S56 D I A B E T E S R E S E A R C H A N D C L I N I C A L P R A C T I C E 1 0 3 S ( 2 0 1 4 ) S 1 – S 6 1

entre 25 à 35 ans (27,2 %) a été la plus représentative desenquêtés. Les mariés étaient majoritaires (75 %).

80,3 % des personnes interrogées ignorent le diabète sucré.82,6 % des enquêtés perçoivent le diabète comme toute autremaladie en ignorant son caractère chronique et invalidant,sa prise en charge ainsi que le coût de soins. Concernantles pratiques, 84,6 % de la population déclarent n’avoir jamaiseffectué des examens en vue du dépistage du diabète.

Conclusion : Le diabète est mal connu dans la ville deLubumbashi, des actions de sensibilisation et de préventions’avèrent indispensables.

P78Processus d’élaboration des normes et directives de la priseen charge du diabète en RD Congo, contraintes et avantages

J. Nsio, G. Mbuyi, B. Kebela, C. Beya, P. Lutumba. Direction de laLutte contre la Maladie, Ministère de la Santé Publique, R.D du Congo

Objectif : Partager une méthodologie simple pour élaborer lesdocuments normatifs de prise en charge du diabète dans uncontexte de moyens limité, cas de la République Démocratiquedu Congo (RDC).

Méthodes : La méthode d’analyse verticale utilisée consisteà l’examen de la situation générale du problème de santédans le pays, sur base du modèle épidémiologique. Un noyaudes praticiens constitué des experts du ministère de la santépublique et de l’université ainsi que les prestataires de terrain aété mis en place. Les sujets ont été développés dans les réunionset ateliers dans une approche participative et sous le leadershipdu ministère de la santé publique. Le grand travail a été fait tanten des réunions à deux que dans de grandes assemblées. Ensuitele cercle a été élargi à un grand nombre des lecteurs pour desfeedbacks constructifs.

Résultats : Au bout d’une période relativement courte, leministère de la santé publique s’est doté du document d’analyseverticale et, des normes et directives de la prise en charge dudiabète de type 2 en RDC. Ce document reprend les orientationsinternationales mais adaptées dans les contextes et réalitésde la RDC. Il permet au ministère de la santé de mener unelutte organisée contre le diabète en conformité avec le standardinternational.

Conclusion : Vu l’urgence et l’importance du problème dudiabète, par des moyens simples et pratiques, les pays en voie dedéveloppement peuvent se doter des documents normatifs pourorganiser et mener une lutte efficace contre les maladies nontransmissibles.

P79Quels conseils pour alimentation chez les diabétiques detype 2 au cours des consultations des professionnels de lasanté à Ouagadougou et à Bamako ?

F. Garanet a, S. Besançon b, A. Traoré c, J. Drabo d, C. Mésenge a,H. Delisle e. aUniversité Senghor d’Alexandrie ; bSanté Diabète ;cHôpital du Mali ; dCHU Yalgado Ouedraogo ; eUniversité de Montréal,Canada

Objectif : L’objectif général était d’étudier les recommandationsdes professionnels de santé pour l’alimentation de personnesayant un diabète de type 2.

Méthodes : Il s’agit d’une recherche exploratoire pour laquelleplusieurs outils de collectes de données furent utilisés. Elle s’estdéroulée dans la période de Juin à Septembre 2012 à Bamakoet à Ouagadougou, avec l’appui technique et scientifique del’ONG Santé Diabète. La population d’étude était composée desprofessionnels de santé chargés de la prise en charge du diabètedans les centres tertiaires et secondaires de la pyramide sanitairedu district de Bamako et de la ville de Ouagadougou. Nous avons

réalisé des entrevues enregistrées qui ont été ensuite transcriteset recodées pour l’analyse. Pour les différentes rubriques, chaqueprofessionnel de santé a été noté selon les réponses données.Une réponse ou une action juste donne un (1) point et unemauvaise réponse ou une action mal faite donne Zéro (0).Ainsi un score a été utilisé pour classer les recommandationssatisfaisantes ou insuffisantes.

Résultats : Sur un total de 78 professionnels interviewés, 77 %étaient des médecins. Le nombre moyen de patients consultéspar semaine était de 18,88±21,23 avec des extrêmes allant de 1 à100. La médiane était de 10 patients. Le nombre moyen d’annéesd’expérience en diabétologie des professionnels était de 6,5±5,9ans avec des extrêmes allant de 1 à 25 ans. Nous avons estiméque 65 % donnaient des recommandations satisfaisantes pourl’alimentation.

Conclusion : Les recommandations pour l’alimentation faitesaux patients atteints du diabète de type 2 se résument à desinformations et conseils données aux patients. Ces conseilsrestent mal suivis par les patients notamment du fait dumanque de stratégie adéquate pour l’éducation nutritionnelle.

P80Social media and web for diabetes awareness in Africa

R. Machio. Kenya Defeat Diabetes Association, Kenya

Objective: To explore social media as a tool for spreading diabetesawareness and Information to the youth affected by diabetes.

Methods: Project Insulin, a diabetes awareness initiative tooka cross sectional look at diabetes awareness methodology inKenya. Specifically at the major players whose mandate ishelping those afflicted by diabetes.1. Kenya Ministry of health (0 presence on major social media

sites and web).2. Kenya defeat diabetes association (No presence on social

media and active web).3. Kenya diabetes management and information center (Minimal

presence on social media sites).4. Diabetes Kenya Association (defunct presence on web and

social media sites).Results: 99% of the firms surveyed had no comprehensive

strategy for social media and web related diabetes awarenessinitiatives.

Conclusion: There is a glaring need for adoption of a com-prehensive social media and web strategy amid other diabetesawareness efforts.

P81Les défis liés à la promotion de saines habitudesalimentaires dans la prise en charge nutritionnelle dudiabète en Côte d’Ivoire

A. Coulibaly a, B. Roy b, J. Abodo c. aUniversité Nangui Abrogoua ;bUniversité Laval ; cService d’Endocrinologie-Diabétologie, CHUYopougon, Université de Cocody

Introduction : En Côte d’Ivoire comme partout ailleurs en AfriqueSubsaharienne, on observe l’émergence des maladies chroniquestelles que le diabète ce qui préoccupe les instances de santépublique. Selon les dernières estimations de la Fédération in-ternationale du diabète, le taux de prévalence était de 4,9 % enCôte d’Ivoire en 2012. Le diabète de type 2 (DT2) qui est la formede diabète qui prédomine est une maladie chronique fortementassociée à certains facteurs de risques évitables et sur lesquelsil est possible d’agir. Parmi ces facteurs on compte l’obésité, lemanque d’activité physique ainsi que les habitudes alimentaires.On estime que les habitudes alimentaires constituent un axecentral de prévention du DT2 et dans sa prise en charge par lespersonnes affectées. De fait, la nutrition est considérée comme