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Par Pierre Comte

Par Pierre Comte Ne vous attendez pas à des photos daraignées : mon héroïsme ne va pas jusque-là ! Mais je voulais tout de même vous faire partager cette

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Ne vous attendez pas à des photos d’araignées : mon héroïsme ne va pas jusque-là ! Mais je voulais tout de même vous faire partager cette poétique histoire que nous narre Pierre Comte, dont vous avez apprécié le talent à plusieurs reprises, mais avec des écrits plus sombres ! La preuve qu’il manie l’humour aussi bien que la compassion.

Mais… lorsqu’on y réfléchit, il y a bien dans son récit de la compassion pour le triste sort que nous faisons à la gent des coins sombres… Enfin, jugez plutôt, je lui laisse la parole.

Avec le regret d’avoir dû faire quelques légères coupes…

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Vacant à des occupations, sous le hangar à bois, je fus alerté par un bruit significatif laissant à penser à un handicap du style jambe de bois. Je tournai la tête dans la direction d’où ce bruit semblait venir et je découvris avec stupéfaction une araignée qui boitait. C’était une fin d’après-midi plus proche du soir que du midi. La situation peu banale l’était à plus d’un titre. Au moins deux. En premier une araignée boiteuse, équipée d’une patte de bois, d’où le bruit. Habituellement ce type de bestiole est plutôt silencieux lors de ses déplacements. La situation était plus qu’originale. En second elle ne se sauvait pas et je me disais que, si elle ne prenait pas les pattes à son cou, la raison en était probablement due à son handicap. Non ! Visiblement mademoiselle, ou madame, semblait vouloir lier conversation. Ce qui, là aussi, me saisissait complètement.

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M’approchant pour l’observer d’un peu plus près je marmonnais quelques mots qui expliquaient mon étonnement.Décidément, j’allais de surprise en surprise et chacune d’elle allant crescendo. Vous ne pouvez imaginer cette dernière, aussi vais-je écourter votre attente. Voilà! M’étant approché de l’arachnide j’entends que l’on me parle."Bonjour Monsieur !"Je tourne la tête, droite, gauche, derrière. Rien ! Je fais deux ou trois pas pour vérifier si quelque personne se présente dans l’allée, et que je n’aurai pas entendu arriver tout absorbé par la situation présente. Rien ! Ce faisant, n’entendant plus parler, ne voyant aucun visiteur, je reviens vers cette araignée, commençant par douter de moi et de la santé de mon esprit. A nouveau j’entends parler. Diable ! Mais qui parle ainsi ?

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"Ne cherchez pas plus longtemps, dit la demoiselle velue, c’est moi qui vous interpelle. Ne vous étonnez pas car j’ai appris, par la force des choses, doublée d’une volonté personnelle, à parler le langage des humains."Elle avait beau me demander de ne pas m’étonner, il m’était très difficile de ne pas passer par cet état et j’en restai muet pendant un bon moment cherchant même à avaler, à plusieurs reprises, une salive devenue inexistante dans une bouche desséchée par l’émotion. Très observatrice, elle attendit quelques minutes, le temps que je reprenne mes esprits, avant de me dire : "Si vous avez un peu de temps à me consacrer je vais vous raconter comment m’est arrivé cet accident qui m’empêche à ce jour de passer inaperçue. Je lui dois beaucoup de sagesse et suis assez satisfaite du bénéfice que j’ai pu en tirer".

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Cette conclusion m’étonnait mais je lui répondis que j’étais prêt pour l’écoute. Aussitôt elle commença son récit."Menant une vie tranquille j’allais, venais, cherchant la nourriture, l’aventure, et parfois je me promenais pour le plaisir des paysages tout en posant quelques repères pour une installation temporaire. J’aimais bien le quartier où je tissais ma toile car dans les environs la nourriture était d’abondance : une ferme à quelques enjambées dont une étable avec quinze vaches. Vous dire si les mouches y étaient à profusion ! Ma toile, piège à insectes imprudents, est fréquemment l’objet de votre admiration pour son travail de patience, et, sommet de la beauté, qui engendre votre émerveillement et provoque l’extase, la rosée du matin lorsque délicatement elle se pose sur ces fils. Perles de cristal quand le soleil darde ses rayons sur elle lui donnant droit d’être immortalisée par l’appareil photo.

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Un peu curieuse, désirant également varier ma nourriture je voyageais par ci par là. Un jour il me vint à l’esprit d’aller vers la ferme, rassurée de ne jamais y voir quelque chose d’extraordinaire. Durant ces promenades il m’arrivait de croiser quelque congénères. Variables, ces rencontres se traduisaient en ma tête par de nombreuses interrogations. Tout y passait : la méfiance, l’agressivité, la convivialité aussi, fort heureusement. Toute société peut s’y reconnaître. Moi qui ne connaissais que mon quartier je restais abasourdie en entendant certains propos qui allaient jusqu’à me donner de faux renseignements, de fausses appréciations sur les habitants du lieu, ce qui, implicitement, m’engageait à me jeter dans la gueule du loup".

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Par contre, d’autres, très simplement, m’invitaient à partager une partie du garde manger, et là, l’on me prodiguait des conseils de prudence.

Un matin que je me promenais, je vis une ombre immense qui me recouvrait ; le maître des lieux avançait vers moi à grands pas. J J ’étais sur mes gardes, mais sans trop, l’observation ayant fait ressortir une certaine bonhomie chez ces gens. Elle faillit m’être fatale. Un repli précipité, derrière un meuble, jugé sur une fraction de seconde, me sauva in extremis, manquée de peu par un coup de casquette qui m’aurait amenée à l’état de poussière. Par le souffle je me trouvais toute décoiffée.

Je venais de l’échapper belle ! Ouf ! Que d’émotions, que de palpitations !

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Cependant, ces dernières passées, je sentais du côté gauche une douleur assez lancinante. Je regardais plusieurs fois, là, du côté où je ressentais la douleur, je comptais, recomptais mes pattes à plusieurs reprises, faisant un peu de mauvaise foi, pour finalement trouver toujours le même nombre. L’évidence était là, il me manquait un élément. Quel effroi ! je tremblais de nouveau de tout mon corps en découvrant l’absence d’un de mes membres…

Après cette aventure je mis beaucoup de temps à reprendre le chemin du retour et à le parcourir. D’une prudence extrême, je regagnai le logis et j’y restai tranquillement pendant plusieurs jours ne sortant de ma cachette que pour m’alimenter.

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Les jours passaient et je trouvais le temps long à rester cloîtrée. Lentement, la peur s’atténuant, mon caractère reprenant le dessus, je me sentais prête à repartir pour quelques promenades.Me voici donc en chemin de bon matin pour cet endroit où ma peur fut si grande. Avec beaucoup de prudence cette fois je progressais guettant tout bruit, n’avançant que par petits intervalles, ayant avant chaque départ repéré un endroit où me cacher en cas de besoin. Ma progression fut vite stoppée. En un lieu différent la même mésaventure se renouvela, sans gravité heureusement !Attendant que le calme soit revenu je méditais sur la situation, et, sur le chemin du retour, plusieurs fois, je m’arrêtais m’interrogeant sur la nécessité de poursuivre la découverte des lieux. Malgré tout je continuais.

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Chaque visite matinale était invariablement ponctuée, lorsque j’étais vue, par un jet d’objets : tantôt une savate, une pantoufle, tantôt un coup de chiffon, de casquette. Plus les visites s’additionnaient, plus le désir d’aller plus loin dans ma provocation grandissait, plus j’étais curieuse, plus je devenais rusée, surtout à cause du handicap lié à la première fois, car dans le repli il me fallait jouer d‘adresse pour échapper au "ci-gît". Voyant que tous les matins j’étai invariablement agressée, je décidai de m’aventurer vers le milieu de la journée". Là, j’interrompis la demoiselle araignée dans son récit pour lui faire part de mon inquiétude devant tant d’opiniâtreté, de constance dans la démarche. Est-ce que cela ne prenait pas un caractère maladif ? A quoi cela allait-il lui servir de jouer avec sa vie comme à une loterie ?

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"Attendez me répondit-elle. S’il est vrai que cela peut vous paraître étrange et qu’à l’époque il devait y avoir un petit grain de folie, il n’en reste pas moins que la suite de mon histoire devrait vous intéresser, voire vous séduire. Donc si vous le voulez bien je poursuis le récit. ""allez-y lui dis-je", toujours impressionné de l’entendre parler et s’expliquer avec une telle facilité. Elle reprit son récit."Le milieu de journée n’apporta pas de changement spectaculaire. Pourtant ce qui me frappa le plus, au sens figuré heureusement, c’est que vers onze heure, si je me faisais voir, les objets et jurons pleuvaient, par contre, passé midi, les objets volants vers ma personne se faisaient rares. Je décidais de rester un peu plus chez moi et de perfectionner mes connaissances en langues étrangères. C’est ainsi que j’appris tout doucement à comprendre le sens de certains mots.

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J ’avais souvent entendu les gens de la ferme dire "araignée du matin chagrin". Bizarre ! Je fouillai ces mots en profondeur et finis par en comprendre le sens. Un peu plus chevronnée, je comprenais même que cet adage comportait une rime : matin, chagrin. je me remis en route pour aller à la découverte de lieux nouveaux dans cette maison, mais là, plus vers la fin de journée, voire carrément le soir. Une fois, deux fois, trois fois, rien ! Je circulais à la vue de tous les occupants de la maison sans être inquiétée. Est-ce que cette attitude était une ruse pour détourner mon attention, pour me laisser croire que j’étais en sécurité afin de mieux m’écraser ? Mais non ! Rien ! Toujours pas d’agression ni d’agressivité de la part de ces même personnes. J’étais ébahie.Je décidai donc de recommencer à me montrer le matin. Patatras ! Jurons, insultes, objets déjà cités, tout volait à l’encontre de ma personne et la situation était fort préoccupante devant ce déluge.

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Je constatai que le matin c’était une catastrophe et le soir un havre de paix. La contradiction est énorme et m’échappe complètement, j’y perds non pas mon latin mais mon langage d’araignée. A cette heure, devant vous, mon récit se termine. Je crains pour ma vie si je persiste. Bien sûr me direz vous, allez le soir dans cette maison et non le matin. Je me connais, je ne peux me contenter d’une demi-solution. Notez, Monsieur, que je ne vous connais pas, et là, en cette fin d’après-midi, nous conversons ensemble, et je ne suis nullement agressée. En serait-il de même le matin ? Oserez-vous me répondre ? »"Mademoiselle, lui dis-je, feignant de ne pas avoir entendu ses questions, je m’étonne que douée comme vous l’êtes, vous n’ayez pas trouvé de réponse. Vous m’êtes très sympathique, aussi, je vais vous aider en vous donnant la solution pour le soir. Je vous demande d’en tirer la leçon et d’énoncer une conclusion qui me semble fort utile pour votre devenir".

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"Voilà ! Vous avez su déduire que araignée du matin égale chagrin , que la superstition rend agressifs les gens qui croient en elle, que toute votre famille en fait les frais et que c’est une véritable hécatombe. Tous les humains ne sont pas identiques mais voici mon aide. Un adage, que j’appellerai complémentaire, lève une autre superstition : araignée du soir espoir."Je comprends dit l’arachnide m’interrompant brutalement tant la découverte était extraordinaire, je comprends : comme pour le matin il y a une autre rime, soir, espoir"."Maintenant vous avez la clé de l’énigme, lui dis-je. Je vous laisse le soin, de construire la conclusion pour vous sécuriser toute la journée, voire à l’année, tout en restant prudente car vous n’obtiendrez pas du cent pour cent dans la réalité.""Merci Monsieur. Demain je vérifie ce que vous avancez".Quelques jours passèrent. Farfouillant très souvent sous le hangar, je finis par rencontrer à nouveau mademoiselle l’araignée.

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Je la redécouvris radieuse, resplendissante, détendue également. Elle me conta très succinctement les différentes sorties qu’elle avait effectuées, et les anecdotes qui allaient avec, depuis notre dernière conversation, et m’apporta ses conclusions."J’ai bien cogité sur le chagrin et sur l’espoir et j’en arrive à ceci : si le matin, prétextant que je porte le chagrin, l’on m’écrase, pour éliminer le chagrin en question, je ne peux plus, le soir, porter l’espoir. Par conséquent je demande de l’indulgence pour ma vie, afin de conserver toutes chances à quiconque me rencontrant le matin, de côtoyer l’espoir le soir. J’ai ainsi, lors de visites crépusculaires, pour les raisons que vous connaissez, expliqué ma théorie faisant remarquer que ce qu’il y a dans cet adage, comme dans beaucoup d’autres, est avant tout constitué de rimes, et, nous concernant, d’une très mauvaise réputation. J’ai pour ma part, fait un travail intéressant auprès des gens de la ferme voisine.

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Aujourd’hui ils respectent vingt quatre heures sur vingt quatre mes promenades, s’apercevant ainsi qu’il n’y a pas davantage de chagrin ou de malheur après mes visites matinales A présent je vais essayer de militer pour étendre à d’autres humains mes réflexions. Je vous demande d’en faire autant de votre côté pour sceller notre amitié et une reconnaissance mutuelle sur le droit d’exister"Je lui promis de faire cette démarche avec plaisir, que je mettrai tout mon cœur et mon petit savoir-faire pour être persuasif. Nous nous sommes quittés fort satisfaits. Je vis l’araignée pendant plusieurs mois qui me racontait ses bonheurs et ses craintes. Là je ne la vois plus depuis un temps assez long, mais je ne suis pas inquiet sur son sort. Elle maîtrise beaucoup de domaines qui la mettent à l’abri d’une erreur fatale. Mais l’on ne sait jamais!Je vous souhaite, amis lecteurs, une bonne araignée pleine d’espoir, du soir bien sûr. 

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Texte : Pierre Comte.

J’ai malheureusement dû couper ce texte, mais vous pouvez le retrouver, avec trois autres histoires, sur un nouveau livre. (Ces textes sont protégés contre les copies illicites)

Pour joindre l’auteur :

M. Pierre Comte, 48 Impasse Tourneur, 40300 Ortevielle

Tél.: 05 58 73 24 38

Photos trouvées sur le Net.

Musique : Folklore américain

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