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PAGE 1Pour plus d’informations : CEEA - Hôtel de Rochefort - 12, cours Anatole-France - BP 1641 - 03016 Moulins CedexTéléchargez toutes les notes de conjoncture directement sur notre site internet : www.ceea-allier.com
NOTE DE CONJONCTURE ÉCONOMIQUEDÉPARTEMENT DE L’ALLIER
Nous vous présentons les principaux enseignements issus de cette enquête :
� Une bonne qualité de vie. Interrogés sur les atouts régionaux quant à la qualité dela vie, jeunes diplômés et jeunes cadres mettent en avant des infrastructures detransport bien développées permettant d’avoir un temps de trajet domicile/travailcourt, un cadre de vie préservé, le climat et l’offre de loisirs. Les jeunes cadres sontun peu plus sensibles à la douceur du climat et à la présence de la nature, alors queles jeunes diplômés insistent davantage sur l’offre de loisirs.
� Les atouts du point de vue du dynamisme économique. C’est l’existence d’un tissuéconomique dense et diversifié qui apparaît, de loin, la réponse la plus fréquente.Viennent ensuite la présence de sièges sociaux, le développement des infrastructuresde transport et des niveaux de rémunération attrayants. Seule différence notableentre jeunes cadres et jeunes diplômés, ces derniers considèrent plus fréquemmentun faible taux de chômage comme un élément important.
� Top 3 des régions attractives1. Rhône-Alpes2. PACA3. Ex Aequo: Midi-Pyrénées et Aquitaine
� Cartographie de l’attractivité régionale. Le classement des régions les plusattractives, c’est-à-dire conciliant le mieux, selon les jeunes cadres et jeunesdiplômés, qualité de vie et dynamisme économique, fait ressortir Rhône-Alpesnettement en tête : 60 % des jeunes cadres et jeunes diplômés jugent qu’il s’agit d’unerégion alliant au mieux ces deux dimensions. PACA (37 %), Midi-Pyrénées (31 %),Aquitaine (31 %) et Pays de la Loire (27 %) sont les autres régions les plus citées. LeLanguedoc-Roussillon et la Bretagne recueillent chacun 19 % d’avis favorables. L’Ile-de-France se distingue par des opinions divergentes reflétant les priorités des uns etdes autres : seuls 19 % des jeunes cadres la trouvent attractive, contre 28 % des jeunesdiplômés. Enfin, les régions Alsace (15 %), Nord-Pas de Calais (11 %), Poitou-Charentes (9 %) et Centre (6 %) sont également citées parmi les régions jugéesattractives. Les autres régions n’apparaissent en revanche que de façon marginale.
� Souhaits de mobilités et freins. Si 76 % des jeunes cadres interrogés et 69 % desjeunes diplômés aimeraient dans l’absolu travailler dans une autre région, ils seheurtent à un principe de réalité constitué de contraintes professionnelles. Le premierfrein évoqué par les jeunes cadres concerne les possibilités de trouver un emploicorrespondant à leur qualification actuelle. Ils évoquent également comme freinsprincipaux les possibilités de trouver un emploi pour leur conjoint ou les difficultésde trouver un emploi correspondant à leur rémunération actuelle.
Source : Apec, L’attractivité des régions françaises pour les jeunes cadres et les jeunes diplômés, mars 2012.
LE REGARD DES JEUNES CADRES ET DIPLÔMÉS
N° 20 • AVRIL 2012Comité d’Expansion Économique de l’Allier
ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES
SOMMAIREÉditorial p. 1
Attractivité des territoires :le regard des jeunes cadres et diplômés p. 1
Tendances Internationales et Nationales p. 2
Tendances Auvergne p. 3
La structuration de la filière automobile en France p. 4
CeSAAr p. 5
La filière automobile en Massif central p. 5-6
La filière automobile dans l’Allier p. 6
Événements Filières p. 7
Tendances Allier : Emploi p. 8
Agenda des Clubs p. 8
REMERCIEMENTSÀ NOS PARTENAIRES
FÉDÉRATIONDU BTP DE
L’ALLIERFÉDÉRATION FRANÇAISE DU BÂTIMENT
ÉDITORIAL Jean-Paul DUFRÈGNEPrésident du CEEA
Le regard porté par les jeunes cadres etdiplômés sur l’attractivité des territoires est
tout à fait intéressant. Jamais la qualité de vien’aura été aussi souvent mise en avant pour cesfuturs responsables d’entreprises.Voilà un élément qui donne à nos territoires uneplace privilégiée.D’autres aspects pèsent également d’un poidsimportant aux yeux des jeunes et en particulierle dynamisme et la densité du tissu économique.À nous de nous mobiliser pour donner lesimpulsions nécessaires et renforcer au quotidienl’attractivité de notre territoire.
Quelles régions apparaissent les plus attractives aux yeux des jeunescadres ? Dans quelles agglomérations souhaiteraient-ils vivre et travailler ?Aimeraient-ils changer de région ? Pour le savoir, l’APEC a mené uneenquête, au niveau national, auprès de 1250 jeunes cadres et diplômés.
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UNE CROISSANCE MONDIALE EN EXPANSION MALGRÉ UNE ZONE EURO ENCORE AFFAIBLIE
2011: l’INSEE a confirmé la bonne résistance de l’économie au
4e trimestre 2011, avec une hausse du PIB de 0,2 % portant la
croissance pour l’année 2011 à 1,7 %.
2012: Pour l’INSEE, la France échappera à la récession en début
d’année 2012 mais la croissance restera nulle pour le 1er
trimestre 2012 et devrait très légèrement progresser au 2e
trimestre (+0,2 %).
Au mois de mars, le climat des affaires s’est redressé dans
l’industrie mais aussi dans les services et le commerce. Il
diminue légèrement dans le bâtiment. Mais globalement la
situation reste fragile.
Les moteurs de la croissance restent faibles :
Au mois de février les dépenses des ménages ont augmenté
de 3 % qui s’expliquent pour l’essentiel par un alourdissement
de la facture énergétique.
Dans le même temps, le pouvoir d’achat pâtit d’un niveau
d’inflation élevé (+2,3 % sur un an).
La montée du chômage pousse les Français à accroître leur
épargne de précaution. Le taux d’épargne a atteint 16,8 % des
revenus 2011. Ce taux d’épargne est le plus haut depuis 1983 et
impacte nécessairement la consommation.
Les mesures de restriction budgétaire mises en place suite à la
crise de la dette souveraine de l’été dernier vont renforcer ce
phénomène.
Les prix des carburants ont quant à eux poursuivi leur flambée.
Du coup, le contexte est peu propice à l’investissement.
L’investissement des entreprises reculerait donc légèrement au 1er
trimestre 2012 (-0,4 %), avant de rebondir au 2e trimestre (+0,8 %).
En ce début d’année, la France ne pourra pas compter comme
en fin d’année sur ses exportations, principal moteur du
4e trimestre 2011, avec notamment les ventes d’Airbus.
Le point délicat de ces prévisions reste le chômage, qui
continue à augmenter malgré l’augmentation du nombre des
emplois aidés. Ainsi, le taux de chômage en France
métropolitaine devrait s’établir à 9,7 % au mois de juin 2012
contre 9,4 % en fin d’année 2011.
Pour l’INSEE, le PIB de la zone euro s’est contracté de 0,3 % au
4e trimestre 2011. Les demandes internes et externes se sont
repliées. La crise de la dette souveraine s’est transmise à
l’économie réelle à travers le renchérissement du crédit.
L’investissement privé s’est replié de 0,5 %. La consommation
des ménages a elle aussi diminué de 0,5 % dans un contexte de
faible confiance des consommateurs et de recul du pouvoir
d’achat.
Selon l’INSEE, l’activité dans la zone euro se rétablirait
lentement (-0,2 % au premier trimestre 2012, +0,0 % au
deuxième et +0,1 % au troisième). En effet, l’activité de la zone
euro est freinée par les mesures de redressement budgétaire,
la dégradation du marché du travail, qui pèsent sur la
consommation des ménages. Les hausses continues des prix
du pétrole du début d’année sont venues amplifier la
situation.
Selon le COE-REXECODE, en ce début d'année 2012, l’économie
mondiale renoue avec une phase d’expansion.
« Dans les économies émergentes d’Asie, cette phase de
croissance apparaît mature. Elle fait preuve de résistance en
Amérique Latine. Aux États-Unis, elle est encore balbutiante mais
en voie de consolidation. Elle est invisible en Europe et au Japon,
deux économies confrontées à une phase de convalescence
agitée, qui confine à un retour temporaire en récession. »
Fin 2011, la zone euro et la crise de la dette souveraine ont été
source d’instabilité. Les dernières interventions de la BCE
(Banque Centrale Européenne) ont permis de rassurer et
d’éviter le risque financier.
Désormais c’est le risque pétrolier qu’il faut surveiller.
Les évolutions des cours pourraient en 2012, comme en 2011,
influer sur la croissance mondiale.
TENDANCES ÉCONOMIQUES NATIONALESLA FRANCE : CROISSANCE NULLE AU PREMIER TRIMESTRE
TENDANCES ÉCONOMIQUES INTERNATIONALES
Sources: Coe-Rexecode, INSEE
Sources: Les Échos, INSEE
- 0,1
0,30,2 0,2
0
0,9
1er T 2011 2e T 2011 3e T 2011 4e T 2011 1er T 2012 2e T 2012
CROISSANCE FRANÇAISE Variation trimestrielle du PIB , en % (Source INSEE)
Les données 2012 sont des prévisions issues de la notede conjoncture de l’INSEE parue au mois de mars.
IndustrieBâtimentServicesCommerce de détail
��
��
LE CLIMAT DES AFFAIRESMARS 2012Sources: INSEE
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Sur la base de l’enquête qualitative mensuelle réalisée par la Banque de France disponible à l’adresse suivante : www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/conjoncture-et-croissance/publications-regionales/publications/auvergne.html
�
SERVICES MARCHANDS : BAISSE DE L’ACTIVITÉ AU MOIS DE JANVIER�
MOIS DE FÉVRIER : DÉGRADATION DE LA CONJONCTURE APRÈS UNE VAGUE DE FROID IMPORTANTE
TENDANCES AUVERGNE Source : Banque de France
INDUSTRIES: RECUL NON ANTICIPÉ DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE
Le recul de l’activité est plus marqué dans les filières information, communication
et transports, hébergement et restauration. À noter un redressement significatif
dans l’ingénierie technique et la réparation automobile. Les professionnels interro-
gés tablent sur une reprise de l’activité et de la demande.
MÉTALLURGIE :Diverses perturbations d’ordreexterne n’ont pas permis demaintenir les rythmes deproduction dans différentesunités. Pour autant, la bonne
tenue de la demande interne et du secteur aéronautiqueconforte les carnets toujours jugés au-dessus de leurniveau normal. Bien qu’en légère baisse, les stocks deproduits finis restent toujours lourds. Soumise à de fortesvariations liées aux aléas de la concurrence et de certainsmarchés, l’activité devrait cependant reprendre afin derésorber les retards mais à des niveaux divers au coursdes prochains mois.
FABRICATION DE MATÉRIELS DE TRANSPORT
En février, les volumes deproduction ont été inférieursaux attentes. Sur un marchémal orienté, l’effritement dela demande se poursuit et
des mesures d’adaptation à la conjoncture ont étéprises : réduction des contrats d’intérimaires, congésanticipés, équipes réorganisées…Les trésoreries sont très tendues.Les industriels anticipent néanmoins une améliorationde l’activité au cours des prochains mois.
TRANSFORMATION,CONSERVATION DE LA VIANDE ETPRÉPARATION À BASE DE VIANDE
Une demande dynamique afavorisé une activité plussoutenue au cours du moisde février. Les perspectivessont bonnes à court terme
avec une réserve cependant : la tendance haussièredu prix des matières premières, difficile à répercuter.
ZOOM SUR…
LES FILIÈRES INDUSTRIELLES
L’ industrie auvergnate affiche une nouvelle baisse d’ensemble de la production en
février, sous l’effet d’un repli dans les secteurs des équipements électriques et
des autres produits industriels – filières des caoutchoucs-plastiques, de la métallurgie
et de la pharmacie notamment. L’activité s’est stabilisée à un faible niveau dans la
fabrication de matériels de transport et a progressé dans l’industrie agroalimentaire.
Les industriels anticipent une reprise à court terme, grâce aux secteurs du matériel de
transport et aux autres produits industriels.
L’activité baisserait dans l’agroalimentaire et poursuivrait son repli dans les
équipements électriques et électroniques.
Les carnets de commandes restent considérés comme inférieurs aux niveaux
souhaités. Des disparités sont cependant notées selon les branches.
Les stocks de produits finis apparaissent un peu étoffés, principalement du fait du
secteur des équipements électriques où ils sont jugés importants.
La baisse d’activité observée en février pèse sur le taux d’utilisation des capacités de
production qui, à 74 % au mois de février, s’éloigne de la moyenne observée sur longue
période.
Ce repli revêt pour partie un caractère exceptionnel en raison de la vague de froid
intense qui a perturbé la production dans plusieurs unités de la région.
L’activité des agences de travail temporaire a connu un net repli au cours du mois de
février. Les intempéries ont fortement impacté le secteur du bâtiment et des travaux
publics. De meilleures perspectives sont attendues pour les prochains mois,
notamment dans ce secteur et pour l’industrie.
Dans le secteur des transports et de l’entreposage, de rudes conditions climatiques
pendant la moitié du mois de février ont fait reculer l’activité transport : moindre
demande émanant du BTP et limitations liées aux barrières de dégel. La concurrence
a été ravivée, rompant ainsi le rythme de hausse continue des prix depuis de
nombreux mois. Les effectifs baissent encore. Les prévisions sont mieux orientées.
Dans l’Hôtellerie-Restauration, les établissements ont connu un net recul de la
fréquentation. Les effectifs se contractent encore pour le sixième mois consécutif.
Les professionnels tablent sur un retournement de tendance à court terme.
26 %
POIDS DES EFFECTIFS DEL’INDUSTRIE AUVERGNATEPAR RAPPORT À LA TOTALITÉDES EFFECTIFS(Source : Pôle Emploi 31/12/2009)
31 %
POIDS DES EFFECTIFS DESSERVICES MARCHANDSAUVERGNATS PAR RAPPORTÀ LA TOTALITÉ DES EFFECTIFS(Source : Pôle Emploi 31/12/2009)
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LA STRUCTURATION DE LA FILIÈRE AUTOMOBILE EN FRANCEAUTOMOBILE : un soutien structuré pour une filière en mutation
deux grands constructeurs français (PSA Peugeot-Citroën et
Renault) et les fournisseurs s'inscrit désormais dans la durée
au sein d'une Plateforme de la Filière Automobile (PFA), conçue
comme un espace permanent de réflexion, concertation et
échanges entre les professionnels de la filière industrielle pour
préparer et réussir cette mutation.
Au plus près du terrain
Si la Plateforme de la Filière Automobile (PFA) constitue ce
nouvel espace de réflexion à l’échelle nationale, il n’en
demeure pas moins que l’action proprement dite s’inscrit au
plus près du terrain, grâce au réseau des associations
régionales des fournisseurs de l’automobile.
Regroupées sous la dénomination d’Associations Régionales
de l’Industrie Automobile (ARIA), 15 associations maillent
désormais le territoire ; certaines, comme « Automac » qui
regroupe les fournisseurs des régions Auvergne et Limousin,
existent depuis de nombreuses années – cf. infra.
Représentant les industriels de leur région et partie prenante
de ce réseau national, les ARIA sont considérées comme un
relais essentiel pour d’une part faire remonter les informations
des entreprises et d’autre part accompagner, communiquer et
décliner informations, actions spécifiques et «bonnes
pratiques» sur le terrain.
Créées et animées par des chefs d’entreprises industrielles, ces
associations régionales ont pour atouts leur bonne
connaissance des métiers et des entreprises de la filière
automobile régionale et leur implication dans les réseaux de
décideurs locaux.
En se fédérant et en se regroupant au sein de ces associations
régionales, les fournisseurs de l’automobile disposent
désormais d’un nouveau vecteur pour les aider à prendre ce
virage qui conduit au renouveau de la filière automobile.
Un secteur en surcapacité
Si la production automobile mondiale et européenne a des
perspectives en forte croissance (+37 % entre 2009 et 2014),
notamment liée par le développement des marchés émergents,
la production nationale fait face à une forte baisse!
De 3 à 3,6 millions de véhicules jusqu’en 2006, la production
française a ralenti pour se stabiliser aux environs de 2 à
2,2 millions de véhicules. Un seuil qui ne devrait guère varier
dans les prochaines années.
La mutation attendue
Confrontés à une mondialisation sans précédent et à un
environnement extrêmement concurrentiel, les fournisseurs
doivent s’adapter à cette nouvelle donne.
Selon l’analyse des constructeurs, qui jouent leur partition en
fonction des marchés et d’un environnement mondial, le
maintien de la production en France ne pourra s’opérer sans
une mutation importante et coordonnée de tous les acteurs de
la filière.
Au menu: une baisse du prix des composants, le rapprochement
et la consolidation d’entreprises à taille critique, un
développement de la compétitivité et de la performance à
chaque niveau.
Le soutien à la filière
Pour faire face à la crise, et répondre aux préoccupations
exprimées par les acteurs de la filière lors des États généraux
de l’automobile, les pouvoirs publics et les professionnels de
l’automobile ont mis en place, dès juin 2009, un Pacte
automobile rassemblant un ensemble de mesures spécifiques
à l’attention des entreprises : réduction de délais de paiement,
mesures de chômage partiel, mise en place d’un fond de
modernisation des équipementiers, mise en place de
médiateurs, diagnostics stratégiques gratuits…
En déclinaison de ce Pacte automobile, la coopération entre les
La crise de 2008-2009
aura marqué durable-
ment la filière automo-
bile, notamment sous
l’angle de la production
en France.
Dès 2009, les pouvoirs
publics, les principaux
constructeurs et les dif-
férents réseaux liés à
l’industrie automobile
se mobilisaient pour
soutenir ce secteur qui
maille et structure le
territoire et qui depuis
longtemps a été source
d’innovations et de dé-
veloppement.
L’objectif : aider les en-
treprises, fournisseurs
et sous-traitants de la fi-
lière à se doter des
moyens pour prendre
ce nouveau virage.
Les Associations Régionales de l’Industrie Automobile
Bretagne Autéo
Centre Pôle Automobile Région Centre
Auvergne - Limousin Automac
Basse Normandie
ARIA
Pays de Loire IAM
Aquitaine ADI
Haute Normandie ARIA
Île de France RAVI
Alsace - Franche Comté - Vosges
PerfoEst
Bourgogne AutoBourgogne
Champagne - Ardennes Pôle d’excellence
Champagne Ardennes
Lorraine Autoessor
Midi-Pyrénées Automotech Cluster
Nord - Pas-de-Calais ARIA
PICARDIE
DIAGNOSTIC GRATUIT CeSAAr*
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AUTOMAC, un réseau d’industriels mobilisé pour la filière
P récurseur des ARIAs (Associations Ré-
gionales de l’Industrie Automobile),
AUTOMAC se dote dès l’origine d’une dou-
ble mission: dynamiser la filière automobile
par la mise en réseau des industriels et ap-
puyer les entreprises sous-traitantes et
fournisseurs dans leur développement.
Pendant quinze ans, AUTOMAC organisera
de nombreuses actions à l’attention des in-
dustriels du secteur : rencontres interentre-
prises, visites de sites industriels, confé-
rences, voyages d’étude (Italie, Allemagne,
Roumanie, Chine), veille stratégique et tech-
nologique… En 1999, AUTOMAC fait égale-
ment partie des membres fondateurs de la
Convention d’Affaires Internationale SAT-
CAR; une rencontre d’affaires qui, au fil de
six éditions jusqu’en 2009, fera de Cler-
mont-Ferrand un lieu de rencontres unique
pour les donneurs d’ordre et fournisseurs au-
tomobiles européens. La réorganisation des
partenaires historiques et la crise de 2009
conduisent à une période de ralentissement
de l’activité d’AUTOMAC dont les membres
sont eux-mêmes mobilisés pour faire face
aux difficultés de leurs propres entreprises.
2012, le renouveau d’AUTOMAC
Malgré tout, un noyau dur d’industriels
maintient la flamme et prépare la relance de
l’association qui sera formalisée en fé-
vrier 2012 en présence de nombreux in-
dustriels et partenaires institutionnels.
Ne disposant plus de sa base opérationnelle
historique au sein de l’ADIMAC, AUTOMAC
s’est restructuré: recrutement d’un délégué
général, recherche de nouvelles ressources
financières, regroupement des bureaux et
du siège de l’association au sein de l’IFMA
à Clermont-Ferrand.
Au programme, trois objectifs :
- redéployer les actions historiques,
- développer de nouvelles actions collec-
tives spécifiques pour les entreprises de
la filière autour de six axes stratégiques:
performance, innovation, international,
formation, mutualisation de services,
communication,
- engager ces actions en partenariat et en
cohérence avec les nombreux acteurs lo-
caux et nationaux.
Concentrant désormais son action sur les ré-
gions Auvergne et Limousin, AUTOMAC se
définit plus que jamais comme un lieu de
rencontres et une courroie de transmission
spécifique pour les industriels de la filière
automobile.
Et c’est la première phase de relance de l’as-
sociation: identifier les entreprises qui font
partie et se reconnaissent dans cette filière
pour les inviter à se fédérer autour d’une
même dynamique. L’union faisant la force,
l’objectif est de définir et conduire ensem-
ble un programme d’actions qui répondent
aux besoins spécifiques des entreprises
dans le contexte actuel annonciateur de pro-
fonds changements.
Contact : Roland AUROY, Délégué Général
AUTOMAC
IFMA - Les Cézeaux - BP 265
63175 Aubière CEDEX
Tél. 0680602294
Mail : [email protected]
LA FILIÈRE AUTOMOBILE EN MASSIF CENTRAL
Créée en 1993 sous l’impulsion de l’ADIMAC (Association de Développement Industriel du Massif Central), AUTOMAC est une
association qui vise à regrouper les entreprises fournisseurs de l’industrie automobile sur le vaste Espace Central.
La formule est alors doublement originale, par sa vocation à fédérer les entreprises d’une même filière, en l’occurrence
l’automobile, et par le fait que cette action soit conduite et animée par les industriels mêmes de cette filière.
Le « Démonstrateur » : ni prototype, ni concept car, le « Dé-monstrateur » est un véhicule conçu pour visualiser lespièces et ensembles réalisés par les entreprises de la filièreautomobile de l’Espace Central. Créé à l’occasion de laConvention d’Affaires SATCAR, sur une idée de la CCI duPuy de Dôme, il est constitué d’une cinquantaine d’élémentsfournis par une trentaine d’entreprises dont : MICHELIN,BOSCH, BORG WARNER, JOHNSON CONTROLS, VALEO,STARPLAST, JOUBERT, AMIS, PSA Sept-Fons, EMI, WI-CHARD… Il a été créé et assemblé par l’entreprise DONFOSTER TECHNOLOGIES, d’après un design de ChristianPOLO et réactualisé en 2009 par des élèves ingénieurs del’IFMA.
C onstituant l’effectif le plus important
de la filière automobile, les fournis-
seurs de rang 2 et plus forment une popu-
lation diverse, constituée d’entreprises de
tailles variées.
Elles ont néanmoins un point commun: elles
sont toutes confrontées aux évolutions de
la filière en termes de compétitivité, d’effi-
cacité, de flexibilité, d’innovation, d’inter-
nationalisation et d’exigences non seule-
ment de leurs clients, mais aussi des clients
de leurs clients, et ce, d’autant plus que leur
taux de dépendance est élevé.
Sans compter que ces enjeux spécifiques
s’ajoutent naturellement aux défis aux-
quels toute PME/PMI doit faire face natu-
rellement : fonds propres, sources de fi-
nancement, transmission ou cession, re-
crutement, gestion des emplois et des com-
pétences dans des métiers en forte évolu-
tion.
Le diagnostic CeSAAr permet, après ins-
tauration d’un climat de confiance entre le
consultant, le dirigeant et son « premier cer-
cle » :
- de construire et de partager une vision stra-
tégique de l’entreprise, dans ses trois
portefeuilles essentiels constitués par les
activités, la territorialité et les alliances ;
- de hiérarchiser les défis à relever pour as-
surer sa pérennité et son développement ;
- d’évaluer la faisabilité d’un tel projet et de
définir les leviers d’actions prioritaires
pour y parvenir.
Ce diagnostic (gratuit pour les entreprises)
concerne les sous-traitants de la filière au-
tomobile essentiellement les PME et ETI
(moins de 5000 personnes) de « rang 2 et
plus » de toute la filière.
À l’issue de la prestation, réalisée par des
consultants expérimentés dans l’entreprise
et dont les conclusions sont confidentielles,
le chef d’entreprise (et l’État) sont en pos-
session notamment des éléments suivants:
- une analyse forces/faiblesses
- un ou plusieurs scénarios de développe-
ment stratégiques crédibles, cohérents
avec ce qu’est l’entreprise, ce qu’elle peut
devenir et les tendances des marchés sur
lesquels elle intervient ou pourrait inter-
venir ;
- une ou plusieurs actions pouvant être
mises en place à court terme pour y par-
venir.
Contacts DIRECCTE Auvergne : Roger TRUS-
SARDI Chef du service Compétitivité,
Concurrence et Innovation - 0473430111
*CeSAAr est un groupement formé par Sofred Consultantset le CETIM auquel se sont associés l'ADIT et Armines(École des Mines). Il rassemble ainsi des spécialistes dudéveloppement économique (Sofred Consultants), des tech-nologues (CETIM et Armines) et des spécialistes de l’in-telligence économique (ADIT).
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LA FILIÈRE AUTOMOBILE DANS L’ALLIER
LA FILIÈRE AUTOMOBILE EN MASSIF CENTRAL
2 %Écuries de courses(constructeurs, développeurs)
Constructeurs automobile
ÉquipementiersFournisseurs
1er rang
Fournisseurs rang 2 et plus
Fournisseurs pièces unitaires,
moules…
4 %
21 %
10 %63 %
LES CHIFFRES CLÉS DE LA FILIÈREAUTOMOBILE DANS L’ALLIER : 67 ENTREPRISES ET 4800 EMPLOIS
• PSA Fonderie de Sept-Fons
• Bosch
• Amis
• Ligier Automobiles
• Good Year - Dunlop
• Viatemis
• Vis Samar
• Altia
• CGR
• Bréa System
• DMI Vaux
• Sadillek
• Carrosserie Industrielle Billaud
Les entreprises les plusimportantes de la filièreautomobile sur leDépartement de l’Allier :
- Quelles sont les particularités
de la filière automobile?
L’industrie automobile a tou-
jours été précurseur dans de
nombreux domaines, qu’il
s’agisse d’organisation indus-
trielle, de productivité, de qua-
lité et bien sûr d’innovation.
Ces avancées permanentes
ont laissé des traces dans
l’histoire industrielle : du
Fordisme au Toyotisme et à
ses plus récentes déclinaisons, la plupart des organisations
industrielles ont puisé dans l’expérience du secteur
automobile.
Autres exemples, en matière de qualité, la filière automobile a
été à l’origine des normes ISO, qui sont désormais
généralisées, et de nombreux process sont désormais repris
par d’autres filières comme l’aéronautique.
Une autre particularité de la filière est son caractère structurant
à l’échelle d’un territoire du fait du recours à toute une chaîne
de sous-traitance qui fait appel à un ensemble de savoir-faire
spécialisé et de compétences qualifiées.
- Quelle est la situation et les grands enjeux de cette filière?
La filière a traversé une crise historique en 2008-2009 qui a fait
de très gros dégâts et nombre d’entreprises ont disparu depuis
trois ans par le fait d’une baisse des volumes mais aussi par
l’élimination des entreprises les plus fragiles.
L’Auvergne n’a pas échappé à cette situation globale et les
perspectives ne permettent pas d’envisager de retrouver
globalement les niveaux d’avant crise.
Si certains se sont posés la question de quitter le marché de
l’automobile, il est peut-être nécessaire d’aborder le problème
autrement.
L’automobile reste un secteur de pointe et le chiffre d’affaires
généré par le marché automobile constitue toujours une
opportunité. Il faut simplement l’aborder différemment, en
améliorant la productivité, en développant la R & D et en
abordant sans crainte l’international.
- Quelles solutions et voies de développement
pour les entreprises?
L’évolution du rapport de force entre constructeurs et sous-
traitants nous permet d’envisager une réelle collaboration dans
un « vrai » rapport plus équilibré et donc de permettre à chacun
de se positionner dans un contexte global.
Le tout low-cost ayant prouvé ses limites politiques et
financières, nous sommes en droit d’espérer un positionnement
économique qui permette à chacun de se conforter sur ce
marché difficile et concurrentiel mais malgré tout en devenir.
Pour cela il est essentiel de se fédérer, de partager ses
expériences et d’être à l’écoute des donneurs d’ordre.
C’est la raison d’être d’AUTOMAC et c’est dans cet esprit, avec
notre fibre de dirigeants d’entreprises industrielles, que nous
avons mis en place les moyens nécessaires pour être à l’écoute
des entreprises et les accompagner dans leur développement :
en structurant la filière, en facilitant les échanges entre
entreprises et avec les donneurs d’ordre et en les aidant à
renforcer leur compétitivité et leur ouverture à l’international.
Mais toute action menée de façon isolée serait vaine. C’est la
raison pour laquelle nous collaborons avec l’ensemble des
partenaires et collectivités pour apporter des réponses concertées
et cohérentes aux entreprises de la filière. C’est également la
raison pour laquelle nous invitons les industriels de la filière à se
fédérer pour relever collectivement ces nouveaux défis.
Trois questions à Philippe FOUET, président d’AUTOMAC
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C O M I T É D ’ E X PA N S I O N É C O N O M I Q U E D E L’ A L L I E R PAGE 7
L’ industrie automobile a maillé les compétences, les mé-
tiers et les territoires contribuant ainsi très fortement au dé-
veloppement de la sous-traitance en région. Des liens étroits se
sont tissés entre les Entreprises et les Territoires. Indissociables
face aux enjeux économiques, les Entreprises et les Territoires
sont désireux, plus que jamais, de partager leur vision du dé-
veloppement à court et moyen termes.
Le 29 juin 2012, les Territoires de l’Allier, du Cher et de la Nièvre
vont à la rencontre des Entreprises de la Filière Automobile.
Cette manifestation regroupera les Entreprises de la Filière
Automobile, les acteurs de la formation, les pôles de
compétitivité et les clusters de la filière.
Pour coller au plus près aux besoins et enjeux, trois tables
rondes, définies avec les ARIA seront proposées autour des
trois thèmes clés que sont : la Compétitivité, l’Innovation et
l’International.
Lors de cet évènement, les Entreprises seront invitées à
présenter, dans le hall d’accueil, leurs produits et savoir-faire.
L’ALLIER EXPOSANT AU SITL 2012
L’ Allier était présent sur le SITL, grand rendez-vous interna-
tional de la filière Transport et Logistique, qui s’est déroulé
du 27 au 30 mars 2012 à Paris Villepinte. Cette édition a réuni
836 exposants et plus de 40000 visiteurs.
Plus qu’un simple salon, le SITL joue un rôle de plateforme
d’information et d’échanges dédiée aux professionnels
européens du transport, de la logistique et de la supply chain,
qu’ils soient chargeurs issus de l’industrie et du commerce ou
prestataires.
Moulins Communauté, la Chambre du Commerce et d’Industrie
de MOULINS-VICHY et le Comité d’Expansion Économique de
l’Allier ont répondu présents à cet événement et ont animé
ensemble un stand dédié aux opportunités et solutions
d’implantation que propose le Département de l’Allier.
Les entreprises locales du Transport et de la Logistique du
Département de l’Allier étaient aussi au rendez-vous en
ÉVÉNEMENTS FILIÈRES
Le programme des tables rondes :
10h30-12h00 �Table Ronde n° 1 : COMPÉTITIVITÉDans un contexte de plus en plus concurrentiel,comment améliorer sa compétitivité?
13h30-15h00 �Table Ronde n° 2 : INNOVATIONQuelles innovations pour favoriser le développementdes PME-PMI?
15h30-17h00 �Table Ronde n° 3 : INTERNATIONALQuelle démarche, individuelle ou collective, pour sedévelopper à l’international?
partenariat avec leur groupement respectif : Transports Lassalle
(Réseau France Benne), Transports Thévenet (Groupement
Astre), Transports Bourrat et Bonnafoux (Groupement FLO),
Transports Moulinois…
L’équipe du CEEA a enregistré lors de cette manifestation plus
de 150 contacts… (avec une progression sensible par rapport à
2012!).
Par ailleurs, 3 projets d’implantation ont été détectés à l’occasion
de ce salon.
2012 aura été a priori un bon cru… reste à transformer l’essai !
Tous ces éléments permettent de confirmer la position
stratégique du Département de l’Allier, ainsi que la pertinence
de son offre de parcs d’activités dédiés à l’accueil de nouvelles
implantations logistiques et/ou industrielles et le dynamisme
des acteurs locaux de la filière.
Quelles PERSPECTIVES et quels ENJEUX pour 2012-2015 ?
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1RES RENCONTRES ENTREPRISES DE LA FILIÈRE AUTOMOBILEALLIER, CHER, NIÈVRE - Nevers Magny-Cours, 29 juin 2012
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L’AGENDA DES CLUBSDATE CLUB THÈME CONTACT24 avril DENA (Dynamique Économique Nord Auvergne) Présentation de la justice Prudhommal et conseils Christine BERGER [email protected]
aux chefs d’entreprises par M. Bernard CANARD,président du Conseil des Prud’Hommes de Moulins
14 mai DCF Vichy Val d'Allier Remise des prix du concours national Jacques PACAUD [email protected]
de la commercialisation à Vichy
15 mai Dirigeants Commerciaux de France Visite en Forêt de Tronçais Christelle PESNEL-CARDON [email protected]
(DCF) Montluçon
22 mai DENA Présentation et visite des Transports MOULINOIS Christine BERGER [email protected]
à Yzeure par J.-C. LEGRAND
31 mai JCE de Vichy Réunion des membres à Vichy Soizig BENIZE [email protected]
4 juin DCF Vichy Val d'Allier Accueil des nouvelles entreprises (et/ou leurs Jacques PACAUD [email protected]
repreneurs) du bassin économique vichyssois à Vichy
11 juin Business en Allier Réunion des membres à Vichy Nicole MARQUIS [email protected]
19 juin Dirigeants Commerciaux de France Visite Rockwool à Saint-Éloy-les-Mines Christelle PESNEL-CARDON [email protected]
(DCF) Montluçon
19 juin JCE de Vichy Job-dating à l’IEQT de Vichy Soizig BENIZE [email protected]
19 juin DENA Présentation et visite de l’Entreprise SOMAB Christine BERGER [email protected]
par B. JACQUARD
21 au 22 juin DCF Vichy Val d’Allier Congrès national à Metz Jacques PACAUD [email protected]
AU MOIS DE FÉVRIER 2012, AVEC UNE HAUSSE DU CHÔMAGE PLUS MODÉRÉE :LA SITUATION DE L’EMPLOI RESTE PRÉOCCUPANTE
ALLIER14 766
demandeurs d’emploi
Soit + 5,2 % sur un anBASSIN D’EMPLOI
DE MOULINS4 094 demandeurs
d’emploiSoit + 4,5 %
sur un an
BASSIN D’EMPLOIDE MONTLUÇON5 319 demandeurs
d’emploiSoit + 7,5 %
sur un anBASSIN D’EMPLOIDE VICHY-CUSSET6 085 demandeurs
d’emploiSoit + 4 % sur un an
EN QUELQUES CHIFFRES NOMBRE DE DEMANDEURS D’EMPLOIET ÉVOLUTION PAR BASSIN(au 29 février 2012 - Données CVS)
TENDANCES ALLIER Sources : PÔLE EMPLOI, DIRECCTE
� 14766 demandeurs d'emploi (catégorie A*) ont été recensés en
Allier au 29 février 2012, contre 14040 en février 2011, soit une
augmentation de 5,2 % sur un an. Cette augmentation est
légèrement plus faible que celle observée au niveau régional
(+5,7 %) et national (+6,2 %).
Au 4e trimestre 2011, l’Allier atteint un taux de chômage de 9,8 %
contre 8,4 % au niveau régional et 9,4 % au niveau national.
Le bassin de Moulins enregistre un taux de chômage de 8 %.
Les bassins de Montluçon (10,6 %) et Vichy (10,7 %) enregis-
trent les plus hauts taux de chômage de la région.
La situation des demandeurs d’emploi de plus d’un an, soit
44,3 % de la demande d’emploi ABC, représente la catégorie
dont la progression sur un an est la plus importante (+11 %) et
la plus préoccupante.
*catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi.**catégorie ABC : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi.
TENDANCES GÉNÉRALES :Le chômage continue de progresser sur l’ensemble du Département.Sur le mois de février 2012, la situation des 3 bassins se resserre.
Sur le bassin de Montluçon la situation s’améliore légèrement (+ 7,5 %sur un an contre + 8,6 % en janvier).
Sur le bassin de Moulins le nombre de chômeurs augmente plus vite(+ 4,5 % en février contre + 2,9 % en janvier).
Sur le bassin le bassin de Vichy, la progression est quasiment stable(+ 4 % en février contre + 3,6 % en janvier).