ts de la ré colte de fonds, vous pouvez contacterKris Van Kerkhoven à [email protected].

Bilan

Actif 2011 2010Actifs immobilisés 128.311 149.399Actifs circulants 7.330.045 6.302.398Compte de regularisation 13.154 6.287Total Actif 6.458.085 6.458.085

Passif 2011 2010Fonds propres 4.043.476 4.046.989Dettes à un an au plus 3.401.534 2.410.166Compte de regularisation 26.500 929Total Passif 7.471.510 6.458.085

Compte des résultats

Recettes 2011 2010Subsides 5.843.339 6.631.826Récolte de fonds 2.533.790 2.709.883Autres recettes 139.024 24.008Recettes exceptionnels 2.621 6.525Revenus fi nanciers 126.327 76.829Total 8.645.101 9.449.071Dépenses 2011 2010Projets 7.376.184 7.848.368Communication/Récolte de fonds 222.970 160.154Frais de fonctionnement 827.792 1.236.385Frais fi nanciers 78.914 9907Frais exceptionnels 1.581 0Total 8.507.441 9.254.815Résultat 137.660 194.256

Sur notre site internet, vous pouvez consulter notre rap-port annuel complet, avec le rapport fi nancier et le rap-port social et environnemental. Sur demande, nous vousen enverrons un exemplaire. Contact : Sandrine Morreale,[email protected] ou T 02 454 15 58.

avec 25 €

avec 40 €

vous payez les consultationsprénatales à 5 mamans

vous payez une césariennequi sauve la vie

avec 142 €vous apportez du matérielmédical de base pourla maternité

Memisa lutte contrela mortalité maternelle.Chaque geste compte !

IBAN BE92 3100 9000 0023BIC BBRUBEBB

attestation fi scale à partir de 40 euros sur base annuelle

© Li

eve

Bla

ncqu

aert

Page 2: Memisa Info - Construire la santé, petit à petit

Cher Lecteur, Cher sympathisant,

Suite à l’approbation de notre rapport an-nuel 2011, Memisa jette un coup d’œ il enarriè re. 2011 a é té une anné e mouvemen-té e où la crise fi nanciè re et é conomique atout bouleversé . Et la tempê te n’est pasencore fi nie.

En ré action à la crise, la solidarité entrele Nord et le Sud est remise parfois enquestion. Dans un tel scé nario, le risqueest que les plus vulné rables au Nord com-me au Sud en paient les consé quences.

Pour les plus faibles dans le Sud, notresolidarité fait la diffé rence entre la vie etla mort. Nous cré ons de l’espoir et leur of-frons un avenir. Pour atteindre cet objectif,nous essayons d’utiliser le plus effi cace-ment possible les moyens qui nous sontdonné s. Quelques exemples dans cetteé dition.

Je veux remercier, pour leur soutien et leurinvestissement, tous ceux qui construi-sent avec Memisa un monde meilleur.

Frank De PaepeDirecteur Généralde Memisa

En tant qu’ONG, nous avons une vision à long termedans notre travail, tout en traitant les besoins les plusurgents.

C’est ce que nous faisons dans les 38 zones de santéque nous soutenons structurellement en RD du Congoet où, petit à petit, nous essayons d’apporter les soinsmédicaux indispensables à 6 millions de Congolais(même si c’est peu par rapport à ce que nous connais-sons ici).

Les microprojets que nous soutenons en Afrique, enAmérique Latine et en Asie (94 projets en 2011) appor-tent une dynamique d’espoir et de confi ance.Marie-Christine Swennen, responsable des micropro-jets chez Memisa, en est témoin : « Cela fait chaud aucœ ur de voir ce que notre soutien apporte. Les nombreu-ses lettres de remerciements que nous recevons une foisles projets réalisés, sont toujours pleines d’espoir. Lesgens croient à nouveau en l’avenir. »

R é s o u d r e le s p r o b lè m e s à la s o u r c e

Sœ ur Ria Van der Sype : « En 2005, il y avait plus de7.500 cas d’amibiase à l’hôpital de Kasongo Lunda et plusde 250 cas de fi èvre typhoïde, deux maladies causéesentre autres par une eau impropre à la consommation.Depuis, Memisa a assaini les 12 sources d’eau etles résultats sont impressionnants : en un an, il n’y aeu que 100 cas d’amibiase et presque aucun cas defi èvre typhoïde. Cela a permis d’améliorer la qualité devie des 25.000 habitants et de faire reculer fortement lamortalité infantile. »

Avec un petit investissement, on peut changer unbourbier en eau potable.

Des soins de santé accessibles à tous, aussi pour les plusvulnérables

Marie-Christine Swennen en visite au centre de santé deBoko Douala (Cameroun)

U n e n o u v e lle c o lla b o r a tio n p o u r d e sr é s u lta ts im p r e s s io n n a n ts

Il y a cinq ans à Mbaya (RD du Congo), moins de 20% desfemmes accouchaient à l’hô pital ou dans un centre de santé .À pré sent, 65% des femmes choisissent un accouchementprofessionnellement assisté . La mortalité maternelle a forte-ment diminué .

C’est le ré sultat d’une nouvelle forme de collaboration entreles centres de santé et les ‘matrones’, des femmes du vil-lage qui, de mè re en fi lle, se transmettent leur savoir-faire enmatiè re d’accouchement.

Ces sages-femmes traditionnelles sont trè s respecté es parla population. Actuellement, elles ne voient plus les centresde santé comme des concurrents mais bien comme unechance pour les mamans d’accoucher dans les meilleuresconditions possibles. Elles sont membres des comité s desanté locaux où la collaboration s’exprime par l’uniforme (latenue blanche sur la photo). Face à un tel succè s, Memisa al’intention d’appliquer ce projet dans d’autres zones.

Les sages-femmes traditionnelles pendantune ré union avec les responsables de la zone

de santé et Memisa.IBAN BE92 3100 9000 0023BIC BBRUBEBB

attestation fi scale à partir de 40 euros sur base annuelle

Sur demande, nous vous enverronsle rapport annuel.Contact : Sandrine Morreale,[email protected] T 02 454 15 58

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Cher Lecteur, Cher sympathisant,

Suite à l’approbation de notre rapport an-nuel 2011, Memisa jette un coup d’œ il enarriè re. 2011 a é té une anné e mouvemen-té e où la crise fi nanciè re et é conomique atout bouleversé . Et la tempê te n’est pasencore fi nie.

En ré action à la crise, la solidarité entrele Nord et le Sud est remise parfois enquestion. Dans un tel scé nario, le risqueest que les plus vulné rables au Nord com-me au Sud en paient les consé quences.

Pour les plus faibles dans le Sud, notresolidarité fait la diffé rence entre la vie etla mort. Nous cré ons de l’espoir et leur of-frons un avenir. Pour atteindre cet objectif,nous essayons d’utiliser le plus effi cace-ment possible les moyens qui nous sontdonné s. Quelques exemples dans cetteé dition.

Je veux remercier, pour leur soutien et leurinvestissement, tous ceux qui construi-sent avec Memisa un monde meilleur.

Frank De PaepeDirecteur Généralde Memisa

En tant qu’ONG, nous avons une vision à long termedans notre travail, tout en traitant les besoins les plusurgents.

C’est ce que nous faisons dans les 38 zones de santéque nous soutenons structurellement en RD du Congoet où, petit à petit, nous essayons d’apporter les soinsmédicaux indispensables à 6 millions de Congolais(même si c’est peu par rapport à ce que nous connais-sons ici).

Les microprojets que nous soutenons en Afrique, enAmérique Latine et en Asie (94 projets en 2011) appor-tent une dynamique d’espoir et de confi ance.Marie-Christine Swennen, responsable des micropro-jets chez Memisa, en est témoin : « Cela fait chaud aucœ ur de voir ce que notre soutien apporte. Les nombreu-ses lettres de remerciements que nous recevons une foisles projets réalisés, sont toujours pleines d’espoir. Lesgens croient à nouveau en l’avenir. »

R é s o u d r e le s p r o b lè m e s à la s o u r c e

Sœ ur Ria Van der Sype : « En 2005, il y avait plus de7.500 cas d’amibiase à l’hôpital de Kasongo Lunda et plusde 250 cas de fi èvre typhoïde, deux maladies causéesentre autres par une eau impropre à la consommation.Depuis, Memisa a assaini les 12 sources d’eau etles résultats sont impressionnants : en un an, il n’y aeu que 100 cas d’amibiase et presque aucun cas defi èvre typhoïde. Cela a permis d’améliorer la qualité devie des 25.000 habitants et de faire reculer fortement lamortalité infantile. »

Avec un petit investissement, on peut changer unbourbier en eau potable.

Des soins de santé accessibles à tous, aussi pour les plusvulnérables

Marie-Christine Swennen en visite au centre de santé deBoko Douala (Cameroun)

U n e n o u v e lle c o lla b o r a tio n p o u r d e sr é s u lta ts im p r e s s io n n a n ts

Il y a cinq ans à Mbaya (RD du Congo), moins de 20% desfemmes accouchaient à l’hô pital ou dans un centre de santé .À pré sent, 65% des femmes choisissent un accouchementprofessionnellement assisté . La mortalité maternelle a forte-ment diminué .

C’est le ré sultat d’une nouvelle forme de collaboration entreles centres de santé et les ‘matrones’, des femmes du vil-lage qui, de mè re en fi lle, se transmettent leur savoir-faire enmatiè re d’accouchement.

Ces sages-femmes traditionnelles sont trè s respecté es parla population. Actuellement, elles ne voient plus les centresde santé comme des concurrents mais bien comme unechance pour les mamans d’accoucher dans les meilleuresconditions possibles. Elles sont membres des comité s desanté locaux où la collaboration s’exprime par l’uniforme (latenue blanche sur la photo). Face à un tel succè s, Memisa al’intention d’appliquer ce projet dans d’autres zones.

Les sages-femmes traditionnelles pendantune ré union avec les responsables de la zone

de santé et Memisa.IBAN BE92 3100 9000 0023BIC BBRUBEBB

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Suite à l’approbation de notre rapport an-nuel 2011, Memisa jette un coup d’œ il enarriè re. 2011 a é té une anné e mouvemen-té e où la crise fi nanciè re et é conomique atout bouleversé . Et la tempê te n’est pasencore fi nie.

En ré action à la crise, la solidarité entrele Nord et le Sud est remise parfois enquestion. Dans un tel scé nario, le risqueest que les plus vulné rables au Nord com-me au Sud en paient les consé quences.

Pour les plus faibles dans le Sud, notresolidarité fait la diffé rence entre la vie etla mort. Nous cré ons de l’espoir et leur of-frons un avenir. Pour atteindre cet objectif,nous essayons d’utiliser le plus effi cace-ment possible les moyens qui nous sontdonné s. Quelques exemples dans cetteé dition.

Je veux remercier, pour leur soutien et leurinvestissement, tous ceux qui construi-sent avec Memisa un monde meilleur.

Frank De PaepeDirecteur Généralde Memisa

En tant qu’ONG, nous avons une vision à long termedans notre travail, tout en traitant les besoins les plusurgents.

C’est ce que nous faisons dans les 38 zones de santéque nous soutenons structurellement en RD du Congoet où, petit à petit, nous essayons d’apporter les soinsmédicaux indispensables à 6 millions de Congolais(même si c’est peu par rapport à ce que nous connais-sons ici).

Les microprojets que nous soutenons en Afrique, enAmérique Latine et en Asie (94 projets en 2011) appor-tent une dynamique d’espoir et de confi ance.Marie-Christine Swennen, responsable des micropro-jets chez Memisa, en est témoin : « Cela fait chaud aucœ ur de voir ce que notre soutien apporte. Les nombreu-ses lettres de remerciements que nous recevons une foisles projets réalisés, sont toujours pleines d’espoir. Lesgens croient à nouveau en l’avenir. »

R é s o u d r e le s p r o b lè m e s à la s o u r c e

Sœ ur Ria Van der Sype : « En 2005, il y avait plus de7.500 cas d’amibiase à l’hôpital de Kasongo Lunda et plusde 250 cas de fi èvre typhoïde, deux maladies causéesentre autres par une eau impropre à la consommation.Depuis, Memisa a assaini les 12 sources d’eau etles résultats sont impressionnants : en un an, il n’y aeu que 100 cas d’amibiase et presque aucun cas defi èvre typhoïde. Cela a permis d’améliorer la qualité devie des 25.000 habitants et de faire reculer fortement lamortalité infantile. »

Avec un petit investissement, on peut changer unbourbier en eau potable.

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Marie-Christine Swennen en visite au centre de santé deBoko Douala (Cameroun)

U n e n o u v e lle c o lla b o r a tio n p o u r d e sr é s u lta ts im p r e s s io n n a n ts

Il y a cinq ans à Mbaya (RD du Congo), moins de 20% desfemmes accouchaient à l’hô pital ou dans un centre de santé .À pré sent, 65% des femmes choisissent un accouchementprofessionnellement assisté . La mortalité maternelle a forte-ment diminué .

C’est le ré sultat d’une nouvelle forme de collaboration entreles centres de santé et les ‘matrones’, des femmes du vil-lage qui, de mè re en fi lle, se transmettent leur savoir-faire enmatiè re d’accouchement.

Ces sages-femmes traditionnelles sont trè s respecté es parla population. Actuellement, elles ne voient plus les centresde santé comme des concurrents mais bien comme unechance pour les mamans d’accoucher dans les meilleuresconditions possibles. Elles sont membres des comité s desanté locaux où la collaboration s’exprime par l’uniforme (latenue blanche sur la photo). Face à un tel succè s, Memisa al’intention d’appliquer ce projet dans d’autres zones.

Les sages-femmes traditionnelles pendantune ré union avec les responsables de la zone

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Suite à l’approbation de notre rapport an-nuel 2011, Memisa jette un coup d’œ il enarriè re. 2011 a é té une anné e mouvemen-té e où la crise fi nanciè re et é conomique atout bouleversé . Et la tempê te n’est pasencore fi nie.

En ré action à la crise, la solidarité entrele Nord et le Sud est remise parfois enquestion. Dans un tel scé nario, le risqueest que les plus vulné rables au Nord com-me au Sud en paient les consé quences.

Pour les plus faibles dans le Sud, notresolidarité fait la diffé rence entre la vie etla mort. Nous cré ons de l’espoir et leur of-frons un avenir. Pour atteindre cet objectif,nous essayons d’utiliser le plus effi cace-ment possible les moyens qui nous sontdonné s. Quelques exemples dans cetteé dition.

Je veux remercier, pour leur soutien et leurinvestissement, tous ceux qui construi-sent avec Memisa un monde meilleur.

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En tant qu’ONG, nous avons une vision à long termedans notre travail, tout en traitant les besoins les plusurgents.

C’est ce que nous faisons dans les 38 zones de santéque nous soutenons structurellement en RD du Congoet où, petit à petit, nous essayons d’apporter les soinsmédicaux indispensables à 6 millions de Congolais(même si c’est peu par rapport à ce que nous connais-sons ici).

Les microprojets que nous soutenons en Afrique, enAmérique Latine et en Asie (94 projets en 2011) appor-tent une dynamique d’espoir et de confi ance.Marie-Christine Swennen, responsable des micropro-jets chez Memisa, en est témoin : « Cela fait chaud aucœ ur de voir ce que notre soutien apporte. Les nombreu-ses lettres de remerciements que nous recevons une foisles projets réalisés, sont toujours pleines d’espoir. Lesgens croient à nouveau en l’avenir. »

R é s o u d r e le s p r o b lè m e s à la s o u r c e

Sœ ur Ria Van der Sype : « En 2005, il y avait plus de7.500 cas d’amibiase à l’hôpital de Kasongo Lunda et plusde 250 cas de fi èvre typhoïde, deux maladies causéesentre autres par une eau impropre à la consommation.Depuis, Memisa a assaini les 12 sources d’eau etles résultats sont impressionnants : en un an, il n’y aeu que 100 cas d’amibiase et presque aucun cas defi èvre typhoïde. Cela a permis d’améliorer la qualité devie des 25.000 habitants et de faire reculer fortement lamortalité infantile. »

Avec un petit investissement, on peut changer unbourbier en eau potable.

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U n e n o u v e lle c o lla b o r a tio n p o u r d e sr é s u lta ts im p r e s s io n n a n ts

Il y a cinq ans à Mbaya (RD du Congo), moins de 20% desfemmes accouchaient à l’hô pital ou dans un centre de santé .À pré sent, 65% des femmes choisissent un accouchementprofessionnellement assisté . La mortalité maternelle a forte-ment diminué .

C’est le ré sultat d’une nouvelle forme de collaboration entreles centres de santé et les ‘matrones’, des femmes du vil-lage qui, de mè re en fi lle, se transmettent leur savoir-faire enmatiè re d’accouchement.

Ces sages-femmes traditionnelles sont trè s respecté es parla population. Actuellement, elles ne voient plus les centresde santé comme des concurrents mais bien comme unechance pour les mamans d’accoucher dans les meilleuresconditions possibles. Elles sont membres des comité s desanté locaux où la collaboration s’exprime par l’uniforme (latenue blanche sur la photo). Face à un tel succè s, Memisa al’intention d’appliquer ce projet dans d’autres zones.

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M em isa en chiffres

Chaque année, nous tenons à informer nos dona-teurs, bénévoles et collaborateurs quant au travailréalisé. Par cette transparence, Memisa veut sou-ligner l’effi cacité de son travail, en fonction desmoyens qui lui sont donnés. Memisa souscrit aucode éthique de l’AERF.

Nos programmes de coopé ration mé dicale dans les paysdu Sud mobilisent environ 92,4% du budget annuel (environ8,4 millions d’euros) et sont ré partis selon troistypes d’interventions :· programme d’appui structurel 78 %· aide d’urgence et ré habilitation 12 %· microprojets 7 % et projets libellé s 3 %

Le choix straté gique de Memisa de renforcer les soins desanté de base cadre avec la politique des pays partenai-res et celle de plusieurs acteurs internationaux commel’Organisation Mondiale de la Santé . Certains de nos projetsbé né fi cient d’une aide fi nanciè re partielle de la Coopé rationau dé veloppement belge, des gouvenrements ré gionaux oud’autres donneurs institutionnels comme les Nations Unieset la Banque mondiale.

Nos programmes sont é valué s par des experts indé pen-dants, de l’Institut de Mé decine Tropicale d’Anvers parexemple, et ont é té , à la demande du gouvernement belge,audité s par PriceWaterhouseCoopers (PWC).

Coûts de la récolte de fondsEn 2011, un montant total de 202.298 euros a é té enregis-tré comme coû t pour la ré colte de fonds. 112.658,24 eurosconcernent les coû ts directs et les 89.639,75 euros res-tants ont couvert les coû ts salariaux de 2,05 ETP de 4 col-laborateurs. Ces coû ts ont eu un rendement de 1.903.270euros. Ces recettes sont issues de dons privé s (1.466.704euros), du projet ‘Hô pital pour Hô pital’ (329.419,27 euros)et de legs (107.146,76 euros). Le rapport coû ts-recettesdes activité s de ré colte de fonds est donc de 10,6% en2011. Cela signifi e que pour ré colter 100 euros, Memi-sa doit dé penser 10,6 euros. Pour plus d’informationssur les coû ts de la ré colte de fonds, vous pouvez contacterKris Van Kerkhoven à [email protected].

Bilan

Actif 2011 2010Actifs immobilisés 128.311 149.399Actifs circulants 7.330.045 6.302.398Compte de regularisation 13.154 6.287Total Actif 6.458.085 6.458.085

Passif 2011 2010Fonds propres 4.043.476 4.046.989Dettes à un an au plus 3.401.534 2.410.166Compte de regularisation 26.500 929Total Passif 7.471.510 6.458.085

Compte des résultats

Recettes 2011 2010Subsides 5.843.339 6.631.826Récolte de fonds 2.533.790 2.709.883Autres recettes 139.024 24.008Recettes exceptionnels 2.621 6.525Revenus fi nanciers 126.327 76.829Total 8.645.101 9.449.071Dépenses 2011 2010Projets 7.376.184 7.848.368Communication/Récolte de fonds 222.970 160.154Frais de fonctionnement 827.792 1.236.385Frais fi nanciers 78.914 9907Frais exceptionnels 1.581 0Total 8.507.441 9.254.815Résultat 137.660 194.256

Sur notre site internet, vous pouvez consulter notre rap-port annuel complet, avec le rapport fi nancier et le rap-port social et environnemental. Sur demande, nous vousen enverrons un exemplaire. Contact : Sandrine Morreale,[email protected] ou T 02 454 15 58.

avec 25 €

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Memisa adhère au Code éthique de l’AERF. Vous avez un droità l’information. Ceci implique que les donateurs, collaborateurset employés sont informés au moins annuellement de l’utilisationdes fonds récoltés.

Adresse incorrecte - DéménagementMerci de nous signaler toute erreur ou modifi cation d’adresse, par courrier,téléphone (02 454 15 40) ou email ([email protected])

Memisa Info Revue périodique éditée par Memisa asbl,Kerkstraat 63, 1701 Itterbeek (Dilbeek), T 02 454 15 40, F 02 569 03 45,E [email protected], W www.memisa.be

Le Centre national de coopération au développementest la coupole de près de 80 ONG de développement,de syndicats et d’associations d’éducation permanenteengagés dans la solidarité internationale en communautéfrançaise et germanophone de Belgique. Memisa est unmembre actif du CNCD-11.11.11.

Construire la santé,petit à petit

memisa info · magazine trimestriel 93jullet · août · septembre 2012

M em isa en chiffres

Chaque année, nous tenons à informer nos dona-teurs, bénévoles et collaborateurs quant au travailréalisé. Par cette transparence, Memisa veut sou-ligner l’effi cacité de son travail, en fonction desmoyens qui lui sont donnés. Memisa souscrit aucode éthique de l’AERF.

Nos programmes de coopé ration mé dicale dans les paysdu Sud mobilisent environ 92,4% du budget annuel (environ8,4 millions d’euros) et sont ré partis selon troistypes d’interventions :· programme d’appui structurel 78 %· aide d’urgence et ré habilitation 12 %· microprojets 7 % et projets libellé s 3 %

Le choix straté gique de Memisa de renforcer les soins desanté de base cadre avec la politique des pays partenai-res et celle de plusieurs acteurs internationaux commel’Organisation Mondiale de la Santé . Certains de nos projetsbé né fi cient d’une aide fi nanciè re partielle de la Coopé rationau dé veloppement belge, des gouvenrements ré gionaux oud’autres donneurs institutionnels comme les Nations Unieset la Banque mondiale.

Nos programmes sont é valué s par des experts indé pen-dants, de l’Institut de Mé decine Tropicale d’Anvers parexemple, et ont é té , à la demande du gouvernement belge,audité s par PriceWaterhouseCoopers (PWC).

Coûts de la récolte de fondsEn 2011, un montant total de 202.298 euros a é té enregis-tré comme coû t pour la ré colte de fonds. 112.658,24 eurosconcernent les coû ts directs et les 89.639,75 euros res-tants ont couvert les coû ts salariaux de 2,05 ETP de 4 col-laborateurs. Ces coû ts ont eu un rendement de 1.903.270euros. Ces recettes sont issues de dons privé s (1.466.704euros), du projet ‘Hô pital pour Hô pital’ (329.419,27 euros)et de legs (107.146,76 euros). Le rapport coû ts-recettesdes activité s de ré colte de fonds est donc de 10,6% en2011. Cela signifi e que pour ré colter 100 euros, Memi-sa doit dé penser 10,6 euros. Pour plus d’informationssur les coû ts de la ré colte de fonds, vous pouvez contacterKris Van Kerkhoven à [email protected].

Bilan

Actif 2011 2010Actifs immobilisés 128.311 149.399Actifs circulants 7.330.045 6.302.398Compte de regularisation 13.154 6.287Total Actif 6.458.085 6.458.085

Passif 2011 2010Fonds propres 4.043.476 4.046.989Dettes à un an au plus 3.401.534 2.410.166Compte de regularisation 26.500 929Total Passif 7.471.510 6.458.085

Compte des résultats

Recettes 2011 2010Subsides 5.843.339 6.631.826Récolte de fonds 2.533.790 2.709.883Autres recettes 139.024 24.008Recettes exceptionnels 2.621 6.525Revenus fi nanciers 126.327 76.829Total 8.645.101 9.449.071Dépenses 2011 2010Projets 7.376.184 7.848.368Communication/Récolte de fonds 222.970 160.154Frais de fonctionnement 827.792 1.236.385Frais fi nanciers 78.914 9907Frais exceptionnels 1.581 0Total 8.507.441 9.254.815Résultat 137.660 194.256

Sur notre site internet, vous pouvez consulter notre rap-port annuel complet, avec le rapport fi nancier et le rap-port social et environnemental. Sur demande, nous vousen enverrons un exemplaire. Contact : Sandrine Morreale,[email protected] ou T 02 454 15 58.

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vous payez les consultationsprénatales à 5 mamans

vous payez une césariennequi sauve la vie

avec 142 €vous apportez du matérielmédical de base pourla maternité

Memisa lutte contrela mortalité maternelle.Chaque geste compte !

IBAN BE92 3100 9000 0023BIC BBRUBEBB

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Chaque année, nous tenons à informer nos dona-teurs, bénévoles et collaborateurs quant au travailréalisé. Par cette transparence, Memisa veut sou-ligner l’effi cacité de son travail, en fonction desmoyens qui lui sont donnés. Memisa souscrit aucode éthique de l’AERF.

Nos programmes de coopé ration mé dicale dans les paysdu Sud mobilisent environ 92,4% du budget annuel (environ8,4 millions d’euros) et sont ré partis selon troistypes d’interventions :· programme d’appui structurel 78 %· aide d’urgence et ré habilitation 12 %· microprojets 7 % et projets libellé s 3 %

Le choix straté gique de Memisa de renforcer les soins desanté de base cadre avec la politique des pays partenai-res et celle de plusieurs acteurs internationaux commel’Organisation Mondiale de la Santé . Certains de nos projetsbé né fi cient d’une aide fi nanciè re partielle de la Coopé rationau dé veloppement belge, des gouvenrements ré gionaux oud’autres donneurs institutionnels comme les Nations Unieset la Banque mondiale.

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Coûts de la récolte de fondsEn 2011, un montant total de 202.298 euros a é té enregis-tré comme coû t pour la ré colte de fonds. 112.658,24 eurosconcernent les coû ts directs et les 89.639,75 euros res-tants ont couvert les coû ts salariaux de 2,05 ETP de 4 col-laborateurs. Ces coû ts ont eu un rendement de 1.903.270euros. Ces recettes sont issues de dons privé s (1.466.704euros), du projet ‘Hô pital pour Hô pital’ (329.419,27 euros)et de legs (107.146,76 euros). Le rapport coû ts-recettesdes activité s de ré colte de fonds est donc de 10,6% en2011. Cela signifi e que pour ré colter 100 euros, Memi-sa doit dé penser 10,6 euros. Pour plus d’informationssur les coû ts de la ré colte de fonds, vous pouvez contacterKris Van Kerkhoven à [email protected].

Bilan

Actif 2011 2010Actifs immobilisés 128.311 149.399Actifs circulants 7.330.045 6.302.398Compte de regularisation 13.154 6.287Total Actif 6.458.085 6.458.085

Passif 2011 2010Fonds propres 4.043.476 4.046.989Dettes à un an au plus 3.401.534 2.410.166Compte de regularisation 26.500 929Total Passif 7.471.510 6.458.085

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Recettes 2011 2010Subsides 5.843.339 6.631.826Récolte de fonds 2.533.790 2.709.883Autres recettes 139.024 24.008Recettes exceptionnels 2.621 6.525Revenus fi nanciers 126.327 76.829Total 8.645.101 9.449.071Dépenses 2011 2010Projets 7.376.184 7.848.368Communication/Récolte de fonds 222.970 160.154Frais de fonctionnement 827.792 1.236.385Frais fi nanciers 78.914 9907Frais exceptionnels 1.581 0Total 8.507.441 9.254.815Résultat 137.660 194.256

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