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Affiches scientifiques — 2 e partie A181 547 Raisons d’arrêt d’un traitement CPAP étudiées sur une cohorte de 290 patients R. Frognier , R. Collot , V. Massant Saint-Luc, Bouge L’observance au traitement CPAP est un challenge connu des méde- cins. Nous avons revu rétrospectivement tous les dossiers des patients traités par CPAP pour SAOS de forme modérée à sévère (défini par un index d’apnées-hypopnées > à 20/h et un index de micro-éveils > à 30/h) entre janvier 2009 et février 2011. Au total, 290 patients ont bénéficié d’un traitement CPAP durant cette période dont 59l’ont stoppé (20,3 %). Les raisons de l’arrêt ont été regroupées dans neuf catégories : absence d’information pour 11 cas (18,6 %), décès ou maladie grave apparu en cours de traitement pour sept cas (11,9 %), perte pondérale significative pour sept cas (11,9 %) (trois régimes et quatre chirurgies bariatriques), chirurgie ORL pour un cas (1,7 %), mauvaise tolérance sans plus de précision pour 13 cas (22 %), mau- vaise tolérance du fait de l’interface pour un cas (1,7 %), mauvaise tolérance du fait du bruit engendré pour un cas (1,7 %), cause psychologique pour 12 cas (20,3 %) (claustrophobie, anxiété, éner- vement, dysmorphophobie, éthylisme chronique, retard mental, refus du traitement par le conjoint), absence de plainte justifiant la poursuite du traitement aux yeux de quatre patients (6,8 %) et absence de bénéfice du traitement dans deux cas (3,4 %). Sur base de ces résultats, nous postulons qu’un suivi plus rigou- reux des patients stoppant le traitement CPAP est impératif. Malgré ce fait, un patient sur cinq interrompant le traitement présente une raison d’ordre psychologique. Un meilleur dépistage initial des patients présentant une telle fragilité et une prise en charge de type psycho-éducationnel en cas d’échec pourrait permettre l’amélioration du taux d’observance au traitement. Ceci mériterait d’être confirmé dans une étude prospective. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.836 548 Stratégie diagnostique : l’expérience marocaine : projet Franco-Marocain M.E. El Ibrahimi Centre des maladies respiratoires, Casablanca, Maroc Au Maroc l’étude OxyN, élaborée en partenariat avec l’association Franco-Marocaine de pathologie thoracique (AFMAPATH), les Ate- liers d’Arcachon-Essaouira, l’APP et ALTAIR a pour objectif de proposer une stratégie simplifiée accessible et fiable de diagnos- tic et de prise en charge du SAS par la pression positive continue nasale (PPC). L’étude OxyN se déroule en ouvert avec un échantillon de 250 premiers patients présentant une forte probabilité de SAS. Le diagnostic de SAS repose sur la réalisation du questionnaire de Berlin et d’une oxymétrie nocturne. Le diagnostic de SAS est consi- déré positif, si le Berlin est positif (haut risque de SAS) et si l’index de désaturation (trois points ou plus de désaturation) est supérieur ou égal à 15/h d’enregistrement. Résultats.— À ce jour, OxyN compte 197patients répondant aux critères d’inclusion : — l’IMC moyen : 30,02 kg/m 2 ; — saturation moyenne * : 93 % (87—97) ; — saturation minimale moyenne : 81 % (68—97) ; — index de désaturation moyen : 33 (1—103) ; — index désat. > 15 E/h : 134 patients (68 %) : la décision de trai- ter a été obtenue pour 135/197 patients (69 %), de ne pas traiter ou besoin de bilan complémentaire pour 62/197 patients (31 %) ; quatre-vingt-sept patients/135 (64 %) ont été traités par PPC malgré de grandes difficultés d’accessibilité ; — IAH résiduel moyen : 6,2 (0,8—23) ; — nombre d’oxymétries de contrôle sous PPC : 73 ; — index de désaturation moyen sous PPC : 10,14 (6—12). Conclusion.— — Stratégie diagnostique simplifiée. — économie d’examens plus coûteux ; — délai de prise en charge plus court ; — difficulté d’accès au traitement ; — influence sur la compliance et l’observance du traitement : à éva- luer. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.837 549 Qualité de vie des patients tunisiens atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive T. Abid, W. Ketata, W. Feki, W.K. Rekik, H. Ayadi, A. Ayoub Service de pneumologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie Introduction.— La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie systémique à point de départ respiratoire. But du travail.— Évaluer la qualité la qualité de vie chez une popula- tion de BPCO à l’état stable à l’aide du questionnaire Saint-Georges. Patients et méthodes.— Étude prospective portant sur les patients atteints de BPCO à l’état stable et suivi au service durant la période allant du mois de mars 2009 au mois de juin 2010. Résultats.— Il s’agissait de 70 patients (68 hommes et deux femmes), d’âge moyen de 63,5 ± 10,3 ans. Soixante patients étaient mariés, sept veufs, deux divorcés et une patiente célibataire. Tous nos patients étaient tabagiques, avec une intoxication moyenne de 47PA. L’indice de masse corporelle moyen était de 23 ± 4 kg.m 2 . L’ancienneté de la maladie était en moyenne de 5,7 ± 4,2 années avec des extrêmes qui variaient de 14 mois à 16 ans. Plus que la moi- tié de nos patients (52,8 %) ont été hospitalisés dans le service, une ou plusieurs fois, depuis le diagnostic positif de la BPCO pour une exacerbation de leur maladie. Dans notre étude, le score total du questionnaire St Georges a été de 2048,9 ± 523,3 (50,77 ± 14,02 %). Le score moyen des différents éléments du domaine des activités a été de 833,26 ± 195,57 (68,88 ± 16,2 %), alors que celui du domaine impact a été de 1038,52 ± 303,34 (49,04 ± 14,35 %). Le domaine des symptômes avait un score moyen de 177,1 ± 90,1 (26,7 ± 13,6 %). Conclusion.— La qualité de vie des patients BPCO est un élément important à évaluer du fait de l’importance du retentissement sys- témique de la maladie et doit, de ce fait, être mesurée au cours des consultations permettant ainsi d’évaluer l’efficacité des traite- ments prescrits. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.838 550 Obésité sévère : conséquences ventilatoires G. Laaribi , Z. Moatemri , M. Hdiji , S. Farah , B. Hamdi , C. Aichaouia , M. Khadraoui , R. Cheikh Service de pneumologie, hôpital militaire, Tunis, Tunisie L’obésité est actuellement un problème majeur de santé publique qui touche 14,5 % de la population mondiale. Elle peut être respon- sable de troubles ventilatoires. Nous avons mené une étude prospective afin d’analyser les consé- quences ventilatoires de l’obésité morbide sur les volumes et débits statiques et mobilisables en incluant 48 patients avec obésité mor- bide (Om), indice de masse corporelle (IMC) supérieure ou égale à 35 kg/m 2 entre janvier 2010 et juillet 2011. L’âge moyen est de 55,6ans [24—6] avec une prédominance fémi- nine (77,1 %). Parmi, 18,7 % de tabagique, 20,9 % ont des antécé- dents cardiovasculaires, et 18,7 % sont asthmatiques. L’IMC moyen est de 40,93 kg/m 2 . Une obésité massive (OM), IMC supérieure

Obésité sévère : conséquences ventilatoires

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Page 1: Obésité sévère : conséquences ventilatoires

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Affiches scientifiques — 2e partie

547Raisons d’arrêt d’un traitement CPAP étudiées surune cohorte de 290 patientsR. Frognier , R. Collot , V. MassantSaint-Luc, Bouge

L’observance au traitement CPAP est un challenge connu des méde-cins.Nous avons revu rétrospectivement tous les dossiers des patientstraités par CPAP pour SAOS de forme modérée à sévère (défini par unindex d’apnées-hypopnées > à 20/h et un index de micro-éveils > à30/h) entre janvier 2009 et février 2011. Au total, 290 patients ontbénéficié d’un traitement CPAP durant cette période dont 59 l’ontstoppé (20,3 %). Les raisons de l’arrêt ont été regroupées dans neufcatégories : absence d’information pour 11 cas (18,6 %), décès oumaladie grave apparu en cours de traitement pour sept cas (11,9 %),perte pondérale significative pour sept cas (11,9 %) (trois régimes etquatre chirurgies bariatriques), chirurgie ORL pour un cas (1,7 %),mauvaise tolérance sans plus de précision pour 13 cas (22 %), mau-vaise tolérance du fait de l’interface pour un cas (1,7 %), mauvaisetolérance du fait du bruit engendré pour un cas (1,7 %), causepsychologique pour 12 cas (20,3 %) (claustrophobie, anxiété, éner-vement, dysmorphophobie, éthylisme chronique, retard mental,refus du traitement par le conjoint), absence de plainte justifiantla poursuite du traitement aux yeux de quatre patients (6,8 %) etabsence de bénéfice du traitement dans deux cas (3,4 %).Sur base de ces résultats, nous postulons qu’un suivi plus rigou-reux des patients stoppant le traitement CPAP est impératif. Malgréce fait, un patient sur cinq interrompant le traitement présenteune raison d’ordre psychologique. Un meilleur dépistage initialdes patients présentant une telle fragilité et une prise en chargede type psycho-éducationnel en cas d’échec pourrait permettrel’amélioration du taux d’observance au traitement. Ceci mériteraitd’être confirmé dans une étude prospective.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.836

548Stratégie diagnostique : l’expérience marocaine :projet Franco-MarocainM.E. El IbrahimiCentre des maladies respiratoires, Casablanca, Maroc

Au Maroc l’étude OxyN, élaborée en partenariat avec l’associationFranco-Marocaine de pathologie thoracique (AFMAPATH), les Ate-liers d’Arcachon-Essaouira, l’APP et ALTAIR a pour objectif deproposer une stratégie simplifiée accessible et fiable de diagnos-tic et de prise en charge du SAS par la pression positive continuenasale (PPC).L’étude OxyN se déroule en ouvert avec un échantillon de250 premiers patients présentant une forte probabilité de SAS.Le diagnostic de SAS repose sur la réalisation du questionnaire deBerlin et d’une oxymétrie nocturne. Le diagnostic de SAS est consi-déré positif, si le Berlin est positif (haut risque de SAS) et si l’indexde désaturation (trois points ou plus de désaturation) est supérieurou égal à 15/h d’enregistrement.Résultats.— À ce jour, OxyN compte 197 patients répondant auxcritères d’inclusion :— l’IMC moyen : 30,02 kg/m2 ;— saturation moyenne* : 93 % (87—97) ;— saturation minimale moyenne : 81 % (68—97) ;— index de désaturation moyen : 33 (1—103) ;— index désat. > 15 E/h : 134 patients (68 %) : la décision de trai-ter a été obtenue pour 135/197 patients (69 %), de ne pas traiter

ou besoin de bilan complémentaire pour 62/197 patients (31 %) ;quatre-vingt-sept patients/135 (64 %) ont été traités par PPC malgréde grandes difficultés d’accessibilité ;

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IAH résiduel moyen : 6,2 (0,8—23) ;nombre d’oxymétries de contrôle sous PPC : 73 ;index de désaturation moyen sous PPC : 10,14 (6—12).

onclusion.—Stratégie diagnostique simplifiée.économie d’examens plus coûteux ;délai de prise en charge plus court ;difficulté d’accès au traitement ;influence sur la compliance et l’observance du traitement : à éva-

uer.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.837

49ualité de vie des patients tunisiens atteints deroncho-pneumopathie chronique obstructive

. Abid , W. Ketata , W. Feki , W.K. Rekik , H. Ayadi , A. AyoubService de pneumologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie

ntroduction.— La broncho-pneumopathie chronique obstructiveBPCO) est une maladie systémique à point de départ respiratoire.ut du travail.— Évaluer la qualité la qualité de vie chez une popula-ion de BPCO à l’état stable à l’aide du questionnaire Saint-Georges.atients et méthodes.— Étude prospective portant sur les patientstteints de BPCO à l’état stable et suivi au service durant la périodellant du mois de mars 2009 au mois de juin 2010.ésultats.— Il s’agissait de 70 patients (68 hommes et deuxemmes), d’âge moyen de 63,5 ± 10,3 ans. Soixante patients étaientariés, sept veufs, deux divorcés et une patiente célibataire. Tous

os patients étaient tabagiques, avec une intoxication moyenne de7 PA. L’indice de masse corporelle moyen était de 23 ± 4 kg.m2.’ancienneté de la maladie était en moyenne de 5,7 ± 4,2 annéesvec des extrêmes qui variaient de 14 mois à 16 ans. Plus que la moi-ié de nos patients (52,8 %) ont été hospitalisés dans le service, uneu plusieurs fois, depuis le diagnostic positif de la BPCO pour unexacerbation de leur maladie. Dans notre étude, le score total duuestionnaire St Georges a été de 2048,9 ± 523,3 (50,77 ± 14,02 %).e score moyen des différents éléments du domaine des activités até de 833,26 ± 195,57 (68,88 ± 16,2 %), alors que celui du domainempact a été de 1038,52 ± 303,34 (49,04 ± 14,35 %). Le domaine desymptômes avait un score moyen de 177,1 ± 90,1 (26,7 ± 13,6 %).onclusion.— La qualité de vie des patients BPCO est un élément

mportant à évaluer du fait de l’importance du retentissement sys-émique de la maladie et doit, de ce fait, être mesurée au courses consultations permettant ainsi d’évaluer l’efficacité des traite-ents prescrits.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.838

50bésité sévère : conséquences ventilatoires. Laaribi , Z. Moatemri , M. Hdiji , S. Farah , B. Hamdi ,. Aichaouia , M. Khadraoui , R. Cheikh

Service de pneumologie, hôpital militaire, Tunis, Tunisie

’obésité est actuellement un problème majeur de santé publiqueui touche 14,5 % de la population mondiale. Elle peut être respon-able de troubles ventilatoires.ous avons mené une étude prospective afin d’analyser les consé-uences ventilatoires de l’obésité morbide sur les volumes et débitstatiques et mobilisables en incluant 48 patients avec obésité mor-ide (Om), indice de masse corporelle (IMC) supérieure ou égale à5 kg/m2 entre janvier 2010 et juillet 2011.

’âge moyen est de 55,6 ans [24—6] avec une prédominance fémi-ine (77,1 %). Parmi, 18,7 % de tabagique, 20,9 % ont des antécé-ents cardiovasculaires, et 18,7 % sont asthmatiques. L’IMC moyenst de 40,93 kg/m2. Une obésité massive (OM), IMC supérieure
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182 16e Congrès de pneumologie de la

u égale à 40 kg/m2 a été notée chez 43,7 % des patients. Le VEMSoyen a été de 2,07 l (83,9 %). Un VEMS inférieur à 70 % a été trouvé

hez 16,7 % des patients. Chez le sous-groupe de patients présen-ant une OM, le VEMS moyen a été de 82,8 % p non significatif (NS).a capacité vitale CV moyenne a été de 4,11 l (84,37 %). Une CV infé-ieure à 70 % a été notée chez 23 % des Om vs 38 % des OM. Le débitxpiratoire de pointe moyen a été de 4,39 l/s (73,54 %) chez les Oms 73,5 % chez les OM p = NS. Un trouble ventilatoire obstructif até noté chez 6,2 % des OS vs 4,8 % des OM p = NS. La moyenne duébit expiratoire maximal lorsque 75 %, 50 % ou 25 % reste à expirerété de 66,1 %, 74,7 % et 75,84 % respectivement, sans différence

ignificative avec les OM. La capacité pulmonaire totale moyenne até de 4,27 l (86,8 %) chez les Om vs 85 % chez les OM.’obésité sévère reste peu associé aux troubles ventilatoires. Leyndrome restrictif est le trouble le plus observé. Les petites voiesériennes semblent être les plus touchés. Ces anomalies sont plusréquentes chez les patients présentant une OM.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.839

51lace de la spirométrie dans le suivi des maladieseuromusculaires. Bougrida a, M. Martani a, M.K. Bourahli a, A. Aissaoui a,. Mehdioui a, M. Gharnaout b, H. Ben Saad c

Service de physiologie et EFR CHU Benbadis, universitéentouri, Constantine, AlgérieCHU Benimessous, faculté de médecine Alger, Alger, AlgérieService de physiologie et EFR, CHU Farhat Hached, faculté deédecine, Sousse, Tunisie

’EFR permet d’objectiver le statut fonctionnel respiratoire desatients atteints de maladies neuromusculaires et le suivi évolutife ces maladies dans un but pronostic et thérapeutique.bjectifs.— Établir le profil ventilatoire et déterminer un oulusieurs paramètres spirométriques permettant le suivi et le reten-issement de ces pathologies sur la fonction respiratoire.atients et méthodes.— Vint-huit patients atteints de pathologieseuromusculaires et myopathies ont été explorés trois fois sur8 mois par spirométrie selon les recommandations internationalesATS/ERS).ésultats.— Clinique : douleurs et fatigue musculaire, dyspnées lelus souvent inspiratoire et une intolérance à l’effort.rois types de pathologies :neuropathie périphérique : huit cas dont l’âge moyen est de

4 ans ± 4. En plus de l’amputation de la CVL et CVF de plus de 50 %e leurs valeurs théoriques et leurs déclins entre les différentesxplorations, nous avons relevé aussi un déclin moyen du DEP de8 mL entre les trois explorations ;myopathies amyotrophique de Steinerst : 11 cas dont l’âge moyen

st de 22 ans ± 7. Uniquement six cas ayant une CVL et CVF amputése plus de 40 % avec un déclin moyen de 132 mL entre les trois explo-ations. Le reste des patients ont un profil ventilatoire conservé ;myopathies des ceintures : neuf cas dont l’âge moyen est de

6 ans ± 8.mputation de la CVL de plus de 40 % et la CVF de plus de 50 % ainsiue le DEP amputé en moyenne de 35 % de sa valeur théorique avecn déclin 62 mL entre les trois explorations faites en 18 mois.onclusion.— L’EFR représente un moyen de suivi des pathologieseuromusculaires et permet d’objectiver précocement le retentis-

ement de ces pathologies sur la fonction respiratoire.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.840

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

52a capacité inspiratoire : valeurs de référencelgériennes et leur emploi dans l’évaluation de laistension pulmonaire chez les patients atteints dePCO. Bougrida a, M. Martani a, M.K. Bourahli a, H. Mehdioui a,. Gharnaout b, H. Ben Saad c

Service de physiologie et EFR CHU Benbadis, universitéentouri, Constantine, AlgérieCHU Benimessous, faculté de médecine, Alger, AlgérieService de physiologie et EFR CHU Farhat Hached, faculté deédecine, Sousse, Tunisie

ntroduction.— La capacité inspiratoire (CI) constitue une alter-ative pour évaluer indirectement la variation de la distensionulmonaire.a simplicité de réalisation et les résultats des études récentesustifient son emploi.ais il n’a pas été vérifié si l’emploi des équations de référenceuropéennes, est adapté à la population algérienne.bjectifs.— Établir des équations de référence de la CI à partir’une population saine algérienne et l’utiliser pour évaluer la dis-ension pulmonaire de repos et dynamique chez les patients atteintse BPCO.éthodes.— Deux cent soixante-treize sujets ont répondu à un ques-

ionnaire médical. Le genre, l’âge, la taille, le poids, et l’indicee masse corporelle (IMC) ont été notées. La CI a été mesurée enléthysmographie corporelle selon les recommandations internatio-ales (ATS/ERS). Des régressions linéaires simples et multiples ontté réalisées.a limite inférieure de la norme a été calculée en utilisant’intervalle de confiance à 95 %.rente patients atteints de BPCO à différents stades ont été explo-és.ésultats.— Deux cent soixante-treize sujets adultes sains120 femmes) sont inclus (âge : 42 ± 14 ans ; taille : 1,69 ± 0,10 m ;oids : 74 ± 13 kg ; IMC : 25 ± 6 kg/m2).es équations de référence :genre féminin 0,55 × T + 0,028 × IMC + 1,43 r = 0,62 ;genre masculin 0,036 × P + 0,55 × T + 0,03 r = 0,70.

es résultats spirométriques des sujets atteints de BPCO ont objec-ivé des CI soit inférieures à la limite inférieure de la norme oumputées de plus de 20 % de leurs valeurs théoriques.onclusion.— La CI représente un paramètre spirométrique alterna-if et de routine pour évaluer la distension pulmonaire de repos etynamique.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.841

53es exacerbations de BPCO. Osmani , N. Fettal , F. Boudissa , A. Taleb

Service de pneumologie, CHU de Sidi Bel Abbes, Sidi Bel Abbes,lgérie

a BPCO est une inflammation chronique des bronches d’évolutionrogressive, liée au tabagisme. Son incidence est en constanteugmentation dans le monde du fait de l’augmentation de laonsommation du tabac.’est un travail rétrospectif portant sur 20 cas d’exacerbation dePCO pris en charge par le service de pneumologie du CHU de Sidiel Abbes durant une année.e but de ce travail est d’étudier les caractéristiques cliniques,

tiologiques et évolutives des exacerbations de BPCO.ésultats.— C’est une série de 20 malades : 18 hommes et deuxemmes dont l’âge moyen est de 67 ans avec des extrêmes42—88 ans). On note dans les antécédents : HTA cinq cas, IDM : deux