VIVRE AU PRÉSENTComment ne pas penser sans cesse au futur?

Prévenir le vieillissement de la peau causé par le soleil

5 clés pour une éducation harmonieuse

Prendre en mains la santé de ses enfants !

Découvrir sa PASSION

JUIN 2016

Des encas sains, goûteux, pleins d’énergie

Le rhume des foins

En prendre soin avec l’aromathérapie

Visitez le site web et découvrez les articles

inédits !

Les éditions UltimasMontréal, Québec, CanadaH1A 5E9info@moiultime.com

Fondatrice & rédactrice en chefSandra Lacombe

CollaborateursCynthia et Nico (Massage Maison), Guillaume (Santé des enfants & environnement), Sandra Lacombe (Parent Ultime), Charline Trimaille (MenuHebdo), Cécile Ellert (Club équilibre naturel), Yann Gabioud (Yann Gabioud.com), Audeline Ferreira (Mangé sain pour bien grandir), Moutassem Hammour (Pratiquer la méditation), Mélanie Paquin (L’ivresses des sens).

PhotosPhoto de couverture : Shutterstock.comPhotos : Shutterstock.com

Publicitésac@moiultime.comToute reproduction, adaptation totale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, de textes ou illustrations de cette publication EST INTERDITE sans l’autorisation écrite de l’éditeur. Tous les éléments du magazine Moi Ultime sont protégés par des droits d’auteur. Les éditions Ultimas déclinent toute responsabilité relativement à toute erreur qui pourrait se trouver dans le magazine ainsi que toute tierce partie fournissant du contenu; leurs compagnies liées, dirigeants, employés, représentants ou agents ne pourront en aucun cas être tenus responsables de tout dommage relié directement ou indirectement. L’éditeur ne peut être tenu responsable de la perte des manuscrits, des photos ou des illustrations et/ou des erreurs ou négligence lors de la réalisation. Les opinions émises par les chroniqueurs ou collaborateurs n’engagent en rien la responsabilité de la publication et son éditeur.

2 | MOI ULTIME JUIN 2016

Sandra LacombeFondatrice et rédactrice en chef

Moi Ultime!Pourquoi cette idée?

Moi Ultime est un terme utilisé en développement personnel et

en spiritualité. Il désigne la force parfaite qui se trouve en nous. Il fait référence, aussi, au pouvoir naturel que l’on possède en soi. C’est l’ultime connaissance de soi.

Deepak Chopra a écrit  : «  Le Fait que vous ne connaissiez pas votre Moi

est étonnant, pour peu que vous vous donniez la peine d’y penser. » En effet, ne vivons-nous pas dans une ère effervescente dans laquelle on aspire à devenir quelqu’un d’autre que soi-même ? On est terriblement malheureux, et pour cause, une vague de gens de plus en plus grande s’intéresse au développement personnel et s’ouvre à nouveau à la spiritualité sans toutefois pratiquer

une religion particulière. L’appel est fort. On se bat encore intérieurement. Heureusement, on est de plus en plus nombreux à chercher notre Moi Ultime, à chercher la paix intérieure, à se découvrir et à vivre sainement.

Changer le monde en commençant par soi, n’est-ce pas la devise à adopter ? Moi, je l’adopte et je la pratique du mieux que je le peux.

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54MIEUX DIGÉRER

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SOMMAIRE

PAIX INTÉRIEUREJUIN 2016

VIVRE DANS LE PRÉSENT COMMENT NE PAS PENSER SANS CESSE AU FUTUR

LIRE ET GRANDIR DÉCOUVERTES LITÉRAIRES

5 CLÉS POUR UNE ÉDUCATION HARMONIEUSE ET SI L’ON ÉTAIT DIFFÉRENT AVEC SON ENFANT

SANTÉLE RHUME DES FOINS EN PRENDRE SOIN AVEC L’AROMATHÉRAPIE

SANTÉ DES ENFANTS FAITES-VOUS PARTIE DES PARENTS QUI PRENNENT EN MAINS LA SANTÉ DE LEURS ENFANTS

PRÉVENIR LE VIEILLISSEMENT DE LA PEAU CAUSÉ PAR LE SOLEIL

ZOOM SUR... LES BIENFAITS DU THÉ

4 | MOI ULTIME JUIN 2016

445258

SE DÉCOUVRIR

DÉCOUVRIR SA PASSION

DES ENCAS SAINS GOÛTEUX ET PLEINS D’ÉNERGIE

MANGER SAIN QUEL PETIT DÉJEUNER DONNER À SON ENFANT

DIGESTION 2 AUTOMASSAGES POUR MIEUX DIGÉRER

QU’EST-CE QUI VOUS EMPÊCHE DE RÉUSSIR

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MOI ULTIME JUIN 2016 | 5

Fondateur et pro-priétaire de plusieurs entreprises, Yann Gabioud est à 40 ans, marié depuis 20 ans et également père de 3 enfants arrivés à l’âge adulte. Après avoir traversé de multiples ob-stacles, il a fini par atteindre des résultats extraordinaires dans sa vie. Il enseigne maintenant la vo-lonté au quotidien à ses clients et leur explique comment relever leurs défis les plus fous.yanngabioud.com

Guillaume est ingénieur en évalu-ation des risques sanitaires et père de deux petites filles de 4 ans et de 4 mois. Il est l’auteur du blogue Santé des enfants et envi-ronnement, qui pro-pose des conseils pour :

1) protéger les enfants d’un envi-ronnement pollué ; 2) les faire profiter d’un environne-ment naturel.

sante-enfants-envi-ronnement.com

Cécile Ellert se con-sacre à l’éducation du grand public et à ses clients quant aux diverses possibilités qu’offre l’usage ho-listique des huiles es-sentielles pour éviter la surmédicalisation, la toxicité interne et la dépendance chimique, mères de l’inflammation et de la plupart des maux chroniques de ce siècle.

c lubequi l ibrena -turel.com

Charline Trimaille vous présente son outil magique.

Arrêtez de recopier ou d’imprimer vos recettes, utilisez MenuHebdo. Men-uHebdo, c’est votre carnet de recettes en ligne. Finis le papier et le stylo, on est dans l’ère 2.0

menuhebdo.com

Collaborateurs

Déouvrez leur génie créatif et ce qu’ils ont à partager

Nos experts bien-être

YANN GABIOUD GUILLAUME CÉCILE ELLERT CHARLINE TRIMAILLE

Cynthia et Nico tiennent le blogue Massage Maison pour vous aider à améliorer votre quotidien grâce au massage bien-être à la mai-son.

Dans les articles et tutoriels vidéo, vous trouverez plein de conseils et d’astuces pour transformer votre qualité de vie et celle de vos proches.

massagemaison.com

CYNTHIA & NICO

6 | MOI ULTIME JUIN 2016

Fondatrice et ré-dactrice en chef du magazine Moi Ultime et auteure des sites Parent Ultime, Sa-gesse Ultime et Médi-tation Ultime, Sandra Lacombe se promet, avant tout, de vivre sa vie en laissant son essence s’exprimer. Elle étudie la pleine conscience, la spir-itualité et les grands maîtres de ce monde passé et présent. Elle veut faire résonner son message et croit que le changement débute par soi.parentultime.comsagesseultime.com-meditationultime.com

C’est lorsqu’elle a appris qu’elle al-lait devenir maman qu’Audeline a vrai-ment commencé à s’intéresser à ce qu’elle mettait dans son ventre. Depuis, les enfants ont grandi, mais elle continue avec passion à chercher, créer, retransformer de nouvelles recettes pour leur donner le meilleur et leur permettre de grandir plus encore ! Sur son blogue, elle partage ses recettes et ses astuces.mangersainpourbien-grandir.com

Moutassem Ham-mour est chiro-praticien et auteur. Il a été le responsa-ble de rédaction du magazine Vitalité et Bien-être (éditions Akêos). Il contribue des articles en An-glais et en Français pour des magazines tel Yoga Interna-tional. Moutassem affectionne le yoga et la méditation depuis plusieurs années. Il anime depuis juin 2012 le site pratiquer la meditation.pratiquer-la-medita-tion.com

SANDRA LACOMBE AUDELINE FERREIRA MOUTASSEM HAMMOUR

Mélanie Paquin est mère de deux adolescents. Spécialiste de la commu-nication écrite, Mélanie rédige, révise, adapte, en plus d’être gestion-naire de réseau. Elle est l’auteure du blogue L’ivresse des sens, où elle traite principalement des cinq sens et de la vie de famille.Après une période plus creuse où l’anxiété a atteint son paroxysme, Mélanie s’est penchée vers le bien-être intérieur et la spiritualité. Elle pratique désormais la méditation et est con-vaincue que chacun doit être l’instigateur des changements qui doivent s’opérer.

MÉLANIE PAQUIN

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Par Moutassem Hammour (France)

Co m m e n t ne pas se soucier du futur lorsque

l’on a mille choses à gérer ? C’est une question qui revient souvent lorsqu’une personne découvre l’importance de vivre le moment présent.

En effet, comment être bien dans le présent alors que l’on n’est pas sûr de pouvoir payer ses factures à la fin du mois, que l’on est sans cesse sollicité par nos proches et leur planification chargée, ou encore que l’on attende d’une tierce personne une décision (personnelle ou p r o f e s s i o n n e l l e ) qui risque de profondément nous affecter ?

On va découvrir en

3 points pourquoi on n’a pas besoin de penser sans cesse au futur, et surtout comment le fait de vivre dans le présent est le meilleur et unique moyen de bien préparer le futur.

Le futur n’est pas réelIl n’y a que le présent qui existe. Le futur et le passé ne sont que des constructions du mental. Pour construire le futur, on prend des segments de notre mémoire, et à partir de ces souvenirs on imagine ce qui peut arriver. Le futur n’est pas une expérience réelle, c’est une projection mentale. Si parfois, le futur semble tangible, c’est que cette projection est chargée

VIVRE AU PRÉSENTComment ne pas penser sans cesse au futur?

PAIX INTÉRIEURE

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2La qualité de notre vie est directement liée à notre capacité à apprécier le moment présent.

d’émotions. Ce sont des émotions déjà vécues dans le passé qu’on s’imagine revivre. On a peut-être peur de se retrouver seul, de se trouver en position de besoin, de tomber malade, de décevoir, etc.

En d’autres termes, on redoute de revivre les souffrances du passé ou de ne pas retrouver les plaisirs du passé. Dans tous les cas, c’est notre mentale qui ramène à la surface les émotions du passé pour les projeter dans un futur hypothétique. Dès lors, que l’on arrête ces scénarios mentaux, l’agitation émotionnelle se dissipe. On ouvre les yeux et nous sommes là simplement présents, et libérés de ces émotions inutiles et coûteuses en énergie.

Penser au futur sape notre énergiePenser sans cesse à tout ce que l’on à faire prends l’énergie du moment présent. On sous-estime souvent à quel point l’imagination chargée d’émotion peut nous fatiguer mentalement. Notre attention et notre énergie deviennent alors dispersées entre d’une part nos soucis et d’autre part nos actions du présent. Du coup, on devient plus facilement irritable et impatient. On perd en efficacité. Et lorsque le « futur » arrive… lorsque la situation attendue apparaît, on la traite de la même façon : avec une attention éparpillée.

La seule façon de mieux appréhender le futur, c’est d’apprendre à mieux vivre dans le présentLa qualité de notre vie est directement liée à notre capacité à apprécier le moment présent. Tant que cette capacité ne change pas, le futur ne sera ni pire ni meilleur. Il aura exactement la même « texture » et la même « saveur » que cet instant présent.

Avez-vous parfois la sensation de stagner ? Ressentez-vous que durant ces 10 dernières années rien n’a changé en vous ? Que la vie semble manquer de profondeur ?

Ces sentiments apparaissent lorsque notre rapport au présent cesse d’évoluer. Et même si les circonstances extérieures changent (nouveau travail, rencontre amoureuse.), tant que la qualité du moment présent ne change pas, notre

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appréciation de la vie ne peut pas changer.

Le seul moyen d’évoluer, c’est de plonger plus pleinement dans l’expérience du moment présent, de se libérer de sa prison mentale, de ne pas passer autant de temps à se projeter dans le futur ou à ressasser le passé.

Vivre dans le présent c’est vivre dans la réalité. On ne cherche ni à la fuir mentalement ni à la rendre conforme à nos attentes. Une grande satisfaction naît de cet acte d’être simplement là, sans rien attendre.

Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas organiser nos ressources et notre temps. Mais une fois que l’on a une idée des évènements à venir (facture à payer, RV, projets), cela ne sert à rien d’y penser sans cesse.

Imaginez qu’une personne vous répète 100 fois dans la journée qu’elle a un souci avec un collègue du travail. Vous n’aurez qu’une envie, c’est qu’elle se taise ! Pourtant, c’est ce que l’on fait avec soi-même. On repense encore et encore à des situations à venir.

La qualité de notre vie est déterminée par les moments de présence. Il suffit de prendre quelques respirations en conscience çà et là dans sa journée pour arrêter de se projeter dans le futur.

Vivre dans le présent ne veut pas dire que l’on doit s’isoler ou se soustraire du quotidien pour pouvoir le faire. Bien au contraire, cela veut dire s’immerger pleinement dans l’expérience vécue. Cela consiste à focaliser toute notre attention sur l’action que l’on entreprend, à vraiment écouter nos proches, à vivre chaque instant bien ancré en nous-même.

La pratique de la méditation, c’est d’apprendre à se reconnecter au moment présent. On n’apprend pas à faire du vélo sur un terrain cabossé. De même, il est plus facile de se focaliser sur notre ressenti lorsqu’il y a peu de distractions autour de soi. Le but de la méditation est donc de nous familiariser avec la sensation du présent, pour ensuite pouvoir le vivre dans les actes de tous les jours.

Penser que l’on n’a pas le temps de méditer ou de vivre dans le présent, c’est ne pas vraiment comprendre le sens du moment présent. Comme nous l’avons vu, chaque expérience, chaque respiration sont des opportunités de vivre le présent. Essayez, vous verrez comme la vie

s’anime et s’enrichit.

Suivez Moutassem Hammour >>

10 | MOI ULTIME JUIN 2016

Pratiquer la Méditation.com

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MOI ULTIME JUIN 2016 | 11

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Dans ce livre inspirant, Anita Moorjani raconte comment, après avoir lutté contre le cancer durant presque quatre ans, son organisme, envahi par les cellules malignes, s’est mis à défaillir. Lorsque ses organes ont cessé de fonctionner, Anita a vécu une expérience de mort imminente extraordinaire, au cours de laquelle elle a compris sa valeur intrinsèque et la véritable cause de sa maladie. En reprenant conscience, elle a constaté que son état s’était amélioré tellement vite qu’elle a pu sortir de l’hôpital après quelques semaines et sans trace de cancer dans son corps ! Anita raconte divers épisodes de son enfance à Hong Kong, ainsi que ses efforts pour asseoir sa carrière et trouver le véritable amour. Après des années de lutte pour tracer sa propre voie tout en essayant de répondre aux attentes extérieures, elle explique comment elle a fini par se retrouver sur ce lit d’hôpital, où elle a défié tout le savoir médical connu. À la suite de son épiphanie sur l’autre rive, elle a compris qu’elle avait le pouvoir de se guérir et qu’il y a dans l’Univers des miracles qu’elle n’avait même jamais imaginés. Dans Mourir pour vivre, Anita partage librement ce qu’elle a appris à propos de la maladie, de la guérison, de la peur, « d’être amour » et de la véritable magnificence de l’être humain !

Vous avez des idées et elles sont magnifiques, c’est entendu, mais avez-vous vraiment des résultats ?... Non ? Cela prouve que vous devez encore travailler pour faire descendre ces idées jusque dans la matière. Eh oui, voilà la question, il faut les faire descendre, car ces idées vous laisseront mourir de faim et de soif si vous ne savez pas comment les concrétiser par des actes. Il ne suffit pas d’avoir des idées, beaucoup de gens en ont, mais ils vivent de telle sorte qu’il n’existe jamais de communication entre ces idées et leurs actes. Il faut un intermédiaire, un pont ; et cet intermédiaire est le sentiment. C’est à travers le sentiment que les idées prennent chair et os pour se réaliser dans la matière.

Cet ouvrage fondamental est un programme structuré de réduction du stress dont la réputation s’est développée ces dernières années. Le programme MBSR a été développé à la clinique de réduction du stress du Centre Médical de l’université du Massachusetts et continue d’y être développé. Plusieurs centaines de milliers de patients ont, depuis sa création, suivi le programme. Cet ouvrage est préfacé par Christophe André, célèbre psychiatre français, qui utilise ces techniques. Cet enseignement de la « pleine conscience “(Mindfulness) nous amène à vivre d’instant en instant, ce qui permet de réduire le stress, l’anxiété et la douleur, et de vivre autrement la souffrance et la maladie.

12 | MOI ULTIME JUIN 2016

Tout est énergie

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.comVous recherchez ce qui peut vous donner plus d’énergie et de vitalité? Le bonheur dépend de votre état intérieur. Découvrez la spiritualité avec Catherine Boilard.

MOI ULTIME JUIN 2016 | 13

Par Sandra Lacombe (Canada)

PAIX INTÉRIEURE

Jusqu’à tout récemment, la discipline, dans son ensemble, était de se faire obéir en utilisant la

peur, la douleur émotionnelle, et même parfois la douleur physique. Aucun parent digne de ce nom n’aurait pu agir autrement. D’ailleurs, si une mère attentionnée aux besoins émotifs de son enfant se pointait le bout du nez avec ses techniques douces, on levait les yeux au ciel en murmurant, à qui veut bien l’entendre, qu’elle aurait de réels problèmes plus tard. Pendant que nous la jugions, c’est son enfant qui s’en tirait le mieux ! Aujourd’hui, on se rend compte de nos erreurs

et l’on travaille à les corriger, à se corriger et à devenir un meilleur parent.

Coincé entre deux écoles de pensées, on est parfois enclin à avoir recours aux vieilles habitudes lorsque nous sommes dépassés par les évènements. Il n’y a pas à s’inquiéter. Le cerveau est capable de grandes choses, entre autres, de réapprendre.

Le mot discipline existe toujours. Il faut cependant le redéfinir. Il faut cesser de croire en la discipline comme étant une forme de punition pour les amener à faire

ce que l’on demande. Je suggère donc d’utiliser le mot « guider » dans le vocabulaire de tous les jours. Repensons la discipline comme étant une façon pour nous d’être un entraîneur de vie, un coach de vie pour notre enfant par l’utilisation de conseils judicieux provenant de l’amour. Qu’est-ce que ça changerait ? Au départ, nous percevrions nos enfants différemment. Au lieu de les voir comme des êtres nécessitant de la discipline, nous utiliserions une lentille bien différente. Lorsqu’on voit les choses différemment, on fait les choses différemment.

Et si l’onétaitdifférentavec sonenfant?5 clés pour une éducation harmonieuse

1Les enfants suivront le guide (nous) et protégeront le lien parent-enfant pourvu que nous ne compromettions pas leur intégrité. Si nous restons connectés à notre enfant, il voudra coopérer. Quand il ne coopère pas, c’est parce qu’il ne le peut pas. Il a alors besoin de notre aide pour comprendre ses émotions et gérer ses comportements inappropriés. Lorsqu’il se comporte comme il l’entend, c’est qu’il considère que le lien entre lui et nous est moins important que de faire ce qu’il désire. La relation a alors besoin d’être plus forte ou bien l’enfant a besoin d’aide pour gérer ses émotions qui l’éloignent de nous. Quand l’enfant a confiance en nous et qu’il comprend que l’on est de son côté, il laissera tomber quelque chose qu’il voulait pour quelque chose qu’il veut encore plus — c’est-à-dire, resté connecté à nous de façon positive. Alors, quand un enfant choisit de ne pas frapper sa petite sœur parce qu’il préfère obtenir notre respect, il construit naturellement son chemin vers l’autodiscipline.

Les enfants sont nés pour connecter à un adulte qui les guidera

2Les enfants apprennent de ce qu’ils vivent dans le quotidien

3 Les mauvais comportements sont soit des appels à l’aide soit une demande de resserrer les liens

Lorsque nous répétons les expériences de la bonne façon, l’enfant nous utilise comme modèle. Nous n’avons rien à faire sauf de bien se comporter et voilà! Dans les moments de tous les jours, répétons des actions concrètes de bienveillance.

Répondre au besoin, et le comportement changera. Si l’enfant n’atteint pas nos attentes, c’est qu’il a besoin d’aide pour y arriver. Nous devons alors lui enseigner, nous connecter, ou l’aider à traverser ses émotions. La plupart des choses que nous considérons comme mauvaises ne sont en fait que des agissements normaux pour des enfants. En les guidant avec amour, les comportements peuvent être corrigés.

Suivez Sandra Lacombe >>

4 Si un enfant se sent connecté à nous, il voudra suivre ce qu’on lui demande. Parfois, il n’y arrivera pas, parce que l’émotion sera trop grosse et son cerveau est immature pour la gérer. Dans ses situations, utilisez le meilleur des outils : l’empathie. Des fois, ce ne sera pas suffisant et l’enfant se lancera dans une crise monstrueuse. Il aura besoin de nous pour passer au travers de ce moment. Plus les années avanceront, plus il pourra s’exprimer davantage avec des mots. Mais les jeunes enfants ont besoin d’exprimer leurs émotions en pleurant.

5

Une fois qu’un enfant arrive à contrôler une émotion, il arrive à contrôler un comportement

La clé pour définir des limites claires est l’empathie

Ceci ne veut pas dire d’être permissif! Nous sommes le capitaine et nous sommes responsables de les guider. Donc, devenir un coach de vie ne veut pas dire de lui donner ce qu’il veut. Il est possible de lui demander d’agir convenablement en leur montrant de l’empathie, en étant à l’écoute et en démontrant que nous sommes prêts à convenir d’une solution bonne pour tous.

Éduquer notre enfant dans la paix, c’est de travailler à rester calme au lieu d’utiliser la force. Nous leur apprenons à respecter les limites dans le respect commun. Un parent

paisible sait qu’il ne pourra contrôler les comportements de son enfant, seul l’enfant peut le faire. Il faut donc lui montrer la voie pour y parvenir. Si l’on veut se faire écouter, l’enfant doit avoir du respect pour nous. Il vivra heureux, car il se sentira compris et en sécurité. À partir de là, l’enfant apprendra à se comporter convenablement même lorsque nous aurons le dos tourné.

Disponible en format numérique >>

Les méthodes traditionnelles sont en fait la cause des mauvais comportements, du manque de respect envers l’adulte et des dysfonctions familiales. Les punitions ne fonctionnent pas et cet ouvrage vous présente ce qui fonctionnera!

La famille paisible du parent conscient

18 | MOI ULTIME JUIN 2016

http://parentultime.com

20 | MOI ULTIME JUIN 2016

Par Cécile Ellert (États-Unis)

Le rhume des foins

En prendre soin avec

l’aromathérapie

MOI ULTIME JUIN 2016 | 21

Le rhume des foins, c’est le nez qui coule, les éter-nuements, les

démangeaisons der-rière les yeux… les signes d’une rhinite allergique qui se dé-clenche lorsqu’un al-lergène, un pollen ou une poussière, est in-halé par une personne dont l’immunité est dé-séquilibrée.

Pour certaines per-sonnes, le rhume des foins est une corvée annuelle, qui varie en sévérité et peut s ’ a c c o m p a g n e r d’autres symptômes tels que l’urticaire ou n’importe quelle au-tre éruption cutanée. Pour d’autres, cela peut faire partie du quotidien, peu importe la saison !

Tester le rhume des foins ?Bien sûr, il y a les tests d’allergie qui vous dé-montrent ce à quoi vous réagissez, en suite de quoi vous devez :• vous barricader

dans la voiture lor-sque vous traversez la champagne ;

• équiper votre mai-son de filtres à air ;

• vous irriguer les fos-ses nasals ;

• vous doucher avant de vous mettre au lit pour vous débar-rasser des pollens échoués dans vos cheveux ou sur vos vêtements.

Mais heureusement, il y a quand même des choses à faire pour traiter le terrain.

Alors, pour ceux qui ont déjà tout essayé, il reste l’aromathérapie holistique du rhume des foins. La nutrition du rhume des foins

Un organisme qui ré-agit à un facteur dé-clenchant est un or-ganisme irrité, hyper réactif. Une poussière va déclencher la cri-se, donc il est logique de commencer par réduire cet état in-flammatoire le plus

possible pour réduire en même temps les chances qu’il réagisse à l’allergène. Il est aussi sage d’éliminer les al-lergènes alimentaires classiques (œufs, lait, sucre, soja, blé, choco-lat, maïs) et les additifs courants qui entretien-nent l’inflammation in-terne et favorisent le déclenchement de la

crise.

De plus, il peut être utile d’identifier vos éventuelles intoléranc-es alimentaires (qui ne sont pas des aller-gies, mais qui affaiblis-sent votre immunité) et d’éliminer les aliments producteurs de mucus comme les produits laitiers, le sucre et les produits à base de blé.Ensuite, il peut aussi être très utile d’assainir votre organisme, soit en suivant des direc-tives de détoxification du foie et en prenant les suppléments asso-ciés, soit en cherchant une éventuelle candi-dose à l’origine d’un dysfonctionnement de votre immunité.S’ils sont positifs, une ou deux semaines de détox antifongique peuvent vraiment faire une différence et aider votre traitement. La supplémenta-tion du rhume des foins

Elle sera principale-ment anti-inflamma-toire :1000 mg d’huile de lin (en gélules), 1000 mg de vitamine C, 100 à

SANTÉ

22 | MOI ULTIME JUIN 2016

Suivez Cécile Ellert >>

250 mg d’extrait de polyphénols de pomme, deux fois par jour. Vous pouvez ajouter un com-plex de détox du foie avec de l’extrait d’artichaut.

L’aromathérapie du rhume des foinsPréparez-vous un mélange thé-rapeutique avec les huiles es-sentielles suivantes :Dans 10 ml d’huile de base, ajoutez :• 5 gouttes d’HE de ravensara

aromatica• 3 gouttes d’HE de myrte verte• 2 gouttes de romarin officinal

Massez-vous le plus souvent pos-sible les avant-bras, dessus et dessous, et les pieds avec cette huile.Pratiquez aussi un peu d’acupression en pressant du bout des doigts imbibés d’huile de chaque côté du nez, sur le bord externe des narines, plus-ieurs fois par jour une trentaine de secondes chaque fois.

Un peu d’hydrothérapie du co-lon ne peut que vous aider à vous débarrasser des certaines toxines irritantes, Enfin, vous pou-vez ajouter un outil à votre arse-nal anti-rhume des foins en tra-vaillant sur l’assainissement de vos intestins (je vous explique tout ici : http://www.clubequilibrenaturel.com/microbiome/)

Saison ou non, il n’est jamais trop tard pour adopter les bons gestes rhume des foins.

MOI ULTIME JUIN 2016 | 23

CLUB ÉQUILIBREn a t u r e l

Cécile Ellert

24 | MOI ULTIME JUIN 2016

DISPONIBLE EN FORMAT NUMÉRIQUE

Être une femme aujourd’hui donne souvent l’envie de devenir une super-femme…Ne souhaiteriez vous pas parfois être capable de vous débarrasser de votre peau de maman/femme fatiguée et surmenée pour revêtir celle de Super-Woman?

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Par Guillaume (France)

Faites-vous partie des parents qui prennent en main la santé de leurs enfants?

Fa ç o n n e r sa propre personnal i té est une

des idées qui traversent l’histoire de la philosophie. On la retrouve initialement chez Plotin, avec son fameux « Ne cesse pas de sculpter ta propre statue ». Il me semble que cette idée peut s’appliquer aux domaines du corps et de la santé : à mon sens, un très bon niveau de

santé est atteignable grâce à une action au niveau individuel. Quelle statue sculpter pour les enfants dont nous sommes responsables? Un corps en pleine santé, au sens de l’OMS [1], me paraît un objectif à la fois minimal et enthousiasmant : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »

Malheureusement , l’état de santé de la population générale est bien loin de cette référence. Certains auteurs évoquent même une « crise sanitaire » [9], dont les pollutions envi ronnementales sont une des causes principales [9, 10, 11]. Plus particulièrement, la situation est p r é o c c u p a n t e

pour les enfants. Aujourd’hui, selon moi, en l’absence d’action au niveau individuel, le risque que mes enfants soient touchés par une maladie chronique est bien trop élevé. « Mais que font les médecins de proximité? » Les médecins généralistes peuvent être peu informés en

SANTÉ

26 | MOI ULTIME JUIN 2016

La lutte con-tre la pollu-tion de l’air ne constitue pas, de fait, une priorité de l’action publique. – Cour des

Comptes de la

France

matière de santé environnementale : ce domaine, relativement jeune, ne fait pas partie de leur formation initiale [2, 3, 4]; et leur emploi du temps, souvent surchargé, leur laisse peu de temps pour compléter et mettre à jour leurs connaissances [4, 5], alors que la santé est un domaine où la production de nouvelles données est constante. Dans ce contexte, la pollution de l’environnement peut être perçue avant tout comme un problème de société, éloigné de la pratique quotidienne classique [2, 4].

« Mais que font les pouvoirs publics? » Les décisions prises par les pouvoirs publics font souvent l’objet de suspicions diverses : influence de lobbies, connaissances trop limitées des sujets, mauvaise prise en compte des contraintes pratiques « de terrain », manque de consultation des différentes parties prenantes, manque de dynamisme, etc. Au travers de mon métier, j’ai pu observer quelques

processus de décision réglementaire, en France. Sans prétendre à l’exhaustivité, ceux que j’ai observés :• d’un côté, m’ont rassuré : d’une manière générale, les acteurs publics impliqués m’ont paru maîtriser leur sujet, à l’écoute des différents points de vue (des industriels aux ONG), impliqués, conscients des enjeux liés aux aspects pratiques, etc.• D’un autre côté, m’ont inquiété : dans un contexte multienjeux, le processus de décision publique me semble bien trop long. Les acteurs publics doivent :o attendre de rassembler un grand nombre de preuves, afin d’être certains de la robustesse et de la validité de leur hypothèse (ce qui, en science, peut être difficile et long);o faire participer un grand nombre d’acteurs au processus de décision : groupes de travail, consultation publique, etc.o Concilier au mieux des intérêts souvent divergents;o évaluer les impacts potentiels de leur décision (avec de

MOI ULTIME JUIN 2016 | 27

faibles moyens pour ce que j’ai vu);o obtenir l’avis ou la validation de différentes instances : autres services de l’État concernés, c o m m i s s i o n s c o n s u l t a t i v e s , Secrétariat général du gouvernement (ex-Commissaire à la simplification), C o m m i s s i o n européenne, Conseil d’État, etc.Ces différentes étapes ne sont pas, en elles-mêmes, injustifiées, bien entendu. Mais leur mise en œuvre est lourde et demande du temps. Et le processus est encore plus long concernant les textes législatifs, avec notamment des passages à l’Assemblée nationale

et au Sénat.Cette longueur dans la prise de décision a parfois été caricaturale et a pu, dans certains cas tristement célèbres, laisser s’accroître l’impact sanitaire initial. Je pense aux cas de l’amiante, du Distilbène ou du chlordécone par exemple [13, 15]. David Servan Schreiber en donne une autre illustration [4] : « En 1950, 80 % des hommes fumaient dans les pays occidentaux. Cette habitude était considérée comme parfaitement inoffensive, y compris par les médecins. Dans les journaux médicaux, on trouvait des publicités pour les Gauloises ou les

Marlboro. Cette année-là, le docteur Richard Doll, de l’université d’Oxford – lui-même fumeur –, a démontré sans l’ombre d’un doute que le tabac était la cause directe de l’explosion du cancer du poumon. Avec plus d’un paquet par jour, le risque était jusqu’à trente fois plus grand! Il a fallu attendre vingt-deux ans avant que soit prise la première mesure g o u v e r n e m e n t a l e contre le tabac et cinquante-sept ans pour qu’il soit interdit dans les lieux publics en France ». Mais même en imaginant une plus grande réactivité, il me semble qu’une décision des pouvoirs

publics sera toujours multicritère, car essayant de répondre au mieux à de multiples enjeux : sanitaires, é c o n o m i q u e s , techniques, politiques, sociaux, etc. Les décisions publiques ne sont donc pas uniquement motivées par des aspects sanitaires : par exemple, la concentration de référence pour les particules dans l’air (PM2.5), fixée par l’Union européenne [6], est supérieure à la concentration correspondant à une absence d’effet sanitaire [7, 8].Or moi, ce qui m’intéresse, à mon échelle de parent, ce sont les décisions qui me permettent de protéger la santé de

28 | MOI ULTIME JUIN 2016

Suivez Guillaume >>

mes enfants, avant tout. Je considère que m’informer et prendre ces décisions fait partie de ma responsabilité. Et compte tenu de l’efficacité très imparfaite des systèmes mis en place par ailleurs, cela me paraît également une véritable nécessité. L’action au niveau individuel me semble permettre d’assurer un bon niveau de santé pour nos enfants (et pour nous-mêmes par la même occasion). Beaucoup d’écoles de pensée existent en matière de santé. Toutes celles que j’ai eu l’occasion d ’ a p p r o f o n d i r c o n v e r g e n t vers quelques recommandations de base : une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, des temps de repos suffisants, une bonne gestion du stress et des émotions, des relations sociales de qualité avec un nombre restreint de personnes, une exposition réduite aux polluants, un contact régulier avec la nature… ce qui pourrait être résumé par mimer le mode de vie de

nos ancêtres dans le monde moderne. Ces r e c o m m a n d a t i o n s font partie, pour une bonne part, des choses sur lesquelles nous pouvons agir [12]. Et ce blogue a pour vocation de vous accompagner, pour mettre en œuvre les deux dernières r e c o m m a n d a t i o n s citées (une exposition réduite aux polluants et un contact régulier avec la nature) auprès de vos enfants.Paul Émile Victor s’inquiétait à la pensée que l’homme est capable de s’habituer aux pires conditions de vie. Pour y faire écho, je m’efforce de garder en tête la formule d’Oscar Wilde : « la santé est le premier devoir de la vie ». Si on me demande de citer un pilier pour avoir une bonne santé, je réponds « d’abord prendre sa santé en main », et en priorité « prendre la santé de nos enfants en main ».

MOI ULTIME JUIN 2016 | 29

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Il n’y a que les pères et les mères qui s’affligent véritablement de la maladie de leurs enfants.

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MOI ULTIME JUIN 2016 | 31

ZOOM sur...

Le thé est la boisson la plus consommée mondialement après l’eau. Qu’il soit blanc, vert ou noir,

il renferme des propriétés ayant des effets bénéfiques pour la santé et le bien-être.

L’origine du théSelon la légende chinoise, c’est l’empereur Shen Nong qui a découvert le thé il y a plus de 4 000 ans alors qu’il se reposait sous un arbre, plus précisément un théier (camellia sinensis). Quelques feuilles tombèrent dans l’eau qui lui permettait de se désaltérer et il constata qu’elle acquit une couleur ambrée en plus d’un parfum singulier.

Bien qu’elle se soit d’abord développée en Chine, la consommation du thé s’est rapidement propagée à travers le monde grâce aux diverses routes commerciales, particulièrement la route des caravanes. Le thé fit son apparition au Japon dès le VIIe siècle et devint un

art de vivre du bouddhisme en moins d’une décennie. Ce sont les émigrants anglais qui rapportèrent le thé vers le Nouveau Monde, l’Amérique, non sans complications. Pensons notamment au boycottage des importations en 1773, car trop lourdement taxées, ce qui mena au Boston Tea Party.

Pour faire face à une augmentation importante de la consommation de thé, les Anglais instaurent des plantations de théier en Inde, puis dans l’île de Ceylan au milieu des années 1800. Aujourd’hui, le thé est également cultivé en Afrique, en Amérique du Sud, en Indonésie, en Iran, en Turquie, en Malaisie… bref, partout où le climat le permet, soit un temps chaud et humide bénéficiant de pluies régulières réparties sur la période annuelle.

Ses vertus thérapeutiquesAu-delà du bien-être qu’apporte le rituel du thé, les bienfaits de

les bienfaits du théPar Mélanie Paquin (Canada)

32 | MOI ULTIME JUIN 2016

ces feuilles qui semblent banales ne cessent de nous étonner. Contenant de la caféine et des tanins, le thé impacte le cerveau et le système nerveux central en stimulant l’activité intellectuelle et en atténuant la sensation de fatigue. Stimulation de l’organismeContenant moins de caféine (aussi appelée théine) que le café, le thé offre toutefois un effet plus régulé qui aide à contrer les baisses d’énergie en stimulant l’organisme.

Réduction du stressLa théanine, cet acide aminé présent dans tous les thés, a des effets bénéfiques qui permettraient d’accroître les capacités cérébrales et de réduire le stress tout en augmentant le sentiment de bien-être (effet relaxant).

Prévention du cancer et des maladies dégénératives et diminution de la tension artérielleLes polyphénols, ces antioxydants contenus dans les végétaux, sont reconnus quant à eux comme étant bénéfiques pour le système cardiovasculaire et dans la prévention du cancer et des maladies dégénératives. Par exemple, ceux que renferment le thé noir et le oolong auraient des propriétés diurétiques et diminueraient, par conséquent, la tension artérielle tout en augmentant la fluidité du sang, tandis que ceux dans le thé vert contribueraient à prévenir le cancer. Chaque feuille de thé possède des vertus qui lui sont propres et j’aborderai le sujet un peu plus bas.

Mais encore…

Outre ces principaux bienfaits, le thé est également reconnu pour :• Faciliter la digestion ;• Accélérer l’élimination des

graisses et toxines ;• Prévenir la carie dentaire ;• Augmenter le pouvoir de

résistance du corps aux maladies.

Possédant des propriétés cosmétiques intéressantes, l’huile de théier (aussi connue comme Melaleuca ou Tea tree) : permet le traitement de l’acné et des peaux grasses, agit efficacement contre la pelliculose, traite les coups de soleil et entre dans la fabrication de savons antibactériens.

Côté thérapeutique, l’huile traite également les grippes, virus, maux de dents et autres problèmes bactériens.

Son usage domestiqueL’huile de théier peut aussi être un allié prisé pour les tâches ménagères. Antifongique, elle peut être ajoutée à de l’eau (10 gouttes pour 2 tasses) et être ainsi ajoutée au détergent à lessive afin de lutter contre les moisissures. La composition eau-huile peut également être vaporisée afin de venir à bout de taches coriaces. Il suffit d’en asperger la tache et de laisser agir un moment. Son usage est aussi recommandé dans les endroits nécessitant une bonne désinfection comme la salle de bain.

MOI ULTIME JUIN 2016 | 33

Les thés et leurs propriétésBien que les divers thés partagent tous des vertus, chaque type possède des propriétés plus caractéristiques.

THÉ VERTSelon de récentes études, le thé vert, qui est l’un des plus populaires en Occident, possèderait plus de polyphénols, donc plus d’antioxydants. Il préviendrait donc plus efficacement le cancer et les maladies dégénératives et contiendrait plus de fer et de vitamines que les autres familles de thé.

THÉ NOIRLa caféine du thé noir est libérée plus vivement dans le sang, mais sur une durée plus courte que pour le thé vert. Ce thé agirait donc davantage comme stimulant.

THÉ BLANCPlutôt faible en caféine, ce thé aurait la propriété d’atténuer les effets de la ménopause. THÉ OOLONGCe thé améliorerait le métabolisme des lipides et aurait donc un effet amaigrissant si consommé de façon régulière.

THÉ PU-ERHCe thé, aussi connu comme le thé rouge, favoriserait particulièrement la digestion et contribuerait à éliminer le cholestérol, en plus d’avoir également des propriétés amaigrissantes.

THÉ MATCHABourré d’antioxydant et de nutriments, le matcha est le thé par excellence. Une demi-cuillère à thé de matcha dans une tasse suffit à faire le travail d’une dizaine de tasses d’un autre type de thé.

34 | MOI ULTIME JUIN 2016

Convivialité autour d’un théOutre ces nombreux bienfaits, le thé est rassembleur. Promesse d’une cérémonie plus ou moins marquée, sa préparation diffère selon les traditions.

En chineConviviale et spontanée, la cérémonie chinoise est d’inspiration taoïste. Les feuilles de thé sont déposées dans une petite théière et trois infusions sont faites : une première d’une minute, une deuxième d’une à trois minutes et une troisième de cinq minutes. La boisson est ensuite servie dans de petites tasses.

Au JaponLa cérémonie japonaise est sans doute la plus officielle. Appelée chanoyu, signifiant « chaude pour le thé », c’est l’école du maître de thé très réputé Rikyu qui en a établi les règles. Cette méthode, qui fait partie des traditions ancestrales, se transmet de génération en génération. Cette cérémonie vise à purifier l’homme en lui permettant de s’unir à la nature.

Au MarocLa cérémonie marocaine est rattachée à l’hospitalité. Que l’on soit invité quelque part ou qu’on se retrouve à marchander chez un

commerçant, un thé à la menthe nous sera offert, symbole de bienvenue. Ses particularités ? Un thé vert en feuilles, de la menthe fraîche marocaine et du sucre de canne ou de stévia. Aromatisé selon les saisons, on y ajoute les fleurs d’oranger au printemps, tandis qu’on le parfume de safran lors de la saison de la cueillette. Dans l’Atlas, le thé est aromatisé avec les roses, alors qu’à d’autres moments, on y ajoute du thym. Une chose demeure : il est toujours versé bien haut au-dessus du petit verre à thé afin de l’aérer pour accentuer le goût et d’y laisser une mousse

communément appelée rezza, qui signifie le turban — symbole de noblesse.

En AngleterreLe très connu Five O’Clock Tea. Les Anglais partagent ainsi un moment autour d’une tasse en porcelaine, contenant un thé noir Earl Grey, et de quelques aliments sucrés et salés : sablés, scones, sandwichs au concombre. En RussieLa cérémonie russe tourne incontestablement autour du samovar, cette grande bouilloire équipée d’un foyer à braises permettant de maintenir l’eau à la

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température idéale pour la préparation du thé, un thé très concentré.

En Amérique du SudEn Argentine, c’est le maté qui prend place. Issu de la culture amérindienne, il tire son nom de la calebasse (quechua mati) dans laquelle on préparait l’infusion de la yerba. Le maté est aujourd’hui synonyme de tout type d’infusion d’herbes médicinales. La plante utilisée pour ce thé est la yerba mate qu’on appelle aussi thé des Jésuites. La décoction se boit à même la calebasse à l’aide d’un tube métallique qui sert de filtre : la bombilla.

Bref, en Occident, le thé n’est plus limité au Earl Grey. La découverte de ses propriétés bienfaisantes a fait place à un marché de plus en plus florissant. Qu’on soit à Paris, à Madrid, à Montréal ou à New York, les salons de thé sont bondés et cette boisson offre non seulement les nombreux bienfaits rapportés plus haut, mais est également devenue un élément central de la vie sociale. Le thé se place au cœur des rencontres et du partage.

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36 | MOI ULTIME JUIN 2016

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Le photovieillissement est un vieillissement prématuré de la peau causé par une exposition répétée aux rayons ultraviolets (UV) du soleil ou à des sources artificielles d’UV. « Photo » vient du mot Grec « phos » qui signifie « lumière ». On parle donc de vieillissement de la peau causé par la lumière. Le photovieillissement est différent du vieillissement chronologique car les effets dommageables des rayons UV du soleil (ou des sources artificielles de bronzage) modifient les structures normales de la peau.

Sur la peau exposée au soleil, 90 % du vieillissement est attribuable aux effets néfastes du soleil. Il suffit de comparer la peau d’un endroit du corps rarement exposé au soleil à celle du visage pour constater une différence de teint, de couleur et de texture. Le processus de vieillissement naturel de la peau dépend de l’effet du temps et de facteurs héréditaires; il est inévitable. Par contre, il est possible de prévenir le photovieillissement en adoptant de bonnes habitudes pour se protéger du soleil.

Prévenir le vieillissement de la peau causé par le soleil

La meilleure façon de prévenir le photovieillissement est de prendre de bonnes habitudes pour se protéger du soleil. Comme les dommages causés par le soleil sont cumulatifs, il n’est jamais trop tard pour commencer à bien se protéger !

• Protégez votre peau le mieux possible lorsque vous êtes dehors, surtout entre 11 h et 15 h, lorsque les rayons UV du soleil sont les plus intenses.

• Restez à l’ombre autant que possible : arbres, parasols, édifices, etc.

SANTÉ

• Portez une attention particulière à la protection du visage, des oreilles, du cou et des mains. Ces endroits sont les plus exposés et sont les premiers à montrer les dommages du soleil. Les femmes devraient aussi inclure le décolleté. Les lèvres sont aussi très susceptibles au photovieillissement.

• Portez un chapeau à large bord (15 cm). Les chapeaux de style « légionnaire » sont aussi très efficaces.

• Utilisez des produits cosmétiques (hydratants, fond de teint, rouge à lèvres, crème à mains et lotion pour le corps, etc.) contenant un écran solaire à large spectre et à FPS de 30.

• Utilisez du baume à lèvres à FPS de 30.

• Enduisez-vous d’un écran solaire à large spectre à FPS d’au moins 30, qui protège des rayons UVA et UVB. Renouvelez l’application après la baignade ou l’activité physique intense. Recherchez le logo de l’Association canadienne de dermatologie (ACD) identifiant les produits qui répondent à ces critères.

• Portez des verres fumés pour protéger adéquatement la fine peau autour des yeux.

• Portez des vêtements qui couvrent le plus de peau possible.

• Consultez quotidiennement l’indice UV affiché par Environnement Canada et prenez les mesures nécessaires selon le niveau prévu d’indice UV.

• Rappelez-vous d’étendre une bonne couche d’écran solaire pour vous assurer de son efficacité.

Les rayons UVB pénètrent dans l’épiderme (la couche externe de la peau). Ils endommagent l’ADN de cette couche et causent aussi d’autres changements aux cellules de la peau. Ces changements cumulatifs peuvent causer le photovieillissement. Avec le temps, des pré-cancers et cancers de la peau peuvent se développer.

Les rayons UVA endommagent aussi l’épiderme mais ils pénètrent plus profondément dans la peau jusqu’au niveau du derme. Les rayons UVA endommagent non seulement les cellules de l’épiderme, mais aussi le collagène et l’élastine qui font partie de la structure du derme et donnent à la peau sa fermeté. Les vaisseaux sanguins peuvent aussi être endommagés.

• Portez des vêtements pour la baignade possédant une protection UV.

Par Charline Trimaille (France)

SANTÉ

44 | MOI ULTIME JUIN 2016

Par Charline Trimaille (France)

Des encas sains, goûteux, pleins

d’énergieDébarrassons-nous de toutes ces barres chocolatées trop

grasses, trop sucrées et avec trop de calories! Que diriez-vous de remplacer tous ces encas de l’industrie agroalimentaire que vous

consommez au cours de la journée?

MOI ULTIME JUIN 2016 | 45

46 | MOI ULTIME JUIN 2016

Finis les barres chocolatées !

Aujourd’hui, je partage mon expérience avec vous. Une magnifique expérience que vous pouvez mettre

en place très facilement chez vous. Comme vous avez pu le lire dans le dernier magazine, je planifie mes repas. Depuis que je fais cela, j’ai aussi changé mon mode d’approvisionnement, je ne vais plus en grande surface. Finis la grande distribution et ses rayons remplis de produits gras, salés, sucrés bourrés de marketing. C’est comme cela que petit à petit je n’ai plus acheté de petites gourmandises telles que les m & m’s, Bounty, Mars... Il faut bien dire que cela ne nous a pas beaucoup manqués. Par contre, il fallait trouver une solution pour le petit encas du matin ou de l’après-midi.

Ça n’a pas été très facile au début de trouver un substituant. Il faut dire que ces gourmandises industrielles sont super bien faites, elles résistent à toutes les températures (ou presque), ont une date de péremption très très longue, se transportent facilement, résistent à tous les chocs... Enfin bref, tout est bien ficelé. Je voulais retrouver ce côté pratique dans mes encas maison.

C’est en parcourant tous les rayons de mon magasin bio que j’ai trouvé la perle rare, le rayon du vrac. J’y ai découvert énormément de fruits séchés, de fruits secs et de baies. Rien de tel pour vous donner envie de tout acheter et de commencer à tout goûter avant de rentrer à la maison. D’habitude, je consommais ces produits uniquement à Noël, mais depuis j’en consomme toute

l’année pour mon plus grand bonheur.

Pour rendre ce mélange de fruits secs encore plus attrayant, je garde les ballotins de chocolat vide, que je remplace par des fruits secs une fois les chocolats consommés. Je suis certaine que vous avez dans vos placards de jolies boîtes vides qui feront l’affaire.

LES OLÉAGINEUX

Je compose ma boîte à partir d’oléagineux. Il en existe tellement de différents que je varie au fil des semaines. Une semaine, je vais consommer des noisettes et des amandes, une autre, ce sera des noix de cajou et des pistaches, la semaine suivante des noix du Brésil et des cacahuètes, puis des noix de pécan et noix. L’avantage de ne pas mélanger tous les différents fruits secs en même temps c’est que ça permet de varier d’une semaine sur l’autre.

LES FRUITS SECS

Les fruits séchés. Dans les rayons du magasin bio, j’ai aussi découvert plein de fruits séchés et de baies que je ne consommais que

rarement. Pour vous donner des idées de fruits séchés j’alterne entre les abricots secs, les pruneaux, les figues, les dattes, les raisins, de la mangue séchée, de la papaye, des bananes, ananas, kiwi. Ici aussi, il n’y a que l’embarras du choix.

LES BAIES

Pour terminer, parlons des baies. Je me régale à chaque fois avec la baie de goji, la canneberge, le cassis, la myrtille, la physalis (Amérique du Sud), l’argousier, les canneberges, la grenade, la mûre. Attention, certaines peuvent être très prononcées en goût. Si vous n’avez jamais goûté, achetez en petite quantité.

Vous l’aurez compris, cette petite boîte contenant de bonnes choses trône fièrement sur mon bureau, je la remplis deux fois par semaine en variant les éléments, tel que décrit ci-dessus. Le cahier des charges des encas est respecté !

Et côté santé, ça donne quoi ?On ne va pas se mentir, les fruits secs sont caloriques. Enfin oui et non...Oui ! Si l’on sait que 100 g de fruits secs contient entre 200 et 300 kcal. Non ! Si on considère que :• 100 g de Mars apporte

449 kcal ;• 100 g de Twix apporte

495 kcal ;• 100 g de m & m’s apporte

479 kcal.

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48 | MOI ULTIME JUIN 2016

LES FRUITS SECS BONS POUR LA SANTÉ !

Contrairement aux barres chocolatées, les oléagineux, les fruits séchés et les baies sont une véritable mine de nutriments, de fibres et d’oligo-éléments. Ils ne possèdent pas de cholestérol.Vous comprendrez pourquoi les marathoniens et autres sportifs d’endurance les adorent, riches en énergie et sains, que demander de plus !Par contre si vous comptez sur les fruits secs pour consommer de la vitamine C, c’est raté, car la déshydratation altère les vitamines. Alors, continuez de consommer des fruits frais !

LES FRUITS SECS PEUVENT-ILS REMPLACER UN REPAS ?

Comme je l’explique dans l’article, les oléagineux, les fruits séchés et les baies doivent être complémentaires d’une alimentation saine et équilibrée. Il n’est pas question de remplacer un groupe d’aliments par ceux-ci, et encore moins d’en faire un substitut de repas. Il faut simplement en consommer quelques grammes au quotidien. Si, en plus, cela se fait au détriment de barres chocolatées ou autre encas industriel alors, c’est gagné pour votre santé.

Afin de bénéficier de tous les bienfaits de ces aliments, achetez-les bio et non transformés. Les abricots secs non sulfités ont une couleur marron et non orange vif, les pistaches et autres noix de cajou se consomment nature et non grillé-salé.

Suivez Charline Trimaille >>MOI ULTIME JUIN 2016 | 49

Barre céréale facile et rapide (sans cuisson) La recette de Charline

Les ingrédients de la recette :

• 200 g de flocons de céréales (avoine; mes préférés sans gluten)

• 160 g de dattes dénoyautées• 120 g d’oléagineux (cacahuètes

non salées, noix de cajou non salées, amandes, noix du Brésil…)

• 3 cuillères à soupe d’huile de noisette

• 100 g de chocolat noir (facultatif)

Réalisation de la recetteDénoyauter et mettre à tremper les dattes dans l’eau chaude à hauteur. Pendant ce temps, mixer les oléagineux (grossièrement, c’est mieux s’il reste des morceaux) puis les flocons de céréales.Faites fondre votre chocolat tout doucement au bain-marie.

Normalement, vos dattes sont ramollies, il est temps de les passer au mélangeur avec 10 cl de leur eau. La crème de datte doit avoir une consistance d’une pommade un peu épaisse.

Mélanger la pâte de datte et l’huile au reste des ingrédients.

Vous obtiendrez une pâte qu’il faut étaler sur un support plat : assiette, planche à découper. (L’épaisseur de pâte conditionnera l’épaisseur des barres) Étaler le chocolat fondu sur le dessus, et hop! au frigo pour faire durcir le tout.

50 | MOI ULTIME JUIN 2016

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MOI ULTIME JUIN 2016 | 51

Par Audeline Ferreira (France)

Quel petit déjeuner donner à

son enfant

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52 | MOI ULTIME JUIN 2016

Vous avez certainement déjà entendu dire que le petit déjeuner est le repas le plus important

de la journée, n’est-ce pas ? Le petit déjeuner est crucial pour nos enfants, car ils sont encore à la fois en plein développement et en période d’apprentissage. Leurs petits corps ont donc besoin d’un certain nombre de nutriments pour leur procurer l’énergie dont ils ont besoin tout au long de la journée !

Les mauvaises habitudes Malheureusement, les habitudes alimentaires de ce repas ne sont pas toujours les plus saines. Les viennoiseries, par exemple, si appréciées de nos enfants, contiennent des acides gras trans, responsables de l’augmentation du mauvais cholestérol et du risque de troubles cardiovasculaires. Ces acides gras trans ont été interdits aux États-Unis, mais en Europe on en trouvera dans la plupart des viennoiseries, biscuits et autres produits de panification industrielle. Il serait donc recommandé de ne consommer ces produits que de manière occasionnelle. Attention également aux céréales industrielles destinées aux enfants : l’importante quantité de sucres qu’elles contiennent provoqueront de fortes émissions d’insuline par l’organisme ce qui favorisera la prise de graisse et une hypoglycémie réactionnelle. À terme, des pics d’insuline répétés augmenteront les risques de diabète.

SANTÉAlors que donner à vos enfants pour le petit déjeuner ? Si vos enfants sont absolument accros aux céréales du matin, vous pouvez essayer de les orienter vers des céréales moins sucrées. En choisissant par exemple des flocons de maïs sans sucre que vous sucrerez (si nécessaire) avec des sucres de qualité. Sirop d’érable, sirop de riz, sucre d’écorce de bouleau, sucre de coco, ces sucres se caractérisent par un indice glycémique modéré et contiennent des nutriments intéressants pour la santé. Vous pouvez aussi leur proposer des céréales de type « muesli » avec des fruits secs, aliments naturellement riches en vitamines et minéraux.Il est important d’éduquer très tôt nos enfants à faire les bons choix alimentaires en leur expliquant quelques notions d’hygiène alimentaire et de santé. Vous serez surpris de constater qu’ils sont capables de comprendre, même très jeunes les enjeux d’une bonne alimentation. Si vous avez envie d’un petit déjeuner gourmand en fin de semaine, pensez aux scones, aux brioches et aux crêpes maison qui ne demandent pas beaucoup de préparation. Vous pourrez ravir petits et grands tout en contrôlant la quantité et la qualité de sucre, de graisse et d’additifs qu’ils consomment !

MOI ULTIME JUIN 2016 | 53

Le porridge aux flocons d’avoine

Les flocons d’avoine sont riches en protéines, en fibres, et ils contiennent des sels minéraux et des vitamines. Ils sont également très intéressants pour leur indice glycémique bas : ils permettent une libération progressive du glucose dans le sang et fourniront ainsi un carburant de qualité pour l’organisme de votre enfant.

Les recettes d’Audeline

Pour un porridge aux flocons d’avoine, il vous faudra :

• 4 cuillérées à soupe de flocons d’avoine

• Du lait végétal (du lait de riz, d’amande) Une demi-banane

• Une cuillérée à café de miel, de sirop d’érable ou de riz

• Une pincée de cannelle (facultatif)

Dans un bol, déposez les flocons d’avoine et recouvrez-les complètement de lait tiède. Coupez la demi-banane en rondelles et disposez les rondelles dans le bol. Ajoutez le miel et la cannelle. Vous pouvez, bien sûr, décliner cette recette en changeant ou en ajoutant d’autres fruits frais ou des fruits secs selon les goûts de votre enfant.

54 | MOI ULTIME JUIN 2016

Les graines de chia sont un vrai trésor pour la santé : riches en antioxydants, en vitamines, et en minéraux elles peuvent contenir jusqu’à 30 % de protéines et jusqu’à 20 % d’oméga 3 (ces acides gras si importants pour un bon fonctionnement du cerveau). Voici donc une recette de pudding parfumée à la banane et à la vanille.

Le pudding de graines de chia

Pudding de graines de Chia banane-vanille

• 1 banane • 1 cuillérée à soupe de graines

de chia • 1 demi-cuillérée à café d’extrait

de vanille • 1 tasse environ de lait de riz

Écraser, ou mixer la banane dans le lait végétal. Ajouter la vanille. Ajouter les graines de chia et remuer un peu. Laisser gonfler les graines un petit quart d’heure. Plus la banane sera mûre et plus le pudding sera sucré ! Il est recommandé de ne pas dépasser les 30 g de graines de chia par jour. Une dose trop importante pourrait entraîner des troubles intestinaux.Mes enfants aiment accompagner le pudding de graines de chia d’un mélange de fruits secs (noisettes, abricots ou dattes et raisins) que je prépare à l’avance et que je leur sers dans de petites coupelles colorées : la présentation peut être très importante pour les petits et aide souvent à leur faire accepter les nouveautés !

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Manger sain pour bien grandir .com

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2Par Cynthia et Nico (Irlande)

Que vous soyez du genre restaurant-minute ou que vous preniez le

temps de vous alimenter de manière plus saine, que vous soyez un « stressé de la vie » ou que vous preniez tout à la cool, vous connaissez ou connaîtrez forcément des moments où votre digestion vous jouera des tours. Maux de ventre, boule à l’estomac, intestins constipés… On passe tous par là à un moment ou à un autre.

À côté de mesures préventives qui peuvent rendre ces épisodes plus rares, vous feriez bien d’agir immédiatement lorsque vous sentez une digestion difficile. Pour cela, pas de secret : l’action mécanique du massage peut faire des miracles !

On vous en propose deux, que vous pourrez faire dès que le besoin s’en fera sentir.

L’automassage du ventre

L’objectif de cet automassage sera d’agir directement sur les zones qui vous font mal ou pour lesquelles vous ressentez un blocage. Votre action principale se fera dans le sens des aiguilles d’une montre, sens qui correspond à la progression du bol alimentaire dans vos boyaux !Vous effectuerez plusieurs manœuvres en commençant par un effleurage, geste qui se fait tout en douceur avec le plat de la main. Vous poursuivrez avec des pressions et pressions glissées, avec le plat de la main, le talon de la main et le bout des doigts.

Il y a même un mouvement de toupie, avec la main posée sur le nombril, qui pourra vous aider à digérer tout en douceur.

Pour stimuler votre côlon, vous suivrez son tracé en effectuant des pressions glissées avec le bout des doigts : d’en bas à droite du ventre en remontant, puis en allant vers la gauche sous les côtes puis en redescendant. Vous bouclerez en glissant vos doigts vers la droite pour retrouver le point de départ.Pour bien apprendre à faire ce massage, visionnez une démo vidéo dans notre article sur massagemaison.com

automassages pour mieux digérer

SANTÉ

MOI ULTIME JUIN 2016 | 59

L’automassage du dos avec des balles de tennis

Si vous n’êtes pas habitué à l’approche holistique de la santé, cela pourrait vous paraître bizarre de masser le dos pour rechercher une action bénéfique sur le ventre. Notre corps est en réalité un ensemble dont toutes les parties sont interconnectées et c’est pourquoi il faut prendre soin de lui en totalité et ne pas négliger certaines parties. Un massage du dos peut évidemment aider à digérer.

Si vous ne faites pas de tennis, vous pouvez toujours aller au club du coin récupérer des balles usagées. Vous verrez qu’elles pourront s’avérer très utiles pour certains automassages !

Il vous faudra deux balles de tennis et une chaussette pour cet automassage du dos avec des balles de tennis. Vous placerez les balles dans la chaussette et ferez un nœud si nécessaire pour les maintenir en place. Ce massage peut être réalisé contre un mur ou allongé sur le sol (sur un tapis par exemple), soit en statique, soit en faisant rouler les balles de part et d’autre de la colonne vertébrale. Cliquez sur le lien ci-dessus pour apprendre en détail ces différentes manières de le faire.

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SE DÉCOUVRIR

DÉCOUVRIR SA PASSION

Pour ma part, Être, c’est d’abord vivre pleine-ment ce que je

suis. Je m’imagine mal vivre dans un climat d’insatisfaction, con-trainte à subir le quo-tidien et ronger par le mécontentement d’une carrière obligée. Je ne souhaite ceci à personne.

Le message que je veux transmettre ici est tout le contraire de ce que la société idéalise pour leurs descend-

ants. Si, pour me rassur-er, j’invitais les gens à aller à l’école dans un secteur où il y a un po-tentiel dès leur sortie, de s’assurer de trouver une entreprise stable avec de bonnes con-ditions salariales, pu-isque vous serez mal-heureux jusqu’à votre retraite. Quelle déso-lation, n’est-ce pas? C’est pourtant, pour la plupart d’entre nous, ce qui nous a été in-culqué. Et, lorsque cer-tains ont eu le cran de vivre à fond leur pas-

sion, nous les avons jugés et étiquetés pé-jorativement de marg-inaux.

Maintenant, pour être en mesure de vivre nos passions, il faut savoir s’y prendre. Il faut sortir de cet état hypno-tique dans lequel nous parcourons la journée et espérez nous offrir ce que nous méritons tous : une vie qui nous ressemble. Ces cinq étapes vous guideront inévitablement vers votre essence.

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DÉCOUVRIR SA PASSION

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1de faire afin de vous retrouver. « Je ne vois pas comment je pour-rais cesser de faire les repas. » Évidemment, mais si au lieu de sortir les casseroles et de cuisiner pendant 40 minutes vous achetiez, deux fois par semaine, des choses qui ne de-mandent pratique-ment aucune prépa-ration? Votre famille en mourrait-elle? Bien sûr que non. • Faites la liste de tout ce que vous avez à faire dans une journée et inscrivez les raisons qui vous obli-gent à les faire. • Allez au-delà du simple c’est une obli-gation, mais chercher plutôt à savoir pour-quoi c’est une obliga-tion, selon vous. Vous allez toujours ob-tenir les mêmes ré-ponses. Vous serez confronté à la peur du jugement. Que pen-sera l’enseignant si mon enfant ne sait pas tout; l’entraîneur sera mécontent si ma fille ne se présente pas; mon mari me trouvera paresseuse de n’avoir pas concocté un repas chaud; s’il fallait que les voisins entrent dans la maison et voient ce désordre!

Mettre les freinsNotre voix intérieure et notre intuition peuvent être entendues dans le silence. C’est dans le calme qu’il est possible de trouver son essence et ce qui nous fait vi-brer. Je vous entends déjà me dire : « Gé-nial! Lorsque tout sera fait et les enfants cou-chés, je pourrai pren-dre du temps pour moi ». Non! À cette heure, vous serez trop exté-nué pour le faire, à moins que vos enfants aillent au lit vers 18 h. « Je dois m’occuper des devoirs, des ac-tivités et des repas. Désolé, je n’ai pas le temps ». Faux! Ces ex-cuses sont là pour nous convaincre que l’on est meilleur si l’on ac-complit tout ceci! « Et si je ne fais pas tout ça, que vont penser les enfants, mes parents, mon amoureux (se), les voisins? » Ce n’est pas votre problème, c’est le leur.

Mettre les freins, des solutions faciles !Maintenant, parcourez toutes vos obligations et décidez de ce que vous pourriez négliger

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2Créer un endroit à votre imageTrouver où et com-ment tout ceci prendra place. Avez-vous un bureau ou une cham-bre où vous savez que vous pourrez être tran-quille? En été, utilisez la nature si vous avez une cour extérieure. Préfé-rez les endroits loin du bruit, là où vous êtes en mesure de vous res-sourcer.

Aménagez cet endroit comme vous le désirez. Avez-vous besoin d’un endroit pour écrire, vous asseoir ou vous détendre? Voulez-vous y créer un climat particulier en ajoutant des bougies ou des décorations zen et de la musique?

Les paramètres à respecter Ne laissez ni rien ni per-sonne vous éloigner de ce moment. Soyez clair et expliquez que, dorénavant, 2, 3, 4 soirs par semaine vous prendrez 30 minutes de solitude. Créez un écri-teau sur lequel vous

inscrirez Maman/Papa médite et affichez-le sur la porte que vous fermerez durant votre ressourcement.

Affichez vos nouvelles couleursLes enfants seront in-confortables avec ces nouvelles habi-tudes au début. Il faut donc rencontrer les membres de la famille afin d’expliquer vo-tre cheminement. Ils doivent compren-dre qu’ils ne sont pas responsables de ce changement, mais que vous avez besoin, comme eux, de temps pour vous.

Expliquez à tout le monde la marche à suivreLes enfants chercher-ont mille et une raisons pour avoir droit à votre attention. • Vous devez être ferme. • Dites-leur douce-ment que vous com-prenez que cette demi-heure peut leur paraître longue, mais qu’ils peuvent trouver leurs propres activités. • Expliquez-leur ce qu’est une urgence et ce qui n’en est pas une. • M o n t r e z - l e u r

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comment réagir si le téléphone sonne, un ami demande à venir, et cetera. Si vous constatez qu’ils n’arrivent pas à re-specter cette demi-heure, expliquez-leur ceci d’un ton décisif : « Maintenant, lorsque vous viendrez inter-rompre mon temps de relaxation/médita-tion, la réponse à votre question sera imman-quablement : non ! ». Ne cédez pas. Si vous maintenez votre déci-sion, ils comprendront et vous respecteront.

Comment trouver ses passions Dans le silence, vous vous rapprochez de plus en plus de votre essence. Pourquoi? Parce que c’est là où cesse le bruit, les re-proches, les cris, les idéaux des autres, les jugements, le tour-billon de tâches et d’activités. C’est là où vous avez un lien unique avec vous. Vos idées peuvent venir et aller en toute sécurité sans se faire déranger. C’est l’endroit où vous pouvez commencer à être à l’écoute de vo-tre intuition et de vous-

même. Nous avons tous une raison d’être. Si nous la combattons, c’est là où nous trou-verons l’angoisse, le stress et ce vide inté-rieur. La méditation est idéale pour ce genre d’exercice. Par con-tre, plusieurs trouvent la pratique difficile.

Questionnez-vousOn peut aider à re-découvrir ce qui nous passionne en se ques-tionnant. • Qu’aimiez-vous faire avant votre vie d’adulte? • Qu’est-ce qui vous rendait en-thousiasme lorsque vous étiez enfant? • Ressentez-vous votre corps vibrer dans certaines situations?• Des rêves inas-souvis?

Écrivez toutes ces choses dans un ca-hier prévu à cet effet. Tout ce qui vous vient à l’esprit, gribouillez-le. Il n’y a rien de mal à écrire nos petites ma-nies jusqu’à nos rêves les plus fous. C’est, en fait, ce qui vous moti-vera à poursuivre.

Où se cache ma passion ?Vous croyez ne pas avoir de passion? Deux

choses sont alors possi-bles. 1. Soit que vous ayez suivi docilement le troupeau au point de vous être oublié 2. Soit que vous croyiez que votre pas-sion n’est pas digne d’être écoutée. Libérez votre génie créatif. Vous avez en vous cette lumière qui vous habite. Elle brille peut-être beaucoup moins qu’avant pu-isque vous avez cher-ché à la faire taire, mais elle est là. Vous y passerez peut-être bien du temps avant de vous laisser-aller à retrouver vos passions, mais n’abandonnez pas.

La peur Vous obtenez un salaire stable qui vous permet de vivre convenable-ment, vous prenez le train matin et soir, vous avez choisi le boulot en fonction des revenus et des avantages qu’ils pouvaient rapport-er. Vous avez évolué dans la vie, mais vous ne vous reconnaissez plus. Étrangement, les autres approuvent vo-tre cheminement et considèrent que vous réussissez bien votre vie. Cette façon hyp-

notique d’avancer émane de la peur. Ne vous inquiétez surtout pas de ce que les au-tres diront de vous. Ce-tte peur vous éloigne de votre essence.

Et, si vous étiez vraiment ce que vous rêvez • Il n’est pas ques-tion de tout aban-donner du jour au lendemain, mais entre-prenez l’approche pas à pas.• Vous trouverez une façon de vivre de votre passion si vous cessez d’avoir peur. • L ’ a b o n d a n c e viendra à vous si vous êtes à l’écoute de vo-tre voix intérieure. • Les erreurs que vous commettrez sur votre chemin n’en seront pas. Elles vous demanderont simple-ment de réessayer. • Brillez de ce que vous êtes et n’agissez pas en fonction des autres. • La peur est le cancer de l’âme, elle ne peut survivre à un individu qui en décide autrement.

Ne vous éteignez pas sans avoir exprimé vo-tre musique intérieure. – Wayne W. Dyer

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AUJOURD’HUI

JE CROISEN

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5 petites habitudes

qui vous empêchent de

réussirPar Yann Gabioud (Suisse)

SE DÉCOUVRIR

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J’ai découvert que ce qui nous empêche le plus souvent de réussir se niche dans

des microcomportements si anodins, si inconscients, si mécaniques que nous ne pouvons pas croire qu’ils ont une si grande importance! Je les ai moi-même pratiqués et j’ai vu la différence lorsque je suis parvenu à m’en débarrasser. Philanthrope comme à mon ordinaire – vous avez dû vous en apercevoir en consultant mon blogue yanngabioud.com – je ne peux me retenir de partager avec vous le moyen que cette découverte nous fournit pour faire un grand pas vers le succès.

À la base, nous sommes persuadés que l’insuccès ne peut provenir que de vices honteux, de catastrophes matérielles, de drames épouvantables contre lesquels nous ne pouvons pas grand-chose, comme une dépendance aux drogues, à l’alcool ou au sexe; comme l’effondrement de la bourse, un cataclysme écologique, une guerre; comme le décès d’un être cher, une maladie incurable, le handicap d’un collaborateur important. Mais surtout pas de nous!

Cependant, pour la plupart d’entre nous, ce sont des choix de comportement quotidiens et inconscients qui nous empêchent de grimper vers le succès, par exemple arrêter le réveil et se rendormir; par exemple se complaire dans des émotions destructrices comme la tristesse, la colère ou la jalousie; par exemple faire une recherche sur Internet et se mettre à surfer au hasard… pendant des heures.

Vous me direz : « Mais, je veux rester moi-même, je ne veux pas jouer les hypocrites! » certes, je vous comprends, c’est pourquoi je vais vous expliquer d’où viennent ces comportements.

Nous sommes convaincus que tous nos actes sont conscients. Or, à la fin du XIXe siècle, un mec balaise nommé Freud a démontré que la majorité de nos actes sont inconscients. En dehors des décisions qui nous demandent un temps de réflexion (éventuellement à l’aide des conseils de proches ou de professionnels) le reste de nos actes est le fruit d’habitudes prises une fois pour toutes, il y a longtemps, par facilité, par

imitation ou sous influence. Nous reproduisons des comportements qui sont le fruit de notre éducation, de nos fréquentations, voire de la paresse. Nous perpétuons ces choix inconscients sans y penser et, dès lors, nous les croyons spontanés alors qu’ils sont acquis. Nous croyons qu’ils font partie de nous alors qu’ils ont été surajoutés (ce qui fait que nous pouvons les changer, surtout s’ils nous sont néfastes). En changer ne chamboule en rien ce qui constitue notre personnalité profonde. Pour ceux qui nous sont nuisibles, ce ne sont que des mauvaises habitudes qu’il nous faut éliminer pour basculer dans le positif. Au final, nous restons nous-même, mais avec un meilleur comportement.

Pour passer, donc, au niveau supérieur dans le jeu (pas un jeu vidéo, un jeu réel) de la conquête du succès, réagissez! Observez-vous et voyez si vous pratiquez ces 5 mauvaises habitudes. Si vous vous adonnez ne serait-ce qu’à une seule d’entre elles, vous vous mettez vous-même les bâtons dans les roues! Il est grand temps de vous en défaire pour accéder au succès!

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Arrêter le réveil et se rendormir

Cette simple habitude, je l’avoue, a boosté mes propres projets pendant des années. Commencer votre journée par le choix déplorable d’arrêter le réveil et

de vous rendormir réorganise automatiquement votre emploi du temps en cela qu’il vous sera impossible de faire ce que vous aviez prévu de faire. Et le peu que vous en ferez risque d’être fait en dépit du bon sens. Quoi que vous en pensiez, vous avez décidé un jour que le mode de lever que vous vouliez comprenait l’action d’appuyer sur le bouton arrêt du réveil pour obtenir 10 malheureuses minutes de sommeil supplémentaires. Ce sont autant de minutes perdues pour le travail, mais aussi pour de nouvelles idées, pour de nouveaux projets, pour méditer, pour étudier, s’améliorer et progresser. Sans compter que cette action implique une suite logique qui se décline en :

1. Lever hâtif de mauvaise humeur ;2. Toilette précipitée et bâclée ;3. Petit déjeuner à-la-va-vite et peu équilibré

(genre cigarette trempée dans le café) ;4. Rapports frustes avec sa famille ;5. Départ en coup de vent au risque d’oublier des

objets indispensables ;6. Embarquement dans les embouteillages ;7. Rapports humains sommaires à l’arrivée sur le

lieu de travail ;

8. Début de la journée en retard et de très très mauvaise humeur.

Le résultat de cette procédure n’est autre que des conditions de travail qui ne sont, mais alors, pas du tout, celles que je vous décris sans cesse comme étant celles que se sont construites pour réussir, ceux qui réussissent. Ne préféreriez-vous pas grimper une nouvelle marche vers le succès en respectant l’heure de réveil que vous avez définie comme étant celle qui est compatible avec l’emploi du temps que vous avez prévu ? Là, je suis sûr que vous pensez : « C’est bien beau de le dire, mais comment, encore endormi, éviter le réflexe de tendre le bras et d’appuyer sur le bouton ? » Et je vous réponds que vous pouvez tout simplement ne pas laisser votre réveil à portée de votre main. Ce n’est pas une blague. Placez-le sur la commode qui est en face de votre lit. Ainsi, vous le voyez, vous pouvez le consulter autant que vous le voulez dans la nuit, mais, le matin quand il sonne, vous ne pouvez pas l’atteindre. Vous pouvez même faire sonner une dizaine de réveils que vous arrêterez l’un après l’autre sur votre chemin jusqu’à la cafetière. Ce n’est qu’une suggestion pour vous tirer du lit, car après ce parcours du combattant, auriez-vous le cran d’y retourner ? Mais, ne trouvez-vous pas dommage de sortir si vite et si cruellement du sommeil ? Avez-vous songé que les 10 minutes de sommeil supplémentaire qui vous étaient si chères jusqu’à présent peuvent se transformer en 10 minutes d’éveil sous le chant des oiseaux grâce à un simulateur d’aube ? Il y a encore mieux ! le « truc » suprême de ceux qui se sont pris en main sur la voie du succès ! Ces petits malins ont prévu dans leur emploi du temps d’accomplir dès le réveil une activité qu’ils aiment par-dessus tout, qui les détend et qui les met de bonne humeur. C’est vous qui la choisissez et vous en prévoyez le temps dans votre programme quotidien. Vous vous réveillez heureux de faire dès le saut du lit, quelque chose qui vous fait plaisir : un bon bain, votre petit déjeuner préféré, 10 minutes de sport, de lecture, de télé ; aller acheter le pain et le journal, pourquoi pas en courant ? Aller prendre votre petit déjeuner dans un café en lisant le journal… enfin, quoi, c’est vous qui voyez !

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Peu de choses sont foncièrement nocives, tant qu’on s’y adonne avec modération. En tout, ce qui est nuisible, c’est l’excès; même en ce

qui concerne le travail! L’excès est le premier pas vers la dépendance, vers le besoin compulsif, irrépressible de faire quelque chose. Et s’adonner à une activité outre mesure est improductif. Dès qu’on ne sait plus se passer d’un loisir, d’un produit ou même du travail, c’est qu’on a atteint le niveau de la dépendance. On est au taquet dans le malsain. On ne pense plus qu’à ça tout en pédalant dans la semoule! Et pendant ce temps on ne progresse pas et l’on se fatigue stérilement. Ce qui nous piège, c’est qu’on ne s’en rend pas compte. Connaissez-vous l’histoire du gros fumeur à qui son médecin proposait un médicament? « Ah non, je ne veux pas devenir dépendant! » répondit-il alors qu’il l’était déjà au tabac. Loin de moi l’idée de vous recommander de devenir un de ces ascètes à la triste figure qui se passe de tout, ne sait pas s’amuser, pour qui se détendre suit une austère procédure programmée! Se procurer du plaisir est nécessaire à la vie en bonne santé et la bonne santé est indispensable au travail bien fait et

au progrès. Ce que je vous recommande, c’est de ne pas dépasser le stade où ce plaisir devient un esclavage. Quand vous êtes devenu esclave de votre plaisir, même si ce plaisir est votre travail, vous y laissez votre santé, par la fatigue qu’engendre une activité, par les dégâts que cause un produit, par le mal-être qu’entraîne l’obsession du relationnel. Demandez-vous régulièrement ce qu’il se passerait si vous étiez tout d’un coup privé de télévision, de Facebook, de tabac, d’alcool, d’apéritif, de jeu vidéo, de somnifère, d’achats, d’admiration, de smartphone… cherchez bien! Vous voyez, ces petits rituels que vous auriez envie de prolonger à l’infini. Tant que vous pouvez vous passer de vos petites habitudes ou que vous pouvez sans mal leur substituer d’autres petits plaisirs; tant que vous pouvez déléguer vos responsabilités et prendre de vraies vacances; tant que vous n’en êtes pas à vous dire « Je ne peux pas m’en passer » ou « Je ne peux pas faire autrement », rien n’est perdu! Ne vous laissez pas embobiner par les yeux doux de la démesure elle peut en rien de temps interrompre en plein vol votre course vers la réussite.

Ne plus pouvoir se passer de certaines

choses

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Ne trouvez-vous pas que les gens semblent préférer les mauvaises nouvelles aux bonnes? Si les médias les diffusent, c’est qu’il y a preneurs. Si les gens les relaient, c’est sans doute qu’il existe une jubilation malsaine à être détenteur de mauvaises nouvelles. On veut annoncer le scoop!

Les journaux parlés ou télévisés y consacrent leur première demi-heure, voire plus s’il y a matière. Jamais ils ne feront une édition spéciale sur les jeunes tranquilles et studieux qui réussissent leur vie! Les bonnes nouvelles, c’est trop barbant. On apprend d’ailleurs à l’école de journalisme qu’un seul mort à quelques kilomètres fait bien plus vendre que des milliers de morts à des milliers de kilomètres. Mais quoi qu’il en soit, il s’agit de morts. Parler de l’entreprise qui embauche, parler des gens de confessions différentes qui entretiennent de bonnes relations, parler des couples paisibles et respectueux ne fait pas vendre! Et nous, nous entrons inconsciemment dans le jeu.

Se laisser inonder d’infor-mations

négatives

Or, ces mauvaises nouvelles démoralisent. Elles nous lavent le cerveau, nous persuadant que rien ne fonctionne dans ce monde de merde. Il n’y a rien de pire pour la bonne conduite de nos projets. Ces informations négatives déversées en masse fragilisent les certitudes sur lesquelles nous avons bâti les projets qui doivent concrétiser nos rêves. Sans nier qu’il se passe des choses graves, vous devez endiguer ce flot de mauvaises nouvelles qui risque de faire capoter vos projets.

Réfléchissez : derrière chaque mauvaise nouvelle s’en cache une bonne; une qui donne la frite : des entreprises

se créent, des gens trouvent un emploi, des immigrés s’intègrent et réussissent, de nombreuses météorites ne vont pas catapulter la Terre, de nombreuses personnes prennent soin de l’environnement, beaucoup plus de personnes qu’au début du XXe siècle sont sauvées grâce à la médecine traditionnelle, tous les enseignants ne sont pas pédophiles, loin de là! et j’en passe! Vous n’avez pas besoin qu’on vous montre uniquement le verre à moitié vide! Sélectionnez les médias qui vous font voir le verre à moitié plein. Ne subissez plus les journaux télévisés, mais allez au-devant de l’information utile et positive sur Internet; constituez-vous votre page d’informations en vous abonnant à des sites qui n’insistent pas sur l’aspect négatif des choses, mais diffusent les infos objectivement. N’acceptez pas n’importe quel bouffon dans votre liste d’amis sur Facebook, mais n’entretenez des relations qu’avec les gens positifs et peu sensibles aux bobards. Un bon coup de torchon dans votre environnement contribuera à vous faire progresser vers le succès.

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Penser à certaines choses positives conforte nos choix et nous encourage alors que d’autres pensées les

déprécient, nous font flipper à mort et nous freinent dans notre élan. La plupart du temps, nous laissons errer nos pensées comme bon leur semple; positives ou négatives elles se succèdent à leur rythme. Si vous ne maîtrisez pas vos pensées, vous pouvez, en un instant, passer de l’enthousiasme à l’abattement.

Si vous ne les disciplinez pas, si vous laissez à tout moment n’importe quelle émotion passagère s’emparer de vous, vous donnez votre accord pour être extrait de la réalité. Ce faisant, vous autorisez l’édification d’un barrage sur la route qui conduit à votre objectif.

Disciplinez vos pensées et concentrez-vous sur les pensées qui vous soutiennent, quelles qu’elles soient! Vous êtes tout à fait capable de choisir vos pensées. Si vous choisissez judicieusement vos pensées, elles vous feront franchir une nouvelle marche vers le succès, dont vous ignoriez jusque-là l’existence.

Penser à des choses

démora-lisantes

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Si vous êtes indécis, vous ne tiendrez jamais un cap, le temps nécessaire

à développer l’élan qui vous propulsera vers un objectif. Vous irez un peu par ci, un peu par là sans jamais arriver nulle part. Décrocher la timbale demande de la patience, de l’acharnement et de l’endurance pour ne pas se décourager au premier obstacle. Si vous hésitez sur la direction à prendre, vous flinguez votre projet dès le départ.

Si vous passez votre vie à bordailler, à vous tâter, à faire des loopings, vous aurez du mal à atteindre un but. Et là, c’est comme si vous n’en aviez pas.

« Il n’est pas de vent favorable pour qui ne connaît pas son port », disait déjà Sénèque au tout début de notre ère. À force d’indécision, vous brassez de l’air puis vous vous demandez pourquoi jamais rien ne fonctionne.

Polarisez plutôt votre esprit sur le fait que vous voulez gravir une nouvelle marche vers le succès et atteindre enfin ces objectifs que vous avez longtemps cru hors de votre portée, et foncez! L’indécision engendre le retard et tous deux conduisent droit à l’échec.

Plus ces petites habitudes sournoises, envahissantes

et voraces sont installées depuis longtemps dans votre vie, plus il sera dur de vous en défaire. Mais vous pouvez vous en débarrasser! Décidez-le! Attaquez-les une après l’autre. Donnez-vous un délai de 100 jours pour chacune. Repoussez les tentations et, si vous y cédez, ce n’est pas grave : relevez-vous, n’abandonnez pas! Reprenez votre programme avec autant de niaque, de détermination et d’opiniâtreté.

Alors, laquelle de ces 5 petites habitudes anodines allez-vous dégommer en premier?

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