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Le magazine d'information annuel de la capitale de la Polynésie française
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OUR APRÈS JOUR, TES IEMMEs ET IE5 HoMMTs DÊ TSP GUVRENT
POUR Iâ PROTTCTON N [A OUATITÉ DE NOTRE ENVNONNTÀIiEM.
JouR ApRÈs JouR, r.s corrEcTrNT, TRtENT Er varoRtsENr rEs
oÉcHÊrs DE NorRE socrÉrÉ. JouR apRÈs JouR .s ANTtctpENr tEs
RÊat[Ês DE DEMATN rT ÉraBoRtNT EURs soruTtoNs. LEs FEMMES ÈT
rEs HoMMrs DE ïSP soM tfs pRoMoTEURs DE NorRE B|EN.EIRE.
TÀHITIENN€ DEPROMOTEUR
SERVICES PUBTICSDE BrEN-ÊTRE
PAPÊÊTE b&^,;., MAGAZINE N.2
So*-",r"
Vaietefaitplaceàlafête....................................... --.... -.4
Aménagement I Papeete adapie son urDanisme .... ....... .6
Lotement social i
Nouvelle ténération de lotissements à lâ Mission ... ..... 10
Transports: Oti le truck, bonjou le bus............. ---... --.. 18
Atisanat : Ilinitiâtive exemplaire d'Art Tahiti .... ..... ..22
Atelierc - relâis : Au service des jeunes entreprises ..... .24
HôtellerieIRénovationduMandarin....... ... .... --.. 26
Tôurd'horizonduNet..... -..................... ......... ..... 28
@Le.êntrevillesedensifie................................ ... --.. ..32
Desarbresdans14vilIe..................................... ............38
Gestion des déchets I Le centre de tri de Motu Uta .... ...44
Côté montagne: La face cachée de Tipaerui .......... ....46
30
36
Uavenue Bruat, d'hier à aujourd'hui ... ..... ...... ..... 48
LecarnavaldeTahiti2001...................................................55
trEEComment voient-ils leur ville ?:
Le peintre Gilles Le Guen........................ ..... .. ...... -..58
Portrâit : Mâité Sacault .femme-Ilic' à Papeete. ....... 59
Le lycee Paul Gauguin a fêté ses 100 ans .... ..... --...61
Collège api à Fadipiti .................................... ... ........ ..... 62
@Le nouveau conseil municipal de Papeete.......... ...... ....64
Cons€ilsdequartier:Taunoâouwelâvoie.. ... ..... ...66
Organigramme de 1â Mairie de Papeete.............. --... --67
Sécunté : Pour une police de proximité Plus efficace .... .68
Annuaire des administrations de la ville ..... ...... .... 70
E4^ flt;e 4t tfro,t^4/?/q,
[r DruxrÈME aD]no,! dtt mngûzinc d'infornnlion
de ln.'ille de Pnpeele.st plncdr sous Le siSne Llu
r onenu. Nou?elle placc Vaiete,lta ïeau PInn
gétûal d'anÉMgeule t (PGA), nourmuli lotisse cnts,
toa)enut lr lsports ett cafitfiun, nou.,elles cottsh'uîtio s
pout un centrc r,ilLe elt pleinboônt...
Le naire, Michel Builllrd, n été réAu et1 marc pour ns?ûld l andat d? sbi tttls, nùis so,t éEtiPe a élé laryer eùt
rc oltrdée. O constatt, e plttictùier, l'apparitiott de
tnnbrùses fenncs calÉeillèrcs rtunicholes, très molirets
el dvnnniq es. Grantle lto uii té, en|itl,Ies cot.seils de
q tûtict, 1,li ltables coutroies fu *nnsnission fu ]a
contntLtiicitialt cttlrc la n nicipûlité et L:s citoyens
Papecte esl résolut't.fi|entÉe dansle na |'ea millénnirc'
Ellc dtl,i,:nt rcpidetnent utrc otiic rille, dt phLs etl PIus
caqutltt, tryÉallc à,ri|,re el rttiltie, ûne si ce
dlr.clopltet elt,1e |ja pas loujarrc snns poset quehl es
L.l\tttt,-t do c en nphhr o lrrc.l'. m. t. Pn!i's'al1pui. sul lttl pnssé et sltr t nrc r ichesse c llutelle cl
nnt rcll( do1lf a s uus iltljilotls à décou?rû cettaitl.
nsf,:cts c]ltltn( In i,nllle dc laTipûerui,la qunlilé et lo
ûriétl dcs drhres dans Ia L,ille ou l'histoitt du quûtliel
Btuttt.
ÆÀit1[dffi Pareete
[,,/ rbanisme
Vaietebv night
Depuis sa
rénovation, la place
Vaiete est
redevenue un haut
lieu d'animalion et
de rencontre, À la
tombée de la nuit,
elle vibre de
nombreuses
manilestations
publiques et
accueille
désormais les
roulottes dans
d'excellentes
conditions.
Dans le
prolongement des
bars et restaurants
de la rue des
Ecoles, réservée
aux piétons, un
véritable pôle
d'attractlon
nocturne s'est créé
pour le plus grand
bonheur des
citadins et des
visiteurs.
UE DE CHANCEI\,IENTS
sûr le frôni de mer !
Depuis le 16 février2001, date de son inaugura-iior! Vaiete fait place à la fêie,
renouant ainsi avec son an-
cienne tradition. Jusqu'àl'avènement de la place To'ata
enjujn 2000, Vaiete accueillait
en €Ifet les troupes de chant et
de dânses du Heiva, maisaussi les roulottes du ûont de
mer Mais, depuis le dépârtde ces dernières, l'esplânade
était malheureusement d€l'e
Désormâis, les promeneursont retrouvé le chemin de
Vaiete, la nouvelle piace ac-
cueillani à Ia tombée de lanuit, en pârticulier le week-end, de plus en plus de touristes et de résidenis attiréspar les nombreùses manif€s
tations organisaes sur cetteesplanade de 1 200 rnZ dotée
de bâncs eiré\'erbères, dc sa-
nitâires publics (merci 1) et
d'un kiosque à musique.Artistes et artisans (sculpteurs, musiciens, danseurs,€ic.) se relaient châque se-
mâine sous la houlette duGIP, gestionnaire du site, pour
en âssurer l'animation, âtti'rant pârfoisjusqu'à 4 000 vi-siteurs I Conçu comme n
tremplin artistique, ouvert à
touies lcs formes d'expres'sion, la Tôhuâ Vaiete €st bel€t bien partic pour rencontrer
un réel succès populaire- r
I
bû|8 ntia" de1rlllaeVaietè\e16Jtrriùr 2au ( h Présidûû Flasse etta,É r1escs nnisrre et tte M. Britld ûûnedeIapEtu
!f rbanisme
Ci-dlsirs : Lekiotque à ntÉique
Q ro u isa i rù, n n is') ii à f irlat ntt n r
tutiliti, iu gtnud baûhût dts
pto uiruisrt da t Lts,
Creoùtrc : Dè, k tainlrle àe lu ti il,hs totiattes s'tfri': t ttLûi leni,ll
th s nit ûdrè ttis ugtéûble.
U e phce bitit a ''iti{e {r; possùe iLs st,ri/nits
p hlits \holo r|lt hr t), t qri dernùc pûfritu lctlt
Vaiete = Papeete ?
Vâiete ou Vdi'ete ( 'eôu qui jaillit) pourrait être l'êncien nom d€
Papeete,val signifiant eau, tout comme pape, lulals, le mot serail deve-
nu tâpu (interdit), car â coutume appelée pi'i interdlsail aulrefois
l'usage d'un lerme faisant partie du norn d'!n chef (il pourra t s'agir du
chef Vâitua). Dès ors, va, alrait été remplacé par pape (source :.
Dictionnaire illustré de la Palynésie).
Il y â environ 150 ans, la rivière Papeava débouchêit au niveau de laplace Vaiete, jusqu'à ce que € gouverneur Bruât fit recllfier son cours,
âsséchant les marécages alentoLrr el créant, à proximité lmmédiate (à
halteur du quai des paquebots), un marché aux poissons (volrrubrique Histaire). C'esl aussi sur lâ Tahua Vaiele que fut implantée,
ef 1945, a prenrière Assemblée territoriale. Enfin, avant l'aménôge-
ment de l4olu ljla en 1962, cette partie du front de mer accueillail les
pontons et es goélettes des comptoirs des négociants et, jusqu'au
début des années 1970, Les hangars liés à l'activité commercia e du
port. r
Papeeteadapte son urbanisme
Depuis 1965, Papeete a vécu sur un même plan d,urbanisme.L'essor de la ville et l'évolution des besoins exigêaient l'élabo-ration d'un nouveau Plan cénéral d'Aménagement (pcA).Quelles seront, demain, les règles déIinissant la hauteur desimmeubles, le style des toitures ou la création de parkings etde végétation ? Autant de questions auxquelles le projet dePGA, actuêllement en cours, s'attache à répondre.
N MArIÈRE D'URBANrSME, onne peut indique François Dupuis, l,urbânistepas faire n'importe quoi, n'imporre chargé d,élaborer le tutur pcA.où et n'importe comment. Des
I
règles de conshuction et d'architecturedoivmt eûster et s'adapter selon les zonesd'une ville et leur vocation (habitat, com-
"Un programmed'aménageheflt est
la science,I'att,lapolitique dont I'ob-jel est de ûéet le ni-lieu nécæsaire à Iaproduction et au M-velolryent d.es ut-Ieurs humaines,
industries, etc.)définies par lePGA. Avec letemps, ces règles
doivent évoluerC'est le câs à
Papeete où I'onvit avec le même
plan d'urba-nisme depuistrente-cinq ans.
Dans les an-nées 50, l'urba-
niste Robeft Auzelle, en mission sur leTerdtoire, avait déjà jeté les bases d,unschéma d'aménagement qui ne sera ja-mais officialisé. Il faudrâ donc attendre1965 poû que le premier PGA de 1â vilte,mené par l'architecte RodolpheWeinmann, soit approuvé .
"Ce plan a eu le
néitedefxet n cerkin nonbe d'oÀdtotio s gé-
néraks qae Ie proiet en æ*s ie renet pns srstéfttltiq eneit etl carse. Nolts disposons d,un zo-
qqe q! 11 conL'ient sjmplenent d'onétioft.d'alffl.r et d'adîptt àI'éoalutinn d.1' cîpitale (hÈ
bitat sn les co in?s, de rifeotin du ce tEù11e...),
sans p1ut o ta t fûte t|ble rase tu passé,,
4.5 étages en centre rille
La hauteur des façades des immeublesen c€nhe ville est en p ncipe limitée à
onze mètres (avec possibilité d'éra8e enrehait). Une disposition qui a conduii,d'une part à multiplier les retraits de .
En dehors du centre
Zones d'habitat (de moyenne den-sité) i hauteur des imrneubles por-tées à 15 m (comme au centre ville),excepté surtout le secteur de l|âmâooir les constructions seront autori-sées jusqu'à 20-25 m
Bord de mer : pôs de grând chan-gement, si ce n'est la possibilité derehausser les façades de 7 à 10 m
Sur les collines i même limitationde hauteur qu'en bord de mer mâis,surtout, définition d'un cadre régle-mentaire concernant la constructibÈlité des terrâins en pente. Jusqu'à lacote 100, Ia commune est tenue deprévoir les infrastructures de base(voirie, stations de pompage...). A!-delà, elles seront à Ja charge du pro-moteur
Zone ind0stdelle ou(zone d' ctivité)(Fare Ute, Tipaerui, Titioro..,) I redé-
limitation de ces zones compte tenude leur propagation naturelle depujsle premier PGA
Zone dite d'équipements (admi-nistrâtions. écoles, etc.) | il s,agitd'une nouvelle zone (quartier Bntatpar exemp e) oir lâ <végétalisâtion>
et lâ rénovation des bâtiments an-ciens seront encouraqées, I
Inndble To'a Tiaft tue bgotàe
-6-
ganls mornÛnts de votre ie,
vec les produits que séIectinnne Cécile toû aulong de l'année, dmrs ses rororls
wiceriï fine, chnrcuteie et bouchaùe, sa crémeie, sa viennoisefie mais arcsi
sa caw excepfnntwlle; vos fêtes, réceptims ourepas entre ami,s seront touiours un
etrchantement pour les palais arcrtis, comme autnnt de sotnenirs inoublinblns,
dont vous serez Ie digne maître d'æuvre... et dont Cécile demeurera conplire.
Swetmarché - Epiceie fne " Pâtlssede - Ul/,tùtoiÂeri.e - Seûwe Cocktail - Cave
104, avenùe du commandânt CI{ESSE . Fâ.tlpttl - B.P 5933 Pap€ete - Té1.42.79.30 - Fâx ' 42,43.46
outeftutu d, &ndi au somedi de 6h à 19h et Ie di^awhe dé 6h à t2h
û[,,/ rbanisme
façon pa#ois anârchique, d'âutre part, à
recourir d e plus en plus aux dérogations
afin de pouvoir construire desR+4(rcz-de-châussée plus quâtre étages). Aussi,
le lutur PGA prévoit-il désormâis de porter cette hauteur à quinze mètres pourpennettre la réalisâtion debâiiments de
quatre voire cinq étâ8es âv€c conbles, à
l'image d'un bon nombre d'opérâtionsimmobilièl€s en cours, en particulier dans
le secteur de la Câthédrale.
T)itures plus honmgènes
Au sol, pas de chângementnotable I Le
princlpe de la galerie couverte est réalfirmé. En rcvanche. la toiture à 45"(conme celle de l'inneuble rénové ré-
cemment en fac€ du Loto), sera préconisée sans pour autant être obligâtoirc, un
toit'terrasse destiné à accueillir un par-
king poùvani être jûstifié.,tl tagit uloùt
d aùéLiarer |'tsthélique et I honû*énéita tu toi-
hts de Papæk A iotrdhui,hsi lteùbkstes
pltLs t1ûtothnts de tn I)iue so te lait les poque-
bats de misiit !Ar, que ûieht lès loutkks ?
LIn anûs d. tôles turillées tt d appùttis", dé-
plore Franço]s Dupuis. Autre argument
plaidant en faveur des toitures à pans : la
possibilité d'anénager l'intérieur des
combles en mezzanine, bureau ou autres.
Pârkings nieux définis
Si les disposiiions actuelles en matière
de parkings soni relativement clairespour les habitations (une place par 1o-
Sement) et les commerces (le nombre de
places variant suivant la surface com-
meiciale), ûn flou total subsistait pourles bureaur et se ices. Faut il traduireune place de parking par bureau par
"une place po r tout le local,, ou uune
place pour la secrétaire, plus ne pour le
directeur plus...', etc. ? Leprcjetde PGA
prévoit de clarifierla situaiioû en calcu-
lant à l'avenirle nombrc de places à par-
tir des surfâces âffectées.
Le problèm€ du stationnement au
centre ville est plus compliqué. Jusqu'àprés€nt, I oblitaiion fâite aux promo-teurs immobiliers de construjrc des par-
kjngs y â souvent été souvent tournée
par un recours àla dérotâtionsans com-
pensation. Ce ne sera plus possible. Les
nouvelles règles ne sont pas encore dé-
finitivement figé€s. Parmi les solutions€n'isatées, on étudie, entre âutres, lapossibilité pour un promoteur de réali-ser tout ou partie des plâces de parkingnécessaires à son projet sur un terrainvôisin ô! de.oniribuêrà lâ créâlion d unparking collectif ou public..
Robèrt Auzelleavait vu iuste
En 1950, l'urbaniste Robert Auzelle,
en mission sur l€ territoire, élôbo-
rait un plan d'aménagement de
Pêpeete qui ne sera, cependant, ja-
mais approuvé officiellement par les
autorités, bien que certâinesconstructions (rue Gauguin, angle
rue Colette, par exemple) furentréalisées pàr la suite conformémentà ses recommandations,En celte époque d'âprès-guerre, la
voiie de Papeete, en mauvais étât,était celle d'un gËnd village. Les
feux rouges n'existaient pas, la cir-culation était hasardeuse, Aussi,préconisa-t-il un élargissement de
la voirie et la construction de trot-toirs, Pâr ailleurs, l'accroissementdémographique fut tel, qu'en 1956,
Pape€te concentrait la moitié des
hôbitarlts de Tahiti.Le "plan Auzelle>prévoyâit (déjà l)des opérations d'assâinissement par
un réseâu d'égouts évacuant les
eâux usées et de ruissellement. Ilproposait égôlement la création de
cités de reloqement pour résorberles bâtisses lnsalubres et la réalF
sâtion de nouveaux quartiers d'ha-
bilations... LJne préoccupation tou-jours d'actualité lr
Toitute à 45' de l'inneuble c lûce dr 1ot0
Plus de vert !
ljun des fléaux du développement urbâin est la prolifération du béton, au
détrlment de la végétation. Dâns les zones d'habitation (hormis le centre
ville oir les terrâins sont constructibles à 100 o/o) l'actuel plan d'urbanismeêvâit prévu une imitation à 50 qo de la surfèce de toitures. cependânt,l'expérience è montré qle ce taux pouvait très bi€n être respecté sanspour autant enqendrer lâ création d'espaces verts, l'aLltre moilié de I'es-pace se métamorphosânt en p-àrking bituûé | Dôns la nouvelle régle_
mentation, lâ surface ne serait plus limitée, mais un pourcentage de vé-qétation serait imposé. Dès
lors, outre lesjardinières en fa-
çôde, les jardins suspendus etautres, un pàrking pla ntéd'ârbres ou pourvu d'une dallede gazon, par exemple, pour-rait être considéré comme<surface végétalisée>. r Pa*inç dt I'iùft.able To o Tiot
r,Çr\/ ' jtiflV;\ t0l;lr!;U?t'l ';llQt,lri
I'rif ? ;ll t r);11,,\ [,
Cours de musique,Arts classiques,Arts plastiques,
Chant,Danse,
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Ouaert ù tout public de 5 ans iusqu'ù...
Renseignements sur place
ou au 42 69 1-3 de I h 00 ù 17 h 00
VaIIée de la Tipaerui
8.P.463 Papeete
-0-
!f rbanisme
SOCIAL
ffi# .o"rrr*ffi
génération de
ments
Mi
^ ucolpèDEsrRl\rtdernièresan- MTR, ni du logement intermedrdrre.
,l|L\ nees, de nombreu.eq fa m i]les dec Au.ri, le loSement social est-il de\enuL .\ile\, èliirees parlesmirdtesdu une priorite màleurepour ld ville. SurlesCEP, sont venues s'installer en ville. En T00logements sociaux par an piogram,s'agrandissânt, elles rnés sur Tahiti, 50 o/o
se sont regroupées, le nLhc t'anille sans logemetl sont con.entrés dansplus .ouvent Dàr ile ftssel,,bte a dts oispau\ sa |tià. Ia capitale. Ouire led'orisine, et ont dë- secteur dê Màm;o oirr elop"pê un habirar u nepc tPûsil? elletne l
une $os.e operàrionanarchique, composé tolet et ne pas se rcposer.-, de résorytion de l'ha-de construciions pré- Biattiet Vt&uttor. bitat insalubre est encaires, plus ou moins .a YillÙe Ettilotinh cours (300 relogementsinsalubres. Les nom- programmés), labreuses opérations immobilières condui- Mission a fait l'objet de deux récentessent auiourd'hui à l'expulsion de familles opérations menées par I'OPH (Officequi, ne possedant généralement pas de Polynésien de l'Habitat) sur les hauteursterrains, ne peuvent prétendre ni au fare du quartier, dont une linable en 2002. .
lat
sr0na
s
À deux pas du centre
ville, le quanier de la
. Mission accueillera, en
2002, cinq lotissements
sociaux, soit 300
logements implantés
dans un secteur à
I'environnement
préservé. Les derniers
programmes, bâtis sur
les hauteurs, reflètent
l'émergence d'une
nouvelle génération
d'habitat social, plus
agréable à vivre,
I lô.
Vallée de TUAURUTél:(689) 50 38 38Faxtlml 42 27 11
B.P. 11990 MAHINA . TAHITIE-mail i [email protected]
L'M5
R(DTIDPOLROTOMOULAGE DE POLYN ESIE
POUBELLES SUR ROUTETTES
,- 1ù.-
T
CITERNES & CUVES TOUTES TAILLES
3 De llâmâo à lâ \lissiôn
Le développement du quartier de laMission date des années 70 avec ]a nais-sance, dans la vallê. du quariier Te Arohadestiné à reloSer l€s habitants de Mamao,
lors de la construction de l'hôpital terri-
Iotial... "Er1955-60,iln1J otoit 4 asi enttundo s to rillle : iuste des gald.tierc et des Mches
q an laissrit diois û daltslln hîd...,, évoque
Marcelino Teata, président de la fédéra-tion Te Ui api no Papeete (regroupementd'associations de quariiers), qui habiielaMission depuis quârante'cinq ans. Puis,
les nouveaux venus sont resiés ei, au-jourd'hui, quarante-deux famill€s vivenià Te Arohâ sur des terrains communauxacheté au CAMICA. le Consêild'Administration d€ lâ MissionCâtholique qui, régutièrement, continuede céder une partie de ses nombreuses
terr€s poul permettre la constnrction delogements sociaux,
Aux trois premiers lotissements,construits il y a une quinzâine d'années ,Papeava, enbas de Ia vallée, puis Tepapa
oir viveni des famiues de Titioro "relo-gées, et les Hauts du Tira -, est venus'ajouter (]es Balcons deTepapa, achevéen novembre 2000.
Nourellc gindrâtion locâti t e
Le quatier de la Missior! dont 90 % delâ population est odginaire des Tûamot! ,Iait un peu figure de s€cteur .privilégié, :
voirie rcfaite, €nvironnement (v€rt,, hau-teurs épargnées par la châIeur... .I Vl?
cettes tauiat5 des pnblèûfts socût\ nnis le quûr
tiet est plutôl ctrln., atoftndl grâce à la pés.npûtiae d6 o$o.intians et des p6roisses;, indiqueMârcelino Teata. Un contexte favorable,conforié pâr l'émergence d'une nouvellegénération de lotissements sociaux mieux.pensés' donc plus agréables à vivre, à
l'image des cinquante-six logements des
Bâlcons de Tepapa. Plutôt qu'une <barre,de béton, l'architecte Philippe Grandou a
opté pour un ensemble réparii en cinq l
Aide Familiale au Logement :
pour qui, comment ?
Ne peut pÉtehdre à un logement so-cial, en location, qu'une famille dis-
Posant d'un revenu mâximum de 1,5
smig (150 000 Fcfp). Cependant, pour
les nouveô!x logements sociaux (li-vrés en 1999-2000 et à venir. parmilesquels les lotissements Tepapa et les
Hauts de Vallons à lâ Mission) une aide
baptisée AFLa été mise en plâce. Cetteaide fômjliale au logement n?st pas
versée directement aux familles mais
à loffice Polynésien de l'Habitat (OPH.
ex, OTHS quiprend en charqe une par-
tie du loyer selon la tâille du loqementet Ie nombre d'enfants à chàrge, i
!f rbanisme
Lolisseftent ,ler Hnuts d Titd,
MTR temporaires pour des familles de Mamao
Plusieurs familles du quartier f4âmao Aivi. menacé par les éboulements de la fa-laise, ont été relogées temporairement dans six fare I4TR constrLrits, en urgence, àproximité du lotissement social des Hauts du Tira sur les hêuteurs de la Mission,Elles devront ensuite re-gôqner le tefêin Ah Fat
à l4amao oil une pre-
mière tranche de loge-ments (20 logementscollectifs et 18 maisons
individuelles jumelées -
voit Papeete fa TatouOire no 1 - 2000) estprogrêmmée dans le
cadre d'une vâste opé-ration de résorption de
l'habitat insalubre. r
I - la-
GROUPE
INTEROUTE
B.P 380580
Tél r 50 24 00Dîecton
Tél | 50 24 05Compiabiilé
Tél r 50 24 03
Tél : 50 24 06
Tél : s0 2411
Fax | 5A 25 78
a.P 380584
Tél :50 24 00Fax i 58 25 78
LOCAMATB.P 380547
Tél : 50 24 00Fâx r 58 25 78
s.E.R.ïM
B.P.381800
Tél : s0 24 11
Fâr : 43 A5 91
IÈ
Z.I. PUNARUU
- r:l -
[,/ rbanisme
Lotisse ent (Ies holcoss de Tepapa,
de près d'un hectare et demi, est pourle moins surprenant. Le site, sur leshauteurs de la Mission, domine laville et olIre un magnifique pano-rama à la fois sur les montagnes en-vironnantes et sur l'île de Moorea.Du sociâl presque résidentiel... .Cedeonit êtrc en effet tn beda projet, confrmc|'architectc. Noas alla sprofiterdelab e
pour décliflet labôtnnents Uo tout d'uneplûce ce trole en anénagea tdespercéesdc
sotte que les appatte e,lts puisse t offlitane rue à lû fois sut le panorcna et ]a place,
co ç epour accue n ks pa*ings tik ûussi,
patltquoi pas, u parc pout tes jeanes, des
petites haisons pour les noutements ûsso
ciitiJs, etc. A charge po r Ies panairc p -blics, de réalÀet ultérieure"Ent des éqaipe
nents de prcximité. Act clleflent, oussoltîEs dtlns une pétiode faste et la quûIitéde l'îtchitecturc des lagene ts sociaw s'er1
rcssent pasilipenent. Cepefldant, iI na que
cncorc à ce tlpe d'habitlt une cohércflce, ne
apprëlvnsiofl Slobale des progninnes quiperftettrlit de pôaoan i tégreL à'enblée,l'a énagenent d'éq ipenents saciaux, cul-tutels et aulrcs, a x appels d'offres.,Livraison des Hauts de Vallo'ns audeuxième semestr€ 2002. r
I
r petits bâtiments de faible haureur(deux et trois étages), rassemblant desF3, F4 et F en location.
Du social, presque résidentiel
À peine achevés, les Balcons deTepapa avâient déjà touvé preneuls.Aussi, un nouvel ensemble de 80lo-Sements (du F3 au F5) est d'orcs etdéjà en cours au-dessus de l'ancienlotissement des Haut du Tira. Signép l'architecte Jean Chicou, ce pro-Sramme, réparti sur sept bâtiments(de un à trois étages) sur un terrain
-14-
Lotisse eflt ales Hnuts de Vallons,
I
ffiffi !f rbanisme
LE BONHEUR EST
Maevaet ses deux tilles
DANS LE LOGEMENT
Née dans le quarlier, Nlaevâ qui vivait plus bâs dans la val-lée, chez ses parents paumotu, a emménôgé l'ànnée der-nière. Enfin | <J'avais fait une demande depuis 1988, maisil n'y avait plus en de libre dans le quartier ; alors je mesuis mlse sur /es /lstes et j'ai patienté.>Désormais, elle peut vivre avec ses deux filles dêns un F4clair et spôcieux doté, en rez-de-chaussée, d'une terrasseet d'un jardinet donôant sur la vallée, <Chacune de nesfilles peut avoir sa chambrc et nous avons mêrTte une petite buanderie pour faire séchet le linge>, se réjolit-elle.Pour gagner sâ vie, Iqaevâ âide la mama à vendre des cou-ronnes de fleurs à l'aéroport de Faaa, Son loyer est de45 000 Fcfp par mois, mâis elle bénéficie de IAFL (AideFamiliale au Logement) et, ainsi, ne paie que 18 000 Fcfp.
Tori, à deux pas de son travail
Tori, pour sa pàrt, vit à proximité immédiate desimme!bles dans un des quatre fare construits pour reloqerles familles demeurant, autrefois, dans les habitations enpinex sitJées en contrebas des Bàrcons de Tepapa, À leurerulacement, la municipalité prévoit d'aménager un teÊrain de jeux pour tout le quartier Tepapa.Tori a 43 ans et vient, lui aussi, des Tuômotu, Il ne seplaint pôs, Sa nouvelle maison en dur, qu'il partage ôvecsô femme, son fils et son beau-père, compte troischambres et dispose d'un chauffe-eau solôire, Elle lujô étéattribuée en location-vente; il a conservé les mêmes voisins et n?ura quecent mètres à faire pour se rendre sur son lieu de tËvail,,. Tori attend eneffet sa pâtente pour prendre en charge le gârdiennage et l,enlretien de toutle lotissement, <Le nouvel ensemble manque encore de végélhtion. Aussi,j'ainerais organiser un concourc des jardins les nieux fleuris afin que lesgens d'ici pafticipent à lbtûélioration de leur cadre de vie. Et puis, ça occu-perait les femmes qui ne travaillent pas,,.> a
Aide au toit,la CPS t'aldera 1...
Peu connu, le FAS (Fonds dîctiônSociale) de la CPS comprend uneaide au logement destinée à
épauler provisoirenent ies per-sonnes confrontées à des difficul-tés de paiement de loyen Le FASpeut ôssurer une prise en chargeponctuelle (quelques mois). Cetteaide au logement est ôttribuéesur dossier, après exômen de lasituation du locatôire par le servi-ce des Affâires sociales. r
- t6.
Bd Hôul de 38 chombres en plein cceur de lo ville ô côté de lo poste
cenfole qvæ vue mognifique sur le port et Mooreo.
Ne$ to the centrol post office o brond beoutiful 38 rooms hotel in the heort o[
fie city with mogniffcient view on fie horbor ond Mooreo
HÔTEI TIARE TAHITI . B.P 2359 PAPEETE
TÉL : 500 100 - t/,J : 43 68 47
,ffi !f rbanisme
# ,oorrnoo^ift
lls faisaient
intégrante de
paysage quotidien depuis
les années 20, on ne les
verra bientôt plus... Les
trucks sont
progressivement
remplacés par des bus
avec, à l'appui, des arrêts,
des horaires et des billets...
Une concession au
modernisme prévue par Ia
nouvelle réforme des
Oti letruck
ï tr':transports en commun. t
I
[ .\ RÉFonME DEs TRANcrot{Ts
I en commun (adoptee parLJ le gouvernement en sep-
ternbre 1999), esi en phase d'abou,tissement Les trucks, jugési'ieilhssants, voire dangereux(plus de la moitié des 250 véhi-
cules existants auraient plus dequinze ans), polluants et inadap,tés (confort, régularité d€s ho-raires, desserte des collines... ), doi-vent disparaître de ]a circulationau profit des bus: modèle urbainà plancher bas en agglomération,
- t8 -
véhictle de 50 places pour les
longues distânccs, micro,bus pour
À l'origine de cette réforlne, unconstat : en vintt-cinq ans, ]a tué-
queniaijon des ftrck aurait chuté
de 30 %, les 20 000 usagers f,
N""ql"r
ffi
D
D
!f rbanisme
Confrontés à la no!velle donne des
transports en cornmun, les profes-
sionnels, artisôns en majorité (pro-
priétaires ou locataires de leurs
trucks) n'ont eu d'autre choix que
de s'âdapter. Aussi, se sont-ils consu-
tués en société êfin d'acquérir les
nouveaux bus et répondre aux ap-pels à cardidâtures lancés par le mi-
nistère des Transports.
Pour les lignes desservant les côtes
est et ouest, deux transporteurs ont
éié désiqnés I Nouveau Transporteur
de la Côte Est et Transport Collectif
Côte 0uest (ex. TCP/Transport
Collectif de Polynésie). En zone ur-
baine, lâ desserte a été âttribuée aux
sociétés lu1âeva Transpofts et TRT
2000 (Tefana Ruma Ruma
Transports), r
VILLE DE PAPEË]E
bonjour le busquotidiens n€ représentant Plus que 5 %
des déplâcements en agglomérâtion.
D'Ortùmâoro au rond point d'Àrue
Au plogramme de la réfome : lâ consti-
tution d'un réseau divisé en trois secteurs
- zone urbaine ' d'Outumaoto au rond
point d'Arue -, côte ouest/presqu'île et
côte est / presqu'ile -, âssortis d'arrêts de
bus. En zone urbaine, en pâriiculier à
PaPeete, des dessertes .omnibus, sont
prévues toutes les 5 mn, les lignes
.express' éiant affectées auxlongues disiances. La plâge horaire
sera étendue, notamment le soir,
afin que 1es personn€s travaillant
en ville puisseni regagner leurs
domiciles âprès 17h. Une notionde servjce public mise en avantpar cette rélorme qui prévoit é8a-
lement la créaiion de lignes locali-
sées permettant le mccordement des val'lées et lotissements aux principaux pôles
d'activités de proximité (mairies, com-
Quant aux tarifs, ils sont censés, selon le ministère d€s TransPorts, "n€ pas aug-
menter" bien que le prix, en zone urbaine, risque de passer de 120 à 160 IcfP avec,
touiefois, une corrcspondance incluse... Cependant, il n'en coûterait que 100 Fcfp
pour emprunter une docalisée" et des formules d'âbonnement devraient voir lejour
pour les usâ8ers réguljers- r
Couloirs en ville ?
Belle s!r le papier, la réforme suscite néanmolns des inlerrogâtions. Comment
imposer aux chauffe!rs de bus le respect d'une qrille horaire s'ils demeurent coin_
cés dans les emboutejlages ? fidéal seÉit bien sûr d'aménôger un couloir prio-
rltaire, toul au moins dans Papeete. Or, une telle mesure exigerôit une emprise
sur une voirie déjà saiurée par es voitures et dont la réduction engendrerôit de
nouveâux emboulei lages I On tourne en rond,,, Cependant, lâ faisabi iié d'un site
propre surla portion Pirae - Pâpeele - Faaô que pourraient emprunter bus ettaxis,
serâit à l'étude. r
ouatre sociétés retenuès
ffi !f rbanismeui l:
K rt"or., i[4
l-.1 r0llle dr Iiti(,r0 rrr l)lcint rllc(tiur \ur qutis alolr !
E\.A..'\'\rr2ù0i.'F-lrdldu.derelectiondel.rou.du T /.v..\u|I\.D.c,qr \or \ \r ro-,.D or\. âu
ljodrnloL,tdll"êdelirioro,portànr -Lr)eFrS..cn nrour l-: port de lapeae po"r li.Luprl dê- bdrpdu\ dc L oi-iqru.prcmiertronçon de 500 rn comp s enire lc pon i Belay (permet
ianiderejoindrc Pirae) ei la s€rvitud€ oni pris fin €n août 200i.En prime : lâ mlse en place dc hottoirs, d'une piste cyclable et
d'un réseau d'assâi'nissement des eaur(
pluvial€s. .Ifis .lltiaù h la tukliti d. ]a roi-
ft,l,ny NJo d Lb .ùt(ûlue où Ésitl. t ptas d.5 A0A pùsonr.s,st pùr1
ltn r ù1 .ù r. t$ ù1
,ds à r.rir,, a promisMichcl Buillard,mane de Papeete. Ce
chantier est la première étape dû pro-j€t d€ revâlorisationet d'â1nénagemeni
iouristique de la i'al-lée d€ la Fautâuâ, en-
gagé par 1a com
Désrnclâ!enrort du quartier listall
T\. ,r. qr \or \r \' ICA de lrpcctc. le.Je-enclr\.mentIa, qru' t e. t-tutt,t'.o, . ompfl - entre lp coua de l Lnio'lsacrée à l'est,l'avenue Pomare âu sud etle chernin vicinal deTaunoa à ]'ouest)p la création d'unc nouvelle voiebaptisée avenue Bougâinville, esi toujours programmé. Les fondsnécessâires à sa réalisaiion sont prévus dans lebudget de larnunicipalité et le projet, r€tardé par des revendications fon-.ières, devrait pouvoir prendre forme dans le courant del'annéc 2002. À suivre... r
(au niveau de la darse des boniiiers) visant à doubl€r la capa
cité d'accuejl aciuelle, devrait démarr€r en avril 2002 par lâ réâ'h,.tion dê I êpi nord dê-ti-c,r '"c.' oi L- g o. n-\jre.
Par aillcurs, le Port auionone a lancé, dans le cadr€ de l'ex-icnsion du quai des ferries, le concours d€ mâitrise d'æuvrepour la réalisation (entrc Ia zon€ d'appontement des navettes in-t€ril€s €t celle des ferrics), d'unc véritâble gare naritime ras
semblant des aires d'embarquem€nt, un hall pour les voyageurs
(guichets des armatcurr prestataires, boutjques, snacks, etc.)
ctquelque500 plac€s de parking sout€rrain (r,oireen partic aé-
ricn). Début d€s travâux en 2003. r
Oti lcs bouchons ?
T arLrr.A\r Bo.,.o\-.onl'nue'An\i êpônrd. Urànie.
Ld ld -orriê ouê.| dê là ! i lc. rà ctrc d^ub. puur p,*pr de troi.dLrnq\oiê-.lc.Lànrirrde\.. t durer eir\ rron dr\ mor. d!e,.;terme, la possibilité d'utiliser deux voies en rnontant vers laRDO. deur rore- pour en.rc- dan. lapeae e unc cir)quicn(voie permettântde rouvrir la bretelle d'accès à la RDO. i
I
Jtlrr l:
IOOO TEINÏESEtù srocKIRA]TEMEIII ETDECORAIIOI{ DU BOISni$mTrffil
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liITRfr$ ËT ST{}Rf,S,CÂRRHLÂ$E lsr CT{ûIX, FÀIEI{CES,
r;Àaix-31â,ÂF,"ûruffi9.
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, (Foce Comploir Morlne) _\- Té1. : 50 34 {4Fox:41 30 80
-
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BEION CETTUIAIRE
I
a
Icréations, objets d'artisanat d'art polynésien à tendance conlemporaine, sur ies marchés à l'export. Une
initiative exemplaire et une àventure qui semble bien panie pour réussir.
ANVTER 2000. Soutenus par la CCISM(Chambre de Commerce, d'lndustrie,des Services et des Métiers), ùn
Sroupe d'artisans s'envolent vers Parispour participer, sur un même stând, âusalon professionnel Moisafl et abjet.
Uexpérience est enrichissante mais révé-lâtdce des faiblesses du secteùr artisanallocal I atomisation de la profession,manque de moyens, isolement géogra,phique.
Mus par une volonté commune derompre avec ces lacunes, ils décident decÉer le groupement d'intérêt économique
Art Tâhiti autour du thème Esptit patlnésien
ettenàa ces conkftpafli es.
Dâns la foulée, Ie nouveâu clE muliiplieses actions I exposition à I'hôiel Sherato&éditiond'undossier de présentation et si-gnature d'une première æuvre collectivedestinée à la décoration du nouveau bâti-ment d'Air Tahiti à I'aéropoit de Faaa I
Cet âudacieux GIE, promoieur d'unechate de qualité, semblebel etbienparlipour devenir une référence et réussir sonpari : vendre ses créâtions en métropoleet à l'étranger, en particulier arx Étais-Unis. Art Tahiti a choisi pour cible le mar-ché <milieu et haut de gamme,, notam-meni le créneau à tendance ethnique, très
prisé actuellement. "y,I,7oig elnent ù ter
ùtaie, iltl'tst pos oisé,part ult aûkan local, d!eoûcutEncetlesprcd its nlicni s ou intloltéstens.
Dès lats, tn tel pasitiannû t Ft rct non sdrletlt t d. se déntdtq eLn1k|ussideûtrcsp1 drc
à la capûcité de Frodu.tian,, souligne NelsonTâpare-Pin du se ice d€ Développementet Prcmotion des entreprises de la CCISM.
Le salon Ma,so" el Obicl de septembre2001 leur a foumi l'occasion de metire enplâce un réseau de distribution en métro-pole (boutiques de décontion, d'agence-m€nt etc.). .No!s ,. /e.rel.hans Ns lor.û e tde tros ùrrchis 'bjen 4r1rne caûùû,1de d hôlNl
pukse dtilft ! tnais, stttott, d6 1archés de
r.1.,, conclut Gérard Dumora, créateurde luminaires ettrésorier dù cIF r
Un clE pour quoi faire ?
Un groupement d'intérêt économique permet à ses membres, en vue dedévelopper leur activitér d'effectuer des études de mêrché, de participer à
des mônifestations, d'organiser des aclions de prospection et de promotion.de créer des bureaux, etc,Avantages: aucun capitâl minimum n'est requis et le GIE n'est pâs impo-sâbJe sur son chiffre d'âffaires, seuls ses membres étanl, châc!n, assujettis,Conlrairement à une âssocialion, un GIE a le droit de réâliser des bénéficesdont chaque membre peut prétendre à une part. I
Qui sont-lls ?
- Tâmâra Devendeville(présidente du GIE, artisan bijou-tier)- Gérard Dumora(trésorier, bois-lunrinaires)- Woi'tâ Prokop(artisan nacrier)- Philippe Pellaton(âftisan nacrier)- Stéphane Chagne(poteries)- Gilles Narlas(ôrtisan du bois)- Carole Tapeta(tableêux de sable)- Café noir(communication)
Pârtenaires : CCISM, ser,/ice duComnerce extérieuL ninistère del'Économie. .
-22-
II
It
Commuri
't ^ ^^-^-L-<l \.t)| ll
f conomie
ATELIERS RELAIS
RÉÉs EN rvraRs 1998 dâns la zone
industielle de Tipaerui, les ate-
liers relais, (18]ocaux) turent l€s
premjers du genre. La lornule, lancée
sous 1'égide du ministèlE de l'Économie,
avec la collaboration du SDIM (service
du Développenent de l'lndustrie et d€s
Métierst de la direction de l'Équipenent,
de la commune de Papeete et de ]aChaûbr€ de Commerce, d'lndùstrie, des
Senices et des Métiers (CCISM), ges'
tionnaire, a connu un tel succès que
d'autres ateliem relais ont été ouverts à
Taravao et à Moorea.
Il s'agii daider les jeunes entrepdses
en phase de démarrage, en mettant à leur
disposiiion, pour une durée de 23 rnois
(non renouvelâbl€) des locâux à loyer
modique (roi/ cr.i?ddl, livrés nus, nais .clé en mâin,'(étectdcité, eau, iéléphon€,
eic.)et avec pârking-
Peuveni enbénéficier, principalemenL
les entreprises travajllant dâns les sec-
ieurs de la production et de ]a hanslor
mation.. r
Success story
Enlrée en mâi 1999 aux ateliers de
Tipaerui, l'entreprise Olivier Créallons,
spéciallsée dans a fôbrication de livres,jeux, âlbums pholos et dans l'enca-
drement de tableaux, esl maintenantinstâllée (depuis janvier 2001) dans
une boutjque de la rue Gaug!in, âu
cenlre vi le, <flous avons démaffé avec
un 25 m2 à 11 A00 Fcfp de loyer, puis
naus somnes passés, au b,aut de six
nois, à un 83 m2, ce qui naus a per'mis dbmbaucher trois personnes, puis
Com meni en bénéficier ?
La procédure è suivre pour postuler à un atelier relais est relativemenl simple
et rôpide (cornpter trois mois en moyenne). I suffit de remplir un form!laire de
candidature à lô CCISM (identification du demândeur, description du projel d?n_
treprise, prévisions d'exploitâtion), La demande est ensuite examinée en corn-
raission. Par ailleurs, même si les ateliers afficheni complet, i est quand même
conseilé de déposer sa candidature, des locaux se libérânt ré9u ièrement
Contact: Belle Lilin, à la CCISM :47 27 64' r
À partir de 11 7Oo Fcfp
l. I ---'-:
Les ateliers relais comptenttrois modules d€ 26,
ll et 83 m., oués à moit é pnx pour les six pre-
miers mois, soit 1t 694, 14 105 et 32 487 Fcfp.
Au-oelà, les loyers augmentent graduellement,
par tranches de sax mois, pour âtteindre 100 o/o
de leur valeor à la fin du bail (23ème moia). Il€onvient d'ôjouter les charges (eô!, entretien,
rarnassâge des déchets...), de 2 000 à 5 000 Fcfp
preÀ Tipaerui, les ateliers relais offrent la possibililé à de jeunes entreprises
qui se créent, de disposer d'un local immédiatement opérationnel et à
moindres frais. Un bon moyen de démarrer une activité, comme en
témoigne la réussite professionnelle ultérieure, d' "anciens de Tipaerui"
300 000 Fcfp de chiffre d'affâires men-
sue . Aujoud'hui, sa soclété atteint les
2,5 milions. lJne vérilable success storyqu'il doit bien sûr à son travail, môis
aussi au coup de pouce reçu au dé_
mârrage, <Ces ateliers sont une bonne
formule pour mettre le pied à l'étrier.
on peut commencer facileneht, sans
investir des millions etse retiret à tautnonent. Pou ma part, i'ai comrnencé
avec une enveloppe de 500 000 Fcfp,
puis j'ai demandé deux aides- de lamême somme à na banque et aù SDIM,
La suite, vous la cannaissez,,,>,résume-t-il. r
deux autres en stàges,
transformés pât la
suite en contrât à
dtrée indéterninée',précise 0livier Giraud,
le <papa) d'Oliviercréêtions. Avant d'em-ménager âux ate iers,
Olivier travailâit en ln-dépendant et faisait
I
€laboÉ€ poqr pFotige de chocs |Gs pfus E6ràrÉ,
la P€ugcot 3O7 mulupll€ l€s équlp€mcnts d€ sécurlté :
Asslstàncc au frclnagc d'urg€nce 4 ftclns à dlsqu€s,
5 alrbagç dont 2 âl.bags rld€au (lèr€ mondlâlc dans c€tt€ catÉgo.le)
àppuls-tÊtc àvànt ântl-affaissÉm€nt
rÉpa.tlt€urs él€ctu'onlqu€s d€ fr€lnàgq
sqstèmc àntl-patinagE €tc...
t)
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3o7flPEUCEOT
PEUGEOT T SOPADEP t lIPÂEBUI . FACE AU STADÉ B À M B R I D G E ' T E L . 4 7 5' 75 ' WWW.SOPADEP.PF
t
E
HÔTELLERIE
uu
conomie
t.lirt)r) \r I :1 it rl .l
- Pubti ,eportage - Les Soc iétés AAASOS Pacflc Oépannage est créé en 1992. C'est en effet à partir d€ cette périodê, que tes demandês sont de
plus en plus nombreuses pour le dépânnag€, la rénovalion et dans les chantiêrs.Deux autres sociétés voient lê jour pârâllelement et forment ainsi le groupê des sociétés AAA :- AAA DEPANNAGE (société motdce du gtoupe,l qui rêprésente I'enseigne commerciate SOS pacificDépannage. Elle assure le dépannage, la rénovation dans tous les secteurs du bâtiment.Elle procède à plus de 400 intetuentions par mois pour les partiêulierc et les protessionnets.- AAA PISCINES qui représente les piscines en kit WATERAIR teader en Europe avec ses SO ans d'expérience_- AAA PLOMBERIE spécialisée dans la plomberie du bâtiment.
. Monlage de station épuÊtion a bio dlsques, Reprise de chanlier en cours (résidence gadiot). Plombeie du nauvel hôpital psychiatrique du Taaone
Ces 3 sociélés quicornpienl déià 25 employés sont en plerne crossance. En se positonnani sur l€s offres de marchés pub icsquiconnaissent une vrve accéléralon de l'acuvilé, AAA plomberie, devrait générer des ernptois pour tâ potynésie.
Vrali'aarinitué près de lâ môirie de Pap€ete, rùeColcttc. l'hôtel I-e Mandarh â fâit ltbjet d'un inrportant progrâmtrlc dc réno
vation intérieure: réfection de scs 38 chanbr€s(peinture chiffonnéc bleu et saumon, mobilieren tcck, nouvell€s moquettes ct salles debalns)et de ses cspâces publics (couloirs, récrption,coffec shop). Ouvert en février 1988, cet éta,blisscment appartenant à la SRHT (Société deRcsiaLrraiion et d'Hôtellc c Touristjque, dl-rité€ parAdrien Beâumont, avait en clfetb€soin d'Lrne cured€jouvence. UD liftingdeprèsde 65 millions de Fcfp, pour lcqucl LeMând.rin a obtenu une aidc de 8,9 nillionsâu tiire du Code d€s Invcsiissements.
. L iù 2AA1, lr fa.0d. 11.1\1tit t:gtlù . nt trûrilicitr t]
.aryt d. îai.htit û nt)h1't .ç.it . tÉùtù ùn r@ûrt1!tig,, ptts Dt1.t .,, précise ChristopheBeaumont, dirccieur d€ c€t établisscmcni indépendant de 2/3 étoil€s (en cours de classe-mcnt) dont leconfort (TV minibar cljmatisà,tion), les services (coffee shop, deLrx
restaurântr sallc deréunion de 50 personnes)et les prix (14500Fcfp en ch.nbre ctoubl€)enfont un produiihôielier de qualité. Selrlpointnoir : il ne dispose pas de parkhg.
En 2000, l'hôiel a enregistré un taux d'oc,cupâtion noyen d€ 70 %, près de 30 % de sâ
f réquentation (europicnne ess€ntiellemeni)prolenant d€ la clienièle d'affaires. r
{-un veeûéoér, oé. oé. oé.
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La CPS sur la toile
Finies les attentes... Lâ Caisse de Prévoyênce Sociale (CpS)a ouvert son slte à l'attention du grând public, Au menu I desinfor.fations sur les différenls ré9imes (salariés, non-sala,riés, RST, etc.), les prestations, les cotisations (tôbteaux destaux et plafonds, dates timites de paiement.,,), les formu-laires (déclèraiion de revenus, demônde d'affiliation, d?llo-cations,,,), l'actualité. J!dicieux : a recherche par mots clés.
zttzuw.cps.pf
Carnaval à l'écran
Pour retrouver, en images. les meilleurs moments du Cârnavalde Tâhiti, tout sâvoir sur I'historique, la préparâtion de t'évé-nement. la pârâde el ies chàrc en lice, e Carnâvâl de Tahitia été mis en ligne, ljne âdresse à conserver dans ses tâ-blettes numériques.
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Lê Fédérâtion Générale du Commerce (FGC) dispose d'un
slle web qul devrait relenir l'êttention, des commerçants en
parllc! ier. Essentiellement informatit il rassemble des
rubriques blen alimentées - économie, fiscalité, conventions
co lecllves, droit du travâil, douanes - agrémentées de dos-
siers sur des sujets à thème ou d'actualité. On y trouve éga-
ernent un service de petites annonces, des grllles sa ariales
et les adresses d'organisations syndicales. Enfin, une âssis-
tance technique est développée en ligne sous forme de
questions/répons€s abordant les prob èrnes les plus cou-
rânts auxquels sonl confrontés es chefs d'entreprise. Un
outil efflcace.
7.u7uw.fgc.pf
Au service des entreprises
Lancé officiellement le 30 août 2001, en présence du dépu-
té mâire de Papeete, lvlich€ BuiLârd, venu soutenir le projet,
le nouveau podail lnternet de la socléié Papeete-onLlne esl
une véritable base de données âu service des entreprises d!Terrlto re, Au menu : Lln moteur de recherche (par nonr,
motc ef, locâ ité...) permettant d'accéder à un listing gratuit
(nrai, fax, Be etc. de q!elque 8000 entreprises), assorti
d'!ne barre d'icônes par secieur d'acllvité (dépannage,
agenc€s de voyages.,.). Par aileurs, p usleurs entreprises
locales ont d'ores et déjà chois de confier la création, l'hé-
berqement el la maintenânce de le!r page-vitrine ou de leur
conomie
sile à cette jeune entreprise, dirigée par Huck Aturona
zD 7D lvp ap e e t e o nlin e, c o m
Oflres d'emploi en ligne
Enfin I On l'attendait depuis longtemps... Le SEFI (servlce
de 'Emploi et de La Forr.ation professionnelle, ex AEFP) est
accesslble sur Internel, ConçLl cornme un espace de ren-
contre entre demandeurs d'emp oi et employe!r5, il permet
de consuter non seulement les offres d'emploi en cours
(avec possibilté de s'inscrire, de laisser !n CV ou d'adresser
une lellre de candldal!re), màis aussi les différentes forma-
tjons proqrammées et les mesures en faveur de l'emploi Un
outi fori pratique, en particu ier pour les habitants des îles.
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Quelques indisPensables
- w\u'u.&fln airc,opt.pf :L'annuaire téléphonlque, mais sur support électroniq!e.
Prâuque.
- www.oirc.pf :Répertorie quantité de sites po ynésiens par secteur :
institullons, vle pratiq!e, culture, sporls, santé, men
Facillte es recherches ultérieures, t
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Tél : (689) 58 41 88 -
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NOUVELLE CLINIQUE Dour |esINTERVENTIONS de JOUR
Dotée d'unbloc opératoir€ rnode$e et d'une sane de réveil,lanouvelle clinique du Taina, située en face de l'hôpital deMamao, permet de subir une inteffention le matin, puis de sor-
tir quelques heures plus tard. On y trouve un grand nombre de
consultations (médecine interne et générâle, gynécolo8ie, ki-nésithérapie,anesthésie, ûirurgie dentaire,orthoÉdique, etc.)
et un service d'échographie et de radiologie numérique. Des
d}ect p complets (bilan sanguin, pulmonaire... ) peuvent aussi
être effectués dans la joumée. r
SALLE de BOXE à TAUNOA
Situé dans la servitude Pékin" le nouveau bureau de l'asso-
ciation Te Ui Api No Taunoa, présidée par Viri Tahutini, etqui regroupe quelque 110 jeunes du quartier, dispose d'unesâtle de boxe. Finâné pâ] l'association âvec le soutien logistiqueet matédel de la municipalitô cet espace est ouvet aux jeunes
de Taunoa qui peuvmt ainsi venï s'entrainer chaque sok et péparerles rencontres sportives inter-quartiers.Renseignements : 72 49 38 r
REMISE EN FORME
Star Gym, centre api de remise en forme, s'est installé dans les
locaux de l'immeuble Mayeva (calrefoû de la Fautau4 au-
dessus des No!?elhs de Trliili). Au programme de ce temple dela forme de 700 m2 : musculation, fitness, yoga, cardio-training ou encore danse tahitienne, Esthétique, sauna, massages
et restauration oé*re l) sont également à l'affiche. Pour les plusassidus, sont proposés des fo aits mensuels multidiscipli-naircs. Ouvert de I h à 20 h en ioumée continue et le samedi
iusqu'à 12 h.r
SALLE RÉFRIGÉRÉE au MAFCHÉ
Le marché d€ Papeete possède une nouvelle salle réfri8éréemise à la disposition des commerçants poùr qu'ilspuissent yentreposer leurs déchets. Auparavant, ceux"ci stagnaient dans
des conteneurs laissés à I'extédeur en attendant la collecte dusoix Il s'agit donc, avec ce local appropdé (réfiigéré à une tem-pérature de 10") d'en finir avec les mauvaises odeurs et les or-dures. Désormais, de petits conteneurs de 80 l, munis d'uncouvercle, sont distribués aux commerçants de la place quin'ontplus qu'à les vider dans la salleprévue à ceteffet. r
LES TOURNÉES dU CYBERBUS
Les habitants des quartiers de Papeete ont eu, demièrement,l'occasion de découvrir un véhicule d'un tout nouveau Benr€...Il s'agit en effet de f, H0r0 (le lien), premier ryberbus polyné-sien. Cette station mobile informatique, équipée de huit ordi-nateurs à écran plat, comectés à Internet, a pour arnbition demettre les nouvelles technolo8ies de l'information et de la
communication à la portée du plus grand nombç. .si tlr ne
ïie s pûs à lfltetflet,Intetnet Die"d/, à idi l...,. Différents siies, dansla vallée de Tilioro, à Hamuta ou encore à Tipaerui, seront ré-gdièrement visités par ce cyberbus opérationnel six jou$ sursept, de 12 h d 18 h. r
EI dE DEUX !
Une nouvelle boutique The Matic Pearl a ouvert ses portesrue Colette. Reconnaissable à sâ devanture, constituée denades, cet espace dirigé par Vaiana Tehaamatai et aménagé palla décorahice Jocelyne Cadet présente des créations haut degamme en perles et diamants, et conmerciâlise également des
perles nues (qualité A). Cette deuxième €nseigne The MagicPearl en cenhe ville vient s'âjouter à celle, plus touristique,déjà située sur le ftont de mer (à pmximité de la Pharrnacie duPori). r
I
fiei a Papeete\
NOUVELLE AGENCE d'AIR FRANCE
Inaugurée en septembre 2001 en présence du nouveau direc-
teur régional, Jean'Marie Cornetteau, l'agence Air France de la
rue Lagarde, a emménagé dans le nouvel immeuble To'â Ïare(à côté du Trésor public), réalisé par l'architecte Jean-HuguesTricard. Les locaux de Ia compagnie rassemblent un espace
uréservations, entièrement informâtisé au rez-de-chaussée et
une salle "VIP', à l'étage. r
. PLATEAU SPORTIF à la MISSION
Les habitants d€s quariiers de Raimanuiea et du Tira, sur les
hauteurs de la Missiory vont pouvoir profiter d'un espace de
loisirs tout neut aménagé par la commune sur le terrain de lâMission catholiqu€ et situé à proximité imrnédiate des fâre
Mm. Au programme: une aire réseivée aux petits, un plateau
sportil (volley-ball, basket...)et un ieÛain de pétanque. r
Un FOYEF pour les MATAHIAPO
Les Matahiapo (personnes âgées) de Papeet€, réunis au seh de
l'association Utuâfar€ Oa Oa (150 membes, organisaton d'âni-mations...) disposent désoimais d'un lieu de rencontre à
Vaininiore, spécialement conçu à leul aitention (ang1e rueBernadino. à!enue Pomare). Ils pourront ain.i mieu\ ie rds
semblet organiserdes activités (cultu-relles, culinaires, deplein air..) et recevoir
les plus jeunes à l'oc-casion d'animationssocio-pédagogiques.Financé par la corn-
mune de Papeete et
le Conhat de villq ce
nouveau centre se
veut, en efiet, un tlâitd'union entre les gé-
au sERvlcE de I'ARTISANAT Dle LiTaurea'ljma'i,leleslle nom de cette ieune assoodtion pre- -1srdëe parTeurd lriti. Sa raison d'ehe ? ReprelenlereL defendr€ Ulles intérêts des artisans de la commune de Papeete, en encou-
ngeant 1â productionet la vente d'objets d'artrsanatlocal. Unsecteu qui souffte âctuellement des contrefaçons et de laconcun€nce de produits fabriqués à moindre coût, en prove-
nance de l'étrangerAdlesse postale : Papeete, Fâre Ute, 8.P.4451.
ENTREPRENDRE
La Chambre de Commerce, d'lndustne, des SeNices et des
Métiers (CCISM) abdte une cellule Entreprendre destinee aux
créateurs et repreneurs d'entreprises âfin de les aider dans
leur démarche. Installé au rez-de-chaussée de l'immeuble de
la CCISM, cet espace réunit notamment de la documentation(magazines, guides, études de marchd notes de conjoncture)€t des micro-ordinateurs avec accès Intemet. Ouvert unique-ment le matin. r
POMPIERS ÉOUIPÉS
Les sapeurs-pornpiers de Papeete ont fait l'acquisition d'unenouvelle motopompe et d'un bateau de 115 CV doté d'insta!latons de secours- Destiné avant tout au sauvetate des per-
sonnes, ce baieau devrâit êhe également aflecté à Ia surveillance
de. mrni{e5tàiion5 >porLive' âqudtiquer. .7.5 millioirs de Fcfp
ont été déboursés par la Maide pour cet équipement desécudté ati. r
ARTISANAT d'AFT
Menuisier-ébeniste et décorateut Stéphane Soustelle a repris,
aux ateliers-relais de Tipaerui la suite de Gérârd Joly. Son en-
trepnss Design Polynésie, est éBalement spécialisée dans 1â
création de luminaires .drsigr" à base de mâtériaux nâturels(palmes de coco, tapa ...) et de mobilier en fer forgé, âuxquelles
Siéphane Soustelle a apporté sa griffe (créations en fer rouillé,en nacre, en résine...) tout en élarSissant son champ d'activité(pa enaiat avec les décoraieurt architectes et hôtels de laplace). Il a notamment réalisé une partie du mobilier du câfé
Koké (rue Paul Gauguin) et travailleavec la nouvelle boutique dedécoration Firr Nape(MamaoJ. r
f mmobilier
J
I
Ça bouge au centre ville oir I'on
constate une recrudescence de
programmes immobiliers privés,
en padiculier dans le secteur
de la Cathédrale. Une
densification qui, d'ici à 2003,
va contribuer à transforrner le
cæur de Papeete.
F ct\JRL vlllt DL P]\tEErE €st enpleine mùtâlion. Lcs construcijonsnc!vcs ct les chantiers prolifèr€nt
Lcs nouveau\ programnles lont consi-dérablement denslfier le tissu urbain, cn
pariiculier dans lc srctcu. de 1a
Cathédrale et sc\ ilcnioùrs. Surtout, c€s
opér;riions inmobjlières, frults d'ini,es-tissemenis pri\'és, triduiscnt un€ même
tcndance : desconsiruciionsplushautes(cnrq niveaux, voire six sous contJlc\),dotées de pârkhgs et rasscnblini dcs
commerces cn rcz-dc'cha!ssée, des burc.ù\ ct dcs bgen€nts à l'étag€. Un€ évo-
lulion que le noû\eau I'làn Canardld'Aménagencni dr Pâpccie (PGA) de
vrajt bicniôt contirmer ct préciser rrd,nù,,,!l'rit!. Lùlrrriir,).
Itue Lâtardc (entrc lc Trésor Public €ile Kuo \Iin T.,ng), un nouvel immeubl€Lriptjsé To'a Tiar€ (Rocher fl€uri) eçt âu-jourd'hui acheli.,,\u ncnL, do.€tte opé
r.rtion de 700 n], réalisée par deû\ pro-I]lot€urs (Phùrmàcie Trân ci la Socié!é
leahraf) : comtncrccs cri rcz'dc-chaussée(3), bureàu\ dù 1È. au.1e étage (161ocàux), losemcnts au 5e ct 6e (mansardé),
oulLage d€ parklnt.\ I'ànièrc (15 tlal:et.Larchitect€ lcàn-Hug!cs Tricard (et ac
tionnanc dc lc.]hr.l) qui €si éÈalement
l'auteur du Trésor Public, a opté poûr lcméme style dc bâtinreni : archjtectur€résolumeni coniemporaine, mur-r'idcau\,ité en facade ettoûchcs dcvagélation.
Itue Edouàrd ^hnnc
(près du magasinHoDolulu), I'immcuble SCI LiLtà(consiruit par la société 1B ltomotionde lhierrv Barbion) privoii égalcmeni(sur 900 n: -a 5
d€ parking €nsôus-sol. SiSDa
Picari, I'archiiecie
(livrablc débL,i
2002) affiche le
en façad€) et fonc-
-at,
v
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nûBU'lÊ, LEAEE
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Rue J, Gilber! 1er étage
#&MU
i Audioprothésiste Diplômée dëtat
)- Awrciiloee auditil 7*r odonnnnæ de médæits ORL
t F,nùnu\ et obturaEurs sur mîtrc en 48 E
WM*'i RQnrations
,vùÆ
lTqisage
-33.
f-mobil ter
25 000 m, répartis sur cinq niveâux, dont1 800 n12 de bureâux et 510 places de parking:auiant dire qu€ le projet SCI Aorai,m€né parle groupe Marury ne devrâitpaspasser inaperçu. C€tte opéntion d'envei-gurc ' Ia plus importante en c€ntre villedoni le gros ceuvr€ est en cours/ sera en
partie livrée début 2002 (la demièretranche
étant prévue pour ûn 2002). Situé sur unterrain de 4 500 nr, €ntre la rue Edouard
Ahnn€ et lâ Cathédralc, Ie tutur complexe,
traversé par une allée piéionne, rassem'
blera des commerces de E0 à 200 m2 en rez-
de'chaussée, des grandes surfaces..., le
nouveau siè8e de la Brâsserie de Tahlti(donnant sur Note-Dâme), +ntu: plateaux
de 450 m, de bureaur (côté rue Edouârd
Almne) et quatre ùiveaux de parkint à l'aFière (côté ru€ Nansouty).
Cette opération, dont le coût est estimé
à plus d'un milliard et den1i de Fcfu, de-
vrajt étre, dâns un futu proche, prolongée
par unréâménagement dela place Notre-Dane. La ville de Papeet€ projett€, en €fet,une restàuraiion de lâ câthédralc- dontelle
est propriétairc, accompagnée d un€ mis€
ei vâleur du site. En conc€rtation âvec les
comnerçants, un €space piéton pourlâitvoir le iour à cet endroit....
Craryis puspthl d| fratct I Aorût,
g
"lt1t'ttdùht tnbrbhr.c t t'lrs tk]rtujtt d aù'
tlcrt éqùi1trlùtt i.thitu h Bhl$ùic d. Tuhlti
û a tr. till., esiime l'architecte leanChicou. ,4.l& l/irr.r r, .orrr..r rJ,roiq,,:"r /.s
dtîitlt1t.s atétatio$ eotti, Ls irn'.siÀsùrdts
tlriÛs sa t ùr pha! iîùrdûnt. Il elstùit ka
lnr rùnt.t1ùra d{ t.b tût! datis tl. plaes
te pitkiùgat.dtt rilh, laisquideûnit titù
En deux ans, qu€lque 6 000 m, de bu'reaux vont êtr€ mis sur le marché dâns
un périmètre relatir€ment étroit. En ouirE,
les terrains se faisant de plus cn plusrares, l€s prix grimpent (de 120 000 à
350 000 le m,) et dissuâdeni l€s promoteurs ne maîtrisant pas le foncier. .Pdf100a f, il t'ûrt caùItter 150 tillia s. Si t'oû tieltt
.artpt tu 50A ù 6A0 illil s tle,nùi|x ûl.ts-siiîs à lr liilisatia d ù ptoltt,lo luk soltûio1t
paw '" tûbitiset t . iffatu lst tl. gng erùhûù.ktt : c tst tot\uai l.i tohslnrctia s a.trcll$o tte dr ( à ëû. ptt6lk'rées", explique leanChjcou. Cepeûdant, peu de propriétairesont les moyens de tels programmes. r
.\l
NË
[H
Et aussi...
D'autres chanllers et projets se dess nenl en centre ville, La réfection de l'im-meuble Levy (en face du Loto) est enfin âchevée, Deux pelits immeubles à
usage cornmerciâl et d'habitation sont en construction à l'an9le des rues Viénotet Nansolty et dans la rue Caste naLr (résidence Reo Hill, ivrabe fin 2001).Un autre petit bâtiment (5 niveaux sur 7 m de large et 20 m de profondeur)
sera bientôt construit place Notre-Dame (jouxtant la Brasserie). Enfin, troisa!tres opéralionssont à létude I
sur le site des an-
ciens locaux de aCPS rue CharlesViénot, derrière le
Loto un projetd'immeuble des
frères Amouyal(But - lr4asler
Price) et un pro-jet rue desRemparts der-rière la mairie... r
t -aa-
&s 3 ârasseurs,i Cénûnlk*rs rk''hrulitiu rs Brrtssirtrlt's...
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Qour le Slaisir ... \ôlI
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PLAN DE PAPEETE& ses quartlers
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(D Pâofâi
@ rtpeorut
@ Pauraar
ffi f nvironnement
l# rr.oruro'qft
Dur, dur d'être un arbre
dans la ville ! Le béton,
la pollulion sont autant
de f acteurs d'agression
qui, peu à peu,
atfectenl les arbres. En
ville outre leur lraîcheur
et leurs couleurs, ils
nous apportent
cependant une
meilleure qualité de vie
et contribuent à
embellir la ville.
Papeete en compte
encore de beaux
spécimens qui sont
autant de repères,
symboles vlvants d'un
lieu ou d'une histoire...
Balade à la découverte
des arbres de Papeete.
ffiæm ffitrh-ryffia;:a Ëm
'Arunt DANS LE pAysAcE ùlr,rrN, occupe une place importante. Il apporte sa poésie, sa
force et sa faiblesse, ses couleurs et son ombrebienlaitrice. Affirmaiion du végétal dans
un environnement minéral, il réconcjlie la natui: et ]a ville qu'il contribue à valoriser
en soulignânt une perspective, des éléments architechrraux, une place, ei en cÉant des aûbiances
par un jeu subiil d'ombre et de lumièrc. Aussi, l'arbre est bien sorvent un repère, permettant
d'identifier un lieu, servanimême de pointde rendez-vousaux Polynésiens qui aim€nise ré-
unil sous sesfeuillâg€s pourdiscuter. Si le.capital arbres" de Papeeie a malheureusement ré-
gressé au fil des anr il reste en ville quelques b€lles vâriétés : dilo de la banque de Polynésie,
ficus du quai des ferries, rri"r ,rnr! de l'avenue Bruat... Hommage, en images, aux arbres de
Papeete I
Arbrc de fer)
Lcs ,ilo (arbre de fer ou filao) se font deplus en plus raæs à Papeete. Planté dans
un peiii jardirr en retrait de la voirie,cet arbre-relique aurait 70/B0 ans. r
I
Renercienenls à Mbhel Guûk,
ingénieu hoticale,
pou nous avotr aidés
à éaliset ce suiet.
(Ficus prolixa / Banian)
Ce bânian d'un âge vénérabl€ (300 àa00 âns l)mé-iierait d'être proiégé àplusieurs titres. D'unepart,parc€ qu'il s'avèiE probâblement être la seule es-
p€ce indigene \ isible en vil)e lplânle donl )à pre-
sence dest pas liée à l'homme). D'autre part, parce
qu'iI s'a8it d'un .baniân historique, près duquelune plateJorne arnénâgée fâisaii ofiice, àl'époquede GÀuguin, de lieu de rencontre ou l'on vena:lboi€d€ l'absinthe, non loindu kiosque à musique. r
(C as u ar i na Eq u i setifal i â
prolixa / Banian)
f nvironnement
q D
D(Albizia Lebbeck / Bois noir)
Queserait l'âvenue Bruat sans la majesté de ses mal,r rrdl!au moins centenaires ? Contrairement à ses cousins dufront de m€r, sans douie affectés dans leur développe-ment par les voitures et la proximité de la nappe phréa-
tique, ceux-ci font partie des plûs beaux exemplaires de
Papeete. 11 y a une trentaine d'années, l'avenueClérnenceau, en montant vers Mamao, en étâitégalement
bordée... r
Seule sô pôrtie ôérienne retient généralement l'ât-tention. Et pourtant, l'arbre remplit quantité de
fondions <invisibles) et précieuses, surtout en
ville. À llmage d'une pompe, il va aspirer l'eaupuis transpirer, créant ainsi une sensation de fraicheur. Chaque maru maru de l'avenue Bruat peut,par exemple, transpirer 3 à 4 m3 d'eâu pâr jour !
Sorte de poumon artificiel, il contr:bue à luttercontre la pollution en absorbant le gaz carbo-nique. Enfln, il protège des méfaits du v€nt (sur
les cultures), assainit les sols (notômment les
zones marécageuses) et absorbe le bruit lr
I
TRAITEMEI{T DES EAUX
Étude conception et réalisation destations d'épuration, stations de pompage ou de relevage
(+ de 80 réalisations sur le territoire)
Travaux de pompage pour chantiers ou particuliers(usqu'à 1200 m3 / de débit)
Fournitures de tous types de pompes(relevage, forage, adduction...)
Représentant de la marque allemande HOMA
f nvironnement
Les arbres racontent pa ois l'histoire des hommes... Depuis des siècles lenaiore ou aùre à pain - l'ùn des arbres les plus 9?iques du territoirc - a fas-
ciné les obseNateurs, à commencer par les découvreurs européens subju-gués de constater qu'un seul fuuit cuit (!r!) pouvait nouÛù toute une fa-mille ! Aussi, les Anglais n'hésitèrent pas à armer un bateaq la 80!ary,
afin d'impofter cet arbr€ fabuleux. De même, il lâissa les botanistes per-plexes : comment une telle plante pouvâit-elle êhe issue d'îles volcaniquessurgies de l'océan ? Il s'avéra que l'arbre à pain existait aussi en Indo-Malaisie mais ses fruits, bien plus paur,res en chair, étaient peu consom-
més. Dès lols, l'histoire de l'arbre à pain tendrait à prouver l'origine indo-malais€ des Polynésiens. Dans leur isolement, ils auraient sélectionné des
fli?,ore sans graine, donc plus riches. Tahiti (à f instar de la Nouvelle-Zélandeavec le kiwi .hinois) serait ainsi devenu le cenhe de domestication del'arbre à pain. On peut en voir, à Papeete, dans le patc Bougainville. r
Quel s€râ, dans l'âveni! farbre dominant en zone urbaine ? Probablementle palmier. Eu étard à l'étroitesse de la voirie et à lâ multitude des ré-seaux soute ains, Ie palmier s'adâpte bien à la ville car il offre l'âvantaged'êhe élancé sans pour autant réclamer une emprise racinaire impottante,contraircment aux grands arbres volumineux. Au demeurant, tous les es-
paces publics créés récemment ont opté pour le palmier (classique ou
"multiplianb' : rues piétonnes du quartier du Commerce, place To ata,placeVaiete... Dommage, ilsne procul€nt pas d'ombre... La cour de l'hô-pitdl de Vdiami en comple deu\ beau\ e\emplaires. r
Ces arbres paraissmt, à pÉmière \,ue, plutôi arodins... En fait c'est
au mois de mai qu'ils prennent toute leur valeur, offrant aux re-gârds des passants une symphonie de fleurs roses ou mauves. Onpeut en admirer également sur le front de mer (devant Ie blocDonatd) et autour du srade de Tipâerui. r q
(arbre à pain)
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nvl
,.j ,
Espèce du genre /i.!s, le caoutchouc est originaire d'Asie.Il se dis-tingue par son entrelac de racines aériennes €t sâ croissânce rela-tivementrapide. Cclui du quâi des ferrieç, déjà rnonumental, doitavoir envimn 30 ans. r
Sans doute le plusbeau spécim€n de Papeete I Cetarbreimposant, introduiten Polynésie, vient deJava- r
ronnemenl
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ln /,r''tPnt 'r'*.*'-1,r),htualfrl
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f nvironnement
cEsrroN DEs nÉcaers
À hur anivée, les camioræ tansportant les bacs verts sont peseset leùr provenânce etu€dshée. Le CRT accueille egalelnerlt les ca-
mions d1ârge6 de collecter les bacs gris de la zone urbaine (Pap€ete- Pirae - AIue). Leur contmu est déversé dans la partie transferta6n d'êtr€ contrôlé et d en extraire les dndésiËbles,(batteri€6, polsde peinture, bidons dhuile et autres) avant que les non-iecy-clables repârtent vers le CET de Paihoro. .
Expédition en attente. Ici sont enheposées les balles destinees à
l'export, la Pol''nésie fmryâise ne disposant pas d'usine de recyclage.Mais où vont nos déùets ? Jusqu à pIésent, Hont Kong nous achètede l'aluminium et du plastique, Djâkarta des ferrâitles, du papieret des cartons, la Malaisie du papier ioumal. Cependant certainsplastiques, comme le PVC, n'ont pas encore de dôouché dans lazone Pacifique. Au terme d'une année de fonctionnement, le CRTa permis l'exportâtion de quelque 800 tonnes de recyclables. .
Motu Uta
I,es déclEts sont acheminés devant le5 hieuÉ qui, repartis le Iory du tapit pro-cedent à un td par produit. À chaque étape, les déchets triés sont éjectés de lachaîne et viennent att€nir dans difléImts boxes de réception. À chaque hieursa spécialité | bouteilles en plastique, papier blanc, "girs de magasin"(cartonun peu souillé, cartonnettes bas d€ gamme...), papier J'oumal, flacons d,adou-cissant et de lessiv€... Une machine pemet d'extraire les ferrailles par magné-tisation. Toutes les canettes en aluminium sont Écupérées. .
-44-
f
f nvironnement NtrL
Les déchets ménagers sont désormais triés. l\,4ais que se passe{-il ensuile ? Colleclés dans chaque Dcommune, les bacs veds el grrs vonl gagner le Centre de Transfertet de Recyclage de [/otu Uta (CBT), ilouverl depuis mars 2000. Sa mission ? Prendre en charge les bacs verts, contenant les recyclables pour lzprocéder au tri des différents lypes de déchets qui seront ensuite exportés, les bacs gris étant, pour Jeur
part, destinés au centre d'enfouissement technique (CEI) de Paihoro. Sur le site du CRI, douze personnes
travaillent pour assurer, de la réception des déchets à leur conditionnement en balles, le bon
fonctionnement de la chaîne. Reportage, en rmages.
l€ contenù des bacs vefts est déveEé dans une fosse. Un rapidecoup d'ceil permet de constater que les €onsignes de td sontassez bien respeatées : consewes propres, peu de bouchons debouteilles et de sacs d'ordurcs ména8ères... Les déchets em-
prunt€nt ensuite un tapis mécanique pour gagner la chaîne detd situee en surylomb- r
Entrjee en âction de l'équipe de trieu$. Équipés de câsques et de gants, iis plo-cédent à un pré"i manuel aJin d'extraiæ de la chaîne les gtos cartons et sacs
d'odures rnénâgèr€s induits par eneur. Au moindre pmblème, il suffit de tirersur l'un des câbles de s€cunté pour que le tapis s'anête.Passage dans le "trommeb. Ce $and cylindre rotatit constitué de mailles, per-met de filter tous les p€tits objets indésirables i capsules, saletés diverses. r
Quand un boxe est plein, un âutre tapis empode les déchets vers unepresse qui va les compactff pour fom€r des balles d'environ 1m3, les-
quelles partiront ensuite à l'export pour être valorisées et rEcyciées.
Les différentes opéraiions de tri aûront duré trente minutes pour uncoût de 34 000 Fcfp la tonne (pds en charge par Ia SEP ainsi que iousles frais d'expéditio& soit 3 450 Fcfp supplémentaires la tonne, prixde vente déduit). Certains déchets sont €ependant nieux vâlorisésque d'aûhes. Ainsi, I'aluminium estmieux coté que le carton. r
f nvironnement
côrÉ, tvtot,tr,qcNr,
La vallée de ïpaerui est surtout
connue pour sa zone
U faCê cachée de
Ttpnuui
qués).
NE Fols PAssÉs la zone industriell€,l'usine désaffectée de Tamaraa
Nui et Ies demiers lotissements
. Arrivé à un embranchement(sorte de Y), prendre à droitepour la cascâde Fôaiti (la plusproche) ou à gâuche pour lacascade Fââroâ (2 h).
Avertissements I
. Après la galerie drâinônte, leparcours en direction de la cas-cade Faaroa, envahi pâr lôvégétation, est réservé auxrândonneurs avertis ou accom-paqnés d'un quide et aux ama-teurs de canyoning.. L?ccès à la cascade longeantlô rivière, il est impératif deconsulter Ià météo avânt d'êf-fectuer la rândonnée. Le fondde la vallée est un cul-de-sacet une demj-heure de pluie peutsufire à interdire toutretour r
I
industrielle... Mais, sait-on que
toul au lond jâillissent deux
cascades auxquelles mènenl
des chemins de randonnée
bordés de fougères et de
bananrers sauvages. Un
parcours inattendu, à cinq
minutes du centre ville I
sociaux, la ville fait place à la végétationtropicale, les rumeurs de la vallée aubruissement des,/,et au mu nuredelarivière Tipaerui. Là, subsiste un petithavre de paix menant aux deux cascades
nichées au fond de la vallée.Le fare potee
construit par la mairie de Papeete indiquele dôut du parcours qui emprunte le do-
maine communal puis des terres privees,mais dont I'accès est toléré.
Deux smtiers s offunt âux pmmmeurs :
l'un menant à la cascade Faaiti (acc€ssible
en une demi-heure, mais moins impo-sante et prés€ntant, à certains endroits,des risques d'éboulement), l'autre condui-sânt à la cascâde Fâaroa, plus grande(40 m de hauteur), mais qui requiertquahe heures de marche aller-ætout, une :)
. À la sortie ouest de Pôpeete,prendre vers la zone industrielleet monter jusqu'âu fond de lavallée. La route se termineaprès les derniers lotissements
. Laisser la voiture près du fârepotee qui mârque le début delâ promenôde.. Emprunter le chemin pavé,Après environ un quart d'heurede marche, celui-cifait place àun sentier longeant la rivière(châussures en plastiqueconseillées pour traverser les
nvl ronnemenl
partie de l'itinéraire éiant actuellem€nt
enfoui sous la végétation. Aussi, la pré-
sence d'un Suide est'elle conseillée.
r.',.r. ; :..,i. i '. .
À parti du /nr. pkc, on emprunte unlarge chenin pav4 bordé de/.i(banâniersauvage), de grandes fougères ei de ri,r(in," aux lart€s Ieuilles) ,,dd,r l.s r,8.s s.
crisitlùtt égrlùItùt Dtûis tN it frrt ùûiiû dilicat. t. t caL ue lois cary)l$, tll.s td,.dri t,ftr
roqld.lÆ i,f,1liûd", explique Noël Tauira,
nohE guide, qui connaît les richesses de
cetie vallée sur le bout de sa macheite.
\h n1r'i1)ici8E tupie s, k Ja'1d ,le ]d "r1'
lie itrit lliljité r0 seùhù.|ût tûr hs Tûhitiùs,
ca ne.n tiDtoi\ . tI.sr.ttii6tl. an , ùaÀ
olsi far lij corlors sd .ds.s", indique-t il.
Créé en juin 1999, e
comilé Polynésien de la
Rândonnée rassemble etforme des guides. Présidé
par Noél Tauira (également
chargé des a n imationssporllves et de la randon-née à la l"lairie dePapeete), ce comité peut
fourn ir différentes infoÊmations sur les parco!rsde randonnée à Tâhiti et
E
;
-?
dc la vâllée, servâii, jusqu'à l'ouverturedescaptagesde la Fautaua, à puiserl'eaudestiné€ à la ville de Papeete.
dans les îles. On peut également le
contâcter pour obtefir les servicesd'1]n guide.
Tél : 43 77 38. r
Orgâniser des rândonnéeséquestres dans la forêt : tel estle projet soutenu pôr l'associa-
tion Tômarii Pinai reg.oupônt,autour d'activités sportives, une
soixantaine d'enfânts de la val-lée de Tipaerua. <Dans un pre-
mier temps, précise Léon Reia,président de l'associôtion etconseiller municipal, / sâglialfd'aménager le fare poteeconstruit par la mairie (sani-taires, parkingr qatdiennage,pa n neau d'i nfomation, etc. ),puis dbrganiser, à lbttention des
écoles et des familles, des ba-lades à chevalsur la poftion ac-tuellement pavée (environ1 km). Le long de ce chemin, onpourrait créer de petites par-celles de démonstration (manioc,
fei, taro ou autre). Cette initia-tive pourrait donner lieu à lacréation, sur place, d'un petitranch exploité, de préférence,par des jeunes du quartier, sous
forme par exemple d'une conces-
sion accordée par Ia commune,,Avis âux cândidâts... r
I .',r l:, 1 ..
Au-delà, le sentier devi€nt de plus en
plus contus. Aménâgé, ilyâ quelques an-
nées, par l'association Social Policc (re-
groupant des policiers bénévoles de ladirection de la Sécudté publique), il â,
faute d'entretien régulier, été rcconquispar la vététation. Aussi,le deuxiène tron-
çon (et le plus long) d€ la balâde, est'ilréser\,é à des rândonneurs avertis ou ac-
compagnés d un guide. La fin du parcours, qui p€rmetd'accéder à la cascade
Iaaroa, iient davaniage du canyoning.llsuffirait cependant d'un nouveau défri-châge pour qu'il redevienne praticâblepar tous, car la monté€ estrégulièrc etledénivelépeu important. Et au boutde lâ
vall€€, quelle récornp€nse... La vill€, pour-
tant si proche, semble n'avojr jamâis
exisié... ril ,. :r.,,
Après un premier passage à gué - le
Parcours en compte unebonne dizaine -
une sorte de Y se d€ssine, le sentiergauche conduisant à la câscad€ Faaroa.
La végétation devient plus dense, le che-
min plus étroii, mais le irâcé reste aisé
ment repérâbie moyennant quelquescoups de machetie. Notre prcgression se
poursûii agrémentée de la beauté des or-chidées sâuvag€s, d€s senteurs eniêtanies
du ylang-ylâng et du passage furtifd'unépervier sauvage. Jusqu'à la galeri€ drainânte (à environ i'inglcinq minûtes du
/a8 tot.i), l'itinérâire resie âccessible àtous et se prête à la balade en famille.Cette galerie, qui n'approvisionne plusdésormais que les demiers lotissements
::r*]f
istoire
$rti
CENTRE POLITIQUE
fhistoire de I'avenue Bruat est
intimement liée à celle du
premier gouverneur de ïahiti,
Armand Joseph Bruat, qui fit de
Papeete une véritable capitale,
fune des plus anciennes
artères de la ville est devenue le
cæur d'un quartier historique,
politique et administratif en
pleine mutation. Nouvelle
présidence, Bâliment de la
Culture, projet Bounty.,, I
l'avenue Bruat dévoiie peu à
peu son nouveau visage,
I
istoire
bâtimentla Culture
=\SRa\ts
Eat
oRseuE LE GoUVERNEUR BRUAT lachoisit pour capitale en 1843,
Papeete n'était encore qu'unvillâge. Aussi, favenue Bruat fut-elle, avec
le Broom {artère parallèle au rivase).certainement l'une des premières voiesconstruites à hâvers l'agglomérationde /d/s et de maisons. Elle permettait,en effet, d'accéder au quartier Sainte-
Amélie où logeaient les familleè'deco-lons venus à Tahiti pour bâtir le Papeete
français. Elle fi$re ainsi sul €ertainescârtes postâles ânciennes sous le nomd'avenue Sainte-Amélie.
Lactuelle avenue Bruat était diviséeen deux honçons I lâ rue Bougainville(portion deux fois moins larte allantdu front du mer jusqu'au premier croi-sement), puis lâ me de la ReineBlan€he. Ceite dernière doit son nomau navire qui débarqua à Papeete leler novembre 1843 avec, à son bord,l'amiral Dupetit-Thouars. À rant, tasituation étâit tendue. Poussée par leconsul de Grande-Bretâgne, Pritchard,la rcine Pomare IV rejetait leprotecto-rat. Le 6 novembre, le signal d'expim-tion de l'ultimatum sommant la rcined;arborer à nouveau le drapeau fran-
çais, fut donné de la Reine Blonche.
DupetirThou s fit âlors débarquer ses
troupes. Lombre de la guerre ftanco-tahitienne planait déjà sur Pâpeete...
lll r1r\ ot toujours courtisaa :
L"avenue Bruat a 121 ans. C'est eneffet, le 15 juillet 1880 (par allêté duaommândant commissaire de laRépublique Chessé) que les ânciennesvoies furent rebaptisées en avenueBruat, la rue Bruat devenant l'avenueDupetit-Thouars. Au début du siècle,
le commissadat, le pâlâis de Justice etla caseme étaient d4à situés de part etd'autle. On noie également la présence
de la rue de I'lnfanterie (en souvenir r
Situé à l'angle de lâvenue Bruat et de la rue des Poilus Tahitiens,le Bâtiment de la Culture a pris forme. Le nouvel ensemble de-vrait être opérationnel vers mars 2000. Il comprendra, deux ni-veaux de parking souterrain (200 places réservées au person-nel), en rez-de-chaussée, I'Académie tahitienne et un halld'exposition ouvert au public ; le ministère de la Culture et le
département des Langues poiynésiennes aux niveaux 1 et 2.
Confié à Jean-Pierre Carlotti, architecte au ministère de l'Équi-pement (l'aménagement intérieur revenant à Philippe Grandou),le Bâtiment de la Culture devrait ressembler, à s'y méprendre, à
son grand frère le CESC. "/vous avons choisi de reprendre |es
mêmes éléments d'architecture (enduits, briques, tuiles.,,) ty-piques des anciens bâtiments coloniaux afin de créer un ensemblehomogène, Aussi, une cour intérieure compottant un parc pay-sager ouvert au public assurera la Iiaison et la cohésion entrc lesdeux édifice>, précise l'architecte. r
Unp0ur
socorEc <E PoLYNESTE
Société de contrôle technique
ff istoire
f,û du premier régiment d'infanterie demarine, en activité en 1844), des Éta-blissements Buillard au croisement dela rue de Rivoli (rue du Cénéral deGaulle) puis, en 1923, du monumenraux mots, alors édifié au milieù del'âvenue. Ën 1933, l'avenue Bruât de-vint propriété de lâ commune et vints'intégrer au nouveau plan d,alitne-ment portant élargissement de dixmètres les rues de la ville
Bord€€ pat ses majestueux ftalr r,an,l'avenue Bruat est l'une des plus bellesa ères de la ville. Rien d,étonnânt queles administrations et les politiquesaient choisi de s'y installer, s,inspirantde l'architech-ue militaire er cotonialedu début du siècle. Après l,aménate-
o
EXTENSION DU OUAI DÊS P
AMENAGEIUENT OU EOUNTY
Au bas de l'avenue, sur le front de mer, le quai desyachts dont l'extension a nécessité lô constructiond'un nouveâu deck, pourra bientôt accueillir une ving-taine de gros yachts. en plus des trente à quarânte<petits> pouvant déjà s,y amarrer<Lhncien quai était saturé et ne disposait pas d,ins_tallations (avitaillement en eau et étectricité) pe|mettant d'accueillir, Ies gros yachts>. explaque Jeân_llarc Lannuzel, directeur adjoint du port àutonome,chargé de lô division technique.
ment du CESC - reconstruit en 1990 surIe modèle des an€iennes écuries du parcde l'artillerie - puis l'inau$rratio& en2000 de la nouvelle présidence (adap,tation assez libre de la caseme Bncche),c'est désormais au tour du nouveauBâtiment de la Culture d€ s'installeravenue Bruat,
.C'est le seul ryartiet depapeetequi, ûr0 tco ætù quelques constttlctio"s anciennes, a
lait I'objct de Énototions,la denièrc à tpnnco cernant I'hôpitol de y4idhi , indiqûeFrançois Dupuy, urbâniste. A ssi,te quar-
ti.r Btaat doil ildonnet lies àla cÉation d r e
o L'elle zone div d'éqtipelnent e coungeant]a pÉsen)otioh des édilices anck s et ttes es-pûces ærts. Qrant oux ouueaux bâti ûns,ils lleùo t s'intégtet atchitecturatenent.,
Opération BountyAMENAGEIUENT GARE IVARITIMF
ouar oEs FERRTES
Quant à la deuxième phase du projet Bounty, qui de-vrait permettre d'ouvrir l,avenue BrLlôt sur la mer,elle a faat lbbjet d'un concours de mâîtrise d,ceuvre.lancé en février 2001. favant-projet prévoit la réa-ljsâtion d'un pârking souterrôin à deux niveaux (2BOplaces), d'une mâison de plaisance (c[rb house, bou-tiques, lavomatic.,,) et d,un restaurânt gâstronotiquedonnant sur le lagon, le tout aménagé sur ùne es-planade de 12 000 m2. âccessible aux promeneurs.Coût global : 1,5 mi iard de Fcfp..
Erruc prqets et alubitions
Aprè l'aménagement âux deux exhé,mités de l'avenue, des giratoires de la pré-sidence et du front de mer, puista dériva-tion de la dvière Vaiami, les travaux sepouHriveni avec la oéation d,un tuturel(detlx fois deux voies) sous l,actuel rcnd-point du front de mer À terme. favenueBmat pouÛait préændre à devenir un pôlesupplémentaire d'âttraction poul les tou-dstes. Un projet visant à aménager sesconhe-allees afin de les r€stituer aux piétons, serait toujours dâns I'air... fâvenueBruat est donc appellée à r€houver sa vo-câtion d'urc des mes les plus prestigieuæsde Pâpeete. I
OUAI DES AON|ÎJERSSUD
-50.
til4
u
reffi
PORTRAIT
Bruat choisitP11>..JLç,
oMMISSATRE DU Rot Aùt RÈs DE LA REINE Pomare IV, ArmandJoseph Bruat (1796-1855, né à Colmar) succède à Dupetit-Thouârs et devjent le premier gouverneur de Tahiti.
Cep€ndant, il hérite d'une situation difficile. L ordre imposé parles Français et la confiscation des terres de la reine vont engen-drcr une rébellion des ch€fs et déboucher sur la triste et sanglanieguerre franco-tahitienne (18441846) au terme de taquelle la reinePomare va se soumettre. Soucieux de proiége( papeete, Bruat fitprocéder à la construction d'un village militaire dans la valéede Sâinte-Amélie et de divers ouvrâges de défense : camp del'Uranie, fortifications au niveau de l'actuelle rïe Cassiaq hôpi,tal militaire à Vaiami... .Si papeete est nctuellene tle chefle de ]a Polvnésie 1|nçaise, elle te doit à t'es-
prit de décisio etàl'é crrie tu Bturt, qui cô seillate
choix d. ce site et le del.ildit drec D\uew. Cat il tttrès côntesté par des ftati s qui prélénie t lenouillo\. histotiqÆ de Matatai a, la nde de PatIraàlor, (lournal de laSociéiédes Océanistes- décembre 1959).
Un des derniers arêtés signés pârl'ami-ral Bruat (il quiite le fenua en 1847)concerna la divatation des animaux etleur mise en fourrière. Un âutre texte (du28 avdl 1847) porte cÉâiion officielle dedeux marùés à Papeet€ : l'un aux pois-sons sur le 6ont de mex à la hauteurdu quai des paqrebots, et l'autllr auxfruit' lé$mes et viande, à l'ernpla-cement du mârché âctuel r
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t
tstoire
Le saviez-vous ?
Depuis 1890. les rues soÊt ôonrmées par arrêté dumaire, après délibération du conseil mLrnicipal.Certains noms exrstaient, d'àutres ont été créés oumodifiés. Bordant le temple de Paofai, Aroa 5 no lvlati1797 (tue du 5 mârs 1797), date de l'arrivée de l'É-vangile en Polynésie, a été, en 1996, la première à
recevoir un nom tahitien. r
Alors que la population a élll, en mai 2001. les 49conseillers de llssemblée de Polyrésie française, lâ vieFle dame de la place Târôhoi venait de fêter ses 150 ans.C'est en effet en 1851 que la reine Pomare IV décida decréer une assemblée composée de députés..
Papeete compte aujourd'hui quinze écoles cofi munalesaccueillônt quelque 2 600 élèves. Avônt la fondatjon, en1810, de la première école pâr le missionnaire Davies,les jeunes se rendaient âu fare yaraâ (mâison de laconnaissance) oir les anciens leur enseignaient leslégendes, la généalogie des chefs et l'art oratoire. C?stà la fin du 19ène srècle qu'àppàrurcnt les premières
écoles publiques la'iques. r
Le 6 mars 2001, le cinéma l'4amao Palace, crée par GuyDupont, a fêté ses vinqt-cinq ans d'existence. Plus de800 films ont déjà été projetés sur les écrans des sallesnoires de l'avenue du Commôndant Chessé,.t
RnEMrilENAPIM
)i|_ .x dre r'Ê- 'tabrÊ- _Êr' r4lôr . .,rz1Jlrr.. ,r
Drrttôrdus ndlnh{$hfirrr . Imbatnununt , Tns1atfu rrls . fûdr{drrfit dil$ lt$ Il0r
ct lMrfrN!ûl , ùriltilhâl oulryorti ,lrlulnlnûfrxt,
A YOTM SDNYICE 24 h\ 24 7 JOUR$ I 7
Tel 454220 Vtnl 77 1636
Jociétéfr-i!=rlii
*'une ville-île oe rêvæ...,,
Bien connu pour sa silhouette de
patrjarche, ses talents de copiste
et sa gentillesse communicative,
Gilles Le Guen a installé son
atelier, avenue du prince Hinoï,
dans les locaux du magasin
Planète Emeraude, Le pejntre, à
travers son regard d'artiste, nous
livre sa vision idéale de Papeete :
une "ville.île de rêve" qui saurait
concrlier modernité et
environnement.
Quel(s) souhait(s) formulerais-t!poLrr l'avenir de là capitale ?
Que lâ ville sache maîrriser son déve,loppement, de toutes façons inélûctablgdans le s€ns du r€spect de l'environne,meni. Pour ce fâire, il faudrait éduquerdavantate, renforcer l'information et lasensibilisâtion de lâ population à notrepairimoine naiurel. Ma vision idéâle dePapeete rcssemblerait à un grand jardjrrréputé mondialemeni pour ses fl€urs ,une ville-île de Éve adapiée à la sociétémoderne, mais où il ferair toujours bonflâner... r
Un "moine copiste"
Né à Paris, cllles le cuen s,est ins-tàllé dans le teftitoire en 1983.D'orrgine bretonne, le peintre €xerceson art depuis une dizaine d,années,avec une préd €ction pour la pe n-ture acryiique, Sa passion ?
Reprodulre les @u\!rcs, <à tâ façondes anciens moines copistes>, sau-ligne-t'i. Doté d'un talenr ndéniableen la matière, G lles Le Guen a ainsiacquis, à 47 ans/ une solide réputa-tion dans la copie de toiles de maîtres(Gau9u n, les lmpressionnistes,,.),en particulier de paysages, On peutle découvrir à Planète Émeraude (ave-nuè du Prince Hinoi, à là tirnite dePapeele et de Pirae), boltique d,artet de décorâtion drqée pôr f4aiteBouchard, I
Conv+'e+tr, ua*t tr- ih,ter-, u;r/,hGILLES LE GUEN, ARTISTE PEINTRE
On t'a vu, par le passé, camper tonchevâlet s!r les trottoirs dePapeete, pour peindre dans la rue.Pourquoi une tele démârche, peucomm!ne chez les artistes Jocêux ?
Il y a quelques années, j,aimais, il estvrai, m'i,rstall€r autour de la câthédrale.dans leparc Bougainvilie ou sur le frontde mer... C'était une fâçon de travaillerplûs humâine, qui rne permettait de ren-contrer des habitants de Papeete, mâisaussi d€s touristes - je suis égalementungrand voyaS€ùr 1- et de leur faire parra-ger lnon amour de la peinture, toût enrépondant à leurs questions. Lesenfânts,notamment, se montrâient souveni trèscud€ux. Bien que j'aie mon atelier chezPlânète Ëmeiâude, j'ainerais réitér€r ceitedémarche...
Quel regard, en tant qu,artiste,portes-lu sur ia v lle de papeete
telle qu'elle est âujourd,hui ?
Tout d'abord, j'aime cett€ ville. Je l,aivue se hansform€r au fil des annéesetjetrouve qu'elle éi'olue plutôt dans Ie bonsens, malgré l'omniprésence des voi-iures... l'affectionn€ particulièrement lesquariiers oir il subsiste d€ beaux arbres -vers l'Evêché, dans Taunoa, au parcBougainville -, les parterres de fleurs plan-tés récemment le long du froni de mcr etles lumjèrcsdu soir, surleport et scsba,teaux. A Pap€ete, on est en ville, nais onaperçoit les montagnes. J'ai d,aill€urs eul'occasion de réâliser untableau du mas-sif du Diadème.
L'ÉNERGIE PRoPRE DU NoUVEAU uITTÉNAIREZohe d€s hydrocarbures de Tamoa . B.p. 9083 - 98715 Molu Utâ , TAHtTt - polynésie françârse
Té1.: (689) 508.400 . Fax : {689) 508.408 - E-mâit I gaz@lâhitigaz.if
5Â-
t-
$ociétéPORTRAIT
Lieutenant à la DSP (Direction de la Sécurité Publique), lvlaïte Sacault
I\tl,ni'le Sncnult,
1!l
ryill
lTrNÉRÀrRE DE MaiTE SAcauLT est
peu commun. Ancienne institu-tdce à Taunoa - et Iicenciée de
à le n alfeltEs,,. E o tt!, it ltis l2rnnî'tuùtent phlsiqùe abli|itane porl lors Goil ddlrheur.s lntinl n Ft së'ndi't dt tit et de 5!tJ'
défeast) et i ai ]i dti ce dh'jrn, à tû lak pL' rcaùtpq a'1 et potr lils, d.tr ût. llrs de h
lnaisoû,lo . rtri.ôrtpt tlùn lien hs né.es-
sjtés de h ptafessia|, y etetnple d'êtrc ntpetée
ds n!;i...,, explique-t-el1e.
Six secteurs à couvrir
Sur Ia carte placardée au mur dubureau de Maite Sacault, Papeete est
découpée en six secteurs d'int€rventioryle 1 (centrc ville) et le 2 (jusqu'à Fare
Ute, i'iâ Vaininiore et Manuhohe) étant
"les plus ehrryés en ûetes de délinq ûnce,
ittdittrc Ie li.tte trnt. Lc tûÆ de catllbtiolage etrilh dù .utz .tnbb. F" .nndt. lts rôls à ld
nrlatte q i otaient ldryùnent iStsé, sa t dt
atLlreau e rec dsænce et saûI prablél itiq es
eor le lrhé a, è e .st diflieih à naîtriser
Cepndûnt, ks i:)ok û1)ëc aialenæ, dant no s
aùaûs p cnli drc lh grtetla|io , e sektble t
Ns se àlûlalllreL analyse-t-e1le. Pû aille Æ,
noÆ a?ofls la chince, à Papeete, d'ûùJt un
pntnû de ta DSP, Monsie r lean Gtntln, 1ri cal
labare@lo tiets r.ec les Æpa sables de li Palie.
ft "i.ipùle.
Cel| orc lneilik h tôdt àd s notre
ûdrùil Olt tdile I oh se coftplèk. Lo']Jqtu turstndnqtuors d'efeetih, W ercnie tals de ]d 1)isi
te du ptiside t chiûais l\oit tohe encadré),
naus pawoûs lone nppel à leu$ sen icts". .
Unité de voie publique,mode d'emploi
funilé de voie publque de la DSP
rassemble plusieurs entités :
- Les brigades de roulement(ou Police Secours),en service 24hl24(numéro d'urgence 17).- Les llotiers, Ils assurent une po-
lice de proximité, €ssenliellemenlpréventive, Ils sonl en bleu et sont
chargés de pârcourir lâ ville, en étâ-
blissanl des conlacts avec les com-
merçants et les citoyens,- La section d'intervention.Baptisés <ninjas), les <hommes en
noir) qui la composent contrôlent
el lnterpellent. Ils ôssurent le môin-
tien de l'ordre et a sécurisation,Leur rôle est davantage répressif,- L'UTJTR. Celte Unité de
Tra itement .l udiciô ire en Temps Réel
ê pour vocation de recevoir lesplàintes et de traiter les pelites pro-
cédures rapides, contravention-nelles,
- Le bureau des accidents (de la
route).- La BMU ou Brigade lvlotorisée
lJrbâine (les motards).- La BAC I Brigade de nuit Anti-Crirninalité. r
est, à 42 ans, la seule femme ofiicier de son unité. Responsable de la
voie publique, elle a choisi d'endosser l'uniforme et a accepté d'évoquer,
Portrait d'un llic de chocet de ci;iti;irL',,.
L ljniversité deToulouseen Sciences de
l'éducaiion elle décide, en 1986, d'en-her à ]a DSP après avoir éié r€çue au
concours d'inspecteur (ancienne appel-lation de iieutenant). Elle devient ainsi
CEAPF (Corps de l'État pourl'Administraiion de la Polynésie fran-
çaise, dépendant de la Police nationale)et gère, toui d'abord, les enquêies etprocédures âu sein de l'unité d'investigâtion, deuxième branche de la DSP,
chapeautée aujourd'hui pâr le capiiaine
Loïc Hanuse.
Après dir ans d'investigation, lajeune femme éprouve l'envie de chan-ger d'alf€ctation €t accepte un posie àl'unité de voie publique (.)an rctrc elÊn
dré), 'da' aiÆ, il est ?rai, pl ôt risùù aur
hanrles ya ds et fatts,, admelelle avec
un sorrire. Sui les 107 personn€s quicomposent son équipe, une quinzainede fenmes seulement ont opté pouil'uniforme et le terrain. "Oû est ercot loijt
de la paùti dn slapalic. !,, s'amuse-t-elle,tott en précisant at o@it io tiis senti de
let N ttè "toulte
tte Æp!.], de lâ part de
ses collègûes mâsculins. "/s pùs. 'l!'ilsntte dtlieût de nroai à l'tÈt'jrc. Atrssi, k uts is dannée ifakd,paw itre prase'1te, tépa,1dre
pour nous, sa difficile profession.
"*..:*l
f ducation
ANNIYERSAIRELe lycéeGauguin
a fêté ses
E 16 IANVTER 1901 nais-sait I'École primaire su-périeure de Papeete
qui allait devenit le 15 no-vembre 1960, le lycée PaulGauguin. Depuis cette date,les élèves peuvent passer leurbac à Tahiti. L'année 2001 a
donc marqué le centenaire de
l'établissement et de l'avène-ment de l'école laiqùe enPolynésie française.
C'€st en 1903 que l'écoleprimaire s'installe sur le siteactuel de Tipaerui. Deux ans
plus tard, elle prend le nomd'École Centrale, puiss'agrandit en 1923 avec I'ad-
ionction d'une maternelle. Ilfâudra encore attendre unequinzaine d'années avant que
naisse l'association sportiveappelee à devenir par la suite,
le célèbre club Central Spolts.En 1950, l'établissement se
dote d'un centre d'apprentis-sate, première pierre de l'en-seignement t€chnique dans leterritoire. Enfin, le 10 août1953 mârque également unedate importante âvec l'ou-verture dn collège, à l'occa-sion du cjnquantième anni-versaire dela mort du peintre
Paul Gâuguin. Il esi désor-mais possible de poursuivreses études à Papeete, sânsâvoil à se rendre en ûétio-pole ou en Nouvelle-Calédonie
Or8ânisées par l'Amicaledes an.iens élèves deCentrale, du collège et dulycée, présidée par Roméo LeGayic, adjoint au maire dePapeetg les festivités du cen-
tenairc ont donné lieu à denombreuses manilestâtions :
expositions de photos à lamaiûe et au lycée, reconstitu-tion d'une classe de l'époquede l'École Centrale, inaugu-ration d'une stè1e commémo-rative, organisation d'un cross
relais de 100 km, danses, etc.
Le lycée Gaugùin a vu pas-
ser quantité d'élèves qui ontfait l'histoire locale (Francis
Sanford, Tetua Pambrun,Napoléon Spitz, JacquesDrollet...) ou occupent au-jourd'hui des postes clés(Louise Peltzet NicolasSanquei, Nelson Levy,Maiana Bambridge...).
À la rentrée 200i, il a ac-cueilli 1700 élèves et 141
professeurs, r
OnduleursPulsar ellipse
ddùi I tuc w!Fkr à la poinr€ d€ la tchnolosie, I i:;l; ;r .ompa<t êt malin,t au branchêmenr fa.ile. I ù, ! &*i.",.
llIE TUIIG
MCE
l"fIilr50lt lt.lor:508t t9w{w.y!tâlùrg.pl
ducationEffiffireY?i
dl1j
rruÉ. À FaRrrPrrr. le nouveau collège privé de la Missiorl adven-iiste était opérationnel pour la
rentrée 2001. Cet établissemeni, signépar l'architecte-urbâniste RodolpheWeinmann, remplace l'ancien collègedu Pic Vert implanté sur les hauteursde Tipaerui et difficilement accessible.
Bâti sur deux étag€s, d'une capacité
de 120 élèves, il dispose de quâtresalles de classe ainsi que de salles d'in-formatique, de sciences et d'ûn centre
de documentation.Sùrtout, ilesi accolé au groupe sco-
laire adventiste déjà existant et com-prenânt une maternelle (85 élèves),ùne école piimaire (135 élèves), unecantine-cuisine et des aménagements
extérieurs (cours de récréatio& par-king). Ces infrastructuies vont béné-ficierde trâvâux de rénovation. de ré-
aménagemerlt et de mise en
conformité, "rrsdrt, d! idn c de ette ôpé-
ntion de ihîbilitîtioù ct de restt ct ratia ,
àfôntt,s t tê esite,t centtccoû\ltet horngà18,, souligne Rodolph€
SHRM-Plmportateu r /Distributeurde produits
alimentairestét.50.61.00
SHRTRestaurationpubliqueet collectivitésTét.50.61.00
Catering aérienTé1. 83.53.15
Bars / restaurantdes aéroports
et service traiteurTét.82.07.03
COGERESRestaurationcollectiveet service traiteurTét. 42.4A.29
._,-w' Cogeres , COMFÀSS
JCH
Fll
dc Pâpc(ltouro dr lund
à diùrrn(ht
43 2l 89
f-l airie
Ê:
Vive resEn ma6 2001, Michel B illaù étail réélu à la tête de In municipttlité polt 11
secofid fiandat. À ses côlés, une équipe reptésent,fit toùtes les communauté,
doxf seize nouoelles nrecrues,. Parmi elles : douze femmes, issues ilu monde de
I'entreprise, de |'éducation ou de la santé, témoins actifs tL'une parité bel et bietl
en mofche. Ceflûines ont intégré des postes àe responsabilités à la Mairie :Florienne Panai (70e atljoint û mairc) à I'Actiolt sociale, M|rcoa Ttaftoh à
l'Éd cafion. Danielle Lioine à l'Embellissefieftt de la lille ot encore Guendaline
Colombani à Ia leunesse. Dep is lofs, ces femmes de bonne oolonté 'ont pas
chômé : gestioll de Iû rentrée scolaire 2001/2002 pour Mareoa Trafton, inaugara-
lion du nouoeau foyer d.es malahiapo (personnes âgée de Vainitriorc pout
Florienne Pûnai, mise en place du Carnaoal el dlt prefiier conseil ile quattier
pour Chantal Galenon, po r fie citet qu'elles. Alors... Vioe les femmes !
Maire de Papeete
-â4-
l-l airte
femmes,q f
lù
fI
(ffi f'l airietrciffi coNsErls DE QuARrrERsI
so tes. Altssi, illallait argan6d.dcs rouri/hjst111ctttr?s, ph6 tûdrs dts ptlotcùNtiaûs qùa-
titlitùn( dts hdbitt tt dts qturti.ts..t pltts hu-
rûin(. Lkw tf ieaut. ct d. Ltilusiaû tte t int'ot
titia , cts arÉ.ik rglra t.arw n.s r.lais,thdryis deip!rcttÛ lcsblsaiûs, d'tlptût|t tcs
pnfts el t rrrù.ù d6 pr\]its to6,, expliquele ]nairc, Michel Buillard.
Structure de proximité
Conoètemenl chaque conseil æra com-posé d'un ou plusieurs élus municipaurrcpréseniatifs de leur qûartiea et d'aumoins dix membres extérieurs au conseilmunicipal (représentants d'associaiions,personnalités particulièremcnt acti!,es...),mandatés pour deux ans Parité oblige,le conseil de Tàunoa a choisi d€ distin-guersix hommes eisix fem es.
Ramassage des ordures, scnsibilisationcn matièrE d'cnvjronnenent, préparationdes études pour dcs projets d'équipe,mcnts sociocû Iturels ou sportifs... : quantité de sujcts soni suscepiibles d'êbe abor-dés par ces cellules de proxirniié qui,. aptis tù! itn)tl. tl'ôLjt.taotian d! h1)À à quattd s,pirtnic t,siIerpiri.ne. s n1)i1èûn luûn?,dislr1ît d Me *tit. ùûEtot1t1. bu4étutu 1. rpefl ttttlrt d. lt nûcù ui..ttai ùù bt t1're
t1ons, ûctrdk lù Elohrliséts dr s L, dft dtà!dg.l jrrr"l,,, indique Michel Bùillard.
Deux âu tres conseils devrâieni rapide,ment voir l€ joùr à la Mission et à
Tipaerui. r
Hu it secteurs de Papeetedisposeront, à terme, d'unconseil de quartier,Ainsi, après Taunoa, sontprévus:
- La Mission- Tipaerui- Patutoa/Fariipiti- Titioro- Mâmao- Paofai ISainte-Amélie/Orovini- Centre ville/Fare Ute r
Taunoaolr\zre la rzoie
Annoncée lors des
dernières élections
municjpales, la création
de conseils de quartiers,
concept inédit dans le
Territoire, est en marche.
Le premier du genre a
en effet été créé à
Taunoa. Une expérience
de démocratie de
proximité que la
municipalité entend
développer.
'tsr PAR] t lLe premier consell dequârtier est né le 14 septembre2001à làunoa, sous lâ rcsponsa,
biliti de Rend T€meharo (7e adjoint aunaire). Bien connu deshabjtantsdu quar,iier, le présideni de l'associationVaitavatâva, "village, de près d€ 1 000personnes, était tout désigné pour oûvirle fcu dans son secteur et montr€r lâ voieaux fûturs autrcs consejls dc quariie.sdoni la g€stion lui a été coùfiée, ai,ec laidect le soutien de Chântal Galenon-
Pourquoi une telle struciur€ ? "prl)dk .ndùt rc ù..othr rl itat) ]r tc aii tnrattrnttt riljr t ttitÆi.tt": dizritts nt ùilli.ts tit pù-
-66-
Aula r tu Mûirc de hquk, leCo seil de |ua' tier ù Ttlutioi
\
ORGANIGRAMME de Ia MAIRIE DE PAPEETE
SecrétarialConseil Mùnlclpal
C"r"i"t I
charees I
de m ssron I
cellure I
Juridique I
ISecrélaire I
Général _ |
Cen",ur nalo'nrl-T-
secrétâriat I
Pârticulier i
I
Depa4êmFnl j Deoànên ear Dêparrên e1l I D"pâr'Fn e1lETUDES l,\.poNev-r
oPLcA'ro:;t MolENS. l
ruce, I . i?,1 8ù,6"" rp'oqrnnc,onl "--:j-$.-",ïjSÊ:-
"""'* "r*{ "';;xî:."'
i;{lïe: I 6"".",:.sË' *'"": ]
rooos'aoh'€r ,i,l;.'"' "tj4
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F-hdÈ- I**".1
Direcron I
Itrrarche municieal I------r-----'
iure naùe I
prcpdé |
€' snira re I
I**'"1
dv€res I
sæns I
SOTAPOR Peinture - CarrefageMoquette / LinoFaux y[aJonds - sanitaire
Mamao : 42 51 61 - 42 53 14 Raiatea: 66 1819
f-l airie
reffi sÉcunrrÉ EN vrLLE
Faire que Papeete -
devienne une ville encore
plus sûre par le
développement d'une
police de proximité
davantage présente sur
le terrain el plus efiicace.
Tel est I'objectif de la
réorganisation des
seryices de la police
municipale actuellemenl
en cours. lJne
réorganisation à la fois
fonctionnelle, struclurelle
et humaine, comme
I'explique le directeur du
cabinet du maire, Jean.
lVarie Suhas.
ffr:;*.r ufiç:
police #* ptoximité
plus efficace
Comnent fonctionne
la polire municipale ?
À lapectc, la police municipâle€xiste dcpLris une vingtaine d'annécs.
5.1mission cst double. D'rùrc pari,.rs-surer lâ sacurité en \.ille 0nainiien del'ordrc, de la tlanqùillita, de la sâlù-brité...) par ùnc présence sur lc ierrâh (circulatiorl, patrouillcs, ilotâge...). .
"a[ef]âÀr
Q.*fvE
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@E@@P
POKKA
@Ht+HtQiE)
fm 61ffi*"'"
ffi@ ç"(;Vi* ww^ .-rffie-68.
f-l airie
aD'auke parL assumer diverses tâchesadministraiives : police funéraire,contrôle des denrées alimentaircs, ré-glementation des débits de boissons,notifications de décisions du tribu-na1, etc.
Pourquoi réorganiser
cette police ?
Depuis 1995, notre souci a été derétablir l'ordre en mettant l'accent surla sécurité par une présence physiqueaccrue sur Ie terrain, en collaborationavec la DSP (Direction de la SécuritéPublique). À cet effet, le premier postede police de Papeete (au marché) a
été inauguré en 1996 et les effectifssont passés de 33 à 53 agents.
Cependant, un nrfoi monopolisépar des tâches administratives estunaænt de moins sur le terrain. Aussi,une meilleure définition d€s attribu-tions de chacun s'impose.
Quels sont les changements
à venir ?
La direction de la police municipaleseiâ désormais scindée en deux di-visions distinctes : la police admi-nistrative et la sécurité ville, secteursur lequel je souhaite concentrcr lamajorité des effectifs. Le siège de lapolice, actuellement basé à Arupa,dans les locaux de la caserne despompiers, va emménager au r€z-de-
chaussée du bâtiment administratifde l'Hôtel de ville (avec une entréerue des Ecoles), ce qui va nous per-mettre d'avoù une deùxième unitéen centre ville. Parallèlement, grâce
aux nouveaux postes décentralisésd'Ampa (réaménagé), deVaitavatavaet, dans le futur, de Tipaerui, nouspourons dév€lopper une police deproximité. Objectil : mieux couvrirles quatiers mais aussi rapprocher1'administration des habitants quiainsi, pourront faire une demanded'acte de naissance ou retirer uneconvocation au t bunal sans avofu à
se déplacerjusqu'à la mairie. Enfi&nous avons d'ores et déjà reçu unequinzaine d'ordinateurs en vue d'in-formatiser nos se ices.
Les policiers municipauxréclament plus de compétences.
Pourquoi ?
Nous souhaiterions effectivem€nt- mais cela ne dépend pas de nous -que nos policiers municipaux puis-sent bénéficier d'unstatut similaire à
leurs homoloSues métropolitains. Ici,leur mission est essentiellement pré-ventive. Ainsi, un rrrloi peut procé-der à une interpellation, mais il nepeutmener une enquête, dresser desprocès verbaux, etc. Notre député,Michel Buillard, essaie de faire avan-cer ce dossier, afin qu'un décret,adapté au Territoire, puisse être pro-multué prochainement. r
Septièmeadjoint au
maire, René
Temeharo a
désormais la
charge de la
sécurité de
la ville et du Cadre de vie, nou-velle attribution comportant no-
tamment la mise en place dupremier conseil de qu artier,maillon de rapprochement entre
les habitants et l'administrationmunicipale.Né à Papêete en 1972, René
Temeharo est entré au conseilmunicipalà 23 ans. Ila travaillé
en 1996-1997 aux côtés de
14iche Buillard, alors ministrede la Jeunesse et des Sports ety restera jusqu'en 1999.Président de l'associationVaitavatava f4atairea, quartier
oir vivent près de 1 000 per-
sonnes, il s'est attaché en par-
ticulier à développer les struc-tures de proximité (maison de
quartier, centre socio-éducatif,
nouveau poste de police,,,), r
ROSE WONG
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MAIRIE DE PAPEETMAI rToUS SIRVTCES....,........................,..,....,...,,,,,,.......{157m
PoSTE DE GARDI ...,............,..,,".,........,......,,,.,,.,.,.,.,.,.,,.,,,...{1 5? 76
rÉfrfi!Élilllltlf !DIRTCTEUR DE CABTNET .... . . ....................................{ 57 nCHEF DE CA8INET .. . ............ . . ........ . ... . . . .......... . . .......,11 57 04
SECRETARIAT....................................................................415706/415707
COMMUN]CATION & RELATONS PUILIQUES .,.,.,.. . .,,41 57 91
CHARCE DE Mr$rON ....... . .......... . ..... . .............. ............ .{1 58 02 / 78 37 83
5l-fftfflftrflE'ElsEcRrrArRE GINERAL ........... . .......... ....... . .......... . . ........,11 57 21
SECRETATRT GTNERAL ADIOINT...... ......... . ... :..... . ......,n 58 78
SECRETARTAT DU CONSEII MLNICITAL ........ .......... . . ..4r 57 26 / 41 57 28
BUREAU DU COURRIER ,......,., 1157 1411732CËLLULE lURiDroUE .......... . . ... ..... . . . . . . ............ . ...........41 57 n I 41t7 23
DtRrcTtoN ...... . . . ..... . . ............ .................. . ............ . .......41 57 57
BUIIAUDXLAC]IONSOCIALE[TSANNAIR!.,.,. ..41 57 61 1 4157 62
BUTEAU DE UETAT CML. . .......... . ..... ............ . ............ . .41 37 11 I 4157 72
BURIAU DES AFAIRIS DMTSIS . . ... . . .......... . ............41 i7 98 / 41 5/ 54
'',',''',','''''''',',''''''''','où,1]5755BTREAU DES ELECT1oNS ....... . . ................ . . . . ...... . . . ....t157 61 I 1157 ilsrrRrAU DE L IDUCATION ........................................415735 / 4158 6]
...............................0u1158,I9BIJREAU DES AFFAI-RES CULTUR ILANIfESTAT]ONS. . 41 57 % / {1 57 97
BUREAU DE LAIEUNESSE ET DEsSPoRTS.....................42 15 13
PISCINE MUNICIPALI . . . ...... . . . ...... . ..... . . . . ...... . . .......12 ls 08 / 42 89 24
DISPENSAIRE ML;NICI?AL DE VAININ]ORI ...........43 4105
ffi ill-J6ltiïtG{$lntlBlfft1ûrlItnfitn$Nt8DIREmUR.... . . . ..... ............ . .......... . . . . ...................... {1 ;S û / 415821
SERV]CE DES I]NANCXS ET DI LA COMTMBILITE .,.,.,{I
'8 13 / 41 53 11
BUREAU DIS RESSOURCIs HUMAINES.... . . . .... . . . ..,11 58 60 / .11 57 16
,',',' ,','.'..' ...'.'..' . ou,ll j7 50
BUREAtJ DE lj\f ORVAïQUE.... ... ....................11 58 01 / {1 58 07
BUREAU DES MOYENS GENIRAUX.. ... ........... ...........{15783 / 41i8 i3BURIAU DOCÛIL\TAIION ET ARCHIVES ,.,.,. . . ..,.,.,41 57 78 / ,I1 57 74
FINANCESRECEIrIS........................................1r5822FINANCES BUIEAU DÊS TAXIS . . . ... . . ...... . . .......... . . .4] 58 25
FINANCTS RrCtE...... . ...... . . . .... ........ . . .......... .41 58 36tatml-ftNfiiffii!ffit!HOTILDI TOUC! ..... . ..... .. ..... .... ..1157 03
DIRECIEUR.......................................................A6487poLIcE sÊcouns /sÉcuRITÉ vtllr ... .. ..... ..48 4848
losTE DE POLICI DU MARCHE ..... . . .. .. .......... . .........,S 45 45
POSTE DE POLICT DE VAITA!'ATAVA. .,. . . . ,.,.,.,.,. , ,.,.,.,42 57 32
STÀNDARD NCT\DI . .. . . . . . . . . . .... . . .{1 57 86 / {2 01 63
DIRIC]IUR .. . . . ....... .......... . . ........ . . ..... . .......... . ........... ..12 i5 98
iiffr-Idri:Firffdslnrlnnt!DIRECTIUR ........ . . . . . . . . . ...... . . . ...... . ... . . . . . ........ . . ....,11 58 39
4DJOINT 4U DIRECTEUR . ........ . . ....... ........ . . . ...... . . . . {1 57 49
SECREIARAT ........ . . . ... . . .............. . .... . .............. ...41 58 ,10
DEP4IiTIMENT DIS M0YENS ............. . . ..... . . . ............ . .41 58 ,11
8rJR84U 4DMI]iISTMT]F.. . . . ................ . ... ... . . . ............41 58 45 / 41 58 46
BURI4U DIS MARCHES ........ . . . . . . ........ ......... . . . . . ......{1 58 44 / 41 57 56
c81ru1r P4RKINC....... . .............. . . . . . .................. . . . . ....{1 57 51
ctMtTIERE DE I]URANIE .................. . . . .... . .............. . . ..42 04 1.1
DEPARTEMINT E]1tDES . . . . .................. . ... . .................. . 41 58 72
srcRETA_RtAT . . ...... ... . ....... ... .................. . ..... . . ...............41 58 84
BUIIAU DEs DoNNÉES URBAI\ES..............................41 5864
BUiLAU DIS PERMIS DE CONSTRIT'IRË ................ . .....41 58 82 / 41 58 86
...... .........................ou415880BUREAU toNCtXR.. . . . ... . . . .............. . . . ....... . . ............ . 41 58 n / 415871
BURTAU DESSIN .......... ....... . . . .................. ....... . . ..............41 58 il / 4t 58 76
BUREAU TOPo . . .......... .. ...... . . . . . . .......... ........... . . . ........41 58 70
BUREAU EAU Er ASSATNTSSEMENT .. .................. . . . . ...J1 58 nDEPAÎTTMINIE\\]TONMMIM BIJ'ruAU PROTRITT '1I 58 51
DTTARTEtr{ENT DrS OPERATTONS (TIPAIRUI)............. . 5.1 36 36 / 42 44 83
DrRrcloN . . . .............. ........... .................. ..... . . ........ 5.1 36 39
BUtÉAL ADMINISITù{TIF......... . . ........................ . . . . .......51 36 34
suBDivtsto\ BÂrMEN'r ........ . ... . . . ....... ............ . . . . ...54 3{ 33
sttsDMSIo\cÈ\tEctvtlrrvotRl[...................5i3638suBDMSroNÉLECTRICITÉ...................................54r30SUBDlvlSlOx" IUBELLISSEMENT ET ISIACÉS VËRTS ..{2 0] 62
sutDtYrstoN P0LY\ALENTE . . . . . . ...... . ....... . . . . . . ....{5 05 62
SUBDMSION PÀRC A rlATrRr[L . . . . ....... .......... . . . . ....5,1 3, 39
Eltflfiftôm[fttfftfi nr{flDIRECTTUR. ...... ..42 80 39
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RrctE.................................... .................... .......436/15
ACET"IS . . . . .... . . . . ....... . .......... . . . . . . ....... ............. . . ...42 01 79
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