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Communications orales 79 un angle de pennation variable proximo-distal. La deuxième cons- tatation était basée sur la présence d’une aponévrose constante occupant les 4/5e de la longueur totale du muscle. Cette aponé- vrose n’était apparente qu’après dissociation par microdissection des fascicules musculaires. Discussion.— Cette nouvelle approche descriptive permet de pro- poser une étude descriptive différente qui mettrait l’accent en premier lieu sur les aponévroses centrales et périphériques. La ter- minologie d’aponévrose est fondamentale et doit être distinguée de la notion de fascia qui n’a aucune insertion musculaire. Le complé- ment descriptif serait basé sur la distinction des insertions axiales et périphériques des fascicules musculaires avec l’accent mis sur leur angle de pennation. Conclusion.— Ainsi présenté on propose de considérer l’aponévrose comme un facteur de protection des fascicules musculaires lors de la contraction et de restitution de l’énergie emmagasinée dans les mouvements dans les trois dimensions. L’angle de pennation variable selon la position de l’articulation induit une puissance majorée lorsque cet angle est aigu. Les applications de ce concept devraient voir des applications lors de la pratique sportive ou de la réalisation de transferts musculaires pour recréer l’état de tension idéale du sarcomère. http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2013.09.046 Session 3 — Tête et cou CO1 Critères anatomiques d’une voie orbitaire pour l’anesthésie du nerf maxillaire dans la fosse ptérygo-palatine M. Laurentjoye a,b,, S. Carrier b , L. Beylac c , A.-P. Uzel a , B. Ella a , M. Montaudon a , P. Caix a a Laboratoire d’anatomie, université Bordeaux Ségalen, Bordeaux, France b Service de chirurgie maxillo-faciale, Centre FX-Michelet, hôpital Pellegrin, CHU Bordeaux, Bordeaux, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Laurentjoye) c Pôle d’anesthésie-réanimation 3, service d’anesthésie-réanimation, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France Mots clés : Nerf maxillaire ; Anesthésie locale ; Anatomie Introduction.L’anesthésie loco-régionale de l’étage moyen de la face par un bloc du nerf maxillaire V2 avant son entrée dans le foramen rond est rendue difficile par la complexité des rap- ports anatomiques de la fosse ptérygo-palatine. Le but de cette étude était de déterminer des critères anatomiques d’une voie orbitaire au tiers externe du bord supérieur du rebord orbitaire inférieur. Materiel et méthode.À partir d’angioscanners cranio-faciaux de patients, nous avons utilisé le logiciel Osirix pour quantifier les cri- tères anatomiques (angles et distances) entre le Point de ponction de l’aiguille (PP), la fissure orbitaire inférieure (FOI), le foramen rond (FR), l’artère maxillaire et le trou optique (TO). Résultats.Sur les 60 angioscanners étudiés, les distances PP-FOI et PP-FR était en moyenne de 32 mm et 44 mm, respectivement. Les distances PP-FOI et FOI-FR étaient négativement corrélées. L’axe de l’aiguille est orienté en moyenne de 145 par rapport à l’axe du FR et de 14 par rapport à l’axe PP-TO. Dans 13 % des cas, le plan horizontal passant par le trajet théorique de l’aiguille coupait l’artère maxillaire. Discussion.Cette voie d’abord est classique pour l’anesthésie rétro-bulbaire. Les résultats indiquent que l’utilisation d’une aiguille comprise entre 32 et 44 mm permet l’anesthésie du V2. Les risques de pénétration de la base du crâne mais aussi vasculaire pour l’artère maxillaire semblent faibles. L’échographie permettrait de mesurer la distance PP-FOI, et ainsi d’estimer la distance minimale avant le FR, en raison de la corrélation négative entre PP-FOI et FOI-FR. http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2013.09.047 CO2 Rapports anatomiques entre les branches du nerf facial extra-cranien et une voie d’abord pré-auriculaire antéro-parotidienne pour la chirurgie du condyle mandibulaire M. Laurentjoye a,b,, A. Veyret b , A.-P. Uzel a , B. Ella a , M. Montaudon a , P. Caix a a Laboratoire d’anatomie, université Bordeaux-Ségalen, Bordeaux, France b Service de chirurgie maxillo-faciale, Centre FX-Michelet, hôpital Pellegrin, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Laurentjoye) Mots clés : Nerf facial ; Fracture mandibulaire ; Anatomie ; Chirurgie Introduction.Les différentes voies d’abord du condyle mandibu- laire entraînent un risque pour les branches du nerf facial et un risque cicatriciel. Nous décrivons une voie d’abord pré-auriculaire basse antéro-parotidienne. Le but de cette étude anatomique était de montrer les rapports entre la cette voie d’abord et les branches extra-crâniennes du nerf facial pour le traitement des fractures condyliennes extra-articulaires. Matériel et méthodes.Cinq têtes et 3 hemi têtes fraiches ont été disséquées. Chaque fois nous avons réalisé l’abord du condyle mandibulaire par voie pré-auriculaire anté-parotidienne puis la dissection des branches du nerf facial extra parotidien par paro- tidectomie superficielle. Les rapports entre les branches du nerf facial et la voie d’abord ont été étudiés. Le mode de ramifi- cation et le trajet des branches du nerf facial étaient étudiés et également comparés a des repères cutanés classiques : lignes tragus-canthus externe (TC), tragus nez (TN), tragus-vermillo (TV) et tragus-commissure labiale (TL). Résultats.Pour les 13 dissections réalisées, la voie d’abord concer- nait la branche zygomatique et/ou la branche buccale. Aucune branche du nerf facial n’a été sectionnée lors de toutes les voies d’abord. La branche zygomatique était en rapport avec les lignes TC et TN et la branche buccale avec les lignes TV et TL. Discussion.L’incision pré-auriculaire dissimulée, utilisée lors des liftings cervico-faciaux, est très proche du condyle. Le trajet pré- parotidien semble à la vue de cette étude fiable pour atteindre le condyle mandibulaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2013.09.048 CO3 Modalités de vascularisation du maxillaire par l’artère faciale — applications cliniques G. Touré a,b,, R. Yiou b , J. Brossier b , J.-P. Méningaud a,b a Service de chirurgie maxillo-faciale CHI Villeneuve Saint-Georges, France b Université Paris-12, Créteil, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Touré)

Modalités de vascularisation du maxillaire par l’artère faciale – applications cliniques

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Page 1: Modalités de vascularisation du maxillaire par l’artère faciale – applications cliniques

Communications orales 79

un angle de pennation variable proximo-distal. La deuxième cons-tatation était basée sur la présence d’une aponévrose constanteoccupant les 4/5e de la longueur totale du muscle. Cette aponé-vrose n’était apparente qu’après dissociation par microdissectiondes fascicules musculaires.Discussion.— Cette nouvelle approche descriptive permet de pro-poser une étude descriptive différente qui mettrait l’accent enpremier lieu sur les aponévroses centrales et périphériques. La ter-minologie d’aponévrose est fondamentale et doit être distinguée dela notion de fascia qui n’a aucune insertion musculaire. Le complé-ment descriptif serait basé sur la distinction des insertions axialeset périphériques des fascicules musculaires avec l’accent mis surleur angle de pennation.Conclusion.— Ainsi présenté on propose de considérer l’aponévrosecomme un facteur de protection des fascicules musculaires lorsde la contraction et de restitution de l’énergie emmagasinée dansles mouvements dans les trois dimensions. L’angle de pennationvariable selon la position de l’articulation induit une puissancemajorée lorsque cet angle est aigu. Les applications de ce conceptdevraient voir des applications lors de la pratique sportive ou de laréalisation de transferts musculaires pour recréer l’état de tensionidéale du sarcomère.

http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2013.09.046

Session 3 — Tête et cou

CO1Critères anatomiques d’une voieorbitaire pour l’anesthésie du nerfmaxillaire dans la fosseptérygo-palatineM. Laurentjoye a,b,∗, S. Carrier b, L. Beylac c,A.-P. Uzel a, B. Ella a, M. Montaudon a, P. Caix a

a Laboratoire d’anatomie, université Bordeaux Ségalen, Bordeaux,Franceb Service de chirurgie maxillo-faciale, Centre FX-Michelet, hôpitalPellegrin, CHU Bordeaux, Bordeaux, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (M. Laurentjoye)c Pôle d’anesthésie-réanimation 3, serviced’anesthésie-réanimation, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France

Mots clés : Nerf maxillaire ; Anesthésie locale ; AnatomieIntroduction.− L’anesthésie loco-régionale de l’étage moyen dela face par un bloc du nerf maxillaire V2 avant son entrée dansle foramen rond est rendue difficile par la complexité des rap-ports anatomiques de la fosse ptérygo-palatine. Le but de cetteétude était de déterminer des critères anatomiques d’une voieorbitaire au tiers externe du bord supérieur du rebord orbitaireinférieur.Materiel et méthode.− À partir d’angioscanners cranio-faciaux depatients, nous avons utilisé le logiciel Osirix pour quantifier les cri-tères anatomiques (angles et distances) entre le Point de ponctionde l’aiguille (PP), la fissure orbitaire inférieure (FOI), le foramenrond (FR), l’artère maxillaire et le trou optique (TO).Résultats.− Sur les 60 angioscanners étudiés, les distances PP-FOI etPP-FR était en moyenne de 32 mm et 44 mm, respectivement. Lesdistances PP-FOI et FOI-FR étaient négativement corrélées. L’axede l’aiguille est orienté en moyenne de 145◦ par rapport à l’axedu FR et de 14◦ par rapport à l’axe PP-TO. Dans 13 % des cas, leplan horizontal passant par le trajet théorique de l’aiguille coupaitl’artère maxillaire.Discussion.− Cette voie d’abord est classique pour l’anesthésierétro-bulbaire. Les résultats indiquent que l’utilisation d’une

aiguille comprise entre 32 et 44 mm permet l’anesthésie du V2. Lesrisques de pénétration de la base du crâne mais aussi vasculaire pourl’artère maxillaire semblent faibles. L’échographie permettrait demesurer la distance PP-FOI, et ainsi d’estimer la distance minimaleavant le FR, en raison de la corrélation négative entre PP-FOI etFOI-FR.

http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2013.09.047

CO2Rapports anatomiques entre lesbranches du nerf facial extra-cranienet une voie d’abord pré-auriculaireantéro-parotidienne pour la chirurgiedu condyle mandibulaireM. Laurentjoye a,b,∗, A. Veyret b, A.-P. Uzel a,B. Ella a, M. Montaudon a, P. Caix a

a Laboratoire d’anatomie, université Bordeaux-Ségalen,Bordeaux, Franceb Service de chirurgie maxillo-faciale, Centre FX-Michelet, hôpitalPellegrin, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (M. Laurentjoye)

Mots clés : Nerf facial ; Fracture mandibulaire ; Anatomie ;ChirurgieIntroduction.− Les différentes voies d’abord du condyle mandibu-laire entraînent un risque pour les branches du nerf facial et unrisque cicatriciel. Nous décrivons une voie d’abord pré-auriculairebasse antéro-parotidienne. Le but de cette étude anatomique étaitde montrer les rapports entre la cette voie d’abord et les branchesextra-crâniennes du nerf facial pour le traitement des fracturescondyliennes extra-articulaires.Matériel et méthodes.− Cinq têtes et 3 hemi têtes fraiches ontété disséquées. Chaque fois nous avons réalisé l’abord du condylemandibulaire par voie pré-auriculaire anté-parotidienne puis ladissection des branches du nerf facial extra parotidien par paro-tidectomie superficielle. Les rapports entre les branches du nerffacial et la voie d’abord ont été étudiés. Le mode de ramifi-cation et le trajet des branches du nerf facial étaient étudiéset également comparés a des repères cutanés classiques : lignestragus-canthus externe (TC), tragus nez (TN), tragus-vermillo (TV)et tragus-commissure labiale (TL).Résultats.− Pour les 13 dissections réalisées, la voie d’abord concer-nait la branche zygomatique et/ou la branche buccale. Aucunebranche du nerf facial n’a été sectionnée lors de toutes les voiesd’abord. La branche zygomatique était en rapport avec les lignesTC et TN et la branche buccale avec les lignes TV et TL.Discussion.− L’incision pré-auriculaire dissimulée, utilisée lors desliftings cervico-faciaux, est très proche du condyle. Le trajet pré-parotidien semble à la vue de cette étude fiable pour atteindre lecondyle mandibulaire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2013.09.048

CO3Modalités de vascularisation dumaxillaire par l’artèrefaciale — applications cliniquesG. Touré a,b,∗, R. Yiou b, J. Brossier b,J.-P. Méningaud a,b

a Service de chirurgie maxillo-faciale CHI VilleneuveSaint-Georges, Franceb Université Paris-12, Créteil, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (G. Touré)

Page 2: Modalités de vascularisation du maxillaire par l’artère faciale – applications cliniques

80 95e Congrès de l’association des morphologistes, Marseille, 14—16 mars 2013

Mots clés : Allotransplant facial ; Maxillaire ; Artère faciale ;AnastomosesIntroduction.− La reconstruction de la partie moyenne de la facedans les grandes pertes de substance pose des problèmes fonc-tionnels et esthétiques. L’allotransplant de tissus composites estaujourd’hui une alternative thérapeutique, une indication, obtenirun greffon approprié nécessite une bonne connaissance de la vascu-larisation artérielle. L’artère maxillaire, profonde d’accès difficile,est considérée comme la principale artère du maxillaire. L’artèrefaciale, d’accès aisé, peut—elle assurer la vascularisation maxil-laire ? L’objectif de cette étude était de montrer les modalités devascularisation du maxillaire par l’artère faciale.Matériel et méthodes.− Étude de 22 maxillaires dont 18 ont étéinjectés au latex et 4 à l’encre de chine.Résultats.− L’artère palatine ascendante, collatérale de l’artèrefaciale, vascularisait le maxillaire par sa partie dorsale. L’artèrefaciale vascularisait le maxillaire à sa partie ventrale par l’artèrelabiale supérieure par l’intermédiaire de ses branches philtrales etcolumellaires.L’artère faciale vascularisait le maxillaire à travers les muqueusesnasale et palatine en formant un cercle artériel avec un pôle dorsalet un pôle ventral. L’encre de chine injectée dans l’artère facialedéterminait un territoire spécifique.Discussion.− Cette étude nous a permis de déterminer les cas favo-rables à une vascularisation du maxillaire par l’artère faciale et à endécrire les différentes modalités. L’ensemble du maxillaire a pu êtrevascularisé par l’artère faciale, malgré la prudence qu’imposait unprélèvement effectué sur l’artère faciale seule. La technique deprélèvement lorsqu’elle préservait les anastomoses entre artèrefaciale et maxillaire offrait plus de sécurité. L’expérience cliniqueet l’étude anatomique montrent que l’artère faciale peut assurer lavascularisation du maxillaire. Cette étude a permis d’illustrer éga-lement les vois de suppléance dans les ostétotomies type le fortI.Remerciements.− Ces travaux ont été réalisés au laboratoired’anatomie des Saints-Pères, Paris.

http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2013.09.049

CO4Analyse topographique des branchesperforantes de l’artère faciale et del’artère temporaleJ.-C. Lepivert a,∗, P. Pélissier b, V. Casoli c

a Service de chirurgie plastique et Brulés CHU Bordeaux-Pellegrin,Bordeaux, Franceb Service de chirurgie plastique, chirurgie de la main CHUBordeaux-Pellegrin, Bordeaux, Francec Laboratoire d’anatomie chirurgicale, université Victor-SegalenBordeaux 2, service de chirurgie plastique et Brulés CHUBordeaux-Pellegrin, Bordeaux, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (J.-C.Lepivert)

Mots clés : Perforantes cutanées ; Artère faciale ; Artèretemporale ; Étude topographiqueLe but de ce travail était d’effectuer une analyse topographique dela répartition des artères perforantes cutanées issues des artèresfaciale et temporale afin de préciser les motifs des angiosomesfaciaux et temporaux.Les dissections ont été réalisées sur 4 hémifaces de sujets anato-miques frais. Les hémifaces ont été injectées à pression constanteau niveau de la carotide externe avec du latex. Pour chaque hémi-face et chaque artère étudiée, un repère orthonormé a été tracéafin de recueillir les coordonnées en abscisses et en ordonnéesde chaque mesure. L’artère faciale et l’artère temporale ont été

exposées en les abordant par leur face profonde, osseuse, afin dene pas léser les perforantes à destinée cutanée. Une fois les artèresexposées, chaque perforante d’au moins 0,4 mm de diamètre aété repérée au niveau de son émergence de l’artère et mis sur lacen silicone, puis disséquée jusqu’à sa terminaison à la peau. Unefois la dissection terminée, les mesures suivantes ont été notées :longueur et diamètre de l’artère faciale ou de l’artère temporaleà son origine, distance entre l’origine de l’artère source et le pointd’émergence des perforantes, longueur des perforantes, projectioncutanée du point d’émergence des perforantes dans le repèreorthonormé, projection cutanée de la terminaison à la peau desperforantes dans le repère orthonormé. Les statistiques ont été réa-lisées grâce au logiciel xlstat. Enfin, les points d’émergence et determinaison de chaque perforante ont été reliés afin de matérialiserles perforantes sous forme de vecteurs dans le repère orthonormé.La longueur moyenne de l’artère faciale était de 12,9 cm, le dia-mètre moyen de 2,9 cm et le nombre moyen de perforantes de6. La longueur des perforantes était d’autant plus importanteque celles-ci naissaient proche de l’origine de l’artère faciale.75 % des perforantes naissaient dans les 5 premiers centimètresde l’artère faciale. La longueur moyenne du tronc commun del’artère temporale, de la branche temporo-pariétale et de labranche temporo-frontale était respectivement de 5,6 cm, 14,5 cmet 12,2 cm. Le nombre moyen de perforantes sur l’artère tempo-rale et ses branches était de 19,5. La représentation vectorielledes perforantes de l’artère faciale et de l’artère temporale a permisde mettre en évidence des territoires regroupant des perforanteshomogènes.Cette étude permet une meilleure connaissance de la répartitiondes perforantes cutanées issues des artères faciales et temporaleset ainsi d’analyser la structure de ces angiosomes. La répartitiondes perforantes semble systématisée et permet de mettre en évi-dence des groupes homogènes de perforantes avec une origine,une terminaison et une direction semblables. Plus de dissectionssont nécessaires afin d’identifier les différents groupes selon leurtopographie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2013.09.050

CO5Anatomie chirurgicale de l’ansecervicale : application à laré-innervation du larynx paralyséchez l’hommeJ.-M. Prades a,∗, M. Gavid a, J.-M. Dumollard b,A. Timoshenko a, M. Peco’h b, C. Martin a

a Laboratoire d’anatomie, faculté de médecine J. Lisfranc,Service d’ORL et chirurgie cervico-faciale, CHU Nord,Saint-Étienne, Franceb Laboratoire d’anatomie pathologique, CHU Nord, Saint-Étienne,France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (J.-M.Prades)

Mots clés : Anse cervicale ; Ré-innervation ; Plexus cervical ; Nerflaryngé récurrentContexte et but de l’étude.− La paralysie laryngée unilatérale estune complication grave de la chirurgie thyroïdienne ou carcinolo-gique thoracique. Elle est à l’origine d’une dysphonie mais aussi defausse route alimentaire pouvant mettre en jeu le pronostic vital.Parmi les techniques de ré-innervation laryngée, l’anastomoseentre l’anse cervicale et le nerf laryngé récurrent autorise une amé-lioration de la tonicité et du volume du muscle vocal à long terme.Le but de ce travail a été d’analyser les variations anatomiques desbranches terminales de l’anse cervicale, susceptibles d’être les plusadaptées pour une ré-innervation laryngée.