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N°198 - Chabbat Parachat Yitro - Spécial 22 Chevat 5773 - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - [email protected] Bonnes Nouvelles Photo de la semaine Travaux d’impression numérique logos, graphisme Demandez John pour service en français 072-2424245 [email protected] Jérusalem Beit Machia’h Centre Ville 6, rue Yavets Farbrengen le Jeudi soir 22h00 Rav Doron Oren 052-3618770 Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout le mercredi soir à 20h00 - 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion Vente de Mezouzot, Téfilines, Talith Katan, Kippoth Yé’hi 050-4147725 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad franco- phone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Editorial 22 Chevat 5773 : La Hilloula pendant Chabbat dévoile la Guéoula Cette année nous avons le mérite de voir la Hilloula de la Rabbanite ‘Haya Mouchka se passer un Chabbat, le Chabbat de la Parachat Yitro, celle des dix Commandements. De plus, la Paracha nous parle d’un converti, le beau-père de Moché Rabbénou qui a entendu les événements suivants : L’ouverture de la mer et la guerre contre Amalek. Pour un miracle comme celui de la mer des joncs qui s’est ouverte devant le Peuple Juif, nous comprenons facilement qu’il ait pu être impressionné, mais pour la guerre contre Amalek, comment cela est-il une prouesse pour le Peuple Juif de le vaincre, alors qu’il était aidé par D.ieu Lui-même ? En fait, c’est là le point qui est telle- ment étrange, un peuple qui n’est pas tellement différent des autres décide d’attaquer le Peuple Juif, celui-là même qui a bénéficié de tous ces miracles, les dix plaies, la sortie d’Egypte, la mer qui s’ouvre, la pro- tection des nuées célestes, mais qui donc pourrait se mesurer à un peuple qui est assisté par l’Eternel D.ieu, qui donc pourrait décider de se suicider et marcher contre l’invincible Peuple Juif !? Et c’est justement là que nous pou- vons remarquer l’insolence et le défi que lance Amalek, non pas au Peuple Juif, mais bien à D.ieu Lui-même. C’est pour cela que nous pouvons lire dans le Rambam les trois Mitsvot qu’il est demandé au Peuple Juif d’ac- complir lorsqu’il entre en Terre Sainte. D’une part « élire un roi », ensuite « combattre Amalek » et ce n’est qu’après cela qu’il est dit « construire le Temple ». C’est donc bien parce qu’Amalek a lutté dès le début contre le Peuple Juif qu’il est mentionné comme une finalité afin de rétablir la royauté divine sur terre. Nous sommes tous d’accord de dire qu’un simple peuple ne saurait arrêter le plan divin de se dérouler sous nos yeux et délivrer totalement le Peuple Juif de tout exil. Mais là, nous n’avons plus affaire à un simple peu- ple, nous devons effacer l’esprit d’im- pureté qui mine notre histoire depuis le début. Un esprit qui va contre toute logique, qui se dresse contre l’exis- tence d’un peuple, qui lui, veut faire le bien en rétablissant la royauté divine sur terre, le bien, la bonté et la droiture… Et afin qu’il y ait une réelle guerre contre cet esprit (car Amalek en tant que peuple, n’existe plus depuis bien longtemps), il nous faut, à nous, Peuple d’Israël, élire un roi. Or, ce roi existe, il est là, il a été choisi par D.ieu et nous l’a fait savoir. C’est sûr qu’il est de plus en plus dur de se connecter avec le concept de la royauté car le monde en a perdu l’ha- bitude. Mais il n’y a pas d’autre choix que d’accomplir les paroles de la Torah et celles du Rambam qui nous demandent d’élire un roi. Et là est le bien le plus élevé qui puisse exister sur terre, rétablir la royauté de David par l’intermédiaire de son fils, le Rabbi de Loubavitch élu en tant que Roi Machia’h par les têtes du Peuple Juif. Et le fait que nos yeux de chair ne le voient pas ne doit pas être un obstacle, car aussitôt que le Peuple Juif aura élu dans sa majorité, un roi, il se dévoilera aux yeux de tous de la manière la plus claire. Néanmoins, un seul Juif peut par un seul acte faire pencher la balance, nous affirme le Rambam, alors nous devons jouer tous nos atouts pour amener immédiatement la délivrance mon- diale. D’une part accomplir notre devoir d’augmenter notre implication dans la Torah, les Mitsvot et les bonnes actions, mais aussi continuer à élire notre roi par un email à votre disposi- tion : [email protected] Et par la Hilloula de la Rabbanite qui tombe ce Chabbat, vous, mesdames, donnez le dernier coup de pouce car c’est, comme vous pourrez le lire dans le Dvar Mal’hout par votre mérite qu’intervient la délivrance. Et influencez votre mari, ainsi que vos enfants à en faire de même et il nous est garanti par notre Sainte Torah qu’il n’y aura pas à attendre plus car la Guéoula se dévoilera par votre mérite de manière immédiate. Et tous nous proclamerons devant notre roi, le Roi Machia’h : «Vive le Rabbi Roi Machia’h Chlita, maintenant et pour l’éternité!!!»…

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Spécial 22 Chevat de Guéoula : Hilloula de la Rabbanite 'Haya Mouchka qui tombe Chabbat

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N°198 - Chabbat Parachat Yitr o - Spécial 22 Chevat 5773 - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - [email protected]

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JérusalemBeit Machia’h Centre Ville6, rue Yavets Farbrengen leJeudi soir 22h00 Rav DoronOren 052-3618770

Beit Machia’h ArnonaCours de Tanya et DvarMal’hout le mercredi soirà 20h00 - 19/5 rue ChalomYehuda 058-4770055

Beit Machia’h Har ‘Homa34, rue Rav Its’hak NissimRav Shlomo Yossef TsionVente de Mezouzot, Téfilines,Talith Katan, Kippoth Yé’hi050-4147725

Minyane ‘Habad à Bakale Chabbat à 10h30 suivi d’unFarbrengen 1, rue Dan àBaka synagogue «TefilaLeDavid» 058-4770055

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072

Guilo : Beit ‘Habad franco-phone de Guilo Rav Its’hak‘Haviv 054-4833764

Editorial

22 Chevat 5773: La Hilloula pendant Chabbat dévoile la GuéoulaCette année nous avons le mérite de voirla Hilloula de la Rabbanite ‘Haya Mouchka se passerunChabbat, le Chabbat de la Parachat Yitr o, celle des dix Commandements. De plus, la Paracha nous parled’un converti, le beau-père de Moché Rabbénou qui a entendu les événements suivants: L’ouverture dela mer et la guerre contre Amalek. Pour un miracle comme celui de la merdes joncs qui s’est ouvertedevant le Peuple Juif, nous comprenons facilement qu’il ait pu être impressionné, mais pourla guerrecontre Amalek, comment cela est-il une prouesse pourle Peuple Juif de le vaincre, alors qu’il était aidépar D.ieu Lui-même ?

En fait, c’est là le point qui est telle-ment étrange, un peuple qui n’est pastellement différent des autres décided’attaquer le Peuple Juif, celui-làmême qui a bénéficié de tous cesmiracles, les dix plaies, la sortied’Egypte, la mer qui s’ouvre, la pro-tection des nuées célestes, mais quidonc pourrait se mesurer à un peuplequi est assisté par l’Eternel D.ieu, quidonc pourrait décider de se suicider etmarcher contre l’invincible PeupleJuif !?Et c’est justement là que nous pou-vons remarquer l’insolence et le défique lance Amalek, non pas au PeupleJuif, mais bien à D.ieu Lui-même.C’est pour cela que nous pouvons liredans le Rambam les trois Mitsvotqu’il est demandé au Peuple Juif d’ac-complir lorsqu’il entre en TerreSainte. D’une part «élire un roi »,ensuite «combattre Amalek » et cen’est qu’après cela qu’il est dit «construire le Temple ». C’est doncbien parce qu’Amalek a lutté dès ledébut contre le Peuple Juif qu’il estmentionné comme une finalité afin derétablir la royauté divine sur terre.Nous sommes tous d’accord de direqu’un simple peuple ne saurait arrêterle plan divin de se dérouler sous nos

yeux et délivrer totalement le PeupleJuif de tout exil. Mais là, nousn’avons plus affaire à un simple peu-ple, nous devons effacer l’esprit d’im-pureté qui mine notre histoire depuisle début. Un esprit qui va contre toutelogique, qui se dresse contre l’exis-tence d’un peuple, qui lui, veut fairele bien en rétablissant la royautédivine sur terre, le bien, la bonté et ladroiture…Et afin qu’il y ait une réelle guerrecontre cet esprit (car Amalek en tantque peuple, n’existe plus depuis bienlongtemps), il nous faut, à nous,Peuple d’Israël, élire un roi. Or, ce roiexiste, il est là, il a été choisi parD.ieu et nous l’a fait savoir. C’est sûrqu’il est de plus en plus dur de seconnecter avec le concept de laroyauté car le monde en a perdu l’ha-bitude. Mais il n’y a pas d’autre choixque d’accomplir les paroles de laTorah et celles du Rambam qui nousdemandent d’élire un roi. Et là est lebien le plus élevé qui puisse existersur terre, rétablir la royauté de Davidpar l’intermédiaire de son fils, leRabbi de Loubavitch élu en tant queRoi Machia’h par les têtes du PeupleJuif. Et le fait que nos yeux de chairne le voient pas ne doit pas être un

obstacle, car aussitôt que le PeupleJuif aura élu dans sa majorité, un roi,il se dévoilera aux yeux de tous de lamanière la plus claire. Néanmoins, un seul Juif peut par unseul acte faire pencher la balance, nousaffirme le Rambam, alors nous devonsjouer tous nos atouts pour amenerimmédiatement la délivrance mon-diale. D’une part accomplir notredevoir d’augmenter notre implicationdans la Torah, les Mitsvot et les bonnesactions, mais aussi continuer à élirenotre roi par un email à votre disposi-tion : [email protected] par la Hilloula de la Rabbanite quitombe ce Chabbat, vous, mesdames,donnez le dernier coup de pouce carc’est, comme vous pourrez le liredans le Dvar Mal’hout par votremérite qu’intervient la délivrance. Etinfluencez votre mari, ainsi que vosenfants à en faire de même et il nousest garanti par notre Sainte Torahqu’il n’y aura pas à attendre plus carla Guéoula se dévoilera par votremérite de manière immédiate. Et tous nous proclamerons devantnotre roi, le Roi Machia’h : «Vivele Rabbi Roi Machia’h Chlita,maintenant et pour l’éternité!!!»…

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Le prince de la génération, prince, Nassi,d’un langage d’élévation, il soutient etélève toute la génération, car «le princeest tout» (2). Et on peut le comprendreau sujet de sa fille, car toutes ses préoc-cupations et plus particulièrement sondépart de ce monde, permettent à tousd’obtenir une élévation.Et, lorsque l’on sait que le Yortseit(Hilloula) de celle-ci, tombe le mêmemois que celui de son père, le RabbiRayats, le 10 Chevat, dont l’élévation etla royauté sont plus prononcés ce jour-là.Car il est connu (3) que montent«toutesces actions, son enseignement et son tra-vail qu’il a effectué tous les jours de savie» et tout se révèle ici-bas alors «qu’ilexerce des prodiges sur terre (4)».Et l’on remarquera l’allusion se trouvantdans le nombre du mois de Chevat, leonzième mois et la date que l’on a dési-gné est le 22 qui vient en continuation eten rajout au dixième du mois, jour de laHilloula du prince de notre génération.Et de tout ceci doit ressortir un enseigne-ment pour le travail de notre générationcelle du prince de notre génération, etplus particulièrement, en ce qui concernele travail des femmes et des jeunes fillesd’Israël afin qu’elles s’attachent auYortseït de la fille du prince de la géné-ration. Et plus précisément à la veille du22 Chevat, jours dans lesquels a lieu lerassemblement mondial des envoyées duRabbi.

Du dix au onzeMon beau père, le Rabbi, traversa troisépoques. Il y eut tout d’abord le 10Chevat 5710-1950, date à laquelle lamission qui lui fut confiée dans cemonde parvint à son terme. Par la suite,le 11 Chevat 5711-1951, une périodenouvelle commença, celle de la septièmegénération à partir de l’AdmourHazaken et la neuvième depuis le BaalChem Tov. Enfin, il y eut le décès de safille, le 22 Chevat 5748-1988.Ces trois périodes correspondent à troisétapes de l’édification de la demeurecéleste dans la matière, qui introduit lenombre onze dans celui de dix.La première étape consiste à mettre enévidence la perfection dans le mondeafin d’y faire apparaître le nombre dix.Dès lors, la matière devint apte à rece-voir la révélation du onze, à connaître la

soumission et le dix peut être le récepta-cle du onze, bien qu’une différence sub-siste entre ces deux chiffres.La deuxième période est celle du onze,qui acquiert sa propre élévation. La troi-sième, enfin, réalise la jonction entre lesdeux premières, de sorte que la demeurede l’Essence divine soit effectivementbâtie ici-bas. Ainsi, elle peut faire corpsavec Celui qui y demeure. Dès lors,l’Existence véritable apparaît à l’évi-dence dans la matière créée.Les deux dernières périodes correspon-dent donc conjointement au nombreonze, la première le décrivant dans sarelation avec le dix, la seconde faisantallusion à l’Essence transcendant lenombre.

Du onze au vingt-deuxLe vingt-deux est le onze multiplié pardeux (11 jours depuis le 11èmejour du11èmemois). Ce qui signifie que dans lemois se trouve par deux fois le nombreonze (de plus, tout cela se passe dans le11èmemois). Tout ceci exprime la per-fection se trouvant dans le onze (la sym-biose entre le dix et le onze), car mêmeau niveau des dévoilements, ainsi qu’auniveau du luminaire (qui influence, lejour) il y a le niveau du onze lorsqu’ilélève le dix (ce monde ici-bas), ou quece soit du niveau du onze en soi, du côtéde l’essence de celui qui influence, leonze dans toute sa pureté du côté del’Essence qu’Il soit béni, et de plus,l’unification des deux niveaux.C’est-à-dire que la plénitude du dix et duonze (lors du 11èmemois), intervient àla suite de la plénitude du travail desenfants d’Israël ici-bas qui consiste àattirer le niveau du onze dans les dixCommandements qui ont été donnésd’En-haut lors du don de la Torah, serajoute à nouveau «onze jours à partir du‘Horev» le dévoilement de «Be’ha» encorrespondance avec les 22 lettres de laTorah (5).

Et grâce aux 22 lettres de la Torah, le Juifpeut s’unir avec le «Be’ha», l’Essencede l’Infini béni soit-Il (6). Et tout ceciimprègne tous les détails de sa vie (auniveau du dix, toutes les dix forces deson âme) d’une manière ou «En toi,Be’ha, Israël sera béni», Israël (tout Juif,tous les enfants d’Israël) seront bénis detoutes les bénédictions à partir du«Be’ha», de Ton Essence.

Le sens du nomTout ceci se retrouve dans le nom decelle dont nous évoquons la mémoire,«‘Haya Mouchka»: «‘Haya» (du mot‘Haïm, vie) fait allusion à l’ensemble dela vie de l’âme (la parcelle d’En-Haut,véritablement), qui descend de l’Originede toute vie en Son Essence, qu’Il soitbéni.«‘Haya» porte sur la vitalité qui faitvivre le corps par son habillement inté-rieur, et «Mouchka» qui exprime un par-fum (7) et selon certaines opinions (8) ilfait partie des onze composantes de l’en-cens et fait allusion à l’âme envelop-pante, car il est connu que l’odeur enve-loppe, et l’odeur réanime l’âme (9), carl’odeur a le pouvoir d’apporter une nou-velle vitalité au corps. De plus, l’âmeprofite d’une bonne odeur (10).Plus généralement, alors que l’âme pos-sède cinq noms: Nefech, Roua’h,Nechama, ‘Haya et Yé’hida (11).«‘Haya» fait allusion à ‘Haya et Yé’hidaqui sont les forces enveloppantes del’âme et plus particulièrement, «‘Haya»désigne le niveau de ‘Haya de l’âme (laforce enveloppante proche de l’intérieur)et «Mouchka» fait référence à la Yé’hida(l’enveloppe qui englobe, l’âme del’âme) qui désigne l’essence de l’âmeau-dessus des cinq noms qui lui ont étéattribués (12). Et c’est à ce niveau-là quel’odeur apporte une nouvelle force ainsique du plaisir dans l’âme de l’homme(13).Et lorsque les deux mots «‘HayaMouchka» sont portés ensemble par uneseule et même personne, cela prouve queces deux sujets sont reliés et unis, ledévoilement de la partie qui enveloppe etl’essence de l’âme descendent et se revê-tent d’une manière intérieure dans lecorps et dans les dix forces internes.Tout ceci nous aide à comprendre lapuissance que l’on reçoit pour agir, après

l’apport du 22 Chevat afin que lemonde du niveau du dix soit prêt etapte à percevoir le dévoilement duonze qui est au-dessus du monde; lademeure pour Lui, qu’Il soit béni dans lemonde ici-bas au maximum de la perfec-tion, lors de la délivrance véritable etcomplète. Par le fait que l’essence del’âme des enfants d’Israël se trouve com-plètement dévoilée par les dix forces deson âme interne, cela donne la forced’agir dans le monde ainsi que sur toutl’enchaînement des mondes. Ceci per-mettra de dévoiler le niveau du onze afinque le monde entier devienne de son pro-pre fait une demeure pour Lui, qu’Il soitbéni, pour Lui, pour Son Essence (14).

Le mérite des femmes justesQuel est donc le rapport entre la nou-veauté qu’apporte le 22 Chevat et l’élé-vation de l’âme de la fille de notre maî-tre le Rabbi Rayats, prince de notregénération?De la même façon que lors de l’exild’Egypte, nos Sages ont expliqué: «Parle mérite des femmes justes de cettegénération, les enfants d’Israël sontsortis d’Egypte (15)».Ainsi, en est-il demême en ce qui concerne la délivrancefuture car ce sera par le salaire et par lemérite des femmes justes de cette géné-ration… Et le Ari Zal explique (16) quela dernière génération de l’exil est laréincarnation de la génération qui estsortie d’Egypte.Et c’est l’une des raisons pour lesquellesle Rabbi Rayats s’est tellement occupéde l’éducation et de la formation desfemmes et jeunes filles d’Israël, en toutce qui concerne le Judaïsme, la Torah etles Mitsvot, comprenant l’étude de l’en-seignement de la ‘Hassidout et la diffu-sion des sources. Car tout en étant la der-nière génération de l’exil, elle est néan-moins la première génération de laGuéoula, la délivrance. Et c’est pourcette raison que le travail des femmeset jeunes filles d’Israël est si importantcar c’est par leur mérite que la déli-vrance arrivera.Tout ceci concerne particulièrement lafille du Rabbi Rayats, le Prince de notregénération lui-même, car elle a été édu-quée par le Prince de notre générationlui-même… Et ainsi, après l’élévation deson âme, son influence se perdure, etnous pouvons constater que bon nombrede filles d’Israël ont été appelées de sonnom et par leur comportement elles sontun exemple vivant, comme des âmesvivantes dans des corps vivants (17), car

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Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hemMendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval, pour Gary ChlomoBen Tserouya et David Ben Tserouya Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine Réfoua immédiate Leilouï Nichmat de ‘HaïmYeochoua Ben Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia etRachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel et Ruth Sarah Isska Bat Gabi.

L’Edit Royal - Dvar Mal’houtRésumé du discours de Chabbat Parachat Yitr o

20 et 22 Chevat 5752-1992du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

Hilloula de la Rabbanite ‘Haya Mouchka de mémoire bénie

La femme Juive et la délivrance d’IsraëlLe 22 du mois (Kaf Beth) est relié avec la bénédiction, on en voit une allusion dans le nombre de lettres, 22 let-tr es de la Torah. « Be’ha Yevare’h Israël, en Toi sera béni Israël (1)». Ce qui signifie que c’est un jouroù parlui, grâce à lui et avec lui sont bénis les enfants d’Israël dans tous les domaines.

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elles ont été éduquées selon son esprit etses directives et selon son modèle en tantque fille du Prince de notre génération.

Le concept «une demeure ici-bas» ?La perfection d’un appartement estatteinte lorsqu’il est agréable à vivre,contient du mobilier esthétique jusqu’auniveau où: «Trois choses élargissentl’esprit de l’homme et ce sont: Uneagréable demeure, une femme agréable etde beaux ustensiles (18)».Et le travail qui consiste à construire unedemeure ici-bas doit être accompli demanière à réaliser une belle demeure. Etce n’est pas seulement là, la perfectionappartenant au monde ici-bas, mais aussipour plaire au propriétaire de la demeure,une belle demeure élargit l’esprit deAdam HaElyone, l’Homme d’En-Haut,si l’on peut s’exprimer ainsi.Et grâce au travail de l’homme ici-bas,consistant à purifier le monde d’en bas,on en arrive à ce que les créatures terres-tre (du niveau du dix), de leur côté à ellessoient elles-mêmes une demeure pourLui, qu’Il soit béni, non seulement pourles niveaux de divinité en corrélationavec le monde, mais aussi pour la divinitételle qu’Elle transcende complètement lemonde jusqu’à l’Essence et l’Existence,en plus de la «demeure pour Lui, qu’Ilsoit béni », que l’on soit totalement unisavec Lui, qu’Il soit béni (l’existant créélui-même avec l’Existant véritable).Jusqu’à la perfection de la «lumière duMachia’h (19)» et « l’esprit du roiMachia’h (20) » (or nous devons souli-gner que le mot Machia’h comporte lesinitiales de ‘Haya Mouchka avec le Youdqui fait référence au père de celle-ci dontles initiales du nom sont deux Youd…)lors de la délivrance véritable et complètequi intervient par le mérite des femmesjustes d’Israël.

L’influence de la femme JuiveOn peut voir concrètement que dans unappartement de la manière la plus simple,la décoration, la beauté de l’appartementet les accessoires qu’ils soient matérielsou spirituels dépendent de la femme «lamaîtresse de maison(21) ». La beautéet l’art de rendre les choses belles dépendplus particulièrement de la femme, «unefemme agréable (celle qui rend les chosesagréables)»… Jusqu’au niveau où «Lafemme n’a été créée que pour la beauté(22) », beauté spirituelle par laquelledécoule la beauté matérielle (23).Il est important de préciser que toute mai-son juive tient sur trois Mitsvot:L’allumage des bougies de Chabbat etdes jours de fête, une alimentationCachère et la pureté familiale (Initialesdu mot ‘Hen, le charme, la beauté, l’es-thétique)… ainsi que l’éducation desenfants qui dépend de la mère (24). Comme on peut remarquer par exemplecette bonne coutume qu’ont les mèresjuives de chanter à leurs enfants qui sontencore dans le berceau, que «la Torah estla plus merveilleuse des choses, la plusdouce, la plus belle…» et l’influence quiest accordée à l’enfant se prolonge bienplus tard, lorsqu’il grandit en un amour

intérieur, il chérit alors, tout ce quiconcerne la Torah et les Mitsvot.

Un sanctuaire magnifiqueEt il y a un enseignement particulier pourles femmes et jeunes filles d’Israël, engénérale et plus particulièrement pour lesChlou’hot, les femmes-émissaires, qu’el-les aient une longue vie, envoyées par leRabbi, Prince de notre génération qui sesont réunies de tous les coins du mondepour le «Rassemblement mondial desfemmes-émissaires»: de faire de leurpropre maison, une demeure pour la divi-nité : «Et ils me feront un sanctuaire, etJe résiderai parmi eux (25)», en chacun etchacune membres du Peuple Juif (26). Acommencer par elles-mêmes, de leursmaison, pour en faire un sanctuaire pourD.ieu, une maison de Torah, de prières etde bonnes actions, de par leur comporte-ment personnel et éduquer les enfants ence sens, faire d’eux-mêmes de beauxsanctuaires pour D.ieu.De plus nous devons imprégner la mai-son et toutes les chambres de la maisond’un esprit de Torah, de prière et de bon-nes actions. Ainsi, il nous faut vérifierque chaque enfant possède personnelle-ment : Un Houmach (Pentateuque) etautres livres de Torah, un Siddour (livrede prière), une boîte de Tseddaka et deplus, un petit livre de Tanya personnel.

La vie éternelleEt actuellement, lors des dernières minu-tes qui précédent la Guéoula, la déli-vrance, il faut éveiller en chaque femmeet jeune fille Juive, l’importance dumérite des femmes et jeunes fillesd’Israël qui amènent la délivrancevéritable et complète de manièreimmédiate et instantanée intervenantpar le mérite des femmes justes de lagénération.«Et tous ceux qui résident dans la pous-sière se réveilleront et se réjouiront (27)»et parmi eux, le Rabbi Rayats et sa filleavec tous les justes et les femmes justeset toutes les âmes, avec tous les enfantsd’Israël qui sont des âmes dans des corpspour de longues et bonnes années, uneâme saine dans un corps sain, nous pas-sons sans aucune interruption, à la vieéternelle lors de la délivrance véritableet complète par l’intermédiaire duMachia’h, notre juste, de manière immé-diate Mamach (concrètement), et en prio-rité, de manière instantanée Mamach, ettout simplement Mamach.

Notes1. Vaye’hi 42.20 - 2. Houkat, Rachi 21.21 - 3.Iguereth Hakodech Ch.27.28 - 4. Ps.74.12 - 5. ChirHachirim Rabba 1.4 - 6. Sefer HaMaamarim 5688-5708-5701 - 7. Sefer Hasi’hot 5750, vol.1 p.297 note97 - 8. Rambam, Admour Hazaken etc. - 9. Torah OrToledot… - 10. Bra’hot 43b - 11. ChaarHaguilgoulim etc. - 12. Sefer HaMaamarim 5686,p.56 - 13. Discours débutant par: « Il ressemble àun jeune marié ». Suite de Maamarim 5672 - 14. voirSefer HaMaamarim 5565 vol.1 p.489 - 15. Sotta 11betc. - 16. Chaar Haguilgoulim à son introduction etc.- 17. Taanit 5b - 18. Bra’hot 57b - 19. Zohar part.334b etc. - 20. Béréchit Rabba 2.4 etc. - 21. voirKovets - 22 Chevat p.21 etc. - 22. Taanit 31a - 23.Commentaire du Zohar du Tsema’h Tseddek etc. -24. voir Si’ha Emor 5750 etc. - 25. Trouma 25.8 - 26.Alchei’h sur le verset etc. - 27. Isaïe 26.19

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mDvar Mal’hout

Puisque les dix Commandements sontle fondement de toute la Torah et com-prennent en eux toute la Torah ; on estcontraint de dire que chacune des deuxreprises a une signification bien précise.Les derniers «dix Commandements»ont été donnés par Moché. Moché quiest ce que l’on nomme«L’intermédiaire (entre D.ieu et le Juif)qui relie (le Juif et D.ieu)», entre«D.ieu et vous (3)». Puisqu’il estl’homme-D.ieu(4), une âme dans uncorps, en bas, sur terre, il donne à cha-que Juif, la possibilité et la force d’étu-dier la Torah avec toute la compréhen-sion de l’esprit d’un homme sur terre.La nouveauté de «Et D.ieu a dit toutesces choses(5)», est que tous lesenfants d’Israël ont entendu lesCommandements de la bouche duTout-Puissant Lui-même, sans aucunintermédiaire!

L’étude est la parole de D.ieuLe sens de tout ceci est que les deuxversions des «dix Commandements»sont nécessaires. Même si les premierssont dits par Hachem directement, etqu’ils soient d’un niveau bien plus éle-vés que les seconds (prononcés parMoché), le fait que Moché les ait répétéafin de les transmettre aux Juifs etqu’ils puissent les intérioriser et étudierla Torah en servant D.ieu ici-bas etpourront ainsi dévoiler le niveau de«Parole de D.ieu» exactementcomme celle-ci s’est dévoilée lors dudon de la Torah.C’est-à-dire que les dernières parolesdévoilent la perfection et le niveau despremières, jusqu’à dévoiler que l’étudede la Torah de chaque Juif est bien laparole de D.ieu, comme elle a été dite àMoché au mont Sinaï.

Miyad, immédiatementEt en ce qui concerne notre génération,se dévoilent en même temps, les troispoints : le Mem, (première lettre deMachia’h, dont le nom est Mena’hem -6), puis le Youd, (premières lettres desprénoms du Rabbi Yossef Yits’hak) etle Daleth (Doram, leur génération,

celle du Rabbi, prince de notre généra-tion), dévoilement du 10, dixième jourdu mois de Chevat qui contient ledévoilement de l’enseignement de laHassidout, les sources du Baal ChemTov, et par lui, le dévoilement du onze,le premier sauveur est aussi le derniersauveur, David, le roi Machia’h.

Dans l’action concrèteQue chacun d’entre-nous prenne sur luid’influencer dans les jours qui viennentau-moins dix Juifs en ce qui concernela Torah et les Mitsvot, et s’en occuperde toutes ses forces, ses forces intérieu-res et ses forces extérieures. Ceci estune demande destinée à chacun et cha-cune en Israël et dans notre génération,hommes, femmes et enfants…Et en ce qui nous intéresse beaucoupplus particulièrement, c’est qu’immé-diatement, la délivrance véritable etcomplète intervienne de la manière laplus matérielle. Et la Synagogue, lamaison d’étude et la maison de bonnesactions accompagnée des autres syna-gogues, maisons d’études et de bonnesactions avec tous les enfants d’Israël,accompagnés de nos jeunes, nos vieuxetc., nos fils et nos filles (7), s’envole-ront vers la Terre Sainte à Jérusalem,ville Sainte, vers le Mont Saint et versle troisième Temple, le Temple triple.Et de la manière la plus rapide et la plusimmédiate, Mamach, avec toutes lesexplications que ce mot contient*, àcommencer du sens le plus simple:tout de suite, maintenant, Mamach,véritablement!

Notes1/ 20.1- 2/ 5.6 - 3/ Vaet’hanane 5.5- 4/ Ps.90.1 - 5/Yitro 20.1 - 6/ Sanhédrin 98b - 7/ Bo 10.9*Mena’hem Mendel Schneerson

Du don de la Torah à la Guéoula

Les dix Commandements sont écrits dans la Torah à deuxreprises. Une fois dans notre Paracha, la Parachat Yitr o (1) etla seconde, dans la «seconde Torah », le Livre Devarim (leDeutéronome) à la Paracha Vaet’hanane (2).

Page 4: Newsletter n°198 - Parachat Yitro

Le 25 Adar 5736 (au printemps 1976),précisément le jour de son anniversaire,la Rebbetsin ‘Haya Mouchka dînait avecle Rabbi dans leur appartement dePrésident Street, à New York, lorsqu’onsonna à l’entrée. Leur intendant, le rav’Hessed Halberstam (2) ouvrit la porte etréceptionna un beau bouquet offert à laRebbetsin par l’organisation féminine«Néchei ‘Habad»; ce bouquet étaitaccompagné d’une lettre contenant desdemandes de bénédictions.Le rav Halberstam donna les fleurs à laRebbetsin et la lettre au Rabbi RoiMachia’h Chlita. Le Rabbi refusa deprendre la lettre en affirmant qu’elle étaitdestinée à sa femme. Le rav Halberstaminsista alors en soulignant : «Cette let-tre est pourtant bien pour le Rabbi, carelle contient des demandes de bénédic-tions » mais le Rabbi lui répondit : «Elle aussi peut bénir. »Le rav Halberstam remit donc la lettredans les saintes mains de la Rebbetsin,pensant dans son for intérieur que, detoute façon, c’est par le Ze’hout duRabbi, par son mérite, que la Rebbetsinpeut donner des bénédictions. Le Rabbi,lisant dans ses pensées, lui rétorqua: «Mon épouse est capable de bénir par sonpropre mérite».Le rav Halberstam se demanda : «Quelleest donc la différence entre la bénédic-tion du Rabbi et celle de la Rebbetsin ?».Dès lors, s’engagea un dialogue :Le Rabbi : «As-tu étudié DérekhMitsvotekha (3) ?»Le rav Halberstam : «Oui».Le Rabbi : «Quel chapitre?»Le rav Halberstam : «Celui concernant laMitsva de la Téfilla».Le Rabbi : «Tu dois sûrement savoir ladifférence qui existe entre le niveauimmanent de D.ieu, Mémalei KolAlmine et le niveau transcendant deSovev Kol Almine. Les bénédictions que je donne tirent leurorigine du premier niveau Mémalei KolAlmine, ce qui signifie que la personnedoit aussi agir par elle-même afin que labénédiction se réalise. En revanche, lors-que la Rebbetsin gratifie un être de saBra’ha, la bénédiction se réalise automa-tiquement, même s’il ne fait rien pourcela, car elle procède du second niveauSovev Kol Almin (4) ».Cette capacité de la Rebbetsin à prodi-guer des bénédictions ne fut révélée qu’àune poignée de gens. Lors du dernierdiscours que nous avons eu le mérited’entendre du Rabbi le jour du Yortseit(Hilloula) de la Rebbetsin, il associa sa

disparition au verset (5) : Par ton inter-médiaire, Israël sera béni, une allusiondirecte au fait que la Rebbetsin ‘HayaMouchka était elle-même une source debénédictions.Quelques jours plus tard, le Rabbi ajouta(6) : « Le 25 du mois est relié à l’octroide toutes formes de bénédictions pourles Juifs.»

Et les vivants doivent la prendre à cœur(7) : le Rabbi revint plusieurs fois sur ceverset après la disparition de laRebbetsin. Il voulait ainsi nous encoura-ger à l’imiter dans nos propres vies. Ànous par conséquent de savoir saisir lesdifférents sens du mot «bénédiction»et de les utiliser pour enrichir notre exis-tence et celle des autres.

Notes1/ Nombres, VI, 23. Ce passage est aussi récité après lespremières bénédictions que l’on prononce chaquematin. 2/ L’intendant du Rabbi et de la Rebbetsin de1971 à 1988. 3/ Commentaire sur les Mitsvot duTséma’h Tsédek. 4/ Raconté par le Rav Halberstam lui-même. Ce dernier y ajouta : «Il arrivait parfois que letéléphone sonnait tard dans la nuit, avec au bout du fil,quelqu’un demandant des brakhot du Rabbi. Si le Rabbiétait disponible, la Rebbetsin relayait le message à sonmari. Sinon, elle avait l’habitude de répondre : «Nevous en faites point, tout ira bien». Dans ce dernier cas,après enquête auprès de la personne, le rav Halberstamconstatait que bien souvent tout s’était arrangé pour lemieux. La Rebbetsin n’agissait cependant ainsi quelorsque son mari ne pouvait pas répondre. 5/ GenèseXLVIII, 20 ; dans ce verset, Jacob promet à Joseph queles parents juifs béniront leurs enfants en leur souhaitantde devenir comme ses propres fils, Ephraïm etMénaché. 6/ Le verset cité dans la note précédente com-mence en hébreu par le terme Bé’ha (Par ton intermé-diaire), qui s’écrit avec les lettres Beth et Khaf, corres-pondant à la valeur numérique de 22. Or le 22 (du moisde Chevat) est le jour du Yortseit de la Rebbetsin. Ainsi,non seulement le jour de sa naissance mais aussi la datede sa disparition expriment une allusion à ses pouvoirsde bénédictions. 7/ L’Ecclésiaste VII, 2.

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mRécit

Allumage desBougies

Chabbat Parachat Yitr o

Jérusalem Entrée : 16h33Sortie : 17h51

La bénédiction de la RebbetsinLe premier mot de la bénédiction des cohanim, «Koh » (« ainsi », vous bénirez les enfants d’Israël - 1) s’écrit en hébreu avecles lettres kaf et hé, qui est aussi une manière de désignerle vingt-cinquième jour du mois.

Actuel Le Machia’h sous l’angle universitaireIl est difficile d’estimer l’influence du Rabbi Roi Machia’h Chlita sur l’ensemble des membres de cettegénération, on parle entre autres de gens qui sont parfois dans des endroits très retirés et cet éloignementpeut être certes, physique mais souvent spirituel.Il y a de cela 61 ans, dans le discours d’intronisation dont lenom est célèbre: « Bati Legani ». le Rabbi Roi Machia’hChlita a dévoilé la cible de la septième génération (depuis lepremier Rabbi de ‘Habad, l’Admour Hazaken jusqu’au sep-tième, le Rabbi Roi Machia’h Chlita), à savoir: « Et voici ceque l’on attend de nous, la septième génération, car tous lesseptièmes sont chéris. Or, le fait que nous soyons dans la sep-tième génération, cela n’intervient pas du fait de notre choix,ni du résultat de notre travail, et dans certains domaines, celane concorde pas avec notre désir, de toutes manières, c’est unfait, tous les septièmes sont chéris. Alors que nous sommesactuellement dans la période du talon du Machia’h, et à la finde ce talon et notre rôle est de finaliser le dévoilement de laChe’hina, la Présence Divine sur terre, mais pas juste laChe’hina, mais surtout le Ikar Che’hina, le principal de laChe’hina précisément ici sur terre».

Une révolution mondialeUn exemple concret de cette influence, «jusqu’au plus basniveau » se reflète dans les paroles du ProfesseurYoramBilou, qui suit déjà depuis quelques années le Mouvement‘Habad sous un angle académique. Yoram Bilou est professeurdans la section sociologie, anthropologie et psychologie del’Université Hébraïque. Lorsque nous lui demandons de prendre la parole en tantqu’intervenant se considérant comme un observateur exté-rieur, il décrit la révolution qu’a entraîné le Rabbi RoiMachia’h Chlita grâce à ses émissaires dans le monde entier:« Il est impossible d’exagérer l’importance révolutionnaire duconcept de la Chli’hout (l’envoi d’émissaires). L’impulsionqui entraîne vers le monde extérieur, vers les quatre coins dumonde, loin de tout centre Juif, de toute Yéchiva, de la grandefamille, de la maison, du foyer aimant, toute cette notion setient en opposition totale à l’instinct de base des communautésorthodoxes qui est en règle générale, de s’enfermer dans lesquatre coudées du monde traditionnel connu et d’élever unemuraille entre eux et le monde profane extérieur».

Tout autour du mondeDans son discours, il choisit de s’intéresser au fait que les ‘has-sidim vivent en parfaite osmose avec le Rabbi Roi Machia’hChlita en affirmant que le lien actuel qui les relie est bien pluspuissant que par le passé: « Le fait de lui écrire par l’inter-

médiaire des Igueroth Kodech apporte à chacun une réponse,un conseil et une bénédiction d’une manière directe et immé-diate. L’affichage de photos de lui en extérieur, les films envidéo de rassemblement ‘hassidiques le montrent beaucoupplus que par le passé. Le 770, sa maison a été dupliquée à denombreuses reprises en Terre d’Israël et de par le monde et sesdollars de bénédiction continuent à accomplir des miracles etdes prodiges. Les ‘hassidim sont aujourd’hui à même par l’as-sistance des technologies avancées, digitales et virtuelles deressentir sa présence beaucoup plus concrètement et saventqu’il est à l’écoute».

Vivant et existantIl y a deux ans de cela, le Professeur Bilou a été invité à faireun discours lors d’une conférence au Centre du PatrimoineMena’hem Begin sur le sujet «Le Rabbi est vivant», en pré-sence d’un public universitaire. Les paroles qu’il a prononcé,face à ce public non-religieux (officiellement), ont permis decomprendre et de cerner la puissante influence qu’exerce leRabbi Roi Machia’h Chlita aujourd’hui, sur chacun et cemême aux yeux d’analystes qui ne pratiquent pas la Torah etles Mitsvot actuellement.Il a choisit, à ce moment là, de citer la Si’hat HaGuéoula parces mots: « Le Rabbi Roi Machia’h Chlita est vivant etexistant de la manière la plus réelle et le voile apparent nechange absolument rien à cette évidence,comme il l’a pré-cisé dans son enseignement, il vit au 770, dans la maison,notre source de vie, et là, il attend de sauver le Peuple Juif.Même si quelques années sont passées depuis le 3 Tamouz5754-1994, jour du voilement du Rabbi, alors que nousn’avons pas encore eu le mérite d’ouvrir les yeux, pourtant lespreuves et les faits sont immuables. «Le Nassi est tout», ilexiste et vit et viendra nous sauver de manière immédiateconcrètement». Puis il a expliqué longuement de quelle façoncette réalité fait force de loi, se matérialise de plus en plus dansla vie quotidienne de chaque ‘hassid et il dit: « Je n’ai jamaisrencontré à ce jour, au XXIèmesiècle, un personnage, un Ravque l’on verrait dans des endroits publics et privés, dans lemonde entier plus que lui».Ses paroles prouvent encore, qu’après le travail de notre géné-ration, le monde est enfin prêt au dévoilement du Rabbi RoiMachia’h Chlita. (Tiré de la Si’hat HaGuéoula)