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Microscopie Électronique
Applications en Pathologie tumorale et non tumorale
II. APPLICATIONS DE LA MICROSCOPIE ELECTRONIQUE EN CLINIQUE HUMAINE ET EN RECHERCHE EXPERIMENTALE
II. INDICATIONS DE LA MICROSCOPIE ELECTRONIQUE
I. En Clinique Humaine
Pathologie tumoralePathologie non tumorale
INDICATIONS EN CLINIQUE HUMAINE
A. PATHOLOGIE TUMORALE
Tumeurs des tissus mousTumeurs indifférenciées à cellules rondesTumeurs neuroendocrines à grandes cellules
INDICATIONS
A. PATHOLOGIE TUMORALE
Les indications se font de plus en plus rares, depuis le développement des techniques d’immunohistochimie +++
La microscopie électronique peut permettre de préciser la nature et la différenciation d’une tumeur en visualisant des organites spécifiques +++
INDICATIONS DE LA MICROSCOPIE ELECTRONIQUE
A. PATHOLOGIE TUMORALE
ORGANITES TYPE TUMORALDESMOSOMES, TONOFILAMENTS CARCINOME EPIDERMOIDEMICROVILLOSITES, CILS ADENOCARCINOMEGRAINS NEUROSECRETOIRES CARCINOME NEUROENDOCRINECORPS DE WEBEL-PALADE ANGIOSARCOMECORPS DE BIRBECK HISTIOCYTOSE LANGERHANSIENNEMYOFILAMENTS RHABDOMYOSARCOMEGRAINS DE GLYCOGENE TUMEUR D’EWINGMELANOSOMES MELANOME
TUMEURS DES TISSUS MOUS
Microscopie électronique• Problèmes de mise en œuvre
• Complément de la morphologie et de l'IHC
• Tumeurs à cellules rondes
• Tumeurs à cellules fusiformes :- synovialosarcomes
- léiomyosarcomes
- schwannomes malins
Sarcomes des tissus mousMicroscopie
electronique• Sarcomes à cellules rondes
.Rhabdomyosarcome :myofibrilles avec
doubles striations..Neuroblastome :
microtubules et neurofilaments
INDICATIONS
A. PATHOLOGIE TUMORALE
Tumeurs indifférenciées à cellules rondes : Elles correspondent à des entités très différentes. Leur nature conditionne la prise en charge thérapeutique et le pronostic à court et moyen terme
-Rhabdomyosarcome embryonnaire-Lymphome malin non hodgkinien-Tumeur desmoplasique à cellules rondes-Tumeur d’Ewing et PNET- Chondrosarcome indifférencié à cellules rondes
La ME peut aider à rattacher la tumeur à son origine cellulaire, par la recherche d’organites spécifiques +++
A. PATHOLOGIE TUMORALETumeur d’Ewing/Tumeur primitive Neuroectodermique
HISTOPATHOLOGIE STANDARDTumeur indifférenciée à cellules rondes :
IMMUNOHISTOCHIMIE : CD99 ++
M.E : GLYCOGENE, GRAINS NEUROSECRETOIRES+++
CYTOGENETIQUE +++T(11,22) q24q12
BIOLOGIE MOLECULAIRERT-PCR +++ Gènes EWS-FLI1
TUMEUR D’EWING X200
TUMEUR D’EWING X400
Tumeur Neuroectodermique Primitive (PNET) X400
TUMEUR D’EWING N.S.E X 400
PATHOLOGIE TUMORALE : TUMEUR D’EWING
Cellules rondesindifférenciées
TUMEUR A CELLULES RONDES : TUMEUR D’EWING
TUMEUR D’EWING : GLYCOGENE
NEUROBLASTOME : TUBULES (T)
NEUROBLASTOME : SYNAPSES (S)
A. PATHOLOGIE TUMORALERhabdomyosarcome embryonnaire
HISTOPATHOLOGIE STANDARDTumeur indifférenciée à cellules rondes :
IMMUNOHISTOCHIMIE : DESMINE, CALDESMONE +++
M.E : MYOFILAMENTS +++
CYTOGENETIQUE : t(2, 13) BIOLOGIE MOLECULAIRE
RHABDOMYOSARCOME EMBRYONNAIRE X200
RHABDOMYOSARCOME EMBRYONNAIRE X200
RHABDOMYOSARCOME EMBRYONNAIRE DESMINE X400
TUMEUR A CELLULES RONDES : RHABDOMYOSARCOME
Myofilaments
RHABDOMYOSARCOME : MYOFILAMENTS
RHABDOMYOSARCOME : GLYCOGENE
RHABDOMYOSARCOME : MYOFILAMENTS
A. PATHOLOGIE TUMORALELymphome malin non Hodgkinien
HISTOPATHOLOGIE STANDARDTumeur indifférenciée à cellules rondes :
IMMUNOHISTOCHIMIE : ALC +++
M.E : DIAGNOSTIC D’ELIMINATION +++
CYTOGENETIQUE BIOLOGIE MOLECULAIRE
TRICHOLEUCEMIE
LYMPHOME OSSEUX
LYMPHOME A GRANDES CELLULES
LYMPHOME ANAPLASIQUE
A. PATHOLOGIE TUMORALETumeur desmoplastique à cellules rondes
HISTOPATHOLOGIE STANDARDTumeur indifférenciée à cellules rondes :
IMMUNOHISTOCHIMIE : CytoK+ Desmine +, NSE+, EMA+
MICROSCOPIE ELECTRONIQUE :FILAMENTS INTERMEDIAIRES PERI-NUCLEAIRES
CYTOGENETIQUE +++T(11,22) p13q12
BIOLOGIE MOLECULAIRERT-PCR +++
INDICATIONS
A. PATHOLOGIE TUMORALE
Tumeurs pulmonaires neuroendocrines
Elles comprennent :
1) Les carcinoïdes typiques et atypiques
2) Les carcinomes indifférenciés à petites cellules
INDICATIONS
A. PATHOLOGIE TUMORALE
Tumeurs pulmonaires neuroendocrines
3) Le carcinome neuroendocrine à grandes cellules, qui peut poser des difficultés de diagnostic, la morphologie et l’architecture endocrinoïde n’étant parfois difficile à affirmer. Il peut être pur ou composite, si moins de 10% de la tumeur présente un contingent cellulaire non neuroendocrine. La microscopie électronique peut montrer dans 5 à 10% des cas une différenciation neuroendocrine avec présence de granules neurosécrétoires cytoplasmiques +++.
La M.E complète ici l’immunohistochimie (Chromogranine ++)
A. PATHOLOGIE TUMORALECarcinome neuroendocrine à petites cellules
HISTOPATHOLOGIE STANDARDCarcinome indifférencié à grandes cellules :
IMMUNOHISTOCHIMIE : CytoK+ NSE+, Chromogranine A, Synaptophysine
MICROSCOPIE ELECTRONIQUEGRANULES NEUROSECRETOIRES
A. PATHOLOGIE TUMORALECarcinome neuroendocrine à petites cellules
A. PATHOLOGIE TUMORALECarcinome neuroendocrine à petites cellules
Synaphtophysine
A. PATHOLOGIE TUMORALECarcinome neuroendocrine à petites cellules (CPC)
A. PATHOLOGIE TUMORALECPC : Jonctions intercelluliares
A. PATHOLOGIE TUMORALECPC : Granules neurosécrétoires
A. PATHOLOGIE TUMORALECarcinome neuroendocrine à grandes cellules
HISTOPATHOLOGIE STANDARDCarcinome indifférencié à grandes cellules :
IMMUNOHISTOCHIMIE : CytoK+ NSE+, Chromogranine A, Synaptophysine
MICROSCOPIE ELECTRONIQUEGRANULES NEUROSECRETOIRES
Carcinome neuroendocrine à grandes cellules
Carcinome neuroendocrine à grandes cellules : Granules neurosécrétoires
ME ET TUMEURS NEUROENDOCRINES
A. PATHOLOGIE TUMORALE
HISTOPATHOLOGIE STANDARDCarcinome épidermoïde différencié :
IMMUNOHISTOCHIMIE : CytoK++ EMA++ CytoK 5/6 ++ E-CADHERINE
MICROSCOPIE ELECTRONIQUEDESMOSOMES
Interactions des protéines jonctionnelles
Cadherines et ZO-1
Kausalya et Coll, Mol Biol Cell, 2004
CARCINOME SPINOCELULAIRE
Epithélium malpighien sain Carcinome épidermoïde
CARCINOME SPINOCELULAIRE
Kératinisation à l’emporte pièce
CARCINOME SPINOCELULAIRE
Epithélium malpighien sain Carcinome épidermoïde
CARCINOME SPINOCELULAIRE
Kératinisation à l’emporte pièce
CARCINOME SPINOCELULAIRE
Cellules dyskératosiques
PATHOLOGIE TUMORALE : CARCINOME EPIDERMOIDE
Desmosomes
INDICATIONS
A. PATHOLOGIE TUMORALE
- Mélanome malin
- Histiocytose Langerhansienne
- Liposarcome
- Neurinome
MELANOME MALINEpiderme
Proliférationmélanocytaire atypique
MELANOME MALIN
Cellules mélanocytaires malignes
Epiderme
MELANOME MALIN
Cellules mélanocytaires malignes
MELANOME MALIN : FONTANA
MELANOME MALIN : IMMUNOHISTOCHIMIE
HMB45 PS100
MELANOME MALIN
MELANOME : PIGMENTS MELANIQUES
MELANOME MALIN : MELANOSOMES *
**** *
*
MELANOME MALIN
*
HISTIOCYTOSE LANGERHANSIENNE
HISTIOCYTOSE LANGERHANSIENNE
HISTIOCYTOSE LANGERHANSIENNE
Corps de Bïrbeck
HISTIOCYTOSE LANGERHANSIENNE
Corps de
Bïrbeck
LIPOSARCOME
NEURINOME
NEURINOME
B. PATHOLOGIE NON TUMORALE
Maladies de surcharge métabolique .Pathologie infectieuse : virosesDyskinésies ciliairesDermatologie : Icthyoses, Epidermolyses bulleuses acquisesGlomérulopathies non spécifiquesGlomérulopathies à dépôts organisés d’Ig monoclonalesGlomérulopathies héréditairesGlomérulopathies de surcharge : Maladie de Fabry
MALADIE DE SURCHARGE : GAUCHER
MALADIE DE SURCHARGE : GLYCOGENOSE
MALADIE DE SURCHARGE : TAY-SACHS
MALADIE DE SURCHARGE : NIEMAN-PICK
MALADIE DE SURCHARGE : WILSON
INDICATIONS EN CLINIQUE HUMAINE
B. PATHOLOGIE NON TUMORALE
Pathologie infectieuse : virosesDyskinésies ciliairesDermatologie : Icthyoses, Epidermolyses bulleusesGlomérulopathies non spécifiquesGlomérulopathies à dépôts organisés d’Ig monoclonalesGlomérulopathies héréditairesMaladies de surcharge métabolique : Fabry, Gaucher.
II. PATHOLOGIE NON TUMORALE
Pathologie infectieuse :
Recherche de BK virus dans l’allogreffe rénale humaineLe BK virus, isolé en 1971 fait partie de la famille des Papovaviridae : polyoma virus.Il ne contient pas d’enveloppe, son ADN est bicatenaire, circulaire.La contamination se fait par voie respiratoire; la séroprévalence chez l’adulte est comprise entre 60 et 80%.
II. PATHOLOGIE NON TUMORALE
Pathologie infectieuse : Recherche de BK virus dans l’allogreffe rénale humaine
Le rein et l’urothélium des cavités excrétrices constituent le principal site de latence +++.Les facteurs de risque chez le transplanté rénal sont le diabète et surtout l’intensification de l’immunosuppression +++La microscopie électronique peut mettre en évidence des inclusions intranucléaires caractéristiques.
REIN : INFECTION A B.K VIRUS
REIN : INFECTION A B.K VIRUS
REIN : INFECTION A B.K VIRUS
Virus BK
INDICATIONS EN CLINIQUE HUMAINE
B. PATHOLOGIE NON TUMORALE
Pathologie infectieuse : virosesDyskinésies ciliairesDermatologie : Icthyoses, Epidermolyses bulleusesGlomérulopathies non spécifiquesGlomérulopathies à dépôts organisés d’Ig monoclonalesGlomérulopathies héréditairesMaladies de surcharge métabolique : Fabry, Gaucher.
II. PATHOLOGIE NON TUMORALE
Dyskinésies ciliaires
Le tapis muco-cilaire constitue un système de défense non spécifique de la muqueuse de type respiratoire permettant d ’éliminer les particules inhalées vers la bouche.
Chaque cellule ciliée comporte 200 cils de 5 à 10 microns de long battant dans la phase fluide du mucus.
En ultrastructure, chaque cil est une machinerie complexe constituée de filaments assemblés en doublet sur lesquels se branchent des bras de dynéine, formée d’ATPase indispensable à l ’activité synchronisée muco-ciliaire; le tout se développe dans une extension en « doigt de gant » de la membrane plasmique.
Le cil comprend trois parties : la tige, le corpuscule basal et la racine cilaire.
II. PATHOLOGIE NON TUMORALE
Dyskinésies ciliaires
La dyskinésie muco-ciliaire se manifeste chez les enfants par des infections à répétition. Des anomalies de la mobilité des spermatozoïdes (oligo-asthénospermie) sont fréquemment associées.
La microscopie électronique met en évidence une perte totale des bras de dynéine au niveau des cils.
Epithélium bronchique
Bras de Dynéine
Cils bronchiques
INDICATIONS EN CLINIQUE HUMAINE
B. PATHOLOGIE NON TUMORALE
Pathologie infectieuse : virosesDyskinésies ciliairesDermatologie : Icthyoses, Epidermolyses bulleusesGlomérulopathies non spécifiquesGlomérulopathies à dépôts organisés d’Ig monoclonalesGlomérulopathies héréditairesMaladies de surcharge métabolique : Fabry, Gaucher.
II. PATHOLOGIE NON TUMORALE
Dermatologie : Génodermatoses : Icthyoses.On distingue quatre formes d’ichtyose, se manifestant dans les premiers mois de la vie : - l ’icthyose vulgaire, autosomique dominant.- l ’icthyose vulgaire, autosomique récessif ou lié au sexe.- l ’érythrodermie icthyosiforme congénital, autosomique dominant.- l ’érythrodermie icthyosiforme non bulleux congénital, autosomique récessif.
II. PATHOLOGIE NON TUMORALE
.
La microscopie électronique permet de mieux comprendre la pathogénie de ces entités en montrant une kératinisation excessive avec un nombre élevé de desmosomes qualitativement anormaux. Dans l’érythrodermie ichtyosifome congénitale, l ’ultrastructure met en évidence dans les kératinocytes une hyperplasie du réticulum endoplasmique granuleux, ainsi que des tassements des tonofibrilles autour du noyau. Celles-ci^présentent une striation transversale anormale de 170A° de périodicité.
II. PATHOLOGIE NON TUMORALE
Dermatologie : Epidermolyses bulleuses acquises
On distingue :
- l’épidermolyse bulleuse simple, autosomique dominante- l’épidermolyse bulleuse dystrophique, autosomique dominante- l’épidermolyse bulleuse dystrophique, autosomique récessive- l’épidermolyse bulleuse létale, autosomique récessiveLes bulles peuvent être aussi bien sous épidermique, intra-épidermique que sous-cornéennes.
II. PATHOLOGIE NON TUMORALE
Dermatologie : Epidermolyses bulleuses acquises
La microscopie électronique permet de bien préciser le plan de clivage épidermique et a mis en évidence des altérations qualitatives et quantitatives des fibrilles collagènes du derme papillaire.