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24 XXXIII e Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie laire 5 ans auparavant. Une fistule arterioveineuse vertébrovertébrale à haut débit était retrouvée à l’artériographie avec un important reflux vei- neux épidural cervical, veineux intracrânien et jugulaire. Le second patient avait présenté 5 ans auparavant une brèche caro- tido-caverneuse gauche au cours d’un traumatisme violent. Cette brèche fut oblitérée à l’époque par mise en place de spires en platine au niveau du sinus caverneux, avec persistance d’un faux sac résiduel. 1 mois avant le second traitement, le patient présenta une paralysie de la VI ème paire crânienne gauche au cours d’un effort. Le bilan arté- riographique permit de confirmer une discrète augmentation de volume du faux sac résiduel. Méthode : L’endoprothèse utilisée est constituée d’une maille en acier recouverte d’un tube de PTFE sur lequel sont greffés des radicaux de peptide 15, molécule impliquée dans l’adhésion des cellules endo- théliales. Ce matériel bénéficie des agréments américains et européens pour le traitement des ruptures et des anévrismes des artères coronaires. Les patients ont été informés et ont signé des consentement éclairés. Un traitement par Clopidogrel a été institué 8 jours avant et poursuivi 6 mois après le traitement. Résultat : Les brèches furent oblitérées de façon satisfaisante immédia- tement, malgré la persistance de discrète opacification angiographique périprothétique. L’amélioration clinique des patients a été immédiate ou rapide avec disparition des symptômes liés a l’hyper débit et la récupé- ration de la paralysie oculomotrice. Le contrôle artériographique à 6 mois a permis de confirmer l’exclusion complète de brèches, l’absence de sténose et l’amélioration de l’aspect angiographique après mise en place de la prothèse. Conclusion : L’utilisation d’endoprothèses couvertes semble une méthode prometteuse pour le traitement des brèches arterio-veineuses. RUGGIERO M., SPELLE L., MOUNAYER C., PIOTIN M., DEGUCHI J., LAZZAROTTI G., MORET J. Fondation Rothschild, Paris. Objectifs : Rapporter un cas d’aphasie survenue au décours d’une pro- cédure interventionnelle intracrânienne, spontanément régressive sans séquelles, probablement imputable à l’injection intra-artérielle de produit de contraste. Matériels et méthodes : Patient de 47 ans, droitière, traitée par voie endovasculaire, sous anesthésie générale, d’un anévrisme disséquant non rompu de la portion M1 de l’artère cérébrale moyenne gauche. L’examen neurologique avant la procédure est normal. Le traitement endovasculaire a consisté en la mise en place d’un stent intracranien Leo (Balt), sans problème technique per-opératoire. Le contrôle angiographique final est normal. La dose totale de produit de contraste non ionique utilisée est de 250 ml, dont 200 ml injectés dans l’artère carotide interne gauche. Au réveil, la patiente présente une aphasie sévère. Une nouvelle angiographie est immédiatement réalisée, ne mettant pas en évidence de complication thrombo-embolique. Une IRM cérébrale incluant une séquence FLAIR et de diffusion ne met en évidence aucune lésion ischémique. La symptomatologie régressera spontanément pour disparaitre totale- ment en deux jours. Le scanner cérébral est alors normal. Résultats : Nous discutons les explications physiopathologiques à l’ori- gine de ce déficit neurologique prolongé sans séquelle ischémique. L’hypothèse la plus probable est celle d’un effet indésirable lié aux injec- tions mono vasculaire répétées de produit de contraste Conclusion : Il s’agit du premier cas décrit d’aphasie survenue au décours d’une angiographie cérébrale, sans lésion ischémique en IRM ni séquelle clinique, et pour une neurotoxicité liée à l’injection de produit de contraste semble être l’hypothèse la plus probable. RUGGIERO M., PIOTIN M., MOUNAYER C., SPELLE L., MORET J. Fondation Rothschild, Paris. Objectifs : Nous rapportons le cas d’une sténose de la carotide interne intracrânienne, par ailleurs asymptomatique, responsable d’acouphènes pulsatiles qui ont disparu immédiatement après angioplastie. Matériels et méthodes : Une patiente de 55 ans se plaignait depuis 5 ans d’acouphènes pulsatiles apparus brusquement au décours d’une céphalée brutale. Ces acouphènes sont rapidement devenus invalidants, respon- sables d’anxiété et d’insomnie. Cliniquement, un souffle systolique était perçu à l’auscultation de l’œil droit. L’examen clinique se révélait par ailleurs normal. Le Doppler transcrânien retrouvait une importante accélération vélocimétrique au niveau de la carotide interne droite supra-clinoïdienne. L’angiographie IRM retrouvait la présence d’une sténose serrée de la au même niveau confirmée par l’artériographie céré- brale. L’histoire clinique et l’imagerie ont orienté vers le diagnostic de sté- nose secondaire à une dissection artérielle. Après la prescription d’un traitement antiagrégant plaquettaire, la patiente fut perdue de vue et revint consulter après 3 ans en présentant toujours la même symptomatologie. Une nouvelle artériographie confirma la présence de cette sténose qui fut traitée par angioplastie au ballon simple. Résultats : Les acouphènes disparurent immédiatement au décours de l’angioplastie. Conclusion : Les dissections artérielles intracrâniennes sont habituelle- ment responsables d’hémorragies méningées ou d’accident ischémiques. La présentation clinique inhabituelle de cette patiente, en dehors d’un contexte athéromateux, a mené au diagnostic d’une sténose artérielle intracrânienne isolée résolutive après angioplastie simple. MUSACCHIO A., LANGHI R. Service de Neuroradiologie, Hôpitaux Civils de Colmar, Colmar. Angiografía Digital Diagnóstico por Imágenes, S.A., Santa Fe, Argentine. Objectifs : Analyser la viabilité et l’efficacité du traitement endovasculaire (TEV) dans les sténose athérosclérotiques intracrâniennes distales synto- matiques (SAIDS). Matériels et méthodes : Patient droitier de 70 ans avec hemiparésie droite et dysphasie progressives, scanner normal et stenosis athéro- sclérotique (> 80 %) de l’artère angulaire gauche (AAG). Après évaluation morpho-fonctionnelle de la circulation cérébrale, une angioplastie avec stenting intracrânien fut réalisé sous neuro-leptoanalgésie et héparinisation totale. Le patient bénéficia d’un suivi clinique et angiographique à 18 moins. Résultats : Après placement d’un système biaxiale dans l’artère carotide interne gauche, monté d’un microcatheter Tracker Excel 14 ® sur un micro- guide Transend Ex Soft Tip ® jusqu’à la portion pre-sténotique de l’AAG, permettant le rinçage de la plaque par des petits bolus d’uroquinase. En suite, la sténose fut dilatée à 4 atms à l’aide d’un ballon d’angioplastie 2 mm × 8 mm monté sur un guide d’échange Widzom ® 0,014’’ 300 cm. Finalement, un stent Bx Sonic ® 2,5 mm × 8 mm fut déployé, permettant une correcte dilatation du segment et une revascularisation distale complète. Aucune complication ne fut observée. Le suivi clinico-morphologique montra une régression totale des troubles neurologiques et la perméabilité de l’AAG, avec néanmoins une légère néo-prolifération endothéliale. Conclusions : Le TEV des SAIDS est faisable. Cependant, une sélection appropriée des patients, ainsi que une connaissance approfondie et une formation adéquate sur les différentes techniques disponibles sont indis- pensables. En raison du risque de re-sténose, un suivi à long terme est nécessaire. Le développement des nouveaux matériels mieux adaptés à la navigation intracrânienne permettra la diffusion de cette technique, mais seulement l’expérience permettra déterminer son efficacité. THERON J. (1) , SOLA T. (2) , GUIMARAENS L. (2,3) , CASASCO A. (3) , COUR- THEOUX P. (1) (1) CHU Côte de Nacre Caen, France. (2) Hôpital Général de Catalogne, Barcelone, Espagne. (3) Clinica del Rosario, Madrid, Espagne. La majorité des lésions discales et articulaires du rachis lombosacré sont la conséquence de phénomènes d’ordre musculaire et postural. Une atro- phie des muscles lombosacrés est habituellement constatée en regard de ces lésions. L’espace laissé libre par l’atrophie musculaire est remplacé par du tissu graisseux. Notre hypothèse a été que nous pourrions réduire la symptomatologie douloureuse des patients en améliorant la contention active du rachis lombosacré par une technique percutanée permettant de libérer les muscles de cet envahissement graisseux. Matériel et méthode : 40 patients (9 hommes, 31 femmes) ont été traités par une technique de lipoaspiration automatisée au début puis manuelle. Les procédures ont été réalisées en ambulatoire sous anesthésie locale. Tous les patients présentaient une symptomatologie douloureuse depuis plus d’un an. Il s’agissait de douleurs lombaires (20 cas), de lomboradi- culalgies (14 cas), de coxalgies (2 cas) et de douleurs diffuses des deux membres inférieurs (4 cas). Dans 28 cas ils avait été précédemment traité (entre 6 mois et 13 ans) par une thérapeutique intradiscale et dans 3 cas par discectomie chirurgicale. Ils présentaient un antérolysthésis dégéné- ratif dans 8 cas, par lyse isthmique dans un cas. Résultats : Les résultats globaux ont été TB ou B dans 26 cas (77,5 %), AB dans 7 cas et M dans 2 cas. Le contrôle IRM ou scanner a montré une réexpansion modérée ou importante des muscles lombosacrés. Il n’y a eu aucune complication. Discussion : Cette nouvelle technique de réexpansion musculaire semble intéressante et pourrait potentiellement être utile dans de nombreux cas. Son efficacité ne semble pas uniquement liée à un effet mécanique et l’élimination de toxines accumulées dans les graisses pourrait aussi être envisagé pour expliquer son action thérapeutique parfois significative malgeré une réexpansion musculaire partielle. Elle doit également être intégrée dans un concept thérapeutique plus global incluant non seule- ment les thérapeutiques décompressives intradiscales mais également les techniques de réharmonisation musculaire paraspinale par stimulation. HIROTA N., MUSACCHIO M., VILLADEJO F., REQUELME C., TOURNADE A. Service de neuroradiologie, Hôpitaux Civils de Colmar. Objectif : Évaluer les résultats cliniques et morphologiques de TEV des anévrysmes sylviens. Matériel et méthode : Entre avril 1999 et juin 2005, 46 patients (28 femmes, 16 hommes ; âge moyen 55 ans) ont été admis pour diagnostic d’ané- vrysme. Sur un total de 80 anévrysmes, 58 anévrysmes sylviens ont été P-36 APHASIE REGRESSIVE APRÈS STENTING INTRACRÂNIEN SANS LÉSION ISCHÉMIQUE : EFFET NEUROTOXIQUE DU PRODUIT DE CONTRASTE ? P-37 DISPARITION D’ACOUPHÈNES PULSATILES APRÈS ANGIOPLASTIE D’UNE STÉNOSE CAROTIDIENNE INTRACRÂNIENNE P-38 HEMIPARÉSIE ET DYSPHASIE SECONDAIRES À UNE STÉNOSIS ATHÉROSCLÉROTIQUE MAJEURE DE L’ARTÈRE ANGULAIRE GAUCHE : TRAITEMENT PAR ANGIOPLASTIE ET STENTING INTRACRÂNIENS. À PROPOS D’UN CAS P-39 RÉEXPANSION MUSCULAIRE LOMBOSACRÉE PERCUTANÉE : ÉTUDE PRÉLIMINAIRE P-40 TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES ANÉVRYSMES SYLVIENS : EXPÉRIENCE ET RÉSULTATS

P-38 - Hemiparésie et dysphasie secondaires à une sténosis athérosclérotique majeure de l’artère angulaire gauche: traitement par angioplastie et stenting intracrâniens. À

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Page 1: P-38 - Hemiparésie et dysphasie secondaires à une sténosis athérosclérotique majeure de l’artère angulaire gauche: traitement par angioplastie et stenting intracrâniens. À

24 XXXIIIe Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie

laire 5 ans auparavant. Une fistule arterioveineuse vertébrovertébrale àhaut débit était retrouvée à l’artériographie avec un important reflux vei-neux épidural cervical, veineux intracrânien et jugulaire.Le second patient avait présenté 5 ans auparavant une brèche caro-tido-caverneuse gauche au cours d’un traumatisme violent. Cettebrèche fut oblitérée à l’époque par mise en place de spires en platineau niveau du sinus caverneux, avec persistance d’un faux sac résiduel.1 mois avant le second traitement, le patient présenta une paralysiede la VI ème paire crânienne gauche au cours d’un effort. Le bilan arté-riographique permit de confirmer une discrète augmentation de volumedu faux sac résiduel.Méthode : L’endoprothèse utilisée est constituée d’une maille en acierrecouverte d’un tube de PTFE sur lequel sont greffés des radicaux depeptide 15, molécule impliquée dans l’adhésion des cellules endo-théliales. Ce matériel bénéficie des agréments américains et européenspour le traitement des ruptures et des anévrismes des artères coronaires.Les patients ont été informés et ont signé des consentement éclairés. Untraitement par Clopidogrel a été institué 8 jours avant et poursuivi 6 moisaprès le traitement.Résultat : Les brèches furent oblitérées de façon satisfaisante immédia-tement, malgré la persistance de discrète opacification angiographiquepériprothétique. L’amélioration clinique des patients a été immédiate ourapide avec disparition des symptômes liés a l’hyper débit et la récupé-ration de la paralysie oculomotrice.Le contrôle artériographique à 6 mois a permis de confirmer l’exclusioncomplète de brèches, l’absence de sténose et l’amélioration de l’aspectangiographique après mise en place de la prothèse.Conclusion : L’utilisation d’endoprothèses couvertes semble uneméthode prometteuse pour le traitement des brèches arterio-veineuses.

RUGGIERO M., SPELLE L., MOUNAYER C., PIOTIN M., DEGUCHI J.,LAZZAROTTI G., MORET J.Fondation Rothschild, Paris.

Objectifs : Rapporter un cas d’aphasie survenue au décours d’une pro-cédure interventionnelle intracrânienne, spontanément régressive sansséquelles, probablement imputable à l’injection intra-artérielle de produitde contraste.Matériels et méthodes : Patient de 47 ans, droitière, traitée par voieendovasculaire, sous anesthésie générale, d’un anévrisme disséquant nonrompu de la portion M1 de l’artère cérébrale moyenne gauche. L’examenneurologique avant la procédure est normal.Le traitement endovasculaire a consisté en la mise en place d’un stentintracranien Leo (Balt), sans problème technique per-opératoire. Lecontrôle angiographique final est normal. La dose totale de produit decontraste non ionique utilisée est de 250 ml, dont 200 ml injectés dansl’artère carotide interne gauche.Au réveil, la patiente présente une aphasie sévère. Une nouvelle angiographieest immédiatement réalisée, ne mettant pas en évidence de complicationthrombo-embolique. Une IRM cérébrale incluant une séquence FLAIR et dediffusion ne met en évidence aucune lésion ischémique.La symptomatologie régressera spontanément pour disparaitre totale-ment en deux jours. Le scanner cérébral est alors normal.Résultats : Nous discutons les explications physiopathologiques à l’ori-gine de ce déficit neurologique prolongé sans séquelle ischémique.L’hypothèse la plus probable est celle d’un effet indésirable lié aux injec-tions mono vasculaire répétées de produit de contrasteConclusion : Il s’agit du premier cas décrit d’aphasie survenue audécours d’une angiographie cérébrale, sans lésion ischémique en IRM niséquelle clinique, et pour une neurotoxicité liée à l’injection de produit decontraste semble être l’hypothèse la plus probable.

RUGGIERO M., PIOTIN M., MOUNAYER C., SPELLE L., MORET J.Fondation Rothschild, Paris.

Objectifs : Nous rapportons le cas d’une sténose de la carotide interneintracrânienne, par ailleurs asymptomatique, responsable d’acouphènespulsatiles qui ont disparu immédiatement après angioplastie.Matériels et méthodes : Une patiente de 55 ans se plaignait depuis 5 ansd’acouphènes pulsatiles apparus brusquement au décours d’une céphaléebrutale. Ces acouphènes sont rapidement devenus invalidants, respon-sables d’anxiété et d’insomnie. Cliniquement, un souffle systolique étaitperçu à l’auscultation de l’œil droit. L’examen clinique se révélait parailleurs normal. Le Doppler transcrânien retrouvait une importanteaccélération vélocimétrique au niveau de la carotide interne droitesupra-clinoïdienne. L’angiographie IRM retrouvait la présence d’unesténose serrée de la au même niveau confirmée par l’artériographie céré-brale. L’histoire clinique et l’imagerie ont orienté vers le diagnostic de sté-nose secondaire à une dissection artérielle. Après la prescription d’untraitement antiagrégant plaquettaire, la patiente fut perdue de vue et revintconsulter après 3 ans en présentant toujours la même symptomatologie.Une nouvelle artériographie confirma la présence de cette sténose qui futtraitée par angioplastie au ballon simple.Résultats : Les acouphènes disparurent immédiatement au décours del’angioplastie.Conclusion : Les dissections artérielles intracrâniennes sont habituelle-ment responsables d’hémorragies méningées ou d’accident ischémiques.La présentation clinique inhabituelle de cette patiente, en dehors d’un

contexte athéromateux, a mené au diagnostic d’une sténose artérielleintracrânienne isolée résolutive après angioplastie simple.

MUSACCHIO A., LANGHI R.Service de Neuroradiologie, Hôpitaux Civils de Colmar, Colmar. AngiografíaDigital Diagnóstico por Imágenes, S.A., Santa Fe, Argentine.

Objectifs : Analyser la viabilité et l’efficacité du traitement endovasculaire(TEV) dans les sténose athérosclérotiques intracrâniennes distales synto-matiques (SAIDS).Matériels et méthodes : Patient droitier de 70 ans avec hemiparésiedroite et dysphasie progressives, scanner normal et stenosis athéro-sclérotique (> 80 %) de l’artère angulaire gauche (AAG). Après évaluationmorpho-fonctionnelle de la circulation cérébrale, une angioplastie avecstenting intracrânien fut réalisé sous neuro-leptoanalgésie et héparinisationtotale. Le patient bénéficia d’un suivi clinique et angiographique à18 moins.Résultats : Après placement d’un système biaxiale dans l’artère carotideinterne gauche, monté d’un microcatheter Tracker Excel 14® sur un micro-guide Transend Ex Soft Tip® jusqu’à la portion pre-sténotique de l’AAG,permettant le rinçage de la plaque par des petits bolus d’uroquinase. Ensuite, la sténose fut dilatée à 4 atms à l’aide d’un ballon d’angioplastie2 mm × 8 mm monté sur un guide d’échange Widzom® 0,014’’ 300 cm.Finalement, un stent Bx Sonic® 2,5 mm × 8 mm fut déployé, permettant unecorrecte dilatation du segment et une revascularisation distale complète.Aucune complication ne fut observée. Le suivi clinico-morphologique montraune régression totale des troubles neurologiques et la perméabilité del’AAG, avec néanmoins une légère néo-prolifération endothéliale.Conclusions : Le TEV des SAIDS est faisable. Cependant, une sélectionappropriée des patients, ainsi que une connaissance approfondie et uneformation adéquate sur les différentes techniques disponibles sont indis-pensables. En raison du risque de re-sténose, un suivi à long terme estnécessaire. Le développement des nouveaux matériels mieux adaptés àla navigation intracrânienne permettra la diffusion de cette technique, maisseulement l’expérience permettra déterminer son efficacité.

THERON J. (1), SOLA T. (2), GUIMARAENS L. (2,3), CASASCO A. (3), COUR-THEOUX P. (1)

(1) CHU Côte de Nacre Caen, France. (2) Hôpital Général de Catalogne,Barcelone, Espagne. (3) Clinica del Rosario, Madrid, Espagne.

La majorité des lésions discales et articulaires du rachis lombosacré sontla conséquence de phénomènes d’ordre musculaire et postural. Une atro-phie des muscles lombosacrés est habituellement constatée en regard deces lésions. L’espace laissé libre par l’atrophie musculaire est remplacépar du tissu graisseux. Notre hypothèse a été que nous pourrions réduirela symptomatologie douloureuse des patients en améliorant la contentionactive du rachis lombosacré par une technique percutanée permettant delibérer les muscles de cet envahissement graisseux.Matériel et méthode : 40 patients (9 hommes, 31 femmes) ont été traitéspar une technique de lipoaspiration automatisée au début puis manuelle.Les procédures ont été réalisées en ambulatoire sous anesthésie locale.Tous les patients présentaient une symptomatologie douloureuse depuisplus d’un an. Il s’agissait de douleurs lombaires (20 cas), de lomboradi-culalgies (14 cas), de coxalgies (2 cas) et de douleurs diffuses des deuxmembres inférieurs (4 cas). Dans 28 cas ils avait été précédemment traité(entre 6 mois et 13 ans) par une thérapeutique intradiscale et dans 3 caspar discectomie chirurgicale. Ils présentaient un antérolysthésis dégéné-ratif dans 8 cas, par lyse isthmique dans un cas.Résultats : Les résultats globaux ont été TB ou B dans 26 cas (77,5 %),AB dans 7 cas et M dans 2 cas. Le contrôle IRM ou scanner a montré uneréexpansion modérée ou importante des muscles lombosacrés.Il n’y a eu aucune complication.Discussion : Cette nouvelle technique de réexpansion musculaire sembleintéressante et pourrait potentiellement être utile dans de nombreux cas.Son efficacité ne semble pas uniquement liée à un effet mécanique etl’élimination de toxines accumulées dans les graisses pourrait aussi êtreenvisagé pour expliquer son action thérapeutique parfois significativemalgeré une réexpansion musculaire partielle. Elle doit également êtreintégrée dans un concept thérapeutique plus global incluant non seule-ment les thérapeutiques décompressives intradiscales mais également lestechniques de réharmonisation musculaire paraspinale par stimulation.

HIROTA N., MUSACCHIO M., VILLADEJO F., REQUELME C., TOURNADE A.Service de neuroradiologie, Hôpitaux Civils de Colmar.

Objectif : Évaluer les résultats cliniques et morphologiques de TEV desanévrysmes sylviens.Matériel et méthode : Entre avril 1999 et juin 2005, 46 patients (28 femmes,16 hommes ; âge moyen 55 ans) ont été admis pour diagnostic d’ané-vrysme. Sur un total de 80 anévrysmes, 58 anévrysmes sylviens ont été

P-36APHASIE REGRESSIVE APRÈS STENTING INTRACRÂNIEN SANS LÉSION ISCHÉMIQUE : EFFET NEUROTOXIQUE DU PRODUIT DE CONTRASTE ?

P-37DISPARITION D’ACOUPHÈNES PULSATILES APRÈS ANGIOPLASTIE D’UNE STÉNOSE CAROTIDIENNE INTRACRÂNIENNE

P-38HEMIPARÉSIE ET DYSPHASIE SECONDAIRES À UNE STÉNOSIS ATHÉROSCLÉROTIQUE MAJEURE DE L’ARTÈRE ANGULAIRE GAUCHE : TRAITEMENT PAR ANGIOPLASTIE ET STENTING INTRACRÂNIENS. À PROPOS D’UN CAS

P-39RÉEXPANSION MUSCULAIRE LOMBOSACRÉE PERCUTANÉE : ÉTUDE PRÉLIMINAIRE

P-40TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES ANÉVRYSMES SYLVIENS : EXPÉRIENCE ET RÉSULTATS