24
LA CRÉATIVITÉ, CLÉ DE LA RÉUSSITE VOTRE CVCI Des nouveautés aux Caisses sociales p.21 Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie N° 67 – Décembre 2015

n° 67 - Décembre 2015

Embed Size (px)

DESCRIPTION

La créativité, clé de la réussite

Citation preview

Page 1: n° 67 - Décembre 2015

LA CRÉATIVITÉ, CLÉ DE LA RÉUSSITE

VOTRE CVCIDes nouveautés aux Caisses sociales p.21

Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrieN° 67 – Décembre 2015

Page 2: n° 67 - Décembre 2015

PCL Presses Centrales SAAv. de Longemalle 9 | 1020 Renens | T +41 21 317 51 51 | F +41 21 320 59 50 | [email protected]

vous souhaite de Joyeuses Fêtes et vous adresse ses meilleurs vœux pour 2016

www.pcl.ch

Page 3: n° 67 - Décembre 2015

Mensuel de la CVCI - Décembre 2015 3

Actualité4 Agenda de la CVCI

Zoom sur…

6 Swissquote a simplifié à l’extrème

l’univers de la banque et du trading

8 >moser design – Etre passionné

est essentiel !

10 Le matelas Elite, entre tradition

et innovation

12 Le Big Data de Swisscom ou l’opportunité

analytique du futur

14 Sophia Genetics marie médecine

et bio-informatique

16 Depuis Ecublens, Socorex fournit

les laboratoires du monde entier

Economie et politique

17 Disproportionnée et contradictoire,

la loi sur la tabac doit être corrigée

17 Affaiblir la place économique suisse

ne permet pas de lutter contre la faim

dans le monde !

Votre CVCI En bref

18 Prix Entreprendre Région Lausanne 2016 -

Entrepreneurs, démarquez-vous !

18 Prévenir les accidents non professionnels

en entreprise : c’est possible et c’est payant !

19 Nouveaux membres

Services et prestations

21 AVS et allocations familiales en 2016

21 Arrivée des e-services à la Caisse AVS

22 Nouvelles de nos membres

Publi-séminaire

22 Kendris - Rémunération : quelle est la

meilleure solution pour mon entreprise ?

Sur la bonne voie pour 2016 !Anticiper les besoins et s’adapter. Les chefs d’entreprise auxquels nous donnons la parole dans ce dernier numéro 2015 ne cessent de le répéter : on innove en anti-cipant les besoins, on survit en s’adaptant.

« Je fais de la prose sans le savoir » nous disait Monsieur Jourdain dans le Bourgeois Gentilhomme, il en va de même pour ces sociétés qui innovent, en ayant l’impres-sion de juste répondre à une demande.

Après une année chargée en challenges pour les sociétés vaudoises, force est de constater qu’elles restent combatives. Comme nous en avons fait écho le mois passé dans ce journal, notre enquête conjoncturelle d’au-tomne a démontré que l’économie du can-ton résiste bien, malgré un environnement économique défavorable. L’abandon du taux plancher par la Banque nationale suisse a eu un impact variable, mais notre enquête a fait ressortir que les entreprises vaudoises ont réussi à traverser cette épreuve en s’adap-tant, du moins jusqu’à l’automne. Actuel-lement, les perspectives sont difficiles, particulièrement en Europe, mais nous de-vons lutter pour que nos capacités et notre savoir-faire industriels restent une force de notre tissu économique. La cherté du franc favorise une concurrence exacerbée, mais ce handicap ne doit pas servir de prétexte. L’innovation, l’ingéniosité et l’inventivité sont les clés de voûte de la pérennité éco-nomique du canton. Malgré les incertitudes internationales et nationales, notre écono-mie locale brille par le dynamisme de ses entreprises, petites et grandes, car elles jouissent d’une énorme capacité d’adapta-tion. Il ne faut pas la brider.

La réforme de la fiscalité des entreprises devrait également donner un souffle à notre économie. Nous le savons, rien n’est pire que l’incertitude. Il faut donc saluer l’ini-tiative du monde politique, qui a pris les devants pour proposer un projet solide, au large consensus, qui permettra à notre canton de garder une forte attractivité et de soulager efficacement nos nombreuses PME. Avec cette ligne fiscale claire, et sur-tout lisible sur le long terme, le canton de Vaud donne un signal positif à tous les ac-teurs de l’économie. La réforme vaudoise doit permettre au canton de rester concur-rentiel en matière fiscale, après l’abandon des statuts spéciaux. C’est une attitude responsable qui nous a souvent conduits au succès.

Gageons que, maintenant que les élections sont passées, le Conseil fédéral ainsi que les Chambres prendront en mains les dos-siers essentiels pour l’économie.

Il ne me reste qu’à vous souhaiter d’excel-lentes fêtes de fin d’année et une année 2016 pleine d’inventivité et de succès !

Claudine Amstein,

Directrice de la CVCI

L’innovation, l’ingéniosité et l’inventivité sont les clés de voûte de

la pérennité économique du canton.

EditorialSommaire

PCL Presses Centrales SAAv. de Longemalle 9 | 1020 Renens | T +41 21 317 51 51 | F +41 21 320 59 50 | [email protected]

vous souhaite de Joyeuses Fêtes et vous adresse ses meilleurs vœux pour 2016

www.pcl.ch

Page 4: n° 67 - Décembre 2015

4 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

20.01. Séminaire17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

SWISSFIRMS : POUR MIEUX PROMOUVOIR VOTRE ENTREPRISE !

Le site SWISSFIRMS (www.swissfirms.ch) a pour mission de promouvoir les en-treprises membres des Chambres de commerce suisses (CCIS). Couvrant la to-talité du territoire helvétique, il constitue la principale base de données économiques de notre pays et offre de nombreuses possibilités de recherche. Chaque en-treprise membre d’une CCIS bénéficie gratuitement d’une fiche de présentation complète. Afin de présenter ce portail, et notamment les opportunités de mieux mettre en valeur votre entreprise, nous vous invitons à participer à une séance d’information, clôturée par un apéritif per-mettant de poursuivre les discussions. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 17 janvier 2016. Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres.Renseignements et inscriptions :[email protected]

26.01. & 02.02. Cours09 h 00 › 17 h 00 (Lausanne)

COURS EXPORT

La Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI) organise, pour le compte des Chambres de commerce et d’industrie romandes, son cours de sen-sibilisation et de formation consacré aux techniques du commerce international.Cette formation de deux jours aura lieu les mardis 26 janvier et 2 février, à l’Hô-tel Alpha Palmiers à Lausanne. Prix (HT) : 400 francs pour les membres d’une CCI et 450 francs pour les non- membres.Programme détaillé et inscriptions : [email protected]

28.01. Séminaire17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

LE SAVOIR-FAIRE DE LA PRÉVENTION DES ACCIDENTS NON PROFESSIONNELS AU SERVICE DES ENTREPRISES

De nombreux chefs d’entreprise et res-ponsables RH partent du principe que les accidents de loisirs sont une affaire purement privée. Si l’on estime qu’une déchirure des ligaments du genou peut occasionner plus de 40 jours d’absence du lieu de travail, on imagine mieux les répercussions concrètes sur l’entre-prise (coûts directs, report de charges de travail sur les collaborateurs, gestion administrative, etc.). Les vacances de février approchant, ce sera l’occasion de nous focaliser sur les accidents liés aux sports d’hiver.Ce séminaire, organisé par le bpa (Bu-reau de prévention des accidents) en collaboration avec la CVCI et présenté par Christian Wyssmüller, conseiller en entreprises pour la Suisse romande, trai-tera notamment des thèmes suivants :• Evolution des accidents en Suisse• Conséquences humaines et écono-

miques pour l’entreprise• Identification des risques et analyse

des moyens d’action• Facteurs de réussite et nouvelles so-

lutions de prévention pour les PMEUne entreprise témoignera de son ex-périence dans le domaine de la préven-tion des accidents non professionnels, des actions mises en place, et des bé-néfices constatés. L’événement est gratuit et sera suivi d’un apéritif de réseautage.Renseignements :[email protected]

Nos horaires pendant les fêtes de fin d’annéeDurant les fêtes de fin d’année, la CVCI sera fermée du jeudi 24 décembre 2015 à 16h00 jusqu’au lundi 4 janvier 2016 à 7h45.

Cependant, pour ne pas pénaliser nos exportateurs, notre Service export sera ouvert mercredi 30 décembre de 9h00 à 15h00 non-stop.

Le Service sera atteignable par téléphone et le courrier sera livré par la poste ce jour-là. Les dossiers « guichet » seront traités pendant cette permanence de manière habituelle.

Nous espérons ainsi répondre aux besoins et être encore davantage au service des entreprises !

Nous vous souhaitons de Joyeuses Fêtes de fin d’année ainsi qu’une année 2016 pleine de succès !

ActualitéAgenda de la CVCI

Page 5: n° 67 - Décembre 2015

5 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

16.03. « 5 à 7 »17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

SAVE THE DATES !

C’est reparti pour une série de six « 5 à 7 CVCI ». Organisés dans différents lieux du canton et répartis dès 2016 sur toute l’année, ces événements ont pour objectif d’offrir aux membres de la Chambre une plateforme de réseau-tage incluse dans la cotisation et de per-mettre à cinq entreprises tirées au sort de se présenter en trois minutes. Pour la CVCI c’est aussi une occasion de dia-loguer avec ses membres et de pouvoir aborder les thèmes qui font l’actualité politique ou économique du moment. Veuillez déjà noter les prochaines dates dans vos agendas :• Mercredi 16 mars• Mercredi 13 avril• Lundi 23 mai• Jeudi 25 août (Afterwork théma-

tique, sans sujet politique)• Lundi 26 septembre• Lundi 31 octobreChaque événement est suivi d’un apé-ritif de réseautage.Prix (HT) : Gratuit pour les membres, 50 francs pour les non-membres.Renseignements :[email protected]

28.01. Cours13 h 30 › 17 h 30 (CVCI)

EMPLOYMENT LAW

General knowledge of Swiss employ-ment law (characteristics, beginning and termination of the employment con-tract, employee’s obligations, duration of work, salary, vacation and protection of personal rights).Price (ex. VAT) : 210 Swiss francs In-ternational Link members / 250 Swiss francs CVCI members / 350 Swiss francs non-members (documentation and cof-fee breaks are included)

02.02. Cours08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL

Principes généraux du droit du travail suisse (conclusion du contrat, durée du travail, obligations du travailleur, salaire, protection de la santé et de la person-nalité, vacances et congés, fin des rap-ports de travail).Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.

18.02. Cours08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

CONTRAT DE TRAVAIL ET RÈGLEMENT DU PERSONNEL

Principaux éléments à insérer dans des contrats de travail et/ou règlements du personnel sous un angle pratique avec un juriste et un spécialiste RH.Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.

16.02. Evénement08 h 30 › 16 h 30 (Hôtel Aquatis, Lausanne)

JOURNÉE DE DROIT DU TRAVAIL

Destinée notamment aux RH et juristes d’entreprises, le thème de cette journée portera sur la protection de la person-nalité. Il fera l’objet d’une présentation générale en plénière, puis sera dévelop-pé dans le cadre de 5 ateliers à choix, co-animés tant par des spécialistes RH que des avocats/juristes. La journée sera clôturée par une présentation des sujets d’actualité en droit du travail. Renseignements et inscriptions : www.jdtvd.ch

COURS DE DROIT DU TRAVAIL

Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, [email protected], T. 021 613 36 37Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation

© Z

erbo

r - F

otol

iaAgenda de la CVCIActualité

Page 6: n° 67 - Décembre 2015

6 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

Voici bientôt vingt ans que la banque Swissquote, basée à Gland, est active dans le domaine des services financiers et du négoce en ligne. Elle a obtenu un avantage concurrentiel grâce à son rôle de pionnière lors du boom d’internet et se profile comme le leader suisse de la banque et du trading en ligne. Paolo Buzzi, Chief Technical Officer et co-fondateur explique ce succès et se risque à quelques prévisions.

Swissquote a simplifié à l’extrême l’univers de la banque et du trading

Swissquote, pur produit de la première vague internet, celle de la fin des an-nées 1990. Lancement en 1997, intro-duction en bourse en 2000, survivant de l’éclatement de la bulle internet... Comment avez-vous réussi à vous im-poser comme le leader suisse du trading en ligne, avant de devenir une banque complète et d’étendre vos activités dans les devises avec le rachat de Mig Bank ?Pour répondre à cela, il est nécessaire de revenir dans le temps. Pour notre cas, la pé-riode déterminante a été vers la fin des an-nées 90 et le début des années 2000, ce qui correspond au début d’internet. Avant ça, les consommateurs n’avaient que le journal comme moyen d’information, ce qui veut dire qu’elle nétait pas disponible en temps réel. Avec l’arrivée d’internet, nous pouvions fournir l’information boursière di-rectement à l’utilisateur final avec des cota-tions en temps réel. On pouvait consulter la bourse quand on le souhaitait et c’était un énorme changement dans la manière d’abor-der le domaine. C’est dans ce contexte que Swissquote a répondu à un besoin et à un mouvement qui était, selon moi, déjà en marche : la trading en ligne. Swissquote a donc démocratisé l’univers de la banque et du trading en le simplifiant à l’extrême. Ce secteur, autrefois réservé aux traders pro-fessionnels, est devenu accessible à tous. Simplifié au maximum, l’outil devient à la portée d’une majorité. De plus, Swissquote avait la particularité de se concentrer sur des marchés locaux en présentant l’information de manière com-préhensible et en lien avec l’actualité éco-nomique du pays, ce qui n’était pas du tout le cas des concurrents de l’époque. Swiss-quote s’est d’abord concentrée sur la bourse

suisse pour ensuite proposer les bourses étrangères.En 2008, pour diversifier la source de nos revenus, nous avons décidé de fournir à nos clients une nouvelle plateforme de cour-tage sur devises. Suite à l’achat des socié-tés ACM et MIG nous faisons partie des 10 plus grosses sociétés mondiales dans le domaine des devises. Aujourd’hui, l’ac-tivité dans les devises représente 40 % de nos revenus totaux. Finalement, votre plateforme a peu chan-gé en presque 20 ans, en tout cas à pre-mière vue. Je parle là du design et des fonctions. N’est-ce qu’une impression ? Comment avez-vous innové ? On essaye toujours de garder le mental des débuts et de promouvoir l’innovation. Pour nous, être orienté vers l’innovation est aussi un état d’esprit. Il y a dans nos bureaux une ambiance de start-up, avec une moyenne

d’âge assez jeune. On cultive notre diffé-rence, on ne se compare pas. Il est priori-taire pour nous d’identifier et de valoriser les personnes qui ont le sens entrepreneu-rial. C’est aussi important d’écouter les sug-gestions des clients et d’anticiper les trends. Par exemple, on a été les premiers à faire une application de trading et d’information financière sur iPhone en Suisse.En ce qui concerne nos innovations récentes, on peut citer la dernière, l’ePrivate Banking. Cet outil révolutionne la gestion de fortune car c’est le client lui-même qui définit le risque qu’il est prêt à assumer ainsi que sa stratégie et laisse à l’ordinateur le soin de prendre les décisions d’investissement. Nous avons développé les algorithmes de l’ePrivate Banking en collaboration avec des ingénieurs de l’EPFL. Il permet ainsi une gestion de fortune entièrement auto-matisée et active. Une fois que le profil de risque est établi, l’ordinateur effectue de fa-

© S

wis

squo

te

Zoom sur... Actualité

Page 7: n° 67 - Décembre 2015

Swissquote a simplifié à l’extrême l’univers de la banque et du trading

çon autonome les transactions dans un uni-vers composé de 1000 produits financiers à travers le monde, comprenant actions, obli-gations, fonds, etc. C’est une interface très simple qui a pour objectif d’offrir une alter-native avantageuse et flexible à la gestion de patrimoine classique.

Toute l’économie ne parle que de « dis-ruption ». Pour Swissquote, quelle sera la prochaine « disruption », étant en-tendu que vous en avez été une dans le trading ?Nous sommes convaincus que, justement, le trading algorithmique sera la prochaine disruption apportant une plus grande effi-cience à l’investisseur.

On observe aujourd’hui l’émergence des « fintech », ces start-up de la finance. Vous en avez été une avant l’heure, com-ment observez-vous leur progression aujourd’hui ?Nous étions récemment à New York et en avons profité pour aller voir ces fameuses

fintech. Ce sont en général des sociétés de deux, trois, quatre personnes, passionnées, qui innovent dans la finance en construisant des produits soit de paiement, soit des ro-bots qui donnent des conseils de placement, soit en utilisant des technologies nouvelles pour effectuer des transactions. Ces pro-duits répondent à des besoins concrets de consommateurs. Aujourd’hui, les banques sont très préoccupées par la gestion du risque, la compliance et les autres règles internes qu’elles en oublient les besoins de leurs clients. L’avenir probablement ver-ra aboutir des partenariats tripartites entre la Fintech, qui apportera l’innovation, la banque classique, qui mettra son réseau à disposition – par exemples les canaux de paiements – et la société digitale, qui per-mettra la grande distribution, par exemple Apple ou Google. Dans le domaine des Fintechs, la Suisse est un peu en retard. A New York, on peut louer des locaux à des incubateurs, ce qui créé un écosystème de petites sociétés et un bouillonnement créatif. La Suisse a énor-

mément d’atouts, mais n’a pas encore to-talement pris la mesure de la révolution qui est en route dans le domaine des Fintechs. Il n’y a pas, contrairement aux États-Unis ou au Royaume-Uni, ce bouillonnement de nouvelles entreprises qui vont définir la banque de demain. Mais ce retard n’est que temporaire.

Swissquote symbolise parfaitement la dématérialisation de la banque. Ver-ra-t-on encore des banques physiques dans vingt ans ?Je pense qu’il y aura toujours des banques, mais certainement pas des banques avec des guichets comme on les connait en-core actuellement. Il y aura toujours un be-soin de banquiers experts, mais la banque de détail ressemblera de plus en plus à un programme informatique. Je pense que d’ici là, il n’y aura même plus d’argent phy-sique. Tout semble démontrer que nous al-lons dans ce sens.

Propos recueillis par

Arditë Shabani

Actualité Zoom sur...

Graphax accompagne les entreprises dans la gestion de leur contenu (ECM).

Améliorez votre efficacité grâce à la capture automatisée.

› Traitement électronique du courrier› Traitement électronique des factures› Gestion électronique des contrats› Email management› Gestion numérique de la qualité› Gestion des fichiers du personnel› Gestion des fichiers client

www.graphax.ch/fr

Page 8: n° 67 - Décembre 2015

8 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

Depuis plus de 40 ans, >moser design est actif dans le développement des marques. L’équipe a su répondre à l’évolution de la communication en restant focalisée sur le design et les expressions visuelles de marque. Rencontre avec Caroline Mesple-Moser, qui dirige et inspire une quinzaine de personnes.

Etre passionné est essentiel !

>moser design est active dans le dé-veloppement d’identités de marques depuis plus de 40 ans. Comment fait-on pour durer dans un domaine aussi changeant ?Pour tout professionnel, comme pour toute entreprise, il est nécessaire de considérer plusieurs aspects qui peuvent garantir une certaine pérennité : • La formation. Parce que ses connaissances

professionnelles et la maîtrise de son tra-vail sont essentielles. Mais se former c’est aussi rester attentif aux nouvelles méthodes, aux changements technolo-giques, aux tendances et aux attentes. Se former c’est rester à l’école de son métier et de soi toute sa carrière durant.

• Le travail. Pas de miracle, pour durer il faut travailler. Cela paraît un peu idiot de dire cela, mais il semble que cette simple exigence soit parfois oubliée.

• La collaboration. Il n’est pas possible de prétendre tout faire soi-même et le faire bien. C’est sans doute l’une des plus grandes illusions que les nouvelles technologies ont fait naître. Certains clients sont sûrs aujourd’hui de pouvoir faire de la mise en page. Certains gra-phistes pensent maîtriser totalement la litho ou la typographie, alors que ces compétences nécessitent un réel ap-prentissage, une pratique exigeante. Collaborer, former des équipes pluri-disciplinaires et respecter les compé-tences de chacun est sans doute l’une des clés de la longévité. La collabora-tion c’est aussi être à l’écoute de son client ; pour comprendre ce qu’il est et ce qu’il attend de vous.

• L’éthique. Plus qu’une simple déontologie professionnelle, il s’agit bien d’éthique. Le respect de certaines valeurs, la capa-cité à tenir une ligne de conduite claire et à toujours agir selon ce que vous êtes et ce en quoi vous croyez.

• La passion et l’exigence, enfin. Etre pas-sionné est essentiel. C’est une manière indispensable autant qu’élégante de don-ner du sens à ce que l’on fait et de pra-tiquer son métier avec cette exigence qui caractérise toute réussite durable.

Le design et la communication virtuelle semblent avoir fait un boom ces der-nières années, avec de plus en plus de formation dans ce domaine. La concur-rence s’est-elle accrue ?Il y a de la place pour ceux qui font du bon travail même si cela reste un challenge de tous les jours. Comme dans quasiment tous les secteurs, ce qui a changé le plus visiblement, c’est la brutalité avec laquelle certains se font concurrence. Et c’est la ma-nière aussi dont certains clients en profitent. Le problème majeur est sans doute celui de la confusion des genres. D’une part, il est de plus en plus difficile pour des jeunes de trouver des places de travail reconnues

et correctement payées. On les utilise sou-vent comme des stagiaires et non comme les professionnels qu’ils sont, ce qui évi-demment permet à l’entreprise de baisser ses tarifs. Cette situation pousse souvent les jeunes à se mettre tout de suite à leur propre compte et à pratiquer à leur tour des tarifs sous-évalués. D’autre part, les concours, qui consistent à faire travailler de nombreuses agences dans des condi-tions souvent très discutables font eux aussi souvent éclater toutes les règles de l’éthique et du bon sens. Enfin, le fait que certaines écoles proposent leurs services à des conditions que les entreprises ne peuvent offrir est aussi un signe de cette déréglementation. Ce sont toutes ces dé-viances qui font qu’aujourd’hui la concur-rence devient parfois malsaine et conduit à des situations et à des comportements qui nuisent non seulement à la profession mais qui péjorent aussi à long terme les en-treprises clientes elles-mêmes.

© m

oser

desi

gn.c

h

Zoom sur... Actualité

Page 9: n° 67 - Décembre 2015

Quelle est votre vision ?La perte générale de repères va conduire à une nouvelle quête de sens, tant sur le plan humain que sur le plan des entreprises et des marques. Donner du sens aux choses que l’on fait garantit une meilleure implica-tion dans son travail, donc des collabora-teurs plus engagés. Donner du sens à une marque lui offre une meilleure adhérence avec la société dans laquelle elle évolue, ce qui contribue à lui garantir un dévelop-pement plus porteur à long terme.

Comment voyez-vous l’innovation dans votre secteur d’activité, quels seront les défis ?Dans un premier temps, il convient de dif-férencier l’innovation comme réelle valeur ajoutée et l’innovation comme simple leit-motiv. L’innovation est un terme actuel qui fait très tendance. Durant une bonne par-tie du siècle dernier on a fait du « progrès » le maître mot. Une forme de dictature du progrès qui a aussi conduit à bien des excès

que l’on regrette aujourd’hui. Dans les an-nées 50 on vantait les mérites du nucléaire jusque dans des produits cosmétiques et on faisait de la cigarette une marque de progrès ! Tout cela parce que le progrès ne pouvait être contesté ou discuté ; c’était une sorte de nouvelle religion. J’ai le sentiment que c’est un peu la même chose aujourd’hui avec l’«innovation». Tout le monde (les mé-dias eux-mêmes) n’a plus que ce mot à la bouche sans toujours lui donner du sens. En termes de marketing, modifier le prix d’un produit ou changer simplement son emballage est parfois considéré comme une innovation. Le véritable défi consistera probablement à donner un sens aux innova-tions, à adopter une approche plus critique et à savoir se montrer parfois plus respon-sable ! Savoir ce qu’elles apportent vraiment, en quoi elles sont indispensables ou nova-trices, ce qu’elles signifient en termes d’im-pact sur l’humain et sur son environnement, sont autant de questions qu’il conviendra de se poser plus régulièrement.

Quelle place a l’innovation au sein de >moser design ?Une entreprise de service telle que la nôtre n’innove pas à proprement parler ; il serait sans doute plus juste de dire qu’elle a la fa-culté d’être dans les premières à s’adapter. En termes d’outils, elle intègre les évolu-tions technologiques. En termes de tra-vail de marque et de communication, elle comprend et maîtrise les évolutions théo-riques, elle se tient au courant des études et des tendances, pour formuler les solu-tions les mieux adaptées à notre marché et à nos clients. C’est dans cet esprit que nous avons élaboré, par exemple, une mé-thodologie d’analyse de marque qui nous est propre. Ceci tendrait aussi à prouver que d’autres qualités que l’innovation peuvent contribuer au développement et à la péren-nité d’une entreprise.

Propos recueillis par

Arditë Shabani

Actualité Zoom sur...

Page 10: n° 67 - Décembre 2015

10 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

Voilà plus d’un siècle que la société Elite manufacture des matelas et des lits de haute qualité, toujours de manière artisanale. L’entreprise vaudoise établie à Aubonne a célébré cette année 120 ans d’existence et emploie désormais 120 personnes.

Les matelas Elite, entre tradition et innovation

La fabrication des produits Elite est concen-trée sur territoire suisse, ce qui permet un contrôle accru de cette qualité qui fait la renommée de ses matelas. La marque tra-vaille de manière traditionnelle et utilise des produits naturels. Elle se trouve pourtant face à une concurrence internationale en-couragée par la chute de l’euro. Elite a vu depuis 2011 déferler sur le territoire suisse des concurrents venant de toute l’Europe. Déjà bien moins chers avant la baisse de l’euro, leurs prix ont encore diminué. Fran-çois Pugliese, le patron d’Elite, ne manque pourtant pas d’imagination pour se démar-quer. Sa plus récente invention, le « Smart Lease », lui a d’ailleurs valu le prix « Innova-tion for Motivation » du Gottllieb Duttwei-ler Institute en 2013. Elle repose sur un vrai concept innovant d’économie de fonctionna-lité, qui dépasse le simple leasing : les ma-telas Elite ne sont plus vendus mais loués aux hôtels, et ces derniers paient selon l’uti-lisation, c’est-à-dire à la nuitée. Ainsi, le fait qu’on ne vend plus un lit mais uniquement son usage engage la responsabilité du fa-bricant tout au long de la vie du produit. Il s’agit là d’une manière simple et originale de se démarquer de la concurrence, comme nous l’a expliqué Monsieur Pugliese.

Quelle est la particularité des lits Elite ?La qualité de nos produits et la flexibilité de notre fabrication constituent notre USP (unique selling propositon, offre commer-ciale unique).Nos matelas sont certifiés par l’Ecolabel Eu-ropéen démontrant notre engagement dans le développement durable. Nos produits pri-vilégient le confort et le « bien dormir » tout en proposant des designs contemporains. Pour ce type de fabrication sur mesure, la production en Suisse est un réel avantage. Cela fait également partie de notre spéci-ficité, donc pas question de la délocaliser.

En 2006 quand vous reprenez Elite, vous ne connaissez pas grand-chose aux ma-telas ; était-ce selon vous un avantage ou plutôt un inconvénient ?C’était définitivement un avantage : l’oc-casion de se poser de bonnes questions et ne pas simplement répéter le modèle ou copier ses confrères. A mon arrivée, je me suis demandé sur quoi j’aimerais dor-mir, et à l’inverse sur quoi je ne voudrais surtout pas dormir. J’ai commencé par étu-dier le marché, lire les publications et fo-rums sur les problèmes du sommeil et ses pathologies. Ensuite, je me suis intéressé à la concurrence et à l’univers du matelas qui n’est pas très transparent : impossible de connaître exactement la composition des matelas que l’on trouve dans le com-merce. C’est ainsi que je confie à un sta-giaire HEC la mission de résoudre cette énigme pour nous permettre d’établir une

gamme de produits qui se différencie to-talement de la concurrence ; notre volon-té était simple : « Mieux et moins cher ». En 2007, lorsque la nouvelle gamme de matelas est lancée, la croissance est au rendez-vous. Pour faire face, des investis-sements ont été consentis afin de moder-niser le parc de machines, mais surtout, d’engager de nouveaux collaborateurs et de les former sur les spécificités de nos procédés de fabrication.

Après la Romandie, l’étape suivante est de conquérir la Suisse alémanique…Le marché alémanique n’est pas facile ! Outre-Sarine, les matelas à ressorts fai-saient partie du passé et la Suisse orien-tale est le berceau du matelas en Suisse. Mais, miracle ! Deux ans plus tard, nos com-patriotes germanophones découvrent le « boxspring » et commencent à s’intéres-

© C

athe

rine

Gai

lloud

Zoom sur... Actualité

Page 11: n° 67 - Décembre 2015

ser à nos lits, si bien qu’aujourd’hui plus de 30 % de nos ventes se réalisent en Suisse allemande. Aussi, nous avons ouvert deux boutiques à Rothrist et à Zurich.

Vous vous êtes aussi tournés vers l’in- ternational…Fort du succès rencontré en Suisse, en 2011 nous décidons effectivement de proposer nos produits à l’international. C’est d’abord à Paris que se concrétise ce projet avec l’ou-verture de notre première boutique. Deux ans plus tard, c’est au cœur de Milan que voit le jour la deuxième boutique hors de Suisse, puis en 2015 un showroom est inauguré à Moscou. Aujourd’hui, 20 % de nos ventes se réalisent à travers le monde et nous es-pérons accroître cette proportion au cours des prochaines années.

Quelle est la place de la R&D dans votre entreprise ?L’innovation est au cœur de nos réflexions et de notre organisation. Nous menons de

front plusieurs projets et dans des domaines différents. Tous ne sont pas technologiques, comme par exemple, des ressorts en bois pour nos sommiers. Cette innovation est le fruit d’un partenariat avec la Haute école spécialisée du bois de Bienne et sera pré-sentée à la foire du Meuble de Cologne. Parallèlement le système « Smart Lease » poursuit son développement grâce à une collaboration avec la HEIG-VD et offrira pro-chainement d’autres services innovants aux hôteliers. Nous développons également un lit « intelligent » avec L’Ecole polytechnique fédérale de Zurich. D’autre part, nous tra-vaillons sur les techniques d’enroulement des ressorts pour améliorer sans cesse le confort de nos matelas. Comme vous le voyez, nous sommes toujours à la recherche de nouvelles opportunités. L’innovation se cache partout, aussi dans une PME dite traditionnelle, là où on ne pense pas forcément qu’il pourrait y en avoir. L’innovation touche tous les domaines : produits, modèle d’affaires ou encore pro-

cessus. En Romandie comme partout en Suisse, des écoles spécialisées cherchent des collaborations avec des PME ; la conju-gaison des deux mondes donne des résul-tats probants et concrets, et permet de réaliser des produits et services à haute valeur ajoutée donnant ainsi à nos entre-prises de réels avantages concurrentiels dans ce marché globalisé et de plus en plus accessible.

Dans le domaine de l’innovation, que pourriez-vous suggérer à nos lecteurs ?Faisant partie de plusieurs comités d’as-sociations œuvrant pour la promotion de l’innovation dans les PME, j’invite chaque entrepreneur à profiter des différentes plate-formes à disposition comme par exemple Innovaud pour développer leur entreprise, créer de l’emploi et renforcer leur compé-titivité.

Propos recueillis par

Arditë Shabani

Actions au porteur : devoir d’annonce et tenue d’une liste des détenteurs

En 2012, le Groupe d’Action Financière (GAFI) a révisé et modifié ses standards internationaux en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. La Suisse, membre du GAFI, a adopté les 40 Recommandations révisées et entamé leur introduction dans le système juridique suisse. Dans la foulée, le Parlement suisse a adopté, le 12 décembre 2014, la Loi fédérale sur la mise en œuvre des re-commandations du GAFI.

Concernant les actions au porteur, cela si-gnifie que le ou les détenteurs d’action au porteur devront être identifiés et faire l’ob-jet d’une liste tenue par la société.

Les statuts devront vraisemblablement être adaptés. Un délai de deux ans est prévu, soit jusqu’au 1er juillet 2017 pour y procéder.

Seule exception, un délai de 6 mois concer-nant l’obligation d’annonce pour l’actionnaire. Ainsi, les actionnaires qui au 1er juillet 2015 détiennent des actions au porteur, doivent s’annoncer d’ici au 31 décembre 2015 au-près de la société. Dans le cas contraire, ils seront déchus de leurs droits patrimoniaux.

Pour le Conseil d’administration, cela signifie notamment qu’il doit vérifier que la société :• dispose d’une liste des détenteurs

d’actions au porteur• adapte ses statuts • respecte son devoir d’archivages

(10 ans) à ce sujet.

En conclusion, bien que le législateur ait maintenu des actions au porteur, ces nou-velles dispositions rapprochent clairement ces dernières des actions nominatives.

www.fidinter.chgé[email protected]@fidinter.ch

Actualité Zoom sur...

La chronique Fidinter

Page 12: n° 67 - Décembre 2015

12 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

Pour une entreprise, être capable de collecter, d’agréger et d’exploiter les données intelligemment confère une avance décisive sur la concurrence. De surcroît, ces compétences d’analyse ouvrent la voie à de nouveaux modèles commerciaux et à de nouveaux marchés.

Le Big Data de Swisscom ou l’opportunité analytique du futur

Les technologies Big Data permettent d’ex-ploiter systématiquement et en temps réel de grandes quantités de données structurées qui sont générées par des processus et des capteurs logiciels issus de différentes unités organisationnelles ; mais elles permettent aussi de connecter intelligemment ces mul-tiples sources de données au sein de l’entre-prise, sur internet et auprès de prestataires de données externes. Ces interconnexions variées et transversales donnent des résul-tats dont on ne soupçonnait jusqu’ici pas l’existence. Explications de Raphaël Rollier, responsable du programme Smart City chez Swisscom Entreprise Customers.

Dans le cadre des projets de développe-ment de services que Swisscom propose aux entreprises, vous offrez désormais l’analyse de données des téléphones mobiles. Concrètement, que faites-vous exactement et qu’est-ce que le Big Data ?Nous avons actuellement un programme qui a pour objectif de valoriser les traces gé-nérées par le réseau mobile de Swisscom. Notre réseau capte 20 milliards d’événe-ments par jour (connexions entre téléphones mobiles et antennes), représentant 2 te-rabytes de données non structurées chaque jour, on parle donc bien de Big Data. Nous avons concrètement commencé à utiliser ces données anonymisées et agré-gées avec : • L’office fédéral des routes (OFROU) :

nous fournissons des informations sur les ralentissements et bouchons qui per-mettent à l’OFROU de mieux gérer en temps réel le flux de trafic sur les auto-routes suisses.

• Nous avons lancé un programme « smart city » en mode co-création avec la ville de Pully, la Commune de Montreux et la Canton de Genève pour optimiser le tra-fic et mieux planifier les infrastructures.

Par exemple, les derniers résultats obte-nus avec Pully ce mois ont permis de me-surer que :• 66 % du trafic est composé de personnes

en transit, soit qui traversent Pully sans s’arrêter ;

• 13 % du trafic est composé de personnes se déplaçant dans Pully sans en sortir ;

• 11 % sont des personnes qui viennent à Pully et y restent un certain laps de temps avant d’en repartir ;

• 10 % sont des personnes qui quittent Pully pour revenir après plusieurs heures à leur domicile.

Grâce au Big Data, on peut mesurer ces in-dicateurs en continu. Ces « insights » vont permettre aux experts en mobilité de pla-nifier des nouveaux aménagements pour améliorer l’accessibilité au centre-ville et donc la qualité de vie.

A quelles branches cela s’applique-t-il ? Quelles entreprises peuvent béné-ficier des analyses de données issues du Big Data ?Les « insights » sont actuellement utilisés par la planification urbaine. Ils pourront éga-lement être utilisés dans le tourisme pour, par exemple, mieux comprendre l’impact d’une campagne de promotion. Nous dis-cutons également avec les commerces de détail et les banques.De plus, nos insights peuvent être combi-nés et enrichis avec d’autres sources de données, nous sommes donc intéressés à discuter avec les entreprises pour dévelop-per ensemble des nouvelles solutions spé-cifiques à chaque métier.Dans le domaine de l’industrie, disposer de prévisions de besoins plus détaillées per-met de mieux déployer les ressources ma-térielles et humaines. Quant aux prestataires de services financiers et aux assurances, ils ont désormais la possibilité d’évaluer

et de visualiser les risques au cas par cas. Dans le domaine de la santé, cela aide à identifier des causes de maladie ou des erreurs de prise en charge non détectées jusqu’alors.L’important avant de lancer un projet Big Data est de bien comprendre tous les en-jeux. Le Big Data permettant de développer des outils d’aide à la décision, il faut donc être spécifique sur les questions. Dans l’exemple de la planification d’in-frastructures, nous avons lancé un projet avec la Commune de Montreux dont la ques-tion est clairement établie : quels sont les besoins des citoyens pour l’extension d’un parking P+R à la sortie de l’autoroute ? Lors du développement, nous procédons par ité-ration car nous rencontrons de nombreux défis technologiques, cependant la direc-tion est claire. Il est important dès le départ de prendre en compte l’aspect de la protection des don-nées personnelles.

Selon vous, quel sera le poids du Big Data à l’avenir ?Le Big Data prendra de plus en plus de place dans les entreprises pour devenir un outil essentiel d’aide à la décision. Combiné au machine learning, c’est un puissant outil de prédiction. Il est par exemple déjà uti-lisé dans le secteur de l’énergie pour pré-dire la demande en électricité. Proposer des données de téléphonie mobile anonymes et agrégées ainsi que notre sa-voir-faire analytique n’est qu’une première étape. Pour nous, le Big Data va beaucoup plus loin. Nous sommes en train de mettre en place une plateforme sur laquelle des en-treprises pourront, dans quelques années, interconnecter et analyser toutes les don-nées internes et externes possibles. Elle englobera toutes les sources publiques pertinentes, telles que les données météo

Zoom sur... Actualité

Page 13: n° 67 - Décembre 2015

et les données SIG (système d’information géographiques) ou réseaux sociaux et ser-vices privés qui se connecteront. Les don-nées du réseau de téléphonie mobile n’en constitueront qu’une petite partie. Viendront s’ajouter les données téléchargées par les en-treprises elles-mêmes, par exemple depuis leurs systèmes de CRM ou de logistique.

Qu’est-ce que Swisscom a à proposer aux entreprises ?En plus de la nécessité pour une entreprise d’avoir une infrastructure performante, une analytique efficace est complexe. Cela né-cessite énormément de savoir-faire très spécifique dans des disciplines telles que les mathématiques, l’intelligence artificielle, la modélisation de données, la programma-tion ou la sécurité informatique. Très peu d’entreprises disposent des compétences correspondantes et les spécialistes sont très recherchés. Avec nos experts, nous sommes déjà à même de soutenir effica-cement les entreprises. Swisscom déploie également un réseau dé-dié à l’internet des objets. Ce réseau per-mettra aux entreprises de connecter des capteurs à un faible coût et avec une longue durée de vie grâce à une faible consomma-tion. Toutes ces masses de données collec-tées pourront ensuite être traitées grâce au Big data. Notre pourrons ainsi facilement connecter des machines industrielles pour faire de la maintenance préventive. Un tel

réseau est déjà opérationnel à Genève et Zurich.

Quelle place prend l’innovation et la R&D au sein de Swisscom ?L’innovation est essentielle pour Swisscom. Dans le domaine du Big Data l’équipe de data scientists a par exemple doublé ces 12 derniers mois.

Nous organisons également des événe-ments pour développer l’écosystème d’in-novation. Le dernier événement a eu lieu à l’EPFL le 7 octobre en partenariat avec la CVCI, justement sur ce thème « du Big Data au smart data ».

Propos recueillis par

Arditë Shabani

© S

wis

scom

Actualité Zoom sur...

www.tendancefruit.ch — [email protected] — 0800 800 055 ( numéro gratuit )

NOUS VOUS SOUHAITONS

DE JOYEUSES FÊTES !

Page 14: n° 67 - Décembre 2015

14 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

Créée en 2011 sur le parc scientifique de l’EPFL par Jurgi Camblong, Pierre Hutter et Lars Steinmetz, Sophia Genetics est un fleuron de l’innovation suisse. La start-up lausannoise, qui a reçu le Président français François Hollande lors de sa récente visite officielle en Suisse, s’affirme comme le leader européen dans son domaine.

Sophia Genetics marie médecine et bio-informatique

Le but de Sophia Genetics ? Contribuer à une médecine dite de précision. Comment ? En aidant à formuler le diagnostic le plus fin possible, sur la base d’informations cli-niques générées à partir de l’ADN de pa-tients. Les 90 hôpitaux qui ont adopté sa plateforme Sophia DDM™ produisent dans leurs laboratoires l’information génomique de leurs patients par séquençage ADN, puis soumettent ces données aux algorithmes de Sophia Genetics, qui leur donnent sens en décelant et caractérisant les altérations génomiques spécifiques à chacun des pa-tients. La technologie de Sophia Genetics est aujourd’hui utilisée pour une trentaine de maladies du génome, qui vont des can-cers déclarés aux prédispositions hérédi-taires, telles certaines maladies cardiaques ou pédiatriques. Fraîchement installée dans ses nouveaux locaux à St-Sulpice, et à peine quatre ans après sa création, la PME emploie aujourd’hui 60 personnes. D’après les prévisions, l’ef-fectif devrait continuer d’augmenter, jusqu’à peut-être doubler d’ici un an. Le jeune pa-tron de Sophia Genetics, Jurgi Camblong revient sur ce succès fulgurant et les défis qui attentent sa société.

Sur quoi se concentrent les activités de Sophia Genetics ?Sophia Genetics a su profiter des progrès réalisés ces dernières années dans le do-maine du séquençage de l’ADN. La quan-tité d’information génomique à stocker, et surtout à analyser, croît de manière expo-nentielle. Ainsi, nous avons anticipé ce be-soin dès la fondation en 2011 et développé une plateforme qui répond aux impératifs et exigences des hôpitaux. Les grandes entre-prises du secteur reconnaissent aujourd’hui que Sophia DDM™ compte les algorithmes les plus sophistiqués, pertinents et précis

dans le domaine ; soit ceux qui offrent aux hôpitaux trois choses simples : 1) mettre en pratique de manière rapide de nouveaux types de tests génétiques pour le diagnostic de patients ; 2) obtenir des résultats précis indépendamment des approches techno-logiques/matérielles choisies par les labo-ratoires ; 3) diminuer le temps d’obtention des résultats. Tout cela pour agir plus vite et prendre les meilleures décisions médi-cales. En outre, la technologie de Sophia permet également de vérifier la pertinence d’un médicament pour un patient, selon sa condition. L’équipe compte désormais 60 employés pour plus de 20 nationalités – deux tiers d’entre eux titulaires d’un doctorat. Tous des experts en génomique, bio-infor-matique, algorithmique et protection des données. Des passionnés qui mettent leur énergie au service des patients. Sophia Ge-

netics collabore actuellement avec plus de 180 experts dans une centaine d’hôpitaux et laboratoires de 17 pays en Europe. En 2015, l’entreprise aura aidé au diagnostic de 20 000 patients. Elle rassemble à l’heure actuelle, via sa plateforme Sophia DDM™, la plus grande communauté génomique au monde. Cette notion est particulièrement importante et puissante quand on pense que le savoir d’un expert à Paris peut faciliter le diagnostic d’un patient à Berlin.  Quel était l’objectif de la société à sa création ?L’objectif de l’entreprise a toujours été d’of-frir des effets positifs sur la vie du plus grand nombre et d’aider au meilleur diagnostic et soin des patients. Grâce au séquençage ADN à haut débit et aux algorithmes de So-phia DDM™, fers de lance de la médecine

© S

ophi

a G

enet

ics

Zoom sur... Actualité

Page 15: n° 67 - Décembre 2015

connectée et personnalisée, dans cinq à dix ans le cancer sera une maladie maîtrisée. Nous espérons participer à cette révolution en bouleversant le monde du diagnostic, en misant sur le partage des savoirs.

Comment se passe la collaboration avec vos partenaires ?Nos partenaires sont des hôpitaux et labo-ratoires qui souhaitent interpréter la masse de données générées par le séquençage ADN du génome de leurs patients, en vue de formuler un diagnostic. Notre collabora-tion est donc excellente puisque nous leur permettons de réduire, de neuf mois à cinq jours dans certains cas, le laps de temps entre la prise de l’échantillon et le résultat des tests génétiques. En outre, nos parte-naires apprécient un service à la fois moins onéreux et plus performant que les solu-tions sur le marché.

Comment voyez-vous le futur ?Nous pourrions passer dès 2016 à l’ana-lyse d’échantillons pour 70 000 à 100 000

patients en Europe. Depuis sa création, So-phia Genetics a déjà mené trois levées de fonds, récoltant 18 millions de dollars, et l’entreprise n’exclut pas un prochain tour de table pour continuer à s’étendre sur de nouveaux marchés. Proposer les services de Sophia Genetics dans le cadre d’essais cliniques de médicaments pourrait égale-ment constituer une prochaine étape. Dans tous les cas, l’enjeu sera de continuer à faire grossir ce qui est aujourd’hui la plus large communauté génomique au monde.

Quels en seront les défis ?Nous sommes en fait dans l’industrie à peine naissante de la médecine de précision. Et sur ce marché, il y aura un gagnant en Eu-rope, et peut-être deux aux Etats-Unis. A mesure que la médecine de précision et connectée s’étend, l’industrie ne laisse-ra de place qu’à l’acteur qui aura su impo-ser ses standards pour la mutualisation et l’analyse des données génomiques. Plu-sieurs barrières sont tombées ces dernières années, rendant chaque jour l’avènement

d’une médecine personnalisée, prédictive, préventive et participative plus proche, qu’il s’agisse des coûts des tests génomiques ou de notre capacité à en analyser les don-nées. Cependant, pour que les patients bé-néficient au maximum de ces solutions, il faut que davantage de laboratoires et hôpi-taux consentent à collaborer et partager les données génomiques de leurs patients afin de les analyser plus rapidement et à moindre coût. C’est via le partage d’informations que s’étendra la base de connaissance des mu-tations génomiques. Le numérique est un outil formidable offrant d’innombrables ma-nières de collaborer mais il faut que les dif-férents acteurs fassent tomber les barrières qui empêchent le partage des données, le tout dans un respect de la confidentialité et de la protection des données. Il faudra également s’assurer que les efforts dans le domaine soient au bénéfice immédiat du pa-tient et pas uniquement de la recherche.

Propos recueillis par

Arditë Shabani

Actualité Zoom sur...

CONSERVER LES VALEURS CRÉER UNE PLUS-VALUE

Du nettoyage de zones sensibles à la préservation de la valeur de votre objet en passant par l’analyse efficace ainsi que les solutions globales pour l’encadrement de votre bien foncier, l’assistance flexible lors de difficultés personnelles, la destruction d’animaux nuisibles ou un conseil compétent lors des questions d’exploitation: nous sommes là pour vous à tous les niveaux!

Honegger SA Succursale LausanneChemin de Maillefer 371052 Mont-sur-LausanneT. +41 21 654 33 00 [email protected]

DEPUIS 1948

HONEGGER

NOUSSOMMESSUISSE

Page 16: n° 67 - Décembre 2015

16 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

La PME vaudoise a su se réinventer après la disparition des seringues en verre. Son site de pro-duction a été entièrement revu et le savoir-faire a été maintenu pour la fabrication d’une vaste gamme d’instruments pour la métrologie du dosage de liquide en laboratoire, dont des micro-pipettes, dispensers et seringues de précision. Etat des lieux avec son patron, Sylvain Christen.

Depuis Ecublens, Socorex fournit les laboratoires du monde entier

Socorex est l’exemple de la PME qui a su se réinventer. Son site de production a été entièrement revu et le savoir-faire a été maintenu. N’était-ce pas nécessité ?La réponse est OUI, mais elle est empreinte de beaucoup de complexité. Le premier grand virage opéré touchait aux fondamen-taux de l’entreprise : quitter un domaine d’activité dont l’avenir était derrière... Virage relativement lent, mais décisif, consistant à appliquer un savoir-faire bien rôdé aux cré-neaux plus porteurs des sciences de la vie et de la santé animale. Le site, âgé d’une cinquantaine d’années, nécessitait une ré-novation de fond en comble. En profiter pour partir ? Sous quels horizons ? Et quid d’un personnel très spécialisé et du swiss made qui avaient assis notre réputation ? Décision fut prise de grandir sur place, sans interruption de production, ce qui a permis de tripler les surfaces de travail et de stoc-kage tout en dotant l’entreprise d’un outil de travail des plus perfectionnés.

Comment se passe la gestion de la R&D dans une entreprise de votre taille ?Innover est le must pour la survie de toute en-treprise et la PME n’y échappe pas. Principe fondamental, ne pas disperser ressources humaines et financières sans assurer le meil-leur niveau des produits existants. Je veux dire par là que la compétitivité des produits qui nous font vivre passe avant l’élargisse-ment de la gamme à tout prix, au risque d’y laisser des plumes en matière d’innovation, de qualité et de productivité. La R&D est gérée par une petite équipe interne dont les ingénieurs sont aguerris à la métrologie du dosage de liquide, aux techniques du très petit en matière de mécanique de précision, aux traitements de surface, aux matériaux haut de gamme utilisés, pour ne citer que l’essentiel. Au gré des projets, nous faisons

également appel aux écoles d’ingénieurs et bureaux d’études indépendants, ainsi qu’aux conseils d’organismes tels qu’Innovaud, Al-liance ou encore Inartis. Nous saisissons les opportunités d’aides financières aux PME octroyées par l’Etat de Vaud et la Confédé-ration lorsqu’un projet où l’autre remplit les conditions requises.

Quelle ressource est-ce que vous al-louez à la R&D pour rester compétitif ?Nos dépenses R&D ne découlent pas d’un budget fixe mais fluctuent d’un exercice à l’autre, au gré des étapes de développe-ments en cours. Les fluctuations sont par-ticulièrement fortes dans les outillages (ex. moules d’injection et machines), qui peuvent représenter des sommes considérables. La moyenne pour les dernières années se si-tue aux alentours de 10 % de notre chiffre d’affaires.

Comment voyez-vous le futur dans votre domaine ?Comme on arrose son jardin, le besoin de créer du nouveau est incessant. La techno-logie évolue vite, ceci dans un environne-

ment compétitif. Notre domaine, comme d’autres, voit apparaître les concurrents asiatiques. Leur qualité est encore insuffi-sante dans les moyens et hauts de gamme, mais ils évoluent vite. Le time-to-market est un facteur fondamental de l’innovation. Les idées sont une chose, les concrétiser rapidement en est une autre. Nous travail-lons à nous améliorer sur ce point sensible.

A votre avis, est-ce que les conditions- cadres (fiscalité, collaborations avec les écoles) dans le canton de Vaud sont pro-pices à l’innovation ?La réforme de la fiscalité des entreprises et la réduction graduelle de l’impôt sur les bé-néfices ne sera que justice ; un facteur de compétitivité tardif mais bienvenu. Quant aux aides cantonales et à la mise en ré-seau des institutions et associations évo-quées précédemment, elles n’ont jamais été aussi nombreuses, variées et généreuses. Les entrepreneurs qui savent s’en servir ne peuvent que s’en réjouir.

Propos recueillis par

Arditë Shabani

© S

ocor

ex

Zoom sur... Actualité

Page 17: n° 67 - Décembre 2015

17 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

Disproportionnée et contradictoire, la loi sur le tabac doit être corrigée

Affaiblir la place économique suisse ne permet pas de lutter contre la faim dans le monde !

En matière de prévention du tabagisme, la responsabilité individuelle doit l’emporter sur les interdictions. La politique axée sur l’information des dangers du tabac a per-mis de faire baisser la consommation de 24 % au cours des dix dernières années; elle porte donc ses fruits. Vouloir interdire pratiquement toute publicité pour les ciga-rettes, comme le prévoit le Conseil fédéral avec son projet de nouvelle loi sur les pro-duits du tabac (LPTab), serait une mesure disproportionnée.

La protection des mineurs est indispensable et toute publicité ciblée sur cette clientèle potentielle doit être bannie : cet aspect de la LPTab ne pose aucun problème. En re-vanche, le consommateur adulte doit res-ter libre de ses choix, même si ces derniers ne correspondent pas à tous les objectifs de la politique fédérale de santé publique. Personne ne conteste le fait que fumer soit

dangereux, le fait est prouvé scientifique-ment. Mais le tabac est produit et commer-cialisé légalement, avec toutes les mises en garde d’usage, tant sur les produits eux-mêmes que via des campagnes de préven-tion. Cela étant, tout un chacun doit pouvoir rester libre de choisir de fumer ou de s’abs-tenir, et donc d’opter pour le produit qui lui convient le mieux. A ce titre, la publicité de-meure essentielle pour que la concurrence joue. La confiner quasi-exclusivement à l’in-térieur des kiosques, comme prévu dans le projet de loi, irait beaucoup trop loin dans la restriction de la liberté économique.

Autre problème, la LPTab veut assimiler les cigarettes électroniques et autres nouveaux produits, comme le tabac chauffé, à des ci-garettes ordinaires. Leur nocivité est pour-tant moindre et certains professionnels de la prévention recommandent même leur usage, pour ce qui est de la cigarette élec-

tronique, aux fumeurs qui souhaitent cesser de fumer. Une réglementation particulière est donc absolument indispensable. En mé-langeant ces innovations avec les produits conventionnels, la nouvelle loi desservirait ainsi la cause qu’elle est censée défendre, soit la diminution de la consommation de tabac. Le Parlement peut encore éviter cet auto-goal.

Philippe Gumy

Le 28 février prochain, les Suisses se pronon-ceront sur l’initiative des Jeunes socialistes « Stop à la spéculation sur les denrées alimen-taires ». Ce texte prétend lutter contre la faim dans le monde en interdisant aux acteurs fi-nanciers ayant leur siège ou une succursale en Suisse des transactions financières se rapportant à des matières premières agri-coles et à des denrées alimentaires.

L’idée peut paraitre séduisante à certains, mais sous les apparences du « bon sens », les Jeunes socialistes proposent des solu-tions sans effet et néfastes pour notre pays : non seulement cette initiative ne résout en aucun cas le problème de la faim, mais elle contribue à détériorer sensiblement le cli-mat économique en Suisse. Elle est donc parfaitement contreproductive.

Une telle interdiction aurait des consé-quences sur différents groupes d’entreprises, au premier rang desquelles les entreprises agroalimentaires qui transforment ces pro-duits, les banques et les sociétés de né-goce de produits agricoles. Rappelons que selon les estimations du Conseil fédéral le secteur du négoce est constitué d’environ 570 entreprises – dont près de 400 sur l’Arc lémanique – et de plus de 10 000 emplois. Leurs activités contribueraient à hauteur de 3,9 % du PIB suisse. Ces entreprises de né-goce, tout comme les entreprises agroali-mentaires, ont besoin de conserver l’accès aux marchés agricoles à termes et aux pro-duits financiers qui s’y traitent pour couvrir leurs risques liés à l’achat, au transport et au stockage des marchandises et anticiper leurs coûts de production.

Avec leur initiative les Jeunes socialistes voudraient limiter la liberté économique de toutes ces entreprises en leur imposant des contraintes élevées dans leurs activités opé-rationnelles. Cela se traduirait par une perte de compétitivité par rapport aux concurrents étrangers. On peut donc craindre que l’adop-tion de ce texte entraine des délocalisations, des pertes d’emplois, de valeur ajoutée et de recettes fiscales. Cerise sur le gâteau, cela aug-menterait encore l’incertitude quant à l’évolu-tion des conditions-cadres, ce qui constituerait un signal supplémentaire négatif à l’égard de toute la place économique suisse.

Cessons d’affaiblir volontairement notre tis-su économique, cela ne servira à rien. On ne nourrit pas Pierre en déshabillant Paul ! La CVCI s’oppose ainsi fermement à ce texte.

Guy-Philippe Bolay

© iS

tock

Economie et politiqueActualité

Page 18: n° 67 - Décembre 2015

18 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

Prix Entreprendre Région Lausanne 2016 Entrepreneurs, démarquez-vous !

Qu’il s’agisse d’un nouveau produit ou d’un service, d’une innovation d’affaires, le Prix Entreprendre Région Lausanne (PERL) prime les projets novateurs et économiquement viables qui contribuent à la création et au maintien d’emplois dans la région lausannoise.

Unique concours en Suisse dont les Tro-phées sont offerts par des collectivités publiques pour encourager l’esprit d’entre-prise, le Prix PERL est devenu, au fil des ans, un élément central du soutien aux en-treprises établies sur le territoire de Lau-sanne et sa région. Depuis ses débuts en 2003, le Prix PERL a permis d’encoura-ger plus de 52 projets pour un montant to-tal de 1 300 000 francs, en récompensant l’activité entrepreneuriale, la performance et le potentiel de développement de nou-veaux produits ou services. La diversité des sociétés primées, actives aussi bien dans

des domaines high‐tech que traditionnels, démontre la vitalité et l’inventivité du tissu économique régional.

Ce prix est un soutien important à l’entre-preneuriat et représente une plateforme unique permettant aux lauréats d’être sous le feu des projecteurs. L’attention des mé-dias, ainsi que celle de potentiels clients et investisseurs, est en effet un élément cru-cial pour le succès de leurs projets.

Cette année, cinq récompenses seront at-tribuées lors de la cérémonie de remise des prix le 11 mai 2016. Le grand gagnant sera récompensé à hauteur de 50 000 francs et les quatre autres lauréats se verront attri-

buer des prix pour 10 000 francs chacun. Les 10 000 francs restants seront remis, à titre d’encouragement et selon l’apprécia-tion du jury, à certains projets très intéres-sants n’ayant pu être retenus pour la finale.Aucune distinction du secteur d’activité n’est déterminante, dès lors que le projet est développé sur le territoire de l’une des communes membres de Lausanne Région. Le règlement ainsi que toutes les informa-tions permettant de participer au concours sont disponibles sur www.lausanneregion.ch/perl. Vous trouverez également un film permettant de connaître les critères et la marche à suivre pour déposer votre dossier de candidature auprès de Lausanne Région d’ici au 8 janvier 2016. Entrepreneurs, lancez-vous !

Guy-Philippe Bolay

www.prixentreprendre.ch/region.php

En Suisse, chaque année, 500 000 employés ont un accident pendant leurs loisirs. C’est à peu près deux fois plus que le nombre de ceux qui se blessent au travail. Les absences qui en résultent occasionnent un important surplus de travail adminis-tratif et coûtent cher aux entreprises. Il faut donc agir avec des moyens ad hoc ! C’est en substance le message de Christian Wyssmüller, Conseiller en entreprises du bpa pour la Suisse romande. Il s’adressera aux responsables RH le 28 janvier 2016, lors d’un événement à la CVCI.

De nombreux chefs d’entreprise partent du principe que les accidents de loisirs sont une affaire purement privée. Si l’on estime qu’une déchirure des ligaments du genou peut occasionner plus de 40 jours d’absence du lieu de travail, on imagine mieux les réper-cussions concrètes sur l’entreprise. Elle doit

faire face à des problèmes d’organisation, chercher et former des remplaçants, tenter de respecter des délais et de maintenir les bonnes relations avec la clientèle. Dans le pire des cas, l’image de l’entreprise en pâ-tit durablement. Et la mauvaise publicité se propage vite… Les employeurs ont donc un intérêt économique, mais aussi une respon-sabilité éthique, à contribuer à la bonne san-té de leurs collaborateurs. Des programmes de prévention à long terme permettent de di-minuer le nombre de jours d’absence. Avec une palette de moyens de communication et de formations pour la plupart gratuits, le bpa – Bureau de prévention des accidents les soutient dans leurs démarches.

Simples et gratuits : les SafetyKits Par définition, les absences dues à des bles-sures pénalisent cruellement les PME. En même temps, ces entreprises n’ont souvent

ni le temps ni les ressources nécessaires pour mettre en œuvre des programmes de prévention. C’est pourquoi le bpa leur pro-pose les kits de prévention « SafetyKits ». Ceux-ci contiennent tout ce dont une entre-prise a besoin pour prévenir immédiatement et simplement les accidents de loisirs : une affiche A3 à placarder dans l’entreprise, un flyer avec des conseils et une surprise pour les collaborateurs, une présentation pour les formations internes et une vidéo. Les thèmes sont variés : risque de chutes, vi-sibilité dans le trafic, alcool au volant, vélo classique/électrique, symboles de danger sur les produits et ski/snowboard. Pour appro-fondir le sujet et découvrir d’autres outils du bpa, venez nombreux le 28 janvier 2016 !

Informations sur l’offre globale pour les entreprises : www.entreprises.bpa.ch

100 000 francs de prix à la clé !

Prévenir les accidents non professionnels en entreprise : c’est possible et c’est payant !

Votre CVCIEn bref

Page 19: n° 67 - Décembre 2015

19 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

ACCES PERSONNEL SA

1003 LausannePlacement de personnel fixe et temporaire Miles HopwoodT. 022 310 50 [email protected]

AMIROUCHE SAMAH

1025 St-Sulpice Soutien psychologique du personnel d’établissements pénitentiairesT. 079 225 55 [email protected]

AQUAMA SÀRL

1197 PranginsCleantech, productions et ventes de produits de nettoyage biologique Iyad MusaT. 021 807 17 [email protected]

JACQUES BAUMGARTNER

1066 EpalingesAvocatT. 021 784 26 [email protected]

BESTMILE SÀRL

1015 LausanneInformatiqueRaphaël Gindrat, Anne KoymansT. 021 508 70 01T. 079 218 89 [email protected]

COORPACADEMY SA

1015 LausanneSoftwareJean-Marc TassettoT. 021 693 85 [email protected]

CULLYCULLY SÀRL

1096 Cully Design d’objets Antonin Ferla T. 021 799 19 [email protected]

DBS SYSTEM SA

1196 GlandMedtechEric Ödman, Julien [email protected]

THOMAS-DOMINIQUE DELACOSTE

1005 LausanneThérapie familiale, supervision en individuel ou en groupeT. 078 736 90 [email protected]

MARC DEVIGNE

1018 LausanneSupervision du personnel du service pénitentiaireT. 079 469 26 [email protected]

DPO ASSOCIATES

1260 NyonConseil et formation en protection des données Isabelle Hering, Jean Bloch, Claude Lachat, Gérald PageT. 022 361 85 [email protected]

ESPACE-MOBILIER & IMMOBILIER

1092 Belmont-LausanneAgence immobilière Joëlle NoirjeanT. 021 728 50 [email protected]

EURANKA SÀRL

1110 MorgesMarketing digital, commerce de tous produits et services relatifs à Internet Raphaël GarciaT. 021 544 28 [email protected]

EUROFIN – PRIVATE INVESTMENT OFFICE SA

1006 LausanneConseil financierAlexandre Cadosch, Michel CretonT. 058 710 71 [email protected]

FROM2

1872 Troistorrents Prestations de services en matière de RH Thierry DumontT. 079 311 26 [email protected]

GEA J.-M. VALLOTTON ET T. CHANARD ARCHITECTES- URBANISTES FSU SA

1003 LausanneAménagement du territoire, urbanisme et architecture Thierry ChanardT. 021 310 01 [email protected]

HOSTETTLER CONSULTING SÀRL

1275 Cheserex Toutes activités liées aux techniques industrielles et du bâtiment Jean-Michel Hostettler T. 079 927 77 [email protected]

Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’elles manifestent pour nos activités.

Nouveaux membresVotre CVCI

Page 20: n° 67 - Décembre 2015

20 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

IMPRESSUM

Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 LausanneT. 021 613 35 35, F. 021 613 35 [email protected], www.cvci.chRédaction et administration :Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Sonia Delgado, Olivier Fantino, Véronique Gauzargues, Julien Guex, Philippe Gumy, Mathieu Piguet, Patrick Roulet, Serge Sahli, Arditë Shabani, Norma Luzio et Christine Walter-Luz. Gervaise Defago (rédactrice responsable)Conception : Buxum communication, Founex, www.buxum.chImprimeur : PCL Presses Centrales SAAcquisition de partenaires :DG Marketing, Grandvaux, T. 021 793 16 10Tirage : 4500 exemplairesParution : 4e semaine du mois

IMAGETSON

1025 St-Sulpice Importation et distribution de matériel audio Olivier MagetT. 076 589 88 [email protected]

IMPULSE GUGLYA & MEISSNER

1820 Montreux Conseil et coaching aux entreprises Ganna Guglya, Johannes MeissnerT. 021 535 16 83

KEURIG TRADING SÀRL

1003 LausanneAchat et vente du café vertLindsey W.Bolger, Cyrille JannetT. 021 560 00 [email protected]

MANAG’ECO GMBH

1701 FribourgConseils aux entreprises, management durable et gouvernance Laurent Dietrich, Nicolas KilchoerT. 026 321 41 [email protected]

MORE THAN JUST COMPLIANCE

1003 LausanneManagement et consultingMarc LeuT. 079 550 26 [email protected]

PUIG (SUISSE) SA

1262 Eysins Achat et vente d’articles de parfumerieChristophe LesueurT. 022 545 81 [email protected]

SCANTRUST SA

1015 LausanneDétection de contrefaçon et traçabilitéJustin Picard, Nathan AndersonT. 078 689 86 [email protected]

SNI EDITIONS SERVICE SA

1006 LausanneMaison d’éditionVincent Laarman, Christophe LaarmanT. 021 601 73 [email protected]

SQEEDTIME

1004 LausanneDéveloppement d’une application mobile iOS et Android dans le secteur des activités Timothée Barghouth, Paul-Edgar LevyT. 076 822 52 [email protected]

SWISS TYPEFACES SÀRL

1091 Grandvaux Création et vente de polices de caractères, graphismeIan PartyT. 021 799 38 [email protected]

SWISSAF CONSULTING, V. MENGONG AMOUGOU

1800 VeveyNégoce et représentation d’entrepriseVéronique Mengong Amougou T. 078 725 80 [email protected]

TYRE RECYCLING SOLUTIONS SA

1196 GlandRecyclage de pneus, CleantechGabriel Champrenaud T. 022 906 10 [email protected]

VALOREM TAX ET FINANCE SA

1275 CheserexPrestations de services dans les domaines du conseil fiscal et comptableJean-Philippe BindschedlerT. 079 240 90 [email protected]

VILLE DE PULLY RESSOURCES HUMAINES

1009 PullyAdministration publiqueGil Reichen, Philippe SteinerT. 021 721 31 [email protected]

WELLNESSME SA

1816 Chailly-Montreux Centres de bien-être, achat et vente de produits cosmétiquesMichelle DamourT. 021 966 28 [email protected]

Votre CVCINouveaux membres

Page 21: n° 67 - Décembre 2015

21 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

AVS et allocations familiales en 2016

Arrivée des e-services à la Caisse AVS

I. AVS-AI-APG – CotisationsLe taux de cotisation dans le régime des allo-cations pour perte de gain (APG) sera abais-sé au 1er janvier 2016. Il passera de 0,5 % à 0,45 %. Ce geste en faveur de l’économie a une portée limitée à 5 ans. Il faut relever que ce taux de 0,45 % engendrera quelques problèmes pratiques puisque cette cotisa-tion est paritaire. Le partage par moitié va nécessiter une révision du programme de salaires chez certains employeurs puisqu’il faudra appliquer un taux AVS-AI-APG avec un troisième chiffre après la virgule.

II. AVS-AI-APG – Cotisations pour les indépendantsCette réduction de la cotisation APG im-pactera aussi les cotisations réclamées aux indépendants. Par exemple, la cotisa-tion minimale annuelle de 480 francs pas-sera à 478 francs.

III. Assurance-chômage – CotisationsComme annoncé il y a plus d’une année par les autorités, la modification du salaire pla-fonné de l’assurance-accidents (LAA), pour qu’il y ait toujours au moins 92 % mais pas plus de 96 % des travailleurs qui soient as-surés, a une incidence directe sur l’assu-rance-chômage. Ainsi, le plafond actuel de

126 000 francs passera à 148 200 francs. Le taux paritaire de la cotisation reste fixé à 2,2 %.

IV. AVS-AI – PrestationsLa hausse du plafonnement du salaire as-suré LAA a d’autres influences, en particu-lier pour les indemnités journalières dont le montant maximal doit être égal au mon-tant maximal du gain assuré journalier fixé dans la LAA.

V. Allocations familiales – PrestationsLes allocations familiales ne sont pas aug-mentées au 1er janvier 2016 dans le canton de Vaud. Il en va de même dans les autres cantons.

VI. Allocations familiales – CotisationsSalariésLors de sa séance du 18 novembre dernier, le Comité de notre Caisse a décidé de main-tenir le taux de la cotisation vaudoise à 2 % sur les salaires AVS. Rappelons que ce taux se compose de :• 1,78 % exigences légales en matière

d’allocations familiales• 0,08 % accueil de jour des enfants• 0,09 % formation professionnelle• 0,05 % contribution de soutien à la CVCI

Genève : Le Conseil d’Etat a décidé d’aug-menter une nouvelle fois le taux de la co-tisation au 1er janvier 2016. Il passera de 2,40 % à 2,45 %.

Neuchâtel : Dans ce canton, notre Caisse applique un taux global qui couvre les alloca-tions familiales et la contribution au régime cantonal d’accueil extrascolaire. Le Conseil d’Etat ayant fixé un nouveau taux pour ce ré-gime particulier, le taux de la cotisation glo-bale est également adapté, passant de 1,67 % à 1,68 % le 1er janvier prochain. Pour rester dans ce canton, notons au passage que la contribution au Fonds pour la formation et perfectionnement professionnels, prélevée par les Caisses AF, sera adapté le 1er janvier 2016, en passant de 0,056 % à 0,087 %.

Indépendants : La hausse du plafonnement LAA à 148 200 francs sera reporté dans le régime des allocations familiales des indépendants puisque la loi fédérale prévoit que leurs cotisations sont prélevées sur la part de revenu équivalant au montant maximal du gain assuré LAA.

Informations : www.cvcicaisseavs.ch T 021 613 35 11

Vous êtes membre de notre Caisse de com-pensation AVS-AI-APG, un chaud partisan des solutions informatiques et vous souhaitez vous simplifier les tâches administratives ?Nous disposons, depuis quelques jours, d’un outil qui répondra en partie à vos sou-haits : les e-services ! Son utilisation est simple et gratuite. Il vous suffit simplement d’aller vous inscrire sur nos pages web www.cvcicaisseavs.ch pour obtenir le passeport CVCI. Le « passeport », c’est le login donnant accès aux services élec-troniques que nous vous proposons et qui vous permet aussi la gestion de ces accès :• Vous gérez les droits d’accès de vos col-

laborateurs ou des tiers mandataires (fi-duciaire, outsourcing) ;

• Vous avez plusieurs sociétés : un seul passeport !

Services proposés• ACL – Annonce de vos nouveaux colla-

borateurs en ligne ;• E-XPAT Expatriés – Gestion des dos-

siers de vos travailleurs détachés (de Suisse à l’étranger ou vice-versa), des échéances de leur autorisation, des bé-néficiaires de l’assurance continuée du-rant leur séjour à l’étranger, y compris leur conjoint ;

• DAN – Déclaration annuelle des salaires : dépôt d’un fichier au format PUCS ou saisie manuelle directement dans les e-services.

Signalons au sujet des déclarations annuelles des salaires que la Caisse est « réceptrice Swissdec ». Ce statut est valable pour l’an-nonce de vos salaires 2015.

Des questions sur les e-services ou swissdec ? Contactez-nous :T 021 613 35 [email protected]

Services et prestationsVotre CVCI

Page 22: n° 67 - Décembre 2015

22 Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

Nos publi-séminaires sont gratuits et suivis d’un apéritif ou petit-déjeuner permettant d’approfondir les discussions.

Renseignements et inscriptions : [email protected], T. 021 613 35 35www.cvci.ch/evenements

Rémunération : quelle est la meilleure solution pour mon entreprise ?

Que vous soyez propriétaire de votre entre-prise, salarié-actionnaire de celle-ci ou cadre dirigeant, une même question se pose à vous : « Comment adapter ma politique de rému-nération afin d’optimiser l’équilibre financier de l’entreprise ? ». Pour tenter de répondre à cette question, il est nécessaire d’identifier les différents types de rémunération et de leurs possibles combinaisons, par exemple :• Existe-t-il des limites au versement d’une

gratification ou au versement d’un divi-dende en lieu et place d’un salaire ?

• Quels sont les avantages et inconvé-nients des plans d’intéressements ?

En structurant dès aujourd’hui les diffé-rentes formes de revenus, il vous sera pos-sible d’améliorer vos ressources financières de demain.

Des spécialistes en droit, en fiscalité et en politique financière d’entreprise de la so-ciété KENDRIS SA, partenaire suisse no-tamment pour les services fiduciaires, de conseil juridique et fiscal et de comptabili-té, aborderont cette thématique lors d’un publi-séminaire, lundi 8 février 2016, de 17h00 à 19h00, à la CVCI.

CoorpAcademy : cours et formations en ligne

CISEL Informatique SA agrandit son portefeuille de solutions Cloud et propose son nouveau produit CISsync

Quatre compères, dont un ancien DG de Google France, proposent avec Coorpaca-demy une formation, via un cours modulable en ligne, à destination des TPE, professions libérales et auto-entrepreneurs ; mais aus-si au grand public curieux. L’objectif : maî-

triser la transformation digitale ! Pour aider les internautes à comprendre les phéno-mènes digitaux, Coorpacademy propose un voyage sur 14 grands thèmes touchant à la transformation digitale : le brand enga-gement, le commerce en ligne, la révolu-

tion mobile, les grands enjeux posés par les géants du Web, le phénomène du big data, des cibles au marketing one-to-one, les réseaux sociaux…

www.coorpacademy.com

La solution CISsync de stockage, de partage et de synchronisation de fichiers répond aux besoins croissants de mobilité et des nou-veaux modes d’organisation du travail. Plus qu’un DropBox® professionnel, cette solu-tion Cloud donne accès aux données d’en-treprise via un Browser Web et une App mobile IOS ou Androïd. Les données, hé-bergées en Suisse dans les Data Centers de dernière génération, garantissent une sé-curité, un contrôle et une traçabilité maxi-

males indispensables aux entreprises. Avec CISsync les clients maîtrisent leurs coûts grâce à une facturation « Pay as you go ». La nouvelle solution CISsync complète l’offre d’outils collaboratifs en mode Cloud déjà existante : Exchange – Skype for Business – VOIP. Dans cette démarche d’innovation continue, CISEL va poursuivre le développe-ment de son offre Cloud pour PME/ PMI.

www.cisel.ch

Votre CVCI

De partenaire à partenaire

Nouvelles de nos membres

Publi-séminaire

Page 23: n° 67 - Décembre 2015

LE BUSINESS CLUB EST LE RÉSEAU D’AFFAIRES DÉDIÉ AUX ENTREPRENEURS ROMANDS

FORT D’UNE EXPÉRIENCE DE PRÈS DE 10 ANS, IL RASSEMBLE 600 CHEFS D’ENTREPRISE ET CADRES SUPÉRIEURS LORS D’ÉVÉNEMENTS VARIÉS, PROFESSIONNELS OU AXÉS RÉSEAUTAGE, LE TEMPS D’UN LUNCH OU D’UNE SOIRÉE.

REJOIGNEZ-NOUS ! LE BUSINESS CLUB SERA VOTRE INTERLOCUTEUR. IL FAVORISERA VOS MISES EN RELATION, PROFILERA VOS OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES OU VOUS FERA PROFITER DE CELLES DE SON RÉSEAU.

CONDITIONS :

ETRE MEMBRE DE LA CVCI

OU D’UNE AUTRE CHAMBRE

DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE

ROMANDE

COTISATIONS :

350 FRANCS PAR ANNÉE

+ FINANCE D’ENTRÉE

DE 200 FRANCS.

RENSEIGNEMENTS :

SOPHIE PELLET

T : +41 (0)21 613 35 49

F : +41 (0)21 613 35 05

[email protected]

WWW.BUSINESSCLUBCVCI.CH

BUSINESS CLUB CVCILE PARTENAIRE DES ENTREPRISES

Page 24: n° 67 - Décembre 2015

Joyeux

Noë

l & bon

ne a

nnée

 !

Buxum® Communication Sàrl • Grand-Rue 38A • 1297 Founex VD • +41 22 960 97 50 • www.buxum.ch

COMMUNICATION & DIGITAL STRATEGY

L’originalité ne s’apostrophe pas, Monsieur ! Elle se vit…

ANNONCE_CVCI_VOEUX_2016_V3.indd 1 04.12.15 10:53